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Ecologie vraie et réelle..
7 décembre 2018

Gilets jaunes..vers l’acte IV..samedi 8 décembre !..

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Gilets jaunes..vers l’acte IV..samedi 8 décembre !..

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Fatalitas..ou..continuité ?..

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Les dés sont jetés..

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http://resistancerepublicaine.eu/2018/12/05/gilets-jaunes-acte-iv-samedi-8-decembre/

Gilets Jaunes : acte IV samedi 8 décembre !

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Les gilets jaunes préparent l’acte IV du mouvement

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Les appels à manifester se multiplient sur les réseaux sociaux ces derniers jours en vue d’un acte IV de la mobilisation des gilets jaunes, samedi prochain. Les annonces d’Edouard Philippe ce mardi n’ont ni apaisé le mouvement ni entamé la détermination des manifestants.

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L’exécutif espérait avoir trouvé la porte de sortie grâce au moratoire sur la hausse de la taxe sur les carburants.

Mais les annonces du gouvernement ne calment pas la colère des gilets jaunes, qui les jugent à la fois insuffisantes et trop tardives.

Sur les réseaux sociaux, plusieurs appels ont été lancés pour un acte 4 de la contestation samedi 8 décembre à Paris, et ce malgré l’appel de Christophe Castaner: le ministre de l’Intérieur a invité mardi après-midi les gilets jaunes « raisonnables » à ne pas se rassembler à Paris le week-end prochain.

Multiplication des appels à manifester sur Facebook

Tandis que certains gilets jaunes prônent le dialogue et la sortie de crise à travers une négociation avec le gouvernement, d’autres appellent au contraire à durcir le ton dès cette semaine.

Sur Facebook, plusieurs dizaines d’événements se font concurrence, et les tonalités divergent, entre ceux qui appellent à manifester pacifiquement et ceux qui appellent à durcir le ton.

Parmi eux, un appel au blocage général samedi ou encore un événement intitulé « Acte IV Paris Insurrection! » qui appelle à bloquer les raffineries et les ports dès mardi, et à manifester samedi à Paris.

Une autre page relaie un événement appelé « Acte 4, Tous à la Bastill» et lui propose « une manifestation pacifique Place de la Bastille ».

« Tout le monde ira samedi, il ne faut pas lâcher, on est au bout« , a soutenu mardi soir sur notre antenne l’un de leurs porte-parole des gilets jaunes:

Eric Drouet, chauffeur-routier, assure qu’il ira manifester malgré les annonces d’Edouard Philippe et a fait part de son insatisfaction sur notre antenne: « Ces mesures n’ont pas convaincu. (…) Un gel des taxes ne change rien aux conditions de vie dans l’immédiat. »

« C’est malheureux mais c’est le seul moyen de montrer qu’une grande partie voire la majorité des gilets jaunes ne sont pas d’accord avec les mesures annoncées, et ça continuera tant qu’il n’y aura pas de réel changement » a-t-il déclaré sur BFMTV, en réaction à l’intervention du chef du gouvernement.

« Samedi prochain, c’est fini. Samedi prochain, ce sera l’aboutissement final. Samedi c’est nous qui auront la mainmise sur tout ça, c’est nous allons décider de ce qui se passer» a-t-il annoncé dans son Facebook Live lundi soir. « Les forces de l’ordre finiront par se joindre à nous. Samedi, on va être à très peu à ce que les CRS rendent les casques et arrêtent« .

« Bloquer peut-être des axes plus importants, des points plus stratégiques, il faut qu’on se montre, il faut qu’on se fasse entendre et on ne lâchera pas » expliquait Amandine Laplanche, gilet jaune de l’Eure sur notre antenne.

65.000 policiers supplémentaires prévus

Du côté du gouvernement, pas question de revoir les images de violences du week-end dernier. Les consignes aux forces de l’ordre sont claires pour éviter de nouveaux débordements.

« En terme de riposte, effectivement c’est prévu » assure Thomas Toussaint, délégué du pôle national CRS de l’UNSA Police sur BFMTV. « La nouvelle doctrine le prévoit: on est mesure d’aller au contact et d’interpeller les casseurs et de faire cesser tout trouble à l’ordre public ».

En plus d’un appel au calme lancé à l’attention des gilets jaunes, le ministre de l’Intérieur a d’ores et déjà prévenu pendant son audition devant la commission des Lois du Sénat que « des forces supplémentaires » seraient mobilisées samedi prochain, en plus des 65.000 déjà mobilisés le 1er décembre.

Saluant des annonces susceptibles de « répondre à la colère exprimée par une partie des Français », le Medef a dit de son côté espérer que ce moratoire de six mois permette de « mettre fin aux blocages inacceptables que connaît l’économie française ».

Jeanne Bulant

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Des infos..récupérées..sidérantes !..

https://www.bfmtv.com/societe/les-gilets-jaunes-preparent-l-acte-4-du-mouvement-1581474.html#page/contribution/index

Au crépuscule de ma vie, je flâne sur les chemins de la connaissance qui me ravit. Musique, histoire, religion, tout ce qui fait l'homme et tout ce que fait l'homme me passionne.

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17 thoughts on “Gilets Jaunes : acte IV samedi 8 décembre !”
  1. Hellen5 décembre 2018 at 16 h 18 min

Bonjour,
Je ne sais pas si mon message apparaîtra, puisque hier, 3 de mes messages n’ont pas été mis…
Peu importe : je tiens à vous signaler une vidéo faite par ce traître ATTALI, cette ruine devrais-je dire, mais qui dit toute la vérité sur ce que cette CASTE a fait, et si nous en sommes là tout a été programmer pour cela si mon message passe, faites passer la vidéo à tous vos contacts que les Français sachent que la mort n’est absolument rien à côté de ce qui nous attend…,et en plus sur les réseaux sociaux beaucoup de monde essaie de décourager les Gilets Jaunes de faire quoi que ce soit samedi…
Il ne faut surtout pas arrêter, sinon, ça aura servi à rien et ça encouragera cette caste à faire pire!!!
J’ai la haine pour ces malades mentaux, car il faut être des sacrés malades pour en arriver là…
https://www.youtube.com/watch?v=k40RpYZlvkQ

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  1. néo5 décembre 2018 at 17 h 42 min

Comment vous rassurez ? C’est violent mais peut-être présomptueux… L’artaï n’avait pas vu la montée inexorable du populisme mondiale… Le combat ne fait que commencer contre cette bête immonde. Le sang et les larmes vont jalonner ce « chemin de Damas », mais nous vaincront car sans nous, ils n’existent pas… nous, oui.

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  1. bruno5 décembre 2018 at 20 h 11 min

Oui il faut tous venir les petits GJ car les foulards rouges vont aussi venir pour une grosse fête dans ta face !
A samedi …

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  1. Machinchose5 décembre 2018 at 16 h 21 min

ZUT !! impossible de mettre la main sur mon « Livret du Reserviste »,

j’ aurais pu me présenter avec a la gendarmerie en demandant a etre versé au service actif pour participer au maintien de l’ ordre ce Samedi ….Ce serait un minimum de civisme……et quel choc! l’ ancien arrivant les mains crispées sur son déambulateur !! (pliant, sinon dans le métro on te fait chier avec…) et prêt a faire don de sa personne afin d’ assurer l’ Ordre !!!

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  1. Christine Tasin5 décembre 2018 at 16 h 25 min

J’aurais adoré, avec un accompagnateur filmant la scène…

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  1. Marcher sur des Oeufs5 décembre 2018 at 17 h 02 min

Oh ! Que moi aussi j’aurais adoré ! Mieux vaut un qui sait et qui veut que 50 qui se tâtent !

@Machinchose, moi je vous veux comme Chef d’État Major, même avec démbulateur vous feriez bien plus que beaucoup de Rambos ! pas besoin de sauter, de courir, e faire du bruit pour être efficace ! D’abord être libre, savoir ce que l’on veut et être déterminé et courageux Vous avez toutes ces qualités. Vive vous !
Etes-vous sûr que vous ne pouvez vraiment pas prendre les choses en mains ?!
;O)

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  1. Machinchose5 décembre 2018 at 19 h 17 min

  et avec un vieil uniforme de para a la Bigeard, beret de « lézard » collé sur la calvitie!!

allez les filles, vous me faites bien rigoler vous aussi…. 

je ne sais plus qui disait que « tout est perdu fors l’ humour » …. mais je me dois de dire que sur ce coup c’est la camarilla de « gouvernants » qui a perdu le gouvernail….un vrai « Flying Dutch » ….. et le capitaine avec son second ont du interdire a l »‘ équipage de l’ ouvrir……surtout aux matelotes …

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  1. Machinchose5 décembre 2018 at 19 h 10 min

 

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  1. Paco5 décembre 2018 at 16 h 28 min

Machinchose, tu es un gros taquin…

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  1. Machinchose5 décembre 2018 at 19 h 19 min

tu sais a nos âges, c’est du faquin au taquet !! 

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  1. Zardoz5 décembre 2018 at 16 h 31 min

 » Ils Veulent Aller au contact  » la Flicaille Jean qui rit…et pleure…Ils se font berner à tour de bras toute l’année par les Nazis de L ‘Élysée ….
Alors aller au contact où quand et comment ??? Contre des Français Désarmés
.?? Oui…car c’est plus facile…et ça coûte rien…

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  1. PJP5 décembre 2018 at 16 h 35 min

Il y aura inévitablement des morts samedi et ensuite le feu aux poudres, c’est le prix a payer pour la reconquete, souhaitons qu’enfin les CRS/ policiers/armée du terrain rejoingnent le peuple GJ. Tout les blababa des adeptes du gourou et merdiats c’est terminé !… l’affrontement est inévitable

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  1. bruno5 décembre 2018 at 20 h 14 min

Ca va saigner, enfin du GJ qui rampe dans sa médiocrité !
chouette

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  1. Piscione5 décembre 2018 at 16 h 44 min

Comment ,à quelques jours du vote de Marrakech ;préter à notre enfumeur national la moindre confiance? Gilet jaune depuis le premier jour de ce combat, Ma confiance en ce gouvernement {à la botte des instances européennes} est totalement absente et n’y aurait il pas derriere cette reculade ;seulement l’espoir d’un gain de temps afin de pouvoir signer ,notre soumission à l’invasion de notre Pays? N’en est il pas de meme pour la Merdkel Suis extrémement septique

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  1. Marcher sur des Oeufs5 décembre 2018 at 17 h 12 min

– » 65.000 policiers supplémentaires prévus « –
Ils étaient déjà, selon Castaner 75 000 samedi derniers.

Autrement dit je pense que la mobilisation est totale.

Mais j’y pense, ils devront faire appel à des réservistes, pas sûr qu’ils répondent présent.

Macron porte une grande responsabilité sur ce qui va se passer.

Non seulement nos forces de l’ordre ne sont pas suffisantes ; non seulement le stock des munitions s’épuise mais aussi le personnel.

Ça, c’est un premier constat qui en plus, pas très fin, a été rendu public. Dans les banlieues ça doit ricaner bien fort et se frotter les mains pour la suite des opération la manche suivante qu’ils vont livrer eux et l’emporter les doigts dans le nez. Enfin, c’est ce qui me vient à l’esprit.

Castaner, lors de son audition hier ou avant-hier a laissé entendre que l’artillerie lourde allait entrer en action, et ce, sur question de certains députés présents à l’audition, dont Obono….

Oui ! Samedi, c’est eux, l’ensemble de la caste du haut ou nous la caste des Intouchables Français.

Le problème, c’est que sur cette révolte populaire s’est greffée diverses mobilisations des troupes mélenchonistes.

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  1. Claude5 décembre 2018 at 18 h 34 min

Mais non ce n’est pas 65000 policiers supplémentaires mais des effectifs supplémentaires en plus des 65000 déjà mobilisés samedi dernier…..

Il y a une coquille dans l’inter titre de l’article…..

Samedi 8 décembre cela doit être une immense partie de cache cache avec les force de l’ordre.
Pas d’accrochages ni de destructions mais des cohortes de gilets jaunes qui déambules dans les secteurs non fermés d’accès.

les FO seront statiques pour tenir les barrages…..elles ne pourront pas suivre les déambulations des GI sans devoir les lever…..
métro gratuit pour tous……en mode furtif sans gilets, et 4 à 5 stations plus loin, les groupes se reforment et remettent leurs gilets jaunes…..
Déambulations dans les rues…….intervention des FO…….dispersion…..téléportation par le métro en mode furtif……4 ou 5 stations plus loin, on réapparait en surface et de nouveau déambulation avec gilets jaunes.

Et comme çà toute la journée……sans heurt avec les forces de l’ordre…….le métro nous donnera des ailes alors qu’ils seront obligés de nous courser en véhicules ou à pied avec les inconvénients induits…..

Il y aura des casseurs et autres racailles……ils s’isoleront d’eux mêmes et formeront des points de fixations qui limiteront la mobilité des gendarmes mobiles……..qui deviendront des gendarmes Immobilisés……

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  1. Marcher sur des Oeufs5 décembre 2018 at 18 h 53 min

Bonsoir @Claude ;

Merci pour toutes ces précisions. Ça m’étonnait aussi.

Donc si j’ai bien compris, mine de rien la racaille va être notre alliée à l’insu de son plein gré ?

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https://www.huffingtonpost.fr/2018/12/02/les-appels-a-lacte-4-des-gilets-jaunes-sont-dores-et-deja-lances-sur-facebook_a_23606385/

ACTUALITÉS

02/12/2018 17:03 CET | Actualisé 03/12/2018 10:23 CET

Les appels à l'"Acte 4" des gilets jaunes sont d'ores et déjà lancés sur Facebook

Emmanuel Macron, Édouard Philippe et Christophe Castaner se sont réunis en urgence après "l'Acte 3" et le chaos à Paris.

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GILETS JAUNES - Vers un troisième samedi noir sur les Champs-Élysées? Alors qu'Emmanuel Macron a réuni une réunion d'urgence ce dimanche 2 décembre après les violences de la veille, plusieurs appels à manifester de nouveau samedi 8 décembre sont relayés sur les réseaux sociaux, avec un certain succès.

Pour l'instant, ni Priscillia Ludosky ni Éric Drouet, les deux "interlocuteurs" des gilets jaunes face au gouvernement n'ont appelé à manifester samedi 8 décembre. Mais sur Facebook, principal moyen de communication du mouvement, l'appel à un "Acte 4" est d'ores et déjà lancé. L'événement le plus partagé "Acte 4/Tous à l'Élysée", comptait 15.000 participants potentiels et près de 90.000 personnes intéressées à l'heure où nous écrivons cet article.

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Alors que le président du Sénat Gérard Larcher a mis en garde ce dimanche que "le gouvernement n'aura pas le droit à un troisième samedi noir", plusieurs autres pages Facebook invitent à manifester à nouveau samedi prochain à Paris.

L'événement "Acte 4/Tous à la Bastille", proposant de marcher de la Place de la Bastille à l'Arc de Triomphe enregistre lui notamment plus de 35.000 personnes intéressées, et un peu plus de 5000 participants. Enfin, d'autres pages relayant un rendez-vous similaire recensaient entre quelques centaines et plusieurs milliers de participants virtuels.

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L'impact que peuvent avoir ces événements créés sur Facebook sur les mobilisations reste difficile à déterminer, en l'absence d'une structure hiérarchique qui puisse confirmer ou non l'appel au blocage.

Mais à titre de comparaison, l'événement Facebook "Acte 3 Macron Démissionne!" qui appelait à manifester le 1er décembre comptait 132.000 personnes intéressés et 34.000 participants. La page "Les Gilets Jaunes" qui avait créé cet événement a d'ailleurs lancé son "Acte 4/Macron dégage", qui recense à ce jour 10.000 intéressés.

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"Si rien ne change"?

Ces mobilisations semblent toutefois suspendues aux éventuelles annonces du gouvernement au cours de la semaine. Sur deux des trois événements les plus suivis, les administrateurs appellent en effet à la mobilisation "si les choses ne bougent pas".

Ce dimanche toutefois, quelques heures avant le début de la réunion entre Emmanuel Macron, Édouard Philippe et Christophe Castaner, le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux a de nouveau écarté tout "changement de cap".

"On a dit que nous ne changerions pas de cap. Parce que le cap est le bon", a-t-il réaffirmé sur BFMTV. "Ça fait trente ans que les gens changent de cap tous les dix-huit mois. Et si on n'avait pas changé de cap tous les dix-huit mois depuis trente ans, le pays s'en porterait mieux", a développé le porte-parole du gouvernement.

Il a cependant aussi réaffirmé la volonté de l'Élysée de dialoguer avec les gilets jaunes, et ce en dépit de l'échec de la rencontre organisée à Matignon le 30 novembre en présence d'Édouard Philippe. "On le présente comme un fiasco, mais vous savez ce qu'il s'est passé? La totalité (des gilets jaunes invités, ndlr) a fait l'objet de menaces de mort, sur eux-mêmes et sur leur famille, par d'autres gilets jaunes. Il existe une difficulté pour ouvrir ce dialogue", a assuré Benjamin Griveaux. Il a également affirmé que l'exécutif était "prêt" à discuter avec les représentants des "gilets jaunes libres" auteurs d'une tribune appelant à une sortie de crise, publiée dans le JDD.

Interrogé sur Europe1 sur les risques de nouveaux débordements samedi 8 décembre, Benjamin Griveaux a souligné qu'il fallait "réfléchir aux mesures qu'on peut pour éviter que ce type de très graves manifestations de violences sur la voie publique puisse se reproduire à Paris." Le porte-parole du gouvernement a déclaré que "toutes les options doivent être étudiées pour permettre de maintenir l'ordre public", y compris un retour de l'état d'urgence, que le ministre de l'Intérieur avait dit ne pas exclure. Lundi 3 décembre, Laurent Nunez, secrétaire d'Etat à l'Intérieur, a cependant fait savoir qu'une telle mesure "n'était pas à l'ordre du jour pour l'instant."

À voir également sur Le HuffPost:

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Gilets jaunes : vers un acte 4 ?

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LA SURPRISE - L'acte 3 à peine terminé, les gilets jaunes se préparent déjà à une nouvelle mobilisation pour le week-end du 8 décembre prochain.

03 déc. 2018 06:54 -

Au lendemain du troisième samedi de mobilisation des gilets jaunes, des appels à manifester samedi prochain sont déjà lancés sur Facebook. En effet, plusieurs pages ont été baptisées "Acte 4". L'événement "Acte 4/Tous à la Bastille" propose par exemple de marcher de la Place de la Bastille à l'Arc de Triomphe, avec déjà près de 8 000 participants. Preuve que des milliers de manifestants sont encore prêts à se rassembler le 8 décembre. 

Ce lundi 3 décembre 2018, Benjamin Cruard, dans sa chronique "La surprise", nous parle de l'Acte 4 des manifestations des gilets jaunes. Cette chronique a été diffusée dans La Matinale du 03/12/2018 présentée par Pascale de La Tour du Pin sur LCI. Du lundi au vendredi, dès 5h45, Pascale de La Tour du Pin vous présente la Matinale entourée de ses chroniqueurs.

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Voir le lien ci-dessous

https://blogs.mediapart.fr/macko-dragan/blog/041218/insurrection-acte-iv-et-maintenant-nous-les-sans-gilets-fait-quoi

Insurrection, acte IV : et maintenant, nous, les "sans-gilets", on fait quoi ?

4 DÉC. 2018

PAR MAČKO DRÀGÀN

BLOG : NI ÉGARDS NI PATIENCE. LE BLOG DE MAČKO DRÀGÀN

Pas grand-monde n’y croyait, mais le fait est là : ça flambe. Ce qui pose la question de la conduite à tenir pour la suite des évènements, notamment pour ceux, nombreux, qui souhaitent, pour diverses bonnes raisons, participer à l’insurrection sans porter pour autant un "gilet jaune"… Il est temps d'imaginer un mouvement plus vaste, dont les "gilets" ne seraient qu'une composante parmi d'autres.

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Pour commencer, je me dois sans doute de faire un mea culpa. Il y a de cela une dizaine de jours, j’ai écrit un papier, supprimé depuis, sur le mouvement des « gilets jaunes », dans lequel je n’y voyais qu’un échec sur toute la ligne, et notamment au niveau de la transition écologique. Sur ce dernier point, je reste plus ou moins du même avis, mais pour le reste, je m’étais, à l’époque, gaufré comme une truffe : je n’avais pas cru en la possibilité du mouvement de contestation qui émergeait alors autour des gilets de devenir pérenne, et tout porte à croire que je me suis monumentalement planté. Comme la plupart des commentateurs médiatiques, d’ailleurs, qui, après avoir regardé la "fronde" ou la "grogne", mettons la "frogne", avec sympathie, commencent à se dire que ça commence à sentir sacrément le roussi, et à préparer, tel BHL, leur aller simple pour le Luxembourg.  

Car entre-temps, la colère s’est transformée en insurrection, et quelques signes nous donnent à penser que ça ne va pas s’arrêter là. Ce qui ne va pas sans poser de nombreuses questions sur la conduite à tenir vis-à-vis de ces troublants « gilets jaunes », qui sortent des nombreux cadres que l’on serait tenté de leur apposer.

Qui sont-ils, déjà, ces insurgés ? La sociologie du mouvement n’est pas évidente à dresser, et varie fortement en fonction des régions.

Dans les grandes lignes, cependant, on peut dire que ce sont des classe populaires et moyennes, souvent périurbaines, souvent plutôt apolitiques, et qui ont constitué il y a peu le gros des abstentionnistes. Mais aussi, ne nous voilons pas la face, du vote FN (notamment dans la région PACA où je réside, j’y reviendrai) ou encore en partie, je pense, macroniste (pas vraiment par conviction, certes), surtout en ce qui concerne les petits patrons de PME, qui ont pu croire un temps en la République en Marche Forcée et qui, aujourd’hui, déchantent.

Pour le dire autrement, ainsi que me le signalait dès le début du mouvement, d’un ton grognon, un ami syndiqué à la CGT« c’est tous ceux qui jusqu’à maintenant nous crachaient à la gueule quand on manifestait, qui gueulaient sur les cheminots, les profs, les grévistes, que BFM allait voir pour leur demander tout le mal qu’il pensait des assistés et des immigrés ». Et ça n’est pas totalement faux.

Mais c’est comme ça. On ne peut pas demander à des gens, à ce peuple malappris qui« pue et crache partout », comme le disait sans excessive bienveillance Jules Renard et comme le penseraient sans doute aussi très volontiers aujourd’hui, mais sans le dire, Christophe Barbier et Raphael Glucksmann, d’être autre chose que ce qu’il est, tels certains qui, dans les rangs de la gauche, s’échinent à débusquer une chimérique « pureté révolutionnaire » au sein du mouvement, ou désespèrent de ne l'y pas trouver. De mon côté, ayant grandi dans le trou du cul du Var, c'est un univers qui ne m'est pas inconnu, "ces gens-là", comme dirait Brel, ils sont ce qu'ils sont, la France des ronds-points et des zones industrielles, pas forcément très progressiste, c'est ainsi.

Ce qui nous amène à la fameuse question de Lénine : que faire ?

Une chose est sûre : quelque chose se passe. Ça bouillonne de tous les côtés, l’étincelle s’approche à toute vitesse du baril de poudre, et personne, gouvernement, partis politiques, syndicats, ne semble en mesure de l’éteindre. Le ras-le-cul, si vous me passez l’expression, est général. Et notre (nous : les non-gilets, donc) solidarité avec les gilets, qui ont été les premiers à manifester cette colère, doit demeurer pleine et entière, quoique pas inconditionnelle (voir notamment l'emballement délirant de certains gilets sur le pacte de Marakech, qui a suscité force paranoïa à base de "grand remplacement" et autres inepties).

Hier, à Nice, les lycéens, venus manifester malgré un important dispositif policier (il y avait, sur la place Masséna, la place centrale de la ville, plus de flics en civils que de badauds) ont bloqué la rocade (le périph’), du centre-ville jusqu’à l’aéroport. Et aujourd’hui, rebelote : je reviens à l'instant d’un petit tour dans leur défilé, imposant -qui a visiblement un peu mal tourné, hélas, par la faute de quelques petits cons... Sont-ils « gilets jaunes » (rares étaient ceux à en porter), sont-ils autre chose ? La question devrait, légitimement, se poser. Car il semble bien que nous tendons désormais vers autre chose, qui dépasse très largement le processus initial -et pose l'épineux problème de la dénomination.

Je me suis, pour le moment, pointé deux fois dans un cortège de véritables gilets jaunes. Je ne m’y suis pas senti à ma place. D’autant que, dans ma région, les fachos sont malheureusement fort bien représentés dans leurs rangs. Philippe Vardon, meneur des identitaires locaux, ancien leader des Nissa Rebella, sinistre groupuscules de skins, aujourd’hui passé au FN, y a fait son petit tour samedi dernier, et le moins que l’on puisse dire et qu’il n’a pas été mal reçu.

Pour autant, faut-il déserter les rues, rester chez nous en attendant de voir ce qu’il se passera, sous prétexte que la tête d’une partie des gilets jaunes ne nous revient pas ? Certainement pas.  

« Quelque chose se prépare », avais-je écrit dans un papier, une semaine avant le début du mouvement des gilets jaunes. Je ne croyais pas si bien dire. Quelques-uns m’avaient répondu, devant mon constat de décrépitude totale du macronisme, que celui-ci n’était pas encore en bout de course. Tout porte à croire qu’ils avaient tort. Le macronisme est zombifié. Non seulement le cheval a perdu la course, mais il est déjà passé par l'équarrissage, et a fini en lasagne. Plus rien ne tient. Le corps social est à bout. Jamais nous n’avons vu un président aussi unanimement détesté, haï même, jamais le divorce entre les élites dirigeantes et le peuple n’aura été aussi criant, jamais, depuis des décennies, nous n’avons vu la société civile se muer en une telle poudrière insurrectionnelle.

Comme l’a dit il y a peu notre merveilleux M. Todd« Emmanuel Macron est limité intellectuellement ». Et cette bêtise apparait désormais à tous. Notre président à la pensée si « complexe » est en fait, politiquement, con comme une pendule sans aiguilles, et bien infoutu de gérer un pays dont il ne connait rien.

Ce même pays flambe donc, Paris brûle, et si ces violences à l’aveugle ne sont pas précisément, à mes yeux, des actes bien utiles, ayant pour seul mérite de donner une couleur visible à une colère jadis invisible, et du travail aux assureurs, elles sont plus que légitimes –du reste, il est d’usage, dans ce genre de situations, pour les dominants apeurés, de proposer des funérailles nationales aux quelques poubelles et voitures anonymes tombées au front. Et il est toujours savoureux de voir des chiens de garde comme Mme. Salamé, compagne du futur Macron bis, réclamer, comme un disque rayé, à un Besancenot toujours pertinent et très logiquement consterné devant une telle absence de suite dans les idées : « est-ce que vous condamnez ces violences ? »

La violence est bien évidemment du côté du pouvoir. Comme le disait Brecht, même si je reconnais que cette citation n’a rien de très original, n’oublions jamais la violence des rives qui enserrent le fleuve en crue.

Je me dois cependant de le dire : je ne suis pas un « gilet jaune », et je n’ai aucune envie de l’être. Pas par mépris ou que sais-je, mais juste parce que les idées qui s'en dégagent ne sont pas les miennes. Tout un tas de choses me déplaisent là-dedans. Je suis plus à gauche. Plus anticapitaliste. Plus anarchiste, écolo, féministe, tout ce que vous voulez. C'est tout, et, n'étant pas sectaire, je suis parfaitement en mesure de dialoguer avec quiconque ne partage pas ma ligne politique, si tant est qu'il existe quelques traits majeurs d'achoppement (par contre, et par exemple, balancer des migrants, ou tabasser des journalistes, c'est niet).

Je suis dans la merde, moi aussi. J'ai toutes les raisons d'être en colère. Certains ont un avocat, moi, j’ai une assistante sociale. Je n’ai pas de logement fixe depuis trois ans maintenant. J’alterne entre le RSA et des petits boulots, à droite, à gauche, souvent comme ouvrier paysagiste, mais aussi dans le BTP, comme surveillant, éducateur.... Je passe une bonne partie de mon temps à lutter, souvent en vain, avec la CAF et avec ma banque.

Parmi mes amis, ça n’est pas mieux. Il y a S., qui, ayant été viré de sa boîte d’intérim il y a des années, vivote depuis avec des boulots au black, sans domicile fixe, squattant les canapés des potes. Il y a N., qui a longtemps été infirmière, qui, ayant eu les premiers de trois enfants très tôt, a décidé de reprendre ses études, et fait maintenant comme elle peut, entre ses projets de recherche et sa vie de mère. Il y a M., dessinateur de bandes dessinées, talentueux, mais au RSA, évidement, et que la CAF pousse, évidemment encore, à faire un « vrai métier », comme vendeur en supermarché, ou quoi que ce soit d’autre. Il y a S., professeur de SVT et de physique-chimie en REP depuis des années, qui était en attente de titularisation mais à qui l’éducation nationale n’a su proposer qu’un poste à cheval sur trois établissements, d’un bout à l’autre de la ville –elle a donc refusé. Il y a D., diplômé en Histoire, et qui travaillait à la FNAC comme intérimaire, à coups de CDD reconductibles : après un an, alors qu’il pensait qu’ils allaient lui proposer un contrat, la direction a dégraissé les effectifs, et ce sont les intérimaires qui ont tous dû partir –motif officiel de la non-reconduction : il n’aurait pas assez vendu de cartes fidélités…

Et tant d’autres, intérimaires, intermittents, CDDistes, précaires, nouveaux parents en galères, jeunes célibataires presque SDF, « bobos » vivant en fait avec la moitié du salaire d’un ouvrier qualifié, qui nous retrouvons tous, le soir, à la terrasse de notre bar favori, les moins à découvert payant leur pinte de bière aux autres -grande tradition prolétaire-, à écouter et faire de la musique, à parler de mecs et de filles, du gouvernement et des politiciens que l’on déteste, des galères continuelles qui ponctuent notre quotidien de citoyens qui ne sont rien, et à se demander qu’est-ce, qu’est-ce, qu’est-ce qu’on attend pour foutre le feu, comme le chantaient alors deux révoltés, bien calmés depuis.

Certains d’entre nous ont ralliés les « gilets ». D’autres, la plupart en fait, ne le veulent pas, par désaccords sur certains points fondamentaux, notamment en ce qui concerne le sort des demandeurs d’asile, et le rôle de l’État-providence, ou tout simplement parce que, urbains, ils ne se sentent aucun point commun avec la France de Pernault et de Patrick Sébastien.

Ce qui en retient beaucoup d'aller manifester. Mais c'est une erreur. Parce que c’en est trop, parce que tout pète, tout craque et que nous n’en pouvons plus, que nous ne pouvons plus supporter tout ça. Alors, le mieux que nous avons à faire, c'est bien d'aller dans les rues, avec ou sans gilets jaunes, parce que la question, désormais, n’est plus de porter ou non ces putains de gilets, mais de savoir si on est pour ou contre le macronisme et tout ce qu’il représente, tout ce qu’il implique.  

Comme le disait récemment Ruffin (qui a toujours raison, notons-le bien), cité par Mediapart : « Je suis là parce qu’il faut qu’il y ait des forces pour soutenir Albert, Flixecourt, Abbeville. […] Si Macron recule là-dessus, il reculera sur le reste, sur les réformes des retraites, de l’assurance-chômage, sur tout. C’est pour ça qu’il nous faut une victoire, car la victoire va à la victoire. Il y a eu un rejet de la France du libéralisme en 1995, en 2005, il y en aura un en 2018 ! » Et de citer Lénine : « Une situation de révolution quand ceux d’en haut basculent vers ceux d’en bas. »

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Pour moi, ceci signifie qu’il faut que le mouvement des « gilets jaunes » devienne autre chose de plus vaste, dont les « gilets jaunes » ne seraient qu’une composante parmi d’autres –tout en n’oubliant pas que ce sont eux qui garderont l’immense mérite d’avoir lancé l’hallali.

En bref, nous devons aller au-delà des « Gilets jaunes » pour remporter cette victoire dont parle Ruffin. Nous tous, les non-gilets, nous devons rentrer dans la danse. D'autant qu'il n'est pas impossible qu'une partie, la moins remontée, des gilets nous lâche après la reculade du premier ministre...

Là où les gilets jaunes sont de notre camp, celui des progressistes, des anticapitalistes, se joindre à leur cortège, et chanter avec eux -en prenant toujours en compte le fait qu'ils ont eu l'honneur d'ouvrir la marche. Et là où ils ne le sont pas, ne pas leur laisser le monopole de la rue. Y aller, nous aussi, quitte à faire bande à part, mais cordialement et fraternellement (excepté avec les chefs de file avérés de la mouvance identitaire, bien sûr : no pasaran). Et tout en laissant toujours ouverte la possibilité d’un dialogue, en gardant à l’esprit qu’il est des sujets sur lesquels il n’est pas possible de transiger -d'autant, nous avons pu le constater, qu'il est parfois très difficile de communiquer avec certains gilets, qui ont une aversion profonde pour tout ce qui ressemble de près ou de loin à du militantisme, pour eux associé à de la "politique", et donc hautement condamnable a priori.

Les gilets poursuivent leur route. Mais, du point de vue de la lutte contre nos dirigeants, et contre le système économique en son entier, ils n’étaient que le point de départ. Il faut maintenant prendre la relève, massivement. Et faire entendre une parole jusque-là un peu trop oubliée, depuis le début du mouvement, puisque hélas aussi peu portée par les gilets que par les médias : la nécessité d’en finir avec la société capitaliste consumériste, la défense des services publics (et donc d'un impôt juste), du féminisme, de l'écologie radicale, des droits des demandeurs d’asile, l'urgence de venir en aide aux banlieues… Bref, de tout ce qui déraille, sans oublier personne.

L’appel à une manifestation unitaire, le 14, ou celui fait par M. Besancenot, à l’antenne de France Inter, de mener à bien un jour de grève totale dans le pays, sera une bonne occasion de voir s’il est possible de transformer le mouvement actuel en ce qu’il doit être : une entente de toutes les colères en faveur du bien-être de tous, et contre un gouvernement frappé désormais de la plus totale illégitimité. Sans laisser aucune marge de manœuvre possible à l'extrême-droite.

Et ouvrir ainsi la possibilité d’une insurrection solidaire. « Gilet jaune » ou pas, la rue est à tout le monde, et il est grand temps de s’en emparer, et de crier plus fort que ceux qui voudraient tirer cette juste colère vers des rivages nauséeux. 

Créer un mouvement unitaire, qui aurait pour but d'en arriver à une VIème République fraternelle et solidaire. Alors, mépriser les gilets jaunes ? Certes non ! Et un grand merci à eux. Mais rien ne nous oblige, désormais, à se réclamer de ce mouvement pour aller nous faire entendre dans les boulevards. Pour le prochain rassemblement, et aussi pour le 14 décembre, je serai à Paname, sans gilet (ni brassard de la CGT, ni drapeau FI non plus d'ailleurs), et j'espère que nous serons nombreux, dans tout le pays, à crier notre ras-le-bol :   

On fera du raffut, du bruit et du potin
Et la main dans la main
On chantera dans la rue,
On fera de demain
Ce qu'on aura bien voulu
Si c'est pas défendu de chanter dans la rue

Que fera-t-on demain,
D'ailleurs, de la vie, sans nos rêves
D'ailleurs je ne vis pas sinon j'en mourrira
J'imagine des terres en fusion,
Où l'on goutte à goutte
Des ciels à foison
Et nos vies coûte que coûte
Pour la révolution

À tous ceux qui les serrent
De négatives mains
Sur les murs en pierres
Du béton de demain
On lèvera nos verres
Mais sans eau dans nos vins
Quand le ciel et la terre
Ne feront plus qu'un
 (les Têtes Raides, Civili)

Salut & fraternité,

M.D.   

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L'AUTEUR

Même un certain « Mélenchon » voudrait pouvoir « récupérer » ce mouvement des gilets jaunes et assouvir ainsi des ambitions intérieures et intestines vis-à-vis de ce gouvernement et surtout face à Macron..

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Schiappa se dit prête à «proposer de rétablir l’ISF» après l’évaluation du dispositif..

Par AFP — 5 décembre 2018 à 10:13 (mis à jour à 12:35)

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Marlène Schiappa, le 27 novembre 2018 à l'Assemblée nationale Photo CHRISTOPHE ARCHAMBAULT . AFP

La secrétaire d’État à l’Égalité entre les femmes et les hommes, Marlène Schiappa, est prête à proposer de «rétablir l’ISF» si les évaluations du nouveau dispositif qui le remplace ne sont pas concluantes, selon un communiqué de son cabinet publié mercredi.

Dans ce communiqué reprenant les propos qu’elle a tenus la veille lors d’une émission de France 3 consacrée aux «gilets jaunes», la ministre défend une «position personnelle sur l’ISF»: «Nous allons évaluer la transformation de l’ISF en IFI» (impôt sur la fortune immobilière), et «si l’évaluation montre que des capitaux ne sont pas suffisamment injectés dans l’économie française, je proposerai de rétablir l’ISF».

«Ce matin, le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, annonce que c’est désormais la position officielle du gouvernement», souligne le communiqué.

Interrogé sur un possible rétablissement de l’Impôt sur la fortune, M. Griveaux a assuré sur RTL que «ce sujet-là n’est pas sur la table», demandant «18 à 24 mois pour que la mesure fasse son plein effet».

Mais il a ajouté que «si quelque chose ne marche pas, on n’est pas idiot, on va le changer». Et a rappelé que ce dispositif serait évalué par le Parlement, vraisemblablement à partir de «l’automne 2019».

Marlène Schiappa «souligne que le gouvernement a entendu et écouté les questions sur ce sujet» et pris des décisions fondées sur cette écoute, conformément à la méthode initiale de campagne du président Emmanuel Macron», conclut le communiqué.

L’évaluation de la transformation de l’ISF en IFI, «dans un délai de deux ans», est en fait prévue dans l’article 31 du Projet de loi de finances 2018. «Une attention particulière est portée aux effets de la mesure en termes d’investissement dans les entreprises et de répartition des richesses», précise cet article.

«Début 2020 sera remis un rapport d’évaluation, réalisé avec les grands corps d’évaluation comme la Cour des comptes et France stratégie», a indiqué à l’AFP la députée Amélie de Montchalin, vice-présidente du groupe LREM et rapporteur spéciale du budget.

«L’évaluation est un combat essentiel et permanent. C’est plus qu’un principe. On ne vote pas des lois éternelles, si elles ne sont pas cohérentes avec nos objectifs», a-t-elle ajouté.

Le vice-président de la Commission des finances de l’Assemblée Laurent Saint-Martin a pour sa part dit assumer «totalement la transformation de l’ISF en IFI car on assume totalement de libérer la fiscalité de l’épargne pour la +reflécher+ vers l’investissement pour nos entreprises».

«Il y aura un processus d’évaluation, qui était prévu et qui ne peut pas se faire à moins de deux ans. La priorité c’est de s’assurer que cette épargne libérée soit utile à notre économie», a-t-il poursuivi auprès de l’AFP.

AFP

Gilets jaunes : rétablir ou non l’ISF, telle est la question..

>Économie|J.Cl.|05 décembre 2018, 13h05|MAJ : 05 décembre 2018, 15h46

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ILLUSTRATION. La réforme de l’ISF a fait perdre 3,2 milliards à l’Etat. Le gouvernement espère retrouver cet argent dans les entreprises et l’emploi. AFP/Damien Meyer

L’exécutif s’interroge sur la suppression de l’impôt des plus riches, mais il faudra encore un an avant d’en évaluer les conséquences.

Le gouvernement est prêt à tout pour calmer la colère des Gilets jaunes et éviter de nouveaux blessés. Après avoir détricoté – pour six mois au moins - la fiscalité écologique, la loi Alimentation, et, logiquement, la loi de Finances pour 2019, la fiscalité des plus aisés pourrait elle aussi être retoquée par l’exécutif.

Interrogé le matin par RTL sur un possible rétablissement de l’impôt sur la fortune (ISF), transformé l’an dernier en impôt sur la fortune immobilière (IFI), Benjamin Griveaux a assuré que, « si quelque chose ne marche pas, on n’est pas idiots, on va le changer ». Le porte-parole du gouvernement a affirmé que ce dispositif serait évalué par le Parlement, vraisemblablement à partir de « l’automne 2019 », soit un délai de « 18 à 24 mois pour que la mesure fasse son plein effet ».

Dans l’après-midi, face aux députés,le Premier ministre Edouard Philippe a lui jugé le débat sur l’ISF «nécessaire».

Quelques heures plus tôt, dans une démarche singulière, la secrétaire d’Etat à l’Egalité entre les femmes et les hommes, Marlène Schiappa, s’était dit, sur France 3, en mesure de demander au gouvernement qu’il rétablisse l’ISF dans son ancienne version si les résultats de la réforme n’étaient pas concluants. Elle a accompagné son propos, dès ce mercredi matin, d’un communiqué à l’entête de son ministère, intitulé : « Marlène Schiappa annonce que l’ISF pourra être rétabli ».

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Audacieux. Car la suppression de l’ISF était une promesse de campagne d’Emmanuel Macron, afin d’inciter les plus riches à investir dans les PME plus que dans la pierre. Il s’agissait de favoriser les jeunes patrons et taxer les rentes immobilières, de celles que se transmettent les grandes familles.

En 2016, 351 000 foyers avaient payé 5 milliards d’euros d’ISF

Conscient de jouer avec une allumette bien impopulaire lors de la discussion à l’Assemblée, le groupe LREM avait fait voter un amendement permettant d’évaluer les bénéfices de la transformation de l’ISF en IFI. Le texte prévoyait de créer, dans les deux ans, une mission de suivi, chargée d’évaluer « les effets de la mesure en termes d’investissements dans les entreprises et de répartition des richesses ».

En proposant une évaluation, c’est donc sa propre loi que le gouvernement entend respecter. Car si Édouard Philippe répétait, avant la réforme, que l’ISF était un impôt contre-productif, ayant poussé 10 000 contribuables et leurs 35 milliards de capital à s’installer dans des pays moins gourmands, rien n’indique pour l’instant que les modifications mises en place le 1er janvier 2018 aient calmé cette fuite des riches, ni déjà bénéficié à la « start-up nation ».

En 2016, 351 000 foyers avaient versé au budget de l’Etat 5 milliards d’ISF. Bercy avait estimé le coût de la réforme à 3,2 milliards par an. Toute la question est donc de savoir s’ils ont été réinjectés dans l’économie « réelle ».

Ce mercredi matin, le président du Sénat Gérard Larcher (LR) a redit qu’il n’était, lui, « pas favorable » au rétablissement de l’ISF. « Si l’évaluation démontrait que cet impôt n’est pas autre chose qu’un sparadrap pour parler à l’opinion publique, rien n’est impossible. Mais je ne crois pas que ce soit une bonne solution, a-t-il insisté. Notre travail, ce n’est pas simplement de voter la loi, c’est aussi de contrôler. »

Économieimpôt de solidarité sur la fortuneISFimpôt sur la fortune immobilièreIFIfiscalité

IFI : bientôt (re)transformé en impôt sur la fortune ?

IFI - En pleine tempête sociale avec le mouvement des gilets jaunes, le gouvernement n'exclut pas un retour de l'impôt sur la fortune pourtant supprimé par Emmanuel Macron.

[Mis à jour le 5 décembre 2018 à 12h45] C'est un impôt que l'on pensait définitivement enterré. L'ISF (impôt sur la fortune) a été supprimé à l'automne 2017 par le gouvernement d'Edouard Philippe. Il concernait 350 000 foyers dont le patrimoine est supérieur à 1,3 million d'euros. Par ce vote de la majorité, Emmanuel Macron souhaitait envoyer un message fort au monde économique. Toutefois, l'ISF n'a pas été totalement supprimé puisqu'il a été remplacé en partie par l'IFI (impôt sur la fortune immobilière). Cet impôt a rapporté cette année au moins 1,53 milliard d'euros. Un chiffre supérieur aux prévisions de l'Etat qui anticipait un montant de 850 millions d'euros. Avec l'IFI, les titres, placements bancaires et financiers, mais aussi les liquidités sortent du champ de l'impôt sur la fortune.

Moins d'un an après la "disparition" de l'ISF - qui a été mis en place en 1982 par François Mitterrand et qui s'appelait alors IGF, impôt sur les grandes fortunes - voilà que cet impôt totem de la gauche revient dans le débat public. En pleine tempête sociale avec les gilets jaunes, l'idée de réintroduire cet impôt a surgi au gouvernement. Une revendication que n'avaient pas les gilets jaunes au début du conflit il y a un mois. Porte-parole du gouvernement , Benjamin Griveaux a expliqué sur RTL que la nouvelle fiscalité (l'IFI) "pourrait faire l'objet d'une évaluation à l'automne 2019". La porte est donc entrouverte. De son côté, la secrétaire d'Etat à l'Egalité entre les femmes et les hommes, Marlène Schiappa s'est dit prête à proposer de rétablir l'ISF si l'évaluation de l'IFI n'est pas concluante à l'automne prochain. Une position qui est celle du gouvernement selon Marlène Schiappa.

 MarleneSchiappa

✔@MarleneSchiappa

Ce n’est plus uniquement ma position personnelle mais celle du gouvernement. @BGriveaux l’annonce: si l’évaluation de la transformation de l’ISF ne prouve pas que des capitaux ont été suffisamment réinjectés dans l’économie, le gouvernement le rétablira ! @EmmanuelMacron

 MarleneSchiappa

✔@MarleneSchiappa

« Nous allons évaluer la transformation de l’#ISF. S’il n’y a pas suffisamment de capitaux réinjectés dans l’économie française, je proposerai que nous le rétablissions.» #GiletsJaunes #France3

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Quels biens sont imposés à l'IFI ?

L'IFI se recentre donc sur le patrimoine immobilier. Celui-ci comprend bien évidemment tous les biens immobiliers détenus en direct (maison, immeuble, etc.), mais aussi les biens détenus de manière indirecte : les parts de Société civile immobilière (SCI), de Sociétés civiles de placement immobilier (SCPI) et d'Organismes de placement collectif immobilier (OPCI), ainsi que les actions foncières. Sont également concernées par le nouvel impôt les parts ou actions de sociétés, pour la fraction de la valeur des titres qui est représentative des biens et droits immobiliers détenus par la société.

Sortent en revanche de l'assiette de l'impôt sur la fortune les placements financiers, les livrets d'épargne, l'assurance-vie et les biens mobiliers (véhicules, oeuvres d'art, etc.). Sont également exclues les biens immobiliers affectés à une activité professionnelle et les titres de sociétés foncières, lorsque le contribuable détient moins de 5% du capital de la société.

Calcul de l'IFI

Le calcul de l'IFI suit les même modalités de calcul que l'ISF. Il s'apprécie tranche par tranche, à partir du premier euro taxable. Le montant de l'IFI à régler est déterminé selon le même barème que l'ISF. Attention : le seuil d'assujettissement à l'IFI est fixé à 1,3 million d'euros, mais l'impôt se calcule sur la fraction du patrimoine supérieure à 800 000 euros. Chaque tranche du patrimoine se voit ensuite appliquer le taux correspondant.

Seuil de l'IFI

Le seuil d'imposition de l'IFI est donc conservé. Il s'applique aux patrimoines nets taxables supérieurs à 1,3 million d'euros
Le mécanisme de plafonnement est lui aussi conservé et s'exerce dans les mêmes conditions que pour l'ISF. Pour rappel, ce dispositif réduit le montant de l'impôt à régler pour éviter que l'ensemble des impôts (impôt sur le revenu, IFI et prélèvements sociaux) n'amène un contribuable à payer un montant supérieur à 75% de ses revenus.

Barème de l'IFI

Le barème progressif de l'ISF est maintenu en l'état. Il se décompose en 6 tranches d'imposition, dont les taux vont de 0,50% (pour la part du patrimoine entre 800 000 euros et 1,3 million d'euros) à 1,50% (pour la part du patrimoine supérieure à 10 millions d'euros). Il s'établit comme suit :

Valeur nette taxable

Taux d'imposition

Jusqu'à 800 000 euros

0%

De 800 000 euros à 1,3 million d'euros

0,50%

De 1,3 à 2,57 millions d'euros

0,70%

De 2,57 à 5 millions d'euros 

1%

De 5 à 10 millions d'euros

1,25%

Au-delà de 10 millions d'euros

1,50%

Déclaration de l'IFI

La disparition de l'ISF au profit de l'IFI s'accompagne d'une légère modification des modalités de déclaration de l'impôt sur la fortune. Désormais, l'IFI doit être déclaré en même temps que l'impôt sur le revenu. Il suit donc le même calendrier et doit être renseigné avant la date limite, qui dépend du mode de déclaration et, le cas échéant, du département de résidence. Pour la première déclaration, la DGFIP a cependant consenti un délai supplémentaire. 

A noter que les contribuables qui étaient déjà redevables de l'impôt de solidarité sur la fortune ont reçu un formulaire de déclaration, en plus de leur formulaire 2042 de déclaration de revenus. Les autres peuvent retrouver le formulaire de déclaration sur internet et le télécharger (formulaire 2042-IFI). Il faut alors procéder à une estimation de son patrimoine. En 2019, le fisc pré-remplira les formulaires papier et en ligne avec les informations transmises en 2018. Notez que comme pour la déclaration de revenus, une obligation de télédéclarer s'applique à tous les contribuables dont le revenu fiscal de référence 2016 (porté sur l'avis d'imposition 2017) excède 15 000 euros.

Réduction de l'IFI

De nouveau, l'IFI reprend les modalités de l'ISF. L'abattement de 30% pour résidence principale est par exemple maintenu. Idem pour l'ISF-dons,  qui permet à un assujetti de réduire son impôt en effectuant des dons à des organismes d'intérêt général. La réduction d'impôt accordée s'élève à 75% des sommes données, dans la limite de 50 000 euros.

En revanche, l'ISF-PME, le mécanisme par lequel un contribuable pouvait obtenir une réduction d'impôt à hauteur de 50% des sommes investies au capital de PME est supprimé.
Pour votre IFI 2018, les versements et dons pris en compte pour le calcul de la réduction sont ceux opérés entre la date limite de dépôt de la déclaration 2017 et la date de dépôt de votre déclaration 2018. Il vous est donc encore possible de réduire votre IFI 2018, jusqu'à la date de dépôt de votre déclaration.

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Certaines erreurs commises lors de la déclaration d'impôt peuvent coûter cher... Tour d'horizon de ce qu'il faut éviter d'oublier lors de votre déclaration de revenus.

L'outil de déclaration en ligne du site impots.gouv a ouvert ses portes le 11 avril et les formulaires papier ont été envoyés au domicile des contribuables. Quelles sont les dates limites de dépôt de votre déclaration ?

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IMPÔT

Rétablir l’ISF, augmenter le smic et réindexer les pensions et allocations à l’inflation : ces revendications récurrentes restent rejetées par l’exécutif.

Gilets jaunes : les trois autres batailles du mouvement

Par Lilian Alemagna et Amandine Cailhol — 5 décembre 2018 à 21:26

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L’Arc de triomphe dégradé après la manifestation parisienne de samedi. Photo Martin Colombet. Hans Lucas

Rétablir l’ISF, augmenter le smic et réindexer les pensions et allocations à l’inflation : ces revendications récurrentes restent rejetées par l’exécutif.

  •  Gilets jaunes : les trois autres batailles du mouvement

Annoncé mardi, le moratoire sur la hausse des prix des carburants n’a pas répondu à une grande partie des attentes du mouvement des gilets jaunes, centrées sur les questions de précarité et de pouvoir d’achat. Trois revendications tournent en boucle sur les ronds-points bloqués : rétablir l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF), augmenter le salaire minimum mais aussi les petites retraites.

La suppression de l’ISF, péché originel ?

Supprimé l’an dernier, l’impôt sur la fortune (ISF) avait rapporté 4,2 milliards d’euros en 2017. Dans le même temps, le gouvernement a créé un «impôt sur la fortune immobilière» (IFI) dont le rendement, nettement moindre, devrait être de 1,2 milliard d’euros en 2018. Sur le papier, le retour d’une imposition supplémentaire des valeurs mobilières (comme les actions et les obligations) des grandes fortunes françaises qui disposent de plus de 1,3 million d’euros de patrimoine rapporterait donc 3 milliards d’euros. L’ISF concernait 350 000 contribuables ; l’IFI 120 000.

Toute la gauche, des socialistes aux insoumis, réclame le rétablissement de l’ISF ancienne formule. A l’inverse de la droite qui, elle, milite pour son abrogation totale. Si l’exécutif se refuse à tout rétablissement de l’ISF, deux membres du gouvernement, Benjamin Griveaux et Marlène Schiappa (lire ci-contre) ont ouvert une brèche mercredi. Ils ont rappelé qu’une «évaluation» de la mesure était prévue et que, partant de là, un retour de l’impôt créé par Michel Rocard en 1989 ne pouvait pas être exclu s’il venait à être prouvé qu’il n’était pas économiquement efficace. En théorie, un comité est«chargé de veiller au suivi de la mise en œuvre et de l’évaluation des réformes fiscales favorisant la réorientation de l’épargne vers les investissements productifs». Il est aussi censé établir un «rapport public» avant «le dépôt du projet de loi de finances pour 2020», soit avant fin septembre 2019. Le hic c’est que ce comité n’existe toujours pas, ce qui ne témoigne pas d’une volonté farouche côté exécutif de vérifier le bon fonctionnement de la «théorie du ruissellement».

L’augmentation du smic, condition sine qua non

Les gilets jaunes veulent plus qu’un simple coup de pouce sur le smic. Un scénario maintes fois refusé par l’exécutif. «Notre politique ce n’est pas de faire des coups de pouce», répète à l’envi Edouard Philippe. Le gouvernement prévoit pour 2019 (comme c’est le cas depuis six ans) une simple hausse calquée sur l’inflation, soit + 1,8 %, à laquelle le Premier ministre ajoute la prime d’activité pour les plus modestes et la suppression des cotisations salariales pour parler d’une augmentation globale de 3 %. Les gilets jaunes, eux, veulent que le salaire minimum mensuel, reçu par environ 1,65 million de salariés, passe à 1 300 euros net contre 1 185 euros jusque-là. Soit une hausse de 115 euros. L’addition du Premier ministre pour afficher une hausse du smic de 3 % est donc très en dessous de leurs attentes.

Les manifestants ne sont pas les seuls à réclamer une forte augmentation du smic. Force ouvrière s’en fait l’écho, fixant l’objectif à 1 400 euros environ, soit 80 % du salaire médian. La CGT va plus loin et réclame, de longue date, un salaire minimum à 1 800 euros. Côté politique, la mesure est défendue par les communistes et les insoumis. Pour Fabien Roussel (PCF), «il faut une augmentation de 200 euros net au 1er janvier». La mesure hérisse en revanche la droite sur fond de craintes de hausse du coût du travail. Seuls Valérie Pécresse et Guillaume Peltier, critiqués dans leur camp, l’ont proposé. Quant à Marine Le Pen (RN), qui s’affiche en soutien des gilets jaunes, elle estime qu’une hausse du smic pénaliserait les petites entreprises.

En 2012, deux économistes de l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) s’étaient penchés sur le coût économique du smic. Selon eux, sur un an, «une hausse de 1 % du smic détrui[rai]t 2 100 emplois et dégrade[rait] de 0,02 point de PIB les finances publiques». Un effet modéré donc. Ce qui fait dire au patron du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux, qu’il n’y est pas opposé, à condition que cette hausse du smic s’accompagne d’une baisse «de charges».Pas sûr que ce scénario de poursuite des baisses de charges convienne aux gilets jaunes. Ceux-ci plaident d’ailleurs pour la suppression du crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE), qui doit être transformé en allégement de cotisations patronales en 2019.

Un geste pour les retraités

Comme pour les «salaires», les gilets jaunes demandent à ce que les«retraites et les allocations» soient «indexées à l’inflation». Car, pour faire des économies - 3,5 milliards d’euros en 2019, près de 7 milliards en 2020 -, le gouvernement a choisi de décrocher les pensions des aînés et certaines prestations sociales (allocations logement, familiale, prime d’activité, allocation adultes handicapées, de rentrée scolaire…) de l’évolution des prix à la consommation. Si ces dernières années la hausse (hors tabac) était modérée (0 % en 2015, 0,2 % en 2016, 1 % en 2017), elle a bondi de 1,8 % en moyenne en 2018.

Les pensions de retraites ou les APL auraient dû être revalorisées du même montant, mais le gouvernement a choisi de «maîtriser» leur«augmentation» à 0,3 %. Si les prix progressent plus vite, alors les retraités et certains allocataires y perdront. «Cette décision engendrera un gain de pouvoir d’achat moindre par rapport aux règles de revalorisation légale», peut-on lire dans les annexes du projet de loi de finances (PLF) pour 2018. En première lecture à l’Assemblée, tous les groupes parlementaires (hors LREM et Modem) ont proposé de supprimer l’article 65 du PLF dans l’espoir de rétablir l’indexation des retraites sur l’inflation. En vain.

Lilian Alemagna Amandine Cailhol

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DIRECT. "Gilets jaunes" : l'Elysée déplore les propos "malvenus et incongrus" de Marlène Schiappa au sujet de l'ISF

Le président de la République a souhaité clarifier la situation : l'augmentation des taxes sur le carburant prévue au 1er janvier n'est pas "suspendue, ni différée", mais bien "annulée", précise l'Elysée.

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Emmanuel Macron au sommet du G20 à Buenos Aires en Argentine, le 1er décembre 2018.  (LUDOVIC MARIN / AFP)

CE QU'IL FAUT SAVOIR

Pas de suspension, pas de moratoire, la hausse des taxes sur les carburants au 1er janvier est "annulée", a précisé l'Elysée à franceinfo, mercredi 5 décembre. Mardi, Edouard Philippe avait évoqué un moratoire de six mois sur la hausse de ces taxes. Ce mercredi, devant les députés, le Premier ministre avait expliqué que le gouvernement renoncerait définitivement à la hausse des taxes sur les carburants s'il ne trouvait pas les "bonnes solutions" sur le pouvoir d'achat lors de la concertation locale décidée pour répondre à la crise des "gilets jaunes". Le président de la République a souhaité clarifier la situation : l'augmentation n'est pas "suspendue, ni différée", mais bien "annulée".

 Trois heures et demie de débat à l'Assemblée nationale pour évoquer la mobilisation des "gilets jaunes". Le Premier ministre a estimé que le débat sur les impôts, qui sera engagé avec les élus et les citoyens, ne "doit pas se traduire par la création de nouvelles taxes" ni par "une augmentation des déficits".

 Trois suspects ont été placés en détention provisoire dans le cadre de l'enquête sur les dégradations commises samedi 1er décembre à l'intérieur de l'Arc de triomphe, indique le parquet de Paris. Dix autres mis en examen ont été placés sous contrôle judiciaire.

 Emmanuel Macron en appelle aux partis. Le chef de l'Etat a demandé mercredi "aux forces politiques et syndicales, au patronat de lancer un appel clair et explicite au calme", a déclaré le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux. "Le moment que nous vivons n'est plus à l'opposition politique mais à la République", a-t-il ajouté.

 Une réunion des syndicats jeudi. Selon Le Monde, les cinq secrétaires généraux des principales organisations syndicales se réuniront jeudi au siège de la CFDT, pour évoquer pour la première fois ensemble la mobilisation des "gilets jaunes".

 De nombreux événements annulés samedi à Paris. Après les violences du 1er décembre, les autorités craignent de nouveaux rassemblements à Paris samedi 8 décembre. Deux matchs de Ligue 1 ont été reportés et le Téléthon sera diffusé depuis les studios de France Télévisions en région parisienne.

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Marlène Schiappa affirme que le gouvernement renoncera aux hausses de taxes en cas d'échec de la concertation

Plusieurs collectifs de "gilets jaunes" ont appelé à de nouveaux rassemblements à Paris, samedi 8 décembre. 

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CE QU'IL FAUT SAVOIR

Invitée de l'émission spéciale de France 3 sur les "gilets jaunes" mardi 4 décembre, Marlène Schiappa s'est livrée à une forme de mea culpa, reconnaissant que le gouvernement avait répondu trop tard aux revendictions des "gilets jaunes". Edouard Philippe a annoncé mardi le gel des tarifs de l'électricité et du gaz "pendant l'hiver", ainsi que la suspension durant six mois de "la hausse de la taxe carbone, la convergence de la fiscalité du diesel et l'alignement de la fiscalité du gazole pour les professionnels". Marlène Schiappa a également expliqué qu'en cas d'absence d'accord après la phase de concertation prévue jusqu'en mars, "on supprime et on renonce définitivement à toutes ces hausses de taxes".

 Emmanuel Macron hué. Le président s'est rendu à la préfecture du Puy-en-Velay, en Haute-Loire, mardi 4 décembre. Le bâtiment a été incendié samedi, lors d'un rassemblement des "gilets jaunes" qui a dégénéré. Le président de la République est arrivé vers 16 heures et doit repartir dans la soirée. Aucune déclaration n'est prévue.

 Le Premier ministre a essuyé de vives critiques sur sa réponse à la colère des "gilets jaunes", mardi, lors de la séance des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale. "C'est trop peu et trop tard", a notamment estimé Damien Abad, député LR de l'Ain.

 Des matchs de football annulés. La Ligue française de football a annoncé mardi le report des rencontres de Ligue 1 PSG-Montpellier et Toulouse-Lyon, initialement prévues samedi 8 décembre, à la demande de la préfecture.

 Le ministre de l'Intérieur entendu par le Sénat. "J'invite les'gilets jaunes' raisonnables à se désolidariser des extrêmes et à ne pas se rassembler à Paris samedi prochain", a plaidé Christophe Castaner durant son audition devant les sénateurs.

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23h22 : Les "gilets jaunes" en appellent à Donald Trump. C'est du moins ce que laisse entendre un tweet d'un internaute conservateur américain, dont la publication a été relayée par le président américain en personne."Les gens scandent 'Nous voulons Trump' dans les rues de Paris", est-il écrit dans le message, dépourvu du moindre élément concret en ce sens.

23h01 : Comment @FdeRugy osez vous me dire ça à MOI! Mon fils est un soldat qui revient du Mali Monsieur le Ministre ! Quelle honte !https://t.co/nqYRGbEkjw

23h00 : "Madame @CarolineFiat54, vous n'avez pas eu un mot dans votre question pour condamner ces violences, pour soutenir les forces de police et de sécurité, pour les commerçants, pour les habitants qui ont subi ces dégradations !", estime @FdeRugy

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23h00 : La députée de La France insoumise Caroline Fiat n'a pas apprécié, lors de la séance de questions au gouvernement à l'Assemblée, que le ministre de la Transition écologique, François de Rugy, lui reproche un manque de soutien aux forces de sécurité. Voici les mots du ministre et la réponse de l'élue.

22h51 : Marlène Schiappa a également expliqué ce que deviendront, à l'issue du moratoire, les hausses de taxes gelées par l'exécutif. En cas d'absence d'accord après la phase de concertation prévue jusqu'en mars"on supprime et on renonce définitivement à toutes ces hausses de taxes" , dit-elle.

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L'essentiel du programme fiscal appliqué depuis mai 2017 figurait bien dans le programme du candidat Macron

Macron avait-il annoncé dans son programme la réforme de l'ISF, la «flax tax», et la hausse de la CSG des retraités?

Par Cédric Mathiot 5 décembre 2018 à 11:20

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meeting d'Emmanuel Macron au Zénith de Lille le 14 janvier 2017, il est alors candidat à la présidence de la République. Photo Olivier Touron pour Libération

L'essentiel du programme fiscal appliqué depuis mai 2017 figurait bien dans le programme du candidat Macron.

Question posée par R le 04/12/2018

Bonjour,

Au moment où le gouvernement suggère qu'il pourrait revenir, après évaluation, sur sa réforme controversée de l'ISF, Vous nous avez demandé si le candidat Macron avait inscrit noir sur blanc dans son projet présidentiel la réforme de l'ISF, la mise en place d'une flat tax (prélèvement forfaitaire s'appliquant aux revenus du capital), et la hausse de la CSG pour les retraités. 

La réponse est positive dans ces trois cas.

Le PFU

Le programme d'Emmanuel Macron prévoyait ainsi explicitement la mise en place de cette flat tax (dite prélèvement forfaitaire unique - PFU). Cette mesure consiste à taxer au taux unique de 30% les revenus des placements (dividendes, plus values, etc.), au lieu d'une imposition au barème de l’impôt sur le revenu, à laquelle s’ajoutaient les prélèvements sociaux (15,5 % jusqu’en 2017). La mesure, profitant aux ménages les plus fortunés, devrait coûter 900 millions à l'Etat en 2018.

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La réforme de l'ISF

Le projet d'Emmanuel Macron mentionnait aussi la réforme (tant décriée aujourd'hui) consistant à transformer l'ISF en Impôt sur la fortune immobilière (IFI). Il était question (ce qui a été fait) de ne plus taxer que le capital immobilier, permettant aux plus fortunés de sortir du calcul de l'impôt leur capital mobilier (actions, etc.). Le coût de la mesure est évalué à quelque 3 milliards d'euros par an.

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La hausse de la CSG pour les retraités

Enfin, Emmanuel Macron avait également annoncé la «bascule» baisse des cotisations salariales/hausse de la CSG, qui a abouti à la hausse de la CSG pour les retraités, et donc à une perte de pouvoir d'achat (eux ne bénéficiant pas de la baisse des cotisations). Emmanuel Macron avait précisé que les retraités les plus modestes seraient exonérés de cette hausse.

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Dans une des interventions du candidat, sur Sud radio, Emmanuel Macron insistait à nouveau sur le fait que les retraités modestes ne seraient pas concernés par la hausse de la CSG, et verraient leur pouvoir d'achat préservé.

Il formulait en revanche un engagement qui ne sera pas tenu, promettant que les fonctionnaires (qui ne bénéficient pas comme les salarié du privé de la baisse des cotisations) auraient malgré tout un gain de pouvoir d'achat comparable. Or, les fonctionnaires ont été les «perdants» de la bascule cotisations/CSG, ne bénéficiant pas de la baisse des premières, et supportant en revanche la hausse de la CSG. La compensation qui leur a été «offerte» permettant seulement de neutraliser la perte de pouvoir d'achat.

Malgré les mesures d'apaisement annoncées par le Premier ministre, la réunion de la majorité (LREM et Modem) s'est transformée mardi matin en confessionnal politique après trois semaines de crise grandissante sur le terrain.

Le porte-parole du gouvernement confond l'impact des certaines mesures avec l'évolution du pouvoir d'achat à proprement parler, qui est nettement plus faible que les chiffres qu'il donne.

Le porte-parole du gouvernement confond l'impact des certaines mesures avec l'évolution du pouvoir d'achat à proprement parler, qui est nettement plus faible que les chiffres qu'il donne.

Question posée par Étienne le 01/12/2018

Bonjour, 

Votre question fait référence à une déclaration du porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux sur Cnews, ce samedi peu avant 14 heures, alors que la matinée avait été émaillée de nouveaux affrontements à Paris entre gilets jaunes et forces de l’ordre. Interrogé sur la revendication du pouvoir d’achat mise en avant par les gilets jaunes, Griveaux a répondu :

«On ne parle pas du pouvoir d’achat des gilets jaunes, on parle du pouvoir d’achat des Français. Le pouvoir d’achat des Français, depuis le début de l’année, il a pris 3%, parce que nous avons supprimé les cotisations sociales, supprimé la taxe d’habitation pour 80% de nos concitoyens, elle a baissé de 30%, parce que beaucoup de minima sociaux ont été revalorisés.»

L’INSEE prévoyait en juin une faible hausse du pouvoir d’achat en 2018, de l’ordre de 0,6%.

Il est inexact de dire que le pouvoir d’achat a progressé de 3% depuis janvier.

Benjamin Griveaux chiffre (sans trop qu’on sache comment) l’impact des certaines mesures. Mais ce pourcentage n’a rien à voir avec le pouvoir d’achat, calculé par l’INSEE, qui lui tient évidemment compte de la hausse des prix.

Pour rappel, le pouvoir d’achat correspond à l’évolution du revenu disponible de l’ensemble des ménages amputé de l’inflation. Il peut se mesurer pour l’ensemble des ménages, par ménage, ou par personne. Mais le plus proche de la réalité, le pouvoir d’achat individuel, est le pouvoir d’achat par unité de consommation.

Selon les dernières données de l’Insee, publiées il y a deux mois, le pouvoir d’achat par unité de consommation a progressé de 0,6% au deuxième trimestre… après avoir chuté de 0,6% au premier. Le rebond s’explique notamment, selon l’INSEE, par la baisse des impôts sur le revenu et le patrimoine, principalement due au remplacement de l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF) par l’impôt sur la fortune immobilière (IFI).

Dans la note de conjoncture de juin dernier, l’INSEE anticipait pour la fin d’année un redressement du pouvoir d’achat et expliquait l’évolution heurtée de l’indicateur en 2018. La baisse enregistrée en début d’année était ainsi imputée au «relèvement de la fiscalité indirecte sur les produits énergétiques et sur le tabac». En revanche, la note prévoyait que le pouvoir d’achat par unité de consommation rebondisse «très vivement en fin d’année (+ 1,4 % au quatrième trimestre après + 0,3 % au troisième) avec la suppression du reliquat de cotisations d’assurance chômage pour les salariés [au 1er octobre, ndlr] et la réduction de la taxe d’habitation».

En moyenne sur l’année, la note prévoyait que le pouvoir d’achat par unité de consommation progresserait faiblement sur l’année, de + 0,6% après des hausses de 1,5% et 1% en 2016 et 2017.

Précisons que cet indicateur est une moyenne sur l’ensemble des Français. Il ne tient pas compte de la diversité des situations selon les situations personnelles ou "catégorielles" (retraités, actifs, chômeurs, etc.).

Nous avons à de nombreuses reprises dans Checknews (la dernière fois ici) évoqué des études permettant, elles, de mesurer l’impact des mesures socio-fiscales sur les Français en fonction de leur niveau de vie. Il ne s’agit pas de pouvoir d’achat au sens où l’entend l’INSEE, mais cela permet de mesurer, au-delà d’une moyenne, les gagnants et les perdants de la politique menée depuis 2017.

Cordialement

Cédric Mathiot

Voir le lien ci-dessous

http://by-jipp.blogspot.com/2018/12/gilets-jaunes-des-snipers-etaient-ils.html

mardi 4 décembre 2018

"Gilets jaunes" : des snipers étaient-ils en position à Paris lors de la manifestation de samedi ?

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Des snipers postés sur les toits de Paris, lors de la manifestation des "gilets jaunes", le 1er décembre 2018. (REUTERS)

franceinfoFrance Télévisions

publié le 04/12/2018

Des tireurs d'élite ont été aperçus sur les toits de Paris lors de la troisième journée de mobilisation des "gilets jaunes", samedi. Une présence classique lors de grosses manifestations.

Le dispositif de sécurité était présenté comme "inédit" par la préfecture de police. Près de 5 000 policiers et gendarmes ont été mobilisés samedi 1er décembre à Paris, à l'occasion de la troisième journée de manifestation des "gilets jaunes". Sur les réseaux sociaux, certains dénoncent la présence d'un sniper sur les Champs-Elysées.
"Les snipers pour gérer les 'gilets jaunes', écrit un internaute en diffusant la séquence, vue plus d'un million de fois sur Facebook. En 1789, le peuple avait des fourches, des faux, des faucilles face aux soldats armés de fusils et baïonnettes. Et il y a eu des morts des deux cotés. Aujourd’hui, le pouvoir se tient prêt."
Un internaute dénonce la présence d'un sniper sur les Champs-Elysées, lors de la mobilisation des "gilets jaunes", le 1er décembre 2018. (FACEBOOK)

La séquence a bien été diffusée, samedi 1er décembre, à l'antenne de plusieurs chaînes d'information, dont franceinfo : on y voit plusieurs hommes, dont un tireur d'élite, sur une terrasse des Champs-Elysées, tournés en direction de l'Arc de triomphe.

Ma France@pep_france

Sniper | https://www.francetvinfo.fr/economie/transports/gilets-jaunes/gilets-jaunes-des-snipers-etaient-ils-en-position-a-paris-lors-de-la-manifestation-de-samedi_3081609.html …

20:56 - 4 déc. 2018

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"Gilets jaunes" : des snipers étaient-ils en position à Paris lors de la manifestation de samedi ?

Des tireurs d'élite ont été aperçus sur les toits de Paris lors de la troisième journée de mobilisation des "gilets jaunes", samedi. Une présence classique lors de grosses manifestations.

francetvinfo.fr

L'image émane d'un direct de l'agence de presse Reuters et a été fournie à toutes les télévisions partenaires samedi aux alentours de 18h50.

Emplacement vidéo

Une "pratique fréquente" depuis 2015

Si la présence de ces fonctionnaires étonne de nombreux internautes pro-"gilets jaunes", elle n'est pourtant pas inédite. 
"Ça me semble complètement justifié puisqu'il s'agissait d'un gros rassemblement avec des participants qui arrivaient de partout, dont des casseurs", explique Philippe Capon, du syndicat Unsa-Police à franceinfo. Depuis [les attentats terroristes de] 2015, lorsqu'une manifestation est organisée avec beaucoup de monde, comme les Fêtes de Bayonne, il y en a, c'est une pratique fréquente."
En règle générale, les snipers travaillent en binôme avec un tireur et un observateur, poursuit Philippe Capon. 
"Leur rôle est de neutraliser et de protéger la foule face à une personne qui viendrait avec une arme ou qui pourrait commettre un acte terroriste. Ce n'est évidemment pas pour viser les manifestants",reprend le syndicaliste. 
En 2016, des snipers avaient ainsi été déployés sur les toits lors de la Marche des fiertés à Paris, relève Le Parisien, tout comme en mai 2017 lors du festival de Cannes.
Contactée par franceinfo, la préfecture de police indique toutefois que le dispositif mis en place samedi ne mobilisait pas de tireur haute précision, mais que leur présence est fréquente lors d'un déplacement d'une personnalité sur la voie publique, comme Emmanuel Macron place de l'Etoile, dimanche. 

Du côté du ministère de l'Intérieur, on renvoie à la préfecture, tout en rappelant que la mobilisation de snipers fait partie du plan Vigipirate et de l'antiterrorisme. 

Dieu que Marianne était jolie

marianne1

«GILETS JAUNES», EN DIRECT : LA HAUSSE DES TAXES SUR LES CARBURANTS EST ANNULÉE (INFO CNEWS)

Par CNEWS - Mis à jour le 05/12/2018 à 20:37Publié le 05/12/2018 à 15:28

 

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Trois semaines après le début du mouvement, la colère des «gilets jaunes» ne faiblit pas. Suivez la situation en direct.

> VERS UN «ACTE 4» SAMEDI PROCHAIN ?
> LA HAUSSE DES TAXES SUR LES CARBURANTS EST ANNULÉE 
> GEL DE LA HAUSSE DU PRIX DE L'ÉLECTRICITÉ ET DU GAZ JUSQU'À MAI 2019
20H20

La hausse des taxes sur les carburants n'est pas «suspendue» ni «différée», mais bien «annulée» pour l'année 2019. Une information confirmée par l'Élysée à CNEWS.

L'augmentation des taxes devait être suspendue par un moratoire. Au final, elle est supprimée pour l'année 2019. 

19H35

L'Elysée a confirmé qu'Emmanuel Macron s'était opposé à tout rétablissement de l'ISF au cours du Conseil des ministres. 

19H07

Deux manifestants de 19 et 22 ans ont été condamnés à six et huit mois de prison ferme pour avoir jeté des projectiles, mais aussi des bouteilles d'acide sur les forces de l'ordre samedi, à Tours. 

18H36

Treize personnes dont un mineur, soupçonnées d'avoir commis samedi des dégradations sur l'Arc de triomphe au cours des manifestations, ont été mises en examen par un juge d'instruction. Trois d'entre elles ont été placées en détention provisoire. 

18H30

Selon les informations des Echos, Emmanuel Macron aurait recadré ses ministres qui s'étaient prononcés pour le rétablissement de l'ISF, en plein Conseil des ministres. 

«Nous ne détricoterons rien de ce qui a été fait depuis dix-huit mois», aurait déclaré le président de la République, après les propos du porte-parole Benjamin Griveaux et de la secrétaire d'Etat chargé de l'Egalité entre les femmes et les hommes Marlène Schiappa

18H22

Un policier a fait usage de son arme à Valence, pour arrêter un chauffeur de poids lourd qui tentait de forcer un barrage, aux alentours de 15h30.

«Il s'est vu interdire l'entrée de l'autoroute A7 et il a perdu son sang froid». Des motards de la police sont alors intervenus pour écarter les manifestants afin d'éviter tout blessé, mais un policier «s'est retrouvé seul face au camion et a tiré en l'air». Son tir a touché «le haut du pare-brise côté passager». 

Le chauffeur de 51 ans a stoppé net son véhicule, et a été placé en garde à vue. 

17H50

Le syndicat Vigi a déposé un préavis de grève illimitée à partir du samedi 8 décembre, jour qui pourrait voir se dérouler «l'acte IV» du mouvement des «gilets jaunes». 

«Il est temps de s'organiser légalement et d'être solidaire avec eux, pour l'avantage de tous», écrivent les responsables de l'organisation syndicale dans un communiqué. «Notre hiérarchie va encore nous envoyer prendre les coups à sa place et à la place du gouvernement», ont-ils déploré, ajoutant craindre «d'avoir des morts parmi nous». 

17H41

Pour  78% des Français, les annonces du gouvernement ne répondent pas aux attentes exprimées par les «gilets jaunes», selon un sondage Elabe

Après les déclarations d'Edouard Philippe, 72% (-3) des Français expriment leur soutien ou leur sympathie pour le mouvement. 21% (+4) des sondés y sont opposés, et 6% (-2) se dit indifférent. 

17H38

Dix personnes ont été placées en garde à vue et trois d'entre elles seront jugées jeudi pour vol avec effraction en lien avec le saccage il y a deux semaines d'un péage sur l' A10 à Virsac (Gironde) par des «gilets jaunes». 

17H31

Des avocats de plusieurs «gilets jaunes», qui affirment avoir été «blessés» ou «mutilés» par des tirs de grenade lors des manifestations du 24 novembre et du 1er décembre à Paris, vont porter plainte. 

Parmi la dizaine de manifestants concernée, un a eu la main arrachée..

https://www.tendanceouest.com/actualite-302967-gilets-jaunes-au-president-de-trouver-les-mots-et-les-reponses-estime-la-presse.html

"Gilets jaunes": au président de "trouver les mots et les réponses" estime la presse

La presse enjoint lundi à Emmanuel Macron de "trouver les mots et les réponses" à la colère populaire, alors que le gouvernement cherche à sortir de la crise provoquée par les émeutes qui ont secoué Paris samedi.

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Le président Emmanuel Macron, le 2 décembre 2018 lors de sa visite à l'Arc de Triomphe à Paris © Geoffroy VAN DER HASSELT [AFP]

Publié le 3 décembre 2018 à 08h25

Par Tendance Ouest

"Emmanuel Macron se doit de trouver les mots et les réponses concrètes de nature à apaiser le pays", estime Stéphane Albouy dans Le Parisien.

À la une, Libération affiche un président "submergé" et noyé dans le jaune. Son directeur de la rédaction, Laurent Joffrin, juge que le président "a le choix entre deux rôles: celui du pompier et celui du pyromane". "La France peut-elle affronter les défis du siècle qui commence sans y associer le peuple?", s'interroge-t-il.

"Comment ça s'éteint ce truc?", s'exclame un Macron en pompier dans le dessin de Kak à la Une de l'Opinion. "Aucune idée", lui répond un "gilet jaune". L'éditorialiste Olivier Auguste pense que "la pression ne retombera pas sans un geste fort, compréhensible, immédiat sur ce qui a été le déclencheur du mouvement: le trop-plein fiscal."

"La France sous le choc attend des réponses. le président de la République doit trouver une issue à un conflit qui s'éternise", affirme également Le Figaro à la une.

Guillaume Tabard, toujours dans le journal conservateur, pense que les propositions de Laurent Berger de la CFDT ou d'Olivier Faure du PS "s'accordent davantage à la nature de la contestation" et trouve que c'est "plus par l'humilité des liens renoués que par l'éclat d'un coup politique que Macron s'en sortira."

"Comment en sortir ?"

"Seule réponse possible: la justice sociale" clame l'Humanité dès la une. Le directeur du quotidien communiste Patrick Le Hyaric considère que le pouvoir doit répondre "concrètement, notamment par l'augmentation des salaires et par la justice fiscale."

"Comment en sortir?": la question revient également à la une de La Croix, où Guillaume Goubert pense qu'une des solutions serait de "refonder la fiscalité". Pour l'éditorialiste du quotidien catholique, il faut "mettre fin aux violences et amorcer une sortie de crise par le dialogue".

"Emmanuel Macron, la cible numéro un des 'gilets jaunes', se met en seconde ligne", déplore de son côté Cécile Cornudet dans Les Échos. "Le chef de l'État cherche à faire retomber la pression qui le vise. Tout comme il espère encore sauver sa ligne économique et partant, la suite de son quinquennat", analyse-t-elle.

"Le gouvernement ne peut plus se contenter de répéter qu'il garde le cap. Il doit écouter le sage Gérard Larcher, qui rappelle qu'en navigation, garder le cap c'est aussi avoir l'intelligence des situations", tranche Bruno Dive dans Sud-Ouest.

"Quand un pouvoir déplore ne pas savoir à qui parler ni comment parler, c'est qu'il a perdu la faculté de comprendre", assène Pierre Fréhel dans Le Républicain Lorrain.

"Ni eux (les "gilets jaunes", ndlr) ni tous ceux qui les approuvent n'attendaient de l'élection de ce président qu'elle leur assigne un rôle de classe payante et non payée en retour", soutient Didier Rose (Les Dernières Nouvelles d'Alsace).

"Il va falloir aller vite. Parler juste, faire simple mais bien", conclut Géraldine Baehr de L'Union et L'Ardennais, en rappellant que le pouvoir a "cinq jours pour sortir de la crise" avant peut-être de nouvelles manifestations samedi.

"Le président de la République n'a plus d'autres choix que de mettre sur la table des mesures concrètes", estime Yann Marec du Midi Libre, "sans quoi, l'Acte 4 de la révolution en marche pourrait faire mal au pays", prévient-il.

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Le Casse Du Siècle?

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19 avr. 2018

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Nous avons vécu le scandale des autoroutes, nous allons vivre celui de la Française des jeux, des aéroports, des ports, des barrages, etc.


Heureusement il y a encore médiapart qui nous informe et qui détaille ce qui va nous arriver dans un article au titre explicite : « Privatisations : une rente perpétuelle et sans risque pour le privé »
Pour ceux qui ne sont pas abonnés (à tort = 11 euros par mois) je retranscris ici quelques extraits significatifs :

« Toutes les sociétés qui sont considérées dans le domaine régalien de l’État, toutes les infrastructures essentielles, constituant des monopoles naturels, sont désignées pour être vendues. Ce sont les actifs qui intéressent le plus le capital privé : ils forment des passages obligés et sont sans risque. En un mot, le gouvernement prépare le grandbradage du patrimoine national, en confiant tout ce qui peut constituer une rente au privé. »

« À aucun moment dans sa campagne présidentielle, Emmanuel Macron n’avait soufflé mot d’un tel projet, pas plus qu’il n’avait évoqué la réforme de la SNCF ou la privatisation de la RATP. »

« Pour sa première grande privatisation, le gouvernement français a naturellement choisi la Française des jeux. Une idée qui tient à cœur à Emmanuel Macron qui, lorsqu’il était ministre de l’économie, militait pour sa privatisation rapide. Mais son projet s’était heurté au refus du ministre du budget, Christian Eckert. Celui-ci ne voyait aucun intérêt pour l’État à se priver de rentrées d’argent assurées, ainsi que d’un contrôle et d’une capacité d’intervention sur ce secteur très vulnérable. »
La deuxième privatisation annoncée, celle d’Aéroports de Paris (ADP), Le bénéficiaire va hériter d’un contrat de concession rédigé par l’administration du ministère des transports, bâti sur le même modèle que les concessions autoroutières :

Mes chers amis !

« Le nom de l’heureux gagnant est déjà sur toutes les lèvres. Sans surprise, Vinci ! Il faut bien savoir récompenser les soutiens des premières heures : Xavier Huillard, PDG de Vinci, était au premier rang lors de la réunion Confluences à Lyon, à l’automne 2016, quand Emmanuel Macron se préparait à lancer sa campagne. »

Tout est à vendre

« Dans cette grande révision, ce n’est pas seulement le groupe ADP qui doit être cédé, mais toutes les grandes infrastructures stratégiques de la France.

Poursuivant dans la foulée de la privatisation des aéroports de Nice et Lyon, ainsi que dela désastreuse vente de l’aéroport de Toulouse menée par Emmanuel Macron, alors ministre de l’économie, le gouvernement entend liquider les ports de Marseille, Fos, Le Havre, Dunkerque, Rouen, Saint-Nazaire et La Rochelle, comme les aéroports de Bordeaux, Mulhouse, Strasbourg et Montpellier. La liste n’est pas exhaustive. Car tout est à vendre.
Il faut aussi ajouter les barrages et sans doute, à terme, une partie du réseau ferroviaire pour les lignes destinées uniquement au fret, comme le gouvernement en caresse le projet.

Assécher les finances publiques !

« Cette politique ne peut qu’aboutir non seulement à assécher les finances publiques de toute rentrée financière supplémentaire en dehors de l’impôt, mais à priver l’État de tout levier de contrôle, de tout moyen sur des pans entiers du territoire, sur les actifs les plus économiquement indispensables, qui bénéficient d’un monopole naturel.
Compte tenu des expériences passées, il y a tout à craindre. L’exemple des autoroutes est là pour le rappeler.

Contre l’avis des parlementaires qui souhaitaient la reprise en main étatique des autoroutes, Emmanuel Macron, alors ministre de l’économie, a imposé au contraire leur prolongation en leur concoctant de tels contrats qu’il n’a jamais voulu les rendre publics malgré le jugement du tribunal administratif.« 

Réagissez !
Le député de votre circonscription ne peut pas laisser faire ça ! Saisissez-le !

Demandez-lui de défendre notre République, notre patrimoine national !

L’adresse mail de votre député:  ici 

Pour terminer..

Du grand n’importe quoi !..

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Le JT de @F3Aquitaine qui panique et censure une journaliste qui évoque les menaces et la violence des policiers/CRS à l'égard des gilets jaunes... 🤔 #18Novembre #PartiMediatique...

L’expression qui..fâche !..

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Pour conclure

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Attendons la suite, avec ce quatrième mouvement des « Gilets jaunes » et manifestation prévue à Paris le samedi 8 décembre, comme un peu partout à travers la France et en province..

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Commentaires
J
Bonsoir à toutes et à tous.<br /> <br /> Il se fait tard, certes..<br /> <br /> Mais l'heure est grave..aussi, et sans cynisme, ni même aigu !..<br /> <br /> 22h30..<br /> <br /> Les différents représentants du mouvement des "Gilets jaunes" sont sortis de Matignon vers 22h15, très exactement.<br /> <br /> Ils ont été reçus par le premier ministre Mr. Edouard Philippe.<br /> <br /> Leur réunion et entrevue a duré..1h 30.<br /> <br /> A leur sortie, ils ont été interviewé par différents journalistes comme chaînes télévisées.<br /> <br /> C'est Mr. Christophe Chalençon qui..le premier a pris la parole et s'est exprimé.<br /> <br /> "Maintenant c'est au Président de la République de prendre ses responsabilités !..".<br /> <br /> On attend la parole du Président..Maintenant !..<br /> <br /> Puis, peu de temps après, c'est exprimé Mr. Benjamin Cauchy.<br /> <br /> "Le premier ministre, Mr Edouard Philippe a été attentif et sérieux.."<br /> <br /> Il a été à l'écoute et conscient de la gravité de la situation !..<br /> <br /> Il nous a entendu..<br /> <br /> Nous n'avons pas seulement parlé de cette augmentation des taxes sur le prix du carburant, tant essence que diesel.<br /> <br /> Nous avons également parlé de l'augmentation du "SMIC", de cette réelle baisse du pouvoir d'achat et des conditions de vie de tout un chacun..<br /> <br /> Et de renchérir:" il y a urgence !..".<br /> <br /> Nous avons, également, parlé au sujet de l'ISF, de l'évasion fiscale et de cette évasion fiscale organisée à l'intérieur de l'Europe !..<br /> <br /> Le premier ministre a reconnu qu'il y a eu des erreurs..on a parlé de tout..<br /> <br /> Puis, c'est autour de Mme. Jaclin Mouraud de prendre la parole et de s'exprimer..<br /> <br /> Il est urgent que le président prenne la parole et s'exprime devant les gens, devant la population..le peuple tout entier..<br /> <br /> La balle est dans le camp et du côté de l'Elysée et du Président lui-même !..<br /> <br /> Voilà quelles ont été les premières paroles et mots à l'issue et à la sortie de cette réunion, entre le premier ministre, Monsieur Edouard Philippe, et les différents représentants du mouvement des "Gilets jaunes", avec Mr.Christophe Chalençon, Mr. Benjamin Cauchy et Mme. Jaclin Mouraud.<br /> <br /> En principe, et je dis bien..en principe, une plus grande et étroite concertation devrait avoir lieu dans la semaine qui vient..à suivre...<br /> <br /> Voilà ce que je tenais à vous dire, sans toutefois dévoiler de faux "secrets" d'Etat , et qui n'en sont pas.<br /> <br /> Bonne nuit, et bonne..patience, en attendant le dénouement de cette journée annoncée, demain, le samedi 8 décembre...
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