Fin du Grand débat national..Les Gilets jaunes..et Après ?..
Fin du Grand débat national..Les Gilets jaunes..et Après ?..
Dans le rôle du grand parolier..
Le Grand Débat National vient de s’achever, pour quel résultat après ?..
Des cahiers de doléances ont été mis à disposition dans les mairies, ou accessibles lors de manifestations de "gilets jaunes", comme ici à Bourges, le 12 janvier 2019. (ALAIN JOCARD / AFP)
La parole est au peuple. Entre cahiers de doléances et grand débat national, entre fantasme et inquiétude, un air de révolution française souffle sur notre République. La révolution, une référence historique constante, autant dans l'hémicycle que sur les ronds-points.
Pour s’en tenir aux cahiers de doléance du tiers état, un peu comme aujourd’hui, avec le grand débat national, tout part d’en haut. En 1788, c’est le roi qui convoque les états généraux où siégeront des députés des trois ordres – tiers état, noblesse et clergé. Des députés qui ne sont pas des représentants (ce sera plus tard), mais des mandataires, qui sont uniquement là pour porter les revendications de leur ordre. Ces revendications sont compilées dans les fameux cahiers de doléance.
Alors si théoriquement, Louis XVI fixe le débat : la réduction des déficits publics – c’est nettement moins vaste que le grand débat – les sujets s’emparent des cahiers de doléances pour parler de tout. On réclame la liberté de la presse, moins d’impôts, la fin des droits féodaux… mais jamais la tête du roi, largement épargné dans les cahiers. Précision importante : s’il y a eu des cahiers déjà plus ou moins pré-remplis, dans l’ensemble, les historiens considèrent que la parole a été largement libre.
La difficile remontée de la parole du peuple vers le pouvoir
C’est un entonnoir, qui se réduit de plus en plus à mesure que l’on remonte vers les députés des trois ordres, qui se retrouveront à Versailles au printemps 1789. Les cahiers s’accompagnent de l’élection de représentants à l’échelle locale d’abord, puis à l’échelle du baillage, à peu près l’équivalent de nos départements actuels. C’est à ce niveau-là que les cahiers de doléance sont synthétisés.
C’est là que la synthèse peut montrer ses limites, parce qu’on a constaté que ce qu’on appelle les cahiers de baillage sont bien différents des cahiers de doléances qu’ils sont censés synthétiser.
Synthèse et tri de la bourgeoisie
Pourquoi ? Parce qu’à l’échelle du baillage, c’est la bourgeoisie urbaine qui fait ce travail de synthèse et qu’elle met de côté les questions qui la concernent peu, comme les questions proprement rurales, sur le droit de chasse par exemple. L'on voit que l’entonnoir implique certes la synthèse, mais aussi la disparition de revendications au profit de celles des plus puissants.
Si l’on résume, la révolution politique n’était pas réclamée dans les cahiers de doléance et de nombreuses doléances n’ont pas été relayées par les députés du tiers état. Voilà de quoi nuancer un peu les fantasmes que nourrissent les cahiers de doléances de 1788 aujourd'hui.
Le premier ministre monsieur Edouard Philippe doit tenir un discours lundi 8 avril, en guise de synthèse ?..
Il doit également prendre la parole devant les parlementaires et à l’Assemblée Nationale, à ce sujet..
L’ensemble des doléances récupérées représente, au bas mot, en guise de synthèse..15 000 feuilles !...
Un "tri" plus que..sélectif, en somme !.
Photo ci-dessus, cahier de doléances des gilets jaunes.
Selon un sondage Ifop, 90% des personnes interrogées prônent notamment la suppression de la TVA sur 50 produits de première nécessité, une idée revendiquée au sein du mouvement des "gilets jaunes".
Un autocollant demande la fin de la TVA sur les produits de première nécessité, à Paris, le 12 mars 2019. (RICCARDO MILANI / HANS LUCAS / AFP)
A la veille de la restitution par le gouvernement de la synthèse des contributions au grand débat, que sait-on des attentes fiscales des Français ? Selon une enquête Ifop pour Le Journal du dimanche publié le 7 avril, ils plébiscitent la suppression de certaines taxes.
Selon le sondage, la suppression de la TVA sur 50 produits de première nécessité et la fin de la redevance audiovisuelle convainquent une large majorité de Français (respectivement 90% et 85%). En outre, 77% des personnes interrogées sont favorables à la fin des droits de succession sur la résidence principale, ainsi qu'à la création de tranches d'impôt supplémentaires pour le rendre plus progressif (76%). A l'inverse, une minorité (44%) plaide pour un retour de la taxe carbone.
Selon cette enquête, seul le rétablissement de l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF) est majoritairement soutenu (77%). Il trouve un écho particulièrement fort à gauche et chez les électeurs du Rassemblement national, mais aussi auprès de la base macroniste (59%) et chez Les Républicains (55%), détaille encoreLe JDD.
Enquête réalisée par questionnaire auto-administré en ligne du 3 au 5 avril 2019, menée auprès d'un échantillon de 1 005 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.
TVA à 0%: pas le « meilleur moyen de soutenir le pouvoir d'achat », selon Darmanin -
Pour une réelle Justice sociale, pour moins de fiscalité, mais cependant avec un réel sentiment de déclassement..
Photo ci-dessus d’un cahier de doléances mis à la disposition des citoyens et citoyennes.
Rien ne changera, soyez en sûr, ou sinon..si peu..
Observatoire des inégalités..
Source : Calculs de l'Observatoire des inégalités, d'après Assemblée nationale. Données 2017
Le patronat arbitre et fauteur de trouble !..
Le nouveau patron du MEDEF !..
Geoffroy de Bézieux, le nouveau patron du Medef. ©Blondet Eliot/ABACA.
Le patron de l'organisation patronale veut peser sur les décisions du gouvernement
A la fois serial-entrepreneur dans le numérique et officier de réserve, catholique enraciné à droite mais Macron compatible, le nouveau patron du Medef, issu d’une dynastie de maîtres des forges, fait le grand écart entre le vieux et le nouveau monde. Fondateur de The Phone House et de Virgin Mobile France, Geoffroy de Bézieux a le sens des affaires. Son parcours de multi-entrepreneur, son manoir breton, sa taupe à Bercy... découvrez ci-dessous les petits secrets de Geoffroy de Bézieux.
Le nouveau président du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux, à Paris, le 3 juillet. ERIC PIERMONT / AFP
L’ancien vice-président du Medef prend la tête de l’organisation patronale pour les cinq prochaines années. Il a battu Alexandre Saubot en rassemblant 55,8 % des voix.
Juste avant..et durant la campagne électorale de monsieur Emmanuel Macron..
Photo ci-dessus de l'ancien patron du MEDEF, monsieur Yvon Gattaz.
Choisir son look !..
Déjà peu avant..
Photo ci-dessus, Emmanuel Macron, avec monsieur Sapin, lorsque celui-ci était à Bercy et sous Hollande.
Le Grand débat National a été une volonté de l’exécutif pour noyer l’opinion publique et chercher à effacer, surtout, ce mouvement des « Gilets jaunes », et rien d’autre !..
Les « Gilets jaunes » traduisent une insatisfaction qu’on ne peut pas traiter par la méprise..
Valéry Giscard d’Estaing..ancien président de la République.
Pensées de rétablissement et de guérison pour Madame Geneviève Legay !
Le Printemps !..
Bel Anniversaire pour les « Gilets jaunes »..
Une Assemblée entre « Gilets jaunes »..
On ne lâchera rien !!!..
La deuxième assemblée et Grand Rassemblement des « Gilets jaunes » à Saint-Nazaire..
La préparation de la deuxième assemblée des « Gilets jaunes » à Saint-Nazaire se prépare également à Commercy..
« Gilets jaunes » : « On se croyait partis pour un sprint, mais en fait c’est pour un marathon »..
On-en-a-besoin-de-cette-organisation-reconnait-camille-nom-d-emprunt-a-la-base-c-etait-tres-tres-brouillon-aujourd-hui-on-s-organise-de-plus-en-plus.
Le Grand débat National, de l’enfumage, et un pis aller par rapport aux questions légitimes comme interrogations, non seulement de ce mouvement des « Gilets jaunes », mais d’une grande part de la population représentative, c’est-à-dire bien..75% de la population, pas rien !..
Les « Gilets jaunes » et les prochaines élections Européennes..
Le président Macron pensait, par là-même, pouvoir durer et traîner, en longueur, ce débat, jusqu’à l’approche ou avant-veille de ces prochaines élections Européennes du 26 mai, en faisant fi des réponses à apporter, tout en oubliant le mouvement des « Gilets jaunes »..une erreur, et pas que de calcul…
Macron en recherches d’idées..et peut-être..d’inspiration..
Sa seule réponse..La répression et la violence !!!..
Les « Gilets jaunes » toujours mobilisés malgré une petite baisse en participation..
Les « Gilets jaunes »..toujours là !!!..
Photo ci-dessus une « Gilets jaunes » à Toulouse, lors de cet Acte XXI.
Les rigolos de service..
Photo ci-dessus du député Alexis Corbière de La France Insoumise.
Photo ci-dessus du député François Ruffin de La France Insoumise.
Les premiers interpellés et..verbalisés..
Eric Drouet à nouveau interpellé et verbalisé..
Pour le droit de manifester..
Pour le Conseil constitutionnel, il n'y a pas de doute, l'article 3 de la loi "anti-casseurs" est contraire à la Constitution !
L’article 3 de la Loi « Anticasseurs »..retoqué !..
Le gouvernement en avait fait un des piliers de son arsenal sécuritaire face aux "gilets jaunes": l'article phare de la proposition de loi anticasseurs qui prévoyait des interdictions administratives de manifester a été censuré jeudi par le Conseil Constitutionnel.
L'Elysée a "pris acte" de cette censure partielle tandis que le ministère de l'Intérieur s'est félicité que les autres dispositions du texte aient été validés, notamment l'instauration d'un délit de dissimulation du visage.
Adoptée le 12 mars après un débat parlementaire sous haute tension, cette proposition de loi venue de la droite visait à répondre dans l'urgence aux violents débordements qui ont éclaté en marge des mobilisations des "gilets jaunes" qui font vaciller l'exécutif depuis plus de quatre mois.
Disposition la plus controversée, l'article 3 de ce texte, présenté par le gouvernement comme une "loi de protections" dénuée de "tout arbitraire", permettait notamment aux préfets de prononcer des interdictions administratives de manifester passibles de six mois d'emprisonnement et 7.500 euros d'amende.
Cette interdiction ne pouvait toutefois frapper que les personnes ayant commis des "atteintes graves à l'intégrité physique des personnes ainsi que des dommages importants aux biens" ou encore "un acte violent" lors de manifestations précédentes.
Ces garanties n'ont toutefois pas suffi au Conseil constitutionnel, qui avait été saisi par des parlementaires des oppositions mais également par le chef de l'Etat Emmanuel Macron.
"Les dispositions contestées laissent à l'autorité administrative une latitude excessive", écrivent les "sages" dans leur décision.
"Compte tenu de la portée de l'interdiction contestée, des motifs susceptibles de la justifier et des conditions de sa contestation, le législateur a porté au droit d'expression collective des idées et des opinions une atteinte qui n'est pas adaptée, nécessaire et proportionnée", a ajouté le Conseil en déclarant cet article "contraire à la Constitution".
- Délit de dissimulation du visage -
Inspirée de l'interdiction de stade, cette mesure préventive qui s'accompagnait d'une inscription au fichier des personnes recherchées (FPR) avait été vivement dénoncée comme une entrave à la liberté d'aller et venir et au droit d'expression collectif et de réunion, qui sont protégés par la Constitution.
"En censurant cet article, le Conseil constitutionnel nous restitue la liberté de manifester", s'est réjouie la sénatrice écologiste Esther Benbassa, soutien des "gilets jaunes".
Douze députés LREM, parmi les cinquante abstentionnistes lors du vote à l'Assemblée, ont remercié le Conseil constitutionnel de d'être "porté garant des valeurs de notre Etat de droit".
A l'inverse, le sénateur LR Jean-Pierre Grand a affirmé que les casseurs allaient désormais "pouvoir s'en donner à cœur joie".
La rapporteure du texte Alice Thourot (LREM) a elle jugé la censure partielle "regrettable" tandis que sa collègue Yaël Braun-Pivet, présidente de la Commission de lois de l'Assemblée, a estimé que la décision en fermait pas définitivement la porte à des interdictions administratives.
Dans un communiqué, le syndicat de policiers Alliance a critiqué une décision "qui obère le travail des forces de l’ordre dans leurs missions de maintien de l’ordre public".
Le chef de file des sénateurs LR Bruno Retailleau, à l'origine de la proposition de loi, s'est, lui, félicité que "l'essentiel" du texte ait été validé.
De fait, le Conseil constitutionnel a par ailleurs validé les deux autres articles controversés de la loi qui avaient été soumis à son contrôle.
Il a ainsi jugé conforme à la Constitution l'article 2 qui autorise les fouilles de sacs et de véhicules dans les manifestations et à ses abords sur réquisition du procureur, une mesure qui avait hérissé certains dans la majorité.
Ces fouilles poursuivent "un objectif de recherche des auteurs d'une infraction de nature à troubler gravement le déroulement d'une manifestation", a estimé le Conseil.
Les "sages" ont également validé l'article 6 de la loi qui crée un délit de dissimulation volontaire du visage passible d'un an d'emprisonnement et 15.000 euros d'amende.
Dans sa décision, le Conseil a estimé que le législateur ne s'était pas fondé sur "une notion imprécise" en ne ciblant que les dissimulations "volontaires".
Avocat de la Ligue de droits de l'Homme, farouche adversaire de la loi, Patrice Spinosi a évoqué une "victoire en demi-teinte".
Tout en "saluant" la censure des interdictions administratives, l'avocat a estimé que les autres dispositions de la loi portaient en elles "un réel danger de dérives et d'erreurs judiciaires".
L'article le plus critiqué de la loi "anticasseurs", l'interdiction administrative de manifester faite aux individus présentant une grave menace, a été retoqué par le Conseil constitutionnel jeudi 4 avril au soir.
Pour le Conseil constitutionnel, il n'y a pas de doute, l'article 3 de la loi "anti-casseurs" est contraire à la Constitution !
Une loi au parcours tumultueux
Le texte de loi a eu un parcours tumultueux et connu des débats enflammés à l'Assemblée nationale. 50 parlementaires de La République en marche (LaRem) s'étaient abstenus. Christophe Castaner a déclaré avoir pris acte de la décision du Conseil constitutionnel et étudie les suites législatives à donner. En clair, il réfléchit à l'opportunité de faire voter une nouvelle loi "anti-casseurs".
Castaner refuse de retirer les lanceurs de balles de défense LBD 40..
L’exécutif en pleine errance..
Castaner et la politique de la prime..
Macron voit toujours..jaune..
Un nouveau préfet et de nouvelles mesures comme nouveaux dispositifs..
Photo ci-dessus du nouveau préfet Didier Lallement.
Les interdictions de manifester sur les Champs-Élysées, la place de l'Étoile, ainsi que dans un vaste périmètre comprenant l'Élysée et l'Assemblée nationale, ont été reconduites par le préfet de police après les débordements du samedi 16 mars.
Celui qui a été lâché..
Photo ci-dessus de l'ancien préfet , monsieur Delpuech-limogé , entre monsieur Castaner et monsieur Nunez .
Rappelez-vous..
Le ministre de l’intérieur Castaner sur la sellette..
Photo ci-dessus de monsieur Castaner, au coeur de la polémique.
La nouvelle bataille du Net..
Intercepter et faire effacer les messages en relais, en réseaux..
Bref..tout contrôler !!!..
Facebook..tweeter, etc..
L'internet mondial progresse vers de plus en plus de réglementation et une censure balkanisée..
Photo ci-dessus de Marc Zuckerberg lors de son audition suite à l'affaire Annalitica.
Les médias ne sont pas en reste pour..La désinformation et..l’intox !!!..
Les Médias..corrompus !!!..
Les « Gilets jaunes » cherchent enfin à se..structurer..
Un premier grand rassemblement des représentants des « Gilets jaunes » a eu lieu ce vendredi 5 avril à Saint-Nazaire..
Pour la première fois le mouvement des « Gilets jaunes » cherche à se structurer..
Une « Maison du Peuple » accueille l’ « Assemblée des gilets jaunes » à Saint-Nazaire.
250 délégations composées de délégués observateurs se sont donnés rendez-vous et réunis à Saint-Nazaire.
Vendredi, 5 Avril, 2019
Ce week-end, un millier de délégués de toute la France affluent vers la cité portuaire. Après Commercy, la deuxième « AG des AG » a pour objectif de structurer le mouvement.
Ils s’activent encore. Dans quelques heures, tout sera prêt pour accueillir les gilets jaunes venus des quatre coins de France. Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) et sa Maison du peuple seront, ce week-end, le lieu scruté par tous. Deux mois après Commercy (Meuse), l’assemblée des assemblées de gilets jaunes tient son acte II. Au menu : six ateliers. Plus que les revendications qui sont maintenant jugées « assez claires », l’objectif est désormais de structurer ce mouvement, de franchir une nouvelle étape, d’offrir un second souffle. Car, ici, « même s’il y a de la fatigue sur les ronds-points ou dans les manifestations », personne ne sent une baisse de régime. « Le processus profond est en place », assure un gilet jaune de Saint-Nazaire.
D’ailleurs, si 75 délégations s’étaient rendues à Commercy, elles seront ce week-end 250, constituées de trois ou quatre personnes au maximum. 1 000 à 1 500 personnes sont attendues, contre 400 deux mois plus tôt. « Depuis quinze jours, nous arrêtons les inscriptions » pour raison de sécurité, relèvent les organisateurs. « L’ampleur de la couverture médiatique » prévue est également « une surprise ». Sont annoncés « les correspondants de la presse Italienne, allemande ou grecque, mais aussi japonaise, américaine ou encore latino-américaine », énumère Cécile.
Pour l’occasion, la Maison du peuple a été totalement repensée. Car, « compte tenu des risques de troubles à l’ordre public, la ville de Saint-Nazaire n’a pas souhaité prêter de salles ou de matériel », a fait valoir la municipalité. « Nous voulions organiser un off avec la population de Saint-Nazaire, mais même cela nous a été refusé », dénonce Ludo. Face au refus de Saint-Nazaire et des villes avoisinantes, « nous avons cherché un terrain, raconte-t-il, mais ils étaient trop humides ou en culture. Et cela nous aurait coûté trop cher ». Les gilets jaunes se sont donc repliés sur la Maison du peuple et ont décidé de pousser les murs, en accord avec le nouveau propriétaire, et à la condition de partir sans heurts avant le 23 avril. Les cloisons ont sauté et, à l’extérieur, les chapiteaux et barnums ont envahi le parking.
Le choix de la cité portuaire n’est pas anodin. « Ce qui se passe avec la Maison du peuple inspire. C’est un modèle plébiscité depuis le démantèlement des campements sur les ronds-points », explique fièrement Ludo. Depuis le 17 novembre, les gilets jaunes de Saint-Nazaire squattent l’ancien bâtiment de Pôle emploi. Cuisine, lits, espace enfant, salle de réunion… Plus qu’un lieu de rassemblement, la Maison du peuple est un véritable QG. Tous les jours, à 18 heures, excepté le samedi, manifestation oblige, ils se retrouvent en assemblée générale (AG). Un temps d’organisation, mais aussi de réflexion, d’autoformation. Bref, « un véritable bouillonnement », résume Cécile. « C’est épuisant, mais nécessaire. Il n’y a pas une AG qui ressemble à une autre. Beaucoup d’entre nous travaillent et ne sont pas présents tous les soirs, sans compter qu’il y a chaque fois de nouvelles personnes qui arrivent »,poursuit l’enseignante.
C’est le modèle d’organisation démocratique que les Nazairiens souhaiteraient voir se dupliquer à l’échelle nationale. D’autant qu’ici, personne n’est dupe des conclusions du grand débat. « Macron n’entend rien. Il aggrave tout. Et je ne suis pas sûr qu’il mesure ce qui est en train de se soulever », lance Cécile, qui s’occupe de la presse. D’ailleurs, « la démission de Macron ne suffira pas. Il n’est qu’un pion, une personne de pouvoir comme d’autres. C’est tout un système qui est derrière lui et que nous combattons », analyse l’enseignante. « C’est pour cela que nous devons nous structurer via des AG fédérées autour d’une charte constituante, d’un processus démocratique », ajoute de son côté Ludo. « Un mode de structuration qui tranche avec les organisations habituelles, exigeant et coûteux en temps », poursuit-il. Car, aujourd’hui, « le mouvement est représenté par des leaders médiatiques qui ne nous représentent pas », regrette ce gilet jaune de la première heure.
Cette proposition de structuration sera au cœur des échanges ce week-end. Un atelier lui sera consacré. Tout comme le bilan des actions menées et à venir, la communication vers la population, l’opportunité d’une liste aux européennes…
Clotilde Mathieu
Le G7..
Non, l’argent ne tombe pas du ciel !..
Cela se saurait..
Le prochain sommet du G7 aura lieu à Biarritz, en mai prochain, pendant que nous serons dans les Landes et auprès de nos petits-enfants..
On verra bien si cette fois le G7 va surfer sur la grande vague..
Les préparatifs du sommet du G7 à Dinard, avec les différents ministres des affaires étrangères des différents pays représentatifs..
Le sommet s’est terminé avec une sortie et petite promenade sur la digue..
Préparatifs du Sommet du G7 du 5-6-7 avril 2019
La ville de Dinard avait été choisie..et retenue.
Publié le 05 avril 2019 à 17h41 Modifié le 05 avril 2019 à 18h16
À Dinard (35), ce vendredi, où se tient la réunion des ministres des Affaires étrangères du G7, le chef de la diplomatie allemande, Heiko Maas, a été accueilli par Jean-Yves Le Drian. (Le Télégramme / Patrick Chevalier)
Prévue initialement sur la digue de l’Écluse, la photo de famille de la réunion du G7 a eu lieu au Palais des Arts et du Festival de Dinard. (Le Télégramme / Patrick Chevalier)
Temps breton et pluie fine pour Jean-Yves Le Drian qui a accueilli, vendredi 5 avril, à Dinard (35), les ministres des Affaires étrangères des pays qui composent le G7 (France, Canada, Allemagne, États-Unis, Royaume-Uni, Italie et Japon). Prévue initialement sur la digue de l’Écluse, la photo de famille a eu lieu au Palais des Arts et du Festival, là où se tiennent jusqu’à samedi les réunions préparatoires au sommet du G7 (qui, lui, se déroulera à Biarritz), encadrées par un important dispositif de sécurité. Y participent Jean-Yves Le Drian, Chrystia Freeland, Heiko Maas, Enzo Moavero Milanesi, Jeremy Hunt, Tar? K?no, John Sullivan.
Libye. À Dinard, le G7 appelle à stopper « tous les mouvements militaires » vers Tripoli..
Les ministres des Affaires étrangères des sept pays les plus industrialisés (G7) ont appelé vendredi à la cessation « immédiate » de « tous les mouvements militaires vers Tripoli ».
« Nous exhortons toutes les parties impliquées à faire cesser immédiatement toutes les activités et tous les mouvements militaires vers Tripoli, qui entravent les perspectives du processus politique mené par les Nations unies, mettent des civils en danger et font durer les souffrances du peuple libyen », ont déclaré les sept ministres, réunis à Dinard (nord-ouest de la France), dans une déclaration commune.
À LIRE SUR LE SUJETLibye. Des forces du maréchal Haftar aux
Des points de désaccord subsistent entre États du G7 sur la façon de gérer le problème de leurs ressortissants partis se battre dans les rangs de l'OEI en Syrie et en Irak, a déclaré, vendredi, le ministre français de l'Interieur.
La question des jihadistes étrangers en Syrie divise au sein du G7. Ces divergences portent sur la gestion des jihadistes étrangers encore présents en Syrie et en Irak et de leurs familles, mais un rapprochement a été opéré sur la lutte contre l'utilisation d'Internet par les groupes extrémistes, a déclaré, vendredi 5 avril, Christophe Castaner.
Les ministres de l'Intérieur de France, d'Allemagne, du Royaume-Uni, d'Italie, des États-Unis, du Canada et du Japon se sont certes accordés sur deux grands principes, a-t-il dit lors d'une conférence de presse qui a suivi leur réunion de Paris.
Ils sont d'accord sur la nécessité de "tout mettre en œuvre pour empêcher la dispersion des combattants terroristes étrangers et de leurs familles" après la chute du dernier bastion de l'organisation État islamique et de veiller à ce que ceux qui doivent être jugés et condamnés "le soient fermement".
"La majorité des membres du G7 privilégient, à cet égard, des jugements et des condamnations dans les pays de la région mais les positions sont non unanimes (...) sur ce dossier", a ajouté Christophe Castaner.
France et Allemagne sont sur cette ligne alors que les États-Unis privilégient un rapatriement et un traitement judiciaire des jihadistes étrangers dans leur pays d'origine, ainsi que l'a rappelé la sous-secrétaire américaine à la sécurité intérieure, Claire Grady. "Notre position, c'est que ces personnes doivent être renvoyées vers leur pays d'origine, mais nous travaillerons avec nos partenaires pour nous assurer que ces individus soient traduits en justice", a-t-elle déclaré.
Deux écoles
Il a en revanche fait état d'un rapprochement entre les pays du G7, ainsi qu'avec les grands opérateurs américains, sur un autre front, celui de la lutte contre l'utilisation d'Internet pour la propagande et le recrutement de groupes terroristes ou extrémistes violents.
"Il y avait deux écoles : une école pragmatique qui pensait que la régulation pouvait se faire par les opérateurs eux-mêmes et une école plus proactive, qui pensait que la régulation impliquait de légiférer", a-t-il expliqué.
"Ce que nous avons entendu hier, c'est la demande des opérateurs eux-mêmes que la régulation se fasse par la puissance publique", a-t-il ajouté, soulignant que c'était la "vraie évolution enregistrée" sur ce front lors de ce G7.
"Aujourd'hui, ce qui était un écart, avec notamment les pays comme les États-Unis qui accueillent ces grandes sociétés, n'est plus un écart", a insisté le ministre. "Ensuite, les outils de régulation relèvent soit de l'Europe, pour l'Europe, en lien avec les États membres, soit des États - États-Unis, Japon, Canada. Mais les objectifs sont clairement les mêmes."
Opérateurs
Selon le document final de la réunion, les pays du G7 se sont notamment accordés sur la nécessité d'exiger des opérateurs qu'ils mettent en œuvre des mesures contre la diffusion de contenus à caractère extrémiste ou terroriste. "Certains pays du G7 peuvent choisir d'adopter une législation nationale ou régionale, afin d'imposer aux entreprises de l'Internet de retirer (ces contenus en ligne) dans un délai d'une heure", lit-on dans le document final.
Les ministres de l'Intérieur du G7 demandent par ailleurs un état des risques en matière de sécurité, liés à la mise en service de la nouvelle génération des réseaux de communication mobile 5G, ainsi que des propositions pour s'en prémunir.
Avec Reuters
Photo ci-dessus du président Macron pour le dernier grand débat en Corse à Cozzano.
La ministre canadienne des Affaires étrangères, Chrystia Freeland, en visite diplomatique à Washington DC, le 4 avril 2019. | BRENDAN SMIALOWSKI AFP
Marin DU COUËDIC.
Personnalités politiques dans leurs pays, les ministres des Affaires étrangères réunis à Dinard, vendredi 5 avril, restent inconnus du grand public. Présentations.
Si Jean-Yves Le Drian n’a guère besoin de présentations en terre bretonne, il en va autrement pour ses six homologues des Affaires étrangères au G7 (États-Unis, Royaume-Uni, Allemagne, Japon, Canada, Italie et donc la France), présents à Dinard pour deux jours de réunion préparatoire. Mais qui sont ces femmes et ces hommes
Personnalités politiques dans leurs pays, les ministres des Affaires étrangères réunis à Dinard, vendredi 5 avril, restent inconnus du grand public. Présentations.
Si Jean-Yves Le Drian n’a guère besoin de présentations en terre bretonne, il en va autrement pour ses six homologues des Affaires étrangères au G7 (États-Unis, Royaume-Uni, Allemagne, Japon, Canada, Italie et donc la France), présents à Dinard pour deux jours de réunion préparatoire. Mais qui sont ces femmes et ces hommes politiques ?
Photo ci-dessus de La ministre canadienne des Affaires étrangères, Chrystia Freeland.
Les préparatifs pour cette rencontre..
... pour préparer le G7 de Dinard. Jean-Yves Le Drian, ministre des Affaires étrangères, ce vendredi, à Saint-Malo..
(car au départ ce sommet devait avoir lieu à..Saint-Malo..)
Jean-Yves Le Drian finalise l’accueil pour le G7..
Photo ci-dessus du ministre des affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, guidé par les élus de Dinard et le président du conseil régional.
A Dinard, c’est le Palais des sports et des arts qui se transforme pour accueillir le sommet du G7..
Le centre-ville de Dinard bouclé pendant deux jours à l'occasion du mini G7 organisé dans la cité balnéaire bretonne. Plus d'un millier de policiers et gendarmes sont mobilisés pour assurer la sécurité des ministres des Affaires étrangères des sept plus grandes puissances mondiales.
Photo ci-dessus, dessin humoristique représentant Mr. Brice Lallonde, ancien ministre de l'environnement, en vélo, et Mr. Sarkozy, en voiture.
Pour terminer...
Le Grand débat national n’a été qu’une « diversion » et un faux paliatif au problème, non seulement, de ce mouvement des « Gilets jaunes », mais également pour l’ensemble de la population..
Pour conclure..
Le Grand débat national vient de s’achever dans la douleur tout en s’étant éternisé..
De plus, le recueil des toutes les données en doléances, contenues à l’intérieur de tous les cahiers de doléances de l’ensemble des mairies de France, ne laissent guère entrevoir une prise en compte réelle de l’Etat comme de ce gouvernement, pour faire face à une crise profonde de la France et de notre société..
Sans annonces réelles et mesures concrètes, pas encore définies, pour répondre aux « Gilets jaunes » comme aux 75% de l’ensemble de la population, le mouvement des « Gilets jaunes » va se poursuivre, inlassablement, jusqu’à l’avant-veille comme veille des prochaines élections Européennes prévues le 26 mai, mais se poursuivra au-delà et jusque fin juin sans discontinuité !...
Rendez-vous pris pour les prochaines élections Européennes du 26 mai prochain…
L’Europe , comme le Monde, ressemble à un vaste chantier de consolidation, pour sauver les apparences comme la finance …
Attendons la suite...