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Ecologie vraie et réelle..
9 novembre 2018

Blocage du 17 novembre contre la hausse du carburant..

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Blocage du 17 novembre contre la hausse du carburant..

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La France en colère !..

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La France qui souffre !..

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Un dérapage "incontrôlé" de la part du gouvernement pour ce volet et secteur "sensible" ?

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Un président soi-disant à l’écoute des Français..

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C’est une..plaisanterie ?..

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Photo ci-dessus de Mr. Macron en train d’écouter des passants qui l’interpellent.

Réflexion..

(trouvé sur le Net..)

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Il semblerait que la France, celle d'en bas, celle de la ruralité, celle des petites gens et des classes moyennes, nous fasse une crise d'hypertension aiguë; la colère gronde. Comment pourrait-il en être autrement avec un litre de gas-oil qui augmente de 23% en un an quand le sans plomb 95 se prend lui 15%. On me dit que le vrai méchant dans l'histoire, ce sont les cours du pétrole qui font rien que monter, pas les taxes et que si celles-ci augmentent, c'est rien que pour notre bien: pour assurer la transition énergétique. Ok, je veux bien mais je n'en ai rien à foutre; la seule chose que je vois, comme tous ceux qui n'ont pas la chance de pouvoir se foutre du prix de l'essence, c'est que le gas-oil a pris 23 % en un an et mon essence 15%. Et que l'année prochaine, puis celle d'après, puis la suivante encore, rebelote, on augmentera les taxes. Quelque soit la hausse du prix de l'or noir. C'est simple à comprendre, non ? Même Macron qu'on nous présente comme un gars intelligent devrait le comprendre. Et bien non, parce que Macron, il me fait la leçon, il me dit qu'il faut absolument passer à l'électrique, qu'il faut consommer moins et blablabla, sinon la planète, elle va mourir. Et moi avec. Mon con !

Ce qu'il oublie de m'expliquer le gars, c'est pourquoi c'est toujours à nous de payer. La France est un des pays les plus vertueux en matière de lutte contre les pollutions mais c'est quand même à nous de casquer encore et toujours. Pourquoi ne nous dit-il pas que les 15 plus gros navires cargos du monde, tous (sauf un) sous pavillons étrangers, polluent autant que les 760 millions d'automobiles de la planète. Pourquoi n'interdit-il pas aux bateaux de croisières faisant escale un jour ou deux à Marseille de couper leurs moteurs, moteurs qui  en 24 h polluent autant qu'un million de véhicules légers ? Et tous les avions dans le ciel, hein, avec leur kérosène faiblement taxé, hein ? Tout ceux là ils s'en foutent de la hausse des taxes et du pétrole, ils continueront de voler et de polluer les mers, alors que nous... Alors oui, on a raison de gronder !

Mais là où, à mon sens, tous les médias et politiciens nous embrouillent, c'est en tentant de focaliser le mécontentement sur la seule hausse du prix des carburants. Ces dernières hausses - et celles à venir - ne sont à mon avis que la goutte d'eau qui fait déborder le vase: On  en a marre des impôts, des taxes, des prix qui montent et des salaires et pensions qui stagnent voire qui régressent. On en a marre d'être pris pour des cons à qui l'on voudrait faire croire que vous allez voir le pouvoir d'achat va augmenter avec la suppression de la taxe d'habitation et la baisse des charges. T'as qu'à croire ! Le pouvoir d'achat n'a pas commencé d'augmenter qu'il est déjà rogné par les hausses diverses et variées (le gaz, le timbre, la bouffe et tutti...).  Et quand bien même le bas de ma fiche de paie augmenterait que ce putain de glouton d'Etat s'y retrouvera en me piquant un peu plus d'impôt sur le revenu !

Non mais réalises un peu mon grand, il existe (sauf erreur de comptage), que ce soit au plan national, régional, départemental ou local pas moins de 252 impôts et taxes différents (1) en France ! 252 !  Y en a pour tout le monde même pour les pauvres ! Et la quasi totalité de ces 252 impôts et taxes n'a cessé d'augmenter ces 30 dernières années. 252 ! On pourrait penser que nos élites réaliseraient que " Ça suffit ! ". Et bien non, voilà t-y pas qu'on apprend que serait à l'étude la création de nouvelles taxes sur les colis livrés à domicile ou sur les chèques cadeaux donnés par les comités d'entreprises.

Alors, si à tout cela tu rajoutes les petits et les grands trucs qui nous empoisonnent de plus en plus l'existence (en vrac et de manière non exhaustive: le chômage, les migrants, l'insécurité, la violence, la précarité, le communautarisme, la musulmanisation, les politiciens avec un QI de moineau, Bruxelles, les manipulations médiatiques, le prix de l'immobilier qui s'effondre dans les campagnes, le mépris des élites, le 2 poids 2 mesures, l'inflation...), ouais, c'est tout à fait normal: On est grave mécontent ! Et on va l'être de plus en plus, c'est aussi inévitable qu'indubitable sauf à avoir des œillères aussi grosses que l'ego de notre cher, très cher Président. A terme ? Ben, l'explosion sociale, l'insoumission, la guerre civile ou que sais-je encore. Même ton Collomb te l'a dit. La hausse des carburants, c'est juste la mèche qui a été allumée.

Et qu'est-ce qu'il propose notre Macron pour nous calmer les nerfs, nos petits cœurs endoloris de contribuables et nos portefeuilles vides le 15 du mois ? Une bonification du chèque énergie... pour certains, de patienter car tout va aller mieux... bientôt, de nous méfier des populistes et des nationalistes, de traverser la route pour trouver du travail, une itinérance mémorielle, une vraie armée européenne et que les vieux fassent des efforts pour aider les jeunes ! Non mais allo, quoi ! Jupiter redescend sur terre !

Le 17 novembre sera, parait-il, la journée du mécontentement. Je la souhaite la plus animée possible, la plus turbulente possible, la plus bousculante, la plus pétante; vraiment. Je souhaite qu'un maximum de gens y prennent part et qu'ils bloquent le pays tout entier. Je souhaite que les racailles et les petites gens, les retraités et les chômeurs, les LR et Les Insoumis, main dans la main (mouarf !) descendent sur Paris, à Nantes, à Rennes, à Lyon, à Marseille, et mettent tous ensemble, tous ensemble, un bronx pas possible.

Hélas et en vérité, je vais vous le dire, le 17 novembre, il y aura des gilets jaunes soigneusement pliés et apposés sur le pare-brise des voitures (2), des embouteillages, quelques périphériques bloqués, des opérations escargots par ci par là, des manifestations, des facteurs et des profs en grève, quelques dizaines de lycéens dans les rues, des CRS déployés, quelques Gomme-Cogne tirées sur les manifestants, des poubelles et des voitures incendiées.  Et puis viendra le 18 novembre, on fera le chiffrage des dégâts, on commentera, beaucoup, nos politiciens feront le dos rond et se renverront la balle... Et puis tout redeviendra "normal"... comme d'habitude; je connais les Français, même ceux qui ont toutes les raisons du monde de se plaindre: Tant que la gamelle des gamins est pleine, même de pâtes, nos z'élites peuvent dormir tranquilles, Macron et Brigitte aussi...

Des commentaires mis..

Je suis totalement d’accord, on nous prend pour des cons, mais pour être juste dans votre approche il faudrait mettre à côté la parité dollar/euro qui en 2014, sauf erreur de ma part, était à environ 1,37 et aujourd’hui à 1,13. 
Sinon sur le billet de Corto totalement d’accord, rien ne se passera tant que l’endettement de la France permettra de payer les allocations diverses et variées, les retraites, la SS... Mais attention il suffit d’une petite étincelle pour que la poudrière explose.

Je pense que nous aurons l'effet bonnets rouges : une bonne petite subvention et allez jouer ailleurs et surtout faites pas chier.

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«Vous allez le sentir le gros malaise le 17 novembre»: Macron interpellé à Verdun

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En déplacement à Verdun pour commémorer l'Armistice, Emmanuel Macron, qui a pris un bain de foule, a été interpellé par plusieurs personnes mécontentes de la politique du gouvernement.

Le Président français a été pris à partie ce mardi 6 novembre par plusieurs habitants à Verdun, dans la Meuse, où il se trouvait aujourd'hui à l'occasion du centenaire de l'Armistice de la Première Guerre mondiale.

Selon des médias français, il a notamment été questionné sur le problème des carburants, alors que la colère monte au sujet de l'augmentation de leur prix et qu'un mouvement national semble se profiler le 17 novembre dans le cadre de la journée de blocage routier national contre la hausse des prix de l'essence. Pour Emmanuel Macron, la progression des taxes est le fait de l'État et il «les assume».

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BFMTV

✔@BFMTV

 

"Sentez le malaise, vous allez le sentir le gros malaise le 17 novembre..." Macron est interpellé à Verdun

12:50 - 6 nov. 2018

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1 552 personnes parlent à ce sujet

«Vous ne sentez pas le malaise en France qui monte?, s'est emporté un retraité. Sentez le malaise […] vous allez le sentir le gros malaise le 17 novembre.»

«J'entends la colère, je l'entends bien, mais j'essaie d'apporter des réponses en profondeur», a indiqué Emmanuel Macron, s'accordant le mérite de ne pas répondre «de manière démagogique». Il a également affirmé qu'il croyait dans le travail, mais son interlocuteur a déclaré qu'il n'osait plus «croire en rien maintenant».

«Il y a des milliers et des milliers de Français qui sont en colère. Vous ne faites qu'aggraver la situation de la France», a jeté au Président le retraité.

Revenant sur la question avec un autre habitant de la région, Emmanuel Macron a expliqué que la hausse venait «à 80%, aux trois quarts des cours mondiaux».

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BFMTV

✔@BFMTV

 

"Le carburant, c'est pas bibi !" Interpellé sur le terrain, Emmanuel Macron s'explique

12:22 - 6 nov. 2018

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844 personnes parlent à ce sujet

«Quand on change les choses, on bouscule les habitudes, les gens ne sont pas forcément contents», a déclaré Emmanuel Macron.

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                                                      © REUTERS / ERIC GAILLARD

«Deux petits mots à dire»: une citoyenne reproche la hausse du carburant à Macron (vidéo)

Il a par ailleurs affirmé que «le pouvoir d'achat au total, il a augmenté: 1,6%».

Une dame lui a fait remarquer que 30 euros de hausse du minimum vieillesse, «ça fait pas beaucoup» lorsque la facture de gaz monte en flèche pour atteindre «250 euros».

Le Président a répondu que «les choses ne se font pas comme ça tout d'un coup» même si «tout le monde est pressé».

Prix des carburants et blocages le 17 novembre : le gouvernement "ne reviendra pas en arrière"

A LA UNEPOLITIQUE

Publié le 08/11/2018 à 12h18. Mis à jour à 12h49 par SudOuest.fr avec AFP.

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"C'est notre cap, nous le tiendrons et nous ne reviendrons pas en arrière", estime Gilles Le Gendre.

PHILIPPE LOPEZ / AFP

Le patron des députés LREM a assuré jeudi que le gouvernement et la majorité se montreront inflexibles.

C’est un message de fermeté qu’a tenu à faire passer ce jeudi matin Gilles Le Gendre, le patron des députés LREM. Interrogé sur la mobilisation des "gilets jaunes" du 17 novembre pour bloquer les routes contre la hausse des prix des carburants, le député de Paris a répondu sur RFI : "Nous n’avons ni à la redouter, ni à l’encourager, ni à en penser quoi que ce soit. Il se passera ce qui doit se passer, ce qui compte c’est le cap que nous avons fixé", celui de la "fiscalité écologique" pour "limiter les consommations de carburant de produits fossiles".

"C’est notre cap, nous le tiendrons et nous ne reviendrons pas en arrière", a-t-il insisté. Cette "action a été engagée par nos prédécesseurs qui, aujourd’hui, essayent de se dérober à leur responsabilité". En écho aux propositions du président de la République, il a souhaité que le gouvernement puisse "arriver à compenser très légèrement ceux pour lesquels" la hausse des prix "pose véritablement un problème insupportable".

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Pas de PV le 17 novembre ?

Dans la matinée, le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner et le secrétaire d’État Laurent Nuñez ont par ailleurs rappelé à l’ordre le syndicat Unité-SGP-Police-FOqui appelle à une "grève des PV" le 17 novembre par "solidarité" avec le mouvement national de contestation de la hausse des carburants.

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Ça commence à bien faire !

Les élus locaux et citoyens en colère !

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Photo ci-dessus d’élus locaux et citoyens manifestant leurs mécontentements sur cette hausse du carburant.

Halte à la baisse du pouvoir d’achat de bon nombre de Françaises et de Français !

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parce que je ne vis pas a paris que je suis en

zone rurale que je n ai pas de privileges et que

mes revenus baissent #GiletJaune

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STOP ! ça suffit !!!

Je vous invite à partager cette publication. Nous en avons marre.

Je vous invite d'ici le 17 novembre à mettre votre gilet jaune sur le

tableau de bord de votre véhicule pour montrer votre mécontentement. Dans les PO sa se prépare !!!

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Prix du carburant. Les « gilets jaunes » sont-ils récupérés politiquement ?

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Les «gilets jaunes» sont-ils adossés à un mouvement politique? Leur action est-elle pilotée par l’extrême droite comme le prétendent de nombreux opposants sur la Toile? Retour sur les origines du mouvement qui appelle à bloquer la France le 17 novembre.

Blocage du 17 novembre: Mouvement «citoyen» ou opération de «fachos», l'appel est-il toujours «apolitique»?

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Photo ci-dessus d’une diapo qui circule sur le net et sur les réseaux sociaux d’anti –mouvement de blocage du samedi 17 novembre..contre-pouvoir ou récupération ?

  • De nombreux automobilistes appellent à des blocages le 17 novembre prochain pour dénoncer la hausse du prix des carburants.
  • Le mouvement de mécontentement, qui a fait irruption sur les réseaux sociaux, se revendique « apolitique et pacifique ».
  • Est-il soutenu ou poussé par des partis politiques?

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Photo ci-dessus d’une diapo qui circule sur le net et sur les réseaux sociaux d’anti –mouvement de blocage du samedi 17 novembre..contre-pouvoir ou récupération ?

Un mouvement « apolitique » ? Depuis plusieurs semaines, la gronde s'intensifie coups de gueule sur les réseaux sociaux, pétitions en lignes, appels à bloquer les routes le 17 novembre… De nombreux automobilistes dénoncent la hausse du prix des carburants sur Internet. Devant le succès de cette contestation, Emmanuel Macron a mis en garde ce mardi sur Europe 1 : « Il faut toujours être prudent avec ce type de mouvement car s’agrègent toutes les formes de démagogie avec des gens qui n’ont rien à voir. De gens qui n’ont pas beaucoup de projets si ce n’est de mettre le pays à l’arrêt. » Ce mouvement de « citoyens en colère » a-t-il vraiment été récupéré par les partis politiques ?

Aux origines, un mouvement « citoyen »

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Photo ci-dessus d’images sur youtube, d’interventions réciproques – pour et contre, ce mouvement du 17 novembre, début de l’affaire de la hausse du carburant.

Tout débute en mai avec une pétition, lancée par une « automobiliste en colère » de Seine-et-Marne sur le site change.org. Cette critique de la hausse des prix des carburants devient virale (aujourd’hui 780.000 signatures) et entraîne la création de multiples pages Facebook appelant au blocage des routes le 17 novembre prochain.

Les administrateurs de ces groupes, contactés par 20 Minutes, affirment tous « n’être pas encartés dans des partis » et s’être lancés sans influence politique. « J’ai fait cette page pour mobiliser les personnes qui ont du mal à joindre les deux bouts, bouffés par toutes ces taxes », avance Jimmy, qui appelle à la mobilisation au péage de Sigean dans l’Aude. « Cette fois, on oublie la gauche et la droite, on est tous sous la même enseignedes citoyens français submergés de taxes », abonde un autre. « C’est une manifestation pacifique et apolitique. C’est bien trop facile de s’approprier et soutenir le mouvement quand il est déjà lancé », dénonce aussi Alexis, administrateur de la page 77 nord.

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L’un des créateurs du site « www.blocage17novembre.com », qui souhaite fédérer ces mouvements citoyens en présentant une carte des 600 blocages prévus la semaine prochaine, a aussi indiqué à 20 Minutes n’être affilié à aucun parti, ni syndicat.

Le soutien du Rassemblement national et de Debout la France

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Ce mouvement spontané est-il pour autant hermétique aux mouvements politiques ? Parmi les « coups de gueule » d’automobilistes devenus viraux, qui ont participé au succès de la mobilisation, figure celui de Frank Buhler, secrétaire de circonscription à Debout la France, le parti souverainiste du député de l’Essonne Nicolas Dupont-Aignan. « Quand j’ai fait cette vidéo, je n’ai pas pensé en termes politiques mais en tant que citoyen qui fait son plein comme tout le monde. A la pompe, personne ne nous demande notre carte d’adhérent, jure-t-il. Je n’ai reçu aucune consigne de Nicolas Dupont-Aignan. Il s’est simplement contenté de me féliciter car il était d’accord avec ce que je disais ».

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L’ancien candidat à la présidentielle a très vite soutenu le mouvement, comme son ancienne alliée Marine Le Pen. « C’est facile d’aller hurler avec les loups, je vois bien la manifestation du 17 novembre qui est totalement instrumentalisée par Marine Le Pen et Nicolas Dupont-Aignan qui sont de grands irresponsables sur ce sujet », a d’ailleurs dénoncé le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux. « Nous sommes des citoyens et des élus et en tant que tels, nous participons à un mouvement que nous n’organisons pas mais que nous soutenons de toutes nos forces », lui répond le député RN Sébastien Chenu.

La gauche, entre soutien et malaise

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Ce soutien du Rassemblement national inquiète à gauche. Au PS, les cadres dénoncent un « matraquage fiscal » mais refusent de soutenir une opération « instrumentalisée par l’extrême droite », explique Le Figaro.

La France insoumise, elle, ne sait pas sur quel pied danser. A Lille, la semaine passée, Jean-Luc Mélenchon estimait « juste » la colère des automobilistes mais dénonçait la présence de « fachos » au sein du mouvement. « Le samedi 17 novembre, j’ai envie d’en être. Pour voir au moins qui est là », a écrit le député François Ruffin. « Je ne me vois pas défiler à l’appel de Minute et avec Marine Le Pen », a estimé sa collègue Clémentine Autain.

Manuel Bompard s’explique : « On soutient sur le fond la colère qu’on juge légitime car on considère que les mesures du gouvernement sont anti-sociales et pas écologiques. Mais il ne faut pas confondre l’initiative citoyenne auto-organisée avec les tentatives de récupérations de l’extrême droite. Dans nos rangs, certains vont y participer, d’autres non. On respecte ces deux positions », poursuit le directeur national des campagnes de La France insoumise.

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Pas plus tard, qu’hier au soir, vers 18h00, il y a eu un débat échange sur le plateau télévisé de BFM/TV

Expliquer, comprendre, ou..dégoupiller la « grogne » ?..

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Un face à face entre, d’un côté, Mr. Jean-Michel Fauvergue, député La REM de Seine-et-Marne (ancien chef du Raid..), et Mme. Linda Kebbab, déléguée nationale S.G.P. Police FO.

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Mr. Fauvergue était là pour servir de bouc émissaire pour le gouvernement et Macron, et tenter d’inverser la situation..

Mme. Linda Kebbab était là pour expliquer et « justifier » la réaction des policiers et leur décision de faire cette grève du zèle, ou journée sans P.V.,car, comme elle l’a rappelé, cela relève de la seule décision du policer de verbaliser ou non.

Nul n’a autorité sur un policier dans l’exercice de ses fonctions pour le forcer ou contraindre dans sa prise de décision et/ou choix…

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Castaner met en garde contre cette grève du zèle sans P.V., annoncée pour le 17 novembre..

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Blocages du 17 novembre : un syndicat de police appelle à une "grève du zèle"

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Le syndicat Unité SGP Police FO appelle l'ensemble des forces de l'ordre à ne pas poser de contraventions le 17 novembre prochain. 

Le mouvement qui appelle à de nombreux blocages le 17 novembre prochain pour protester contre la hausse du prix des carburants a reçu mercredi un soutien supplémentaire. Le syndicat Unité SGP Police FO a en effet appelé ses effectifs à soutenir le mouvement de contestation, rapporte le journal Le Parisien. Ce syndicat appelle ses adhérents mais aussi l'ensemble des forces de l'ordre à ne pas dresser de contraventions le samedi 17 novembre. 

"Des citoyens qui subissent cette hausse". "Derrière les uniformes, il y a des hommes et des femmes, des citoyens qui eux-mêmes subissent de plein fouet cette hausse, et constatent au final une baisse du pouvoir d’achat", a justifié Daniel Chomette, secrétaire général délégué du syndicat. "Le 17, la lutte contre la délinquance sera menée comme à l’accoutumée. Mais hors de question que nous allions assommer de PV les Français qui exprimeront leur mécontentement."

Des policiers rallient la fronde du 17 novembre.

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Dans leur combat contre la hausse des prix des carburants qui plombe leur pouvoir d'achat, les gilets jaunes ont reçu le soutien d'un syndicat de policiers. Le syndicat Unité SGP Police se déclare « solidaire de la journée citoyenne du 17 novembre. » Il demande à ses membres « d'observer une journée blanche sans timbre-amende. » Autrement dit, Unité SGP Police appelle à une grève des procès-verbaux le samedi 17 novembre. Un syndicaliste de l'Unité SGP Police « SGP FO se trompe », ont réagi jeudi 8 novembre le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner et le secrétaire d'Etat Laurent Nuñez. Les policiers n'ont pas le droit de grève et de manifester lorsqu'ils sont au travail. Code de déontologie de la police nationale.

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Grève des PV le 17 novembre : "rien ne peut justifier que l'on refuse d'appliquer la loi"

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Christophe Castaner et Laurent Nuñez assure que "nul ne peut se prévaloir de décider de remplir [la mission de la police] partiellement ou pas". @ BERTRAND GUAY / AFP

Le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner et le secrétaire d'État Laurent Nuñez ont rappelé jeudi au syndicat Unité-SGP qui appelle à une "grève des PV" le 17 novembre que "rien ne peut justifier que l'on refuse d'appliquer la loi", dans une déclaration commune.

"SGP FO se trompe", estiment Castaner et Nuñez. Le syndicat Unité-SGP-Police-FO a appelé à une "grève des PV" le 17 novembre par "solidarité" avec le mouvement national de contestation de la hausse des carburants. "SGP FO se trompe", estiment Christophe Castaner et Laurent Nuñez dans une déclaration commune.

Des contraventions pour "protéger". "Les contraventions ne sont pas une collecte d'impôt mais un moyen de protéger les automobilistes, les piétons, les cyclistes, les personnes en situation de handicap qui ont besoin de stationner leur véhicule", précisent-ils. "Rien ne peut justifier que l'on refuse d'appliquer la loi, pas même une campagne électorale", ajoutent-ils. Les élections professionnelles au ministère de l'Intérieur sont prévues du 30 novembre au 6 décembre.

"La mission de la police nationale est sacrée, elle est une. Nul ne peut se prévaloir de décider de la remplir partiellement ou pas. Ce serait nuire à la police elle-même, à sa vocation, à son impartialité. Nous en appelons à la responsabilité et au sens du devoir de chacun", concluent Castaner et Nuñez.

Blocage du 17 novembre : un syndicat de police appelle à la grève des PV

Le syndicat Unité SGP Police FO apporte son soutien au mouvement des gilets jaunes du 17 novembre contre la hausse du carburant en appelant à une journée sans contraventions.

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Un syndicat de police soutient le mouvement des gilets jaunes qui appelle au blocage du pays le 17 novembre.(©Fotolia / Illustration)

Des policiers rallient la fronde du 17 novembre. Le syndicat Unité SGP Police Force Ouvrière a rejoint le mouvement des gilets jaunes, qui compte bloquer les routes de tout le pays pour protester contre la hausse du prix des carburants

 Il appelle ses adhérents, et plus généralement les forces de l’ordre, à ne pas sanctionner les manifestants et ne dresser aucune contravention le 17 novembre. 

« Les policiers sont avant tout des citoyens »

« Les policiers sont avant tout des citoyens, des hommes et des femmes. Le pouvoir d’achat et la thématique ‘transport’ les concernent », scande le syndicat sur une affiche. Yves Lefebvre, le secrétaire général d’Unité SGP Police FO explique au micro de BFMTV :   

On nous parle de rapprochement police-population. Banco. On se rapproche de la population et on est solidaires de nos concitoyens. Le 17 novembre, ce sera zéro PV.

Lors d’un congrès de la fonction publique à Montreuil mercredi 7 novembre, Daniel Chomette, secrétaire général délégué de l’organisation a précisé : « Qu’on ne se méprenne pas, le 17, la lutte contre la délinquance sera menée comme à l’accoutumée. Mais hors de question que nous allions assommer de PV les Français qui exprimeront leur mécontentement. »

Le gouvernement hausse le ton

Sans surprise, la démarche des policiers ne plaît pas du tout au gouvernement. « SGP FO se trompe », ont réagi jeudi 8 novembre le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner et le secrétaire d’Etat Laurent Nuñez, cités par Ouest-France

Rien ne peut justifier que l’on refuse d’appliquer la loi, pas même une campagne électorale.

« La mission de la police nationale est sacrée, elle est une. Nul ne peut se prévaloir de décider de la remplir partiellement ou pas. Ce serait nuire à la police elle-même, à sa vocation, à son impartialité. Nous en appelons à la responsabilité et au sens du devoir de chacun », ajoutent les deux membres du gouvernement.

Les policiers n’ont pas le droit de grève

Cet appel à la « grève du zèle » n’a pour l’instant pas été rejoint par d’autres syndicats de police. Les policiers ne disposent pas du droit de grève et de manifester, d’après la loi du 29 septembre 1948. Ils ont en revanche un « droit syndical ». 

Rappelons que le mouvement des gilets jaunes qui projette le blocage du 17 novembre n’est à l’appel d’aucun syndicat, il a été initié par de simples citoyens sur les réseaux sociaux

Un syndicat de police appelle à une "grève des PV" le 17 novembre

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Le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner a réagi ce jeudi, après qu'un syndicat de police a appelé à la "grève des PV" le 17 novembre,

Blocages du 17 novembre : un syndicat de police apporte son soutien aux gilets jaunes

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Un syndicat de police annonce son soutien au mouvement de citoyens qui proteste contre les hausses du prix du carburant.

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Mouvement du 17 novembre : pourquoi les politiques restent prudents

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LE SCAN POLITIQUE - Alors que la gronde contre la hausse des prix du carburant s'organise autour du mouvement du 17 novembre, les politiques préfèrent garder leur distance. Certains dénoncent une «instrumentalisation» du Rassemblement national (ex-FN).

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La gronde s'organise. Face à la colère des automobilistes qui dénoncent la hausse des prix du carburant, une manifestation de blocage des routes - dites des «gilets jaunes» - est prévue le 17 novembre partout en France. La mobilisation, qui se veut spontanée, a pris de l'ampleur ces dernières semaines sur les réseaux sociaux. Si elles se veulent toutes indignées par la hausse des prix, la plupart des oppositions politiques à Emmanuel Macron gardent cependant leur distance avec l'initiative. Pour l'instant, seuls le Rassemblement national et Debout la France ont officiellement apporté leur soutien. «L'ensemble de nos élus et délégués départementaux, de nos fédérations, rejoindront la contestation qui est en train d'émerger», avait notamment annoncé fin octobre Marine Le Pen sur Europe 1. «C'est un devoir», a estimé Nicolas Dupont-Aignan lundi sur RTL.

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● «Pas une réponse» pour LR

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S'ils sont farouchement opposés à la hausse des taxes sur le carburant, Les Républicains semblent tout autant en désaccord avec la manifestation du 17 novembre. «Les Français respecteront davantage une opposition qui propose plutôt qu'une opposition qui montre les dents et bloque les routes», estime Annie Genevard, vice-présidente du parti, selon des propos rapportés par France Inter. «Violer la loi et empêcher la liberté d'aller et venir, ce n'est pas une réponse», souligne également le député LR Julien Aubert. «Le débat doit rester cantonné au débat démocratique, et je regrette que finalement la psychorigidité du gouvernement l'empêche d'écouter le message de la rue, car cela fait du miel de tous ceux qui sont démagogiques, et de ces partis qui soufflent sur les braises», a poursuivi celui qui est aussi secrétaire général adjoint des Républicains.

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● Le PS regrette «l'instrumentalisation de l'extrême droite»

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Le Parti socialiste doit décider mardi soir lors de son Bureau national s'il appelle ou non ses militants à soutenir le mouvement. Il n'y a cependant pas beaucoup de suspens. Les cadres refusent de soutenir une opération «instrumentalisée par l'extrême droite». «On voit bien que le Rassemblement national essaie de surfer sur l'événement», regrette un d'entre eux, pourtant pas opposé au mouvement spontané. Le PS voit derrière la hausse des taxes du carburant un nouvel épisode du «matraquage fiscal» mené par le gouvernement «sur le dos de l'écologie».

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● La France Insoumise ne tranche pas

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La position de Jean-Luc Mélenchon a pu faire sursauter à gauche. Alors qu'il voulait «engager la sortie du diesel» lors de la campagne présidentielle, le leader de La France Insoumise se porte désormais en défenseur des opposants à la hausse des prix à la pompe. «Ceux qui utilisent du carburant le font parce qu'ils n'ont pas le choix», a-t-il soutenu lors de son meeting la semaine dernière à Lille. De fait, Jean-Luc Mélenchon ne désapprouve pas ceux qui ont prévu de se rendre à la manifestation du 17 novembre. «Il se trouve que parmi mes amis, des camarades et des Insoumis, il y en a qui disent “moi, je vais le faire”. Et qu'est-ce que je vais leur dire? “Non, ne le fais pas, il y a des fachos”? “Il ne faut pas lutter parce que certains ne te plaisent pas dans la lutte”? Non je ne peux pas dire ça», a-t-il lancé.

Un point de vue loin d'être partagé en interne. Sa collègue députée Clémentine Autain se montre par exemple nettement moins affirmative. «Je ne serai pas le 17 dans les blocages parce que je ne me vois pas défiler à l'appel de Minute et avec Marine Le Pen», a-t-elle écrit dans une note de blog. La députée Insoumise insiste en revanche pour promettre qu'elle «ferait tout son possible pour que les décisions prises se conjuguent avec la justice sociale et le recul massif des émissions dangereuses.»

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Manifestations du 17 novembre contre la hausse du carburant : l’État accusé "d’éteindre la révolte populaire"

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Des internautes crient à la « censure » et au « complot » après la disparition d’événements Facebook consacrés au blocage du samedi 17 novembre 2018. Ce qu’il s’est vraiment passé.

La grogne monte autour de la hausse du prix des carburants en France et des manifestations intitulées « Blocage national contre la hausse du prix des carburants » pullulent dans tout l’hexagone, avec une date en tête : le samedi 17 novembre 2018. Une pétition pour la baisse des prix des carburants a d’ailleurs franchi le cap des 500 000 signatures lundi 29 octobre.

Jour après jour depuis une semaine environ, des événements Facebook fleurissent partout en France (plus de 200 000 personnes sont notamment intéressées à Paris), mais certains d’entre eux ont disparu des radars sans crier gare. Il n’en fallait pas moins pour raviver… la théorie du complot. Sur les réseaux sociaux, Facebook et l’État se voient pèle-mêle accusés de censure et de « complotisme » par des internautes, notamment à Toulouse.

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Événements disparus à Toulouse, Rodez, La Rochelle

Depuis la parution d’un article sur Actu Toulouse mercredi 24 octobre annonçant une manifestation à Toulousesamedi 17 novembre, deux événements Facebook consacrés à ce blocage dans la Ville rose (qui comptaient des milliers de personnes intéressées ou inscrites), ont successivement disparu : le premier dès mercredi, qui comptait plus de 11 000 personnes intéressées (et 16 000 quelques heures juste avant sa disparition), et le second jeudi 25 qui en affichait plusieurs milliers. Administrateur de ce deuxième événement supprimé à Toulouse, Thomas Leroyer témoigne :

« Facebook a envoyé un message au créateur de l’événement, indiquant que celui-ci avait été signalé par plusieurs utilisateurs, et qu’il était en cours de vérification. Il a été supprimé dans la foulée, même pas une heure après. »

Dans le même temps, d’autres événements ont disparu de Facebook, notamment à Rodez (Aveyron), comme l’expliquaient nos confrères de Centre Presse. Ou encore à La Rochelle (Charente-Maritime), comme l’indiquait France Bleu La Rochelle. Des événements où étaient là-aussi inscrits ou intéressés des milliers d’internautes, qui se posent des questions quant à ces disparitions soudaines… Et sur la toile, certains font état de velléités de Facebook, de l’État, voire des deux, pour « éteindre la révolte populaire ». Alors, qui supprime ces événements ? Et pourquoi ?

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Des appels au blocage du 17 novembre ont-ils été supprimés par Facebook?

Par Jacques Pezet 6 novembre 2018 à 09:19

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Photo ci-dessus du logo « facebook » sur un écran d’ordinateur.

Plusieurs organisateurs accusent Facebook d’avoir supprimé des événements appelant au blocage des routes le 17 novembre. Facebook assure que ces suppressions sont causées par les administrateurs de ces rassemblements.

Question posée par Olivier le 29/10/2018

Bonjour,

Nous avons reformulé votre demande initiale: «La manifestation prévue le 17 novembre contre la hausse des prix du carburant est organisée via beaucoup d’évènements Facebook. On m’indique et on voit circuler l’information (sur les réseaux sociaux) selon laquelle Facebook supprime ces évènements sans en mentionner la raison. Cela est bien évidemment vu comme de la censure … a priori orchestrée par du gouvernement. 1. Est-il vrai que les évènements Facebook liés au 17 novembre sont supprimés de Facebook ? 2. Le gouvernement peut-il ordonner à Facebook la suppression de ces évènements ? Merci de m’éclairer sur les possibilités de censure et donc de collusion entre Facebook et le gouvernement français sur ce type d’actions.»

Votre question fait écho à de nombreux messages postés sur Facebook qui dénoncent la suppression d’événements en lien avec les appels au blocage des routes de France le 17 novembre. CheckNews les a aussi constatés et remarque que plusieurs accusent Facebook de supprimer ces liens à la demande du gouvernement français.

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Facebook assure ne rien avoir supprimé

Pour comprendre d’où venaient les suppressions, Check News a contacté Facebook, qui nous a répondu qu’il n’était pas à l’origine de ces suppressions, qu’il n’avait pas reçu de demande, mais qu’il pouvait vérifier leurs origines à condition d’avoir le lien des événements disparus.

Auprès de la page Facebook «Tout savoir sur le 17 novembre», qui rassemble les différentes initiatives en France, nous avons obtenu une liste de vingt événements Facebook qui auraient disparu. Nous les avons transmis à Facebook, qui après vérifications nous a assuré que les suppressions n’émanaient pas du réseau social, mais des administrateurs des pages.

Pour vérifier cela, nous avons cherché à joindre les administrateurs des vingt liens obtenus. Pour cela, nous avons d’abord vérifié, l’existence de ces pages, qui indiquaient toutes le message d’erreur «Désolé, ce contenu n’est pas disponible actuellement. Le lien que vous avez suivi a peut-être expiré ou la page n’est peut-être accessible qu’à une audience dont vous ne faites pas partie.»

Dans huit cas, nous avons pu retrouver des versions sauvegardées à un certain moment dans le cache de Google, où figuraient des noms d’organisateurs. Elles concernent Nantes, Clermont-Ferrand, Toulouse, Rennes, La Rochelle, Dijon, Tours et la Franche-Comté.

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Nous avons réussi à communiquer avec les administrateurs de quatre événements (La Rochelle, Dijon, Clermont-Ferrand et la Franche-Comté).

Un organisateur supprime un événement à Dijon pour éviter les doublons

Parmi les quatre événements, seul l’organisateur de celui à Dijon confirme être à l’origine de la suppression: «Je l’ai effectivement supprimé car il y avait deux événements en parallèle. Quand j’ai créé le mien je n’avais pas vu qu’il y en avait un autre, j’ai donc contacté par la suite l’autre organisateur et on s’est mis d’accord pour n’en garder qu’un seul». Il a vu les messages des automobilistes en colère accusant le gouvernement de censure mais «pense sincèrement que le gouvernement n’a aucun pouvoir pour supprimer un événement Facebook.»

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Des organisateurs accusent Facebook d’avoir supprimé leurs événements

Les organisateurs des trois autres événements interrogés contestent la version de Facebook, selon laquelle ils seraient à l’origine de la suppression de leurs événements. Pour supprimer un événement sur Facebook, il suffit d’être le créateur de l’événement ou d’en avoir été nommé organisateur. Ce qui signifie que le créateur d’un événement peut voir son propre événement supprimé, sans pouvoir faire faire, dès lors qu’il a nommé une autre personne organisatrice.

Comme l’a expérimenté CheckNews, lorsqu’un événement est supprimé, les organisateurs et les participants reçoivent une notification qui ne précise pas qui est à l’origine de la suppression.

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Parmi les trois événements restants, on trouve un unique administrateur pour celui en Franche-Comté et plusieurs pour ceux de La Rochelle (trois organisateurs, dont deux qui nous ont répondu) et Clermont-Ferrand (deux personnes, dont une seule a répondu à CheckNews).

Pour l’organisateur en Franche-Comté, on se retrouve donc dans un cas de parole contre parole à l’égard de Facebook. Il assure ne pas «être à l’origine de cette suppression», n’avoir reçu aucune notification et «accuse Facebook d’avoir supprimé cet événement» qui comptait plus de 10.000 participants, selon lui.

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Pour un événement à Clermont-Ferrand, Check News s’est entretenu avec un des deux organisateurs. Le créateur de l’événement indique avoir seulement reçu «une notification comme quoi il avait été supprimé».

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Il nous a également fourni une capture d’écran d’un message échangé avec l’autre organisateur qui suppose que l’événement a disparu «sûrement suite à des plaintes ou à des pressions politiques», sans apporter de preuves. Lors de notre échange, l’organisateur nous confie que l’autre organisateur avait aussi ajouté d’autres administrateurs sur l’événement. Il estime donc qu’il est possible, en théorie, que l’un d’entre eux ait supprimé l’événement même s’il indique que «tout le monde m’a répondu que non quand j’ai demandé». 

Enfin pour l’événement de La Rochelle, deux des trois organisateurs témoignent également d’une disparition dans les 24 heures qui ont suivi sa création, «sans que cela ne vienne de notre fait, ni de message de la part de Facebook nous avertissant d’un quelconque signal sur des publications enfreignant les règles d’utilisation». Une des deux personnes contactées, assure que le troisième organisateur (qui est le créateur de l’événement) n’est pas à l’origine de la suppression. Il est donc difficile de comprendre qui a supprimé la page. Sans apporter de preuve, un organisateur imagine «qu’il est possible pour des Etats ou autres d’engager des pirates informatiques à l’autre bout de la planète pour faire le travail».

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Après l’obtention de ces trois témoignages, qui contredisent la version de Facebook, nous avons à nouveau contacté le réseau social pour avoir des précisions sur ces cas précis. Facebook maintient, après une troisième vérification des trois liens, le 5 novembre 2018, que ce sont bien les organisateurs qui sont à l’origine de leurs disparitions. Dans le cas de l’événement de La Rochelle, l’entreprise indique que «l’administrateur a supprimé également son compte». Lors de nos recherches, nous avions aussi observé que le compte d’un des trois administrateurs n’était plus présent sur le réseau social, mais comme indiqué, ses co-organisateurs assurent qu’il n’est pas responsable.

Pour des raisons de confidentialité, Facebook a refusé à chacun de nos échanges, de nous donner des détails sur les événements supprimés, que ce soit le nom des administrateurs ou les dates et heures de suppression. Comme indiqué précédemment les informations obtenues par CheckNews l’ont été grâce aux organisateurs du blocage et au cache de Google. 

La politique de suppression de Facebook

Dans un article paru le 29 octobre, le site Actu Toulouse s’était également penché sur les suppressions d’événements appelant au blocage des routes. La préfecture de Haute-Garonne lui avait indiqué qu’elle n’avait «contacté aucune personne, ni mené aucune action de demande de suppression d’un quelconque événement créé sur les réseaux sociaux». De son côté, Facebook indiquait déjà que «l’État n’a pas demandé leur suppression.»

Il arrive que Facebook bloque des contenus à la demande du gouvernement. Sur ce point, le réseau social indique qu’il «applique les lois des pays dans lesquels son service est disponible : si un contenu illicite nous est notifié par les autorités, il est rendu indisponible. Facebook travaille bien entendu en étroite coopération avec les autorités compétentes lorsque la situation l’exige.» Sur ce point, le réseau social publie d’ailleurs les chiffres de ces requêtes sur son site. Comme nous l’avions déjà expliqué dans Libération, les requêtes des pouvoirs publics pour enjoindre Facebook de supprimer des contenus concernent essentiellement les contenus négationnistes ou faisant l’apologie du terrorisme.

Cordialement

Jacques Pezet

Non, la police n'appelle pas au blocage le 17 novembre

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Le logo de la police a été détourné par des internautes soutenant le mouvement social contre la hausse des prix du carburant. La direction générale de la police nationale envisage de porter plainte.

«La police a décidé de se joindre à nous le 17 novembre, journée de blocus national», annonce en lettres capitales cette publication Facebook partagée plusieurs dizaines de milliers de fois (1). Une référence au mouvement de contestation dont CheckNews a commencé à vous parler la semaine dernière.

Le message comporte une photo (reproduite ci-dessous), où on lit en gros : «La Police nationale sera aux côtés des citoyens de France le 17/11/1018 [sic]. Voici leur communiqué.»

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En dessous, un court texte signé «Collectif national - UPNI». Le texte de l’UPNI est authentique. Il s’agit bien d’un communiqué de l’Union des policiers nationaux indépendants. Cette association a officiellement pris le parti de se mobiliser, le 17 novembre 2018, sous le mot d’ordre «Policiers solidaires, citoyens en colère». L’UPNI n’étant pas un syndicat, ses membres n’ont officiellement pas le droit de s’exprimer car les policiers sont tenus au devoir de réserve. Toutefois, tant qu’ils ne sont pas en uniforme et qu’ils ne portent pas de signes distinctifs, ils ont bien le droit de manifester (et de se mobiliser). C’est donc ce que prévoient de faire les membres de l’UPNI, en distribuant des tracts ou en disposant un gilet jaune sur leur tableau de bord.

Plainte à l’étude

Le problème est ailleurs, dans l’utilisation du logo «Police nationale». Car l’institution n’a en effet jamais prévu de soutenir le mouvement du 17 novembre, ni de se ranger derrière l’initiative de l’UPNI.

Contactée par CheckNews, la Direction générale de la police nationale (DGPN) explique que «le dépôt d’une plainte est à l’étude». En effet, «Police nationale» est une marque déposée auprès de l’Institut national de la propriété industrielle.

Cette plainte, si elle est déposée, le sera contre X. Car il est difficile de retrouver la première publication de ce montage accolant le logo de la PN au communiqué de l’UPNI. L’Union de la police nationale a de son côté vivement réagi auprès de nos confrères de Var-Matin, qui laissaient entendre que l’association était à l’origine de la publication. Auprès de CheckNews, l'UPNI confirme ignorer l'origine du montage et «se réserve le droit de porter plainte» contre son auteur.

CheckNews a contacté l’internaute qui a publié le montage totalisant des dizaines de milliers de partages, vendredi 2 novembre au soir. Il se présente comme un «Youtubeur, auteur, compositeur, interprète». Après notre premier message, le post en question a disparu de sa page Facebook, sans qu’il s’en explique (cette publication a toutefois été archivée). A nos questions répétées sur l’origine de ce montage, notre interlocuteur terminera l’échange sur «Vous ne souhaitez pas aider le peuple ? Très bien veuillez passer une bonne soirée.»

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A dix jours du mouvement du 17 novembre, les esprits s'échauffent autour du blocage, ou non des routes réunionnaises... Alors que des collectifs se montent sur les réseaux sociaux pour organiser des opérations escargots et autres réjouissances, d'autres écrivent au Préfet et demandent des actions directes pour "désamorcer cette bombe à retardement." Dangereux les blocages ? Légaux ? Pourquoi ne pas monter directement aux institutions ? Certains voient encore plus loin que les hausses des prix des carburants et vise la consommation...et ses centres commerciaux.

Dans les rues de Saint-Denis, on vous avait posé ces questions et une grande majorité d’entre vous nous avait répondu que cette méthode n’était pas la bonne… Céline par exemple, appréhendait déjà cette journée où elle allait se retrouver dans les embouteillages, entre le stress et la chaleur. Quant à Monique elle posait clairement la question du "oui… mais après ? C'est une petite action... Il faut être plus solidaires et engagés : se mobiliser sur le long terme! Nous pouvons signer des lettres, des pétitions, les faire remonter au gouvernement, à l'Assemblée. Pourquoi ne pas réunir nos sept députés pour ouvrir un débat ? Un blocage de route ne sert à rien car il ne dure qu'une journée. Pour être efficace, il faut voir plus loin."

Opérations escargots des motards

Nicolas Guezello du "Collectif de défense des motards" sera sur les routes pour manifester son mécontentement contre la hausse des carburants.  "Nous organisons deux opérations escargots qui vont converger en un seul point : la Préfecture de Saint-Denis. Il y aura un départ à Saint-Benoît, et un autre à Etang-Salé le matin. Nous allons ralentir les quatre-voies et nous rejoindre sur le Boulevard Sud où nous allons stationner pendant une heure de 10 à 11 heure." Pour le moment, c’est ce que ces motards prévoient. Ils attendent encore le feu vert des autorités responsables. A la Préfecture de Saint-Denis, les motards vont remettre leurs revendications. A midi, tout devrait être terminé…

"Bloquer les institutions plutôt que les routes ? C’est ce qu’on voulait faire et j’aurai préféré… mais le 17 tombe un samedi et tout sera fermé. Et un samedi, c’est finalement une bonne chose," estime Nicolas Guezello que se dit soucieux de ne pas "déranger les travailleurs. Et ceux qui travaillent ce samedi auront suffisamment de temps pour s’organiser et d’aller à leur boulot. La situation s’arrangera tout de suite en fin de matinée." Pour le motard, la gêne est minime et "on ne peut pas faire moins. Nous ne sommes pas contre l’Etat et contre les gens nous avons juste des revendications, nous voulons engager la discussion au nom des motards." Et d’ajouter : "nous ne voulons pas pénaliser les personnes qui veulent circuler, on essaye juste de se faire remarquer sans créer la pagaille et sans se faire des ennemis." Ils devraient entre deux et trois cents sur les routes… Pour le moment, ils n’ont pas prévus de faire remonter une pétition aux instances de l’Etat.

Du côté des opposants aux blocages de route, le collectif "Aret Blok a Nou" qui a fait parvenir une lettre au Préfet et à la presse. Georges Potola écrit ainsi : "nous les automobilistes, nous avons marre d’être encore une énième fois victimes d’opération escargot et de blocage de route. (…) Nous comprenons parfaitement les revendications, portées par des millions de Français, les prix en augmentation constante et le pouvoir d’achat qui ne cesse de se rétrécir. Nous la classe populaire, nous vivons grâce aux crédits, une journée de travail perdu c’est encore des problèmes qui s’accumulent. De plus nous ne sommes pas coupables de cette situation, mais doublement victimes, otages sur les routes et bouc émissaire du gouvernement."

Bloquer les centres commerciaux

Ces arguments, le groupe Facebook "Mouvements le 17 novembre" les comprend. Ils ont de leur côté choisi de bloquer la consommation… "On ne veut pas embêter les gens en les empêchant de circuler, explique Aurore Rudy, l’une des administratrices. Nous savons que des gens travaillent, vont à la plage, voient leurs familles et leurs amis. Nous protestons contre la vie chère, la politique d’Emmanuel Macron, les retraites… Il n’y a pas que la hausse des prix du carburant." Avec ses plus 4.180 membres, le groupe entend donc bloquer les grands centres commerciaux, "Duparc, Cambaie, Canabady… nous voulons affaiblir l’économie, ils feront un chiffre d’affaire de zéro. Nous visons ceux qui s’en mettent plein les poches," poursuit Aurore Rudy. Un peu comme en 2009, quand le collectif COSPAR (collectif contre la vie chère) avait organisé de grandes manifestations avec des blocages de supermarchés et de centres commerciaux.

Lire aussi => Des manifestations aux débordements et "Manifester plus pour gagner plus"

Aurore Rudy espère être suivie par une grande majorité  : "les Réunionnais doivent se réveiller, nous ne sommes pas des moutons !" Et ces actions ne dureront pas qu’un jour : "nous allons mettre en place un système de roulement par rapport à nos emplois du temps : il y aura ainsi toujours du monde, nous irons plus loin que le 17 novembre. On ne s’arrêtera que quand le gouvernement comprendra." Pour la manifestante, les pétitions ne servent à rien : "on nous entend mais on ne nous écoute pas : il faut que ça bouge ! Nous voulons des actions concrètes ! Il y a eu 1789, 1848, 1968, il y aura 2018 : le peuple gronde, le peuple va arriver." Les blocages se feront "pacifiquement mais nous ne sommes pas le bon dieu : on ne tendra pas la joue."

Sur internet, une carte commence à circuler avec tous les blocages prévus :

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Aurore Rudy n’a déposé aucun préavis de grève ou de blocage : "il y a eu 1789 : nous sommes allés chercher le roi, je ne pense pas qu’il y ait eu de préavis." Quant aux institutions, "nous avons prévu de les viser mais nous voulons commencer par la consommation et les centres commerciaux. Nous sensibilisons d’abord, pour la suite nous verrons : aller voir les députés, la préfecture, la sous-préfecture, la Région…"

La Préfecture de La Réunion, interrogée sur les questions de la légalité et de la sécurité de ce mouvement de blocage national nous a indiqué qu'elle nous répondra  dans la matinée de ce mercredi.

Gilet jaune, un geste de protestation grignoté par des fake news

En attendant les manifestations et les blocages du 17 novembre, les automobilistes qui soutiennent le mouvement sont appelés à placer leur gilet jaune sur leur tableau de bord…Et non, par ce geste vous ne risquez pas une amende de 150 euros comme nous pouvons parfois le lire. L’information, qui s’est rependue sur la toile à vitesse grand V, provenait du site parodique Nordpress…

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Ségolène Royal se dit..indignée..

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Mais elle ne l’était pas lorsqu’elle était aux affaires au gouvernement avec Hollande, et pour l’augmentation du prix de l’électricité et du gaz (rattrapage des prix bloqués..)…

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Mettre son gilet jaune sur le tableau de bord de sa voiture, c’est le signe de ralliement de ceux qui manifesteront le samedi 17 novembre leur mécontentement face au prix des carburants à la pompe. Des prix qu’ils estiment exorbitants et dont ils jugent que le gouvernement est responsable.

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Cette hausse du carburant est tout sauf..  « écologique » !

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Elle est, ni plus, ni moins..discriminatoire !!!

La pollution c’est pas les petites voitures, ni les petits moteurs « diesel » ou que les voitures en général..

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Les usines et grandes entreprises polluent à mort !!!

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Les avions polluent à mort à travers le Monde et avec ces traînées appelées « Chemtrails », mais leur carburant, le kérosène ou pétrole brut, lui, n’est pas taxé..une honte.. !!!

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Il en est de même pour tous les poids-lourds qui circulent, jour et nuit, à travers la France, toute l’Europe et, à travers le Monde et qui polluent d’avantage qu’une petite voiture avec un petit moteur « diesel », alors ?

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Et que dires de tous ces autocars ou bus ?

(dont bus "Macron"..)

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L’Allemagne, tout comme la Chine surtout, ne se privent pas de leurs centrales au charbon, ni les Etats-Unis… !!!

Et que dire de tous ces paquebots et paquebots de luxe qui viennent jusque dans Venise, et depuis la France vers la Corse, et sinon, pour les plus riches en mal de mal-être et en « spleen » d’écologie qui font que d’autres grands et immenses paquebots et paquebots de luxe viennent jusque dans les fjords, en Norvège ou Suède ?

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Au pays basque

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Les pays nordiques

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Le plus triste reste ces paquebots qui amènent de riches touristes pour voir d’un peu plus près le pôle sud, une honte, là aussi !!!

Au pôle sud

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Au pôle nord

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L’hérésie du..toujours plus grand, amène à ces dérives..

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Photo ci-dessus, fin de chantier à Saint-Nazaire, du paquebot géant de « Harmony of Seas », un nom prédestiné ?

Alors, un seul mot d’ordre :

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Tous au rendez-vous pour ce mouvement de blocage du samedi 17 novembre !

 

Effectivement, il faut comprendre ce mécontentement général formulé et sinon « crié », haut et fort, un peu partout à travers la France, de bon nombre de nos citoyens qui se trouvent « injustement » lésés et faussement « pénalisés », tant par cette hausse exagérée et non justifiée du prix du carburant à la pompe, comme aussi et surtout, de la « Perte du pouvoir d’achat » de façon significative !!!

Pour terminer

Pas plus tard que ce matin, j'ai pu me rendre compte, par moi-même, que le prix du "diesel", à la pompe avait baissé, et ce trouve donc à 1,45.8, au lieu de 1,53.9 comme peu avant encore..!

Le mot de la fin:

Alors, serait-ce une tentative de désamorçage et de récupération souhaitée et sinon "voulu" par le gouvernement ?

 

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Bonn
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