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Ecologie vraie et réelle..
24 juillet 2018

Affaire Benalla..L’Etat tétanisé !..

 

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Affaire Benalla..L’Etat tétanisé !..

 

Les plus hautes instances de l’Etat comme de l’Elysée touchées de plein fouet par cette affaire !

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Avec ce personnage douteux et fort controversé, en la personne d’un certain Alexandre Benalla, on a fait rentrer n’importe qui au sein même de l’Elysée, pour ne pas dire..Le loup dans la bergerie..une honte !

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Un conseiller « particulier » et vraiment..très « spécial »..

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Macron à l’image de nos Forces armées, autrement dit..La grande muette..

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Cette affaire embarrassante à plus d’un point l’est tout autant pour le président de la République Mr. Macron lui-même !

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Comme pour la période des vacances, chaque année, avec l'abandon d'animaux domestiques, un peu partout en France..

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Un imbroglio indescriptible..une cacophonie..Kafkaïenne..Elyséenne..

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Dans les arcanes sombres et les méandres de l’Elysée..

 

Il y a une forme de volonté réelle de vouloir mettre en place une forme de police parallèle..

Eric Ciotti.

Mr. Macron ne supporte pas les « contre-pouvoirs », c’est pour cela qu’il veut les fragiliser, en parlant de l’Assemblée Nationale surtout et du Sénat.

Eric Ciotti.

C’est une « fable » que Mr. Gérard Collomb, ministre de l’intérieur ne connaissait pas Mr. Benalla.

Eric Ciotti.

Affaire Benalla : l’audition d’Alain Gibelin fragilise la version de l’Elysée

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Le directeur de l’ordre public à la préfecture de police de Paris est auditionné par la commission des lois, après Gérard Collomb et Michel Delpuech.

Après Gérard Collomb, ministre de l’intérieur, et Michel Delpuech, préfet de police, c’est au tour de M. Alain Gibelin, directeur de l’ordre public et de la circulation à la préfecture de police de Paris, d’être auditionné par la commission des lois de l’Assemblée nationale consacrée à l’affaire Benalla, constituée pour l’occasion en commission d’enquête.

Dans son propos introductif, M. Gibelin dit avoir été informé de la présence d’Alexandre Benalla sur le terrain, aux côtés des forces de l’ordre, lors de la manifestation du 1er mai seulement le lendemain de celle-ci, le 2 mai au matin. Comme M. Collomb et Delpuech, il dit ne pas avoir été au courant de sa participation à la manifestation avant cela. Il dit aussi que c’est le chef d’état-major de la direction de l’ordre public et de la circulation (DOPC), Laurent Simonin, depuis mis en examen dans cette affaire, qui a donné l’autorisation à Alexandre Benalla.

« Il a lui-même organisé la venue de M. Benalla sur la manifestation », a-t-il déclaré, en précisant qu’il avait, une quinzaine de jours plus tôt, rappelé personnellement à Alexandre Benalla, lors d’une réunion, les conditions d’autorisation de la venue d’un observateur auprès des forces de l’ordre — ce qui comprend, selon M.Gibelin, une autorisation directe de la préfecture de police, qui n’a pas été délivrée. « M. Benalla ne bénéficiait d’aucune autorisation pour être présent en tant qu’observateur sur cette manifestation », a confirmé M. Gibelin.

M. Laurent Simonin (commissaire principal..) aurait également fourni le casque de protection à M. Benalla« Je n’ai aucune idée de la provenance du matériel autre que ce casque », a-t-il ajouté, en référence au brassard et à la radio de police portés par Alexandre Benalla.

« Une grosse connerie »

Alain Gibelin explique par ailleurs avoir été prévenu de l’article du Monde dès sa parution, le 18 juillet. Le lendemain, « le commissaire Maxence Creusat est venu me voir à 13 h 30, le visage défait, m’expliquant qu’il a fait selon ses mots “une grosse connerie” ». Il se serait déplacé, toujours selon M. Gibelin, auprès des services de vidéosurveillance de la préfecture pour vérifier la présence d’une vidéo des événements du 1er mai — celle ci, selon M.Gibelin« montre la situation de manière très générale, sans que l’on puisse identifier très précisément les faits qui nous préocuppent ».

M. Creusat aurait fait part de ce visionnage à M. Simonin, alors en congés en Normandie. « Laurent Simonin aurait alors contacté M. Benalla pour lui proposer de lui communiquer cette vidéo, à laquelle il n’avait pas vocation d’accéder », détaille Alain Gibelin. Ces échanges exécutés de manière informelle attestent, toujours selon le directeur de l’ordre public et de la circulation à la préfecture de police de Paris , « le copinage malsain » évoqué plus tôt dans la journée par le préfet de police de Paris, Michel Delpuech, lors de son audition devant la même commission.

« Laurent Simonin pensait que toutes les autorisations lui avaient été accordées, mais il n’y en a qu’une qui prévaut, celle du préfet de police », qui n’a pas été délivrée, a appuyé Alain Gibelin, en contradiction avec le communiqué transmis lundi par la défense de M. Benalla, dans lequel celui-ci déclarait s’être rendu à la manifestation sur invitation « de la DOPC de la préfecture de police de Paris ».

Alain Gibelin, passablement excédé par certaines interventions de députés, a tenu à signaler qu’il y avait « quelques dizaines pour ne pas dire quelques centaines de personnes qui auraient pu relayer ces faits au titre de l’article 40, et qui ne l’ont pas fait […]. Qui doit tirer le premier ? Si cela doit m’être reproché, cela doit être le cas pour de nombreux autres. » 

Mais ce qui fragilise encore davantage la version officielle, c’est la réponse donnée à Marine Le Pen, présidente du Rassemblement national. M. Gibelin dit en effet avoir observé la présence d’Alexandre Benalla à des réunions avec ses services entre le 4 et le 19 mai, période pendant laquelle la suspension de l’adjoint du chef de cabinet évoquée par l’Elysée était en vigueur« L’information de cette sanction ne nous a jamais été transmise », a-t-il déclaré.

M. Collomb et Delpuech auditionnés

Gérard Collomb a été auditionné ce matin pendant plus de deux heures par la commission d’enquête. Il a répondu aux questions des députés, renvoyant la responsabilité d’éventuels manquements au préfet de police et au cabinet d’Emmanuel Macron.

Le préfet de police de Paris, Michel Delpuecha ensuite été entendu dans l’après-midi. Il a notamment expliqué que ces faits étaient « le résultat de dérives individuelles inacceptables, condamnables, sur fond de copinage malsain ».Interrogé sur cette dernière formule, M. Delpuech a engagé la responsabilité de l’Elysée. « La relation quotidienne de proximité et de confiance entre la préfecture de police et les services de l’Elysée est une nécessité. Quand on bascule dans un lieu de proximité à une relation qui perd de sa pureté, on prend des risques, c’est ce que j’ai voulu évoquer par cette expression. »

Notre sélection d’articles sur l’affaire Benalla

Retrouvez nos principaux contenus liés à l’affaire Benalla, du nom de l’ex-collaborateur d’Emmanuel Macron que Le Monde a identifié en train de molester un manifestant en marge des manifestations du 1er Mai.

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Affaire Benalla : l'étau se resserre sur l'Élysée

 

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Emmanuel Macron et Alexandre Benalla, le 14 juillet à Paris. Philippe Wojazer/REUTERS

Le ministre de l'Intérieur et le préfet de police de Paris renvoient la responsabilité de la crise vers le directeur de cabinet du chef de l'État, Patrick Strzoda.

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Photo ci-dessus de Mr.Patrick Strzoda.

Circonscrire l'incendie. Depuis l'embrasement de l'affaire Benalla, l'Élysée, le gouvernement, la majorité et l'ensemble de la macronie ne parviennent pas à reprendre la main. À tel point que l'Assemblée nationale a dû reporter à la rentrée la réforme constitutionnelle dont Emmanuel Macron voulait faire un marqueur de son quinquennat.

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Face aux révélations en cascade sur le rôle et la place d'Alexandre Benalla au côté du président de la République, les ministres paraissent désorientés. À l'instar de Christophe Castaner, interrogé lundi matin sur BFM à propos de la présence du garde du corps dans le bus de l'équipe de France. «J'ai entendu dire qu'il était en charge de la logistique des bagages», a assuré le secrétaire d'État aux Relations avec le Parlement. Burlesque, la réponse a renvoyé au second plan la contre-offensive lancée par l'exécutif.

Lundi matin, ils se sont déployés sur les ondes et les antennes des chaînes d'info pour tenter de reprendre la main. Selon Benjamin Griveaux, porte-parole du gouvernement et proche du chef de l'État, Emmanuel Macron est «calme et extrêmement déterminé à ce que la vérité puisse être établie». Et puis, «l'opposition cherche à faire d'une banale histoire de confiance trahie une affaire d'État», ajoute le député LaREM Gilles Le Gendre. Voilà pour la ligne de défense érigée dimanche soir par Emmanuel Macron lors d'une réunion à l'Élysée avec le premier ministre, Édouard Philippe, le ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb, Christophe Castaner et Benjamin Griveaux. Devant eux, le président de la République avait reconnu «des dysfonctionnements à l'Élysée» et avait jugé l'attitude de son ancien garde du corps «choquante et inacceptable».

Un gouvernement absent, un président..muet…

Ce sont les seules paroles du chef de l'État sur la crise, qui a choisi de s'exprimer en distillant des propos off. «Soit il ne parle pas et on dit qu'il n'ose pas parler. Soit il parle et on dit qu'il gêne une enquête judiciaire. […] C'est compliqué pour lui de trouver la bonne solution», a plaidé la députée LaREM Aurore Bergé. Pas question donc pour Emmanuel Macron de s'exprimer de façon plus officielle, du moins pas tant que l'ensemble des éléments de l'affaire ne sont pas sur la table.

Or lundi après-midi, au cinquième jour de crise, Alexandre Benalla est sorti de son silence par l'intermédiaire de ses avocats. L'ancien garde du corps y dénonce «l'utilisation médiatique et politique» de son intervention contestée du 1er mai à Paris et livre sa version de l'algarade qui a provoqué la crise.

[ Voilà, à présent, que l'accusé, par l'intermédiaire de ses avocats, se pose en victime..]

Trouver le bon timing

Si l'incendie fait toujours rage et ne cesse de prendre de l'ampleur, l'Élysée espère désormais réussir à le circonscrire au sein des commissions d'enquêtes parlementaires. Celle de l'Assemblée nationale a démarré lundi matin avec l'audition de Gérard Collomb suivie, en début d'après-midi, par celle du préfet de police de Paris, Michel Delpuech. C'est désormais au sein de cette enceinte que les députés de l'opposition concentreront leurs tirs contre Emmanuel Macron, et plus dans l'Hémicycle comme les cinq derniers jours.

Au cours de ces deux auditions, les deux hommes ont assuré qu'il ne relevait pas de leur responsabilité de saisir la justice après avoir pris connaissance des agissements d' Alexandre Benalla, renvoyant ainsi la faute sur l'Élysée.

«C'est l'Élysée qui doit apporter une explication»

Marine Le Pen

En coulisses, Emmanuel Macron est à la manœuvre et prépare les prochaines étapes avec ses proches. Notamment les auditions de son directeur de cabinet Patrick Strzoda, qui sera entendu ce mardi à 16 heures 30. Car c'est vers lui que pointent désormais tous les regards pour ne pas avoir saisi le procureur de la République après les agissements d' Alexandre Benalla, ne lui infligeant qu'une suspension temporaire. C'est le dernier bouclier du président. Encore faut-il trouver le bon timing. Mais Patrick Strzoda est un fusible à un coup. D'autant plus pratique que son départ en retraite est prévu pour octobre. Seulement sans lui, c'est le président qui est directement exposé, à moins que l'audition du secrétaire général de l'Élysée, Alexis Kohler, prévue jeudi devant la commission d'enquête du Sénat, ne le place, lui aussi, en première ligne.

Car derrière, certains députés comme Jean-Luc Mélenchon (LFI), Marine Le Pen (RN) ou Olivier Faure (PS) menacent désormais de demander l'audition du chef de l'État par la commission d'enquête de l'Assemblée. Selon eux, c'est le chef de l'État en personne qui aurait couvert les agissements d'Alexandre Benalla le 1er mai. «Macronsait tout. Ildoit être auditionné», a demandé le patron des députés Insoumis sur son compte Twitter, sur la même ligne que la présidente du RN Marine Le Pen selon qui «c'est l'Élysée qui doit apporter une explication».

» LIRE AUSSI - Affaire Benalla: comment fonctionne le cabinet du président de la République

Dans ce contexte cataclysmique,Emmanuel Macrona renoncé à la visite qu'il avait programmée mercredi sur le Tour de France dans les Pyrénées. Raison officielle: le premier ministre a déjà assisté la semaine dernière à une étape du Tour. Difficile de prendre le risque d'envenimer la crise en y ajoutant les images éventuelles d'un président sifflé sur l'un des événements les plus populaires du pays, sans parler des interpellations immanquables des journalistes sur le sujet.

Le reste de l'agenda officiel du chef de l'État reste inchangé, avec notamment des déplacements en Espagne puis au Portugal en fin de semaine. Malgré de fréquentes entorses, il s'est fait une règle de ne pas commenter les affaires intérieures françaises depuis l'étranger.

[ Mr. Patrick Strzoda part à la retraite en octobre de cette année..]

Avec le ministre de l’intérieur, Mr. Gérard Collomb, et le Préfet de police Mr. Michel Delpuech on est dans le cadre de deux personnages..bonnet blanc et blanc bonnet..

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Après le ministre de l’intérieur, Gérard Collomb, la commission des lois de l’Assemblée nationale a interrogé le préfet de police de Paris Michel Delpuech. Le but est de recueillir son éclairage sur les violences commises par Alexandre Benalla lors d’une manifestation du 1er mai et de comprendre les décisions qui en ont découlé.

Michel Delpuech a confirmé n’avoir jamais exercé aucune autorité sur Alexandre Benalla. Selon ses déclarations, M. Delpuech n’était pas au courant de sa présence place de la Contrescarpe et n’a été informé de ses agissements qu’après l’Elysée. Pour le préfet de police, « ces faits résultat de dérives individuelles inacceptables, condamnables, sur fond de copinage malsain ».

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Affaire Benalla : « des dérives inacceptables sur fond de copinage malsain », selon Michel Delpuech

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Bref, tout le monde savait et, en même temps..personne ne savait..

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Des dérives inacceptables sur fond de copinage malsain..

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Une « dérive » inacceptable !

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Affaire Benalla: Ce que l’on sait sur les deux victimes «ni Black Blocs, ni manifestants»
Affaire Benalla : les plaignants, « des badauds qui venaient assister à une manifestation »

Selon Sahand Saber, avocat des deux personnes molestées, il s’agit de « jeunes insérés, qui travaillent », et qui n’étaient en aucun cas venus en découdre avec les forces de l’ordre.

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Alexandre Benalla maintient à terre le jeune manifestant place de la Contrescarpe à Paris, tandis qu'un homme filme la scène le 1er mai dernier. NAGUIB-MICHEL SIDHOM

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Rien pour le moment n’avait filtré sur le profil de la jeune fille et du jeune homme que l’on aperçoit sur les vidéos de violence du 1er mai à l’origine de l’affaire Benalla. Elle, cheveux longs châtains, en pantalon noir et parka marron qu’Alexandre Benalla, un proche d’Emmanuel Macron chargé de sa sécurité, partchercher au fond de la Contrescarpe et qu’il conduit, manu militari, en l’entraînant sur plusieurs mètres, de l’autre côté de cette petite place du 5e arrondissement à Paris. Lui, en sweat et veste, traîné par les CRS, puis laissé au sol, avant que M. Benalla ne revienne vers lui et le moleste. En une semaine, l’affaire est devenue un scandale d’Etat.

Le couple s’est très vite reconnu lorsque Le Monde a révélé, mercredi 18 juillet, l’identité de l’homme casqué porteur des coups. Lundi 23 juillet, l’avocat de la jeune femme et du jeune homme a dit qu’il avait déposé la constitution de partie civile de ses clients, un peu plus tôt dans la journée, et que ces derniers réservaient leurs premièrs déclarations aux juges d’instruction. « Ils ne veulent surtout pas être embarqués par le tumulte médiatique et politique. L’affaire Benalla ne les concerne pas », a insisté Me Sahand Saber auprès du Monde.

L’avocat a tout de même accepté d’évoquer les raisons de leur présence dans le quartier Mouffetard ce soir-là, là où le Comité d’action interlycéen, proche de la mouvance autonome, avait donné rendez-vous pour « passer un moment convivial en partageant un apéro […] à la fin de la manif [du 1er Mai], vers 18 heures ». L’invitation avait été notamment relayée par le syndicat étudiant UNEF et par le parti La France insoumise (LFI).

« Réaction sanguine »

Selon Me Sahand Saber, le jeune couple, pas tout à fait 30 ans, « des jeunes insérés, qui travaillent », n’étaient ni des manifestants, ni des membres du black bloc, et n’étaient en aucun cas venus en découdre avec les forces de l’ordre.« C’étaient des badauds, des passants qui venaient prendre un verre et assister à une manifestation, explique-t-il. Ils voulaient voir à quoi ressemblait une charge de CRS. Mais la charge de CRS est tombée sur eux. » La jeune femme et le jeune homme se trouvaient à proximité d’un café. Ils ont alors eu « une réaction sanguine, irréfléchie, admet leur avocat. Lui a lancé une carafe d’eau sur les forces de l’ordre. Elle, ne se souvient plus très bien. Mais c’était un objet qui se trouvait sous la main ». Une vidéo circulant sur internet montre, en effet, les deux jeunes jeter, chacun, un projectile sur les CRS en faction sur la place. Puis, la jeune femme termine par un bras d’honneur.

 Le 1er mai, il a voulu aider les policiers, selon ses avocats

Il n’avait absolument rien à faire là-bas  ni sur place !

De plus, il n'avait aucune autorisation pour cela..

Naguib-Michel Sidhom, un photographe, ancien collaborateur du Monde et de l’AFP, qui vit à deux pas, avait dit, dimanche 22 juillet, à Francetvinfoavoir été témoin de la scène. « L’ambiance sur la place était très bon enfant, très calme, très pacifique. Il n’y avait pas de slogan hargneux contre la police à cet endroit-là, a-t-il redit au MondeCe qui n’était pas le cas, à 200 mètres de là, dans le sud de la rue Mouffetard, et un peu plus loin, rue Lacépède, où c’était plus dur, plus violent. »

De sa fenêtre, le photographe a observé deux charges de CRS. Il était autour de 20 heures. La première ne concerne pas le jeune couple. Mais lorsque les CRS ont reculé, « le garçon les a pointés du doigt », poursuit-il. Les CRS se sont alors dirigés vers eux. On connaît la suite : la jeune femme est saisie par Alexandre Benalla, puis conduite de l’autre coté de la place. Son compagnon, « qui était, selon moi, dans une attitude de résistance passive », précise le témoin de la scène, a été dans un premier temps traîné par des CRS. Vincent Crase intervient lorsqu’il est au sol, sur le bord du trottoir. Puis, c’est au tour d’Alexandre Benalla d’arriver et de s’en prendre à lui alors qu’il est toujours à terre.

Naguib-Michel Sidhom, gêné par l’angle mort de sa fenêtre, n’a en revanche pas été témoin du moment où le jeune couple a lancé des objets contre les CRS.

Affaire Benalla: «C’est un interlocuteur régulier», reconnaît Alain Gibelin, directeur de l'ordre public...

Publié le 23/07/18 à 07h45 — Mis à jour le 23/07/18 à 23h25

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Alain Gibelin (au centre) lors d'une conférnce de presse, organisée par le préfet de police, dans le cadre des festivités de la Saint-Sylvestre, le 30 décembre 2016. — NICOLAS MESSYASZ/SIPA

L’ESSENTIEL

  • Mercredi soir Le Monde a révélé avoir identifié en la personne d’Alexandre Benalla, le collaborateur d’Emmanuel Macron sur une vidéo où on le voit frapper un manifestant du 1er-Mai.
  • Alexandre Benalla, et l’employé de LREM Vincent Crase, filmés en train de frapper des manifestants le 1er mai, ont été mis en examen dimanche, notamment pour « violences en réunion », a indiqué le parquet de Paris. Trois policiers, déjà suspendus pour avoir transmis des images de vidéo-surveillance à Alexandre Benalla, ont également été mis en examen, pour « détournement d’images issues d’un système de vidéo-protection » et « violation du secret professionnel ». Tous les cinq ont été placés sous contrôle judiciaire.
  • Gérard Collomb, le ministre de l’Intérieur doit être entendu par la Commission des lois de l’Assemblée nationale lundi à 10h.
  • Emmanuel Macron est sorti de son silence dimanche soir et a condamné des faits « inacceptables » lors d’une réunion de crise à l’Elysée. Selon le chef de l’Etat, qui prendra la parole publiquement « quand il le jugera utile », « il n’y a pas eu et il n’y aura pas d’impunité ».

23h00 : Ce live est maintenant terminé, merci de l'avoir suivi. 

21h40 : « Le casque a été fourni à Benalla par le contrôleur général Laurent Simonin »

« A aucun moment, Alexandre Benalla n’a participé en tant qu’observateur » à une opération de police qu’il a dirigée. Il rappelle que le préfet n’a pas autorisé la présence de l’adjoint au chef de cabinet d’Emmanuel Macron sur le terrain. « Le casque a été fourni à Benalla par le contrôleur général Laurent Simonin, mis en examen dans cette affaire. Je n’ai aucune idée de la provenance » du brassard, dit en revanche le patron de la DOPC.

21h25 : Alain Gibelin, directeur de l’ordre public et de la circulation (DOPC), est actuellement entendu par la commission d’enquête

« Monsieur Benalla est une personne connue d’un certain nombre de personnes de la DOPC (…) c’est un interlocuteur régulier », reconnaît Alain Gibelin. Préfet de police et patron de la DOPC n’avaient « aucune connaissance de la présence de Benalla sur le terrain », assure-t-il. Alexandre Benalla «ne pouvait ignorer les conditions dans lesquelles un observateur peut assister aux opérations de police ». Alain Gibelin explique avoir «informé » Benalla, quelques jours avant le 1er Mai, de la façon de procéder pour être autorisé à « venir » sur le terrain. C’est le préfet qui délivre cette autorisation. «Il était là de manière indue », ajoute-t-il. 

21h20 : Les policiers mis en cause vont être à nouveau entendus à l’IGPN

Selon « Le Parisien », les trois cadres de la préfecture de police de Paris sont convoqués à la « police des polices » dans le cadre de l’enquête administrative. Le commissaire Maxence Creusat sera entendu ce mardi matin, en présence du syndicat des commissaires de la police nationale (SCPN). Dans l’après-midi, ce sera au tour du commandant Jean-Yves Hunault, chargé de faire la liaison entre la préfecture de police de Paris et l’Elysée. Puis au contrôleur général Laurent Simonin, le plus haut gradé des trois, mercredi. Les trois policiers devraient être convoqués ensuite en conseil disciplinaire.

20h58 : Pour Manuel Valls, il ne s’agit pas d’une « affaire d’Etat »

L’ancien Premier ministre a estimé que l’affaire Benalla n’était pas une « affaire d’Etat » et jugé « irresponsable » la « mise en cause » d’Emmanuel Macron, tout en demandant des « sanctions exemplaires » et une « réorganisation » de la protection du chef de l’Etat « plus que jamais » sous l’égide de l’Intérieur. « Des actes graves qui méritent des sanctions exemplaires et une véritable réorganisation de la protection du président de la République », a écrit Manuel Valls sur son compte Twitter.

Manuel Valls

✔@manuelvalls

 

#AffaireBenalla 1) Des actes graves qui méritent des sanctions exemplaires et une véritable réorganisation de la protection du PR. Plus que jamais le ministère de l’ Intérieur doit en être le chef de file. Mais il ne s’ agit pas d’ une affaire d’ État. Gardons la mesure des mots.

20:47 - 23 juil. 2018

 

20h45 : Alain Gibelin, Directeur de l'ordre public et de la circulation (DOPC), est le prochain à passer devant la Commission d'enquête à 21 heures

20h40 : Le directeur de cabinet de Macron Patrick Strzoda sera auditionné ce mardi par la commission d’enquête de l’Assemblée.

Le directeur de cabinet d’Emmanuel Macron, Patrick Strzoda, sera auditionné mardi à 16h30 par la Commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur l’affaire Benalla, a-t-on appris de sources parlementaires. La Commission entendra également mardi la cheffe de l’Inspection générale de la police nationale, Marie-France Monéger-Guyomar’ch, ainsi que Stéphane Fratacci, directeur de cabinet du ministre de l’Intérieur Gérard Collomb.

20h : Benjamin Griveaux qualifie la Commission d’enquête parlementaire de « tribunal politique »

Le porte-parole du gouvernement a qualifié ce lundi l’enquête de la Commission des lois à l’Assemblée de « tribunal politique ». « Quand vous avez dès ce matin, avant même que les auditions ne se soient déroulées, le co-rapporteur, Guillaume Larrivé, qui explique qu’on a affaire à une milice parallèle, à une organisation souterraine, et que c’est une affaire d’Etat, moi je m’interroge sur la déontologie de cette commission », a-t-il déclaré sur LCI.

18h40 : Au Sénat, les sept premières questions au gouvernement porteront sur l’affaire Benalla

Preuve que l’affaire Benalla mobilise l’ensemble de la classe politique, les sept premières questions des questions au gouvernement (QAG) porteront sur l’affaire Benalla mardi au Sénat. « Chaque président de groupe va poser une question. Les sept premières questions seront réservées à l’affaire », a assuré Patrick Kanner, président du groupe socialiste.

18h32 : Un nouvel accrochage a eu lieu entre Marine Le Pen et des députés LREM

Deux jours après son altercation avec Christophe Castaner, Marine Le Pen a eu un échange tendu avec des députés LREM. Elle a reproché aux LREM de bénéficier « de la part du lion » en termes de temps de parole. Elle a appelé la présidente de la commission Yaël Braun-Pivet (LREM) à mettre fin à sa « partialité » au risque que la commission tombe dans « la guignolade ».

Entrecoupant ses propos, Coralie Dubost (LREM) s’est insurgée contre ces « accusations très graves » et « absolument fausses », son collègue Rémy Rebeyrotte répétant : « c’est une maréchalade ! ». « Gardez votre calme tout de même », a intimé le député. « Non, mais écoutez Monsieur, soyez poli », lui a-t-elle rétorqué. Ambiance.

17h24 : « Mascarade », « catastrophique », « un gag triste »… Les députés ressortent frustrés après l’audition de Gérard Collomb

Le ministre de l’Intérieur a été entendu ce lundi par les députés de la Commission des lois de l’Assemblée nationale. Les explications du numéro deux du gouvernement n’ont pas convaincu les politiques, comme le montre l'article de notre journaliste Laure Cometti.

16h44 : Jean-Luc Mélenchon et Benoît Hamon demandent l'audition de Macron

Jean-Luc Mélenchon et Benoît Hamon ont demandé ce lundi à l'issue de l'audition de Gérard Collomb par la commission d'enquête de l'Assemblée sur l'affaire Benalla que le président de la République soit à son tour convoqué par cette commission. 

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Jean-Luc Mélenchon

✔@JLMelenchon

Bilan #Colomb. Il ment. Il connaissait #Benalla et #Mizerski. Il n'y a pas eu d’enquête IGPN le 3 mai. Il ne savait rien, #Macron sait tout. Il doit être auditionné.#CommissionEnquete

13:55 - 23 juil. 2018

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Benoît Hamon

✔@benoithamon

Il faut désormais que les commissions d’enquête à l’Assemblée et au Sénat convoquent le Président de la République, parce qu’il détient la plupart des clefs de la vérité. #CollombAudition

15:51 - 23 juil. 2018

16h30 : Les avocats de Benalla décrivent leur client « abasourdi »

« Monsieur Alexandre Benalla est abasourdi par l’utilisation médiatique et politique de son action du 1er mai 2018 sur deux fauteurs de trouble qui agressaient les policiers », écrivent ses avocats Me Laurent-Franck Lienard et Me Audrey Gadot dans un communiqué transmis à la presse. « Il a été accueilli et équipé par les services de police qui lui ont assigné différentes positions. » (...) «Témoin des agissements de deux individus particulièrement virulents et de l’apparent dépassement des capacités opérationnelles des policiers sur place, Monsieur Benalla a pris l’initiative de prêter main-forte au dispositif en aidant à la maîtrise de ces personnes. Cette action vigoureuse mais menée sans violence n’a causé aucune blessure », ont-ils expliqué.

16h28 : Le secrétaire général de l'Elysée Alexis Kohler devant la Commission des Lois

La commission des lois du Sénat auditionnera jeudi à 08h30 le secrétaire général de l'Elysée Alexis Kohler. Le directeur de cabinet de l'Elysée Patrick Strzoda et le secrétaire d'Etat Christophe Castaner seront également entendus.

16h22 : La présidente de la Commission des Lois vient de lever la séance

Cette levée met fin à l'audition du préfet de Police de paris Michel Delpuech, après 2h30 de questions. Prochaine personnalité auditionnée devant les députés : le contrôleur général Laurent Simonin.

16h17 : Mais de qui parle Michel Delpuech en évoquant « des copinages malsains » ?

Le député Stéphane Peu s’est risqué à poser la question. « Je me garderais bien de répondre à cette question. » Il affirme viser les liens de proximité entre les équipes de l'Elysée et de la police. « Quand on bascule d’un lien de proximité, de confiance, à des relations qui perdent leur lien de pureté, on prend un risque », répond le préfet de police de Paris.

16h11 : Michel Delpuech dit avoir évoqué le sujet avec Patrick Strzoda, directeur de cabinet d'Emmanuel Macron

15h39 : Michel Delpuech s’exprime sur le major de police qui encadrait Benalla

Alexandre Benalla avait déclaré avoir été invité par les forces de police. « Son accueil a été organisé sans que la préfecture de police le sache, c’est ce que j’ai appelé le "copinage malsain"».

Concernant les sanctions liées aux policiers qui n’ont pas empêché la violence d’Alexandre Benalla, qui lui a été postée de nombreuses fois, Michel Delpuech se veut très prudent. Il évoque la personnalité du major de police qui encadrait Benalla, un fonctionnaire en fin de carrière, très méritant, qui a connu un drame personnel il y a quelques années. « L’enquête ouverte par le procureur de la République répondra à ces questions. »

15h33 : Les deux manifestants violentés avaient «déclaré de fausses identités», indique le préfet de Police

Après leur interpellation, aucune poursuite n'a été menée. 

15h32 : Les deux manifestants violentés se sont constitués partie civile

L’homme et sa compagne qui ont été victimes des coups portés par Alexandre Benalla, le 1er mai place de la Contrescarpe, se sont constitués partie civile dans la procédure ce lundi, a appris 20 Minutes auprès de Sahand Saber, leur avocat. « Ils ne veulent ni révéler leur identité ni s’étendre sur les faits pour l’instant, indique l’avocat, confirmant une information de LCI. Ils veulent rester loin du tumulte de toute cette affaire. Mais ils souhaitent avoir accès à la procédure. » S’ils réservent leurs premières déclarations au juge d’instruction, l’homme et sa compagne souhaitent simplement que l’on retienne qu’ils ne sont « ni des Black Bloc, ni même des manifestants », assure encore leur avocat.

15h25 : Pas de proches de l’Elysée aux côtés des forces de l’ordre

Question du rapporteur de la Commission : « Monsieur Crase, lors du point de presse de la présidence, est mobilisé par le commandement militaire de l’Elysée. Est-ce qu’il y a eu des personnels sous l’autorité du commandement militaire de l’Elysée qui ont participé à des événements de cet ordre ? »

« A ma connaissance, non », répond Michel Delpuech

15h22 : A propos de la présence de Benalla dans le bus des Bleus

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«Je peux vous affirmer que tout a été mené, et j'ai personnellement dirigé la séquence la plus sensible, sans qu'il n'interfère», affirme Michel Delpuech.

15h19 : A propos de la présence de Benalla sur le pont d’Austerlitz, plusieurs heures avant la vidéo

« Jamais, sur aucun écran, n’est apparu monsieur Benalla, je peux l’affirmer », explique Michel Delpuech. « J’ai vu cette image cette semaine, je pense qu’elle sera jointe à l’enquête en cours », répond Michel Delpuech à Stéphane Peu (Seine-Saint-Denis, PC).

15h12 : L’enquête ouverte par le procureur apportera les réponses, indique Delpuech

Danièle Obono (LFI) interroge le Préfet de police sur les cérémonies du 8-Mai : Alexandre Benalla n’était pas présent lors de cette cérémonie, explique Michel Delpuech.

Concernant le 1er-Mai : "Il n’apparaissait pas à la vue des images telles que je les ai vues le 2 mai de phénomène de violence policière. Les forces de l’ordre sur place auraient-elles dû empêcher l’intéressé et quelle est la part de leur responsabilité ? L’enquête ouverte par le procurer de la République permettra d’établir la responsabilité précise des individus. Je l’avais alerté le matin du 19 juillet sur ce sujet."

15h07 : « Je n’avais pas son numéro de téléphone »

Le député des Pyrénées-Atlantiques demande au préfet s’il connaissait Alexandre Benalla. Le préfet nie toujours l’avoir connu mais avance qu’il y a une nécessité d’un « lien de confiance et de proximité » avec les équipes de sécurité de la présidence. Une position qu’il oppose à un « copinage malsain ». « Je n’ai jamais eu son numéro de téléphone dans mon téléphone portable. »

15h02 : Pour Delpuech, ce n’est pas la faute de la police

Une députée Modem pose la même question à Michel Delpuech qu’à Gérard Collomb plut tôt sur « le fait qu’un observateur du cabinet de la présidence de la République a personnellement frappé l’un des manifestants. Au-delà de la faute personnelle de l’intéressé, cela dénote d’un grave dysfonctionnement de vos services. » Non, répond Delpuech : « Ce n’est pas la faute de la police, mais d’un observateur qui s’est mêlé au service. »

14h59 : La préfecture de police n’a pas fourni le brassard de police à Alexandre Benalla

« Sur le brassard, la DOPC a fourni à monsieur Benalla le casque de protection seulement. Ce sont les informations dont je dispose », rappelle Michel Delpuech.

14h55 : Eric Ciotti se penche sur le port d’arme, une question « complexe »

« Quels sont les éléments qui vous ont conduit à accepter le port d’arme » d’Alexandre Benalla, demande Eric Ciotti. Un contexte « complexe », dit Delpuech. « Il y a deux régimes juridiques différents. L’un relève de la compétence du ministre pour répondre aux besoins des personnalités menacés. Le port est permanent. Ensuite des ports d’armes sont liés aux fonctions. C’est sur ce plan qu’est intervenue ma décision. La demande a été formulée par l’Elysée. J’assume cette décision. (…) C’était lié à la fonction auprès du chef de l’Etat, et non un port d’arme permanent. Il n’avait aucune qualité à porter une arme le 1er-mai », conclut-il.

14h50 : « L’IGPN n’est pas compétente » dans l’affaire Benalla, affirme Delpuech

« Avez-vous reçu des instructions de quiconque pour ne pas lancer l’enquête le 2 mai ? », demande une députée LAREM. Réponse de Michel Delpuech : « Une enquête IGPN doit être ciblée sur des fonctionnaires de police. Mais l’IGPN n’est pas compétente pour des personnes qui ne relèvent pas de la police nationale. » Il n'y a pas eu de pression, informe-t-il. 

14h47 : Les notes de la préfecture de police concernant Alexandre Benalla

Guillaume Larrivé (député LR) interroge le préfet de police de Paris sur ces notes : « Ont-elles été transmises à monsieur Collomb ? ». Réponse du préfet : « La note du 19 juillet, oui, la seconde non car elle n’indiquait rien de plus. »

Elles n'ont pas été transmises au cabinet de la présidence de la République.

14h43 : La première fois que Delpuech a rencontré Benalla…

« La première fois que j’ai rencontré Alexandre Benalla, c’est l’avant-veille du deuxième tour de l’élection présidentielle. J’avais organisé une réunion pour discuter des conditions de sécurité de la soirée présidentielle. »

Il l’a revu lors de cérémonies (14 juillet, 8 mai) et lors de services plus conséquents (salon de l’Agriculture).

14h39 : « A ma connaissance, il n’y avait pas d’autre » observateur

Le préfet de police indique qu’il y avait deux observateurs seulement avec les forces de police : Alexandre Benalla et Vincent Crase.

Un major les a accompagnés tout au long de leur présence avec les forces de l'ordre. Mais le préfet n'a pas eu connaissance d'un rapport sur les événements du premier mai. Un compte rendu sur les violences a toutefois été porté à sa connaissance le 2 mai en fin de journée. 

14h38 : « Je n’aurais pas refusé cette demande si elle m’avait été faite », assure le préfet de police

« En revanche, je l’aurais mis en garde contre des dérives », ajoute-t-il.

14h36 : Benalla était un « interlocuteur connu »

« Monsieur Benalla était un interlocuteur connu, j’ai connu monsieur Crase au moment des événements, je n’en avais jamais entendu parler », indique le préfet de police qui répond aux questions de la présidente de la Commission des lois. « Je le confirme, je dis la vérité. »

14h31 : Michel Delpuech veut réglementer la présence de civils aux côtés des forces de police lors de manifestations
Michel Delpuech veut permettre d’identifier de manière « claire » les personnes concernées. « J’ai fait mettre en place un dispositif technique resserré » afin de limiter l’accès aux images de vidéosurveillance.

« Cet épisode difficile pour la préfecture de police ne doit pas faire perdre de vue la qualité de son travail », conclut le préfet de police.

14h30 : Le préfet de police dénonce des « dérives inacceptables, condamnables, sur fond de copinage malsain » devant la Commission des lois

14h28 : Michel Delpuech indique avoir saisi l’IGPN à la suite de révélations sur l’affaire Benalla

« Dans la soirée de mercredi, le commissaire a participé avec deux autres fonctionnaires, à une opération qui a permis de remettre à monsieur Benalla le double des enregistrements des événements de la place de la Contrescarpe. »

« Nous décidons de saisir le procureur de la République de ces événements. J’ai personnellement appelé François Molins pour lui indiquer que le rapport était parti. J’ajoute pour compléter que le lendemain, j’ai saisi l’IGPN des mêmes faits pour lesquels le Procureur de la République a ouvert une enquête. »

14h23 : Michel Delpuech explique qu'il n'a jamais été sollicité pour accompagner Alexandre Benalla dans ses équipes

A propos des investigations internes : « j’ai immédiatement interrogé le Directeur de l’ordre public et de la circulation pour savoir pourquoi Benalla était sur la place de la Contrescarpe. Il m’a dit qu’il n’en avait pas été informé. Je n’ai jamais, je dis bien jamais, été sollicité par qui que ce soit en ce sens.

Le DOPC m’a indiqué que sa direction avait mis à la disposition de monsieur Benalla un casque et un gradé de la police nationale pour l’accompagner tout le temps de sa présence à côté de nos hommes. »

« Mercredi 18 juillet, le directeur du cabinet du ministre m’informe qu’il a appris que la vidéo de monsieur Benalla allait faire l’objet d’un article du Monde. J’en prends connaissance et j’en informe le DOPC en lui indiquant que j’ai besoin de faire le point avec lui le jeudi matin. »

14h19 : Michel Delpuech indique que l'Elysée et Collomb étaient au courant

"Le 2 mai, après l'appel que j'ai reçu de la présidence de la République, qui m'a appris l'existence de la vidéo Benalla. Après cet appel, j'ai pris deux séries d'initiative. EN premier lieu, j'ai joint le directeur du cabinet du ministre de l'Intérieur. Il m'a répondu que le cabinet était déjà informé et en liaison avec l'Elysée sur le sujet. Il était établi pour moi que le sujet était traité par l'autorité hiérarchique. 

Je me suis étonné auprès du cabinet du ministre de n'avoir pas été alerté par ses soins.

J'ai aussi lancé des investigations internes pour savoir pourquoi monsieur Benalla s'était retrouvé sur la place de la Contrescarpe alors que je n'en étais pas informé."

14h15 : Michel Delpuech continue d’expliquer le déroulement des faits le 2 mai

Avec mes proches collaborateurs, nous avons visionné la vidéo sur un grand écran dans le bureau de mon directeur de cabinet. Me revient alors à ce moment-là à l’esprit un épisode de la soirée du 1er-Mai.

En fin de journée, vers 20 heures, le ministre de l’Intérieur est venu à la préfecture de police pour faire un point sur les événements du 1er-Mai. Dans la salle de commandement, alors que nous faisions le tour des pupitres de tous les agents présents, j’ai découvert avec surprise, étonnement, la présence dans la salle de monsieur Benalla. Au moment de lui serrer la main « Vous êtes là ? », réponse : « j’étais sur le terrain ».

Je précise qu’à cette heure-là, les opérations de maintien de l’ordre se poursuivaient dans Paris.

14h12 : Michel Delpuech évoque le déroulement des faits dans son propos liminaire

"Le 2 mai au matin, après les évements du 1er-Mai [les graves débordements] j'ai été amené à intervenir sur Franceinter, puis sur BFM pour lexpliquer les faits et notre action. A l'issue de ces interviews, j'ai rejoint à la Place Beauvau pour une réunion d'Etat-major. Bien que me sachant en retard, j'ai tenu à m'y rendre. 
Après cette réunion, vers 9h45-10h, je suis rentré à la préfecture de police. Pendant le trajet, j'ai appelé mon directeur de cabinet pour faire le point sur les informations du matin. Il m'a indiqué que circulerait sur les réseaux sociaux une vidéo montrant des faits de violences policières. J'ai demandé à en savoir plus."

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14h11 : « Je jure de dire la vérité toute la vérité », Michel Delpuech prête serment

L’audition est publique, le préfet de Paris n’a pas souhaité de huis clos.

14h09: Le préfet de police doit tenir un propos liminaire avant les questions des députés

13h57 : Le préfet de police de Paris doit prendre la parole à 14 heures devant la Commission des Lois

12h55 : Emmanuel Macron annule son déplacement sur le Tour

Le président devait se rendre mercredi sur l'étape reliant Bagnères de Luchon à Saint-Lary, l'Elysée a décidé d'annuler ce déplacement. Officiellement, ce changement de programme est lié au fait que le Premier ministre Edouard Philippe a déjà assisté la semaine dernière à une étape du Tour, a-t-on précisé dans l'entourage du président.

12h28 : L'audition de Gérard Collomb s'achève maintenant.

Yaël braun-Pivet vient de clore les débats après 2h30 d'audition.

12h26 : Jean-Christophe Lagarde (UDI), déçu lui aussi.

Jean-Christophe Lagarde (UDI) sort visiblement peu convaincu de l’audition. « Le ministre de l’interieur dit n’avoir pas eu connaissance d’un certain nombre d’elements, ce qui est inquiétant. De nombreuses questions sont restées sans réponse: comment Benalla a-t-il pu entrer dans  la salle de commandement le 1er mai ? C’est totalement incompréhensible ! Les prochaines auditions devront permettre de savoir qui dans la chaîne hiérarchique n’a pas fait son boulot. Par ailleurs, sur l’article 40, j’estime que c’était au ministère e l’intérieur d’informer le procureur , contrairement à ce que nous dit Gérard Collomb. »

12h24 : Les députés restent sur leur faim...

Alors que l'audition du ministre de l'Intérieur se poursuit, plusieurs députés ont déjà fait part aux journalistes sur place de leur déception. « Le ministre de l’interieur élude beaucoup, il découvre beaucoup de choses a posteriori et renvoie beaucoup vers l’Elysee et la Préfecture de police, assure Stéphane Peu, député (PCF). Cette audition a au moins un mérite : elle nous donne des pistes. Les auditions du secrétaire général de l’elysee et Des syndicats de polices s’imposent, ainsi que du patron du parti LREM. Une deuxième audition de Gérard Collomb s’imposera. Je pense qu’Il ne nous a pas tout dit aujourd’hui... »

12h21 : Collomb se défausse (encore) sur l'Elysée

« Nous avons demandé au Conseil national des activités privées de sécurité (CNAPS) de faire des vérifications, répond Gérard Collomb. Ensuite, le président de la République fait les choix qu'il croit devoir faire... »

Guillaume Larrivé, pour les Républicains, s'engouffre dans la brèche. « J'en tire la conclusion que c'est donc le président de la République qui a affecté M. Benalla à toutes ces missions... »

12h20 : Question de Marine Le Pen...

« Vous nous avez expliqué que nous sommes dans une situation de risque terroriste. Un garde du corps peut-il intervenir auprès du président de la République sans que le ministère de l’Intérieur ne fasse sur lui une enquête ? »

12h18 : Dix minutes de Dupont Aignan pour ... rien

Nicolas Dupont-Aignan (DLF) a pris la parole dix minutes pour demande si Gérard Collomb était bien sûr de ne pas se souvenir d'avoir rencontré Alexandre Benalla...

12h11 : Nouvelle question sur Philippe Mizerski

Alexis Corbière, député (LFI) revient sur le rôle de Philippe Mizerski, membre de la Direction de l'ordre public et de la circulation (DOPC), chargé d'encadrer Alexandre Benalla ce jour-là. « Y a-t-il beaucoup de personnes chargées de faire le lien entre la préfecture de police et l'Elysée ? », demande-t-il. Gérard Collomb se contente de répondre qu'il ne connaît pas Philippe Mizerski. « Il y avait 40 personnes dans la salle de commandement. Je ne les connais pas toutes... »

12h08 : L'article 40 du Code de procédure pénale très discuté

Danièle Obono, pour la France Insoumise, revient encore sur la question de l'article 40 qui, rappelons-le, contraint chaque fonctionnaire à signaler au procureur de la République tout délit dont il aurait été le témoin. Gérard Collomb s'agace un peu. « J'ai déjà répondu cinq fois à cette question... »

Le ministre de l'Intérieur indique depuis ce matin qu'il revenait à l'Elysée de gérer le dossier. « Pour moi les choses étaient traitées », répéte-t-il.

12h04 : Nouvelle questions sur la radio donnée par Alexandre Benalla

Alain David, député Nouvelle Gauche de Gironde, demande, à nouveau qui a donné une radio à Alexandre Benalla. Gérard Collomb a déjà indiqué qu'il l'ignorait. Le député demande aussi si il est normal que Gérarrd Collomb a donné « une accolade » à Alexandre Benalla alors qu'il prétend ne pas le connaître.

« Quand je rentre dans une pièce, j'essaye de saluer tout le monde. J'essaye d'être urbain », rétorque le ministre, visiblement agacé.

12h01 : Quid des sanctions disciplinaires ?

Questions de Philippe Gosselin, député (LR) de la Manche. « Vous avez dit avoir été rassuré quand l’Elysée vous a dit que des sanctions disciplinaires seraient prises. Il n’y a eu que des sanctions conservatoires finalement. Mais vous a-t-on parlé de sanction disciplinaire ? »

Réponse de Gérard Collomb : « Très exactement mon directeur de cabinet avait eu le directeur de cabinet du président qui lui avait dit que l’attitude de Benalla était inacceptable et qu’il en tirerait toutes les conclusions. Je regarderai le terme exact et je vous le ferai savoir... »

11h53 : Le Renault Talisman équipé d’un gyrophare.

Question d’un député (LR) sur les avantages accordés à Alexandre Benalla. Et notamment le véhicule Renault Talisman équipé d’un gyrophare dans la calandre. « Ce ne sont pas les services de l’Intérieur qui ont installé ce dispositif », répond Gérard Collomb qui en profite pour démentir que le nom d’Alexandre Benalla a pu circuler pour une candidature au poste de sous-préfet.

11h51 : Alexandre Benalla a peut-être pu venir au ministère de l'Intérieur.

Gérard Collomb affirme toujours qu'il ne le connaissait pas. Mais il n'exclut pas qu'Alexandre Benalla a « peut-être pu venir au cabinet du ministère de l'Intérieur » pour des réunions.

11h46 : Nouvelle question facile de LREM pour Gérard Collomb.

Une députée demande si les deux manifestants avaient commis des méfaits. « Elles ont jeté des projectiles sur les CRS », répond le ministre de l'Intérieur.

11h45 : Question de LREM sur les deux manifestants, victimes des coups.

« Sur les plaignants. Les personnes qui étaient concernées ont disparu après les événements. J’ai lu dans un journal qu’on les avait retrouvées et qu’elles voulaient témoigner. Cela permettra de connaître leur identité et, ensuite, de voir quelle est leur version des faits. »

11h42 : Quand Gérard Collomb fait sourire la Commission...

Le service vidéo de 20 Minutes a isolé l'extrait où cours duquel Gérard Collomb a fait rire la Commission lors de son audition. C'est à voir juste ici...

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11h38 : Tous les groupes politiques ont eu la parole.

Après quasiment deux heures d'audition, tous les groupes politiques ont pu interroger Gérard Collomb. La présidente (LREM) de la Commission Yaël Braun-Pivet reprend la parole pour compléter.

11h33 : Gilbert Collard « à l'insu du plein gré » de Gérard Collomb

« Dans un souci de pluralisme le plus complet », la Commission donne la parole à Gilbert Collard, député (RN). « On a l'impression que tout se passe à l'insu de votre plein gré, attaque le député proche de Marine Le Pen. Mais avez-vous perdu votre connaissance ? »

Gérard Collomb répond, toujours calmement. « Ma connaissance, je la porte sur, euh..., le terrorisme par exemple. » 

11h29 : Gérard Collomb ne connaît pas Philippe Mizerski

Le ministre indique qu'il n'a jamais entendu parler de Philippe Mizerski, policier de la Direction de l'ordre public et de la circulation (DPOM), qui accompagnait Alexandre Benalla, ce jour-là.

11h27 : Collomb s'en remet toujours à l'enquête de l'IGPN.

« Avez-vous diligenté une enquête interne pour savoir comment M. Benalla s’est rendu dans la salle de commandement de la Préfecture de police ? », demande le député de la France insoumise. « C’est l’objet même de l’enquête de l’IGPN... », répond, invariablement, le ministre de l'Intérieur.

11h25 : La parole est à La France Insoumise

Ugo Bernacilis, député (LFI), commence par lire l'article 40 du Code de procédure pénale qui aurait dû forcer le ministre de l'Intérieur, selon lui, à saisir le procureur de la République.

11h20 : Questions sur de possibles « interventions »

« Y a -t-il eu des interventions de M. Benalla auprès de votre directeur de cabinet pour des écoutes, des avancements, etc, etc. ? », demande Stéphane Peu, député (PCF) de Seine-Saint-Denis. Alexandre Benalla était proche de Jean-Marie Girier lors de la campagne électorale. Jean-Marie Girier est ensuite devenu directeur de cabinet au ministère de l’Intérieur. Alexandre Benalla est, lui, parti à l’Elysée.

Réponse de Gérard Collomb : « Je n’ai eu aucune connaissance de demande d’interventions de M. Benalla sauf pour le permis de port d’armes pour lequel nous avons donné une réponse négative. »

11h16 : « Je n'en sais strictement rien », poursuit Gérard Collomb.

Sur le poste de radio et le brassard dont bénéficiait Alexandre Benalla. « Je n’en sais strictement rien aujourd’hui, répond toujours calmement le ministre de l'Intérieur. C’est ce que devra déterminer l’IGPN. C'est pour cela qu'une enquête a été ouverte... »

11h14 : Nouvelle question sur la radio dont bénéficiait Alexandre Benalla.

C'est David Habib, député (Nouvelle Gauche), qui remet le couvert. « Savez-vous quand cette radio lui a été transmise ? Avec qui correspondait-il ? Nous le savons, ces échanges ont été enregistrés ? Nous demandons communication de ces éléments... »

11h09 : Question sur l'équipement d'Alexandre Benalla.

C'est Jean-Christophe Lagarde, le député (UDI) qui souhaite savoir qui a invité Alexandre Benalla à suivre la manifestation en qualité d'observateur. « Je n’en sais rien. (…) Ce qu’on me dit, c’est que le chef d’État major était au courant qu’il devait participer à la manifestation en tant qu’observateur », répond le ministre.

Selon Gérard Collomb, citant les notes de l’IGPN, le matin de la manifestation, quand il s’est présenté à la police, on lui a remis un casque. Mais ni le brassard ni la radio qu’on le voit porter sur les différentes vidéos ne lui ont été donnés le matin même.

11h04 : Gérard Collomb se défausse encore sur l'Elysée et la Préfecture

Questionné par la députée MoDem, Laurence Vichnievsky, sur les signes distinctifs appartenant à la police qu'arbore Alexandre Benalla, le ministre de l'Intérieur se défausse encore sur l'Elysée et la Préfecture de police de Paris.

« Je vous rappelle que le 2 mai, tant le cabinet de l’Elysée que la préfecture étaient informés. Je pensais que toutes les mesures appropriées avaient été prises. C’était à eux de prendre les mesures ! »

10h58 : Collomb confie avoir vu Macron ce week-end.

Interrogé par Eric Ciotti, le ministre confirme avoir vu le président de la République ce week-end. « Nous avons parlé de cette affaire le moins possible », lâche-t-il, provoquant les rires jaunes de la Commission.

« Le président de la République était plutôt préoccupé de l’avancement de la réforme constitutionnelle et du blocage de l’Assemblée [que de cette affaire] », poursuit le ministre, provoquant une nouvelle salve de rires dans l'assemblée. 

10h56 : Eric Ciotti (LR) passe à l'attaque.

Le député des Alpes-Maritimes enchaîne une quinzaine de questions afin de démontrer, plus que de questionner, qu'il existe « une police hors cadre ».

10h52 : Premières questions faciles pour Gérard Collomb...

En raison de son importance, le groupe LREM est le premier à poser une question à Gérard Collomb. Naïma Moutchou, députée du Val-d'Oise, lui demande de rappeler le « caractère exceptionnel » des violences du 1er mai.

Laure Cometti

✔@la_comete

 

 · 13h

 

En réponse à @la_comete

#Collomb dit qu’il n’a « jamais évoqué » la vidéo de #Benalla avec Emmanuel #Macron

 

Laure Cometti

✔@la_comete

Naïma Moutchou pour LREM pose un bouquet de questions sur le caractère « exceptionnel » des Violences du 1er mai 2018. Belle perche pour #Collomb

10:51 - 23 juil. 2018

 

10h50 : Gérard Collomb continue de se justifier.

« Je n'ai jamais évoqué avec le président le cas de M. Benalla. Nous avons des ordres du jour très précis. »

10h47 : Collomb assure n'avoir pas discuté de ce sujet avec Macron.

Interrogé à ce propos, Gérard Collomb assure qu'il n'a pas discuté avec le président de la République de ce sujet. 

Laure Cometti

✔@la_comete

 

 · 13h

En réponse à @la_comete

#Collomb assure qu’il ignorait quelles étaient les fonctions d’Alexandre #Benalla #DirectAn

 

Laure Cometti

✔@la_comete

 

#Collomb dit qu’il n’a « jamais évoqué » la vidéo de #Benalla avec Emmanuel #Macron

10:42 - 23 juil. 2018

 

10h46 : Guillaume Larrivé poursuit les questions.

C'est toujours Guillaume Larrivé, le vice-président (LR) qui soumet le ministre à un feu roulant de questions. Ensuite, chaque groupe aura la parole.

10h43 : Collomb se défausse sur l'Elysée et la préfecture de police.

Pour l'instant, ce qu'il faut retenir, c'est que le minstre de l'Intérieur se défausse sur l'Elysée, qui a été informée des faits du 1er mai et chargée de les gérer, et sur la préfecture de police qui a délivré a Alexandre Benalla un permis de port d'arme.

10h39 : Question sur le port d'armes d'Alexandre Benalla.

Gérard Collomb indique que trois demandes de permis de port d'armes ont été refusées par le ministère de l'Intérieur à Alexandre Benalla entre 2013 ert 2017. « Toutes ces demandes ont été refusées car il ne remplissait pas les conditions requises pour se voir délivrer une telle autorisation. »

Mais le ministre explique qu'une autorisation lui a été délivrée par un arrêté du préfet de police de Paris du 13 octobre 2017 sans que son cabinet en ait été informé. « J'ai découvert ça mardi dernier », lâche Gérard Collomb.

10h37 : Alexandre Benalla était dans la salle de commandement de la Préfecture.

Gérard Collomb confirme à la Commission qu'Alexandre Benalla était bien présent, après les événements du 1er mai, dans la salle de commandement de la Préfecture de police de Paris. Le ministre était également présent. « Mais il y avait une quarantaine de personnes dans cette salle », indique le ministre de l'Intérieur.

10h35 : Question de Guillaume Larrivé, vice-président (LR) de la Commission.

« Avez-vous déjà rencontré M. Benalla ? »

« J’avais déjà rencontré M. Benalla lors, effectivement, de service d’ordre. Personnellement, je ne nle connaissais pas. Je croyais même que c’était quelqu’un qui faisait plutôt partie des services de police. J’ignorais sa qualité. La dernière fois que je l'ai vu, cela devait être à l’occasion de la Coupe du monde du football. »

10h33 : Gérard Collomb n'était pas au courant avant le 1er mai.

« D’abord, il est effectivement courant qu’un certain nombre de personne puissent demander à être observateurs dans des opérations menées par des forces de police. J’ai par exemple ici, je ne vous les montrerai pas, les photos de quelques uns d’entre vous en qualité d’observateurs... »

« Pour l’opération précise, je n’ai jamais été informé au préalable. J’ai constaté a posteriori les événements du 1er mai. »

10h29 : Les premières questions arrivent...

Yaël Braun-Pivet, présidente (LREM) de la commission des Lois ouvre le bal : « Je voudrais savoir si vous avez été mis au courant, en amont du 1er mai, si deux observateurs, travaillant à l’Elysée, allaient être présentes aux côtés des forces de l’ordre ? Est-ce quelque chose de courant ? Qui décide ? »

10h27 : Collomb rend hommage aux policiers et aux gendarmes.

Le ministre termine par rendre hommage aux forces de l'ordre. « Ce sont nos policiers et nos gendarmes qui doivent défendre les valeurs de la France ! »

10h24 : Le ministre explique pourquoi il n'a pas saisi la justice ou l'IGPN.

« Je m'étais assuré que tant la Préfecture de police que l'Elysée étaient destinataires des informations concernant M. Benalla », indique Gérard Collomb.

10h21 : « M. Benalla ne faisait pas partie des services de l'Intérieur »

Gérard Collomb précise qu'Alexandre Benalla faisait partie des effectifs de l'Elysée et non pas de ceux du ministère de l'Intérieur. Son directeur de cabinet lui a expliqué avoir signalé les faits à l'Elysée. « J’ai considéré que les faits signalés étaient pris en compte au niveau adapté. Et donc, je ne les ai plus pris en compte. »

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10h20 : Informé de l'existence de la vidéo en début d'après-midi.

Gérard Collomb indique qu'il a été informé de l'existence de la vidéo en début d'après-midi par le directeur de son cabinet.

10h18 : Le ministre détaille son emploi du temps du 2 mai.

Gérard Collomb en vient maintenant à détailler son emploi du temps du 2 mai. Réunions, interviews... Il assure que personne ne l'avait avisé, durant la matinée. de l'existence de la vidéo sur laquelle on voit Alexandre Benalla commettre ses méfaits.

10h15 : « Quel que soit le contexte, c'est inadmissible ! »

« Certaines personnes peuvent être autorisées à assister aux opérations de forces de l’ordre en qualité d’observateurs. C’est le cas de certains parlementaires, certains chercheurs, certains journalistes… Mais il ne saurait être question que quelqu’un puisse prendre une part active aux opérations de police. » Ce qu’a fait Alexandre Benalla, le 1er mai. « Quel que soit le contexte, c’est inadmissible », poursuit Gérard Collomb.

10h10 : Gérard Collomb prend la parole.

« Je ne vous dirai pas que c’est un plaisir. Mais je suis heureux d’être avec vous pour faire la lumière sur les événements du 1er mai. Je condamne avec la plus grande fermeté les actes de M. Benalla pendant et après les événements du 1er mai. Ils sont contraires à mes valeurs. »

Le ministre rappelle que la manifestation du 1er mai intervenait dans un contexte particulier entre l’occupation de l’université Tolbiac, les évacuations de Notre-Dame-de-Landes, etc...

10h08 : Gérard Collomb prête serment.

« Je jure de dire toute la vérité, rien que la vérité », assure le ministre de l'Intérieur.

10h06 : Environ deux heures pour mener cette audition.

Yaël Braun-Pivet, la présidente (LREM) de la commission des Lois, explique comment l'audition va se dérouler. Elle estime que cela pourrait durer « environ 2h, 2h30... » D'abord, Gérard Collomb devrait faire une déclaration liminaire avant de répondre aux questions que lui poseront les députés.

10h01 : Gérard Collomb est arrivé dans la salle de la commission des Lois.

Les députés ont pris position dans la salle. Le ministre de l'Intérieur est, lui aussi, arrivé. Son audition devrait commencer dans les prochaines minutes.

9h33 : Grosse affluence médiatique à l'Assemblée nationale.

En place à l'Assemblée nationale, notre journaliste politique Laure Cometti indique sur Twitter que de nombreux journalistes ont déjà pris position devant la salle de la commission des Lois qui va auditionner Gérard Collomb à 10h.

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Photo ci-dessus de la Commission d’enquête avec les députés.

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Photo ci-dessus, une foule se presse à l’entrée de la salle de la Commission d’enquête.

Laure Cometti

✔@la_comete

 

Beaucoup de journalistes attendent devant la salle de la Commissions des Lois qui auditionne @gerardcollomb à 10h à l’Assemblée #DirectAN #benalla

09:32 - 23 juil. 2018

 

9h22 : Le rapport de l'IGPN attendu pour la fin de semaine, selon de Rugy.

Selon François de Rugy, le président de l'Assemblée nationale, le rapport del'Inspection générale de la police nationale (IGPN) devrait être remis en fin de semaine. « Le Premier ministre m'a indiqué qu'il serait communiqué immédiatement au Parlement », a indiqué François de Rugy sur France Inter.

Rappelons que trois enquêtes distinctes ont été lancées. En parallèle de l'enquête administrative menée par l'IGPN, une enquête judiciaire a été ouverte par le parquet de Paris et deux enquêtes parlementaires menées par deux commissions, l'une au Sénat, l'autre à l'Assemblée.

9h09 : Macron est « calme » et « déterminé », selon Griveaux.

Changement de stratégie pour le chef de l’Etat. Silencieux jusqu’à présent sur l’affaire Benalla, Emmanuel Macron a décidé d’envoyer, ce lundi matin, ses principaux lieutenants dans les médias afin de diffuser ses propres éléments de langage. Sur RTL, Benjamin Griveaux, le porte-parole du gouvernement, est donc venu indiquer qu’Emmanuel Macron était « calme et extrêmement déterminé à ce que la vérité puisse être établie » sur l’affaire Benalla.

9h : Benalla a également été bagagiste, selon Christophe Castaner

Les fonctions d’Alexandre Benalla semblaient particulièrement étendues à l’Elysée, comme l’indique le secrétaire d’Etat chargé des relations avec le Parlement. Ainsi, selon Christophe Castaner, « Benalla avait des fonctions logistiques » quand il était dans le bus des Bleus. « Il s’occupait des bagages », a-t-il affirmé, sans rire, sur BFM TV.

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#BourdinDirect "Benalla avait des fonctions logistiques" quand il était dans le bus des Bleus. "Il s'occupait des bagages", affirme @CCastaner

08:48 - 23 juil. 2018

8h55 : « Les images qu’on a vues sont inacceptables, choquantes », juge Muriel Pénicaud

Après Griveaux, et Castaner, Pénicaud. « Tout le monde est d’accord. Les images qu’on a vues sont inacceptables, choquantes. Le président de la République l’a exprimé aussi. C’est très clair qu’il ne peut pas y avoir d’impunité », a assuré la ministre du travail lundi sur France Culture. « C’est pour ça » que trois enquêtes - judiciaire, administrative et parlementaire - sont lancées, a ajouté Muriel Pénicaud. « Il faut attendre le résultat » de ces enquêtes pour que « toute la vérité soit connue ».

8h40: «L'affaire Benalla, c'est l'affaire d'un homme qui a eu un comportement inacceptable»

Les fidèles de Macron montent au front ce matin, avant l'audition de Gérard Collomb. Après Benjamin Griveaux sur RTL, c'est Christophe Castaner qui a fait un petit tour chez BFM TV. Pour lui, «l'affaire Benalla, c'est l'affaire d'un homme qui a eu un comportement inacceptable».

Voir l'image sur Twitter

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#BourdinDirect "L'affaire Benalla, c'est l'affaire d'un homme qui a eu un comportement inacceptable", dit @CCastaner

08:38 - 23 juil. 2018

8h20: Petit moment détente en attendant l'audition de Gérard Collomb

Alors que la presse titre sur «Gérard Collomb sur le gril de l'Assemblée», savez-vous quel saint chrétien est mort en martyr sur un gril? Les réponses sont à fournir en commentaires. Le plus rapide aura toute la considération de 20 Minutes.

8h05: Macron «déterminé à ce que la vérité puisse être établie» 

Emmanuel Macron est «déterminé à ce que la vérité puisse être établie», assure Benjamin Griveaux, le porte-parole de l'Elysée.

7h40: Lancement d’un live pour suivre une journée très chargée

Bonjour à tous et bienvenue sur 20 Minutes pour suivre en direct les derniers développements de l’affaire Benalla. La journée s’annonce bien remplie puisque Gérard Collomb, le ministre de l’Intérieur sera auditionné par la Commission des lois de l’Assemblée à 10h ce matin. Il sera suivi à 14h par le préfet de police de Paris Michel Delpuech. Ces auditions seront publiques et retransmises.

Mr. Cristophe Castaner et Mr. Benjamin Griveaux, les deux pompiers de secours de l’échelon intermédiaire..

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Il faut savoir que pour préparer leur propre défense, dans le cadre de leur audition, au sein de la Commission d’enquête parlementaire, Mr. Gérard Collomb, tout comme Mr. Delpuech, le ministre de l’intérieur tout comme le préfet de police de la ville de Paris et d’autres membres importants de l’Elysée dont Patrick Strzoda et Alexis Kohler ont tenus une réunion au sein même de l’Elysée, le dimanche 22 juillet au soir, entre 20h30 et 23h30, en présence de Mr. Macron..

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Tout avait commencé bien avant, où juste peu avant cette affaire du 1er mai, lors d’une manifestation..

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Explications :

L'Élysée réforme sa sécurité

INFO LE POINT. La réforme modifie le dispositif mis au point sous François Mitterrand et épinglé pour son coût et son manque de lisibilité.

Par Aziz Zemouri

Modifié le 17/04/2018 à 15:00 - Publié le 17/04/2018 à 14:34 | Le Point.fr

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En l'état actuel de la menace terroriste – à son plus haut niveau –, le président de la République a décidé de transformer le schéma de protection de l'Élysée inchangé depuis la création sous François Mitterrand du groupe de sécurité de la présidence dirigé alors par le colonel de gendarmerie Christian Prouteau. La réforme a été annoncée par le préfet Patrick Strzoda, directeur de cabinet d'Emmanuel Macron, aux policiers du Groupe de sécurité de la présidence de la République (GSPR) qui protègent la personne du président ainsi qu'au commandement militaire.

La réforme obéit également aux demandes réitérées de la Cour des comptes critiquant depuis quelques années un dispositif de sécurité coûteux et peu lisible, fait pour ménager les susceptibilités des corps qui le composent plus que d'assurer une efficacité optimale.

Un recrutement plus ouvert

Le GSPR est désormais officiellement détaché du Service de la protection (SDLP) dirigé depuis la Place Beauvau pour être sous la direction du nouveau pôle de sécurité de l'Élysée désormais divisé en trois pôles, le groupe de protection (ex-GSPR), le pôle « sûreté et sécurité » et le pôle « logistique et moyens mobiles ». C'est le colonel Lionel Lavergne, actuel patron du GSPR, qui a proposé ce nouveau schéma entériné par le cabinet du président.

La principale innovation, outre la suppression du commandement militaire fondu dans l'un des pôles, sera un recrutement plus ouvert pour les policiers qui souhaitent postuler au GSPR. Les candidats feront l'objet de tests supervisés directement par la sécurité de l'Élysée et ne seront plus choisis par l'actuel patron du SDLP, Frédéric Auréal, très décrié en interne et à bout de souffle après bientôt 7 ans en fonction. De même, des militaires pourront effectuer les tests de sélection pour le GSPR.

Le nouveau schéma sera opérationnel à partir de janvier 2019.

 

Enfin, pour être précis, ce « nouveau » schéma..  « devait » être « opérationnel »..début janvier 2019

 

L’Affaire Benalla

 

Cette affaire me fait penser un peu à cette affaire d’un certain Mohamed Merah..

Publié le 27/03/2012 à 08:32, Mis à jour le 27/03/2012 à 12:43

Mohamed Merah avait des relations avec la DCRI, selon l'ex-patron de la DST

Affaire Merah - Yves Bonnet, ex-patron de la Direction de la Surveillance du Territoire (DST)

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Pour reprendre le mot d'Alain Juppé, y a-t-il eu des « failles » dans l'affaire Mohamed Merah ?

La Direction Centrale du Renseignement Intérieur (DCRI), c'est vrai, connaissait Mohamed Merah. Est-ce pour autant que la DCRI a failli en ne le mettant pas sous surveillance plus importante, plus serrée ? Je ne pense pas qu'il faille aller jusque-là parce que c'est toujours difficile de savoir ce que quelqu'un a l'intention de faire. Je le sais par expérience. De plus, il ne faut jamais oublier que la surveillance d'une personne nécessite des moyens considérables et qu'aujourd'hui, s'il y a une faille, c'est dans la modicité des moyens de nos services de sécurité. Indiscutablement, les moyens qui sont mis à la disposition de la DCRI ne sont pas suffisants pour couvrir la totalité des besoins. Je parle des moyens matériels, mais surtout, humains.

Pourtant, des éléments interpellent. Le 10 septembre 2010, le patron de la DCRI, Bernard Squarcini, expliquait au Journal du Dimanche qu'il plaçait en tête des menaces du terrorisme islamiste « le Français converti qui se radicalise et monte son opération seul » et les djihadistesfrançais « qui partent en Afghanistan ». Comment expliquer que Merah repéré, la DCRI n'ait pas vu de risque après avoir eu un entretien avec lui, le 14 novembre 2011 ?

Ce qui, personnellement, me paraît poser question, c'est que le garçon avait manifestement des relations avec la DCRI comme on l'a appris à travers les déclarations de Bernard Squarcini lui-même. C'est-à-dire qu'il avait un...

Propos recueillis par Pierre Challier

 

Mohamed Mehra avait même travaillé pour la D.G.S.E., dans quel cadre légal ? et pour quoi ? ou pour qui ?...

 

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Photo ci-dessus – capture d’écran d’une vidéo de France 2 montrant le visage de Mohamed Merah.

Ce Mohamed Mehra, également très controversé, s’est sans doute vengé sur des militaires parce qu’il n’avait pas réussi à se faire intégrer au sein des Forces Armées même…

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Le service de sécurité et de la garde rapprochée présidentielle est une affaire de la plus haute importance et relevant de compétences particulières et également surtout de discrétion et d’honneur comme de fidélité..pas n’importe quoi, ni même surtout de..l’improvisation..

 

Avec Macron.

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Photo ci-dessus – depuis son arrivée à l’Elysée – Alexandre Benalla improvise – membre groupement – sécurité du président de la République- GSPR – seule autorité chargée jusqu’alors de cette mission.

Sous Mr. François Hollande.

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Sous Mr. Nicolas Sarkozy.

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Photo ci-dessus – GSPR – entraînement.

 

Mr. Macron est un peu comme un enfant gâté de riches et avec une mallette remplie de jouets, et, de plus, jamais content et qui souvent, de plus, se fâche, comme un enfant à qui on aurait retiré son jouet…

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De plus, il est impulsif et imprévisible..incontrôlable…

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On est presque comme dans une République..bananière. . !

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Photo ci-dessus de Mr. Giscard d'Estaing et Mr. Bokassa.

( rappelez-vous..L'affaire des diamants..)

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Photo ci-dessus –Mr. François Mitterrand était le Roi des écoutes..

(il n’y avait pas que l’actrice Carole Bouquet qui avait été mise sous écoute, à l’époque..)

 

En bref..

 

Lu et pris sur le Net..

 

le mec devait prendre les commande du nouveau service d'ordre le GSPR dès septembre ,que macron voulait réformer ! les Français attendent autre chose comme réformes que de placer vos amis sans expêriences à des postes de haut fonctionnaires ! il y a des concours à passer

 

 

Macron va-t-il devoir démissionner ? A ma connaissance c'est la 1ère fois sous la 5 ème république que le président emploierait des barbouses pour tabasser ses opposant politiques. Même à l'époque de De Gaulle ou Mitterand ce n'était pas fait à notre connaissance. Là c'est du sans précédent. Ce n'est pas comme s'il employait des barbouses pour liquider des terroristes mais pour s’occuper d'opposants politiques et les menacer c'est une première. C'est un scandale sans précédent. Digne d'une république bananière.

 

l'Elysée ment mais normal leur patron macron à déjà menti et bien menti depuis son élection avec NDDL, L'HUILE DE PALME , LE GLYPHOSATE ,LES SDF ETC .... donc comme dab mais la on parle de barbouzes et république exemplaire ???? donc dorénavant macron ne donnera plus de leçons ni conseils , il n'est plus crédible et disqualifié c'est fini pour lui .

 

Il reste l’audition de Mr. Patrick Strzoda (ce mardi à 16h30..), et de Mr. Alexis Kohler (jeudi au Sénat..),etc..

 

La suite à venir, après toutes les auditions, tant à l’Assemblée Nationale qu’au Sénat, ce qu’il en ressortira, et les enseignements qui en découleront et à retenir !!!

 

Décidément, la France, ma France, notre France, n’est plus celle que j’ai connu jusqu’à il y a peu…

 

 

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Commentaires
Z
Ce coup-ci un coin est enfoncé dans le système Macron ! Une épine dans le pied des marcheurs, ce qui est pour le moins gênant, quand on prétend "marcher"...<br /> <br /> Au moins cela les empêchera peut-être de marcher trop sur la tête des Français, par crise d'impopularité...<br /> <br /> Bonne après midi
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Ecologie vraie et réelle..
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