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Ecologie vraie et réelle..
19 mai 2016

Jean-Jacques Audubon..Le Français des Amériques..suite et fin

Jean-Jacques Audubon..Le Français des Amériques.

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Photo ci-dessus, portrait de Jean-Jacques Audubon par John Syme, tableau

qui se trouve aujourd’hui à la Maison Blanche à Washington..

Un Français en place d’honneur à la Maison Blanche !

Très peu connu des Français, icône pour les Américains…

Audubon reste un chasseur-naturaliste hors du commun.

Reprise et suite:

Le fleuve est une voie de passage et bientôt d’autres hommes, sales, chevelus, barbus, habillés de peaux et de fourrures, surgi de nulle part, tirent leur bateau sur le sable et se joignent à eux pour griller le gibier de la journée puis chanter et danser au son de la flûte et de l’harmonica. John James apprécie cette vie en osmose avec la nature, entouré d’hommes qui ne craignent ni les intempéries, ni les éléments.

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Photo ci-dessus, d’un trappeur sur son mulet.

 

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Photo ci-dessus, d’un tableau, représentant une famille de trappeurs, en canoë.

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Photo ci-dessus, d’un tableau représentant des trappeurs ou voyageurs.

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Photo ci-dessus, d’un tableau représentant une famille de trappeurs avec leur

cabane en rondins de bois, près du fleuve, ou d’un bras mort.

   C’est donc à Sainte-Geneviève que la première aventure commerciale d’Audubon trouve son épilogue : «  Mes adieux à Rozier faits, je sifflai mon chien, traversai le Mississippi et partis seul à piedj’avais mal entrevu la tâche qui m’attendait, car, à peine euusé-je atteint les prairies, que je trouvai celles-ci couvertes d’eau, comme les Grands Lacs : rien pourtant, ne m’aurait fait revenir sur mes pas. » Il obtient à cette époque la citoyenneté américaine, mais sa situation est instable vis-à-vis de sa famille ; il ouvre alors avec le frère de Lucy, un commerce à Henderson, en aval de Louisville. 

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Photo ci-dessus, d’une gravure d’époque de Louisville vers 1876.

   Réussite inattendue   qui lui permet de retrouver une aisance financière. Pendant quelques années le ménage Audubon vit correctement et les alentours sont un vaste terrain de chasse et d’exploration. C’est alors que, poussé par son associé, il décide la construction d’un moulin, un audacieux projet qui va engloutir toutes les économies du ménage. La crise financière de 1819 aux Etats-Unis précipite Audubon dans la faillite. Complètement ruiné et humilié, il ne lui reste que son talent. Plus tard, devenu célèbre, il saluera ce moment comme le point de départ de sa réussite.

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Photo ci-dessus, d’une planche, dessin, d’un bison, avec un groupe de bisons, en arrière plan, fait par Audubon.

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Photo ci-dessus, plus récente d’un bison.

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Photo ci-dessus, d’une planche, dessin, d’un bison, avec un groupe de bisons, en arrière plan, fait par Audubon.

( les couleurs, ici, sont plus vives..)

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Photo ci-dessus, d’une planche, dessin, d’un groupe de bisons, fait par Audubon. 

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Photo ci-dessus, actuelle, d’un groupe de bisons, avec une femelle et son veau.

   John James passe quelques temps à Cincinati, petite ville en pleine expansion en amont sur l’Ohio ; il trouve alors une place de taxidermiste au Western Museum. Hélas, n’arrivant pas à se faire payer, il ne reste que quelques mois. C’est alors que s’opère chez lui une prise de conscience : au contact de cette institution scientifique, son regard sur ses propres dessins et ses propres connaissances ornithologiques va changer. Pendant ces quelques mois, voilà qu’il a la possibilité d’assister à des conférences, et de consulter l’œuvre de l’ornithologue Alexander Wilson, référence scientifique en la matière et qu’il avait rencontré à Louisville. Il n’en avait obtenu ni soutien ni amitié, mais il lui conservait son admiration. John James Audubon décide alors de se consacrer entièrement à son œuvre.

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Photo ci-dessus, d’une planche, dessin de Pumas. Il s’agit d’une femelle et de son petit, fait par Audubon.

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Photo ci-dessus, actuelle, d’un puma tel qu’on peut le voir et rencontrer, de nos jours.

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Photo ci-dessus, d’un ‘’Flat boat’’, bateau à fond plat, descendant sur le fleuve Mississippi.

   Il faut descendre vers la Louisiane, le paradis des oiseaux. Les quelques lettres écrites pour obtenir des financements en vue de l’expédition restent vaines. Alors, sans un sou, avec son fusil, ses munitions, son matériel à dessin, ses cahiers pour ses notes, sa flûte et quelques livres, John James embarque sur un flat boat comme passager non payant.

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Photo ci-dessus, d’une planche, dessin d’oiseaux, fait par Audubon.

    Il est tenu de chasser et de pêcher tous les jours pour fournir le bateau en viande et poisson…Récupérant discrètement à Henderson sa chienne Dash confiée à un de ses amis depuis plus d’un an, il met le cap sur le Mississippi. 

Audubon - Bird of Washington - misidentified juvenile Haliaeetus leucocephalus

 

Photo ci-dessus, d’une planche, dessin d’un Aigle royal, fait par Audubon.

   C’est un long voyage que John James connaît bien et durant lequel il va écrire des pages superbes que l’on pourrait croire de la plume de Chateaubriand : « l’aigle est là, perché sur le faîte de l’un des arbres. Son œil étincelle comme une flamme. […] Le cygne vient comme un vaisseau flottant dans l’air ; son col d’une blancheur de neige étendu en avant. […]Il approche lentement, victime dévouée. […]L’aigle part avec la rapidité de l’éclair. […]Le cygne voit son bourreau, abaisse son col, décrit un demi-cercle et manœuvre pour échapper à la mort. Une seule chance de succès lui reste, c’est de plonger dans le courant ; mais l’aigle prévoit la ruse ; il force sa proie à rester en l’air, en se tenant sans relâche au-dessous d’elle. Le cygne s’affaiblit et d’un coup de serre, l’aigle frappe sa victime sous l’aile et la précipite obliquement sur le rivage […] ».

Audubon - Cygne

 

Photo ci-dessus, d’une planche, dessin, de cygne, fait par Audubon.

   Nous sont également livrées des réflexions absolument inédites pour l’époque, sur la destruction de la nature par la civilisation en marche, sorte de premier cri d’alarme écologiste : «  Quand je réfléchis que les bois s’en vont, disparaissant à toute vitesse, le jour sous la cognée et la nuit dévorés par le feu, quand je vois le trop plein d’Europe s’acharnant avec nous à la destruction de ces malheureuses forêts, quand je me dis que vingt ans ont suffi à ces changements extraordinaires, alors, malgré moi, je m’arrête, saisi d’épouvante. »

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Photo ci-dessus, dessin, Audubon en indien, pour Miss Rathbone.

   Arrivé en Louisiane, John James survit en faisant des portraits qu’il vend 5 dollars. A Natchez, il en échange un contre une paire de bottes neuves ; à la Nouvelle Orléans, une belle Créole qui a posée nue pendant dix jours lui offre, en plus, « un merveilleux baiser » et un magnifique fusil de chasse avec ces mots : « Ne refuse pas ce don d’une amie qui t’est reconnaissante, puisse-t-il t’égaler en bonté. » On n’en sait pas plus sur ce moment troublant qui ne change en rien la grande précarité du quotidien. Jusqu’au jour où la propriétaire d’une plantation proche de Saint-Francisville, en amont sur le fleuve, l’engage pour donner des cours de dessin à sa fille. Il ne demeure que quatre mois dans cette magnifique plantation du Oakley. Pourtant la période est faste : nourri, logé et payé, il a beaucoup de temps libre : trente deux de ses plus belles planches datent de cette époque. Depuis son départ de Cincinati, le nombre de ses dessins a augmenté en quantité et en qualité ; il s’initie à la peinture à l’huile et l’idée de se faire éditer devient de plus en plus pressante. Pour lui, il n’y a pas l’ombre d’un doute : il doit retourner à Philadelphie.

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Photo ci-dessus d’un tableau, portrait de John James Audubon.

   Arrivant dans la grande métropole artistique et intellectuelle du moment, Audubon est présenté par un ami au jeune prince Charles Lucien Bonaparte passionné d’ornithologie et dont l’entregent pourrait être efficace. 

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Photo ci-dessus du prince Charles Lucien Bonaparte.

   Admiratif mais calculateur, celui-ci tente de le faire entrer à l’académie des sciences naturelles de la ville ; il se heurte alors à une opposition farouche de la part des sommités scientifiques du lieu, lesquelles, disciples inconditionnels d’Alexander Wilson, traitent avec condescendance et mépris cet ‘’homme des bois’’. L’échec lui ferme instantanément toutes les portes des graveurs potentiels. En dépit de ce revers, John James conserve la sympathie de certaines gens qui lui conseillent de tenter sa chance en Grande-Bretagne. 

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Photo ci-dessus d’un livre contenant les planches – dessins de Jean-Jacques Audubon..John James Audubon.

   C’est à Liverpool qu’il débarque le 20 juillet 1826 avec son porte-documents et quelques lettres de recommandations.

 

Audubon - Flamand rose

 

Photo ci-dessus, planche, dessin, de flamand rose.

   Les Britanniques sont aussitôt subjugués par la beauté des dessins de ce curieux personnage à cheveux longs, vêtu d’un manteau en peau de loup. Il est alors reçu immédiatement dans les salons feutrés des sociétés savantes du vieux continent. Elu membre de la Royal Society, il donne des conférences, notamment à Edimbourg. Cet immense succès lui permet d’obtenir les souscriptions nécessaires pour éditer son vaste ouvrage. Reçu au Muséum d’Histoire naturelle à Paris, le grand Georges Cuvier aura ce mot sans appel en découvrant les dessins : « c’est le plus grand monument que l’art ait jamais apporté à la Science ». C’est la maison Hawel à Londres qui grave sur des plaques de cuivre l’ensemble de l’œuvre de John James Audubon dont la dernière sort en 1839 : ce tirage à deux cents exemplaires est la plus chère de l’histoire de l’édition. Aux gravures, il adjoint les Biographies Ornithologiques qui décrivent les mœurs de chaque espèce représentée.

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Photo ci-dessus, dessin de geais bleus de Floride.

 

Audubon - Geai bleu

Photo ci-dessus, dessin de geais bleus.

   Auréolé de gloire, John James Audubon retourne aux Etats-Unis où il achète une propriété sur les bords de l’Hudson ( Hudson river..).

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Photo ci-dessus, de la propriété, maison, sur les bords de l’Hudson river.

 

   Il poursuit alors d’autres expéditions notamment au Labrador, publie en petit format une édition populaire des Oiseaux d’Amérique et entreprend un ouvrage sur les Quadrupèdes vivipares d’Amérique du Nord qui sera publié après sa mort survenue le 27 janvier 1851. Il est enterré dans le cimetière situé à l’angle de la 155è Rue  et de Broadway à Manhattan.

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Photo ci-dessus, de la tombe de Jean-Jacques Audubon, John – James Audubon.

 

   Que retenir de ce ‘’petit Français’’ du pays Nantais ? C’est peut-être Lamartine qui a le mieux saisi ce personnage extraordinaire : « Il aura été partout ailleurs un grand philosophe, un grand, orateur, un grand poète, un Jean-Jacques Rousseau, un Montesquieu, un Chateaubriand. Là il n’a pu être qu’un naturaliste, un peintre et un descripteur d’oiseaux d’Amérique, un Buffon des Etats du Nord passant sa vie dans les forêts vierges et écrivant avec l’enthousiasme de la solitude quelques pages de la grande épopée animale de la création. »

 

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Photo ci-dessus, planche, dessin, d’aigle royal.

 

Audubon - Pigeons migrateurs

Photo ci-dessus, planche, dessin, de pigeons migrateurs.

   C’est là qu’Audubon est un témoin de premier ordre, car nombre d’oiseaux qu’ila peints ont aujourd’hui disparus de la surface de la Terre à l’image du pigeon migrateur Américain qui se comptait, de son temps, en centaines de millions d’individus. Souvenons-nous de ce qu’il écrivait en 1833 : « La nature elle-même disparaît et la cupidité de l’homme éliminera bientôt non seulement l’homme mais tout être vivant. » Si nous n’y prenons pas garde, cette phrase pourrait sonner comme une prédiction. 

 

Et dans ce combat, les chasseurs* ont un rôle de premier plan à jouer.

 

* Je suis..chasseur, mais respectueux de la nature et des animaux, et pas un de ces ’’ viandard ’’, ni un assassin ou assoiffé de sang et de gloire…

Repères biographiques

  • 1785 : naissance de Jean-Jacques Audubon aux Antilles françaises, l'actuelle Saint-Domingue. Son père Jean Audubon est capitaine au long cours, sa mère Anne Robin domestique dans une famille de planteurs. Enfance à Nantes.
  • 1801 : Jean Audubon prend sa retraite de la marine et s'installe avec sa famille à La Gerbetière, sa propriété de Couëron, sur les bords de la Loire.
  • 1803 : Jean Audubon envoie son fils en Amérique pour le soustraire aux conscriptions de Napoléon 1er. Jean-Jacques mène une vie de dilettante à Mill Grove, la propriété de son père en Pennsylvanie.
  • 1807 : installation à Louisville, sur les bords de l'Ohio. Naissance de Victor Gifford Audubon, puis de John Woodhouse, les fils de J-J Audubon et de sa femme, Lucy Bakewell.
  • 1810 : visite d'Alexander Wilson, un des premiers peintres ornithologues. Audubon constate que ses dessins d'oiseaux sont supérieurs à ceux de Wilson et conçoit le projet de représenter tous les oiseaux du continent. Il se fixe avec sa famille à Henderson dans le Kentucky et connaît un bref moment de prospérité matérielle, le seul de son existence.
  • 1813 : Audubon observe un vol de pigeons migrateurs de 400 km de long (l'espèce aura disparu complètement un siècle plus tard !)
  • 1820 : il s'installe avec sa famille à Cincinnati puis descend le Mississipi sur une barge de pionniers pour aller à la découverte des oiseaux de "Louisiane" (la Louisiane française couvrait le quart du continent). Séjours à La Nouvelle Orléans, Natchez, Bayou Sara où Lucy trouve un travail de préceptrice qui permet de couvrir vaille que vaille les dépenses. Rencontres avec les derniers indiens en liberté.
  • 1826 : Audubon décide de publier ses premières planches. Constatant le désintérêt des Américains (travaillés par les partisans de Wilson), il part en Angleterre (4 mois de navigation entre La Nouvelle-Orléans et Liverpool) pour chercher un graveur et lever des souscriptions. De son arrivée à Liverpool en 1826 au coloriage de la dernière planche en 1838, il se partage entre le suivi de la publication en Europe (200 souscriptions de 435 planches chacune, 87 000 planches coloriées une à une sous son contrôle) et la découverte des oiseaux en Amérique avant leur disparition sous les coups de la "civilisation".
  • 1828 : Séjour à Paris. Il rencontre Cuvier, secrétaire perpétuel de l'Académie des Sciences, les peintres Gérard et Redouté, les fils d'Orbigny.
  • 1832 : Expédition dans les Caroline et en Floride pour observer les oiseaux tropicaux.
  • 1833 : Expédition au Labrador sur les sites de nidification arctiques.
  • 1837 : Expédition au Texas.
  • 1838 : Le 20 juin, la dernière planche des Oiseaux sort des presses du graveur Havell à Londres.
  • 1839 : publication de la Biographie ornithologique, 435 descriptions d'oiseaux.
  • 1843 : installation à Minnie's Land, une maison qu'il se fait construire sur les bords de l'Hudson, près de New-York (au cœur de New York aujourd'hui). Expédition aux sources du Missouri, au pied des Montagnes Rocheuses. Les plaines sont dévastées.
  • 1844 : publication de l'édition in octavo des Oiseaux d'Amérique. La ruée vers l'or de Californie précipite la destruction de la nature et en particulier des habitats d'oiseaux sur tout le continent.
  • 1851 : Le début de la guerre de sécession accélère les destructions dans les Etats du sud. Mort d'Audubon dans sa propriété des bords de l'Hudson.

 

Pour aller plus loin :

 

                                   Audubon peintre naturaliste aventurier,

                                      d’Yvon Chatelin, France Empire, 2001 ;

 

                                   Le grand livre des oiseaux,

                                      de Jean-Jacques Audubon,

                                      Citadelle&Mazenod, 1986 ;

 

                                    John James Audubon,

                                       d’Alice Font, University of Oklahoma Press, 1964 ;

 

                                    Life and Adventures of Audubon, the Naturalist,

                                       de Robert Buchanan; J.M. Dent& Sons LTD, London, 1912.

 

Pour info :  C’est le major français L’Enfant, sans doute un ancien de

                           Mezières et plus tard l’urbaniste de la ville de Washington,

                           qui précisera par dessin la silhouette d’aigle retenue pour

                           le drapeau américain.

Très peu d’exemplaires de l’édition originale des « Oiseaux d’Amérique » se trouvent en France. La plus belle est sans doute celle de l’Institut qui souscrivit dès le départ et persévéra jusqu’à la .dernière planche. On peut y admirer, dans les 435 planches, le dindon sauvage et le pygargue à tête blanche, emblème des USA. Et le pluvier de Wilson, la mouette de Bonaparte, et l’anhinga, encore. Il vient de plonger dans un lagon, il disparaît, puis on voit sortir de l’eau son long cou d’oiseau-serpent, un monstre de loch écossais en réduction. Il plonge encore sort de l’eau, s’envole, revient se poser sur le chêne à la silhouette adoucie par la mousse espagnole. Pour sécher ses ailes, il les écarte en un auguste geste de bénédiction, et les garde ouvertes pendant des heures. Ainsi le voyait Saint-John Perse : « l’oiseau anhinga, la dinde d’eau des fables, dont l’existence n’est point fable, dont la présence m’est délice et ravissement de vivre - et c’est assez pour moi qu’il vive - à quelle page encore de prodiges, sur quelles tables d’eaux rousses et de rosettes blanches, aux chambres d’or des grands sauriens, apposera-t-il ce soir l’absurde paraphe de son col ? ».

Pour les passionnés, et ceux qui sont intéressés..

 

http://www.laboiteverte.fr/les-oiseaux-damerique-daudubon-en-1830/

 

https://www.audubon.org/birds-of-america

 

https://www.theantiquarium.com/audubon-quadrupeds

 

http://epigrammeoeil.blogspot.fr/2013_07_01_archive.html

 

http://camillesourget.com/livre-le-plus-cher-au-monde/

 

http://www.mirrorservice.org/sites/gutenberg.org/3/9/9/7/39975/39975-h/39975-h.htm

 

http://www.france-amerique.com/articles/2015/03/19/jean-jacques_audubon_peintre_francais_du_bestiaire_americain.html

 

 

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Commentaires
C
Je suis en admiration devant les dessins d'Audubon, ils sont vraiment superbes ! Finalement son père a bien fait de l'envoyer en Amérique, même si le dessin ... ça ne nourrit pas son homme, surtout quand on a une famille !<br /> <br /> Belle journée !<br /> <br /> Cathy
Répondre
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