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Ecologie vraie et réelle..
25 janvier 2019

Le Grand Débat National..Premier..Second..Troisième..

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Le Grand Débat National..Premier..Second..Troisième..

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« Nous ne sommes pas jaloux de leur grandeur et de leurs privilèges, mais nous sommes jaloux qu’ils ne payent pas le quart des impôts qu’ils devraient payer… D’où tiennent-ils ces honneurs, ce n’est que par les Devoirs et les Services que leurs ancêtres ont rendu à l’Etat et dont ils sont comptables… »

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Photo ci-dessus d'une gravure à l'eau représentant les inscriptions des doléances dans le cahier de plaintes et de doléances, peu avant la Révolution de 1789.

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Photo ci-dessus, des gilets jaunes avaient déjà été reçus et entendus  par le préfet de la Drôme devant le siège de la Chambre des commerces.

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Les « Gilets jaunes » ne lâchent rien et sont toujours mobilisés

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Préambule

Après les deux premiers débats, dans l’Eure puis le Lot, avec un parterre conséquent de 600 à 800 maires réunis à chaque fois, cette fois, pour ce troisième débat et petit faux débat, en comité restreint, avec 20 à 60 maires et élus, regroupés à l’intérieur de la préfecture même de Valence dans la Drôme, l’exercice de style était moins convaincant et avec moins de brio, du fait de l’absence des médias (sans caméras..) et avec seulement le son, pour pouvoir suivre, cela tourne un peu au Vaudeville ou théâtre populaire, comme celui, local, de Bussang dans les Vosges..

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Grand débat: Emmanuel Macron lève le pied dans la Drôme

Fini les débats de 7 heures diffusés en direct sur les chaînes d'information.

Ne pas froisser, ne pas lasser

L'arlésienne d'un débat avec les gilets jaunes

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Le Grand débat national..

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Tout d’abord, un débat pourquoi ?..

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En fait de débat, ce "Grand débat national" est d’avantage une consultation qu’un grand débat…

Malgré ce grand débat, tout le monde n’est pas d’accord, ni en accord avec Macron..

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Ce jour, jeudi le 24 janvier 2019, le troisième débat avait lieu à Valence dans la Drôme..

Cela se passait à la préfecture, et dans la préfecture..à l'intérieur..en huit clos..

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La journée s’est terminée par un crochet à Bourg de péage et pour un petit débat citoyen, cette fois, à la rencontre, entre autre, de quelques gilets jaunes présents..

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Emmanuel Macron a joué les invités-surprises dans un débat-citoyen avec des "gilets jaunes" jeudi près de Valence, après avoir entendu les doléances d'une soixantaine d'élus lors d'un déjeuner-débat à Valence, et un tête-à-tête inédit avec le patron des Républicains Laurent Wauquiez, qui lui a reproché d'être "dans une bulle".

ISF, chômage, jusqu'au glyphosate: pendant 3H15, le chef de l'Etat, debout, micro en main, a balayé un grand nombre de préoccupations dans un échange de questions-réponses avec quelque 250 personnes réunies dans la Maison des associations de Bourg-de-Péage (10.500 habitants), fief du ministre de l'Agriculture Didier Guillaume, qui l'accompagnait.

Comme il l'avait fait avec des élus à Bourgtheroulde (Eure) ou à Souillac (Lot) pendant plus de six heures, il a défendu ses choix, reconnaissant des "erreurs" et assurant qu'il allait changer les "mauvaises choses".

Il a encore une fois pris soin d'étudier des cas personnels, comme celui d'un handicapé qui lui a montré sa feuille de revenus. Ou d'écouter un participant qui lui a parlé à l'oreille.

Si l'ambiance était globalement détendue et bienveillante, il a été interpellé parfois vivement sur certains sujets comme l'ISF. "Je ne l'ai pas fait pour faire un cadeau à des gens". "Ben si", répondent plusieurs personnes. Lui: "non c'est pas vrai". "Si", insiste l'audience.

"Je ne suis pas un héritier", a-t-il lancé à une personne qui l'interpellait sur son passage professionnel par la banque Rothschild.

Sur le Smic, il a de nouveau expliqué : "si j'augmente le Smic de 100 euros payé par les employeurs, je détruis des emplois".

Et il a reconnu que la sortie du glyphosate en France ne serait pas possible100%" dans trois ans, comme il s'y est engagé.

Il a semblé trancher le débat sur la taxe d'habitation pour les 20% les plus riches, en affirmant : "Plus personne ne la paiera. On la supprime en trois bouts".

De même pour l'application du "bonus-malus" pour limiter le recours aux contrats courts : "je souhaite qu'on aille au bout, branche par branche, parce que c'est vertueux", a-t-il dit.

"Simulacre" -

Cette rencontre "montre la volonté du président de la République d'être au contact avec les gens. Le panel n'a pas été trié", a assuré M. Guillaume à la presse à l'issue de la réunion.

Certains restaient toutefois sceptiques. Comme le vice-président des Républicains (LR) Damien Abad. Nathalie Nieson "connaît #Macron! C’est un simulacre de #GrandDébatNational où l’on s’invite chez des amis! E. #Macron, arrêtez la com’, venez chez moi, dans l’Ain, et vous débattrez avec un parterre non choisi par vous ou vos amis !", a taclé l'opposant.

Le débat-citoyen était filmé, contrairement au déjeuner-débat organisé auparavant entre M. Macron et une soixantaine d'élus, dont le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes Laurent Wauquiez. Pas de caméras non plus pour le tête-à-tête inédit entre les deux hommes.

Lors du débat, le chef de l'opposition de droite a reproché au président son "écoute" tardive, responsable selon lui des "tensions" dans le pays. "Il faut réconcilier la France des villes et la France rurale", a ajouté le patron des Républicains. Il a ensuite conseillé, devant la presse, au président d'aller sur le terrain pour échanger "directement avec les Français, sans filtre", lui reprochant de faire "des voyages dans une bulle".

"Je ne voudrais pas qu'il y ait des caricatures" mais "il faut voir l'état dans lequel on a pris le pays", a répliqué Emmanuel Macron à Laurent Wauquiez, avant de faire l'éloge de la "décentralisation" et de la "déconcentration" pour "des décisions au plus près du terrain", en jugeant le processus "trop lent".

- "On prendra des décisions"

Emmanuel Macron "écoute et essaie de répondre aux problèmes", a assuré le maire de Lyon Gérard Collomb, tout sourire pour les retrouvailles officielles des deux hommes depuis le départ avec fracas du gouvernement de l'ex-ministre de l'Intérieur, en octobre.

"On prendra des décisions, a déclaré le chef de l'Etat à la sortie. Ce n'est pas un débat simplement pour entendre, j'attends aussi des propositions concrètes. Toutes ces propositions donneront lieu, soit à des textes de lois, soit à des décisions d'organisation, soit à des modifications plus lourdes", a-t-il promis.

"Qu'est-ce qu'on veut ? Des monstropoles d'un côté et des communes abandonnées de l'autre ?", a demandé le socialiste Aurélien Ferlay, président des maires ruraux de la Drôme et maire de Moras-en-Valloire, 657 habitants.

"Quand une démocratie est malade, le fascisme vient à son chevet mais ce n'est pas pour prendre de ses nouvelles", a-t-il conclu, convoquant Albert Camus dans la salle Barjavel de la préfecture.

Dehors, un périmètre de sécurité tenait à bonne distance quelques dizaines de "gilets jaunes" mobilisés malgré le vent glacé.

Macron "veut faire un débat citoyen mais il faut qu'il passe par les citoyens. On ne peut pas s'approcher, on est contrôlés. On ne passe pas si on a un +gilet jaune+", déplorait notamment derrière un des cordons de CRS Dominique Roux, artisan de 47 ans résidant à Etoile-sur-Rhône.

"Vous (ndlr: le gouvernement) taxez le petit peuple". Emmanuel Macron "n'est plus légitime dans ce contexte-là", a jugé plus tard, dans l'Emission politique sur France 2, Ingrid Levavasseur, qui a pris la tête d'une liste "gilets jaunes" pour les Européennes.

"Merci aux habitants de Bourg-de-Péage pour la sincérité de ce Grand Débat. Je continuerai à échanger avec ceux qui le souhaitent, partout sur le territoire", a tweeté Emmanuel Macron en fin de soirée.

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Face à des "Gilets jaunes", Macron promet des décisions "très fortes"

Un dernier petit grand débat citoyen après celui de Valence, et à..Bourg de péage..

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A la rencontre de..citoyens, et de quelques gilets jaunes présents..

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* "On n'a pas été assez loin", dit Macron face aux colères

* Il évoque des mesures sur l'Etat, la formation des élites

* Il promet de débattre dans toutes les régions métropolitaines (Actualisé avec suite du débat)

BOURG-DE-PEAGE, Drôme/PARIS, 24 janvier (Reuters) - Emmanuel Macron a promis jeudi que des décisions "très fortes" seraient prises à l'issue du "grand débat national", lors de son premier échange avec des "Gilets jaunes" depuis le lancement de cette initiative visant à répondre à la crise liée à ce mouvement.

Le chef de l'Etat s'est invité à un débat organisé avec des citoyens, à Bourg-de-Péage (Drôme), où il a été interpellé sur de nombreux sujets, dont le chômage, la fiscalité ou la réforme de l'Etat, et le ton est parfois monté.

"Je pense qu’on ne sortira de ce débat qu’avec des décisions très fortes, puissantes, parce qu’on en a besoin, parce que moi j’ai été porté par une partie de cette colère et qu’on n’a pas été assez loin", a-t-il dit.

"Il doit y avoir des décisions très profondes, sur l’Etat, sur nos institutions, sur notre organisation collective", a-t-il ajouté. "On doit remettre de la décision sur le terrain, on doit sortir de structures aberrantes dans lesquelles on est resté et on doit changer le mode de formation de nos élites, y compris dans l’Etat. Je suis prêt à aller jusque-là."

Emmanuel Macron, dont les sondages montrent qu'il apparaît éloigné des préoccupations des Français, a mêlé au long des échanges explications de sa politique et marques d'empathie.

Il a également haussé le ton face à des critiques, sur son passé de banquier d'affaires chez Rothschild notamment.

"Je ne suis pas un héritier, je suis né à Amiens, il n’y a personne dans ma famille qui était banquier ni politicien ni énarque. Ce que je dois, je le dois à une famille qui m’a appris le sens de l’effort (...). Et après je n’ai jamais lâché le morceau", a dit le président dont les parents étaient médecins.

"Si j’étais né banquier d’affaires vous pourriez me faire la leçon, si j’étais né avec une petite cuillère dans la bouche ou fils de politicien, vous pourriez me faire la leçon, ce n’est pas le cas, donc je peux vous regarder en face", a-t-il ajouté.

"JE PARTAGE VOTRE INDIGNATION"

Dès son arrivée, Emmanuel Macron a été interpellé par un demandeur d'emploi puis par un "Gilet jaune" qui a déploré la réforme de l'ISF et la mort chaque année dans la rue de centaines de personnes sans domicile.

Il a souligné les efforts visant à améliorer la formation pour lutter contre le chômage et s'est dit favorable à l'instauration d'un bonus-malus pour limiter le recours aux contrats courts, combattue par le patronat.

"Moi aussi, ça me fait mal", a-t-il dit à propos de la liste des personnes mortes dans la rue publiée par le quotidien La Croix. "Je partage votre indignation, la honte que vous ressentez, je la prends pour moi", a-t-il ajouté.

"On va se battre", a-t-il promis, en soulignant que deux milliards d'euros étaient consacrés à l'hébergement d'urgence.

Emmanuel Macron a précisé qu’il se rendrait dans toutes les régions métropolitaines dans le cadre de ce débat, lancé jusqu'au 15 mars, et qu'il verrait bientôt des élus ultramarins.

Lors d'une rencontre plus tôt avec des élus, à Valence, dont le président des Républicains (LR), Laurent Wauquiez, qui l'a pressé de débattre directement avec les Français, il a invité les dirigeants d'opposition à la responsabilité.

"Parfois, quand on a des responsabilités, on se défausse sur le président de la République", a dit le chef de l'Etat.

"Quand il y a cette colère dans la société, il faut lui donner un cadre", a-t-il poursuivi. "Quand un élu de la République veut jouer avec le feu, il se trompe."

L'ancien ministre de l'Intérieur Gérard Collomb, qui avait critiqué la déconnexion présumée entre la majorité et les Français, a estimé qu'Emmanuel Macron avait "repris les choses en main" dans la crise des "Gilets jaunes".

D'autres élus se sont inquiétés des suites du "grand débat".

"S’il n’y a pas de réponses aux questions de l’injustice sociale et fiscale à la hauteur des questions (...), alors le débat aura été pire que le mal parce que la frustration et la colère des français sera immense", a dit le maire socialiste de Bourg-en-Bresse (Ain), Jean-François Debat.

Etienne Blanc, maire (LR) de Divonne-les-Bains (Ain) et candidat à la mairie de Lyon, a jugé "difficile pour le chef de l’Etat de répondre dans deux, trois ou quatre mois à la foule de questions et à leur diversité". "C’est ce qui est inquiétant, ça crée une énorme attente et je ne vois pas bien comment le gouvernement va pouvoir répondre à cette attente", a-t-il dit. (Catherine Lagrange à Bourg-de-Péage et Jean-Baptiste Vey à Paris, édité par Yves Clarisse et Danielle Rouquié)

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Le troisième Grand débat à Valence dans la Drôme..

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Valence : un maire s'adresse à Emmanuel Macron en chantant du Pierre Bachelet (VIDEO)
Et toi..Marionnetiste..
 « Mais dis-moi tout Marionnettiste.. »
Macron "est comme une marionnette". "Mais dis-moi tout Marionnettiste. J'ai des ficelles à mon destin. Tu me fais faire un tour de piste. Mais où je vais je n'en sais rien", a-t-il chanté devant un Emmanuel Macron tout sourire et une assistance médusée qui l'a abondamment applaudi après cette performance saluée par un "bravo" présidentiel. Le président "est comme un marionnettiste qui tient les ficelles du destin des maires. Il nous impose tout, sans concertation, par exemple la suppression de la taxe d'habitation. Qu'aurons-nous après ? C'est pas clair du tout", a ensuite expliqué l'élu à une journaliste de l'AFP.

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Le maire Nicolas Rubin de Châtel, en Haute Savoie, a surpris l'assistance à Valence en chantant d'une belle voix deux strophes de la chanson «Marionnettiste» de Pierre Bachelet, devant un Emmanuel Macron tout sourire.

Nicolas Rubin, le maire Les Républicains de Châtel (Haute Savoie) a pris le micro pour interpeller le président de la République lors d'un déjeuner-débat à la préfecture de la Drôme, Valence, le 24 janvier. Il a terminé son intervention en prononçant quelques paroles de la chanson «Marionettiste» de Pierre Bachelet. Applaudi, l'élu a eu même le droit à un «Bravo» d'Emmanuel Macron.

«Mais dis-moi tout Marionnettiste. J'ai des ficelles à mon destin. Tu me fais faire un tour de piste. Mais où je vais je n'en sais rien», a-t-il ainsi chanté devant un Emmanuel Macron tout sourire.

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Didier GUILLAUME

✔@dguillaume26

@nicolasrubin maire de Chatel Haute Savoie termine son intervention par la chanson « Marionnetiste » de Pierre Bachelet. Franchise, coups de cœurs, coups de gueules, mais toujours le respect du débat. #GrandDebatNational @EmmanuelMacron @CdLavergne @CLAPOTMireille @AliceThourot

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15:10 - 24 janv. 2019

23 personnes parlent à ce sujet

 Emmanuel Macron interpellé par un maire sur la chanson "Marionnettiste"

Le maire (LR) de Chatel (Haute-Savoie) a poussé la chansonnette à l'occasion du déjeuner des élus avec le président de la République, jeudi midi, à Valence. Il a interprété "Le marionnettiste" de Pierre Bachelet. Un titre choisi avec soin et qui prêtait à sourire.       

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Selon France Bleu Pays de Savoie, les journalistes sur place ont noté que «l'ensemble de l'assistance était médusée avant d'applaudir abondamment le maire de Châtel».

Interrogé par la radio locale, Nicolas Rubin a expliqué ce choix d'intervention : «Le contenu voulait bien dire ce qu'il voulait dire [...] On [les élus locaux] n'a pas envie d'être tenus par des ficelles... on nous fait faire des tours de pistes... mais où on va ? On n'en sait rien en fait. J'en ai profité pour demander un regard attentionné envers les élus locaux qui font un énorme travail, notamment dans les conditions d'exercice du mandat. Je crois que le message a été entendu. On verra les réponses qu'il y apportera.»

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Nicolas Rubin, maire LR de Châtel, en Haute-Savoie, à gauche, a rencontré le président Emmanuel Macron lors de la rencontre organisée avec les élus dans le Drôme. Twitter/Nicolas Rubin

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Le débat-entretien, en huit clos, entre Emmanuel Macron et Laurent Wauquiez

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Wauquiez l'accuse d'être dans une "bulle", Macron s'invite à un débat-citoyen..

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Arrivée de Macron à Bourg de péage

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Emmanuel Macron dans la Drôme : "Je regrette que ce soit un débat sous cloche, sous les ors de la République"

Le maire Les Républicains de Valence, Nicolas Daragon, déplore que le troisième déplacement d'Emmanuel Macron, dans le cadre du grand débat, se fasse en comité "restreint".

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Nicolas Daragon, le maire de Valence, lors d'une réunion publique en novembre 2017. (THOMAS PADILLA / MAXPPP)

Nicolas Daragon, maire Les Républicains de Valence, vice-président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, a regretté jeudi 24 janvier sur franceinfo que le débat national soit "sous cloche, sous les ors de la République, dans une préfecture"Emmanuel Macron participe jeudi à Valence (Drôme) à un déjeuner-débat avec une soixantaine d'élus de la région Auvergne-Rhône-Alpes.

"On parle de grand débat, on a plutôt affaire à une grande débâcle" a déploré sur franceinfo Nicolas Daragon. "On avait des "gilets jaunes" qui étaient dehors, à l'extérieur. J'ai invité le président de la République à recevoir une délégation, ce n'était pas compliqué. Je lui ai remis la pétition qu'ils m'avaient donné. Mais pas de réponse, personne n'est allé à leur contact. Je trouve ça assez surprenant", a-t-il poursuivi.

"Le débat avec les citoyens ne doit pas se passer dans les préfectures ou dans les ministères, mais dans les gymnases et les salles des fêtes, a estimé Nicolas Daragon. Là, non seulement il n'y a pas les citoyens, mais il y a un nombre extrêmement restreint d'élus. J'espère que ce n'est pas parce qu'on est en Auvergne-Rhône-Alpes. J'appelle à un débat le plus ouvert possible".

Il y a un sentiment fort d'injustice fiscale avec les privilèges et les salariés qui gagnent moins que les actionnaires Nicolas Daragon sur franceinfo

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Le deuxième Grand débat à Souillac dans le Lot..

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Il est temps que Macron soit un peu plus à l’écoute du peuple !

A Souillac, la charge d’un maire contre Macron : "Arrêtez de stigmatiser, d’opposer, de mépriser"

A LA UNEPOLITIQUE

Publié le 18/01/2019 à 17h37. Mis à jour à 19h33 par Jefferson Desport, envoyé spécial.

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Emmanuel Macron a répondu aux questions de près de 600 élus ruraux

LUDOVIC MARIN AFP

Le maire de Saint-Cirgues dans le Lot n’a pas épargné Emmanuel Macron. L’élu a fustigé les petites phrases du chef de l’Etat..

Alors que le grand débat avec les élus d’Occitanie a débuté aux alentours de 15 h 30, ce vendredi, à Souillac, où la tension a régné toute la matinée, le maire de Saint-Cirgues, Christian Venries n’a pas épargné Emmanuel Macron.

Après avoir dénoncé la mesure du 80 km/h sur une partie du réseau secondaire – "On n’a pas de métro, pas de tramway et encore moins de jet pour se déplacer." -, celui qui est aussi le président des maires ruraux du Lot a surtout fustigé les nombreuses petites phrases qui ont jalonné le parcours politique d’Emmanuel Macron :

"Arrêtez de stigmatiser, d’opposer, de mépriser, parce que cela ne fait que générer de l’incompréhension et de la violence."Christian Venries

Le comparant à ses prédécesseurs, il poursuit ainsi : "Nous avons eu Monsieur Sarkozy, « casse-toi pauvre con » ; nous avons eu Monsieur Hollande, les « sans dents » et vous maintenant."

Et d’énumérer : "Les salariés de Gad, ces illettrées ; une gare, c’est un lieu où l’on croise des gens qui réussissent et ceux qui ne sont rien ; vous traitez ceux qui ne sont pas d’accord avec vous de fainéants, de cyniques et d’extrêmes. Et cette semaine : les gens en difficulté, on va les responsabiliser parce qu’il y a ceux qui font bien et ceux qui « déconnent »."

Et de conclure :

"En fait, monsieur le président, il faut vraiment arrêter de jeter en pâture les précaires et les plus démunis. Il est temps que vous portiez un autre regard sur ces invisibles."Christian Venries

APL, CSG, taxe d’habitation…

En ouverture de cette réunion, le maire de SouillacJean-Michel Sanfourche, a demandé à Emmanuel Macron de rendre "effectives dès maintenant" les aides sur l’optique et les prothèses dentaires et auditives. Ainsi que le rétablissement des "APL dans leur intégralité", "l’annulation de l’augmentation de la CSG pour les retraités", "l’allégement de la taxe carbone, la suppression de la taxe d’habitation pour la totalité des citoyens pour les résidences principales, le rétablissement de l’ISF et le renforcement de la lutte contre la fraude fiscale".

Prenant la parole dans la foulée, avant de laisser le micro aux maires, Emmanuel Macron a souligné que cette crise, qui paralyse son quinquennat depuis près de deux mois, vient de "très loin." S’il a été bref, s’engageant à répondre à chacun, comme il l’a fait dans l’Eure, il a toutefois rappelé sa philosophie dans ce grand débat :

"Avoir un projet pour la nation, ce n’est pas faire droit à toutes les demandes."Emmanuel Macron

"Il y en a qui déconnent" : pour Macron, il faut "responsabiliser les gens en situation de difficulté"

A LA UNEEMMANUEL MACRON

Publié le 15/01/2019 à 17h58. Mis à jour à 20h23 par SudOuest.fr avec AFP.

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Le président a assisté à un conseil municipal à Gasny dans l'Eure

PHILIPPE WOJAZER AFP

Lors d’un déplacement surprise dans l’Eure, le président a déclaré qu’il voulait davantage "responsabiliser les personnes en situation de pauvreté". Ses propos ont fait réagir l’opposition.

Emmanuel Macron a déclaré mardi vouloir "responsabiliser" les personnes en situation de pauvreté car "il y en a qui font bien" et d’autres "qui déconnent", des propos immédiatement condamnés par des responsables de l’opposition.

S’exprimant au cours d’un Conseil municipal à Gasny (Eure), le président a déclaré : "Les gens en situation de difficulté, on va davantage les responsabiliser car il y en a qui font bien et il y en a qui déconnent".

Il a également souligné que ces personnes étaient "tous acteurs" du traitement de la pauvreté, "en les considérant, en les responsabilisant, en les aidant à s’en sortir".

L’utilisation du mot "déconner" dans ce contexte a été dénoncée par plusieurs responsables de l’opposition avant la séance des questions au gouvernement à l’Assemblée nationale.

"Le président de la République veut éteindre un incendie avec du napalm, a fustigé le député LR Eric Ciotti dans les couloirs de l’Assemblée.

"Il y a chaque jour de nouvelles provocations, des phrases qui blessent. On dirait que le président de la République veut rajouter en permanence de l’huile sur le feu."Eric Ciotti

"Qu’il se taise !"

"Le président n’a rien compris. Sa façon de jeter en pâture les plus faibles est insupportable", a déclaré Olivier Faure, le patron du PS. "Après les illettrés de Gadles cyniques et les fainéants, le pognon de dingue des minima sociaux, les Gaulois réfractaires au changement, les gens qui ne sont rien, voici les pauvres qui déconnent…", énumère Régis Juanico (apparenté PS).

Le PR n’a pas forcément le sens de l’effort mais celui de la provocation. Plutôt que de chercher à dresser les Français contre les + pauvres il ferait bien de s’intéresser aux + riches qui déconnent en fraudant 80 Mds/an et qui nous coûtent un pognon de dingues !

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Olivier Faure

✔@faureolivier

Le PR n’a pas forcément le sens de l’effort mais celui de la provocation. Plutôt que de chercher à dresser les Français contre les + pauvres il ferait bien de s’intéresser aux + riches qui déconnent en fraudant 80 Mds/an et qui nous coûtent un pognon de dingues !

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15:25 - 15 janv. 2019

239 personnes parlent à ce sujet

"À chaque fois qu’il y a des regains de mobilisation, c’est parce qu’Emmanuel Macron s’exprime. Cela se vérifie systématiquement. Qu’il se taise !", a réagi Ugo Bernalicis (LFI), devant la presse dans les couloirs de l’Assemblée nationale.

"Malgré des semaines de mobilisation des #GiletsJaunes et de mécontentement massif des Français, Macron ne s’est toujours pas remis en question et continue ses insultes, son mépris et son arrogance… Sidérant !", a tweeté Jordan Bardella, tête de liste du Rassemblement national pour les Européennes.

chercher à dresser les Français contre les + pauvres il ferait bien de s’intéresser aux + riches qui déconnent en fraudant 80 Mds/an et qui nous coûtent un pognon de dingues !

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A Souillac, la charge d’un maire contre Macron : "Arrêtez de stigmatiser, d’opposer, de mépriser"

Le maire de Saint-Cirgues dans le Lot n’a pas épargné Emmanuel Macron. L’élu a fustigé les petites phrases du chef de l’Etat

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Le maire de Saint-Cirgues dans le Lot n’a pas épargné Emmanuel Macron. L’élu a fustigé les petites phrases du chef de l’Etat

A lors que le grand débat avec les élus d’Occitanie a débuté aux alentours de 15 h 30, ce vendredi, à Souillac, où la tension a régné toute la matinée, le maire de Saint-Cirgues,Christian Venries n’a pas épargné Emmanuel Macron.

Après avoir dénoncé la mesure du 80 km/h sur une partie du réseau secondaire – "On n’a pas de métro, pas de tramway et encore moins de jet pour se déplacer." -, celui qui est aussi le président des maires ruraux du Lot a surtout fustigé les nombreuses petites phrases qui ont jalonné le parcours politique d’Emmanuel Macron :

"Arrêtez de stigmatiser, d’opposer, de mépriser, parce que cela ne fait que générer de l’incompréhension et de la violence."Christian Venries

Le comparant à ses prédécesseurs, il poursuit ainsi : "Nous avons eu Monsieur Sarkozy, « casse-toi pauvre con » ; nous avons eu Monsieur Hollande, les « sans dents » et vous maintenant."

Et d’énumérer : "Les salariés de Gad, ces illettrées ; une gare, c’est un lieu où l’on croise des gens qui réussissent et ceux qui ne sont rien ; vous traitez ceux qui ne sont pas d’accord avec vous de fainéants, de cyniques et d’extrêmes. Et cette semaine : les gens en difficulté, on va les responsabiliser parce qu’il y a ceux qui font bien et ceux qui « déconnent »."

Et de conclure :

"En fait, monsieur le président, il faut vraiment arrêter de jeter en pâture les précaires et les plus démunis. Il est temps que vous portiez un autre regard sur ces invisibles."Christian Venries

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Dans une prise de parole controversée, l'élue LR a opposé les droits des « gilets jaunes » à ceux des réfugiés. 

(...) L'élue s'est illustrée avec une intervention musclée et anti-immigration, déplorant que les « gilets jaunes », eux, « n'aient pas d'ONG pour les défendre ». 

L'ancienne députée UMP du Tarn-et-Garonne a développé : « dans la ville de Montauban [...] nous avons plus ou moins répertorié au moins 70 fichés S. Ce sont des sujets qui ne sont peut-être pas dans votre réalité mais qui sont préoccupants. Il y a un an, un événement tragique a secoué la ville : il s'agissait d'une grand-mère de 80 ans qui s'est faite agresser à son domicile. Et pardonnez-moi si je suis triviale, elle s'est faite sodomiser par un Algérien qui était en situation irrégulière, sous le coup d'une reconduite à la frontière et qui n'a jamais été reconduit à la frontière »

Damien Rieu

✔@DamienRieu

70 fichés S dans sa ville, un clandestin algérien qui viole une grand-mère, enfants qui parlent français minoritaires, foyers pour mineurs monopolisés par les clandestins...quand la Maire de #Montauban @BrigitteBareges ose dire la vérité.#Souillac

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18:23 - 18 janv. 2019

3 979 personnes parlent à ce sujet

Sous les huées de certains moutons bêlants autres maires, elle s'est défendue : « Je suis là pour parler de personnes en souffrance. Il n'y a pas d'ONG pour les 'gilets jaunes', pourtant ils le mériteraient parfois ». 

« Le politiquement correct a fait beaucoup de mal à ce pays » , a-t-elle conclu face à Emmanuel Macron. 

Macron à Souillac : le maire de Montauban pose courageusement le problème de l’immigration

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Elle se présente:

Brigitte Barèges, maire de Montauban, petite ville moyenne de 60 000 habitants, loin du tableau idyllique de la France rurale, dit-elle.

Elle poursuit :

« Oui Montauban souffre d’un mal exemplaire :les étrangers y ont des droits supérieurs aux Français »

Et elle cite :les retraites à 800 euros, 1200 euros pour un couple, l’aide médicale gratuite avec remboursement à 100% pour lunettes, dents etc… les mineurs pris en charge à 5000 euros par mois, les logements prioritaires,.

Elle insiste (malgré la bronca des élus qui la sifflent -rappel à l’ordre du speaker -aucune image du visage de Macron à ce moment ), elle insiste la petite maire : nos agriculteurs touchent 500 euros par mois de retraite, des jeunes en difficulté ont besoin de foyers d’accueil qui son malheureusement requisitionnés.

Elle enfonce le clou :les escroquerie sociales :

« je suis candidate, M. le Président à m’occuper de la fraude sociale en France due aux étrangers et à l’immigration » .

Et bien sûr dit-elle,  je suis prête à vous présenter les fiches de Gilets Jaunes de ma ville et vous confirmer qu’ils me parlent de ces problèmes.

Quand ils chantent la Marseillaise, que croyez vous qu’ils font ?????

Son exposé provoque l’indignation des connards dhimmis de la salle.

Mais elle a pu aller jusqu’au bout …

Le speaker en profite pour faire le constat qu’il n’y a pas de sujet tabou avec le président de la  République.

Juste un vrai moment de malaise lorsqu’elle a évoqué:

« la dame de 81 ans qui -excusez moi ,dit-elle je vais être un peu crue – s’est fait sodomiser (elle emploie le mot ) par un Algérien illégal qui devait être expulsé  » .

On entend des murmures indignés dans la salle, pas à cause de ce drame, à cause de ses propos sans langue de bois .

Comment dans un grand pays comme la France, des élus peuvent oser s’indigner qu’on dise la vérité ?

Ya du boulot dans ce pays pour retrouver le respect du citoyen et de la citoyenne moyenne, je vous le dis .

En somme encore un rassemblement de précieux et précieuses dont les chastes oreilles se sentent agressées parce qu’on parle d’une femme, âgée, agressée sexuellement, par un immigré . : quatre  tabous d’un seul coup !!

Bravo, Madame Barèges, maire de Montauban, des c…, oui ,vous, vous, en avez !!!

L’intervention de Madame Barèges, Maire de Montauban

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Grand débat à Souillac: Pension de réversion, ISF et ours des Pyrénées... Les réponses d'Emmanuel Macron aux 600 maires

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Grand débat, Emmanuel Macron interpellé par des maires à Souillac

Devant six cents maires d’Occitanie, le président de la République a poursuivi, vendredi 18 janvier 2019, à Souillac (Lot), ses échanges avec les élus locaux dans le cadre du « grand débat national » qu’il a lancé en réponse au mouvement des « gilets jaunes ».

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  • Trois jours après un premier oral marathon, Emmanuel Macron retourne sur la scène du grand débat face à 600 maires d'Occitanie rassemblés à Souillac (Lot).
  • Comme à Grand Bourgtheroulde (Eure), Emmanuel Macron se retrouvera à partir de 15h00 entouré d'élus de tous bords ceints de l'écharpe tricolore et venus des 13 départements de la région.
  • Pour l'occasion, Souillac, un bourg de 3.750 habitants sur les rives de la Dordogne, est placé sous haute sécurité: centre bouclé, marché annulé et manifestations interdites.

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Avant le grand débat prévu à Souillac, Macron visite une école à Saint-Sozy

A sa sortie, il est interpellé par des personnes de différentes catégories comme situations dont des retraités..

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Un retraité s’explique au regard du montant de sa retraite, car il ne comprend pas..  Macron non plus.

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Il a également été vivement interpellé sur différents sujets..

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Avant le grand débat prévu à Souillac, Macron visite une école à Saint-Sozy.

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Pour ce premier grand débat à Bourgtheroulde ..

 Bourgtheroulde : tout était faux, choix des maires bidonné, questions préparées, questions imposées…

On pouvait s’en douter, connaissant Macron, mais ça va mieux en le disant.

Des fois que des naïfs croient encore qu’avec les politiques en général et avec Macron en particulier il puisse y avoir quelque part spontanéité, naturel, liberté…

Choix des Maires

Tous les Maires n’étaient pas là, loin de là… On a eu affaire à des « recruteurs », d’abord d’un maire qui choisit ( sur quels critères ? politiques ? ) les 30 Maires initialement prévus. Olivier Paz est LR, il a l’air suffisamment compétent pour avoir été réélu à sa Mairie depuis 1989, c’est un bon signe, mais a-t-il choisi son panel de Maires selon toutes les sensibilités pour représenter le peuple ? Combien de Maires FN dans les 30 ?

Ensuite il reçoit un nouveau coup de fil, Macron a décidé de transformer une réunion de travail en grand show retransmis à la télé…

Et hop il faut 100 maires par département… sauf dans celui du ministre Lecornu, qui aura droit, lui, à 400. Sans doute que dans l’Eure, on pense mieux qu’ailleurs et qu’il est plus sûr d’avoir un public plutôt acquis à Lecornu et donc à Macron

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Le premier Grand débat à  Grand Bourgtheroulde dans l’Eure..

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Les "Gilets jaunes" pas bien vus ni acceptés..

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Photo ci-dessus de Ingrid Levavasseur, l'une des représentant(e)s du mouvement des gilets jaunes, obligée de rebrousser chemin.

Des "Gilets jaunes" avaient été reçus et entendus avant ce grand débat..

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Photo ci-dessus d'un petit groupe restreint de "Gilets jaunes" reçus par Emmanuelle Wargon.

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D'un ami en blog..

Parmi les G.J. il y a des citoyens qui doivent consulter le site "Contribuables associés". C'est là qu'ils ont dû découvrir le R.I.C., prôné depuis plusieurs années, ou alors c'est dans le discours inaugural de Macron du 14/05/2017  : << Tous les citoyens ont le droit de concourir, personnellement ou par leurs représentants, à la formation de la loi ! >>
Neuf pays européens pratiquent le référendum d'initiative citoyenne et pourquoi pas nous ? Parce qu'en France il y a la crainte qu'il remette en question les pouvoirs des élus et administrations. Certains craignent, par ce biais, le retour à la peine de mort, de la torture pour les terroristes (ex. "trublion") ou de l'impôt sur la fortune...
Quand l'exemple des suisses est soulevé, les sceptiques répondent que le français n'est pas le suisse. Ce dernier n'envie pas les riches. Il n'est pas soumis depuis sa tendre enfance à la propagande égalitariste et anti-patrons. C'est un fait et pourquoi le français n'épousera jamais la mentalité suisse. Pour cela, il faudrait interdire l'expression de l'utopie socialiste et sa propagande qui ont envahit de nombreux foyers, fait main basse sur l'éducation nationale et faussé les esprits.

Les revendications d'un "jules du pays des jules" !

Un soutien des G.J. mais qui n'a pas les mêmes revendications !
Ce qu'il faudrait économiser dans l'immédiat est facile à réaliser, je cite :
- Cesser d'entretenir en partie financièrement et matériellement, anciens présidents, premiers ministres et ministres de l'intérieur.
- Supprimer les avantages pécuniaires et matériels des élus, en premier sénateurs et députés dont les indemnités qu'ils perçoivent sont suffisantes. Rattacher les élus au régime général de la sécurité sociale et ne leur verser une retraite qu'à l'échéance de 65 ans. Qu'ils redeviennent des citoyens lambda à l'issue de leur mandat électif sans toucher une retraite après 5 ans comme les députés. Réduire le nombre d'élus, la France en comptant un peu plus de 600 mille.
- Cesser de subventionner les partis politiques, les organes de presse, les syndicats, les associations...la construction de mosquées... qu'ils vivent avec les cotisations de leurs adhérents. 
- Supprimer les 35 heures payées 39, la différence étant supportée par le contribuable, cette mesure profitant principalement aux sociétés du CAC 40. 
- Taxer plus fortement les opérations boursières rapportant plus de 5%, celles non réinvesties dans le travail et matraquer les spéculateurs.
- Supprimer le rapprochement familial qui a fait de l'immigration un fléau social pour la France.
- Cesser de verser des allocations ou pensions et retraites sans aucun contrôle comme c'est le cas par exemple pour plus de 400 centenaires vivant en Algérie (?) ou ceux venant du Maghreb s'installer sur notre sol afin de percevoir une retraite dès l'obtention d'un titre de séjour sans pour cela avoir cotisé en France.
- Cesser de verser des allocations à des polygames ne travaillant pas, les condamner pour polygamie et les contraindre à restituer les sommes indûment acquises. 
- Vider nos prisons des détenus étrangers ou d'origine étrangère après déchéance de la nationalité en les expulsant. Agir de même avec les délinquants condamnés avant incarcération. 
- Cesser d'accepter sur notre sol des migrants ne venant que pour profiter des largesses de la France. Une "solidarité" qui grossit notre déficit que nos gouvernants cherchent à combler par de nouvelles taxes. La transition écologique n'est qu'une excuse. Malheureusement il existe encore de nombreux français prêts à avaler n'importe quelle couleuvre. 
- Cesser d'investir dans des infrastructures de loisirs, mais il y en a d'autres, dont certaines ne servent jamais et tombent en ruines où sont abandonnées car jamais terminées.
- Cesser d'aider financièrement des pays à fonds perdus ou en effaçant leurs dettes. La France n'a plus les moyens de jouer le bon samaritain surtout que l'argent ne sert pas les populations.
- Contrôler et freiner les dépenses des collectivités locales et territoriales.
- Réduire le nombre de fonctionnaires chose que permet l'informatisation des services.
- Réduire, voire supprimer les députés si peu nombreux sur les bancs de l'Assemblée où certains font la sieste. Pour élaborer un projet de loi des légistes payés à la vacation suffiraient. Nos différents codes sont d'ailleurs si bien fournis qu'il suffirait de les aménager au fur et à mesure de l'évolution de la société. 
- Réduire le nombre de sénateurs bien supérieur à celui des E.U. voire supprimer le sénat comme le souhaitait De Gaulle...
J'ai énuméré ci-dessus un flot de propositions me passant par la tête comme on dit mais je laisse à mes visiteurs la possibilité d'en ajouter.
Je doute que les G.J. fassent part de tout cela surtout concernant l'immigration sujet tabou pour nos gouvernants et les bien-pensant. 
Une chose me désole, en plus de la politique actuelle, c'est le peu de français qui me lirons. Comme dit ma moitié : "" Encore beaucoup de paroles dans le vide. Tu aimes perdre ton temps ! "" 

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Le coup d'envoi du grand débat national lancé pour tenter de répondre à la crise des "gilets jaunes" a été donné mardi 15 janvier. Un site internet dédié à cette consultation a été mis en ligne, le même jour, après un échange-marathon entre Emmanuel Macron et les maires normands, réunis à Grand Bourgtheroulde (Eure). Quatre fiches sur les thèmes retenus par le gouvernement – fiscalité et dépenses publiques, organisation de l'Etat et des services publics, transition écologique, démocratie et citoyenneté – y sont accessibles : elles proposent aux participants un questionnaire mélangeant des questions ouvertes et fermées. Voici l'ensemble de ces interrogations soumises aux Français.

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Sur la fiscalité et les dépenses publiques 

1. Quelles sont toutes les choses qui pourraient être faites pour améliorer l'information des citoyens sur l'utilisation des impôts ?

2. Que faudrait-il faire pour rendre la fiscalité plus juste et efficace ?

3. Afin de réduire le déficit public de la France qui dépense plus qu'elle ne gagne, pensez-vous qu'il faut avant tout :

• Réduire la dépense publique

• Augmenter les impôts

• Faire les deux en même temps

4. Quels sont selon vous les impôts qu'il faut baisser en priorité ?

5. Afin de baisser les impôts et réduire la dette, quelles dépenses publiques faut-il réduire en priorité ?

• Les dépenses de l'Etat

• Les dépenses sociales

• Les dépenses des collectivités territoriales

6. Parmi les dépenses de l'Etat et des collectivités territoriales, dans quels domaines faut-il faire avant tout des économies ?

• L'éducation et la recherche

• La défense

• La sécurité

• Les transports

• L'environnement

• La politique du logement

• Autres

7. Afin de financer les dépenses sociales, faut-il selon vous...

• Reculer l'âge de la retraite

• Augmenter le temps de travail

• Augmenter les impôts

• Revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales. Lesquelles ?

• Autres. Préciser

8. Quels sont les domaines prioritaires où notre protection sociale doit être renforcée ?

9. Pour quelles politiques publiques ou pour quels domaines d'action publique seriez-vous prêts à payer plus d'impôts ?

10. Seriez-vous prêts à payer un impôt pour encourager des comportements bénéfiques à la collectivité comme la fiscalité écologique ou la fiscalité sur le tabac ou l'alcool ?

11. Y a-t-il d'autres points sur les impôts et les dépenses sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ? 

Sur l'organisation de l'Etat et des services publics 

12. Que pensez-vous de l'organisation de l'Etat et des administrations en
France ? De quelle manière cette organisation devrait-elle évoluer ?

13. Diriez-vous que vous savez quels sont les différents échelons administratifs(Etat, collectivités territoriales comme la région, la commune, opérateurs comme par exemple Pôle emploi ou la CAF) qui gèrent les différents services publics dans votre territoire ?

14. Pensez-vous qu'il y a trop d’échelons administratifs en France ? 

15. Quels sont les niveaux de collectivités territoriales auxquels vous êtes le
plus attaché ?

• La région

• Le département

• La commune

• L'intercommunalité 

16. Selon vous, l'Etat doit-il aujourd’hui transférer de nouvelles missions aux
collectivités territoriales ? Si oui, lesquelles ? 

17. Estimez-vous avoir accès aux services publics dont vous avez besoin ? Si non, quels types de services publics vous manquent dans votre territoire et qu'il est nécessaire de renforcer ?

18. Lorsqu’un déplacement est nécessaire pour effectuer une démarche
administrative, quelle distance pouvez-vous parcourir sans difficulté ? Jusqu'à 5, 10, 15, 20 kilomètres ? Plus de 20 kilomètres ?

19. Pour accéder à certains services publics, vous avez avant tout des
besoins...

• Téléphoniques

• Numériques

• Physiques pour pouvoir vous rendre sur place

20. Quels nouveaux services ou quelles démarches souhaitez-vous voir
développés sur internet en priorité ? 

21. Si vous rencontrez des difficultés pour effectuer vos démarches administratives  sur internet, de quel accompagnement souhaiteriez-vous bénéficier ?

• Une formation numérique

• Une aide téléphonique

• Une prise en charge par un agent

22. Pour chacune des nouvelles formes de service public suivantes, pensez-vous qu'il s'agit d'une bonne ou d'une mauvaise chose :

• Le regroupement dans un même lieu de plusieurs services publics (maisons de services au public)

• Les services publics itinérants (bus de services publics)

• Le service sur prise de rendez-vous

• Les agents publics polyvalents susceptibles de vous accompagner dans l'accomplissement de plusieurs démarches quelle que soit l'administration concernée

23. Avez-vous déjà utilisé certaines de ces nouvelles formes de services publics ? Si oui, en avez-vous été satisfaits ? Quelles améliorations préconiseriez-vous ?

24. Quand vous pensez à l’évolution des services publics au cours des
dernières années, quels sont ceux qui ont évolué de manière positive ? 

25. Quels sont les services publics qui doivent le plus évoluer selon vous ? 

26. Avez-vous déjà renoncé à des droits/des allocations en raison de
démarches administratives trop complexes ? 

27. Si vous avez été concerné par certains des évènements de vie mentionnés dans le tableau ci-dessous, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction ou/et les difficultés que vous avez rencontrés en précisant, pour chaque point de satisfaction et pour chaque difficulté l'administration concernée... 

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Tableau à remplir dans le cadre du questionnaire présenté aux participants du grand débat national. (capture d'écran)  (DR)

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Tableau à remplir dans le cadre du questionnaire présenté aux participants du grand débat national. (capture d'écran)  (DR)

28. Connaissez-vous le "droit à l'erreur", c’est-à-dire le droit d'affirmer
votre bonne foi lorsque vous faites une erreur dans vos déclarations ? Si oui, avez-vous déjà utilisé ce droit à l'erreur ? A quelle occasion en avez-vous fait usage ?

29. Pouvez-vous identifier des règles que l'administration vous a déjà
demandé d'appliquer et que vous avez jugées inutiles ou trop complexes ? 

30. Faut-il donner plus d'autonomie aux fonctionnaires de terrain ? Si oui, comment ? 

31. Faut-il revoir le fonctionnement et la formation de l'administration ? Si oui, comment ? 

32. Comment l'Etat et les collectivités territoriales peuvent-ils s'améliorer pour mieux répondre aux défis de nos territoires les plus en difficulté ? 

Sur la transition écologique 

33. Quel est aujourd’hui pour vous le problème concret le plus important dans le domaine de l’environnement ?

• La pollution de l'air

• Les dérèglements climatiques (crue, sécheresse)

• L'érosion du littoral

• La biodiversité et la disparition de certaines espèces

• Autres, précisez

34. Que faudrait-il faire selon vous pour apporter des réponses à ce problème ?

35. Diriez-vous que votre vie quotidienne est aujourd’hui touchée par le changement climatique ? Si oui, de quelle manière votre vie quotidienne est-elle touchée par le changement climatique ?

36. A titre personnel, pensez-vous pouvoir contribuer à protéger l'environnement ? Si oui, que faites-vous aujourd’hui pour protéger l’environnement et/ou que pourriez-vous faire ?

37. Pensez-vous que vos actions en faveur de l’environnement peuvent vous
permettre de faire des économies ?

38. Qu'est-ce qui pourrait vous inciter à changer vos comportements comme par exemple mieux entretenir et régler votre chauffage, modifier votre manière de conduire ou renoncer à prendre votre véhicule pour de très petites distances ?

39. Quelles seraient pour vous les solutions les plus simples et les plus supportables sur un plan financier pour vous inciter à changer vos comportements ?

40. Par rapport à votre mode de chauffage actuel, pensez-vous qu’il existe des solutions alternatives plus écologiques ? Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à changer de mode de chauffage ?

41. Diriez-vous que vous connaissez les aides et dispositifs qui sont aujourd’hui proposés par l'État, les collectivités, les entreprises et les associations pour l'isolation et le chauffage des logements, et pour les déplacements ?

42. Avez-vous pour vos déplacements quotidiens la possibilité de recourir à des solutions de mobilité alternatives à la voiture individuelle comme les transports en commun, le covoiturage, l'auto-partage, le transport à la demande, le vélo, etc.

• Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à utiliser ces solutions alternatives ?

• Si non, quelles sont les solutions de mobilité alternatives que vous souhaiteriez pouvoir utiliser ? Les transports en commun ? Le transport à la demande ? Le covoiturage ? Le vélo ? L'auto-partage ? Autres ? Et qui doit selon vous se charger de vous proposer ce type de solutions alternatives ?

43. Pensez-vous que les taxes sur le diesel et sur l'essence peuvent permettre de modifier les comportements des utilisateurs ?

44. A quoi les recettes liées aux taxes sur le diesel et l'essence doivent-elles avant tout servir ?

• A baisser d'autres impôts comme par exemple l'impôt sur le revenu ?

• A financer des investissements en faveur du climat ?

• A financer des aides pour accompagner les Français dans la transition écologique ?

45. Selon vous, la transition écologique doit être avant tout financée par le budget général de l'Etat, par la fiscalité écologique ou les deux ?

46. Et qui doit être en priorité concerné par le financement de la transition écologique ?

• Les entreprises

• Les administrations

• Les particuliers

• Tout le monde

47. Que faudrait-il faire pour protéger la biodiversité et le climat tout en maintenant des activités agricoles et industrielles compétitives par rapport à leurs concurrents étrangers, notamment européens ?

• Cofinancer un plan d’investissement pour changer les modes de production

• Modifier les accords commerciaux

• Taxer les produits importés qui dégradent l’environnement

48. Que pourrait faire la France pour faire partager ses choix en matière d'environnement au niveau européen et international ?

49. Y a-t-il d'autres points sur la transition écologique sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Sur la démocratie et la citoyenneté 

50. En qui faites-vous le plus confiance pour vous faire représenter dans la société et pourquoi ? 

51. En dehors des élus politiques, faut-il donner un rôle plus important aux associations et aux organisations syndicales et professionnelles ? Si oui, à quel type d'associations ou d'organisations ? Et avec quel rôle ?

52. Que faudrait-il faire pour renouer le lien entre les citoyens et les élus qui les représentent ? 

53. Le non-cumul des mandats instauré en 2017 pour les parlementaires (députés et sénateurs) est une bonne chose ou une mauvaise chose ? Pourquoi ? 

54. Que faudrait-il faire pour mieux représenter les différentes sensibilités politiques ? 

55. Selon vous, faut-il introduire une dose de proportionnelle pour certaines élections, lesquelles ? 

• Législatives

• Régionales

• Départementales

• Il ne faut pas introduire de proportionnelle

56. Pensez-vous qu'il serait souhaitable de réduire le nombre de parlementaires (députés + sénateurs = 925) ? Pensez-vous qu'il serait souhaitable de réduire le nombre d'autres élus ? Si oui, lesquels ?

57. Que pensez-vous de la participation des citoyens aux élections et comment les inciter à y participer davantage ? 

58. Faut-il rendre le vote obligatoire ? 

59. Faut-il prendre en compte le vote blanc ? Si oui, de quelle manière ? 

60. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour mieux associer les citoyens aux grandes orientations et à la décision publique ? Comment mettre en place une démocratie plus participative ?

61. Faut-il avoir davantage recours au référendum au niveau national ? Faut-il avoir davantage recours au référendum au niveau local ? 

62. Faut-il faciliter le déclenchement du référendum d'initiative partagée (le RIP est organisé à l'initiative des membres du Parlement soutenu par une partie du corps électoral) qui est applicable depuis 2015 ? Si oui, comment ?

63. Faut-il tirer au sort des citoyens non élus pour les associer à la décision publique ? 

64. Que faudrait-il faire pour consulter plus directement les citoyens sur l'utilisation de l'argent public, par l'Etat et les collectivités ? 

65. Quel rôle nos assemblées, dont le Sénat et le Conseil économique, social et environnemental, doivent-elles jouer pour représenter nos territoires et la société civile ? Faut-il les transformer ? Si oui, comment ?

66. Diriez-vous que l'application de la laïcité en France est aujourd'hui : satisfaisante, à améliorer ou à modifier profondément ? 

67. Que proposez-vous pour renforcer les principes de la laïcité dans le rapport entre l'Etat et les religions de notre pays ? 

68. Comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et
les valeurs intangibles de la République ?

69. Que faudrait-il faire aujourd’hui pour renforcer l'engagement citoyen dans
la société ?

70. Quels sont les comportements civiques qu’il faut promouvoir dans
notre vie quotidienne ou collective ?

71. Que faudrait-il faire pour favoriser le développement de ces
comportements civiques et par quels engagements concrets chacun
peut-il y participer ?

72. Que faudrait-il faire pour valoriser l'engagement citoyen dans les parcours
de vie, dans les relations avec l’administration et les pouvoirs publics ?

73. Quelles sont les incivilités les plus pénibles dans la vie quotidienne et que faudrait-il faire pour lutter contre ces incivilités ?

74. Que peuvent et doivent faire les pouvoirs publics pour répondre aux
incivilités ?

75. Quel pourrait être le rôle de chacun pour faire reculer les incivilités
dans la société ?

76. Quelles sont les discriminations les plus répandues dont vous êtes témoin
ou victime ? 

77. Que faudrait-il faire pour lutter contre ces discriminations et construire
une société plus solidaire et plus tolérante ?

78. Pensez-vous qu'il faille instaurer des contreparties aux différentes
allocations de solidarité ? Si oui, lesquelles ? 

79. Que pensez-vous de la situation de l'immigration en France aujourd'hui
et de la politique migratoire ? Quels sont, selon vous, les critères à mettre
en place pour définir la politique migratoire ? 

80. En matière d’immigration, une fois nos obligations d'asile remplies,
souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis
par le Parlement ?

81. Que proposez-vous afin de répondre à ce défi qui va durer ? 

82. Quelles sont, selon vous, les modalités d'intégration les plus efficaces
et les plus justes à mettre en place aujourd’hui dans la société ? 

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 « Nous ne sommes pas jaloux de leur grandeur et de leurs privilèges, mais nous sommes jaloux qu’ils ne payent pas le quart des impôts qu’ils devraient payer… D’où tiennent-ils ces honneurs, ce n’est que par les Devoirs et les Services que leurs ancêtres ont rendu à l’Etat et dont ils sont comptables… »

On est loin des Etats généraux de l'époque..

De plus, et concernant, justement ces cahiers de doléances..là-aussi on a rien inventé !

Il y avait déjà bel et bien des cahiers de plaintes et de doléances, peu avant la Révolution..

Monsieur Macron a souhaité (en calcul..) faire ce premier débat dans l'Eure où il y a cinq grands élus représentants de LREM, donc, sans grand risques, et pour "tester".

Le plus dommageable est de "mobiliser" les maires des communes, alors que celui-ci avait justement boudé le congrès des maires, une honte !..

En fait, ce choix d'avoir recours aux maires est ni plus ni moins, un premier test, en vue des prochaines élections Européennes et sinon de la récupération, rien de plus..

Ce Grand Débat National voulu et souhaité..pour les "Gilets jaunes" (je n'ai pas dit que..), et surtout sans les "Gilets jaunes", c'est du grand n'importe quoi...

De toute façon, ce gouvernement, avec Macron à sa tête, s'est enfermé, une fois de plus, et n'apporte aucune réponse louable par rapport aux réelles attentes mais également revendications légitimes d'une grande partie de la population, et pas que "Gilets jaunes", pour ne pas dire les trois-quart.

LES CAHIERS DE DOLÉANCES

 Un cahier de doléances

 Des habitants de Mandres demandent « que les abus des droits de chasse (seront) supprimés.

Mandres est un village situé presque au milieu d’une plaine très fertile en grains (…). Mais depuis que Monsieur[3] en a fait sa grande réserve de chasse, cette plaine ne peut plus porter aucun grain de toute espèce, de sorte que les laboureurs et les particuliers peuvent à peine recueillir leur semence : le grand nombre de lièvres et de perdrix (…) en est la seule cause. »

 Cahier de doléances des habitants de Mandres, rédigé le 14 avril 1789, Archives départementales du Val-de-Marne.

 In Bordas, Terres d’Histoire. Histoire, Géo, Ed. civ. Cycle 3 CE2, 1997

 Un cahier de doléances

 « Sire, nous sommes accablés d’impôts de toutes sortes ; nous vous avons donné jusqu’à présent une partie de notre pain, et il va bientôt nous manquer si cela continue. Si vous voyiez les pauvres chaumières que nous habitons, la pauvre nourriture que nous prenons, vous en seriez touché. Cela vous dirait mieux que nos paroles que nous n’en pouvons plus et qu’il faut nous diminuer nos impôts. Ce qui nous fait bien de la peine, c’est que ceux qui ont le plus de bien paient le moins. Nous payons la taille, et le clergé et la noblesse rien de tout cela. Pourquoi donc est-ce que ce sont les riches qui paient le moins et les pauvres qui paient le plus ? Est-ce que chacun ne doit pas payer selon son pouvoir ? Sire, nous vous demandons que cela soit ainsi, parce que cela est juste. »

 Les paysans de Culmont, 1789.

 In Hatier, Histoire. Cycle 3, 2000

 Un cahier de doléances

 « Nous ne sommes pas jaloux de leur grandeur et de leurs privilèges, mais nous sommes jaloux qu’ils ne payent pas le quart des impôts qu’ils devraient payer… D’où tiennent-ils ces honneurs, ce n’est que par les Devoirs et les Services que leurs ancêtres ont rendu à l’Etat et dont ils sont comptables… »

 Extrait d’un cahier de doléances.

 In Hachette, A monde ouvert. Histoire. Cycle 3 niveau 1, 1995

 Un extrait de cahier de doléances de 1789 (Saint-Avit, en Agenois)

 « Cayher des plaintes, doléances et remontrances qu’ont l’honneur de faire très respectueusement au Roi les très soumis, fidèles sujets du tiers Etat de la communauté et juridiction de Saint Avit en Agenois, tendantes au besoin de l’Etat et à la réforme des abus.

(…)

Article 2. Il sera observé que, outre le impôts mentionnés en l’article ci-dessus[4], le Seigneur du lieu retire encore une rente considérable qui est un picotin par journal[5] de froment, avoine autant, un sou en argent et chaque maison ou famille paye encore de la volaille. […] il est payé au Seigneur une infinité de journées[6].

Article 3. Il sera observé à Sa Majesté qu’outre les impôts mentionnés aux articles précédents, il est encore payé un dixième[7] au curé.

Article 5. Il sera observé au Roi qu’on ne peut comprendre la raison qui a pu occasionner la diversité des poids et mesures qui se pratique dans le royaume ; on pense que l’uniformité serait plus utile […], les individus connaîtraient ce qu’ils achèteraient et ce qu’ils vendraient.

Article 7. Sa Majesté sera suppliée d’observer que le Clergé et la Noblesse jouissent de revenus immenses, avec honneurs et privilèges sans bornes […]. Nous ne sommes pas jaloux de leur grandeur et privilèges, mais nous sommes jaloux qu’ils ne payent pas le quart des impôts qu’ils devraient payer. 

A Saint-Avit, le 9 mars 1789. »

 In Hachette, A monde ouvert. Histoire. Cycle 3 niveau 2, 1996

 Cahier de doléances du village de La Caure (Marne) en 1789

 « Les impôts. « Les impôts nous surchargent : la répartition en est mal faite ; ceux qui ont les plus grands biens[8] ne paient presque rien ; le peuple paie tout et plus qu’il ne doit. […] »

Les mendiants. « Nos campagnes inondent de mendiants de tout âge, de tout sexe et de toute condition ; c’est le plus grand et le plus dangereux de tous les abus. […] Nous demandons donc que chaque pauvre demeure dans sa paroisse et qu’on établisse un bureau de charité pour les vrais pauvres. »

Les pères de famille. « Le nombre de nos enfants nous décourage ; nous n’avons pas de quoi les nourrir, les vêtir. Nous demandons donc un soutien, par exemple une gratification ou une diminution des impôts à raison de chaque enfant qui naîtrait, jusqu’à l’âge de quatorze ans, temps où l’enfant pourrait gagner sa vie. […] »

Conclusion. «  Telles sont les doléances, plaintes, remontrances et demandes vraies que nous exposons à la bonté du Roi et aux lumières des états généraux.

Fait et arrêté à La Caure, dans le lieu accoutumé de nos assemblées, par nous syndic[9], officiers municipaux7 et habitants soussignés, le 1er mars 1789. »

 Cahier de doléances du village de La Caure (Marne). Archives départementales de la Marne.

 In Nathan, Gulliver. Histoire. Cycle 3, 1997

 Les cahiers de doléances

 « Nous, paroissiens de Chennevières-sur-Marne, pour nous conformer à la lettre et au règlement du roi et à l’ordonnance de la vicomté et prévôté de Paris, pour la convocation des états généraux, nous sommes assemblés aujourd’hui 14 avril 1789, au lieu et à la manière ordinaires, pour dresser le cahier des plaintes et doléances. (Et nous avons chargé nos délégués) :

Art. 1er. De supplier très respectueusement le roi d’établir dans ses finances et dans les charges de l’Etat une administration fixe et économique, afin que son peuple, et spécialement les cultivateurs et gens de la campagne, y trouvent le plus tôt possible un soulagement sur les impositions multipliées dont ils sont chargés sous différentes dénominations, comme tailles, ustensiles, vingtièmes, corvée, droits d’aides, gabelle et autres.

Art. 2. Demander la suppression de la gabelle, et le remplacement de cet impôt mis sur chaque tête.

Art. 3. Demander la suppression des corvées, soit en nature, soit en argent.

Art. 4. Demander la suppression des droits de gros manquant, sous la dénomination vulgaire de trop bu. (Il s’agit d’un droit sur le vin consommé par le producteur).

Art. 17. Enfin, demander qu’il y ait mêmes poids et mesures pour tout le royaume, et que l’on tienne plus exactement la main à la vérification desdits poids et à la police qui doit s’observer dans les bourgs et villages relativement au bon ordre. »

 Archives parlementaires, t. IV.

 In SEDRAP, A nous le monde ! CE2.

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Les "cahiers de doléances" ont été rédigés en mars-avril 1789 par la noblesse, le clergé et le Tiers-Etat pour servir aux Etats généraux convoqués par Louis XVI pour le 1er mai 1789. Ils contiennent les plaintes et les vœux des populations que doivent présenter les députés élus aux Etats généraux. Pour le Tiers-Etat, les opérations se sont déroulées en trois temps donnant lieu, à chaque étape, à la rédaction d'un cahier : cahiers des villes, paroisses, communautés de métiers de l'assemblée préliminaire, cahiers des bailliages secondaires, cahier du bailliage principal.

 1. Dans les cahiers de doléances, plusieurs catégories sociales s’expriment : paysans aisés (laboureurs) et pauvres (doc. 1, 3, 4 et 5) et des ouvriers (manouvriers) d’une grande ville, Marseille.

 2. Les doléances portent sur plusieurs domaines :

- les impôts, jugés trop lourdes et injustes,

- les privilèges,

- le système seigneurial, notamment en matière de justice ;

- l’accaparement des emplois publics par la noblesse

- le contrôle des impôts par les États Généraux.

3. Les revendications les plus fréquentes concernent les impôts. Celles qui concernent les droits seigneuriaux et les réformes politiques sont moins souvent exprimées.

Les textes font apparaître des divisions au sein du Tiers États-. Le cahier des laboureurs et ouvriers de Pont-L’Abbé critique les bourgeois qui ont refusé de tenir compte des doléances des laboureurs et ouvriers (paysans salariés pauvres).

4. Les cahiers cités ici expriment les points de vue du Tiers-État. Les deux ordres privilégiés, noblesse et clergé, ne sont pas représentés.

 5. Clergé et noblesse rédigent leurs cahiers de doléances au niveau du bailliage. Dans le tiers état, les cahiers de bailliage sont la synthèse de premiers cahiers, rédigés dans les villages ou dans les corporations. La bourgeoisie peut donc influencer les doléances du monde paysan.

6. La caricature met en scène 3 personnages. A gauche, les représentants des deux ordres privilégiés, clergé et noblesse, richement vêtus, et surélevés ; à droite, l’homme incarnant le Tiers-État, écrasé par la hotte (qui représente les charges qu’il subit) et humilié par les chiens lancés à ses trousses par des privilégiés.

7. La caricature du doc. 6 critique les charges et les humiliations que les privilégiés font subir aux gens du tiers état. À la fin du XVIIIe s., les privilèges du clergé et de la noblesse apparaissent injustifiés.

8. Par son titre, l’image est porteuse d’espoir pour le tiers état. La vision ici présentée est surtout celle de la paysannerie, sensible d’abord à l’injustice de l’ordre social. La convocation des États-Généraux donnent l’espoir d’un changement.

9 . Le monde des campagnes largement majoritaire s’exprime inégalement dans les cahiers. Celui de la Chapelle-Craonnaise est largement copié d’un cahier de doléances rédigé par les bourgeois d’une ville.  Le cahier d’une paroisse rurale montre que les préoccupations des paysans sont avant tout économiques et sociales (les impôts, les corvées …) et moins les revendications politiques. Il est donc plus authentique que le précédent. Cependant, dans les deux cas, les questions portant sur les impôts et les privilèges, sont citées.

10 . Les documents révèlent l’importance que conserve la structure des ordres dans la France de 1789. L’inégalité fiscale existant entre ces ordres est source de tensions. Le régime seigneurial, généralement dominé par le clergé et la noblesse, renforce ces dernières. Au sein du tiers état, les cahiers de doléances font ressortir des attentes différentes. Dans les villages dominent des revendications fiscales ou antiseigneuriales. La bourgeoisie, qui contrôle la rédaction des cahiers de bailliage, insiste davantage sur des revendications politiques, par exemple celle du contrôle du gouvernement du roi par des représentants de la nation. De tels constats soulignent le manque d’unité du tiers état au XVIIIe.

11. Le Tiers-État attend que le roi, à l’occasion des États-généraux, mette fin aux abus des privilégiés, notamment en matière d’impôts et de justice. Le Tiers-État est très hostile envers les ordres privilégiés mais a confiance dans le roi et demeure monarchiste.

 

Or les Cahiers, qui, à la vérité, sont d’une lecture difficile, personne ne les a jamais lus, explique Emile Faguet. Tocqueville y a jeté les yeux ; mais il s’est arrêté beaucoup plus sur les papiers administratifs de la Touraine et du Languedoc. Taine a promené ses regards sur les Cahiers ; mais, comme M. Champion l’a irréfutablement prouvé, il ne s’y est pas appesanti beaucoup il faut l’avouer. M. Champion a lu tout ce qu’on en peut lire en France ; avec sa conscience et sa diligence infinie, il les a dépouillés complètement ; avec sa modestie bien connue il déclare encore que le travail auquel il s’est livré ne suffit pas, qu’il faut déterrer, et réunir et compulser d’autres cahiers encore, qui existent et qu’il n’a point vus ; mais enfin il a fait, en 1897, sur les véritables vœux de la France en 1789 l’enquête la plus sérieuse qui puisse être faite, et l’enquête qui n’avait été faite par personne.

Ce travail, mené à bien par l’homme le plus impartial du monde, est de tout premier intérêt ; cette « leçon de choses » est la plus solide leçon qui ait jamais été donnée sur la Révolution française. Enfin – je le dis très sérieusement – nous allons savoir ce que c’est que la Révolution française, poursuit Faguet aux yeux duquel cette Révolution dans les vœux des hommes qui l’ont commencée, aussi bien que dans les résultats par où elle a fini, est une révolution purement économique et administrative.

Elle n’a rien d’idéaliste, rien de philosophique, rien de religieux, rien de sublime, rien in excelsis[dans les hauteurs, dans les cieux], renchérit-il. Elle est très terre à terre. Les hommes qui l’ont commencée sont très réalistes. Ils n’avaient pas de principes. Les principes de 1789 ? Il n’y en a pas. Les hommes qui ont voulu la Révolution de 1789 et qui l’ont commencée n’avaient pas lu laRévolution d’Edgar Quinet [républicain convaincu qui publia La Révolution en 1865]. Ils étaient aussi loin que possible de l’avoir lue et de l’écrire. Tout simplement ils mouraient de faim et désiraient cesser de mourir. Il n’y a pas autre chose dans les Cahiers de 1789.

Ont-ils désiré, comme on l’a beaucoup dit, l’Égalité, ce rêve de tous les Français ? Presque point. Les cahiers du Tiers ne la réclament jamais. Ils reconnaissent souvent qu’il ne faut point songer à abolir les distinctions et privilèges anciens qui font partie de la constitution du royaume et qui la consolident. Les beaux esprits, là-bas, à Paris, disent que le Tiers-État c’est toute la nation ; mais le Tiers-État ne le dit pas. Il ne songe à l’abolition ni de la noblesse ni du clergé comme ordres à part dans l’Etat. L’idée d’une Révolution politique ou l’idée d’une guerre de classes lui est totalement étrangère. Il ne songe qu’à vivre en bonne harmonie avec les autres ordres, mais il veut vivre ; il demande les moyens de vivre. Il ne demande pas davantage.

Ont-ils désiré la Liberté ? Le mot liberté est si vague qu’ici il faut préciser. La liberté politique c’est leself-gorvernment. Un peuple est libre quand le gouvernement est son délégué. Il est libre encore quand le gouvernement, sans être son délégué, est son subordonné. Il est libre donc quand il peut contrôler et ne pas ratifier les actes de son gouvernement ; il est libre quand le gouvernement ne peut pas lever sur le peuple un impôt non consenti par le peuple. Et en dernier analyse, ce dernier point suffit. Dès que le peuple a la clef de la caisse, le gouvernement par cela seul sera contrôle, donc subordonné, et ce sera à peu près la même chose que s’il était délégué. Un peuple libre est un peuple qui vote son budget. Un conseil des finances, nommé par le peuple et votant le budget, ce conseil ne fût-il pas législatif, voilà l’organe de liberté nécessaire à un peuple. Un peuple est libre quand il nomme une Chambre qui vote le budget.

Or le peuple de 1789 a-t-il demandé cela ? Pas le moins du monde, reprend notre académicien. Et ceci est tout à fait curieux. Je n’ai pas vu, dans tout ce que M Champion a cité des Cahiers, une seule allusion au système parlementaire. La Révolution a créé le système parlementaire en France ; mais la France de 1789 ne l’avait pas demandé. On me dira qu’il était contenu implicitement dans les vœux exprimés par la France en 1789. C’est mon avis. Quand les cahiers demandent qu’il ne soit pas permis « à qui que ce soit, s’autorisât-il du nom du roi et même d’un ordre surpris à Sa Majesté, de percevoir aucun impôt qui n’aurait pas été accordé par les états généraux, ou de prolonger la perception d’iceux au delà du temps pour lequel il l’aurait accordé », il est clair que cela mène à tout. Il est clair que si ce vœu est réalisé, il ne pourra l’être que par la perpétuité, au moins par la périodicité des états généraux votant l’impôt, et c’est le système parlementaire à bref délai, « dans toute sa beauté comme disait Beulé.

D’accord ; mais enfin ce système parlementaire, même à l’état rudimentaire, les cahiers ne le demandent pas ; ils n’y songent pas ; ils ne semblent pas en avoir la moindre idée. Disons la vérité : ils n’en ont pas la moindre idée. Leur pensée, c’est d’avoir une loi fixe, en finances comme en autre chose, obligeant le roi, lui traçant une limite, et que cette loi soit établie par les états généraux qu’ils sont en train de nommer. Et ensuite ? Eh bien, ils ne songent pas à ensuite. Ensuite, beaucoup plus tard, s’il y a de nouvelles infortunes, on réclamera dos états généraux, comme on le fait aujourd’hui, on les nommera, et ils remédieront. La périodicité des états faisant la loi des finances et en contrôlant l’exécution, c’est-à-dire le système parlementaire, c’est-à-dire la liberté politique, est une idée qui n’existe pas dans les Cahiers. Les hommes de 89 n’ont pas plus songé à la liberté qu’à l’égalité.

 

Cah

Cahier-Doleances-2

Cahiers de Doléances du Berry

 

 

Cela veut dire qu’ils étaient des monarchistes. L’idée qu’un Français de l’Ancien Régime se faisait de la monarchie était celle-ci : « Le roi gouverne. Il gouverne conformément à la loi ; car nous ne sommes pas des Turcs, nous avons des lois. Quand il ne gouverne pas conformément à la loi, c’est que la loi est mal faite ou qu’il n’y a pas de loi. Dans ce cas-là, il faut en faire une. Les états généraux sont institués pour faire ou suggérer une loi précise et conforme aux nécessités nouvelles que le temps apporte. Quand ils ont rempli cet office, ils s’en vont ; et le roi gouverne conformément à la loi nouvelle. » Et ne faut-il pas qu’il soit surveillé et contrôlé dans l’exercice de son pouvoir, dans la manière dont il exécute la loi ? Mais alors il ne gouvernerait pas ! Mais alors, vous n’avez donc pas confiance en lui ? Vous n’êtes donc pas monarchistes ?

Tout le monde en 1789 était monarchiste et personne ne voulait du pouvoir arbitraire ; et tout le monde, plus ou moins confusément, croyait qu’il suffisait d’une loi précise pour que le pouvoir ne fût pas arbitraire. Quant au gouvernement du pays par le pays, quant au système parlementaire continu, personne, presque, ne me semble y avoir songé, parce que cela, c’est, au fond, le républicanisme, et qu’il n’y avait pas de républicains en 1789.

Les Cahiers n’ont donc, en vérité, demandé ni l’égalité ni la liberté. Ont-ils songé, d’autre part, à une grande régénération morale de la nation, s’interroge ensuite Faguet ; se sont-ils dit que toute révolution profonde est une révolution religieuse ou ayant le caractère d’une révolution religieuse ? Encore moins. C’est la grande faute de la Révolution française, selon Quinet, de n’avoir pas voulu, osé ou daigné être une révolution religieuse. Quinet raisonne ainsi : « Si la Révolution française était une révolution purement économique et administrative, elle était finie le 4 août 1789. La preuve qu’elle était autre chose, dans les voeux, dans les désirs, dans les volontés, dans la conscience de la nation, c’est qu’elle n’a nullement été finie le 4 août. Elle a continué ; parce que la révolution économique n’était rien du tout, et que, à travers les tempêtes révolutionnaires, c’était la révolution religieuse que les Français poursuivaient. Seulement, mal servis par leurs commettants, ils n’ont pas réussi à la faire. Et elle n’est pas faite encore. Le progrès matériel, qu’est-ce que cela ? La révolution était autrement idéaliste. Une grande révolution religieuse qui voulait se faire, qui ne s’est pas faite, et qu’il faut accomplir, voilà la Révolution française. »

Il est possible, assène Emile Faguet ; mais les Cahiers de 1789 n’éclairent pas sur ce point, ou s’ils éclairent, ce n’est nullement pour nous diriger vers l’idée chère à Edgar Quinet. Il n’y a pas un mot de révolution religieuse, de révolution morale, de révolution de conscience dans les Cahiers de 89. Les Cahiers de 89 ne sont nullement philosophiques. La plupart veulent que la religion catholique demeure religion d’État. « La France, dit M. Champion, demeure si foncièrement catholique qu’elle a beaucoup de peine à se défaire de sa vieille intolérance. Ce n’est pas seulement l’Église ; qui, plus de dix ans après la mort de Voltaire, se résigne difficilement à l’édit en faveur des protestants et veut que la religion nationale conserve tous les privilèges d’une religion d’État ; c’est aussi une grande partie du Tiers. En général, quand il admet l’état civil des non catholiques et leur participation à certains emplois, il leur refuse toute place dans l’administration judiciaire, dans l’enseignement, dans la police ; ils n’auront ni temples, ni assemblées, ni cérémonies publiques ; ils seront tenus de garder le silence sur les questions religieuses. » A Auxerre, le Tiers supplie le roi de défendre la foi contre les atteintes de la nouvelle philosophie à Paris, il sait que « tout citoyen doit jouir de sa liberté de conscience ; mais l’ordre public ne souffre qu’une religion dominante, etc. » Lisez M. Champion. Au point de vue de la « révolution religieuse » les Cahiers de i789 sont tout simplement réactionnaires.

Ainsi, affirme l’académicien, le peuple de 1789 est religieux et fidèle à l’Eglise catholique en immense majorité. Il la veut moins riche, oui ; il veut l’appauvrir, oui ; il veut l’abolition de la mainmorte et autres abus inouïs dont vous trouverez le détail dans M. Champion ; il veut que des richesses colossales qui ont été données au clergé pour servir au bien public, et qui, depuis longtemps, n’y servent plus du tout, soient enlevées à l’Église. Mais ici nous rentrons dans ce que j’appelle la révolution économique ; et il ne s’agit plus de révolution religieuse.

Liberté, égalité, transformation religieuse et morale voilà ce que les Cahiers de 1789 n’ont pas demandé du tout. Voilà quels n’étaient pas les vœux de la France en 1789. Mais quels étaient, donc ces vœux ? Voici.

Ce peuple mourait de faim. Les Cahiers sont une longue doléance d’un peuple qui voudrait manger un peu. « La misère extrême du peuple », voilà le refrain des Cahiers de la noblesse et du clergé. Quant au peuple il ne dit pas autre chose, et pour cause : « Je ne sais quoi demander, dit naïvement quelqu’un de Rocquencourt, la misère est si grande qu’on ne peut pas avoir de pain. » Les gens de Pontcarré : « Réduits à la plus affreuse indigence nous n’entendons que les cris d’une famille affamée à laquelle nous regrettons presque d’avoir donné le jour. » A Suresnes, où il y a cinq cents familles, cent cinq ont besoin de secours. A Châtellerault les paysans n’ont jamais mangé que du pain noir ; et maintenant, ils n’en ont plus. En Touraine « la moitié des ménages font réponse qu’ils n’ont pas de pain, versant des larmes, se désirant hors de ce monde ».

Cahier-Doleances-2

 

Cahier de Doléances de Saint-Avit

 

La mendicité, à cette époque, c’est purement le brigandage en permanence. Les hordes de mendiants campent dans les paroisses et prélèvent leur impôt, après tant d’autres, par la terreur. « Nous, pauvres laboureurs, disaient les paysans du Boulonnais, sommes bien exposés à bien des peines, de faire l’aumône le jour et même la nuit, aussi bien ceux qui ne le peuvent pas que ceux qui le peuvent, crainte de mauvaises suites, à cause de la grande misère et autres choses. »

Il faudrait des hôpitaux, des asiles, des refuges pour canaliser toute cette misère onéreuse et redoutable. Encore (voici la note pessimiste et désespérée, qui est bien curieuse), encore on ne sait trop s’il le faut bien désirer, « ces établissements multipliant les débauches et les excès ; et l’on entend dire là où il y en a : Nous ne risquons rien de boire et de nous divertir nous irons à l’hôpital. » Quand un peuple en est là !... Voilà le tableau vrai. Savez-vous qui a fait le résumé le plus précis des Cahiers de 1789 ? C’est La Fontaine dans le Paysan du Danube.

Quelles sont pour les rédacteurs des Cahiers de 89 les causes de tant de maux affreux ? 1° L’absence de constitution fixe ; 2° L’absence de lois précises et les mêmes pour tous ; 3° Une administration déplorable ; 4° L’existence et le maintien des droits féodaux. Voilà les maux que les Cahiers de 1789 ont dénoncés. Ils ont voulu une révolution administrative et une révolution économique, et rien autre. Ils ont voulu que le domaine national eût son règlement, sa loi précise et fixe, une exploitation intelligente et sans gaspillage, et qu’ainsi tout le monde pût y trouver à peu près sa subsistance. Ils ont voulu exterminer du patrimoine le caprice, l’arbitraire, le temps perdu, l’argent perdu, le travail perdu, pour qu’il rendît au profit de tous et de chacun tout ce qu’il pouvait rendre. C’étaient des paysans qui trouvaient que la grande ferme n’avait ni bon règlement de travail, ni bons régisseurs, et qui voulaient qu’on leur accordât ces deux biens très précieux. Les vœux n’allaient pas au delà.

Premier point, sur lequel ils sont tous d’accord : donner une constitution à la France ; ne pas voter un sou de subsides avant d’avoir donné une constitution à la France. Ils se sont parfaitement aperçus que la France n’en avait pas. Elle en avait une, mais si ancienne, si surannée et si oubliée que c’était comme si elle n’eût pas existé. La faire revivre eût été lui en donner une vraiment nouvelle. Comme disait très bien M. de Staël un peu plus tard, c’eût été faire une constitution que de « faire marcher une constitution qui n’avait jamais été qu’enfreinte ». Ils avaient parfaitement raison. Ce qui manquait le plus à la France, c’était de savoir comment elle vivait. Elle n’en savait rien du tout. Le roi ne le savait pas ; les ministres ne le savaient pas ; les parlementaires n’en savaient rien, et les sociologues en ignoraient comme les autres. On allait absolument au hasard, c’est-à-dire en plein arbitraire, mais dans un arbitraire qui sentait qu’il n’était pas légitime, et qu’il aurait dû ne pas être. C’est la pire des situations. Le roi savait qu’il devait obéir à quelque chose, et ne savait pas à quoi obéir ; de sorte qu’il y avait dans ce gouvernement un mélange de témérité et de timidité, qui aboutissait à une perpétuelle inquiétude. L’inquiétude est le mal de la France depuis le XVIe siècle jusqu’au XIXe. C’est un état qui n’a pas de base. Savoir ce qu’on est, pour savoir un peu ce qu’on devient, c’est le souhait modeste des Cahiers de 1789, dans l’ordre sociologique.

Car, remarquez, tous demandent que l’on fasse une constitution, aucun ne dit laquelle il faut faire. Nulle indication là-dessus. Sont-ils pour l’ancienne constitution redevenue une vérité, comme la Charte de 1830 ? Sont-ils pour un essai du système anglais ? Sont-ils américains, et veulent-ils cette « démocratie royale » qui fut une idée à la mode parmi les beaux esprits de Paris, de 1789 à 1791 environ ? Ils ne le disent pas. Ils ne disent ni ceci ni cela. Le mot le plus net que je trouve sur ce point dans différents cahiers, entre autres dans celui du clergé de Provins, est celui-ci, ajoute Faguet : « Les abus contre lesquels la nation réclame ont une source commune, le pouvoir arbitraire. Ce n’est qu’en le resserrant dans de justes limites qu’on peut espérer de rétablir l’ordre dans diverses parties de l’administration. »

Resserrer les limites de l’arbitraire, soit ; mais cela, encore, est dire seulement qu’il faut une constitution. Il y a l’arbitraire, c’est-à-dire le chaos ; il faut sortir du chaos ; il faut qu’il y ait quelque chose. C’est tout ce qu’ils demandent. Une constitution, rien de plus. Ils semblent dire : « N’importe laquelle, mais une constitution. » Au fond c’est bien leur état d’esprit. En 1789, on veut que le gouvernement gouverne d’une façon régulière. Voilà tout. Il est vrai que c’est quelque chose.

Le second vœu des hommes de 89, voeu presque aussi unanime, est l’établissement de lois nettes et qui soient les mêmes pour toute l’étendue du royaume. Un peu moins d’unanimité ici. Certaine attache à des franchises ou privilèges locaux dans quelques cahiers. On souhaite bien l’immense avantage d’une législation unique mais on voudrait quelquefois le combiner avec les profits d’une situation privilégiée. C’est très humain. Reconnaissons cependant qu’en général, l’unité et la netteté de législation sont le souhait ardent des hommes de 1789.

J’en suis enchanté, poursuit l’académicien. Mon décentralisationnisme (pardon !) n’en gémit nullement. La pire décentralisation, c’est la décentralisation législative. La décentralisation, c’est une série de mesures, individuelles, locales, provinciales, nationales, pour favoriser le développement, ailleurs qu’au centre, de la vie intellectuelle, commerciale, industrielle. Cela n’a presque aucun rapport avec l’unité de législation. Sous une loi unique, mais bien faite, une immense activité locale peut être permise, encouragée, protégée, et même provoquée.

Du reste nos vénérables pères de 1789 n’entraient point dans ces considérations de haute sociologie. Comme en tous leurs voeux, ici comme ailleurs, leur idée politique était une forme de l’honnête désir de ne pas mourir de faim. Ils désirent la refonte des lois et l’unification de la loi parce que la Picardie n’a pas le droit de faire de l’eau-de-vie avec son cidre, tandis que la Normandie a le droit d’en faire avec le sien ; parce que tel parlement permet de couper le blé comme on l’entendra, ce qui paraît naturel, tandis que tel autre interdit de le couper avec une faux ; parce que le royaume est zébré de douanes intérieures qui rendent tout commerce presque impossible, font la pléthore ici et la famine quatre lieues plus loin ; parce qu’une marchandise expédiée de Guyenne en Provence acquitte sept droits ; parce que sur la route de Paris en Normandie par Pontoise, dans un certain espace de quatre lieues, il y a droit de barrage à Saint-Denis, droit de passage à Épinay, droit de travers à Franconville ; et cela peut s’appeler les droits réunis ; parce que les gens de Toul ne peuvent littéralement pas sortir de chez eux sans rencontrer toutes les lieues des gardes, bureaux, etc. ; parce que l’Alsace et la Lorraine, « provinces à l’instar de l’étranger commercent librement partout, excepté avec la France et la Franche-Comté ; parce qu’on ne peut avoir dans les petites villes avoisinant Paris ni un marché ni un marchand ambulant, crainte qu’ainsi Paris ne soit affamé, et que, pour cette cause, on doit vivre sans manger quand on habite Nanterre ; parce que les routes, sauf quelques-unes, ne sont pas entretenues du tout, les fonds perçus pour leur entretien étant employés à toute autre chose ; parce que tout semble concerté pour rendre impossible la communication entre eux des différents membres du corps territorial.

Si la législation est absurde, l’administration est déplorable. Que voulez-vous que nous fassions de nos enfants ? Des commerçants ? On vient de voir comme le commerce est facile et rémunérateur. Des agriculteurs ? L’agriculture, sans un commerce facile, prompt et libre, est stérilisée, quand il n’y aurait pas dans la mauvaise répartition des impôts et dans les droits féodaux d’autres causes de stérilité que nous verrons ci-après. Des soldats ? Grâce aux nouvelles mesures (car ici le gouvernement de Louis XVI est moins libéral que celui de Louis XIV) ils ne pourront jamais, sinon par des procédés qui sont des fraudes et qui sont dangereux, devenir officiers. Ici la noblesse elle-même est presque aussi desservie que le Tiers. La carrière militaire devient financière tout comme la carrière judiciaire. Un noble pauvre peut tout au plus devenir lieutenant-colonel. Un enfant dont le père est noble, mais surtout riche, « à peine échappé du collège vient avec un étalage de luxe humiliant pour les autres apprendre à un capitaine de grenadiers ce que ce dernier avait enseigné à son père. Les larmes aux yeux, la noblesse supplie Sa Majesté de laisser les grades supérieurs ouverts au mérite. »

Source : France pittoresque : http://www.france-pittoresque.com/spip.php?article5095

Pour conclure

les_etats_generaux

On est loin des Etats généraux de l'époque..

De plus, et concernant, justement ces cahiers de doléances..là-aussi on a rien inventé !

Il y avait déjà bel et bien des cahiers de plaintes et de doléances, peu avant la Révolution..

Monsieur Macron a souhaité (en calcul..) faire ce premier débat dans l'Eure où il y a cinq grands élus représentants de LREM, donc, sans grand risques, et pour "tester".

Le plus dommageable est de "mobiliser" les maires des communes, alors que celui-ci avait justement boudé, et de plus "snobé" le Congrès des maires, une honte !..

En fait, ce choix d'avoir recours aux maires est ni plus ni moins, un premier test, en vue des prochaines élections Européennes et sinon de la récupération, rien de plus..

Ce Grand Débat National voulu et souhaité..pour les "Gilets jaunes" (je n'ai pas dit que..), et surtout sans les "Gilets jaunes", c'est du grand n'importe quoi...

De toute façon, ce gouvernement, avec Macron à sa tête, s'est enfermé, une fois de plus, et n'apporte aucune réponse louable par rapport aux réelles attentes mais également revendications légitimes d'une grande partie de la population, et pas que "Gilets jaunes", pour ne pas dire les trois-quart.

 

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Commentaires
G
Je reviens sur ma réponse faite à ton commentaire sur mon blog car l'intervention de ma moitié m'a obligé à l'interrompre. Je me suis permis une contradiction face à ton écrit concernant le G.I.G.N. dont le commandant Prouteau a été le "patron" dès le début. Si tu veux en savoir un peu plus sur les cow-boys qu'étaient les gendarmes du G.I.G.N., capitaine Barril en tête, lis le bouquin du commandant J-Michel BEAU : " L'affaire des irlandais de Vincennes (1982/2007) - Ou l'honneur d'un gendarme ". C'est à ce dernier que l'on a principalement fait porter le chapeau. Il a été désigné comme bouc émissaire après avoir été désigné par la hiérarchie pour rattraper les erreurs du G.I.G.N. en matière de procédure pénale.
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Z
Le grand rien du tout, plutôt ! Faire croire aux plus faibles d'esprit que les francais sont entendus, faire croire que les doléances sont prises en compte... C'est seulement l'investissement dans une prolongation de la vie de ce mouvement pervers qui est au pouvoir... Aidé en cela par la mise en place d'une répression digne de ces pays de sauvages que Macron croit gouverner, alors qu'il ne fait que l'asservir, dans sa grande détestation de tout ce qui n'est pas la FRance des premiers de cordée...<br /> <br /> Très bonne soirée
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G
Salut Denis<br /> <br /> Je vais finir par croire que tu as fait partie du cercle fermé des fidèles à Mitterrand tant tu sembles documenté. Les médecins du Val de Grâce lui avaient peut-être greffé un sexe à pile genre sexe-toy (sourire). <br /> <br /> Concernant les vaccinations militaires, j'ai reçu la T.A.B.D.T. à l'Armée et de nouveau lors de mon admission en Gendarmerie avec rappel tous les cinq ans jusqu'à la cinquantaine. Après ce n'est plus nécessaire, comme avec les vieux chiens (sourire). Quand je m'écorche en taillant rosiers et autres arbustes ma moitié me bassine pour m'infliger un désinfectant à cause des risques de tétanos. Je lui répète chaque fois que j'ai été vacciné mon comptant et que, comme les vieux chiens, je suis immunisé à vie. <br /> <br /> Il y a des militaires qui, même étant mariés avec enfants, ne vont pas traîner que leurs guêtres partout mais tremper leur biscuit n'importe où (sourire). C'est à leurs risques et périls. Par contre, ils sont certainement mieux traités que dans le passé quand les médecins faisaient jouir ceux qui ramenaient une chaude-pisse pour leur passer l'envie de recommencer.<br /> <br /> Malgré ce que je paie en taxes locales, c'est plus d'une fois que j'assure l'entretien de mes abords même s'il n'y a pas de trottoirs. Quant à la neige, elle se pointe rarement et quand elle vient ce n'est que pour quelques heures et en couche ridicule.<br /> <br /> Bonne fin de journée !
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G
Recherche les images d'Eva Braun et d'Ava Gardner (voilà que je remarque une faute dans son nom précédemment) et tu verras que le vieux avait tout de même le goût de la belle chair comme de la fine puisqu'il raffolait des ortolans.<br /> <br /> Ce qui m'étonne c'est ce qu'il pouvait donner au lit quand nous savons qu'il avait déjà le cancer de la prostate en 1981 ? Peut-être prenait-il un remède augmentant la libido ? Il est bien connu que les médecins et une certaine classe citoyenne bénéficient de traitements différents de ceux accordés à la populace.<br /> <br /> Je me souviens aussi qu'aux pharmacies des armées, tous les médicaments étaient blancs et avaient pratiquement la même forme..<br /> <br /> A plus !
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G
Mitterrand appelait Elisabeth Tessier, Ava en référence à l'actrice Ava Gartner. Cette astrologue a dû lui tenir compagnie sous la couette à ce vieux lubrique. Il aura bien profité de l'argent du contribuable mais, à part Edern-Hallier, parce que déçu de ne pas avoir eu le ministère de la culture, aucun média ne l'a critiqué, même après sa mort, au contraire.<br /> <br /> Bonne journée Denis !
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Ecologie vraie et réelle..
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