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Ecologie vraie et réelle..
4 janvier 2019

Nouvelle arrestation du « Gilets jaunes » Eric Drouet..L’Etat à nouveau tétanisé et en pleine errance ?..

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Nouvelle arrestation du « Gilets jaunes » Eric Drouet..L’Etat à nouveau tétanisé et en pleine errance ?..

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Mr. Emmanuel Macron semble vouloir donner des leçons et fustiger un certain Victor Orban (premier ministre en Hongrie..), tout comme un certain Matteo Salvini (ministre de l’intérieur en Italie..), alors que lui-même est bien pire !!!

ENFUMAGE-2019

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MAISON-JAUNE

 

Chez Ford à Blanquefort..

 

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Photo ci-dessus, la photo du siècle-Bruno Lemaire et Philippe Poutou-quand la Macronie découvre...

C’est Mr. Bruno Lemaire qui a dit lui-même, il y a deux jours :

«  L’Etat va entrer dans le dur cette année..en 2019.. »

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Doit-on interpréter cela comme un message fort dans le sens de la..répression, et donc, forme de..dictature ?..

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MATRAQUAGE

Macron joue avec le feu..

L’Etat pris en défaut, avec ce nouveau rebondissement concernant Benalla au Tchad, et ne sachant plus que faire et où donner de la tête avec le mouvement des « Gilets jaunes », comme pour ce Grand Débat National voulu..

Le Net réagit suite à cette nouvelle arrestation de Eric Drouet..

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Éric Drouet, l’une des figures des Gilets jaunes, a été interpellé mercredi soir près de la place de la Concorde à Paris, informent les médias. Cette arrestation a suscité l’indignation de nombreux internautes. Néanmoins, certains justifient les mesures prises par la police.

Éric Drouet, l'une des figures des Gilets jaunes, a été interpellé mercredi soir alors qu'il était venu déposer des bougies place de la Concorde en soutien aux blessés du mouvement des Gilets jaunes. Selon une source policière citée par franceinfo, il a été placé en garde à vue pour «organisation d'une manifestation non déclarée». Plusieurs autres personnes ont été arrêtées pour des vérifications d'identité.

Éric Drouet avait déjà été interpellé le samedi 22 décembre pour port illégal d'une sorte de matraque et pour «participation à un groupement formé en vue de violences ou de dégradations». Jean-Luc Mélenchon avait alors réagi à cette arrestation en comparant M.Drouet à un personnage de la Révolution française, Jean-Baptiste Drouet, celui qui a démasqué Louis XVI pendant sa fuite.

Cette fois-ci, le président de La France Insoumise a accusé la police d'«abus de pouvoir».

​​Cette interpellation a également suscité un tollé sur le Net. Certains internautes indiquent que de telles interpellations poussent le mouvement des Gilets jaunes à «dégénérer».

​​D'autres ont rappelé que tandis que la police interpellait Éric Drouet, Alexandre Benalla était toujours en liberté.

Mauvais calcul..

Mauvais choix..

Mauvaise décision et prise de décision…

L’Etat pris en défaut, avec ce nouveau rebondissement concernant Benalla au Tchad, et ne sachant plus que faire et où donner de la tête avec le mouvement des « Gilets jaunes », comme pour ce Grand Débat National voulu..

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Il est facile de s’en prendre à un seul homme, en parlant de ce gilet jaune et Eric Drouet, pensant par là même détourner l’attention de l’opinion publique, par rapport à cette nouvelle affaire Benalla, et ainsi s’en prendre à l’un des « soit-disant » meneurs, pour intimider comme essayer de jeter le discrédit sur ce mouvement « pacifique » qui plus est et vouloir « stopper » les agissements et manifestations, tant sur les rond-point comme en général..

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Cette nouvelle arrestation a été qualifiée d’injuste, et sans réel fondement ou logique..

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L’arrestation a été effectuée de façon « ciblée » et avec une intervention massive de la police !

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Il y avait bien une trentaine à cinquante policiers pour arrêter et exfiltrer Eric Drouet..

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Cette arrestation s’est appuyée sur du vent, et sinon rien !!!

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Au départ, pour Mr. Eric Drouet, il s’agissait tout simplement de se rendre du côté de la Place de la Concorde, pour se regrouper et poser, puis allumer des bougies en reconnaissance des différents blessés, parmi les « Gilets jaunes » comme victimes tuées lors de présence aux différents rond-point à travers la France, et rien de plus..

Les médias et la télévision..dont BFM/TV et CNEWS se sont emparés de ce fait pour « noircir » un peu plus et ternir l’image des « Gilets jaunes » en disant qu’il s’agissait de commettre un acte pour choquer l’opinion publique..

Mais où vas-t-on ?..

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Mr Eric Drouet a dénoncé le fait de ne plus pouvoir circuler librement dans la rue ou dans les rues de Paris et sans aucune intention de quel ordre  que ce soit..de plus.

Mon arrestation..du jamais vu, selon Eric Drouet..

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Gilets jaunes : « Mon arrestation relève du jamais vu », juge Eric Drouet.

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Photo ci-dessus de Mr. Eric Drouet, peu après sa libération et sortie de garde à vue, et accompagné de son avocat.

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Mr. Eric Drouet, un personnage atypique, haut en couleur « Gilet jaune », mais pas..casseur, ni démagogue ou autre..

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Depuis le début, l’Etat a fait preuve d’amateurisme concernant ce mouvement des « Gilets jaunes », et n’a pas su, ni voulu, prendre à cœur les doléances et revendications justifiées de la part d’une bonne partie de la population représentée par ce mouvement et ces « Gilets jaunes »..

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Photo ci-dessus de Mr. Eric Drouet, de Maxime Nicolle et Priscilla Ludowsky.

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Photo ci-dessus de Mr. Christophe Chalançon, représentant de « Gilets jaunes » du Vaucluse, et qui avait dit vouloir remplacer le premier ministre Mr. Edouard Philippe par l’ex..général de Villiers.

Arrestation de Eric Drouet..

Interdiction de filmer..

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Arrestation d’Eric Drouet : empêcher de filmer, la colère de Rémy Buisine face à un policier..

L’Etat se durci et..avec..les modalités sur le plan juridique !

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Recours pour l’Etat à la comparution immédiate !!!...

Il y a eu un peu plus de 4580 arrestations et interpellations entre le 17 novembre et le 17 décembre.

216 personnes incarcérées..

INCARCÉRATIONS

Selon les derniers chiffres du ministère, au moins 216 Gilets jaunes ont été incarcérées en France que ce soit dans le cadre d'une détention provisoire en attente de procès ou d'une  condamnation à de la prison ferme avec mandat de dépôt.

BILAN SUR UN MOIS

Le ministère de la Justice a dévoilé ses données sur les arrestations de Gilets jaunes du 17 novembre au 17 décembre 2018 :

Au total : 4570 gardes à vue, dont 3003 en régions et 1567 à Paris

Seules 823 affaires classées sans suite

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Gilets jaunes : sorti de sa garde à vue, Eric Drouet sera jugé le 15 février..

QUATENNENS

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"Est-ce que Macron est illégitime ? Non, il l'est. Mais pour autant, est-ce que la mobilisation est illégitime ? Non, elle est tout aussi légitime que le pouvoir en place. Il y a deux légitimité en quelque sorte, et il faudrait pouvoir la trancher. Emmanuel Macron a devant lui deux solutions. Soit il considère que les revendications qui sont portées sont justes (...) soit il décide que non, il ne veut pas entendre ce que disent les Gilets jaunes mais il est témoin du fait qu'il y a ce conflit de légitimité et il en revient aux urnes" a continué le député LFI sur LCI.

24h Pujadas

✔@24hPujadas

"Je pense qu'Emmanuel #Macron a oublié les conditions particulières de son élection. Les gens n'ont pas voté par enthousiasme ni pour sa personne, ni pour son programme." @AQuatennens, député #LFI du #Nord. #24hPujadas #LCI #La26

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6:53 PM - Jan 3, 2019

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QUATENNENS

Alors qu'Eric Drouet est sorti de garde à vue, le député LFI Adrien Quatennens est revenu sur son arrestation sur LCI. "En droit international, le droit de manifester est un droit fondamental et qu'il ne peut pas être soumis à une autorisation préalable. Il existe il est vrai en France une législation particulière de faire des autorisations, mais cette autorisation n'est pas pour autoriser précisément la manifestation mais pour faciliter l'exercice du droit à manifester" a-t-il déclaré. "Un rassemblement pacifique, une association de personnes pacifiques dans la rue ne peut pas être soumise à une autorisation préalable. Donc on voit bien qu'il y a une décision arbitraire, (...) un usage politique des moyens de police en France, en particulier en ce qui concerne les Gilets jaunes."

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24h Pujadas

✔@24hPujadas

#GiletsJaunes - "On voit bien qu'il y a un usage politique de la #Police et de la #Justice." @AQuatennens #24hPujadas #LCI #La26

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6:47 PM - Jan 3, 2019

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24h Pujadas

✔@24hPujadas

Arrestation d'Eric #Drouet - Que s'est-il passé hier soir ? Pourquoi Eric #Drouet a été placé en garde à vue ? Les explications avec Jennifer Knock dans #LesIndispensables. [PARTIE 3] #24hPujadas #LCI #La26 pic.twitter.com/7dHTR86yuH

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6:19 PM - Jan 3, 2019

ERIC DROUET

A sa sortie de garde à vue, Eric Drouet s'est défendu sur ses intentions de mercredi soir, alors qu'il a été arrêté près des Champs-Elysées pour organisation d'une manifestation non-déclarée. "C'était juste un rendez-vous pour aller au restaurant tous ensemble. Surtout qu'on n'avait pas de gilet jaune, on n'est pas allé sur la route, on a marché sur le trottoir, respecté les passages piétons. Du début à la fin on a été droits et ça n'a pas suffit."

ERIC DROUET

Présent aux côtés d'Eric Drouet à sa sortie de garde à vue, son avocat a déclaré aux journalistes : "On a eu droit à pas moins de trois, quatre policiers différents au niveau des auditions, à des éléments qui sont absolument scandaleux. Monsieur Drouet est libre aujourd'hui dans une opération purement et bassement politique et qui n'a rien de juridique. On vous a invoqué l'Etat de droit. Je ne peux simplement que constater que aujourd'hui c'est l'Etat qui a bafoué le droit et qu'on l'a interpellé alors qu'il circulait librement à Paris, alors qu'il aurait dû être protégé comme tout autre citoyen." "Il demande que ça s'arrête, ce harcèlement judiciaire et policière, largement entretenu" a-t-il ajouté.

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Eric Drouet est sorti de garde à vue. Il avait été interpellé hier soir aux abords des Champs-Elysées, pour organisation d'une manifestation non-déclarée. 

"Tout ce qui se passe ici c'est politique, la façon dont c'est fait, c'est politique. Même eux (les policiers, ndlr) n'ont pas l'habitude que ça se déroule comme ça, qu'il y ait des haut gradés qui assistent à l'audition, qui posent eux-mêmes les questions, c'est du jamais vu" a-t-il déclaré à des journalistes à sa sortie du commissariat parisien où il était entendu depuis son arrestation dans la soirée de mercredi.

SOUTIEN 

Un "rassemblement en soutien aux personnes arrêtées" est organisé ce jeudi à Lille. L'événement a été créé hier sur Facebook, après l'arrestation d'Eric Drouet et d'autres Gilets jaunes.

Il affiche en tête une photo d'Eric Drouet en Gilet jaune, accompagné du texte "Libérez Eric Drouet". Mais selon l'auteur, ce rassemblement est un soutien aux "69 autres interpellé.es selon (ses) sources" - un chiffre qui ne correspond pas à nos informations.

La manifestation n'a pas été officiellement déclarée, a indiqué la préfecture du Nord à nos confrères de France Info. Elle doit se tenir à 16h , face à la préfecture, place de la République. 194 personnes se sont inscrites et 1400 autres ont indiqué être "intéressées".

Le Pen


Marine Le Pen

✔@MLP_officiel

Les voeux de hargne du 31 décembre et la violation systématique des droits politiques de ses opposants dessinent un visage terriblement inquiétant d'Emmanuel Macron.

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8:52 AM - Jan 3, 2019

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AVOCAT

L'avocat d'Eric Drouet aurait affirmé avoir demandé au procureur de Paris la levée de sa garde à vue et de celles des personnes qui l'accompagnaient, selon un communiqué diffusé sur les réseaux sociaux, dont le compte Facebook d'Eric Drouet. Contacté par LCI, le cabinet Lara n'a ni infirmé, ni confirmé la véracité de ce communiqué.

 Légalement, la garde du Gilet jaune peut durer 24 heures.

Bousquet Alain

il y a 10 heures

Communiqué de Maître Khéops LARA, Avocat de M. Éric DROUET.

Hier, mercredi 2 janvier 2019, M. Éric DROUET, figure des Gilets jaunes, a une nouvelle fois été arrêté arbitrairement et placé en garde en vue à la demande de la Préfecture de police de Paris et sans que le Parquet de Paris, décidemment bien docile et accommodant, n’émette aucune objection ou joue son rôle de contrôle des gardes à vue.
J’ai pu m’entretenir avec Éric DROUET et l’assister à son audition jusqu’à une heure avancée de la nuit.
Le crime d’Eric DROUET ? Avoir déposé des bougies, avec d’autres amis et sympathisants Gilets Jaunes, sur la place de la Concorde à Paris en hommage aux victimes Gilets Jaunes décédées pour des motifs variés à l’occasion des manifestations et de l’occupation des ronds-points. Puis d’avoir voulu se réunir avec quelques proches et amis dans un endroit privé, un restaurant notamment, pour discuter et échanger.
Et le tout sans violence, sans haine. C’est cela l’action de « choc de l’opinion publique » qu’évoquait Éric DROUET...
La Préfecture de Police y a crû voir une manifestation qui aurait dû être soumise à déclaration préalable. Et donc un délit pénal susceptible d’une peine d’emprisonnement.
Non, vous ne rêvez pas.
A Paris, capitale de la France, où fut proclamé la déclaration des droits de l’homme qui consacre la liberté de réunion, de circuler, d’opinion et même de manifestation, vous pouvez être arrêté pour avoir déposé une bougie, pour avoir rendu un modeste hommage aux morts innocents du mouvement social le plus important qu’ait connu la France depuis des décennies… parce que vous n’avez pas fait de déclaration préalable en Préfecture et rempli un formulaire !
Le monde entier ne pourra désormais que se moquer, à juste titre, de cette France si prompte à dénoncer les arrestations similaires d’opposants politiques sous d’autres cieux et dont tout le monde comprend qu’il s’agit ni plus ni moins de mesures d’intimidations…
Mais on bien peu regardant quand de telles pratiques apparaissent sur notre sol.
C’est pour ma part, en tant qu’avocat, un jour, ou plutôt une nuit, bien sombre, quand vous devez assister des personnes qui doivent subir de longs interrogatoires répétés (c’est la 3ème fois en 1 mois que j’assiste Éric DROUET sur cette infraction « politique ») sur leur seules idées politiques et leurs modalités de réunion...
Les médias ont leur part de responsabilité dans le harcèlement policier dont est l’objet Éric DROUET, ces médias et chroniqueurs professionnels qui relayent complaisamment, sans le moindre effort de vérification, les calomnies contre Éric DROUET le qualifiant de « putchiste », d’ « extrémiste »… ce qu’il a toujours contesté haut et fort.
Bien des journalistes devraient aujourd’hui se poser la question de leur comportement de « chiens de garde » contre d’Éric DROUET et le mouvement des Gilets Jaunes en général.
Car derrière ce vomis policier, médiatique et politique déversé sur Éric DROUET, c’est bien vous, hommes et femme de la France « d’en bas » que l’on insulte, que l’on n’estime pas dignes de manifester, et même circuler comme Éric DROUET, à Paris.
Au regard des éléments du dossier que j’ai pu connaître, l’arrestation et la garde à vue de Éric DROUET sont totalement injustifiées et arbitraires. J’ai demandé à l’issue de la garde à vue au Procureur de la République de Paris la levée immédiate de celle-ci. Je profite également de la présente pour demander également la levée des gardes à vue des personnes qui accompagnaient Éric DROUET et dont leur courage doit être aussi salué. Il est temps que chacun reprenne ses responsabilités et reviennent à la raison.

Maître K. LARA

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LIENEMANN

MN Lienemann

✔@mnlienemann

L’interpellation d’Eric Drouet une provocation. Ces méthodes répressives sont inquiétantes: motif est dérisoire et le maintien de l’ordre ne la justifiait manifestement pas. Et ce n’est pas la première fois! 1/2

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11:44 PM - Jan 2, 2019

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BILAN SUR UN MOIS

Le ministère de la Justice a dévoilé ses données sur les arrestations de Gilets jaunes du 17 novembre au 17 décembre 2018 :

Au total : 4570 gardes à vue, dont 3003 en régions et 1567 à Paris

Seules 823 affaires classées sans suite

BRAUN-PIVET

La présidente de la Commission des Lois de l'Assemblée nationale était ce matin sur Radio Classique :

"La protection de la liberté de manifestation est essentielle dans notre démocratie". Mais "quand on est choqué du simple fait de déclarer une manifestation, moi, c'est ça qui me choque", a lancé la députée LREM Yaël Braun-Pivet

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 Radio Classique 

✔@radioclassique

#ClassiqueMatin A 8h15, @YaelBRAUNPIVET #Drouet

"Ce qui me choque, c'est qu'on soit choqué du fait de devoir déclarer une intention de manifester. Les règles ne sont pas là pour opprimer le peuple mais pour protéger la liberté de manifester dans le calme"

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9:14 AM - Jan 3, 2019 · Paris, France

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DARMANIN

Le ministre des Comptes publics était de son côté l'invité de Cnews :

"Dans une République, l'ordre est important", a indiqué Gérald Darmanin. "La République, ce n'est pas l'anarchie (...) Il est normal que quand on ne respecte pas la loi républicaine, on en paie les conséquences".

LE MAIRE

Le gouvernement et plus globalement la majorité a défendu sur les plateaux télé et les matinales radio l'arrestation d'Eric Drouet :

"Ça s'appelle le respect de l'Etat de droit (...) Quand quelqu'un organise une manifestation alors qu'elle n'est pas déclarée, c'est qu'il ne respecte pas l'Etat de droit", a justifié le ministre de l'Economie Bruno Le Maire sur France Inter.

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France Inter

✔@franceinter

.@BrunoLeMaire, après l'arrestation du leader des #giletsjaunes, Eric Drouet : "La meilleure façon de défendre le #peuple, c'est de respecter l'ordre" #le79Inter @AliBaddou

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9:13 AM - Jan 3, 2019

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PORTRAIT

Mais qui est Eric Drouet ?

Autoportrait de Eric Drouet fait par..La République En Marche..

LaREM

"M. Drouet est loin d'être le plus doux des Gilets jaunes, il fait beaucoup de mal aux Gilets jaunes. C'est un mouvement respectable et respecté", nous dit Ilana Cicurel (LaREM).  "C'est un jeu pervers dans lequel tout le monde rentre, où 'je fais tout pour être interpellé, et au moment où je suis interpellé, je crie à l'abus de droit'".

LaREM

 "Je crois que la fascination fait perdre à Jean-Luc Mélenchon toute la clarté, toute la cohérence idéologique qui avait pu le caractériser jusqu'alors", a critiqué le député de la Vienne sur Europe 1.

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Europe 1 

✔@Europe1

Mélenchon "fasciné" par le gilet jaune Éric Drouet : "Il y a une forme haineuse contre le pouvoir et un appel au soulèvement qui ne correspond en rien à ce que l’on peut attendre du respect de la République", dénonce @Sach_He.@daviddoukhan @Pierredevilno #Europe1

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8:24 AM - Jan 3, 2019

See Europe 1 's other Tweets

 

EN IMAGES

Arrestation d'Eric Douet : "Il y a une espèce d'amateurisme dans la gestion de tout ça", regrette Hervé Morin

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RAPPEL

AFP Factuel @AfpFactuel

Un article partagé sur de nombreux groupes Facebook de #GiletsJaunes affirme que les sénateurs peuvent bénéficier d’une prime de Noël d’un montant pouvant atteindre près de 18.000 €

Faux. C'est un canular, souvent pris au 1er degré http://u.afp.com/cansenat  #AFP

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5:08 PM - Jan 2, 2019

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Une prime de 18 000 Euros pour les sénateurs ? Non…

Un article partagé sur de nombreux groupes Facebook de « gilets jaunes » affirment que les sénateurs peuvent bénéficier..

(cette annonce est également un effet d’annonce et « leurre » pour discréditer les gilets jaunes..)

Mais il faut cependant savoir que l’octroi, d’une soit-disant prime exceptionnelle de Noël et d’un montant de 8500 Euros avait bien été octroyée entre 2005 et..2015 !!!

Et ceci est..vérifiable !!!

MORIN

Hervé Morin craint que le référendum à questions multiples soit uniquement perçu comme un vote de confiance ou de défiance envers Emmanuel Macron.

MORIN

"A un moment ou un autre, on n'aura pas d'autre choix que d'aller au suffrage universel", estime Hervé Morin, si les tensions persistent.

MORIN

"A tout moment, tout peut s'embraser, on a complètement désinhibé une partie de nos compatriotes" qui veulent renverser le système. 

Le président de la Normandie regrette que les forces de l'ordre aient donné autant d'importance à un petit rassemblement pacifique, qui aurait dû "ne faire qu'une brève" dans les journaux du lendemain.

MORIN

Le président du Nouveau Centre, Hervé Morin, est l'invité politique de LCI ce matin. Il est revenu sur l'arrestation d'Eric Drouet:

"Il y a la loi, l'obligation de déclarer qu'on va manifester et puis il y a l'esprit de la loi", souligne-t-il en indiquant qu'il n'y avait qu'une dizaine de personnes avec des bougies. "Il y a de l'amateurisme" de la part du gouvernement, selon lui

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La version des différentes chaînes TV..au service de l’Etat et de ce gouvernement..

PLANIFIÉ ?

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Marc Gral@MarcGral

1/ On comprend dans cette vidéo (https://youtu.be/Z5iZxheMYnc  ), tournée quelques heure avant son interpellation, qu’Eric Drouet est venu à Paris pour se faire embarquer. Il avait discuté avec ses avocats, appelé des médias qu’il a sélectionné (Brut, RT notamment) etc.

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11:30 PM - Jan 2, 2019

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(il faut bien..« appuyer »  de cette façon, en insistant et pour justifier l’intervention « musclée » de la police et soutenir l’Etat..)

BENJAMIN CAUCHY

L'une des figures des "Gilets jaunes libres", dénonce un "acharnement" contre Eric Drouet et un "deux poids, deux mesures".

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LCI

✔@LCI

@BenjaminCauchy des #GiletsJaunes libres sur l'arrestation d' #EricDrouet :

"Je n'ai pas le sentiment que ce soit pour faire le buzz... On ne pas lui retirer la sincérité qu'il a dans ce mouvement social"
#LaMatinaleLCI

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6:32 AM - Jan 3, 2019

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RADAR

UN AN FERME POUR UN GILET JAUNE DE L'AISNE

Un manifestant membre des Gilets jaunes a été condamné à un an de prison ferme avec mandat de dépôt par le tribunal de Laon pour une agression au couteau à Hirson. Dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier, des Gilets jaunes étaient rassemblés dans la rue à Hirson et observaient une minute de silence en hommage aux manifestants décédés depuis le début du mouvement lorsque la victime âgée de 22 ans ne se rendant pas compte qu'un moment de recueillement était en cours a alors fait du bruit avec ses amis. Une altercation a alors éclaté entre les deux groupes et le mis en cause a donné un coup de couteau à l'un des jeunes, entraînant 10 jours d'incapacité totale de travail. 

Les « Gilets jaunes » ne lâcheront rien, ils camperont sur leurs positions..

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Après l’affaire Benalla, du 1er mai 2018, puis cette grogne et ce mouvement des « Gilets jaunes », l’Etat s’est trouvé en pleine déconfiture..

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L’improvisation et l’amateurisme  « caractérisé » ont été le reflet de ses prises de positions, par l’Etat, comme réactions et actions diverses.

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Il a suffit de ce nouveau rebondissement, concernant un certain Benalla aperçu au Tchad lors du déplacement du président Emmanuel Macron, pour remettre le feu aux poudres et jeter à nouveau la suspicion sur le gouvernement..

L’Etat se trouve à nouveau « empêtré » avec ce nouveau cas Benalla dont il se serait bien passé..

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Et ou Mr. Castaner comme Mr. Nunez font tout pour provoquer les « Gilets jaunes » et les pousser à la faute !..

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Photo ci-dessus-c'était le 17 novembre 2017.

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L’Etat à nouveau en pleine déconfiture et empêtré..les liens au sein de l’appareil d’Etat comme à l’Elysée..s’effritent..

Démission et nouveau départ..

ÉDITO - La démission de Sylvain Fort, plume d'Emmanuel Macron, prélude à une série de départs autour du président

 08h11, le 03 janvier 2019 , modifié à 11h34, le 03 janvier 2019

La plume artistique ou aristocratique, comme Nietzschéenne ou Kafkaïenne, de Mr. Macron, en la personne de Mr. Sylvain Fort, également proche conseiller d’Emmanuel Macron..

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La plume de Macron jette l’éponge et quitte le navire Elysée..

La-demission-de-Sylvain-Fort-plume-d-Emmanuel-Macron-prelude-a-une-serie-de-departs-autour-du-president

Le directeur de la communication et de la presse du président dit vouloir notamment consacrer plus de temps à sa famille. Sa démission devrait être suivie dans les prochains mois par une série de départs chez les Macroniens de la première heure, révèle notre éditorialiste Michaël Darmon.

L'AVIS DE

Sylvain Fort, le directeur de la communication et de la presse d'Emmanuel Macron, va démissionner fin janvier, quittant un poste qu'il juge lui-même chronophage. Et ce n'est que le prélude à un renouvellement d'ampleur à venir dans le premier cercle des Macroniens, comme le révèle jeudi notre éditorialiste Michaël Darmon. 

"Sa plume s’envole loin de l'Elysée. Sylvain Fort, le directeur de la communication et de la presse d'Emmanuel Macron, va quitter ses fonctions d'ici la fin du mois. 'Je souhaite m'orienter vers d'autres projets professionnels et personnels, et surtout consacrer du temps à ma famille', a fait savoir cet ancien professeur. Très proche du président de la République, il avait d'abord refusé le poste, le jugeant trop chronophage. Le départ de ce conseiller du premier cercle annonce d’autres mouvements prévus au sein de l’équipe de l'Elysée qui, durant les premiers mois de 2019, va connaître un renouvellement d'ampleur.

Une décision irrévocable. Emmanuel Macron a eu du mal à accepter la décision de Sylvain Fort. Mercredi soir tard, le président de la République appelait des amis pour leur demander de convaincre son collaborateur de revenir sur sa décision. Mais l’homme aux 300 discours écrits depuis le début du mandat a pris une décision irrévocable pour des raisons qui, certes, sont respectables mais qui n'expliquent pas tout.

En osmose avec le président. Il faut savoir que Sylvain Fort a rejoint Emmanuel Macron dès le début de la campagne, avec un profil atypique. Ses champs d’expertise et ses passions, très diverses, en font un spécialiste de l’opéra, fin germaniste et exégète d'Antoine de Saint-Exupéry. En osmose intellectuelle avec Emmanuel Macron au sommet de l'Etat, ils ont bâti une sorte de France idéale à travers les mots.

Les trois discours marquants écrits par Sylvain Fort et Emmanuel Macron resteront certainement ceux consacrés au colonel Beltrame, aux catholiques de France et àJohnny Hallyday. La face B : Sylvain Fort, obligé par son patron de chapeauter la communication, devait fréquenter un monde médiatique qu’il exècre. Disons le simplement : Sylvain Fort déteste les journalistes.

Le premier cercle se déplume. Prochain sur le départ : Ismaël Emelien le conseiller spécial du président, qui a déjà demandé depuis un certain temps à partir. D’autres conseillers moins connus ont déjà quitté le navire, comme le conseiller parlementaire Stéphane Séjourné, qui va s’occuper de la campagne européenne, ou comme la conseillère Moyen-Orient du président.

Ce remaniement au cœur de la machine élyséenne est tout sauf anodin. Il concernera aussi le plus haut niveau. À court ou moyen terme, il est même question du départ d'Alexis Kohler le secrétaire général de l'Elysée, clef de voûte du système présidentiel".

Au sujet de..et en parlant de..Benalla..

POLÉMIQUE Benalla a travaillé à la préfecture de police pendant sa mise à pied..

Journée à haut risque pour l'exécutif: le ministre de l'Intérieur et le préfet de police de Paris sont interrogés, sous serment, par la commission des lois de l'Assemblée, en commission d'enquête.

  • Le 23/07/2018 à 22:48
  • mis à jour le 24/07/2018 à 16:09

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Benalla avait travaillé à la préfecture de Paris pendant sa mise à pied..

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CE QU'IL FAUT RETENIR DE CE LUNDI

- La commission des lois de l'Assemblée nationale, qui s'est doté des pouvoirs de commission d'enquête, a auditionné trois personnes dans l'affaire Benalla: le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb, le préfet de police de Paris Michel Delpuech, et le directeur de l'ordre public de la préfecture (DOPC) Alain Gibelin.

Le ministre de l'Intérieur a assuré qu'il n'était pas de son ressort de saisir la justice: d'autres autorités, au courant avant lui, auraient dû le faire, selon lui. Il a lui-même été informé des faits de violences le 2 mai. Il a saisi l'IGPN le 19 juillet, en raison "d'éléments nouveaux" - comme le port des insignes de policier. Il a assuré "à peine" connaître les protagonistes de l'affaires et avoir parlé "le moins possible" avec le président Macron, samedi, de l'affaire.

Le préfet de police a expliqué avoir estimé que le "sujet Benalla" avait été "traité" par l’Élysée dès le lendemain de la manifestation du 1er mai, lors de laquelle Alexandre Benalla a été filmé en train de frapper des manifestants. Selon lui, "Alexandre Benalla était un interlocuteur connu". Il a jugé que des "dérives individuelles inacceptables, condamnables, sur fond de copinages malsains" étaient à l’origine de l’affaire.  

- Enfin, le DOPC a assuré qu'il était "impossible" qu'Alexandre Benalla dispose d'une autorisation pour être présent le 1er mai: seule la préfecture de police peut décerner une telle autorisation, et elle ne l'a pas fait. Quant aux autres attributs (brassard, radio...), c'est totalement interdit, selon lui. Il lâche enfin une bombe: selon lui, M. Benalla a travaillé à la préfecture de police de Paris pendant qu'il était mis à pied.

 

22 h 45Interrogé sous serment par la commission des lois de l’Assemblée nationale, et précisément par la députée (RN) Marine Le Pen, le DOPC affirme qu’Alexandre Benalla a continué à assister à des réunions de travail à la préfecture de police entre le 2 et le 18 mai - c’est-à-dire pendant la période où l’Elysée affirme qu’il était mis à pied.

22 h 15 : "M. Benalla affirme, via ses avocats, qu'il a été "invité" par la préfecture de police, qu'en est-il?", demande-t-on à M. Gibelin. Qui répond, "très clairement": "En aucun cas, M. Benalla ne peut se prévaloir d'avoir été invité par qui que ce soit à la préfecture de police."

21 h 57 : "M. Benalla avait le titre "d'adjoint au chef de cabinet de l'Élysée", comme le montre sa carte de visite", répond M. Gibelin, interrogé sur les modalités de nomination de M. Benalla à ce poste au début du mandat d'Emmanuel Macron. "C'était un interlocuteur tout à fait crédible".

"Rien ne m'est remonté quant à un comportement inapproprié d'Alexandre Benalla sur le terrain", assure M. Gibelin.

21 h 50 : "L'enquête judiciaire devra établir ce qui a fait qu'un commissaire de police, un commandant de police et un contrôleur général" laissent M. Benalla intervenir ainsi, "ce qui je le rappelle, est complètement illégal".

21 h 43 : "À aucun moment je ne suis informé de la présence de M. Benalla" sur le dispositif du 1er mai, rappelle M. Gibelin, directeur de l'ordre public de la préfecture de police de Paris. Il déplore ces dysfonctionnements qu'il reconnaît.

"Mon collaborateur" Laurent Simonin "a reconnu devant moi que toutes les autorisations lui auraient été accordées": ça n'existe pas: il n'y a qu'une autorisation, c'est celle du préfet de police, qui ne la lui avait pas donnée.

21 h 39 : "Seul le préfet de police" peut autoriser une personne en tant qu'observateur sur une manifestation - et ça n'a pas été le cas.

Ce qui contredit les affirmations du porte-parole de l'Élysée Bruno Roger-Petit, selon lesquelles M. Benalla disposait d'une autorisation.

21 h 29Alain Gibelin: "M. Benalla n'étant pas un fonctionnaire de police relevant de mon autorité, ayant moi-même été averti par la préfecture de police, il ne m'appartient pas de signaler ces faits à la justice."

21 h 23 : M. Gibelin évoque les vidéos visionnées par un fonctionnaire de police lors de la découverte des révélations du "Monde" le 18 juillet - qui a reconnu avoir fait "une énorme connerie".

21 h 15M. Gibelin assure que c'est Laurent Simonin, contrôleur général, a "lui-même organisé la venue de M. Benalla, "en tant qu'observateur", sur la manifestation. C'est lui aussi qui aurait fourni le casque - "quelque chose de tout à fait habituel pour assurer la sécurité" des observateurs - de manière "exclusive: sans autre matériel de police".

21 h 12 : "M. Benalla est un interlocuteur régulier, fréquent, de la DOPC", rappelle M. Gibelin, qui rappelle que le manifestation du 1er mai est l'une des plus dures qu'il a eu à gérer.

21 h 10Selon M. Gibelin, il y a "de tout temps" eu un représentant sécurité de l'Élysée dans les dispositifs de sécurité lors d'événements d'ampleur qui concernent le président de la République. Il ne voit dont pas d'anomalie dans sa présence en général.

21 h 09 : Selon l'ex-Premier ministre Manuel Valls, l'affaire Benalla "n'est pas une affaire d'État", mais doit faire l'objet de "sanctions exemplaires".

21 heuresM. Gibelin, directeur de l'ordre public et de la circulation (DOPC) à la préfecture de police de Paris, est auditionné par la commission d'enquête de l'Assemblée.

20 h 50 : Selon le quotidien "L'Opinion" [article payant], la proximité d'Alexandre Benalla avec le couple présidentiel allait très loin: outre ses nombreux privilèges a priori indus, M. Benalla disposait aussi... des clés de la villa du Touquet, dont Brigitte Macron est propriétaire.

Un proche d'Emmanuel Macron confie à "L'Opinon": "Benalla avait des fonctions subalternes, mais il vivait dans l'intimité du couple présidentiel. Il a donc eu à connaître des choses qui font qu'il avait un statut réel auprès du président, bien supérieur à son statut sur le papier."

M. Benalla appartiendrait ainsi aux "dix mecs autour de lui [Macron]" en qui "il a toute confiance, et c'est tout", par peur d'un destin à la François Hollande, en photo à la une d'un magazine people.

20 h 46 : le directeur de cabinet de Macron Patrick Strzoda sera auditionné ce mardi par la Commission d’enquête de l’Assemblée nationale.

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Photo ci-dessus de gilets jaunes défilant à Strasbourg, près du parlement Européen et près du tribunal Européen des droits de l’homme et du citoyen.

Le « R.I.C. » ou Référendum d’Initiative Citoyenne, remplacé par ce Grand débat ou..déballage ?..

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Une augmentation « réelle » du SMIC ne favorisera pas l’emploi, ni l’embauche..

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Mais on sait ce que vaut ce genre de parole…

Le président osait affirmer, au soir du 10 Décembre :

« Le salaire d’un travailleur au SMIC augmentera de 100 euros par mois dès 2019 sans qu’il en coûte un euros de plus pour l’employeur. » ( 4 )

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C’était déjà, avant l’heure, la magie de Noël…

Eberlués par tant d’audace, il a fallu un temps aux téléspectateurs avant de reprendre leurs esprits…

Quelques trois heures avaient néanmoins suffi aux journalistes du « Parisien », pourtant pas forcément des aigles, à décrypter ce mensonge…( 3 )

Car une prime n’est pas juridiquement un salaire, et donc très formellement la parole du président ainsi prononcée constitue un mensonge pur et simple.

https://www.dictionnaire-juridique.com/definition/salaire.php

Et la « prime d’activité » est même encore d’autant moins un « salaire » qu’elle est et sera, même selon la nouvelle « formule promise », versée par le biais de la CAF et ne figurera donc évidemment pas sur la fiche de paye… !

Le « SMIC » et l’augmentation du SMIC..

Au jour d’aujourd’hui, le seul acquis concret, concernant le SMIC, se présente donc ainsi :

SMIC-2019

http://www.smic-horaire.com/

A comparer avec 2018 :

SMIC-2018

Soit une augmentation « royale » de 26 € !!!

Selon les promesses du pouvoir, toutefois, le chiffre en bas de la fiche de paye devrait se voir gratifié de 20 € supplémentaires, au titre d’un « allègement des cotisations sociales »…

Soit apparemment, une augmentation supplémentaire du « net », le portant ainsi à 1191 €, encore loin des 1300 revendiqués, donc…

Mais surtout, cela pose la question de l’origine réelle de ces 20 €…

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Le Monde, les différents gouvernements comme gouvernants et les religions..

Ils ont tous « communié » aux même bancs, pour se faire..voter et sinon..élire..

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Ils étaient tous là, au 33 ème dîner du « CRIF » du 7 mars 2018..

33e dîner du CRIF : la liste des participants

Publié le 16 avril 2018

Voici la liste des personnalités du gouvernement impliquées dans le 33e dîner du CRIF du 7 mars 2018, telle que publiée par Faits & Documents :

Emmanuel MACRON, président de la République

François HOLLANDE, ancien président de la République

Gérard LARCHER, président LR du Sénat

François DE RUGY, président LREM de l’Assemblée nationale

Patrick BERNASCONI, président du Conseil économique, social et environnemental (CESE)

Gérard COLLOMB, ministre de l’Intérieur

Mme Nicole BELLOUBET, Garde des Sceaux, ministre de la Justice

Jacques MÉZARD, ministre de la Cohésion des territoires

Bruno LEMAIRE, ministre de l’Économie et des Finances

Mme Françoise NYSSEN, ministre de la Culture

Mme Muriel PÉNICAUD, ministre du Travail

Jean-Michel BLANQUER, ministre de l’Éducation nationale

Stéphane TRAVERT, ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation

Mme Frédérique VIDAL, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation

Christophe CASTANER, secrétaire d’État auprès du Premier Ministre, chargé des Relations avec le Parlement, délégué général de La République en marche (LREM)

Benjamin GRIVEAUX, secrétaire d’État, porte-parole du Gouvernement

Mounir MAHJOUBI, secrétaire d’État, chargé du Numérique

Sébastien LECORNU, secrétaire d’État, chargé de la Transition écologique et solidaire

Mme Brune POIRSON, secrétaire d’État, chargée de la Transition écologique et solidaire

Mme Geneviève DARRIEUSSECQ, secrétaire d’État auprès de la ministre des Armées

Manuel VALLS, ancien Premier ministre, député LREM de la 1re circonscription de l’Essonne

Xavier BERTRAND, ancien ministre, président LR du conseil régional des Hauts-de-France

Patrick DEVEDJIAN, ancien ministre, président LR du conseil départemental des Hauts-de-Seine

Christian ESTROSI, ancien ministre, maire LR de Nice

Claude GOASGUEN, ancien ministre, député LR de la 14e circonscription de Paris

Mme Nicole GUEDJ, ancienne ministre, présidente de la Fondation France-Israël

Jack LANG, ancien ministre, président de l’Institut du monde arabe

François LÉOTARD, ancien ministre

Mme Sylvia PINEL, ancienne ministre, députée de la 2e circonscription du Tarn-et-Garonne, coprésidente du Mouvement radical

André ROSSINOT, ancien ministre

Jacques TOUBON, ancien ministre, Défenseur des droits

Parmi les autres « politiques, nous avons :

Mme Béatrice ABOLLIVIER, préfet de Seine-et-Marne

Pierre AIDENDAUM, maire PS du IIIe arrondissement de Paris

David ASSOULINE, sénateur PS de Paris, vice-président du Sénat

Gabriel ATTAL, député LREM de la 10e circonscription des Hauts-de-Seine

Mme Catherine BARATTI-ELBAZ, maire PS du XIIe arrondissement de Paris

François BAROIN, maire LR de Troyes, président de l’Association des maires de France

Mme Aurore BERGÉ, députée LREM de la 10e circonscription des Yvelines, porte-parole LREM

Mme Florence BERTHOUT, maire LR du Ve arrondissement de Paris

Geoffroy BOULARD, maire LR du XVIIe arrondissement de Paris

Mme Delphine BURKLI, maire LR du IXe arrondissement de Paris, conseillère régionale IdF

Michel CADOT, préfet de la région Île-de-France, préfet de Paris

Mme Frédérique CALANDRA, maire PS du XXe arrondissement de Paris

Éric CIOTTI, député LR de la 1re circonscription des Alpes-Maritimes, questeur de l’Assemblée nationale

François CLAVAIROLY, président de la Fédération protestante de France

Gilles CLAVREUL, préfet, membre fondateur du Printemps républicain

François COMMEINHES, maire DVD de Sète, ancien sénateur

Roger CUKIERMAN, président d’honneur du CRIF

Dominique DA SILVA, député de la 7e circonscription du Val d’Oise

François DAGNAUD, maire PS du XIXe arrondissement de Paris

Philippe DALLIER, sénateur LR de Seine-Saint-Denis

Michel DELPUECH, préfet de Police de Paris

Pierre-André DURAND, préfet de Seine-Saint-Denis

Mme Élise FAJGELES, députée LREM de la 5e circonscription de Paris

Jean-Christophe FROMANTIN, maire DVD de Neuilly-sur-Seine

Mme Danièle GIAZZI, maire LR du XVIe arrondissement de Paris

Philippe GOUJON, maire LR du XVe arrondissement de Paris

Mme Perrine GOULET, députée LREM de la 1re circonscription de la Nièvre

Meyer HABIB, député de la 8e circonscription des Français établis hors de France, membre du groupe d’amitié France-Israël

Laurent HENART, maire de Nancy, coprésident du Mouvement radical

Mme Anne HIDALGO, maire de Paris

Robert HUE, sénateur Mouvement des Progressistes du Val-d’Oise

Jean-Christophe LAGARDE, député de la 5e circonscription de Seine-Saint-Denis, président de l’UDI

Guillaume LARRIVÉ, député LR de la 1re circonscription de l’Yonne

Jean-Yves LATOURNERIE, préfet du Val-d’Oise

Patrice LATRON, préfet de l’Yonne, ancien directeur de cabinet du préfet de Police de Paris

François-Xavier LAUCH, chef de cabinet du président de la République

Mme Constance LE GRIP, députée LR de la 6e circonscription des Hauts-de-Seine

Nicolas MACCIONI, maire PS de Sarcelles

Sylvain MAILLARD, député LREM de la 1re circonscription de Paris

Hervé MARSEILLE, sénateur UDI-UC des Hauts-de-Seine, ancien maire de Meudon

Serge MORVAN, préfet des Yvelines

Mme Delphine O, députée LREM de la 16e circonscription de Paris

Frédéric PÉCHENARD, vice-président LR du conseil régional d’Île-de-France, chargé de la Sécurité

Mme Valérie PÉCRESSE, présidente LR du conseil régional d’Île-de-France

Mme Caroline POZMENTIER, vice-présidente LR du conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur

Laurent PRÉVOST, préfet du Val-de-Marne

François PUPPONI, député PS de la 8e circonscription du Vald’Oise, ancien maire de Sarcelles

Jérémy REDLER, conseiller régional d’Île-de-France, secrétaire national LR

Bruno RETAILLEAU, sénateur LR de la Vendée, président du groupe LR au Sénat

Roland RIES, maire PS de Strasbourg, ancien sénateur du BasRhin

Franck RIESTER, député de la 5e circonscription de Seine-et-Marne

Mme Laurianne ROSSI, députée LREM de la 11ème circonscription des Hauts-de-Seine

Jean ROTTNER, président LR du conseil régional Grand Est

Philippe SAUREL, maire DVG de Montpellier

Mme Éliane WAUQUIEZ-MOTTE, maire LR du Chambon-surLignon

Ariel WEIL, maire PS du IVe arrondissement de Paris

On notera la présence des invités suivants :

Emmanuel ADAMAKIS, métropolite orthodoxe grec de France

Daniel AUGUSTE, président du Comité de soutien aux chrétiens d’Irak

Mgr Michel AUPETIT, archevêque de Paris

Mgr Jérôme BEAU, évêque auxiliaire de Paris

Mgr Didier BERTHET, évêque de Saint-Dié, président du Conseil pour l’unité des chrétiens et les relations avec le judaïsme

Louis-Marie COUDRAY, directeur du Service national pour les relations avec le judaïsme de la Conférence des évêques de France

Mme Jacqueline CUCHE, présidente de l’Amitié judéo-chrétienne de France (AJCF)

Patrick DESBOIS, prêtre, président de l’Association internationale Yahad In Unum

Mgr Jean-Michel DI FALCO, évêque émérite de Gap

Mgr Denis GBAKPOMA, évêque

Antoine GUGGENHEIM, prêtre, cofondateur de United Persons for Humanness

Mgr Stanislas LALANNE, évêque de Pontoise

Olivier RIBADEAU DUMAS, prêtre, porte-parole de la Conférence des évêques de France

Pascal RUFFENACH, président du directoire de Bayard Presse

Mgr Thibault VERNY, évêque auxiliaire de Paris

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Juste après le dîner du CRIF..

-LA DICTATURE C'EST FERME TA GUEULE, 
LA DÉMOCRATIE, C'EST CAUSE TOUOURS ! – 

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- 19 mars 2018- (chronologie des faits)

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ÉDOUARD PHILIPPE VA RENFORCER LA LUTTE CONTRE LES "CONTENUS ILLICITES SUR INTERNET. Conformément aux consignes du CRIF

EN MARCHE VERS LA SANCTUARISATION DU LOBBY SIONISTE ?

En annonçant un «renforcement des obligations de détection et de suppression des contenus illicites sur Internet», le Premier ministre Édouard Philippe répond favorablement auxinjonctions du CRIF quant à la «lutte contre la cyberhaine». La répression de la liberté d’expression et d’opinion sur Internet est en effet un point d’accord majeur entre le président Macron et le président Kalifat... -( LEUR MESSAGE EST : " ON VOUS A À L'OEIL ! SI VOUS NE L'AVEZ PAS COMPRIS, SACHEZ QUE C'EST DE VOUS DONT ON PARLE ")-

En annonçant un «renforcement des obligations de détection et de suppression des contenus illicites sur Internet», le Premier ministre Édouard Philippe ...

Lors d’un discours au Musée national de l’Histoire de l’immigration à Paris lundi 19 mars 2018, le chef du gouvernement a présenté le «nouveau plan de l’exécutif contre 'le racisme' et (en priorité) l’antisémitisme» : il s’agit de renforcer l’arsenal législatif dans le but de réprimer les «contenus 'haineux', 'racistes' ou (en priorité) antisémites», principalement sur les réseaux sociaux.

Chasse aux fake news et aux «contenus illicites», les Français auront compris le projet (pro-israélite) : la loi risque d’être prochainement modifiée pour purger Internet de sa mal-pensance. Encadrement de l’expression populaire et en première ligne, censure des opposants au Système, la police de la pensée se met en place sous commandement sionisteEt si la loi française ne suffit pas, Édouard Philippe a déjà prévu d’aller «se battre pour un projet législatif au niveau européen contraignant les opérateurs du Net à retirer très rapidement ce torrent de boue».

«On ne me fera jamais croire que les réseaux sociaux seraient des espaces hors-sol. Pour moi, tout ce qui est publié et diffusé en France, est publié et diffusé en France. Et doit donc répondre aux lois de la République. Ce qui m’énerve, c’est que de nos jours, il semble plus facile de retirer la vidéo pirate d’un match de foot que des propos antisémites».


Pour faire ce sale boulot de surveillance et de contrôle idéologiques, le Premier ministre s’est entouré d’une triade black-juif-beur : l’enseignant et écrivain franco-algérien Karim Amellal, la députée LREM Laetitia Avia et (au dessus des deux autres) le vice-président du CRIF Gil Taïeb auront pour mission de désigner les ennemis et de punir les coupables de «cyberhaine».

Les armes prévues
 pour ce ministère de la Vérité et de la Pensée : lourdes amendes contre les réseaux sociaux qui ne retirent pas les «propos haineux» sous 24 heures, fermeture des comptes ayant diffusé «de manière massive et répétée des messages de haine», «enquête sous pseudonyme de cyber-enquêteurs» sur les espaces de discussion en ligne (infiltration et flicage des forums et espace commentaires), sans oublier la facilitation du dépôt de plainte «en cas d’actes racistes».


«Sans plainte, pas d’enquête, pas de responsable et pas de sanction. Seulement un acte. Dans cette optique, une formation approfondie sera expérimentée dès septembre auprès d’un réseau enquêteurs et de magistrats afin d’améliorer l’accueil et la prise en charge des victimes». 
Par cette dernière mesure, le plaignant pourra qualifier lui-même le mobile raciste ou antisémite de son agression.

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Enfin, Édouard Philippe a annoncé que le ministre de l’Éducation allait constituer «une équipe nationale d’intervention rapide» dans le but d’épauler les enseignants et d’intervenir devant les élèves dans les établissements où des difficultés seraient signalées. Des «difficultés» du type remise en cause de la pensée unique ?

BONJOUR,

L’actualité est très dense. Vous pouvez suivre certaines situations avec un autre regard notamment ici.

L’objet de ce blog à but non lucratif,

/"Quand on me reconduisait à la porte, après que j’avais donné à la famille les conseils et remis mon ordonnance je me lançais dans des tas de commentaires rien que pour éluder l’instant du paiement quelques minutes de plus. Je ne savais pas faire ma putain". Céline/

est de dénoncer la propagande éhontée à l’oeuvre dans nos médias, financée par notre argent. -L'imposture est l'hypocrisie de la conviction, l'hypocrisie n'a pas la puissance de la conviction, comme le mensonge n'a jamais la puissance de la vérité-

Je suis citoyenne de France et j’ai une part de responsabilité dans ce que devient mon pays en souffrance, en déclin et j'en passe…

Bref, nous n’avons prétention à détenir aucune vérité, ni à vous convaincre de quoi que ce soit. Nous souhaitons en toute simplicité, élargir l'apport de vos informations, pour que vous puissiez vous faire une opinion objective et non imposée, une opinion hors pensée unique. L'INDÉPENDANCE D'ESPRIT FAIT TOUTE LA DIFFÉRENCE !!

Si ce travail était réalisé sans aucun parti-pris, avec une neutralité professionnel, comme il se devrait normalement par les médias > qui ne devrait pas être assujettis dans une démocratie digne de ce nom, ce blog n'aurait pas lieu d'être.

CORDIALEMENT, Xavièra

C’était en..2016..

Estrosi fait une distinction entre le voile et la kippa : la laïcité, elle, n’en fait pas..

Rédigé par Asif Arif et Slimane Tirera | Mardi 19 Janvier 2016

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Christian Estrosi ne manque pas, une nouvelle fois, de se faire remarquer à travers ses déclarations osées. Depuis quelques jours, les réseaux sociaux pullulent de commentaires sur le port de la kippa de la part de deux députés de la République. D’aucuns n’ont pas hésité à rappeler que la laïcité devrait en principe freiner ce type de comportements. Appeler à se prononcer sur les faits, François Fillon avait déjà marqué son soutien au port de la kippa alors qu’il se montrait un ton plus réservé pour le voile.

La comparaison fallacieuse d’Estrosi

Christian Estrosi est, quant à lui, entré dans la polémique de manière plus vive et incisive. Sorti affaibli des régionales, il avait besoin de marquer le coup en suscitant une nouvelle fois la politique autour de l’islam, le voile et la République. Pour justifier sa différence de traitement entre le voile et la kippa, Estrosi trouve des justifications à l’international, alors que le fait faisant polémique, l’agression d’un professeur juif, a été commis en France, à Marseille. 

Affirmant de manière totalement décontextualisée que le voile est imposé dans les Emirats Arabes Unis alors que la kippa n’est pas un signe religieux obligatoire à Tel Aviv, Christian Estrosi estime avoir suffisamment justifié sa position en surenchérissant que le judaïsme n’est pas une religion prosélyte. En somme, le judaïsme, puisqu’il n’est pas prosélyte, respecte plus la République que le christianisme, l’islam, le bouddhisme et les évangéliques. 

Reste que ce genre de comparaisons totalement fallacieuses n’ont que très peu d’intérêt en France. D’abord parce que le port du voile n’est pas obligatoire en France et que les faits se sont déroulés en France. Il n’est en conséquence pas nécessaire de faire intervenir des éléments d’extranéités pour justifier des propos pareils. Ensuite, et nous posons la question très frontalement, le wahhabisme est-il la lecture officielle de l’islam ? Pourquoi devrait-on prendre ces pays comme modèles de référence de l’islam ? La France n’a-t-elle pas suffisamment de Français de confession musulmane vivant sur le territoire national pour leur demander ? 

Cette récupération politique pour gagner du terrain contre les frontistes est en réalité une mauvaise stratégie. On le sait, et Christian Estrosi l’a bien essayé, que la surenchère profite toujours aux frontistes et qu’il faut désormais revenir à une politique plus égalitaire, visant la justice sociale plutôt qu’à des politiques qui polarisent et divisent la population. Par ailleurs, nous lançons un appel aux juifs et aux musulmans de France de ne pas se désunir face à ces raccourcis du président de la région PACA et de se fédérer autour de la notion de République.

La République ne distingue pas le voile et la kippa

Que François Fillon marque un léger haussement de sourcils à la question du voile et que Christian Estrosi continue sa croisade contre l’islam est un fait. Mais le principe de laïcité de l’Etat mis en place par la loi de 1905 interdit à l’Etat de faire entrer une concurrence entre les cultes, puisque l’Etat n’en reconnaît justement aucun. 

Dans l’espace public, tout individu est libre de porter un signe religieux distinctif de son choix puisqu’il s’agit là de l’essence même de la liberté de conscience et de la liberté religieuse. Sauf limitation prévue par la loi (comme c’est le cas en matière de voile intégral), tout citoyen est libre de porter une kippa, un voile, un bonnet, une cagoule ou tout autre signe distinctif. Il a également le droit de ne rien porter, de se raser le crâne. La personne est ainsi libre de se déterminer par elle-même. 

Qui est donc Christian Estrosi pour faire une distinction entre la voile et la kippa lorsque le principe de laïcité de l’Etat n’en fait pas ? Oui, Monsieur Estrosi, la laïcité ne distingue pas entre voile et kippa, ne vous en déplaise. Et c’est au nom de cette même laïcité que musulmans et juifs chérissons que vous affirmons avec fermeté : vous ne nous diviserez pas. 
***** 
Asif Arif est avocat au Barreau de Paris, enseignant en Libertés Publiques et directeur du site Cultures & Croyances. Auteur d'un ouvrage sur l'Ahmadiyya, il publie prochainement un livre comprenant 50 fiches sur la laïcité aux éditions Bréal. Slimane Tirera est coordinateur national de La Maison des Potes et président de l’association Jeunesse en Mouvement.

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C'était en 2012..

France-Israël : un lien resserré après les attentats et après la tuerie de Toulouse Par Adrien Jaulmes Pour Le Figaro

28 mars 2012..

Lors des obsèques des victimes de la tuerie de Toulouse, mercredi dernier à Jérusalem, Alain Juppé a réaffirmé à la fois le soutien de la France à sa communauté juive et la condamnation sans ambiguïté de l’antisémitisme.

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Crédits photo : BAZ RATNER/REUTERS

Par-delà le choc et la douleur, et malgré leurs craintes fréquemment exprimées face aux nouvelles formes d’antisémitisme, nombre d’Israéliens ont été heureusement surpris par la réaction des autorités françaises.

Au milieu du choc et de la douleur suscités par la tuerie de Toulouse, la réaction des autorités françaises a été pour de nombreux Israéliens une heureuse surprise. Sauf dans les milieux les mieux informés, la France était depuis de nombreuses années généralement considérée en Israël comme un pays à l’attitude ambiguë, souvent même accusée d’un certain parti pris propalestinien, ou de sympathies pro-arabes trop poussées.
Certains avaient gardé en mémoire la phrase prononcée par Raymond Barre après l’attentat contre la synagogue de la rue Copernic, en 1980, qui avait fait le distinguo entre les victimes juives de l’attentat et les «Français innocents» qui passaient dans la rue. Beaucoup en étaient restés au début des années 2000, quand Ariel Sharon, alors premier ministre, appelait en pleine intifada palestinienne les Juifs de France à émigrer en Israël, ou quandJacques Chirac organisait des funérailles de chef d’État pour Yasser Arafat.

Solidarité avec la communauté juive
Ces préjugés ont été dissipés en quelques heures par l’attitude de Nicolas Sarkozy et du gouvernement, mais aussi par celle de la classe politique tout entière et de l’opinion publique, quasi unanimes dans leur condamnation de l’assassinat de quatre Juifs français et dans l’expression de leur solidarité avec la communauté juive.
«La réaction de la France face à aux meurtres de Toulouse a vraiment marqué les Israéliens», explique Daniel Ben Simon, ancien journaliste et élu travailliste à la Knesset. «La minute de silence décrétée par le gouvernement dans toutes les écoles de France, la suspension de la campagne électorale, tout cela allait bien au-delà de ce à quoi beaucoup s’attendaient en Israël. La République française a dit aux Juifs français: vous êtes de la famille. Une simple phrase, quelques mots peuvent tout changer. Toute l’attitude israélienne a été déterminée par ça.»
Aux obsèques des victimes de la tuerie de Toulouse, qui ont eu lieu mercredi à Jérusalem, beaucoup dans l’assistance ont découvert avec un étonnement mêlé de reconnaissance la présence d’Alain Juppé, arrivé pendant la nuit à bord de l’avion qui rapportait les corps en Israël. Kippa sur la tête, aux côtés de Christophe Bigot, ambassadeur de France en Israël, et de Frédéric Desagneaux, consul général à Jérusalem, le chef de la diplomatie française a réaffirmé à la fois le soutien de la France à sa communauté juive et la condamnation sans ambiguïté de l’antisémitisme, sa présence aux obsèques donnant un poids tout particulier à ces paroles.

Mais c’est Nicolas Sarkozy qui récolte le plus de louanges chez la plupart des Israéliens, notamment francophones. «Même si je n’ai pas été personnellement surpris, beaucoup de gens en Israël ont été impressionnés par la réaction de Sarkozy, ainsi que par l’action rapide de la police française», confirme Daniel Shek, ancien ambassadeur d’Israël en France. «Cette réaction a donné aux Israéliens, dans un premier temps en tout cas, le sentiment d’être compris, et que la France se rend compte de ce que c’est que de vivre sous la menace du terrorisme, islamiste en particulier.»
«À plus long terme, je ne suis pas certain que cela change fondamentalement les différences de perception, ajoute-t-il. Je reste personnellement très sceptique quant à la capacité des Occidentaux en général et des Français en particulier, à se mettre à la place des Israéliens. Un attentat n’est pas suffisant pour faire comprendre le point de vue de gens qui vivent sous cette menace en permanence.»
La France occupe une place particulière en Israël, ne serait-ce que par l’importante de sa communauté juive. Même si l’immigration annuelle de Juifs français en Israël oscille selon les années entre 2000 et 3000 personnes, les binationaux sont plusieurs centaines de milliers et ils forment des communautés prospères. Phénomène en plein essor, un nombre croissant de familles juives françaises vivent à temps partiel en Israël, où ils achètent des appartements et passent l’essentiel de leurs vacances, voire même pour certains leurs week-ends.

Sentiment d’insécurité
Les conséquences d’un attentat comme celui de Toulouse sur cette importante communauté franco-israélienne ou sur la communauté juive française restent difficile à prévoir. Notamment si le sentiment d’insécurité peut prévaloir sur la solidarité exprimée au plus haut niveau de l’État. «Je ne serais pas surpris qu’on assiste à une augmentation des Aliyah (terme hébreu désignant l’immigration des Juifs en Israël, NDLR)», estime Claude Klein, professeur de droit à l’Université hébraïque de Jérusalem. «Le sionisme s’est fondé sur l’antisémitisme, et des tragédies comme celle de Toulouse peuvent contribuer à déclencher des décisions de départ de Juifs français en Israël, même si on n’assistera bien sûr pas à un phénomène massif.»
«Malgré la réaction parfaite du gouvernement français, l’affaire met au jour des réalités sociologiques inéluctables: la France, qui abrite la troisième plus grande communauté juive du monde, après Israël et les États-Unis, avec quelque 600.000 Juifs, est aussi le pays qui compte la plus importante minorité arabe musulmane. Et c’est dans cette communauté que se développe le phénomène de l’islamisme radical», ajoute Claude Klein.
La tuerie de l’école Ozar-Hatorah à Toulouse, perpétrée par un citoyen musulman français contre des Juifs, vient renforcer les convictions régulièrement exprimées en Israël, qui se voit comme un pays occidental placé en première ligne face au danger de l’islam radical. «Il y a toujours eu en Israël une tendance à considérer les Français comme un peu naïfs», explique Daniel Shek, «et comme refusant de voir qu’au sein de leur très importante communauté musulmane, la bombe à retardement de l’islam radical ne leur permettrait pas de garder indéfiniment leur visage d’ouverture et de tolérance, et qu’il leur faudra tôt ou tard regarder ce problème en face».
«Une affaire comme celle des meurtres de Toulouse peut jouer dans les deux sens», estime Simon Epstein, professeur à l’Université hébraïque de Jérusalem, spécialiste de l’antisémitisme et de la politique française. «Un événement de ce genre déclenche évidemment des réactions de solidarité entre les Juifs d’Israël et ceux de la diaspora. Il ne faut jamais oublier que les Juifs ne sont pas seulement une communauté religieuse, culturelle ou historique mais aussi et surtout une communauté de destin. Ça peut déclencher des réflexions sur la sécurité des Juifs en France. Sans aller jusqu’à lancer des appels maladroits à l’immigration, comme Sharon l’avait fait en 2004, les sionistes trouvent leurs arguments renforcés: le destin commun des Juifs en tant que peuple rend nécessaire l’immigration en Israël. Même si cette immigration n’est pas principalement motivée par des motifs sécuritaires. D’un autre côté, la réaction parfaite du gouvernement et de l’opinion française peut renforcer dans leurs convictions ceux qui ont décidé de continuer de mener une existence juive dans la diaspora.»

«Une résurgence de l’antisémitisme»

«Je ne suis pas très optimisme sur le long terme», ajoute cependant Simon Epstein. «On assiste à une résurgence de l’antisémitisme, qui ne cesse de se renouveler. C’est l’une des caractéristiques de ce phénomène cyclique. En plus de celui, traditionnel, de l’extrême droite, on assiste à l’émergence en France de nouvelles zones d’hostilité potentielle: l’une se situe au sein de la communauté musulmane. Ce nouvel antisémitisme n’est pas uniquement lié à la question du conflit israélo-palestinien, mais reprend des thèmes plus classiques, comme l’idée selon laquelle les Juifs contrôleraient les leviers d’une société dont les jeunes musulmans se sentent rejetés. L’autre se trouve au sein de l’extrême gauche, qui ne se définira jamais comme anti-juive, mais dont l’antisionisme viscéral reprend bien des thèmes de l’antisémitisme classique.
«On a d’ailleurs bien vu comment l’extrême gauche française a réagi: tant qu’on a cru que l’attentat était l’œuvre d’un néonazi, la réaction était classique et les condamnations étaient on ne peut plus dures contre l’extrême droite, et contre Sarkozy accusé de faire son jeu. Mais lorsqu’il est apparu que les meurtres avaient été commis par un musulman français, tout est devenu beaucoup plus compliqué. Soudain, on s’est montré plus indulgent, on s’est mis à chercher des explications. Voire à mettre en garde contre le danger de l’islamophobie. On tue des Juifs, et voilà que le danger est que cela serve d’argument à un discours antimusulmans.»

Lors des obsèques des victimes de la tuerie de Toulouse, mercredi dernier à Jérusalem, Alain Juppé a réaffirmé à la fois le soutien de la France à sa communauté juive et la condamnation...

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L’époque sans soucis et avec..sourire..

Edouard Philippe et Christophe Castaner..

«  ça allait mon poulet ? » quand Edouard Philippe ..

«Ça allait, mon poulet ?» Quand Edouard Philippe offre un poulet vivant à Castaner..

Le Parisien|10 janvier 2018, 6h36

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Le délégué général de LREM et le Premier ministre, ici le 18 novembre 2017, sont très complices.

AFP/JEAN-PHILIPPE KSIAZEK.

Pour les 52 ans de Christophe Castaner, le Premier ministre lui a offert un petit poulet. Un cadeau-clin d'oeil à la phrase lancée par le secrétaire d'État chargé des Relations avec le...

Pour les 52 ans de Christophe Castaner, le Premier ministre lui a offert un petit poulet. Un cadeau-clin d'oeil à la phrase lancée par le secrétaire d'État chargé des Relations avec le Parlement, lors du dernier congrès de la République en marche.

 

Du Gaullisme à la voiture brûlée..

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Du gaullisme à la "voiture brûlée": "Tout le monde peut devenir casseur"..

20/10/2018 09:04 |  AFP |  773 |  4.33 par 6 internautes

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Nicolas Fensch photographié devant le palais de justice de Paris le 11 octobre ( - / AFP )

Comment un informaticien sans histoires, ancien militant gaulliste, se révolte-t-il subitement au point de frapper un policier lors d'une manifestation à Paris ? Nicolas Fensch, l'un des acteurs de l'attaque de la "voiture brûlée" en 2016, raconte sa "radicalisation express", et sa colère que la prison n'a fait que renforcer.

"Monsieur, vous êtes une énigme". Le 9 juin 2016, un policier avoue sa perplexité à cet homme de 39 ans qui, menotté, assiste à la perquisition de son appartement.

Les enquêteurs y trouvent la parka noire et le masque qu'il portait le 18 mai lorsqu'il a frappé quatre fois avec une tige de plastique un policier qui sortait de sa voiture, incendiée par des manifestants "black bloc" d'extrême-gauche sur le quai de Valmy.

"Mais pour eux, quelque chose ne collait pas", raconte à l'AFP Nicolas Fensch, à l'occasion de la sortie de son livre "Radicalisation express" (ed. Divergences) qui raconte son basculement cette année-là.

Loin de tomber sur une tanière anarchiste, les policiers découvrent un "appartement de standing, blanc et bleu, très classique", un dressing rempli de costumes et de chaussures de luxe, "beaucoup de livres sur le général de Gaulle"... "Ils ont failli s'évanouir", se souvient-il, hilare.

Les vidéos de la scène où il frappe, visage masqué, un policier ont fait le tour des médias et fait de lui un symbole de la "haine anti-flics". Le Premier ministre de l'époque, Manuel Valls, fustige ces "individus qui veulent tuer un policier" ; son ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, réclame des "sanctions implacables".

Lors d'un retentissant procès avec huit coprévenus, Nicolas Fensch écopera de cinq ans de prison, dont la moitié avec sursis.

En liberté conditionnelle depuis juillet 2017, il a couché sur papier son histoire pour "apporter de la nuance" face aux clichés et montrer que "n'importe qui peut devenir +casseur+".

- "Trahison" -

Issu d'une famille de classe moyenne catholique, "de droite", scout durant son enfance, Nicolas Fensch milite dans sa jeunesse au RPR, tendance sociale de Philippe Seguin.

Il s'en éloignera au fil d'une vie professionnelle où il découvre "l'angoisse" de salariés "exploités" et "précarisés sans que l'Etat ne réagisse". Il votera Mélenchon à la présidentielle 2012.

"J'avais un rapport fort à l'État, aux institutions républicaines", explique-t-il.

Le 28 avril 2016, alors qu'il est au chômage, il tombe par hasard sur une charge de la police contre des manifestants opposés à la loi travail.

Il en ressort "profondément choqué": "Les policiers chargeaient sans raison, sans danger. J'ai vu des crânes et des arcades sourcilières ouverts à coups de matraque, des gens étouffés par les gaz lacrymogènes".

Il assiste aux mêmes scènes dans d'autres manifestations les jours suivants. "Ces images, on ne les voit que dans les régimes autoritaires. Pour moi, c'était une trahison. J'ai réalisé que la police n'était pas là pour protéger mais pour réprimer toute contestation. Rejoindre le black bloc, c'était défendre la démocratie".

Sa colère explosera quai de Valmy.

"J'assume ce que je suis, ce que j'ai fait. Je suis ni un héros, ni une victime", affirme aujourd'hui Nicolas Fensch.

Il a gardé son allure classique et rangée, cheveux courts sagement peignés, en jean, polo et chaussures de cuir.

"Cette histoire a donné un sens à ma vie", explique le quadragénaire, qui se dit aujourd'hui "apaisé" et "plus heureux" qu'avant. Mais sans doute pas dans le sens voulu par les autorités: les épreuves "violentes et humiliantes" de la justice et de la prison n'ont fait que renforcer ses convictions, qu'il explique à l'envi, le ton et le regard décidés.

"Je prends cinq ans de prison pour quatre coups de baguette plastique à un policier, sans avoir jamais eu l'intention de tuer personne. Les policiers, eux, ne sont jamais punis, ou très légèrement, quand quelqu'un meurt en interpellation", dit-il.

En publiant ce livre, il a fait le choix, très rare dans cette mouvance très surveillée et portée sur l'anonymat, de se médiatiser, au risque de devenir une cible.

"Plus combatif que jamais", il manifeste toujours mais pas dans le "black bloc", sous peine de risquer de retourner en prison. "Mais je les soutiendrai toujours, sans faille" face à un État devenu un "sous-traitant du capitalisme" et qu'il juge "dangereux". "Ce en quoi je crois n'est pas le fruit d'une idéologie, mais de ce que j'ai observé, vécu, subi".

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Pour terminer

Avec cette nouvelle arrestation de Mr. Eric Drouet, l’Etat a fait preuve d’une volonté réelle et caractérisée d’intimider et de faire pression..

On entre directement, par ce biais, dans une forme de répression et sinon dictature déguisée, non ?..

Pour conclure

Ce début d’année 2019 laisse apparaître, un peu plus, les réels problèmes rencontrés par l’Etat négligeant et sa façon d’opérer et de procéder..

Macron-roi-philosophe

Attendons de voir ce grand « déballage » public et/ou Grand Débat voulu, pour pouvoir mieux cerner l’appareil d’Etat et ses orientations comme choix et décisions, prises seules, trop souvent, par un seul homme, en la personne de ce président « jupitérien », mais toujours aussi arrogant, moqueur et cynique de surcroît et sans complaisance…

 

 

 

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Commentaires
Z
Le pouvoir n'a rien changé à sa nature. Adoption de mesures anti chômeurs le 30 décembre en douce, noyade du poisson avec des mesurettes toujours repoussées, et oligarchie totalitaire en ce qui concerne la lire expression politique... Drouet peut être considéré comme un prisonnier politique au moins pendant sa garde à vue... La liberté d'expression et de circulation n'est valable que pour les migrants, pas pour les opposants à Macron...<br /> <br /> Très bonne journée
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