Colère..Honte et..indignation !..
Colère..Honte et..indignation !..
Photo ci-dessus d’un journaliste pris à parti, par des..casseurs et blessé de façon innommable comme on peut le voir.
Des « casseurs », et non « Gilets jaunes », ce sont pris aux monuments historiques et « commémoratifs » !..une honte !
Honte et indignation !
Un symbole de l’Etat, mais pas seulement..un symbole de la France..saccagé !..une honte !..
Ce 1er décembre, c'est un symbole majeur de l'Histoire de France et de la République qui a souffert lors de la journée de mobilisation des gilets jaunes.
Une statue représentant Marianne, c'est-à-dire la République française, a notamment été ciblée par les manifestants et les casseurs qui ont pénétré dans le monument.
PARIS - Cela restera nécessairement comme l'un des symboles de ce 1er décembre. Au petit matin, et jusque tard dans la journée, des affrontements terribles ont eu lieu entre les forces de l'ordre et des manifestants en gilets jaunes, au pied de l'Arc de Triomphe. Certains casseurs ont même réussi à grimper jusqu'au sommet de l'édifice et à y pénétrer.
Et si les images des combats sont d'ores et déjà en train de faire le tour de la planète, celles du saccage de l'intérieur du monument ne devraient pas tarder à connaître le même sort. Et pour cause: c'est un emblème de la République française et de l'Histoire de France qui est devenue une victime collatérale de la grogne populaire ce samedi.
Le saccage de l'Arc de Triomphe, qui abrite notamment la sépulture du Soldat inconnu, a été très largement critiqué par les responsables politiques. Monument symbole et hommage aux militaires tombés pour défendre la France, il a été dévasté de l'intérieur, recouvert de nombreux graffitis sur ses façades et demeurera l'un des théâtres des affrontements les plus violents de ce premier samedi de décembre.
Emmanuel Macron, Édouard Philippe, la ministre des Armées Florence Parly et sa secrétaire d'État Geneviève Darrieussecq ont notamment fustigé l'attitude des casseurs, insistant sur l'importance de ce bâtiment emblématique de la nation et de la République françaises. Au micro de BFMTV, la locataire de l'hôtel de Brienne a ainsi rappelé que le monde entier y avait commémoré la fin de la Première guerre mondiale il y a quelques semaines seulement et elle a assimilé les dégradations du 1er décembre à des "insultes envers la République".
Les Gilets jaunes :
« Les gens ont faim, ils ont le droit de manger.. »
Vous croyez peut-être que j'ai envie de rire (encore moins..sourire..), lorsque je vois à la télévision, que je lis, et que j'entends une jeune femme de 24-25 ans "Gilets jaunes", à un rond-point, dire: "Moi, je peux me contenter d'un oeuf pour manger le soir, mais pas..mes gosses..!"
Non, cela ne me fairt pas rire, mais me mets fort en colère !
Paris s'est retrouvé samedi en proie au chaos, théâtre d'un déchaînement rare de violences de casseurs, en marge de rassemblements de «gilets jaunes». Avignon, Lille, Marseille... Des violences ont également éclaté dans plusieurs villes de France.
• Des violences qui ont éclipsé le message des «gilets jaunes»
Véhicules et restaurants incendiés, magasins saccagés et pillés, forces de l'ordre et de secours prises à partie : du quartier de l'Opéra à la prestigieuse avenue Foch en passant par la rue de Rivoli, les scènes de guérilla urbaine se sont répétées dans plusieurs quartiers huppés de la capitale, éclipsant le message porté ailleurs en France par des dizaines de milliers de "gilets jaunes".
À Paris, une centaine de blessés et 287 interpellations
Les violences ont fait une centaine de blessés dont 14 parmi les forces de l'ordre. Selon le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, un « gilet jaune » est actuellement entre la vie et la mort. En tout, 4600 policiers et gendarmes étaient mobilisés sur la capitale. Ils ont interpellé 287 personnes aujourd’hui.
Face aux violences, Castaner n’exclut pas d’instaurer l’Etat d’urgence !
"Tout ce qui permettra de sécuriser plus, moi je n'ai pas de tabou. Je suis prêt à tout regarder", a déclaré le ministre de l’Intérieur sur BFMTV, qui a également tenu à faire la distinction entre les manifestants et "les casseurs camouflés en gilet jaune", des "professionnels du désordre" venus pour "blesser, dégrader, piller, tuer même".
Macron convoque une réunion demain
«Les coupables veulent le chaos. Ils trahissent les causes qu'ils prétendent servir. Ils seront identifiés et tenus responsables de leurs actes devant la justice». Depuis l’Argentine, le président a condamné les violences et prévu une réunion demain avec les principaux acteurs du gouvernement.
L’opposition met en cause le gouvernement
De Marine Le Pen à Jean-Luc Mélenchon, en passant par Laurent Wauquiez, plusieurs figures de l'opposition ont accusé le gouvernement de mettre en scène ces violences pour discréditer le mouvement des "gilets jaunes".
Un symbole d’Etat et National..bafoué..dégradé !..
Le « sanctuaire » du tombeau du soldat inconnu..méprisé et..piétiné, sauvé..de justesse, par les « vrais »..Gilets jaunes, et non pas..casseurs.
Suite à ce geste « symbolique », mais..grandiose, de la part des vrais « gilets jaunes », la réaction de Marine Le Pen ne s’est pas fait..attendre..
OUF ! A l' #ArcDeTriomphe, quand un des #GiletsJaunes piétine la tombe du Soldat inconnu, la méga baffe ne se fait pas attendre ! Cf 0:34
Une personne, en gilet jaune..faux « Gilets jaunes » avait même, peu avant..piétiné la tombe du soldat inconnu comme la flamme..
Les heurst ont été « violents », autour, et sous l’Arc de Triomphe..
Un tag "Les gilets jaunes triompheront" a été inscrit sur l'Arc de Triomphe.
Dégradation par des grafitti un monument public comme l'arc de triomphe. HONTE A EUX !! inadmissible, lamentable !
Des tags au pied de l'Arc de Triomphe, à Paris le 1er décembre 2018
©GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP
Une vidéo montre des manifestants violents détruire les installations de l'accueil et du musée de l'Arc de Triomphe.
Une vidéo montre des manifestants violents détruire les installations de l'accueil et du musée de l'Arc de Triomphe.
L'Arc de Triomphe, plus que jamais symbolique. Lors de la troisième journée de mobilisation des gilets jaunes à Paris, samedi 1er décembre, le monument qui surplombe l'avenue des Champs-Élysées a été considérablement vandalisé.
Outre des tags revendicatifs écrits sur les façades de l'édifice, d'importantes dégradations ont été commises à l'intérieur du bâtiment.
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L'Arc de triomphe, terrain d'affrontement entre "gilets jaunes" et policiers
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Orange avec AFP, publié le dimanche 02 décembre 2018 à 09h45
Une vidéo montre des manifestants violents détruire les installations de l'accueil et du musée de l'Arc de Triomphe.
L'Arc de Triomphe, plus que jamais symbolique. Lors de la troisième journée de mobilisation des gilets jaunes à Paris, samedi 1er décembre, le monument qui surplombe l'avenue des Champs-Élysées a été considérablement vandalisé.
Outre des tags revendicatifs écrits sur les façades de l'édifice, d'importantes dégradations ont été commises à l'intérieur du bâtiment.
Plusieurs vidéos, notamment une diffusée par LCI, montrent l'action de manifestants violents procéder à la casse de statues et de mobilier technique situés dans les locaux d'accueil des visiteurs. Le crâne d'une représentation de Marianne a notamment été brisé. Des vols ont également été commis par ces individus masqués pour la plupart et équipés de gilets jaunes pour certains.
L'exécutif indigné
En parallèle, des échauffourées avaient lieu autour de l'Arc de Triomphe. Réunis autour de la flamme du soldat inconnu, des manifestants entonnaient la "Marseillaise" dans les nuages de gaz lacrymogène et des tags anti-Macron étaient peints au pied du monument.
Ces actes de vandalisme, sur ce monument construit en 1836 pour commémorer la bataille d'Austerlitz à l'origine (et désormais la Première Guerre mondiale), ont été vertement condamnés par l'exécutif. "Aucune cause ne justifie (...) que l'Arc de Triomphe soit ainsi souillé", a notamment tweeté le président Emmanuel Macron, au soir des violences. "C'est un symbole de notre nation, de notre Histoire. C'est donc une insulte à la mémoire de tous ceux qui sont morts pour la France. C'est aussi une insulte à la République", a aussi fustigé la ministre des Armées Florence Parly.
Dimanche 2 décembre, au matin, les services de propreté de la Ville de Paris étaient à l'oeuvre pour nettoyer les nombreux tags sur l'Arc de Triomphe.
POLITIQUE - "Les gilets jaunes triompheront", pouvait-on lire ce samedi 1er décembre, tagué sur l'Arc de Triomphe dans un nuage de gaz lacrymogènes. Alors que le dispositif policier mis en place visait à empêcher les casseurs de sévir sur les Champs-Élysées, la place de l'Etoile à Paris, l'Arc de Triomphe et même la tombe du Soldat inconnu se sont mués en terrain d'affrontement inéditentre des contestataires arborant des gilets jaunes et les forces de l'ordre.
C'est en haut des Champs-Élysées, sur le rond-point de l'Étoile, que les premiers heurts ont éclaté tôt ce matin, aux alentours de 8h45, quand des manifestants ont, selon une source policière, tenté de forcer un barrage. Les forces de l'ordre ont alors répliqué par des tirs de lacrymogène et des camions à eau.
Très vite, les affrontements se sont fixés sur ce lieu emblématique de la capitale, plongeant l'Arc de Triomphe dans un épais nuage de gaz lacrymogènes. Visés par une pluie de projectiles et parfois de coups, les CRS ont dû parfois battre en retrait face à une nuée de gilets jaunes.
Une banderole "Gaulois réfractaires" a été tendue près du monument, en référence à l'expression utilisée par le chef de l'État Emmanuel Macron pour évoquer la supposée réticence des Français face aux réformes. Autour de la flamme du Soldat inconnu, qui repose sous l'arc de Triomphe, des manifestants casqués et encagoulés ont entonné la Marseillaise, dans un climat extrêmement tendu. Des barrières avaient été installées autour de la flamme mais elles ont été déplacées, certaines étant éjectées par des manifestants. Certains gilets jaunes ont toutefois fait barrage de leur corps en s'asseyant autour du tombeau du Soldat inconnu, aux cris de "anti-casseur" et "pacifiste".
La tombe du Soldat inconnu, sous l'Arc de Triomphe place de l'Etoile à Paris, a été le terrain d'affrontements entre gilets jaunes et policiers.
Le rassemblement des "gilets jeunes" du 1er décembre, à Paris, s'est transformé en explosion de violences. L'évolution de la situation est suivie de très près par le ministère de l'Intérieur.
Le journaliste Jeff Wittenberg fait le point sur les réactions de l'exécutif, en direct de la place Beauvau (Paris), suite aux violents heurts qui ont lieu à Paris, samedi 1er décembre. "Des réunions de crise, il y en a depuis ce matin. Que ce soit sur le terrain, car Christophe Castaner est allé sur les Champs-Elysées dès ce matin, que ce soit à la préfecture de police, où le Premier ministre s'est rendu avec le ministre de l'Intérieur à la mi-journée, et tout à l'heure Laurent Nuñez, le secrétaire d'État à l'Intérieur, auparavant le patron de la police nationale, a reconnu que la police éprouvait des difficultés face à des groupes qui sont extrêmement mobiles, qui utilisent le gilet jaune comme un camouflage et il a affirmé que l'ordre était en train de revenir", rapporte le journaliste.
Des "gilets jaunes" désorganisés
"Autour du Premier ministre, ce soir, on explique que le choix qui a été fait, notamment de circonscrire le début de la manifestation sur la place de l'Étoile, est un choix assumé et que ce n'est pas le gouvernement qui doit, je cite, 'porter le chapeau', de ce qu'il s'est passé, car on estime, autour d'Édouard Philippe, que ce sont les 'gilets jaunes' qui ne peuvent pas s'organiser et que cela produit les débordements que l'on a vus", conclut-il
Selon le ministre de l'Intérieur, à midi, 36.500 manifestants étaient recensés sur l'ensemble du territoire, dont 5 500 à Paris. - Geoffroy VAN DER HASSELT / AFP
Alors que les affrontements se poursuivent à Paris et que les manifestations en régions se déroulent dans le calme, le monde politique réagit.
Sur le mouvement des « gilets jaunes », il y a les réactions pragmatiques, chiffrées, et d'autres plus politiques. Le réseau social Twitter a une nouvelle fois été plébiscité, nombreux sont ceux qui s'y sont exprimés.
Du côté du gouvernement , le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner a d'abord partagé quelques chiffres : « 36 500 manifestants sur l'ensemble du territoire (dont 5 500 à Paris) ». Avant de déclarer «intolérables » certains actes de violence dans la capitale et d'affirmer son soutien aux effectifs mobilisés.
À midi, nous recensons 36 500 manifestants, sur l'ensemble du territoire (dont 5 500 à Paris).
Pour rappel :
53 000 dont 7 000 à Paris le 24/11
113 000 dont 2 200 à Paris le 17/11
1:54 PM - Dec 1, 2018 · Paris, France
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Les scènes auxquelles nous avons assisté ce matin sont intolérables.
La volonté affichée et assumée de s’attaquer à nos forces de l’ordre, aux symboles de notre pays, sont une insulte à la République.
Soutien et confiance aux effectifs mobilisés.
2:02 PM - Dec 1, 2018 · Paris, France
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Le Premier ministre s'est également exprimé sur ce réseau social, s'affichant aux côtés des forces de police et soulignant les « symboles de la France mis en cause ». L'Arc de Triomphe a effectivement été tagué avec ce message : « les gilets jaunes triompheront » et la tombe du soldat inconnu a été encerclée.
· 11h
Nous avons procédé à 107 interpellations. Rien ne sera excusé à ceux qui viennent dans la seule volonté de casser et de provoquer les forces de l’ordre. #1erDécembre
Je suis choqué par la mise en cause de symboles de la France. Tombe du soldat inconnu encerclée. Arc de Triomphe tagué. #1erDécembre pic.twitter.com/FDZLgC5Y2B
2:33 PM - Dec 1, 2018 · Prefecture de Police de Paris
La maire de Paris « indignée » et « triste »
Anne Hidalgo s'est aussi fendue d'un tweet.
Plus
Au centre de commandement de la Ville de @Paris. Merci aux forces de l'ordre, services de secours et agents municipaux mobilisés en ce moment même pour lutter contre les casseurs et assurer la sécurité des #GiletsJaunes qui manifestent pacifiquement et de l'ensemble des Parisiens
J'éprouve une profonde indignation et une grande tristesse face à ces violences au cœur de Paris. Elles sont inacceptables. Notre pays est confronté à une crise majeure. Elle ne peut être résolue que par le dialogue. Nous devons au plus vite retrouver ce chemin. #GiletsJaunes
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A droite, un communiqué publié
Gilles Platret, porte-parole des Républicains, a publié sur son compte personnel un communiqué au nom de son parti, estimant « impératif » que l'exécutif « fasse un geste significatif en direction des justes réclamations des 'gilets jaunes' ».
Violences autour de l’Arc de Triomphe : mon communiqué au nom des Républicains #GiletsJaunes
Violences autour de l’Arc de Triomphe : mon communiqué au nom des Républicains #GiletsJaunes
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Le leader de la France insoumise a au contraire dénoncé « un incroyable acharnement contre les manifestants pacifiques place de l'Etoile », accusant le pouvoir de chercher « un grave incident pour jouer sur la peur ».
· 11h
(1/2) Incroyable acharnement contre les manifestants pacifiques Place de l'Étoile.
Le pouvoir veut tout aggraver.#ChampsElysees #1erDecembre #GiletsJaunes #ArcDeTriomphe
(2/2) Pour bien comprendre : Place de l'Étoile, les manifestants sont encerclés dans une nasse et bombardés sans issue.
Le pouvoir veut un grave incident pour jouer la peur.#ChampsElysees #1erDecembre #GiletsJaunes #ArcDeTriomphe
Le Rassemblement national (ex-FN) débattait ce samedi, au sein de l'Assemblée nationale, de « l'ensauvagement de la société » et du « terrorisme civil » qui s'applique dans les « zones de non-France », selon les termes de Marine Le Pen, qui appelle à une « restauration de l'Etat ».
« Allons-nous de la délinquance à l'ensauvagement de la société ? C'est vrai que tout porte à le croire », a déclaré la présidente du RN à l'issue de ce colloque.
Bravo aux #GiletsJaunes qui ont fait rempart de leurs corps en chantant la Marseillaise pour protéger la flamme du soldat inconnu contre les casseurs. Vous êtes le peuple de France se dressant contre la racaille ! MLP #1erDécembre
« C'est le gouvernement qui laisse faire les casseurs systématiquement tous les samedi pour discréditer un mouvement populaire », a accusé Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France. « Le gouvernement met en scène chaque samedi des violences, alors qu'il suffirait d'empêcher les casseurs d'atteindre les Champs Elysées », a-t-il déclaré sur LCI, en réclamant la démission du ministre de l'Intérieur Christophe Castaner, un « incapable » et un « manipulateur ».
Son rival de la droite de la droite, Florian Philippot, président des Patriotes, a lui aussi estimé que le président « cherche l'incident à Paris ».
Macron cherche l’incident à Paris mais le monde partout en région, et la bonne ambiance qui y règne ne trompent pas : Macron est haï, et le mouvement populaire est d’une puissance croissante et redoutable. #dissolution #GiletsJaunes #1erDecembre
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L'ancien président de la République dénonce des violences « inadmissibles, intolérables, inqualifiables ».
François Hollande
✔@fhollande
Les violences qui se sont produites à Paris aujourd’hui sont inadmissibles, intolérables, inqualifiables. Elles doivent être condamnées avec la plus grande fermeté. Elles ne peuvent trouver aucune justification, sauf celle d’altérer gravement l’image de notre pays (1/2)
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Réaction de Nicolas Dupont-Aignan après la manifestation des gilets jaunes à Paris : « Les Champs-Élysées, ce n’est pas la France. » Le président de Debout la France dénonce la« manipulation médiatique organisée par M. Castaner ».
Une grande manifestation s’est déroulée à Paris et partout en France. Cette manifestation a été émaillée par plusieurs scènes de violences. Vous avez demandé un référendum sur la police fiscale du gouvernement.
Pourquoi cette proposition ?
J’ai fait cette proposition parce que le gouvernement nie la colère des Français. Il nie la souffrance de nos concitoyens. Il prétend que la transition écologique est en marche. Qu’il fasse un référendum et consulte les Français. On verra bien le résultat.
Il discrédite les manifestants en mettant en valeur des scènes de violences. Une minorité de casseurs aux Champs-Élysées est montrée en boucle à la télévision, alors que ces manifestations rassemblent en vérité les Français honnêtes qui travaillent. J’ai vu des mères de famille, des retraités, des artisans et des commerçants. Ceux qui travaillent et payent pour tout le monde sont aujourd’hui victimes d’une manipulation médiatique organisée par monsieur Castaner.
Ce qui s’est passé sur les champs Élysée ne représente pas ce qui s’est réellement passé dans toute la France. Je veux dire à ceux qui m’écoutent que la meilleure solution est un référendum. On verra s’il ose.
Christophe Castaner a parlé de séditieux d’ultra-droite. Nous avons même entendu des journalistes dire que des manifestants s’étaient rendus aux Champs-Élysées à l’appel de Marine Le Pen.
Tout ce qu’on entend depuis quelques heures vous semble-t-il être une manipulation ?
Oui. C’est grotesque et ridicule. J’ai rencontré des manifestants très paisibles. Ils n’appartiennent d’ailleurs pas à des partis politiques et ne se revendiquent pas de partis politiques. Monsieur Castaner a vraiment un problème psychologique grave. Il manipule, discrédite et amalgame. Il n’est pas du tout à la hauteur de sa fonction.
Son enjeu est d’assurer la sécurité. Parlons-en. Comment se fait-il que de la racaille ait pu rentrer aux Champs-Élysées ? Un de mes amis se trouvait à l’Étoile. Il a vu rentrer des petits voyous qui n’avaient absolument rien à voir avec les gilets jaunes. Tout est donc fait pour discréditer et salir un mouvement populaire pourtant soutenu par les trois quarts des Français.
Le gouvernement joue la fermeté et l’intransigeance devant les manifestants.
Ce mouvement doit-il et peut-il continuer ? Et jusqu’où peut-il aller ?
Je pense que les manifestations paisibles, organisées et stables doivent continuer pour montrer au gouvernement qu’on ne peut pas continuer à amputer le pouvoir d’achat des Français, pour supprimer la hausse des taxes sur le carburant et le fioul et obliger le gouvernement à revoir sa copie. C’est le point le plus important.
Ensuite, il faut une issue politique. Voilà pourquoi j’ai proposé des solutions. Je ne suis pas que dans la critique, je veux des solutions : faire baisser le prix de l’essence, favoriser ceux qui travaillent en France, taxer les supercargos qui importent des produits qui polluent des quantités de pays, et réorienter notre fiscalité.
Vous le savez bien, ce sont ceux qui travaillent sur le terrain qui sont corvéables à merci et qui payent pour tout le monde. Cela ne peut pas durer.
En cette nouvelle journée de mobilisation pour les "gilets jaunes", samedi 1er décembre, de nombreux politiques ont réagi à la situation.
Ce samedi 1er décembre, La République en marche voulait se relancer avec l'élection d'un nouveau délégué général, mais le congrès a vite été parasité par les violences à Paris lors du troisième samedi de rassemblement des "gilets jaunes" et le gouvernement n'a pas tardé à réagir. "Aujourd'hui, il y a une minorité de casseurs et moi, je ne mélange pas les choses. Ceux-là, il faut n’avoir aucun état d'âme, il faut pouvoir les arrêter, il faut pouvoir les déférer devant la justice", a estimé Benjamin Griveaux, le porte-parole du gouvernement.
Quid de l'opposition ?
Mais pour l'opposition, l'exécutif a sa part de responsabilité. Depuis Marseille (Bouches-du-Rhône), Jean-Luc Mélenchon a, lui, réclamé au président la dissolution de l'Assemblée nationale. Laurent Wauquiez a pour sa part réitéré sa demande de référendum. Sur Twitter, Marine Le Pen a, quant à elle, demandé au président de la République "de recevoir les chefs de partis politiques d'opposition dès son retour d'Argentine". Enfin, François Hollande, qui a multiplié les rencontres avec les "gilets jaunes", a fermement condamné les casseurs. Pour l'ancien président, un dénouement par le dialogue est aujourd'hui indispensable.
L’horreur dans toute sa..splendeur !..
Photo ci-dessus de deux jeunes, je pense, ni "Gilets jaunes", ni "casseurs", mais seulement en recherche de sensations fortes et pour seulement se faire prendre en photo à côté de ce "brasier" et avec le drapeau Français, du grand n'importe quoi..
Photo ci-dessus, je pense que ce jeune..faux gilets jaunes fait d’avantage parti de ces jeunes bobos, fils de riches ou autre, mais..ni un « casseur », et, certainement pas un « Gilets jaunes »..
A ce sujet, il faut savoir que tout n’est pas comme ce que l’on dit..à la télévision..BFM/TV..CNEWS, et autres, comme certains de nos hommes politiques..Edouard Philippe, ou encore Christophe Castaner..
Mon fils, ni « Gilets jaunes », encore moins..un.. « casseur », et qui se trouvait, par hasard, sur place, en simple bedeau (touriste de passage..), de l’autre côté de la scène, a pu voir et vu (et m’a rapporté dimanche, au courant de la journée..) qu’il a vu de ses propres yeux, des soit disant « casseurs », revêtus de gilets jaunes, monter dans des camionnettes de policiers.. !!!
Alors là, je m’excuse, il faut m’expliquer !!!
(contre-feu, ou réelle intention de « déstabiliser » et discréditer les vrais « Gilets jaunes », on peut se poser la question de façon..légitime, non ?
A Bordeaux, Monsieur Alain Juppé n'a pas été épargné non plus..
Dans toute la France comme en province des manifestations avaient lieu..comme ici à Tours..
Photo ci-dessus d’une maman « Gilets jaunes » et pas..casseur.
A Tours, il y a eu des agressions et des blessés..
Il y a eu un jeune homme blessé, avec une main arrachée, par une grenade assourdissante projetée par des policiers et qu’il a voulu renvoyer..
Photo ci-dessus de ce jeune homme avec la main arrachée.
(il a été secouru « par » des « Gilets jaunes ».
Il y a, également, eu un jeune homme blessé, avec un « Flashball », tiré par un policier.
Photo ci-dessus de ce jeune homme, avec la main blessée.
(il a été, également « secouru » par des « Gilets jaunes ».)
A Strasbourg..
Un gilet jaune ou "casseur" s'en est pris violemment à un policier..
Les "gilets jaunes" gagnent des points, dans l'opinion publique française mais aussi au sein de la classe politique, y compris dans le parti présidentiel La République En Marche. Leur motivation est dopée par ce soutien - de plus de 80% des Français, selon un récent sondage - et ils se mettent en ordre de bataille pour le troisième acte de leur mobilisation àParis contre les taxes sur le carburant et en faveur d'un meilleur pouvoir d'achat.
Ils ne sont plus que quelques milliers un peu partout dans le pays mais continuent de se montrer autour des ronds-points ou de bloquer symboliquement des entrepôts, dépôts de carburant et quelques entrées de perceptions. A Châteauroux, dans le département de l'Indre, c'est l'accès à l'aéroport qui est barré. AMontargis, dans le Loiret, onze "gilets jaunes" ont été placés en garde à vue car ils avaient commencé à murer un centre des impôts.
Edouard Philippe obligé de jouer le "pompier"
Pendant que le président Emmanuel Macron se trouve à Buenos Aires, la capitale de l'Argentine où va se tenir le sommet du G20, son Premier ministre, Edouard Philippe, a commencé à entrouvrir la porte de Matignon. Discrètement, il a reçu jeudi après-midi un "gilet jaune" qui marche pour la cause. Patrick de Perglas, c'est son nom, est parti à pied de Chalon-sur-Saône, en Saône-et-Loire, le 21 novembre dernier, et il est arrivé à Paris pour porter les revendications de tous ses camarades.
De nombreux députés de tous bords politiques ont par ailleurs reçu un courriel, qui contient également une liste de voeux : les principaux sont l'arrêt de la hausse des taxes sur le carburant, un SMIC à 1 300 euros nets, une retraite minimum de 1 200 euros et un plan pour mieux isoler les logements. Certains élus locaux, de leur côté, réclament un moratoire sur la hausse de la taxe carbone prévue à partir du 1er janvier. D'autres souhaitent que le gouvernement fasse un geste financier avant les fêtes de fin d'année.
Champs-Elysées, acte III
Avant le grand rassemblement attendu ce samedi dans la capitale française, sur les Champs-Elysées, le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, a lâché un peu de lest. La prestigieuse avenue parisienne sera fermée à la circulation, bouclée par les forces de l'ordre, mais ouverte aux piétons, donc aux manifestants. Des contrôles stricts auront toutefois lieu, et chacun espère que les casseurs habituels, qui ont provoqué des violences et des saccages le week-end dernier, ne montreront pas leur nez... cagoulé !
Emmanuel Macron quant à lui continue de souffler le chaud et le froid. "J"entends la colère légitime, l'impatience, la souffrance d'une partie du peuple qui veut vivre mieux plus vite", a-t-il déclaré depuis l'Argentine, ajoutant juste après : "Il m'appartiendra de prendre des décisions supplémentaires dans les semaines et mois à venir mais elles ne seront jamais des reculs".
La malédiction du gilet jaune
Pour l'anecdote, le président français a été poursuivi par le symbole jaune jusqu'à Buenos Aires. Avant même de mettre le pied au sol, il a été accueilli à sa sortie d'avion par un homme portant un "gilet jaune"... un employé de l'aéroport tout simplement qui devait faire patienter Emmanuel Macron car la délégation officielle argentine était en retard.
24/11/2018 à 11h40
Une quinzaine de manifestants se sont donnés rendez-vous devant la demeure de Forcalquier, où résident l'épouse et la fille du ministre de l'Intérieur.
Le domicile de Christophe Castaner à Forcalquier, dans les Alpes-de-Haute-Provence, a été pris pour cible jeudi par les gilets jaunes, comme l'a confié le lendemain le principal intéressé dans un entretien au Midi Libre.
Interrogé sur le mouvement de contestation qui agite en ce moment la France, le ministre a épinglé les "violences, insultes, attaques racistes, antisémites, homophobes" qui ont émaillé la mobilisation des gilets jaunes depuis la semaine dernière. Avant de lâcher: "Ma maison personnelle à Forcalquier, où j’ai ma femme et ma fille, a été attaquée hier par les gilets jaunes".
Une quinzaine de manifestants se sont postés devant la demeure, selon une source proche de l'enquête. "Ils étaient là devant à faire des selfies, à poster des messages sur Facebook", a-t-il décrit.
Bien qu'il n'y ait pas eu de dégradations, une telle situation est "insupportable", pour le ministre.
"Qu’ils m’attaquent, qu’ils m’insultent, qu’ils trouvent que je sois nul, je l’entends... Mais qu’on ne touche pas à ce qui relève du privé."
La radio locale Alpes 1 rapportait jeudi que les manifestants s'étaient bel et bien installés devant le domicile du ministre de l'Intérieur à la mi-journée, mais dans une ambiance "bon enfant" et "purement pacifiste", selon l'un d'eux, qui évoquait plutôt une action "symbolique". Une photo postée sur les réseaux sociaux témoigne de ce moment.
Emmanuel Macron, depuis Bruxelles, a affirmé qu'"on ne peut pas comparer la situation en France" et celle sur le Brexit au Royaume-Uni. Il a également estimé qu'il faut "redonner aux classes populaires et moyennes une capacité à construire le progrès".
Réflexions..
Il s'agit d'une personne qui, sans doute, a raison, pour la planète et l'espèce humaine comme animale, mais pas..pour le reste..
Une colère faussement justifiée, sur le moment, pour une attitude, au regard d'une gêne occasionnée, dans le sens de..pouvoir circuler..
06/11/2018 à 09h52
Des Français mécontents de la hausse des prix des carburants appellent à bloquer des routes le 17 novembre prochain. (Photo d'illustration) - Philippe Desmazes – AFP
Dans un message partagé plus de 44.000 fois sur Facebook, un père de famille s'insurge contre les appels à bloquer les routes le 17 novembre et fait valoir l'urgence de l'action sur des sujets environnementaux et internationaux.
La grogne monte, mais pas toujours là où on l'attend. Alors que se préparent plusieurs blocages le 17 novembre prochain pour protester contre la hausse des prix des carburants, certaines voix à contre-courant se font aussi entendre sur les réseaux sociaux.
Dans un long message posté le jeudi 1er novembre sur Facebook, un homme qui se présente comme un père de famille s'exprime vivement contre les appels au blocage reçus ces derniers jours.
"Je mate une p̶u̶t̶a̶i̶n̶ ̶d̶e vidéo de WWF qui explique qu'on a dézingué 60% des espèces animales en 40 ans à côté de mon fils qui tripe sur son bouquin "T'Choupi au Zoo" et je reçois une 126 ème p̶u̶t̶a̶i̶n̶ ̶d̶' invitation pour ce fameux p̶u̶t̶a̶i̶n̶ ̶d̶e 'Blocage du 17 Novembre'", commence-t-il dans ce message partagé plus de 44.000 fois.
"Nos générations butent tout sur cette planète, mon fils ne verra pas la moitié des animaux du Zoo de T'choupi dans 20ans", poursuit-il, énumérant quelques-uns des effets de la pollution causée par l'homme et de la surexploitation des ressources: plastique dans les océans, déforestation, épuisement des énergies fossiles… Sans oublier de mentionner, pêle mêle, les catastrophes naturelles, la pauvreté et les politiques extrémistes.
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Et d'argumenter: "Y'a pas une journée qui passe sans un tsunami, un tremblement de terre ou un p̶u̶t̶a̶i̶n̶ ̶d̶' ouragan. Et y'a pas UN SEUL p̶u̶t̶a̶i̶n̶ ̶d̶e blocage de la planète pour ça. Pas un."
"Et toi là, toi, ça te 'révolte' de payer ton litre de diesel plus cher qu'avant...? Et parce que tu payes ton p̶u̶t̶a̶i̶n̶ ̶d̶e diesel plus cher tu veux nous bloquer le pays...? Mais t'as absolument RIEN compris mon gars sérieux", s'insurge-t-il.
"Ce p̶u̶t̶a̶i̶n̶ ̶d̶e 'Blocage du 17 Novembre' est aussi stupide que si les parents des gamins handicapés par le p̶u̶t̶a̶i̶n̶ ̶d̶e glyphosate Mosanto manifestaient dans la rue contre l'augmentation du prix des produits Bayer", estime l'internaute en colère, concluant par une image: "Va te faire foutre avec ton putain de 17 novembre."
Si l'humanité, tout comme toutes les espèces animales, tout comme le fait de la pollution environnementale et générale, et pas que..à cause des voitures et même "disel" ne se résumeraient qu'au seul.. "ZOO de T'choupi", cela se saurait depuis bien longtemps déjà !...