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Ecologie vraie et réelle..
6 janvier 2017

L’Epiphanie..Les Rois mages..La galette des Rois..

Epiphanie

 

L’Epiphanie..Les Rois mages..La galette des Rois..

L’Epiphanie

L'Épiphanie est une fête chrétienne qui célèbre le Messie venu et incarné dans le monde et qui reçoit la visite et l'hommage desrois mages. Elle a lieu le 6 janvier1. Depuis 1971, dans les pays où l'Épiphanie n'est pas un jour férié, elle peut se fêter le deuxième dimanche après Noël, c'est-à-dire le premier dimanche qui suit le 1er janvier.[réf. nécessaire] En France c'est le cas depuis 1802, règle qui a été instaurée par un décret du cardinal Caprara2, légat du pape Pie VII.

La fête s'appelle aussi « Théophanie », qui signifie également la « manifestation de Dieu ».

Diverses coutumes sont observées à cette occasion. En France, depuis le Moyen Âge, une « galette des Rois », gâteau contenant une fève, est partagée ce jour-là ; celui qui trouve la fève dans sa part de galette est surnommé « roi ».

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Historique

A l’origine une fête de la lumière

À l'origine, l'Épiphanie fait partie du cycle de Noël et tire son fond et son sens des célébrations païennes de la Lumière. En effet, Noël, avant d'être un jour, est d'abord un cycle qui atteint son apogée au jour marquant le solstice d'hiver, le 22 décembre. Cette nuit du solstice — la plus longue de l'année — annonce le rallongement des jours et — par extension — la renaissance de la Lumière censée être à l'origine de toutes choses. Puis la célébration se prolonge après le 25 décembre durant un nombre de jours hautement symbolique : 12 jours et 12 nuits.
Le nombre 12 représentant entre autres la Totalité (12 mois, 12 heures, 12 dieux olympiens, 12 tribus d'Israël, 12 apôtres, etc.)
Le cycle prend fin le 6 janvier. C'est à ce moment que les jours commencent à s'allonger de façon sensible, que la promesse de la nuit solsticiale est tenue, et c'est cette date que choisit le Père de l'Église Épiphane de Salamine, dans son Panarion, comme date de naissance de Jésus, afin de réfuter une date concurrente proposée par la secte gnostiquedes Alogoi7. On célèbre alors l'Épiphanie, la manifestation de la Lumière. Par sa forme ronde et sa couleur dorée, la galette symbolise le soleil. Il est à noter également que c'est ce jour (en tout cas son équivalent, car le calendrier alors en vigueur — le calendrier julien — diffère du nôtre) qu'avait lieu sous la Rome antique la fête des 12 Dieux épiphanes (autrement dit les 12 Olympiens).

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Une fête chrétienne

Jusqu'à la fin du ive siècle, l'Épiphanie est la grande et unique fête chrétienne « de la manifestation du Christ dans le monde » (manifestation exprimée, d'abord, par la venue des mages puis par différents épisodes : la Nativité, la voix du Père et la présence d'une colombe lors du baptême sur le Jourdain, le miracle de Cana, etc.). Des pères de l'Églisecomme Jean Chrysostome ont fixé des traditions pour commémorer le même jour trois événements lors de la fête de la théophanie : l'adoration des mages, le baptême dans le Jourdain situé trente ans plus tard et les noces de Cana trente-et-un ans plus tard. Dès le Moyen Âge, la liturgie chrétienne a rassemblé ces trois événements10 mais la piété et l'art chrétiens ont privilégié l'adoration des mages.

Depuis l'introduction d'une fête de la Nativité (Noël) le 25 décembre, la liturgie actuelle de l'Épiphanie met l'accent sur des sens spécifiques selon les confessions et les cultures11.

Depuis le xixe siècle on l'appelle aussi le « jour des Rois » en référence directe à la venue et à l'adoration des rois mages12.

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Les Rois mages

On appelle traditionnellement les Mages1 ou, en apposition2les Rois mages2,3, les visiteurs qui figurent dans un épisode de l'Évangile selon Matthieu, lesquels, ayant appris la naissance de Jésus, viennent « de l'Orient » guidés par une étoile pour rendre hommage « au roi des Juifs » et lui apporter à Bethléem des présents d’une grande richesse symbolique : ormyrrhe et encens.

Le texte évangélique ne mentionne ni leur nombre ni les noms de ces « sages » (en grec : μάγοι, magoï). L'idée de leur origine royale apparaît chez Tertullien au début du iiie siècle et celle de leur nombre est évoquée un peu plus tard par Origène4. Certaines traditions chrétiennes — dont témoigne pour la première fois, dans la seconde moitié du viiie siècle, l’Excerpta latina Barbari5 — les popularisent sous les noms de Melchior (qui représente l'Europe), Gaspard (l'Asie) et Balthazar (l'Afrique)1,4.

Ce sont des personnages traditionnels des récits de la Nativité et le thème de l'Adoration des Mages1 devient rapidement populaire, ainsi qu'en témoigne une représentation dans la catacombe de Priscille (Rome), pour ensuite se développer très largement dans l'art chrétien4.

L'Occident médiéval les vénère comme saints6 et l'Église catholique leur reconnaît des reliques qui sont conservées, depuis le xiie siècle, à la cathédrale de Cologne4,6 tandis que la tradition orthodoxe conserve le reliquaire de leurs présents au monastère Saint-Paul du mont Athos. Les Rois mages sont célébrés à la date du 6 janvier, jour de l'Épiphanie.

Les noms des mages

C'est dans l'évangile de Matthieu que l'on trouve le récit de l’Épiphanie. Il raconte que des mages venus d'Orient ont été guidés par une étoile jusque vers Jésus qui venait de naître. "Ils se prosternèrent devant lui. Ils ouvrirent leurs coffrets, et lui offrirent leurs présents : de l'or, de l'encens et de la myrrhe.", écrit-il. Matthieu ne nomme pas du tout les mages dans son évangile. Le récit ne dit même pas qu'ils sont trois. C'est sans doute parce qu'on y lit qu'ils offrent l'or, l'encens et la myrrhe que la tradition populaire en a déduit qu'ils étaient trois.Ce n'est que vers le VIe siècle qu'apparaissent les noms de Gaspard, Melchior et Balthazar. Les mages n'étaient pas des juifs : ils représentent tous les non-juifs, tous les peuples de la terre pour qui Jésus est né.Leur provenance géographique les disperse au gré des découvertes de l'époque - vers le XIVe siècle : Gaspard en Asie, Balthazar en Afrique, Melchior en Europe. La curiosité populaire les a imaginés dans différents rôles de représentation, comme l'évocation des trois âges de la vie : la jeunesse, l'âge mûr et la vieillesse.

Ces mages  seraient des savants perses, établis à Babylone, l'actuel Irak, à la fois philosophes et astronomes: «La grande conjonction de Jupiter et de Saturne dans le signe zodiacal des Poissons en 6-7 avant J.-C. semble être un fait vérifié. Elle pouvait orienter des astronomes du milieu culturel babylonien et perse vers le pays de Juda, vers un “roi des juifs”.» 

Des présents symboliques

A la fin du XIIIe siècle, Jacques de Voragine (Iacoppo da Varazze vers 1228 - Gênes, 1298) était un chroniqueur italien du Moyen Âge, archevêque. Dans ce que l'on appelle "La Légende dorée"(écrite entre 1261 et 1266) et qui relatait de grands épisodes bibliques ou la vie de quelques 150 saints, saintes ou martyrs.  

Cette "Légende dorée" perpétua la Tradition.

Voici le portrait des Rois mages dressés par Jacques de Voragine:

"Le premier des Mages s’appelait Melchior, c’était un vieillard à cheveux blancs, à la longue barbe. Il offrit l’or au Seigneur comme à son roi, l’or signifiant la Royauté du Christ.

Le second, nommé Gaspard, jeune, sans barbe, rouge de couleur, offrit à Jésus, dans l’encens, l’hommage à sa Divinité.

Le troisième, au visage noir, portant toute sa barbe, s’appelait Balthazar ; la myrrhe qui était entre ses mains rappelait que le Fils devait mourir".

Sens chrétien de l’épiphanie

L'Épiphanie chrétienne célèbre, ainsi que le rapportent l'évangile et la tradition, la manifestation publique du fils de Dieu incarné, Jésus, au monde, non pas comme dans la mythologie grecque à partir d'une révélation extérieure à l'humanité et faite sous les apparences de l'humanité, mais sous la forme d'un enfant engendré, en un temps historique donné, au sein du peuple juif (dans la lignée de David)13. Le Messie, qui, après avoir rencontré les petits et les proches (les bergers), prend place et rencontre le monde dans toute sa diversité, telle qu'elle est symbolisée par des mages, que l'on dit être rois ou savants, dits traditionnellement de toutes origines et venus de pays lointains (bien que le texte évangélique ne donne qu'une indication vague de l'origine des mages, mais parle cela dit « d'Orient », ce qui indique l'Est par rapport à la Terre Sainte). Ainsi est réaffirmée la dimension universelle du message évangélique.

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La galette..des Rois..

L’Epiphanie dans la tradition populaire

Tirer les Rois

La tradition veut que l'Épiphanie soit l'occasion de « tirer les rois » : une figurine est cachée dans une pâtisserie et la personne qui obtient cette fève devient le roi de la journée.

Cette pratique trouverait son origine dans les Saturnales de la Rome antique. Pendant ces fêtes païennes célébrées début janvier, les rôles étaient inversés entre les maîtres et les esclaves qui devenaient les « rois d'un jour».
Ce n'est que vers 1875 que les figurines en porcelaine remplacent les fèves15. Les Romains pratiquent déjà l'usage d'une fève dissimulée dans un gâteau pour désigner le roi16. Existait également chez les Romains, la tradition selon laquelle le plus jeune enfant de la famille se glisse sous la table et désigne la part revenant à chaque convive.

En France

La traditionnelle fève est accompagnée ou remplacée par un petit sujet caché à l'intérieur de la pâte de la galette des Rois. La personne ayant dans sa part la fève est symboliquement couronnée roi ou reine (de plus en plus, entre amis et/où surtout dans le contexte professionnel : le roi se doit d'offrir la prochaine galette ; et lorsqu'il y a un sujet, celui qui l'a, se doit d'offrir la boisson (mousseux, muscat, ou champagne selon la bourse...).

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Gabriel Metsu, La Fête des Rois ou Le Roi boit, v. 1650-1655, (Alte Pinakothek, Munich) – La Fête des Rois aux Pays-Bas septentrionaux auxviie siècle.

Lorsqu'il y a des enfants, l'un d'entre eux – en général le plus jeune – doit se placer sous la table et, tandis que la personne qui fait le service choisit un morceau, l'enfant désigne le destinataire de cette portion.

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Suivi de cette tradition

En 2014, un sondage réalisé en France19 révèle que 97 % des Français fêtent encore l'Épiphanie ; un autre sondage OpinionWay donne quant à lui seulement 85 %20. Ils mangent pour :

  • 70 % une galette frangipane.
  • 11 % une brioche des rois, principalement dans le Sud.
  • 8 % une galette des Rois à la pomme.

9 % en consomment plus de cinq. 68 % trichent pour donner la fève aux plus jeunes21.

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Commentaires
G
Quel bel article ! Et en ces temps où l'on ne parle que de laïcité ou d'islam... sans être réac, j'avoue que ça fait du bien d'entendre parler de la religion dans laquelle j'ai grandi.
Répondre
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