La coupe de bois..de chauffage..
La coupe de bois..de chauffage..
Cette photo ci-dessus, en en-tête, d’une statue, à la cathédrale de Rouen, et représentant un homme avec une scie, car se sont les charpentiers qui, avec les tailleurs de pierres et compagnons du devoir ont œuvré pour l’édification des cathédrales, basiliques et autres.
Photo ci-dessus d’une enluminure avec un bûcheron au moyen-âge abattant un arbre à la hache.
Photo ci-dessus d’une enluminure au moyen-âge avec le coin du feu.
Mon mode de chauffage, en choix et pour notre maison, et ce depuis le début, il y a bien 35 ans de cela maintenant, est le chauffage au bois bûches, et bien avant tous ceux qui, politiques et autres, se disent écologiques, je l’étais bien avant, et ce dans le sens noble et louable du terme, et non pas « galvaudé » !!!
Comme tous les ans, je dois renouer avec des traditions ancestrales, je veux dire par là, la coupe du bois, bois de chauffage, en vue de l’hiver.
Le travail en forêt de la coupe et de l’abattage d’arbres, comme débitage et coupe du bois en stères empilés, puis bûches de 50 cm..
Lorsque j’étais encore un jeune garçon de 9 ans à peine, j’avais déjà l’habitude d’accompagner ma grand-mère maternelle pour aller faire du bois en forêt, dans la forêt communale de notre village.
Photo ci-dessus des outils d'époque pour le bois.
A cette époque, il n’y avait pas de tronçonneuse comme de nos jours, bien-entendu.
Aussi, le travail s’effectuait avec beaucoup de difficulté et surtout pénibilité.
Nos seuls outils étaient, somme toute, composés de deux scies, d’une hache d’abattage, d’une masse et de coins en fer forgés, faits main par le forgeron local.
Photo ci-dessus des outils traditionnels pour l’abattage et la coupe des arbres et troncs d’arbres.
Pour pouvoir tronçonner et couper les troncs d'arbres abattus, en morceaux d'un mètre de longueur, il y avait une autre et deuxième scie.
Sur les deux photos ci-dessus, on peut voir qu'il manque un morceau de la lame qui est cassée à l'une de ses extrémités.
Or, cette scie, comportait, à l'une de ses extrémités une poignée ajourée (que l'on aperçoit..), et à l'autre bout, une autre poignée, mais cette fois droite, comme sur la scie passe-partout.
Les différentes scies de coupe et de refente..
Voici une photo, ci-dessus, avec deux scies traditionnelles, pour ce genre de travail.
La scie de droite était celle, à l’usage, pour l’abattage des arbres et coupe.
Celle de gauche, en fait, ne servait qu’après, une fois le bois rentré, et pour découper les morceaux d’un mètre de longueur, en morceaux de 33 cm environ et sur un chevalet fait pour cela.
Lorsque les morceaux de bois d'une longueur d'un mètre, issus des stères de bois empilés en forêt, étaient amenés à la maison, ils étaient ensuite coupés, à l'aide d'une scie, comme celle de gauche, sur la photo du dessus, et sur un support adapté et prévu pour cela.
Le chevalet de coupe
En avançant dans le temps, les scies avaient changées..
Mais pas la méthode pour la coupe..
Puis, après avoir coupé et scié ces morceaux d'un mètre sur le chevalet, il fallait ensuite, après sèchage à l'air libre, les fendre sur un billot, puis les laisser tel quel, au-dehors, pour, là-aussi, les laisser sècher à l'air libre, avant de pouvoir les rentrer, au sec et à l'abri..
Les morceaux les plus réticents, avec des noeuds ou autre, étaient fendu à l'aide la masse et d'un coin..
(il n'y avait pas de "merlin"..à l'époque..)
Le "Passe-partout"
Photo ci-dessus de cette scie appelée passe-partout.
Les plus "malins", après la seconde guerre mondiale (fin 45..) s'étaient procurés (ou volés ?..qui sait..), des scies des unités de pionniers du génie de l'armée américaine ou même allemande..
Cette scie pouvait servir en toute circonstance, mais était, avant tout, réservée à la coupe pour l'abattage d'arbres.
Photo ci-dessus d'une scie en mauvais état et non entretenue, et deplus, avec une lame rouillée.
Puis, les gens se sont équipé de scie circulaire à moteur
A cette époque, et même peu avant, on utilisait souvent, et encore, les vaches, pour débarder, autrement dit, sortir les troncs d’arbres de la forêt pour les amener près d’un chemin d’accès.
Oui, j’ai bien dit, les vaches, même si cela pourrait faire sourire ou sembler mensonger, que neni.
Photo ci-dessus, de vaches ou bœufs tirant l’attelage traditionnel pour le transport du bois, mais surtout de troncs d’arbres coupés.
Ces vaches, puis ces bœufs étaient ferrés, oui, j’ai bien dit ferrés..
On procédait à la mise en place de fers, un peu comme des patins, sous chaque sabot. Et pour cela, on disposait d’un appentis, un peu particulier, avec un appareil, pour immobiliser et maintenir, la vache, ou le bœuf, pour pouvoir poser ces fers.
Photo ci-dessus de cet appentis et appareil pour ferrer les vaches, puis, les bœufs.
Photo ci-dessus de l’exacte correspondance de ces fers avec les clous.
Photo ci-dessus d’un de ces appentis et appareil pour ferrer les vaches, les bœufs, puis, enfin, les chevaux.
C’est un de ces nombreux appareils que j’ai eu l’occasion de voir de près lors de mes différents pèlerinages, en France, et surtout, en Auvergne et dans l’Aubrac. Mais, il en existe un peu partout, encore visible, comme chez nous en Moselle, extrémité nord-est et est, peu avant l’Alsace et le Bas-Rhin.
Ces vaches, puis, ces boeufs, étaient la seule force, animale, disponible alors, bien avant le tracteur, et pour ce genre de travail, pour n’importe quel paysan ou petit agriculteur traditionnel d’alors.
( c'est comme pour les fours à pain, et lorsque je demandais où se situait le four à pain, et que l'on me scrutait avec des yeux éberlués !..)
A présent, tout a bien changé..
Avec la tronçonneuse, le travail.. d’abattage et de coupe a été rendu moins pénible, mais pas pour le reste…
Pour cela, je dispose de deux tronçonneuses d’abattage et de découpe pour le débitage.
Photo ci-dessus d’une tronçonneuse STIHL - MS 170 (côté droit ).
Photo ci-dessus d’une tronçonneuse STIHL - MS 170 (côté gauche ).
Photo ci-dessus d’une tronçonneuse STIHL - MS 180 (côté gauche ).
Ces deux modèles présentés ci-dessus sont largement et amplement suffisant pour un bon travail de bûcheron en forêt, abattage comme découpe et débitage.
Photo ci-dessus, entaille en préparation de la découpe d’un arbre en vue de l’abattage.
Photo ci-dessus, entaille et découpe d’un arbre en vue de l’abattage.
En forêt, il existe plusieurs possibilités de faire du bois :
1. L’abattage,
2. Le façonnage.
Photo ci-dessus, d’un bûcheron procédant à l’entaillage en vue de la coupe et abattage d’un arbre.
Voir le lien ci-dessous:
https://www.youtube.com/watch?v=enCMYHRadro
Photo ci-dessus, d’un bûcheron, procédant à l’ébranchage d’un tronc d’arbre abattu, en vue de le tronçonner et débiter en plusieurs morceaux d’un mètre de long.
1. L’abattage :
Il y a..l’abattage, à proprement parler, c’est-à-dire la coupe de troncs d’arbres entiers et debout.
Voir le lien ci-dessous:
https://www.youtube.com/watch?v=GagpM-EDndw
Photo ci-dessous de la phase d’entaille et de découpe du tronc à la base en vue de l’abattage.
Ce qu’il faut éviter de faire..
Engagement de la taille, trop haute, et surtout..aucune protection..à éviter à tous prix !
Voir le lien ci-dessous:
https://www.youtube.com/watch?v=pW8ozUTNbE4
Photo ci-dessus d’une phase délicate, et à éviter si l’on peut.
Il est toujours délicat et fort risqué de procéder au tronçonnage, comme ici, avec la tronçonneuse tenue à bout de bras et en hauteur.
Photo ci-dessus pour bien montrer la zone de replis par rapport au sens de chute de l’arbre – sens prévu.
Pour se faire, on procède tout d’abord à un examen très rapide, mais nécessaire, de l’ensemble de l’arbre, depuis le sol jusqu’à la cime, ramure comprise et branches principales.
Photo ci-dessus avec les deux entailles - entaille directionnelle et entaille de chute.
On étudie la forme générale de la masse et sur l’ensemble du tronc ou fût.
Cela va permettre de savoir comment l’arbre va tomber et dans quelle direction, bien-sûr, en fonction des différents traits, de coupe et d’abattage.
Voir le lien ci-dessous:
https://www.youtube.com/watch?v=ad_oI_c5uOo
L’abattage directionnel
L’abattage directionnel exige une grande précision. L’entaille directionnelle détermine la direction de la chute de l’arbre et l’entaille de coupe permet de le faire tomber. Entre l’entaille directionnelle et le trait d’abattage, on laisse ce qu’on appelle communément la charnière. Elle est nécessaire au guidage de l’arbre pendant sa chute.
Photo ci-dessus de la phase d’entaille, en vue de la coupe pour l’abattage.
L’entaille directionnelle
L’entaille directionnelle peut se faire de plusieurs manières. Les propriétés de l’arbre, le terrain et la tradition font varier le dessin de l’entaille directionnelle. Évitez de réaliser une entaille directionnelle trop profonde. Elle ne doit pas être supérieure à 15 à 20 % du diamètre du tronc.
Les entailles directionnelles les plus courantes sont l’entaille directionnelle ouverte en deux versions (A et B) avec entaille à grand angle et l’entaille inverse (Humboldt). Nous recommandons l’entaille directionnelle ouverte (version A), car elle peut être utilisée dans la plupart des cas et elle est la plus facile à apprendre.
L’entaille directionnelle ouverte avec son grand angle d’ouverture offre un avantage sur un terrain plus en pente où l’on souhaite que la charnière demeure intacte plus longtemps en raison de la pente. L’entaille directionnelle inverse s’utilise largement sur des terrains escarpés, et sur les essences qui éclatent facilement.
L’entaille directionnelle se fait en deux temps : Le trait supérieur et le trait inférieur. L’ouverture de l’entaille directionnelle dépend de la méthode employée, voir ci-contre. Faites en sorte que les traits soient aussi près que possible du sol, ceci pour une meilleure maîtrise et une plus grande stabilité au moment de la chute de l’arbre. Parfois, il est nécessaire de couper les racines superficielles gênantes avant de pratiquer l’entaille directionnelle.
Pour la suite de cette explication, nous avons choisi l’entaille directionnelle ouverte.
Entaille directionnelle ouverte,
version A
Coupez les racines superficielles gênantes avant de pratiquer l’entaille directionnelle. Il est souvent utile de couper l’écorce sur les côtés du tronc au niveau des entailles d’abattage directionnel prévu, de manière à dégager les entailles.
Entaille supérieure : visée
1. Penchez-vous en mettant votre épaule gauche au contact du tronc. Tenez-vous les jambes écartées ou posez le genou droit au sol, de façon à être bien d’aplomb. Tenez la tronçonneuse inclinée de manière à pouvoir réaliser l’angle d’ouverture recommandé en arrivant à hauteur de souche.
2. Visez un point où vous voulez que l’arbre tombe. Le point doit coïncider avec les lignes de visée de la tronçonneuse.
3. Orientez le guide-chaîne et commencez à scier. Vérifiez de temps en temps que vous maintenez la position initiale.
Entaille inférieure, toujours horizontale
4. Pratiquez l’entaille inférieure de façon à ce qu’elle coïncide exactement avec l’entaille supérieure. Attention à ne pas faire l’entaille inférieure trop profonde. Si les entailles supérieures et inférieures ne se rejoignent pas parfaitement, vous n’aurez pas une maîtrise suffisante de l’abattage. Il est aussi important de maintenir la tronçonneuse bien horizontale lors de cette opération.
5. Lorsqu’on abat un arbre de gros diamètre, il peut s’avérer nécessaire, suivant la longueur du guide-chaîne, de compléter l’entaille supérieure en attaquant l’arbre de l’autre côté.
Entaille directionnelle ouverte, version A
• Terrain plan, légèrement incliné
• Ouverture de l’entaille 60 à 80°
• Réalisez d’abord l’entaille supérieure, elle détermine la direction
• L’entaille inférieure a le même angle que le trait d’abattage
• Le trait d’abattage est au même niveau ou légèrement au-dessus de l’entaille directionnelle
+ La méthode la plus simple
+ Souche basse
- La charnière se casse avant que l’arbre ne touche le sol
Entaille directionnelle ouverte,
version B
Coupez les racines superficielles gênantes avant de pratiquer l’entaille directionnelle. Il est souvent utile de couper l’écorce sur les côtés du tronc au niveau des entailles d’abattage directionnel prévu, de manière à dégager les entailles.
Entaille supérieure : visée
1. Maintenez le guide-chaîne horizontalement à la hauteur de souche souhaitée.
2. Visez un point où vous voulez que l’arbre tombe. Le point doit coïncider avec les lignes de visée de la tronçonneuse.
3. Commencez à scier à plein régime tout en vérifiant la direction.
4. Lorsqu’on abat un arbre de gros diamètre, il peut s’avérer nécessaire, suivant la longueur du guide-chaîne, de compléter les entailles inférieure et supérieure en attaquant l’arbre de l’autre côté.
5. Pratiquez l’entaille supérieure de façon à ce qu’elle coïncide exactement avec l’entaille inférieure. Si les entailles supérieures et inférieures ne se rejoignent pas parfaitement, vous n’aurez pas une maîtrise suffisante de l’abattage.
Entaille directionnelle ouverte, version B
• Terrain plan, légèrement incliné
• Ouverture de l’entaille 45 à 55°
• Réalisez d’abord l’entaille inférieure, elle détermine la direction
• L’entaille inférieure a le même angle que le trait d’abattage
• Le trait d’abattage se trouve légèrement plus haut que l’entaille d’abattage
+ Souche basse
- La charnière se casse avant que l’arbre ne touche le sol
- Il est plus difficile de voir la largeur de la charnière
- Risque d’éclatement à l’endroit où les fibres au niveau des racines sont asymétriques
Le trait d’abattage
Dès que vous avez achevé l’entaille directionnelle, vous pouvez procéder au trait d’abattage proprement dit. N’oubliez pas de laisser une charnière d’une épaisseur suffisante ! Le trait d’abattage se situe normalement à niveau ou quelque peu au-dessus du niveau de l’entaille directionnelle (voir ci-dessous). La méthode de coupe du trait d’abattage dépend de l’épaisseur du tronc et de la longueur de votre guide-chaîne. Pour de plus amples informations, reportez-vous à la section Les différentes méthodes d’abattage, pages 34 à 39.
Utilisez des leviers ou des coins pour un abattage en toute sécurité. Ils empêchent aussi le pincement du guide-chaîne dans le trait d’abattage. Pour de plus amples informations, voir la section Les outils d’abattage, page 41. Assurez-vous en outre que le réservoir de la tronçonneuse contient suffisamment de carburant. Tomber en panne au milieu de l’opération peut s’avérer dangereux.
L’importance de la charnière
Entre l’entaille directionnelle et le trait d’abattage, on laisse ce qu’on appelle communément la charnière. C’est autour de cette charnière que l’arbre pivote lors de sa chute. La charnière est un élément essentiel de sécurité et de maîtrise de l’abattage. Elle est nécessaire au guidage de l’arbre pendant sa chute. La charnière doit être d’épaisseur égale et avoir une longueur égale aux huit dixièmes du diamètre du tronc à hauteur d’homme. La charnière doit avoir une épaisseur constante d’au moins un dixième du diamètre du tronc, à hauteur d’homme. Pour les arbres de petites dimensions (moins de 30 cm), il est recommandé avoir une charnière d’environ 3 cm. L’angle d’ouverture de l’entaille directionnelle détermine quelle longueur de charnière restera intacte. Plus l’angle est petit, plus vite la charnière se brisera. Les différentes entailles directionnelles sont décrites ci-après.
Photo ci-dessus montrant un coin en fer forgé resté coincé au moment de l’abattage.
Parfois la tronçonneuse peut elle-même rester bloquée avec le guide chaîne et la chaîne..
Photo ci-dessus pour montrer cet incident, pas si rare que cela.
Ces cas et attitudes sont à éviter, à tout prix et lorsqu’on le peut.
Pour cela, il faut toujours disposer de plusieurs coins en plastique et sinon d’un coin en bois renforcé d’une couronne en fer.
2. Le façonnage :
On entend par là, le travail (coupe) du bois, déjà au sol, après abattage, et entreposé, ci et là, parfois de façon désordonnée et pêle-mêle.
Généralement pour se travail, on parlera de..’’fonds de coupes’’.
Pour ce travail de "fonds de coupe", il s'agit souvent de l'extrémité du tronc, dans sa partie haute, laissée au sol, ainsique la ramure et les branchages.
En dehors de l’abattage, en parlant du façonnage, il s’agit de couper les restants de troncs, laissés au sol, et branches principales ou maîtresses, et celles, moins conséquentes, de la ramure sommitale ou couronne.
Photo ci-dessus d’un bûcheron procédant à l’ébranchage ou coupe des branches tout le long du tronc d’arbre.
Il se peut que la chaîne de votre tronçonneuse s’use et devienne moins coupante et mordante.
Il faut alors procéder à l’aiguisage de celle-ci.
Comment aiguiser sa chaîne :
https://www.youtube.com/watch?v=AQEjb6Qy_ko
https://www.youtube.com/watch?v=AQEjb6Qy_ko
Sur cette photo ci-dessus, on a l’exemple à ne pas faire.
A savoir, être assis sur le tronc lui-même pour procéder à l’ébranchage !..
De plus, comme on le voit bien sur la photo, la position est réellement dangereuse du fait de la mauvaise tenue de la tronçonneuse, près de la jambe gauche, et avec un risque de glissement, en cas de mauvais mouvement ou effet rebond, de la lame (guide chaîne ) et de la chaîne, contre le haut de la cuisse, avec les conséquences que cela laisse supposer !!!
Pour tronçonner l’arbre et le débiter ainsi en morceaux d’un mètre de longueur, il existe également, pour cela, des coins plastiques pour éviter de coincer le guide-chaîne et la chaîne dans le tronc au moment de la découpe ou débitage.
Tout d’abord, on procède à la coupe de morceaux de 1 m de longueur pour le débitage, tout en les laissant pêle-mêle sur place à l’endroit de la coupe.
Puis, et en fonction du diamètre, on va devoir fendre les plus grosses bûches, pour arriver à des morceaux plus malléables pour le transport ( poids ), mais aussi pour le rangement en stère, unité de mesure, pour le garde-forestier et pour pouvoir évaluer le comptage en vue du paiement.
Photo ci-dessus avec les principaux outils pour fendre les morceaux débités.
A savoir, un merlin ou masse hache, et des coins de fer.
Photo ci-dessus avec la mise en place du coin de fer, correctement posé à l’une des extrémités du morceau de bois, et en partie haute, avant de fendre celui-ci.
Photo ci-dessus avec le coin disposé, à plusieurs endroits, le long du morceau, pour faciliter la fente en deux de celui-ci.
Photo ci-dessus montrant les différents morceaux à l’issue de la fente du morceau de départ.
Photo ci-dessus de l’ensemble des morceaux de bois issus de la fente des morceaux de départ d’un mètre de long et d’un diamètre conséquent au départ.
Le rangement :
Je l’ai dit plus haut, il s’agit d’entasser, au fur et à mesure, chaque morceau de bois coupé, d’un bon mètre de longueur et d’un diamètre correspondant au besoin pour la cheminée ou le poêle à bois ( les morceaux n’excédant pas toutefois 20 cm de diamètre ).
L’empilement de ces morceaux de bois est un travail minutieux, si l’on veut éviter que par la suite tout s’écroule…
Photo ci-dessus de stères de bois bien rangés.
L’enlèvement :
Il s’agit, en fait, de la récupération définitive de vos morceaux de bois mis en stère pour le transport et les ramener à la maison.
Il y a plusieurs possibilités..
En fonction, et en accord, avec le garde-forestier qui lui seul décide, vous avez plusieurs possibilités.
Première solution :
La première concerne l’abattage proprement dit, dans ce cas, on peut vous proposer et autoriser à enlever les troncs d’arbres débités sur une certaine longueur pour les mettre sur une grande remorque et les emmener ainsi directement chez vous et les débiter sur place chez vous.
Deuxième solution :
Il s’agit cette fois, soit du débitage sur place, des troncs d’arbres abattus, ou encore du bois de façonnage coupé sur place.
Photo ci-dessus d'un Citroën C15, identique à celui que je possède, comme pour la couleur.
(le mien est en très bon état)
Donc, pour cela, j'utilise mon véhicule de type utilitaire, à savoir une mini fourgonnette Citroën C15.
Photo ci-dessus d’une remorque quelque peu identique à celle que je possède et utilise pour cela.
On pourra, soit, mettre les troncs d’arbres abattus et coupés, en morceaux d’une longueur d’un mètre et entassé en stère, directement sur une remorque adaptée et les enlever ainsi pour le transport et les ramener à la maison, soit, comme je procède personnellement, c’est-à-dire, une fois tous les morceaux coupés et entassés en stère, je les recoupe, directement sur place et avant enlèvement, en deux et au centre, pour avoir ainsi des morceaux définitifs de 50 cm de longueur ( un peu moins au regard du trait de coupe..) et les mettre ensuite dans la remorque pour le transport et les ramener à la maison directement.
Ma solution a l’avantage de ne plus avoir de travail supplémentaire inutile à la maison, et surtout, un gain dans le sens de la propreté (sciure, copeaux, etc..).
Avec ma méthode, et ma seule remorque ainsi que mon véhicule, mini fourgonnette Citroën de type C15, j’amène à chaque fois, deux stères de bois.
(parfois, un tout petit plus, mais sans jamais..surcharger !..)
J'ai un attache remorque, à l'arrière, et pas comme sur cette photo ci-dessus.
(je l'ai installé moi-même, et avec la partie électrique en raccordement pour les feux..)
Ainsi, avec dix voyages (aller plus retour ), j’arrive, aisément, au bout du compte à transporter et entreposer chez moi mes 21 stères de bois.
Donc, tous les ans, et depuis longtemps déjà, je fais mes..21 à 25 stères de bois de chauffage et pour la maison.
Conclusion :
Pour qu’un bois chauffe bien et correctement (montée en température, chaleur ), et sans saleté ou suie, il faut qu’il soit bien sec, facile à dire me direz-vous..
Le bois coupé doit être entreposé à l’abri des intempéries, pluie, neige..
Pour cela, il faut qu’il soit couvert et bâché, mieux, complètement à l’abri avec une sorte d’abri à bois confectionné de façon simple mais efficace.
Photo ci-dessus d'un testeur d'humidité, comme j'en possède un.
J’allais oublier, un bois sec et qui chauffe bien, ne doit pas présenter plus de 12% à 14% d’humidité contenu à l’intérieur, 10% c’est mieux !
Il existe pour cela, un petit appareil, un peu comme un G.P.S., avec une fenêtre pour la mesure et deux tiges plots de contact pour vérifier sur le bois même.
Photo ci-dessus d'un hygromètre, modèle "Stihl" pour tester l'humidité du bois.
Cet appareil reste à un prix abordable.
EUR 22,85
Sécurité
Il ne faut surtout pas négliger ni oublier la sécurité.
Elle est double :
Au départ, et avant de commencer, par le port d’une tenue adaptée et des vêtements de sécurité pour pouvoir travailler le bois en forêt.
Pour cela, il existe une veste ( haut ), et un pantalon ( bas ).
La veste comme le pantalon sont faits dans une structure de tissus croisés tissés afin de permettre le blocage immédiat de la chaîne de tronçonneuse encas de gestes brusques non volontaires, sur les bras ou jambes.
Les chaussures..
Il y a également les chaussures qu’il ne faut pas négliger, avec des renforts dans les embouts.
A cela, il faut ajouter les gants..
Et bien sûr le casque..
Ainsi, on est paré et prêt, en toute sécurité et tranquillité pour soi-même et pour les siens..
Sécurité en action :
La sécurité, en action, oblige, en des gestes simples et précis, l’entaille, la découpe et abattage d’arbres, mais aussi lors du tronçonnage et de l’ébranchage, pour éviter tout accident, mais aussi et surtout, blessures inutiles et que l’on peut aisément éviter, en restant toujnours prudent et sur ces gardes.
Bien avant :
Pour cela, il existe des formations organisées sous l’égide de l’O.N.F. et avec des bûcherons professionnels comme instructeurs et moniteurs conseillers.
J’ai fait et suivi ce stage.
Photo ci-dessus d’une leçon de coupe.
Voir liens ci-dessous :
http://static.stihl.com/security_data_sheet/downloads/safety-manual-ms-fr.pdf
http://www.stihl.fr/p/media/download/fr-fr/brochure-abattage-2013.pdf
Lorsque je suis en forêt je ne me laisse pas distraire durant mon travail, sécurité oblige..
Par contre, je n’ai jamais rencontré, non plus, de bûcheronne, comme sur cette photo ci-dessus.
Point de vue à part..
Il y a des gens qui ont fait des choix de vie, et qui pour d’autres semblent être en dehors de la société et reclus..
Mais, bien au contraire, ils ont fait un choix de vie, le leur !
L’hiver en forêt apporte également toute sa beauté..
Pour terminer
Certes, il convient d’admettre que le travail du bois en forêt, n’est pas de tout repos, en parlant tant de la coupe et de l’abattage, tout comme ensuite de tronçonner et découper chaque tronc en morceaux, petites billes rondes de un mètre, mais, force est d’admettre et de reconnaître que l’on a rien sans rien.
Pour moi, c’est un plaisir double d’être en forêt et au contact de la nature, tout en oubliant jamais le maître mot..La sécurité !
Pour conclure
Avec ma cheminée, identique, comme pour ces deux photos ci-dessus, je peux mettre et brûler des buches de 50 cm de longueur et même 60 cm, sans abuser.
La réalité, en parlant du chauffage pour une maison est toute autre !
Après avoir connu le chauffage au bois, au tout début (avec mes grands-parents, puis parents..), puis le charbon (avec mes parents..), avec les mines de charbon(mon papa avait travaillé toute sa vie durant à la mine de charbon et au fond !..), ensuite le fioul domestique (guère mieux pour le prix..), force est de reconnaître là-aussi, que par la suite, et avec l’arrivée de nos centrales nucléaires pour l’électricité, et les propositions alléchantes qui allaient avec, en parlant du chauffage électrique (une hérésie !..), les prix, en possibilités diverses pour le chauffage, allaient en augmentant (une réalité et un amer constat !..)…
Photo ci-dessus de madame Dominique Voynet, lors d’une démonstration anti EPR à Toulouse le 17-03-2007.
(tout ça pourquoi ?..)
Alors, après toutes ces propositions diverses et variées, sur le plan national, et avec le gaz, en prolongement, il faut admettre que tout n’est que leurre et dépendance, dans le sens de l’Etat et sinon des gros consortiums et fournisseurs, et avec des formes de main mise et dépendances des consommateurs que nous sommes, hélas !
Lorsque j’avais construit, il y a 35 ans de cela déjà, j’avais de suite prévu le coup, pour éviter cette forme de dépendance et main mise diverses, en faisant le choix du chauffage au bois, et à l’aide d’une cheminée, mon choix, mais..bon choix, en ce qui me concerne..
Je ne regrette rien, bien au contraire, ni dans l’ardeur de la tache, ni dans les formes de faux aléas que cela semble occasionner, vu par d’autres…