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Ecologie vraie et réelle..
18 janvier 2017

L’électricité en France…et les factures d’électricité ! (1er volet..)

Photo-compteur-EDF-cadran

 

 

 

L’électricité en France…et les factures d’électricité ! 

Rappelez-vous ..

Photo-15243678

 

Photo ci-dessus de la centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine.

La crise pétrolière et l’O.P.E.P.

Photo-bat-OPEC

 

Photo ci-dessus du bâtiment du siège de l’O.P.E.P. à Vienne en Autriche.

Tout a commencé, bien avant, et avec cette crise pétrolière de 1973, et la prise de décision de la construction et de la mise en place de centrales nucléaires pour pouvoir garantir une certaine autonomie face aux géants des pays producteurs de pétrole, mais aussi et surtout face à l’O.P.E.P. * …

* L'Organisation des pays exportateurs de pétrole  

Photo-carte-OPEC-bis

 

Photo ci-dessus, carte de l’OPEC, en bleu, les états membres.

(Les 12 membres de l'OPEP en 2008.)

 

Petit récapitulatif

Avec ce choix et cette décision, une ambition de grande ampleur s’est mise en place, avec le..tout électrique, et le marché juteux qui en découle et suit logiquement cette forme de chose.

Pour concrétiser le bien fondé et cette mise en place, on a favorisé le chauffage..tout électrique, un peu partout, mais aussi et surtout dans les maisons individuelles. Cela s’est ressenti avec la mise en place d’une ’’fausse’’

Résolution sur le plan thermique en isolation et pour favoriser cela, avec le tout..Laine de verre ou Laine de roche.

On a vu ce que cela a donné et occasionné et on en connait les résultats…

Le but était de faire adhérer un maximum de gens à ce programme, mais aussi et surtout pour les convaincre d’avoir recours au chauffage électrique !

Le chauffage électrique,
une grenade dégoupillée pour UFC-Que-Choisir !

Reportage et article du  27/11/2012

chauffage-maison-radiateur-electrique-ufc-que-choisir-6

Photo ci-dessus d’un convecteur électrique ou..grille-pains.

L'association de consommateurs publie ce mardi 27 novembre une étude sur "l'impact économique désastreux" du chauffage électrique, qui rend d'autant plus urgente la transition énergétique, et la rénovation thermique du parc de logements.

Le chauffage électrique en question..

 8 millions de ménages, soit 30% de la population, sont chauffés à l'électricité, ce qui constitue en soi une spécificité française. Ajouté au fait que ce mode de chauffage concerne une majorité de logements mal isolés construits avant 1975, ce poids important du chauffage électrique rend la consommation française d'électricité très sensible aux variations de températures. Ainsi, en hiver, un degré de moins entraîne un surplus de consommation de 2.300 mégawatts (MW).

 

Un système de production et de distribution surdimensionné

En l'absence de solution de stockage, pour pouvoir absorber ces points de consommation qui ne se produisent que quelques heures par an, c'est l'ensemble du système qui est surdimensionné (deux fois trop selon UFC-Que Choisir), en termes de production (nucléaire ou d'origine fossile) comme de distribution, accuse l'association. Et le surcoût correspondant à ce surdimensionnement est absorbé par l'ensemble des consommateurs, pas uniquement ceux qui se chauffent à l'électricité. Au contraire, ces derniers bénéficient, selon UFC-Que Choisir, d'un abonnement ramené au kWh moins onéreux que leurs compatriotes qui ont opté pour d'autres modes de chauffage.

Bientôt des tarifs différents selon les modes de chauffage ?

Mais la loi sur la Nouvelle Organisation des Marchés de l'Electricité (NOME) adoptée fin 2010, prévoit que d'ici à 2015 les tarifs réglementés de l'énergie puissent être fixés de façon à inciter les consommateurs à réduire leur consommation pendant les périodes où la consommation globale est la plus élevée. Autrement dit, la structure des tarifs de l'électricité pourrait tenir compte du mode de chauffage.

D'après les calculs de l'association, si les surcoûts liés au chauffage électrique étaient intégralement payé par ses utilisateurs, ces derniers pourraient payer de 12% à 80% (en tenant compte du coût de renouvellement des capacités de production) de plus que pour les autres modes de chauffage.
Ce qui fait dire à son président Alain Bazot qu'il s'agit là d'une «
grenade dégoupillée qui va faire exploser la facture des ménages utilisant un chauffage électrique».

Favoriser la rénovation thermique des logements

UFC-Que Choisir préconise tout un arsenal de mesures pour favoriser la rénovation thermique des logements les plus mal isolés et occupés par les ménages les plus précaires, tels qu'un système de bonus/malus sur la taxe foncière en fonction du type de travaux réalisés, ou encore un dispositif de tiers investisseurs pour accompagner les ménages aux capacités d'investissements limitées. Déjà 9 millions de Français sont en situation de précarité énergétique, et consacrent plus de 10% de leur budget à leur facture d'énergie. Et cela ne peut que s'aggraver alors qu'une étude du Sénat nous promet des hausses de 50% du prix de l'électricité d'ici à 2020.

De plus..

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GDF Suez finance toujours la DHUP du ministère de l’Environnement !

Dès le 1er janvier prochain (2012..), la RT 2012 sera appliquée à toutes les constructions neuves. En attendant le résultat des débats sur la transition énergétique organisés par la ministre de l’Environnement Delphine Batho dans le but de définir une nouvelle loi sur l’énergie qui sera votée en juin 2013, il convient de s’interroger sur la part belle faite au gaz naturel, puissant émetteur de CO2.

Rappelons que les arrêtés de la RT 2012 ont imposé un coefficient de conversion de l’énergie primaire en énergie finale extrêmement défavorable à l´électricité, incitant les promoteurs à s’orienter vers le gaz. Devançant l’application de la loi, de nombreux constructeurs ont adopté dès 2010 le label Effinergie. Deux ans plus tard, le constat est clair : plus de 75% des nouveaux bâtiments collectifs non résidentiels sont équipés de chaudières à gaz, et la part des solutions électriques dans ce type de logement est passée de 70% a 20% entre 2009 et 2012. *

 

* Chacun voulant récupérer des parts de marché que ce soit EDF comme ENGIE ( GDF-SUEZ)..

Photo-coupe-isolation

Photo ci-dessus d'un schéma montrant la continuité en isolation thermique d'une maison, depuis le dessus de faux plancher de comble perdu et dessous de faux plafond et des murs jusqu'au sol. ( à titre d'exemple )

 

modes-chauffage-4288d

 

 

Photo ci-dessus d'un graphique montrant l'évolution des systèmes de chauffage.

 

Il serait même envisagé d’augmenter la TVA sur le bois en baissant celle du gaz !

 (http://www.lemoniteur.fr/197-eau-energie/article/actualite/19413332-en-2014-le-bois-energie-serait-deux-fois-plus-taxe-que-le-gaz).

 

Comment justifier le fait qu’une réglementation thermique censée interpréter les Lois Grenelle sur l’environnement ne prenne pas en compte l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre que son application ne manquera pas d’entraîner ? Comment expliquer le refus de la Commission des Affaires Economiques de l’Assemblée Nationale d’adopter un plafond de CO2 par m2 de logement, ce qui a pour conséquence de favoriser le gaz au lieu des énergies renouvelables ?

Pour répondre à ces questions, il faut remonter à 2007 et au début des travaux de la DHUP (Direction de l’Habitat, de l’Urbanisme et du Paysage) du ministère de l’Ecologie (alors dirigé par Jean-Louis Borloo), chargée de l’élaboration des RT 2012 et 2020. En effet, le chef de projet et corédacteur de la RT 2012 était alors Olivier Servant, directeur de la Stratégie et du Développement Durable de Suez, qui a fusionné avec GDF à la fin 2007. M. Servant quittera* la DHUP en 2009 pour rejoindre* Saint-Gobain Habitat, mais un autre cadre supérieur de GDF-Suez, David Delaune, le remplacera en 2010. Toujours salarié chez Suez, il travaille actuellement sur la rédaction de la RT 2020.

* C'est ce que l'on appelle également, comme pour les différents ministères, le jeu des ''chaises musicales''..

Compte rendu de réunion Suez : http://www.enerplan.asso.fr/index2.php?option=com_docman&task=doc_view&gid=300&Itemid=99999999

En mars 2012, lors d‘un compte rendu de la Commission des Affaires Economiques de l’Assemblée Nationale, le député socialiste François Brottes s’était ému du “lobbying de Suez”, après que le secrétaire d’Etat Benoist Apparu ait exprimé un avis défavorable aux amendements présentés par les députés UMP Claude Birraux et Christian Bataille pour fixer un plafond d’émission de CO2. Vertement repris par M. Apparu, directement visé par la remarque, il a répliqué que ce lobbying était “de notoriété publique”.

(http://www.assemblee-nationale.fr/13/cr-eco/09-10/c0910054.asp#P3_292 . Voir examen du titre 1er : Bâtiment et urbanisme)

Mais les conflits d’intérêt ne s’arrêtent pas à la DHUP. Depuis 2009, le PBG (Plan Bâtiment Grenelle) est présidé par l’avocat d’affaires Philippe Pelletier, chargé – moyennant finances - de rédiger le texte du premier CPE (Contrat de Performance Energétique), signé en février 2011. Or le cabinet d’avocats Lefèvre, Pelletier & Associés conseille et assiste le groupe GDF-Suez et ses filiales dans le cadre d’opérations en France et au Maghreb.En juillet dernier, l’ARC (Association des Responsables de Copropriété) a demandé à pouvoir étudier les données énergétiques, techniques, financières et contractuelles de ce CPE qui concerne Bouygues pour les travaux, Nexity pour la copropriété, et l’ADEME (Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie) et la Région Île de France pour le financement des travaux, à hauteur de 800.000 euros !. S’étant heurtés à des refus de Bouygues, de Nexity et de l’ADEME, l’ARC a alors décidé de se tourner vers M. Pelletier, sans plus de succès.(Source : Chaud Froid Performance N°760 – Octobre 2012, Congrès AICVF : Du choix énergétique choix de société, p.28)

Enfin, à l’occasion du Salon des Maires et des Collectivités Locales, l'ADEME et GRDF ont signé ce 22 novembre 2012 un accord de coopération pour une durée de 3 ans. (http://www.universalpressagency.com/L-innovation-au-service-de-la-maitrise-de-la-demande-en-energie-l-ADEME-et-GrDF-renforcent-et-renouvellent-leur_a21643.html)

Il est important que la nouvelle majorité au pouvoir corrige ces aberrations et emploie des ingénieurs avec une culture sur toutes les énergies présentes durant les années à venir sur la transition. Un ministre de la République, comme Delphine Batho, ne doit pas prendre de décisions stratégiques pour l’avenir énergétique de notre pays sous l’influence d’un quelconque lobbying ou d’un dogmatisme aveugle, comme celui qui conduit les écologistes à encourager la disparition du chauffage électrique innovant alors que les énergies renouvelables, promues par une majorité de français, ne produisent essentiellement que de l’électricité.

La facture d'électricité pourrait grimper de 50 % d'ici à 2020 !

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La facture des ménages pourrait grimper de 50 % d'ici à 2020, selon la commission d'enquête du Sénat sur le coût réel de l'électricité. Les investissements dans la filière nucléaire et dans les renouvelables devraient peser sur les coûts d'ici à 2020.

Le Sénat

 

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Le rapport de la commission d'enquête du Sénat rendu public hier sur le coût réel de l'électricité est formel : si la législation et les comportements de consommation restent inchangés, la facture d'électricité des ménages va grimper de 50 % d'ici à 2020. Pour l'heure, le gouvernement a fait le choix politique de limiter la hausse des tarifs à 2 %. Ce compromis précaire risque toutefois de se confronter aux hausses du coût de production anticipées par les membres de la commission.

Le coût du Mégawattheure restera fortement tributaire des politiques énergétiques dans les années à venir. Mais, une chose est sûre : quels que soient les scénarios envisagés, le prix de production de l'électricité va grimper. La facture risque d'être salée : la hausse des prix à la consommation devrait atteindre 30 % d'ici à 2016. Et la sous-évaluation latente du coût du mégawattheure, pointée du doigt par le rapport et inlassablement dénoncée par les producteurs, renforce la tendance.

Si le nucléaire a permis à la France de « bénéficier d'un prix du mégawattheure parmi les plus faibles d'Europe ", aujourd'hui les programmes de maintenance et les travaux de sécurité « post-Fukushima » nécessitent des investissements considérables. Près de 73 milliards d'euros !, estimait la Cour des comptes en janvier. La politique volontariste en matière d'énergies renouvelables va également alourdir la note. « On peut parler de 400 milliards d'euros à horizon de vingt ans ", pour financer la totalité des investissements dans la production électrique, a indiqué le rapporteur écologiste de la commission du Sénat, Jean Dessessard. La répercussion de ces investissements sur le coût de l'électricité semble inévitable.

En panne de solutions 

La seule marge de manoeuvre repose sur les choix en matière de politique énergétique. Une sortie de l'atome anticipée, avec « 20 % d'électricité nucléaire dans la production en 2030 », s'avérerait l'alternative la plus coûteuse : 434 milliards à investir dans les énergies renouvelables et dans le démantèlement des centrales notamment.

A tous ces investissements inévitables qui vont peser sur la facture des ménages s'ajoute la sous-estimation du coût de production de l'électricité. Aujourd'hui, EDF revend son électricité nucléaire 42 euros le mégawattheure à ses concurrents, et 37 euros aux ménages soumis aux tarifs réglementés. Pour la Cour des comptes, le coût de production réel du mégawattheure s'élève à 49,5 euros et devrait atteindre 54,2 euros avec les mesures post-Fukushima. Dans le pire des scénarios envisagés, le prix du mégawattheure pourrait monter à 75 euros, une hypothèse que la commission du Sénat a refusé de confirmer. « Nous n'avons pas voulu rajouter des incertitudes aux incertitudes », s'est justifié Jean Dessessard.

Malgré tout cela, le nucléaire reste meilleur marché que les énergies renouvelables. L'éolien en mer, filière naissante, reste très cher, à plus de 220 euros le mégawattheure, tandis que le photovoltaïque culmine entre 229 et 371 euros. Seul l'éolien terrestre affiche des tarifs plus modérés, de 82 euros. Cette énergie, qui constitue « d'ores et déjà une filière mature et compétitive », devrait décroître jusqu'à être aussi compétitive que le nucléaire, vers 2017 normalement.

Pour réduire la facture, les sénateurs, en panne de solutions, encouragent surtout de redoubler d'efforts en matière d'économies d'énergies. En attendant le grand débat sur l'énergie qui s'ouvrira à l'automne, ils ont évincé le sujet sensible de l'avenir du nucléaire, refusant de trancher pour un scénario plutôt qu'un autre.

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Photo ci-dessus du Palais du Luxembourg, avec son jardin, et son plan d’eau, siège du Sénat.
C’est un endroit idyllique, mais beaucoup de nos sénateurs sont malheureusement et aussi..corrompus..
Il suffit de se rappeler les intérêts de chacun et sinon de beaucoup dans le cadre de lobbying et de prise d’intérêts dont ces fameux A.A.I. !

Voir liens ci-dessous pour les A.A.I. et ces dérives..

 

Voir lien ci-dessous pour l’O.P.E.P. :

 

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Commentaires
G
Que faire ? On est ponctionné de partout ! Nous avons le chauffage électrique, des factures insensées et une grande difficulté à régler nos convecteurs, qui sont pourtant récents. Il fait toujours trop chaud ou trop froid. Mais changer toute l'installation, c'est un coût qu'on ne peut pas se permettre... Les dirigeants changent d'avis comme de chemise et nous suivons comme des moutons. Et nous payons.
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