Evacuation de la « ZAD » de Kolbsheim..
Evacuation de la « ZAD » de Kolbsheim..
Cela se passe chez moi, je veux dire..chez nous..dans le Grand Est..
Photo ci-dessus du président, Mr. Macron, avec, entouré de part et d'autre, Mr. Ries, à gauche, et maire de la ville de Strasbourg, le 1er adjoint, sur la droite, et, en retrait, reconnaissable, Mme. Fabienne Keller, ancienne maire.
Il n’y a pas que NDDL, ou encore le site de stockage de Bure dans la Meuse..
Partout, sur l’ensemble du territoire national, en France, il existe d’autres « ZAD », ou plus précisément, des points à défendre face à des projets insensés et fort coûteux…
Zadistes ou le risque de « contagion » nationale..
Cette fois, c’est dans le nord-est et l’Est de la France que cela se passe, et plus précisément, en Alsace, à l’ouest de Strasbourg.
L’ordre a été donné, ce lundi 10 septembre, au matin, d’évacuer la « ZAD » de Kolbsheim et de faire évacuer les occupants sur place.
Les enquêtes « préalables » avaient pourtant bien dit : « NON ! »..
Mais..l’Etat, le gouvernement, en ont décidé autrement…
Ce lundi matin, la Zone A Défendre dite du Moulin à Kolbsheim a subi une évacuation violente en vue de la réalisation du projet de Grand contournement ouest de Strasbourg.
Les écologistes s’insurgent contre cette décision scandaleuse, qui intervient moins de deux semaines après le départ de Nicolas Hulot dénonçant l’inaction gouvernementale et moins de 48 heures après la marche historique pour le climat qui a rassemblée des dizaines de milliers de personnes à travers le pays, dont 5000 à Strasbourg.
Cette décision d’avancer en force, malgré les multiples avis négatifs des commissions d’évaluation comme de la population, est un signal désastreux alors que la prise de conscience du dérèglement climatique n’a jamais été aussi aiguë et que la population attend que le gouvernement choisisse enfin l’écologie plutôt que les profits de quelques uns. Nos vies valent plus que Vinci !
Alors que le gouvernement tente lamentablement de se réjouir de la mobilisation citoyenne de ce week-end et alors que celle-ci dénonce son inaction, la décision de déployer les gardes mobiles, les tronçonneuses et les bétonnières et de contribuer ainsi directement à aggraver la situation constitue une faute irresponsable et une insulte faite à l’ensemble des manifestant·e·s de par la France.
EELV apporte son plein soutien au collectif « GCO Non Merci » ainsi qu’à tou·s les opposant·e·s pacifiques qui font face à l’impensable.
Le BER d’EELV Alsace
Philippe AULLEN, Cécile GERMAIN, Mélanie GOERKE, Alexandre GONÇALVES,
Ce n’est très certainement pas un..François de Rugy qui aurait empêché cela !!!
Mr. Macron sait très bien qu’il a un soutien total en la personne de Mr. François de Rugy..
Sa cause lui est accordée.
Certes, les Lorrains et les Alsaciens ne sont pas des Bretons, ni des « bonnets rouges », comme pour l’affaire des portiques avec cette « écotaxe », mais tout de même !
On aurait pu empêcher et éviter cela… !
Evacuation, par les forces de l’ordre de la « ZAD » de Kolbsheim..
Plus de cinq cents gendarmes ont évacué lundi à l'aube quelque 200 zadistes qui tentaient de s'opposer au démarrage du chantier d'une rocade autoroutière près de Strasbourg.
A 06H20, les forces de l'ordre sont intervenues pour repousser à l'aide de leurs boucliers et de gaz lacrymogènes une centaine de manifestants massés aux abords de cette ZAD (zone à défendre) jusqu'à l'entrée du village de Kolbsheim, quelques centaines de mètres plus loin, a constaté un journaliste de l'AFP.
Deux heures plus tard, le périmètre de la ZAD était bouclé par les forces de l'ordre et, selon plusieurs militants interrogés par l'AFP, plus aucun n'était présent sur le site.
"Les occupants irréguliers ont été écartés" et "les constructions illégales sont en cours de démolition", a confirmé la préfecture dans un communiqué. Il n'y a pas eu d'interpellation, a-t-elle précisé à l'AFP.
Un groupe de quelques dizaines d'opposants au projet a rejoint la mairie de Kolbsheim tandis que d'autres ont traversé un bois pour faire face aux gendarmes qui ont pris position aux abords de la ZAD.
Aux premières heures du jour, les gendarmes se sont attaqué à coups de tronçonneuses aux barricades de fortune, faites de bois et de pneus, que les zadistes avaient érigées sur la route départementale 93 survolée sans discontinuer par un hélicoptère.
Un gendarme a utilisé un coupe-boulon pour sectionner la chaîne qui liait une manifestante à un arbre.
Photo ci-dessus de Dany «un zadiste» de la première heure et opposant farouche au projet G.C.O.
- sur la zone, la résistance depuis les arbres et le moulin sont les derniers remparts. Des tronçonneuses en action se font entendre. Sur la Kolbsheim, la situation reste tendue.
Le préfet de la région Grand Est et du Bas-Rhin Jean-Luc Marx avait donné fin août son feu vert définitif à la construction par une filiale du groupe Vinci et la Sanef de ce contournement autoroutier de 24 kilomètres, à l'ouest de Strasbourg.
Il devait donner une conférence de presse dans la matinée, selon la préfecture.
"L’évacuation des parcelles occupées doit permettre d’assurer la sécurisation du chantier", a-t-elle fait valoir, précisant que "515 gendarmes ont été mobilisés".
Comme ils l'avaient prévu en cas d'intervention des forces de l'ordre, les zadistes qui montaient la garde et le pasteur de Kolbsheim ont sonné le tocsin à l'arrivée des gendarmes, peu après 05H00.
"Dispersez-vous", ont lancé ces derniers à l'aide de porte-voix. "Résistance", ont scandé les manifestants en retour.
- Germaine, 89 ans, en première ligne -
Photo ci-dessus de « Germaine » 89 ans, sur les barricades – contre le G.C.O., avec, à ses côtés, Mr. Dany Karcher, le maire de Kolbsheim.
Dany Karcher, le maire de Kolbsheim, commune sur laquelle la ZAD était installée depuis près d'un an, et plusieurs autres élus ont alors entamé des discussions avec la gendarmerie et le secrétaire général de la préfecture du Bas-Rhin, Yves Séguy.
"Tout ce que nous demandons, a minima, c'est qu'on reporte les éventuels travaux", le temps que tous les recours judiciaires aient été jugés, a souligné Dany Karcher. "La résistance est là", a lancé le maire, fustigeant "la violence, du côté des forces de l'ordre" et l'usage de gaz lacrymogènes contre les élus.
"On met des autoroutes, on détruit la planète, on nous prend tout", a dénoncé Germaine, retraitée de 89 ans, en déambulateur, présente sur la ZAD depuis 05H00 et en première ligne lors de la charge des gendarmes
De retour à Kolbsheim, la vieille dame a lancé : "Oh mon dieu, je suis tellement fatiguée, j'étais devant, ils m'ont gazée, j'ai la poitrine qui me fait mal".
Le grand contournement ouest de Strasbourg (GCO), évoqué dès les années 1970, régulièrement abandonné avant d'être relancé à la fin des années 1990, a pour but de délester l'autoroute A35 en absorbant le trafic du nord au sud de l'Alsace.
Les détracteurs du projet soulignent qu'il entraînera la consommation de nombreuses terres agricoles et la mise en danger d'espèces protégées, dont le grand hamster d'Alsace.
Dernière minute .. !
C’est arrivé juste après l’évacuation de la Zad du Moulin de kolbsheim, à peine quelques heures après..
Une vraie honte !
Un scandale !
Abattage des arbres dans la forêt du Grittwald à Vendenheim / © V.Ruiz Suri
Il n'aura fallu que quelques heures aux engins pour déboiser 20 hectares de terrain à Vendenheim dans la forêt du Grittwald. Les riverains, soutenus par l'eurodéputé EELV José Bové, assistent impuissants à l'abattage des arbres sous la surveillance des forces de l'ordre.
Quelques heures seulement se sont écoulées entre l'évacuation de la ZAD du Moulin à Kolbsheim et le démarrage des travaux préalables au Grand contournement Ouest de Strasbourg (GCO). A l'oeuvre toute la journée, les engins ont déboisé 20 hectares de forêt sous le regard impuissant des opposants au projet accompagnés par José Bové.
L'eurodéputé (EELV) est venu dénoncer les irrégularités du dossier, constat d'huissier à la main : "le lierre n'a pas été arraché, les écorces n'ont pas été retirées", pour lui le groupement Arcos et Vinci n'auraientt pas respecté ses obligations environnementales. Et alors que le dialogue de sourds s'installait à Vendenheim, d'autres machines entraient en action fin d'après-midi à Kolbsheim sur le site de la ZAD du Moulin.
José Bové
"Avant de ..planter un arbre, chez soi, et en général, il faut..réfléchir."
"Avant de couper et d'abattre un arbre chez soi, en forêt, et en général, il faut réfléchir à deux fois !."
L’Etat, les industriels..les vrais détracteurs et destructeurs de la Nature !!!
Plusieurs responsables écologistes, dont l'eurodéputé EELV Yannick Jadot, avaient appelé fin août Nicolas Hulot, encore ministre de la Transition écologique, à s'opposer à ce "grand projet inutile" et dangereux pour l'environnement, comme il s'était "battu contre Notre-Dame-des-Landes".
Les travaux devraient commencer par des opérations de déboisement et de fouilles archéologiques.
On veut juste sauver nos arbres !..
Mais à 07H20, les cloches du villages de Kolbsheim continuaient de sonner le tocsin.
Le feu vert avait été donné et octroyé par..le préfet..
Alors que 200 personnes doivent être évacuées lundi de la ZAD située près de Strasbourg, et que des heurts ont éclaté entre les forces de l'ordre et les zadistes, une militante a témoigné son écoeurement au micro d'Europe 1.
TÉMOIGNAGE EUROPE 1
Des heurts ont éclaté lundi vers 6h30 et opposé des gendarmes et les zadistes de Kolbsheim qui luttent contre le démarrage du chantier d'une rocade autoroutière près de Strasbourg. Les forces de l'ordre sont intervenues tôt lundi matin à l'aide de gaz lacrymogène pour repousser une centaine de manifestants massés aux abords de la ZAD jusqu'à l'entrée du village de Kolbsheim. 200 personnes doivent être évacuées. Michelle, habitante de Kolbsheim, a témoigné sur Europe 1, se disant "écœurée" par l'attitude des forces de l'ordre.
"Ma mère m'a dit : 'c'est la guerre'". "C'est quand même incroyable qu'il y ait des CRS qui chargent alors qu'on veut juste protéger des arbres", s'est-elle indigné. "Il y a des personnes âgées qui sont descendues du village simplement pour protéger le village, l’environnement, notre forêt (...) Depuis 5 heures, les cloches sonnent dans le village pour que les villageois se rassemblent". "Ma mère vient de m'envoyer un message me disant ''c'est la guerre'', a-t-elle encore témoigné. "Je suis écœurée. Mon fils est là, j'ai grandi ici, on a joué dans cette forêt, on a fait des cabanes, c'est dégueulasse".
Les gendarmes sont arrivés et ont chargé les civils présents. "Vers 4h30, on a vu des voitures de gendarmes qui circulaient tout autour de la Zad. On a sonné le tocsin et pas loin de 300 personnes se sont mobilisé et qui sont venues vers 5h du matin sur zone, avec entre autres des élus, dont la maire de Schiltigheim, celui de Kolbsheim", témoigne Mickaël, un zadiste sur Europe 1.
"Les gendarmes sont arrivés et ont chargé les civils présents. Ils ont avancé petit à petit pour occuper la Zad", commente-t-il encore. "On a réussi à gagner un peu de temps pour que des élus viennent discuter, ils ont échangé avec une personne de la préfecture, mais à la fin de la discussion, il y a eu une grenade lacrymogène lancée sur la foule".
"Il y a eu une grande mobilisation des gens des villages alentours. Les gens n'ont pas envie de lâcher, on craint que ça se passe comme à Sivens où toute la forêt a été rasée et le projet abandonné", craint le zadiste sur Europe 1.
Les zadistes s’opposent au chantier d’une rocade qui doit délester l’autoroute A35, et qui menace le grand hamster d’Alsace....
Photo ci-dessus – Archives – Autoroute – A35.
La Terre aux agriculteurs !!!
Photo ci-dessus le chemin d'accès avec le moulin de Kolbsheim.
La Nature aux humains !!!
Photo ci-dessus, la fameuse forêt du "Krittwald".
En mémoire de Rémy Fraisse tué lors d’affrontements avec la police au barrage de Sivens..
Photo ci-dessus, un « zadiste » fait face à un policier anti-émeute à Sivens le 9 septembre 2014.
«émotion vive "palpable" sur le site »
« Nous humains, enfants de la Terre, continuons le combat pour la vie »
Une sculpture à la mémoire de Rémi Fraisse érigée non loin de l'ancien chantier du barrage de Sivens.
La déclaration d'utilité publique du barrage de Sivens a été annulée, plus d'un an après l'abandon du projet. Une victoire a posteriori pour les opposants qui les conforte dans leur sentiment que le projet était bien «illégal».
Un barrage qui était prévu au départ, pour quelques « riches » agriculteurs et grands groupes de l’Agro-alimentaire, pour la plantation de maïs..
Le maïs est très friand et gourmand en eau..cherchez l’erreur et le problème, vous aurez de suite compris…
Pendant ce temps là, nous payons tous le prix fort pour l’eau au robinet au m3 et litre, une honte !!!
Dernière nouvelle:
J'ai appris, par hasard, hier, en fin de journée, que Mr. François de Rugy, nouveau ministre de la transition écologique et énergétique, recevra un groupe du collectif anti "G.C.O."..
Pour quel résultat ?