Le Glyphosate..encore cinq ans..une honte !!!
Le Glyphosate..encore cinq ans..une honte !!!
ET LA COMMISSION EUROPÉENNE DANS TOUT CELA ?
C’est l’Allemagne qui a fait pencher la balance et entraîné, avec elles d’autres pays membres de l’Union Européenne, pour le résultat décisif !!!
Ce sont, tout d’abord, l’Allemagne de Mme. Merkel, et les différents pays, à la suite, dont la Roumanie..
Un scandaleux sursis de 5 ans
accordé à Monsanto & Co qui scandalise
C’est la surprise dans la surprise. Quelques heures après la décision peu attendue des États européens de voter pour la reconduction pour cinq ans du « glyphosate » proposée par la Commission européenne, le Président Emmanuel Macron a fait voler en éclat le fragile consensus trouvé par ses partenaires : « J’ai demandé au gouvernement de prendre les dispositions nécessaires pour que l’utilisation du « glyphosate » soit interdite en France dès que des alternatives auront été trouvées, et au plus tard dans 3 ans », a-t-il déclaré via Twitter.
Un rebondissement de plus dans une journée surprenante. Quelques minutes avant l’ouverture de la séance à la Commission, à 14 heures, les observateurs les plus avertis des arcanes bruxellois pariaient sur une incapacité des États à se mettre d’accord sur le dossier du « glyphosate ». Il en aurait résulté, pour la Commission, l’obligation de décider seule avant le 15 décembre de reconduire ou pas le permis du désherbant – ou de risquer un recours en justice pour carence de la part des fabricants, en tête desquels Monsanto.
Mais, de justesse, une majorité qualifiée (16 États représentant au moins 65 % de la population de l’UE) avait été réunie pour reconduire le permis d’exploitation pour cinq ans. Dix-huit membres ont voté pour..
© Sipa Press
Les jours du glyphosate, la très contestée molécule désherbante de Monsanto, semblent comptés. La vente du produit aux particuliers est déjà sévèrement restreinte depuis 2016 et ils ont recommencé à biner(!). Bani de l’arsenal anti-herbes folles des villes, les jardiniers ont eux aussi repris le désherbage mécanique dans les parcs et jardins. Les derniers utilisateurs s’interrogent sur les façons de la remplacer. C’est le cas, bien sûr, des agriculteurs, qui utilisent l’immense majorité des 9 000 tonnes de glyphosate répandues en France chaque année. C’est aussi celui de la SNCF. Chez SNCF Réseau, on pulvérise chaque année 34 tonnes de glyphosate le long des 60 000 km de voies. L’interdiction prévue à court terme du produit est « un vrai sujet » pour l’entreprise.
Patinages et accidents. « Les talus et les zones dont l’entreprise doit s’occuper autour des infrastructures représentent 34 000 hectares. On ne peut pas laisser la végétation se développer le long des voies », explique-t-on chez SNCF Réseau. Ce serait, certes, bucolique mais aussi dangereux : « Les chutes de feuilles, de branches, les accumulations d’herbes sur les rails provoquent des patinages et des retards »(*), détaille un porte-parole.
(*) Le problème du patinage du aux feuilles existe également en cas de gel et givre. De fait, ce sont tous les arbres situés le long des voies ferrés, et lorsque ceux-ci sont trop proches, qui occasionnent cela.
Il faut savoir que la S.N.C.F et le réseau ferré de France ont (propriété) une large bande, de part et d’autre, sur une certaine largeur (en prévision de chantiers d’écartement et d’élargissement et rajout de voies).
Le glyphosate était une solution radicale et pas chère pour faire place nette sur le réseau ferré, puisque le traitement global avec la molécule coûtait à la SNCF 30 millions d’euros par an. Mais sa « potentielle cancérogénicité » pointée par l’OMS la disqualifie, d’autant que l’entreprise a, en vingt ans, divisé par trois l’usage des produits phytosanitaires. Elle veut pousser plus loin les solutions alternatives : mieux cibler le désherbage, favoriser une « végétalisation lente » le long des voies, de façon à repousser les plantes envahissantes… L’entreprise a aussi, dans sa panoplie, un « train désherbeur » équipé de GPS et de caméras pour s’occuper des zones rebelles. Tout cela est vertueux… mais coûteux. « Cela va porter notre budget désherbage entre 300 et 500 millions d’euros, soit entre 10 et 16 fois plus qu’aujourd’hui », conclut SNCF Réseau.
Un scandaleux sursis de 5 ans
accordé à Monsanto & Co qui scandalise
Paris n’accepte pas le choix de ses partenaires européens, qui ont donné lundi encore au moins cinq ans au désherbant controversé. La France le bannira dans trois ans, quitte à se mettre à dos les agriculteurs..
Le glyphosate,
l’amiante
de notre génération
Les dangers du "glyphosate" sont bien connus. Les dommages qu’il cause à l’environnement et à notre santé ont été mis au jour, et l’ingérence de Monsanto dans les études scientifiques a été démasquée. L’agence de l’ONU spécialisée dans la recherche sur le cancer a classé cette substance parmi les “cancérogènes probables”… Et pourtant, on trouve du glyphosate partout. Dans les urines, dans les céréales, jusque dans vos crèmes glacées. C’est le premier herbicide vendu au monde.
Le Parlement européen s’est prononcé hier en faveur d’une interdiction totale du glyphosate d’ici à cinq ans, assortie d’une interdiction partielle immédiate. Rappelons qu’en 2016, le Parlement soutenait une ré-autorisation de sept ans.
De plus, une pétition d’initiative citoyenne, organisée par de nombreuses ONG dont Greenpeace, a réuni plus d’un 1,3 million de signatures en quelques mois, et la population est largement opposée à l’utilisation de cet herbicide.
Le gouvernement français souhaitait interdire le glyphosate, molécule que l'on retrouve notamment dans le désherbant Roundup de Monsanto. Les agriculteurs s'y opposaient farouchement. C'est quoi cet herbicide ? Pourquoi crée-t-il la polémique ? Faisons le point, alors que l'Union européenne a autorisé ce lundi le renouvellement de sa licence pour cinq ans.
Après de multiples palabres et de bataille entre ses différents membres (la France, dans un premier temps, voulait l'interdire totalement), l'UE a finalement autorisé ce lundi le renouvellement de la licence du « glyphosathe », qui expire mi-décembre, pour cinq ans supplémentaires.
Qu'est-ce que le glyphosate ?
Le « glyphosate » est une molécule pourvue de propriétés herbicides. Seul, il est peu efficace, mais les industriels y ajoutent des produits chimiques pour le rendre plus actif et faciliter son absorption par les plantes. La molécule pénètre par les feuilles et se diffuse jusqu'aux racines. Il s'agit-là d'un herbicide total, autrement dit, il tue toutes les plantes sans distinction - excepté celles génétiquement modifiées pour lui résister. Une méthode radicale qui n'empêche pas de semer ou de replanter environ une semaine après sa pulvérisation pour une simple et bonne raison : cette molécule est inactivée au contact du sol. On la retrouve notamment dans le Roundup, ce désherbant courant produit par Monsanto.
Les inquiétudes sur le « glyphosate », l'un des composants essentiels de l'herbicide Roundup de Monsanto, ont donné lieu à l'ouverture d'enquêtes aux Etats-Unis et déclenché un débat d'experts en Europe après des conclusions contradictoires. (Crédits : Charles Platiau)
Alors que l'avenir du « glyphosate » (dont le RoundUp de Monsanto est la marque la plus connue) se décide aujourd'hui à Bruxelles, le gouvernement est clair concernant ce désherbant : pour la France, il est hors de question de renouveler son autorisation d'utilisation pour les cinq ans à venir.
La France votera contre le renouvellement du « glyphosate » pour une durée de cinq ans, "seule proposition sur la table" de la réunion sur l'avenir de ce produit controversé prévue lundi à Bruxelles, confirme dans le Journal du Dimanche la secrétaire d'Etat française Brune Poirson.
Les inquiétudes sur le « glyphosate », l'un des composants essentiels de l'herbicide Roundup de Monsanto, ont donné lieu à l'ouverture d'enquêtes aux Etats-Unis et déclenché un débat d'experts en Europe après des conclusions contradictoires.
"La Commission européenne mettra lundi une seule proposition sur la table : celle d'un renouvellement du glyphosate pour une durée de cinq ans", écrit Brune Poirson dans une tribune intitulée "Pour en finir vraiment avec le glyphosate".
"Considérant les risques, la France s'opposera à cette proposition et votera contre. La France veut construire une sortie progressive du « glyphosate » et, avec plusieurs partenaires, pense qu'une durée plus courte serait possible", ajoute la secrétaire d'Etat auprès du ministre de la Transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot.
Selon ce dernier, la France milite pour une reconduction de trois ans.
Les agriculteurs estiment ne pas pouvoir s'en passer
Photo ci-dessus de Mme. Christiane Lambert, à la tête de la, très influente.. F.N.S.E.A.
"Un arrêt immédiat de l'autorisation n'est pas possible. Il risquerait, dans une folle course en avant, de conduire à renoncer simplement à une substance pour aussitôt dépendre d'une autre", explique Brune Poirson. "Désormais, il s'agit bel et bien, dans un cadre harmonisé, de changer de modèle agricole, d'organiser les alternatives techniques."
La licence actuelle d'utilisation du « glyphosate » expire le 15 décembre. Faute d'accord entre les gouvernements de l'Union, la Commission européenne sera amenée à se prononcer.
La perspective d'une interdiction à court terme, réclamée par les défenseurs de l'environnement, suscite la crainte chez une grande partie des agriculteurs "conventionnels", qui estiment ne pas pouvoir s'en passer pour le moment.
Des études contradictoires
C’est normal, vu que les principales études menées pour vérifier les risques engendrés par le « Glyphosate » ne l’ont été jusqu’ ici que menées par le fameux groupe « Monsanto », et non pas des laboratoires indépendants..nuance !!!
A Paris, une cinquantaine de personnes, selon les organisateurs, se sont réunis dimanche pour dire non au « glyphosate » et aux pesticides dangereux pour l'homme, les animaux et la nature en général.
"On appelle cela une sorte d'écocide", a dit à Reuters l'un des participants, Jean-Baptiste Réddé, alias Voltuan.
"Beaucoup de rivières en France sont polluées, on a trouvé des résidus de pesticides dans des eaux minérales, des produits chimiques dans les cheveux d'enfants, des paysans souffrent et meurent de cancers."
"Il faut arrêter les pesticides maintenant et ne pas attendre d'écouler les stocks", a ajouté cet activiste, qui a été reçu le 15 novembre par un collaborateur de Nicolas Hulot.
Lire aussi : L'affaire du glyphosate comme révélateur de la santé démocratique européenne
Le CIRC, agence de l'OMS composée de scientifiques internationaux, a classé le « glyphosate » "cancérogène probable"en 2015, sur la base des recherches publiées, notamment des études d'exposition agricole ainsi que sur des animaux en laboratoire.
Les partisans d'un renouvellement du « glyphosate » pour une durée plus longue mettent en avant une étude américaine publiée le 9 novembre dans la revue Journal of the National Cancer Institute. Cette étude, pour laquelle des chercheurs ont suivi pendant 20 ans 50.000 travailleurs agricoles en Iowa et en Caroline du Nord, n'a pas montré d'association statistique entre « glyphosate » et cancers.
Finalement, après de nombreuses tergiversations, les Etats-membres de l'Union européenne ont voté pour le renouvellement de l’autorisation d’utilisation du « glyphosate », herbicide soupçonné d'être cancérigène, pour cinq années supplémentaires. La France plaidait pour son interdiction rapide.
Monsanto a été la première entreprise à commercialiser le « glyphosate ».
© AFP / Alexandros Michailidis
Les pays de l'Union européenne ont donc voté lundi en faveur du renouvellement pour cinq ans du « glyphosate ». Une surprise, à trois semaines de la date d'expiration de la licence actuelle accordée à cette molécule, l'un des composants essentiels de l'herbicide Roundup.
En effet, depuis mai 2015 et son classement comme "cancérogène probable" par le Centre international de recherche sur le cancer, organe de l'OMS, le doute n'était plus permis quand au caractère pour le moins nocif du produit phare de Monsanto.
Les 18 pays qui ont voté ce lundi pour le renouvellement représentent 65,7% de la population de l'Union. C'est notamment le vote positif de l'Allemagne, qui a entraîné dans son sillage l'approbation de la Pologne, de la Bulgarie et de la Roumanie, qui a fait basculer le scrutin.
Au risque de chagriner ses partenaires, à commencer par la France, opposée à une reconduction de l'autorisation d'un herbicide qui représente 25% du marché mondial. Faute de pouvoir interdire le « glyphosate » à court terme, le ministre français de l'Agriculture, Stéphane Travert, choisit de "travailler au changement des pratiques agronomiques".
Il faut faire en sorte que nous puissions saisir les instituts techniques, mobiliser la recherche et l'innovation.
Du côté des associations, on ne décolère pas.
"En accordant un sursis supplémentaire à Monsanto, Bayer et compagnie, la Commission européenne balaie le principe de précaution et la santé du revers de la main, de même que la voix des millions de citoyens qui ne veulent plus de l'herbicide le plus controversé de la planète", dénoncent la Ligue contre le cancer, Générations futures et Foodwatch dans un communiqué.
De son côté, l’association Greenpeace parle d'une décision scandaleuse et pointe le changement de positionnement de l'Allemagne, abstentionniste jusqu'ici. Pour l'ONG, la France doit se saisir du problème et "mettre en place un plan de transition pour les agriculteurs français, avant la fin du quinquennat".
Le « glyphosate » restera disponible en magasin pendant encore cinq ans, au moins. Après de longs mois de négociations, les Etats membres de l'Union Européenne, réunis au sein d'un comité d'appel, ont fini par renouveler, ce lundi 27 novembre, l’autorisation de l’herbicide controversé. La décision, prise à la majorité qualifiée - soit 16 Etats représentant 65% de la population - n’a donc pu se faire sans l’aval de poids-lourds démographiques.
Le scrutin favorable à la firme Monsanto n’a toutefois pu aboutir qu'avec l’abstention d’un pays membre. Neuf pays se sont en effet de nouveau opposés à la mise en vente du produit considéré comme "cancérogène probable" par un organe de l'Organisation mondiale de la santé, une position déjà exprimée début novembre lors d’un premier vote.
Parmi les opposants au glyphosate, composant du Roundup, herbicide phare du géant américain Monsanto : la France. "Considérant les risques, la France s'opposera à (la) proposition et votera contre. La France veut construire une sortie progressive du « glyphosate » et, avec plusieurs partenaires, pense qu'une durée plus courte serait possible", a de fait expliqué dans le JDD Brune Poirson, secrétaire d'État auprès du ministre de la Transition écologique. La France souhaitait obtenir un compromis de quatre ans.
A l’inverse, l’Allemagne qui figurait parmi les abstentionnistes a finalement voté pour, permettant au « glyphosate » d’être renouvelé sur le fil. La date d'expiration de la licence actuelle était dans cette perspective fixée au 15 décembre. Malgré la pression de l’opinion publique - une pétition officielle demandant la disparition progressive du « glyphosate » dans l'UE a récolté plus d'un million de signatures – l’intense lobbying de Monsanto a par conséquent une nouvelle fois porté ses fruits.
LIRE AUSSI: Glyphosate : la guerre du faux a bien eu lieu
Les agences scientifiques de l'Union, qui ont exclu la dangerosité du produit, sont effectivement accusées d’avoir grossièrement "blanchi" l’herbicide "en recopiant" via de vulgaires copié-collé "les évaluations fournies" par la propre multinationale Monsanto. Selon une enquête du Monde, l’évaluation qui a permis à l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) d’acquitter le « glyphosate » à l’automne 2015 "est identique au dossier déposé par Monsanto pour solliciter le renouvellement de son produit. Or l’opinion de cette agence constitue le socle du verdict de ce lundi 27 novembre".
Un procédé qui ne semble pas embarrasser le commissaire européen responsable du dossier, Vytenis Andriukaitis. "Nous continuons à décider avec les Etats membres", s’est-il défendu, évoquant une "responsabilité partagée" avec ces Etats. La cause d'un tel positionnement ? Les milliards d’euros de dommages et intérêts. Les vingt-quatre firmes agrochimiques commercialisant des produits à base de « glyphosate » auraient bel et bien pu poursuivre la Commission conclut Le Monde. Celle-ci a d’ailleurs confirmé avoir reçu "plusieurs courriers en ce sens", au cours du mois d’octobre.
"Ils ne veulent pas qu'on leur reproche des décisions qui sont impopulaires. Mais dans le même temps, ils ne sont pas prêts à écouter les préoccupations des gens", déplore quant à lui au micro de l'AFP Franziska Achterberg, de Greenpeace Europe...
Et nos abeilles dans tout cela, nos chères abeilles que vont-elles devenir ?
Et les humains, sur le plan de la santé, y a-t'on réfléchi ?
Ce seront..toujours.. les intérêts financiers et enjeux qui auront le dessus par rapport à la "vraie" santé humaine !!!
Honte à tous ces décideurs (pas si nombreux que cela en fin de compte) et qui jouent avec la vie des gens, sur le plan de l'alimentation et de la nourriture, comme aussi et surtout de la santé !!!