Le Pag dans toute sa splendeur...
Sur cette photo (gravure) glacier au Mont Blanc vers 1800.
Le petit âge glaciaire ou P.A.G. parle essentiellement du phénomène glaciologique. Ce n’est qu’ensuite que l’on peut en tirer des conclusions de température. En tout état de cause, ce qui semble acquis, c’est que les fluctuations inter-séculaires du PAG ne dépassent guère le degré Celsius par rapport au petit optimum médiéval ou P.O.M. C’est donc une connotation purement glaciaire qui définit notre P.A.G.
Je cite Emmanuel Leroy Ladurie dans son « abrégé d’histoire du climat du moyen-âge à nos jours » :
« Le PAG est donc un phénomène glaciaire qui ne permet que des inductions en ce qui concerne les températures, d’autant que la plus ou moins grande abondance de neige hivernale joue aussi un rôle essentiel. En tout état de cause, les fluctuations interséculaires caractéristiques du PAG, surtout par comparaison avec le tiède POM alpin qui l’a précédé, ne paraissent guère dépasser « au pire » 1° C en moins ; le réchauffement, à partir du XXème siècle terminal et surtout du XXIème, ira vraisemblablement plus loin, jusqu’à 2 à 3° C, voir davantage ». Fin de citation.
Voila en gros l’étalement approximatif de cette période du PAG dont les débuts sont à considérer depuis 1303, jusqu’en 1860.