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Ecologie vraie et réelle..
10 novembre 2019

Un étudiant s’immole par le feu à Lyon..Honte à Macron..Honte à la France !..

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Un étudiant s’immole par le feu à Lyon..Honte à Macron..Honte à la France !..

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Lyon: avant de se brûler «à 90%», l’étudiant a accusé «Macron, Hollande, Sarkozy et l’UE de l’avoir tué» !..

La détresse humaine de plus en plus féquente !..

L'école, cette soit-disant "Ecole Laïque", n'est plus une école de l'apprentissagede la vie et de la chance, mais bien une école des "inégalités" et de la "précarité" !!!

A force de n'avoir "avantagé" que les riches et les plus riches, comme bourgeois, pendant que d'autres se démènent tant bien que mal, et de plus, font tout pour y arriver, on a creusé l'écart, avec des avantages pour certains, par copinage, passe-droit et autres, par rapport aux autres, sans oublier le fait de ces suppressions de bourses ou "sélections" en atributions de bourses, tout comme pour la diminution des A.P.L. (avec cette suppression de 5,00 Euros par mois..), qui ont amené à ses "précarités" et formes de "précarité"...

[Je serais toujours du côté des plus démunis comme malchanceux, par rapport à tous les autres, et ce jusqu'à mon dernier souffle de vie..]

Lyon : un étudiant «brûlé à 90%» après s’être immolé par le feu en pleine rue..

Le jeune homme a indiqué qu’il choisissait sciemment un « lieu politique », un restaurant étudiant, pour dénoncer sa précarité et accuser le pouvoir.

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Les secours sont rapidement arrivés sur place mais le jeune homme était déjà gravement brûlé (illustration) LP/C.C.

Un jeune homme de 22 ans, étudiant à l'université Lyon 2 (Rhône), a tenté de se donner la mort vendredi en s'immolant par le feu. Un acte désespéré dont il aurait annoncé les motivations sur Facebook, quelques minutes plus tôt, selon le journal Le Progrès. Dans ce message d'adieu, il évoque une situation financière intenable et accuse « Macron, Sarkozy et Hollande de l'avoir tué ».

Le jeune homme se trouve actuellement dans un état très grave, les pompiers estimant qu'il est « brûlé à 90 % ». Rapidement arrivés sur les lieux, ces derniers l'ont d'abord pris en charge sur place avant de le transporter au Centre des brûlés à l'hôpital Édouard-Herriot.

« 450 euros par mois, est-ce suffisant pour vivre ? »

Le drame s'est déroulé en plein après-midi, vers 15 heures, devant un restaurant universitaire du 7e arrondissement de la ville. Prévenue de son geste par un SMS, c'est la petite amie de la victime qui a alerté les services de secours.

L'étudiant s'est également expliqué sur son passage à l'acte via son mur Facebook. Il y explique ne plus avoir la force de survivre dans ces conditions financières. « Cette année, faisant une troisième L2, je n'avais pas de bourse, et même quand j'en avais, 450 euros par mois, est-ce suffisant pour vivre ? » interroge-t-il, indiquant au préalable avoir choisi sciemment le restaurant du Crous : « Je vise un lieu politique », fait-il savoir.

Et de poursuivre : « Luttons contre la montée du fascisme, qui ne fait que nous diviser […] et du libéralisme qui créé des inégalités. J'accuse Macron, Hollande, Sarkozy et l'UE de m'avoir tué, en créant des incertitudes sur l'avenir de tous-tes, j'accuse aussi Le Pen et les éditorialistes d'avoir créé des peurs plus que secondaires. »

Une enquête a été ouverte pour déterminer les raisons exactes de son geste. L'université Université Lumière Lyon 2 a indiqué vendredi soir qu'une cellule d'écoute serait mise en place mardi et conseille d'ici là aux étudiants choqués de se tourner vers le 15 ou l'Unité psychiatrique d'urgence et de liaison (UPUL).

Université Lyon 2

✔@univ_lyon2

[Soutien psychologique]Un étudiant #lyon2 a voulu mettre fin à ses jours ce vendredi. Une cellule d’écoute sera mise en place mardi 12/11 à 14h campus PDA. Dans l’attente vous pouvez contacter le 15 informé de la situation ou l’unité psy d’urgence et de liaison UPUL au 0478618642

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23:35 - 8 nov. 2019

Lyon: avant de se brûler «à 90%», l’étudiant a accusé «Macron, Hollande, Sarkozy et l’UE de l’avoir tué»

Le jeune homme qui s’est immolé par le feu à Lyon, s’infligeant ainsi de graves blessures, avait adressé une lettre à ses proches où il évoquait ce qui le poussait à passer à l’acte. Notamment des difficultés financières et les incertitudes créées par des personnalités politiques, tel Emmanuel Macron, ainsi que par l’Union européenne.

Dans une lettre écrite avant de descendre dans les rues de Lyon pour s’y immoler, l’étudiant qui est actuellement «entre la vie et la mort» a parlé des difficultés qui l’ont mené à ce qu’il «commette l’irréparable».

«J’accuse Macron, Hollande, Sarkozy et l'UE de m’avoir tué, en créant des incertitudes sur l’avenir de tous-tes, j’accuse aussi Le Pen et les éditorialistes d’avoir créé des peurs plus que secondaires», a-t-il fustigé.

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Solidaires étudiant·e·s

vendredi

La précarité détruit nos vies.

Depuis hier après-midi, un de nos camarades et ami de Lyon est entre la vie et à la mort, à l'hôpital. En grande précarité financière, privé de bourse, désespéré, il a tenté de s'immoler par le feu devant le bâtiment du CROUS de Lyon. Nous n'avons pas suffisamment de mots pour exprimer notre douleur et notre tristesse. 
Mais aussi notre dégoût face à ces institutions, le CROUS, l'Etat, l'Université, qui exercent chaque jour une violence trop com…

La précarité détruit nos vies

Depuis hier après-midi, un de nos camarades et ami est entre la vie et la mort, à l’hôpital. En grande précarité financière, privé…

Le jeune homme a expliqué d’ailleurs son choix de lieu d’immolation: «Je vise un lieu politique, le ministère de l’Enseignement supérieur et la recherche et par extension, le gouvernement».

Constatant dans sa lettre, publiée par le syndicat Solidaires Étudiants Lyon, que le montant de sa bourse était insuffisant pour vivre, il s’est interrogé si l’on devait «continuer à survivre» comme on le faisait à présent. L’étudiant a soulevé aussi les problèmes du chômage, d’une «retraite décente» avant de lancer un appel:

«Luttons contre la montée du fascisme, qui ne fait que nous diviser, et du libéralisme, qui créé des inégalités. [...] Mon dernier souhait, c'est aussi que mes camarades continuent de lutter pour en finir définitivement avec tout ça.»

«Précarité» à l'université

Au lendemain de son geste «à la portée politique», les fédérations syndicales étudiantes SUD-éducation et Solidaires ont dénoncé samedi dans un communiqué commun, cité par l’AFP, «la précarité» de «la vie des étudiant-e-s».

«Son acte ne saurait être réduit au seul désespoir, c'est aussi à la portée politique. Dans son message, notre camarade décrit la précarité qu'il subit, conséquence des politiques libérales, et le racisme quotidien», pointe le syndicat, qui souligne que «la précarité s'étend» et «broie de plus en plus de vies, y compris la vie des étudiant-e-s».

«Brûlé à 90%»

Un étudiant de 22 ans, originaire de Saint-Étienne, a été grièvement brûlé vendredi 8 novembre après-midi à Lyon après s'être immolé en pleine rue devant un restaurant universitaire situé dans le 7e arrondissement. Prévenue du geste de son compagnon par un sms, la petite amie de la victime, qui étudie à l'université Lyon 2, avait alerté les services de secours.

 «Brûlé à 90%», il a été emmené au Centre des brûlés de l'hôpital Édouard Herriot de Lyon. Une enquête a été ouverte pour déterminer les raisons de son geste.

La ministre de l'Enseignement supérieur, Frédérique Vidal, s'est rendue samedi matin à Lyon pour rencontrer la présidente de l'université et les équipes du CROUS pour leur faire «part de sa profonde émotion face à l'acte dramatique» du jeune homme, «auquel elle a adressé ses premières pensées», selon le ministère.

L'université Lyon 2 a annoncé sur son compte Twitter qu'une cellule d'écoute serait mise en place dès mardi 14h00 sur le campus Porte des Alpes.

Etudiant grièvement brûlé à Lyon : les syndicats appellent à manifester mardi

Un étudiant de Lyon 2, âgé de 22 ans et originaire de Saint-Étienne, a tenté de mettre fin à ses jours en s’immolant par le feu, ce vendredi vers 14h50, devant le 367, rue Garibaldi à Lyon 7e. La ministre de l'Enseignement supérieur Frédérique Vidal s'est rendue à Lyon ce samedi matin pour rencontrer les personnels du Crous et de l'université. Le syndicat Solidaires, dont la victime était militant, appelle à manifester mardi.

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Un étudiant de 22 ans a tenté de se suicider en s'immolant par le feu devant un bâtiment du Crous de Lyon, situé rue Garibaldi. Il a justifié son geste dans un post facebook où il explique sa grande précarité. Brulé à 90%, l'étudiant est entre la vie et la mort. Photo Progrès/Maxime JEGAT

Un étudiant de Lyon 2 s'est aspergé d'essence devant le bâtiment du Crous (Centre régional des œuvres universitaires et scolaires) vendredi après-midi.

Le jeune homme âgé de 22 ans, originaire de Saint-Etienne, brûlé à 90%, d'après les pompiers, se trouve actuellement «entre la vie et la mort» au Centre des brûlés de l’hôpital Edouard-Herriot de Lyon, indiquent les syndicats.

"L’université lui exprime tout son soutien"

La ministre de l'Enseignement supérieur Frédérique Vidal s'est rendue à Lyon ce matin pour rencontrer les personnels du Crous et de l'université pour leur faire «part de sa profonde émotion face à l’acte dramatique» du jeune homme, «auquel elle a adressé ses premières pensées», selon le ministère. Une cellule d'écoute sera mise en place dès mardi par l'université.

L’étudiant de 22 ans n’avait pas fait part de ses «difficultés personnelles» à l’université Lyon 2, a appris samedi l’AFP auprès de sa présidente Nathalie Dompnier. «Nous n’avions pas connaissance de difficultés personnelles concernant cet étudiant, très impliqué au sein des instances de l’établissement», a déclaré Mme Dompnier, en précisant que le jeune homme ne percevait plus sa bourse car il «triplait» sa deuxième année de licence. «L’université lui exprime tout son soutien, ainsi qu’à sa famille, à ses proches et à tou.tes ses camarades», a écrit également la présidente dans un communiqué.

Une enquête a également été ouverte par le procureur de la République.

Juste avant de passer à l'acte, le jeune homme, étudiant en licence de lettres et sciences humaines, avait publié un long message sur Facebook, dans lequel il évoquait ses difficultés financières et se revendiquait de la lutte contre le fascisme et le libéralisme.

Prévenue du geste de son compagnon par un sms, la petite amie de la victime avait alerté les services de secours.

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Un témoin de la scène qui travaillait sur un chantier s’est précipité avec un extincteur pour éteindre les flammes et des pompiers de passage ont prodigué les premiers secours, avant l’arrivée des équipages alertés par les témoins.

Ce samedi matin, Solidaires étudiant.e.s a réagi sur Facebook.

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Un étudiant gravement blessé après s’être immolé par le feu devant le Crous de Lyon..

Dans un message diffusé sur Facebook, l’étudiant avait évoqué ses difficultés financières et accusé « Macron, Hollande, Sarkozy et l’UE » de l’avoir « tué ».

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Le bâtiment du Crous à Lyon, dans le 7e arrondissement. CAPTURE D'ÉCRAN GOOGLE MAPS

Un étudiant de 22 ans originaire de Saint-Etienne s’est immolé par le feu devant le bâtiment du centre régional des œuvres universitaires et scolaires (Crous) à Lyon, vendredi 8 novembre dans l’après-midi.« Brûlé à 90 % », le jeune homme a d’abord été traité sur place avant d’être transporté au centre des brûlés de l’hôpital Edouard-Herriot, ont indiqué les pompiers. Sa vie est en danger, selon le procureur de la République de Lyon, cité par Franceinfo. Une enquête a été ouverte pour déterminer les raisons de son geste.

Le drame est survenu peu avant 15 heures dans le 7arrondissement de Lyon. Prévenue par un SMS, la petite amie de la victime a alerté les services de secours qui sont rapidement arrivés sur les lieux. Avant de s’asperger d’essence, l’étudiant de l’université Lumière Lyon-II avait, selon Le Progrès, publié un message sur Facebook dans lequel « il évoque ses difficultés financières et se revendique de la lutte contre le fascisme et le libéralisme ».

« Nous n’avions pas connaissance de difficultés personnelles concernant cet étudiant, très impliqué au sein des instances de l’établissement », a déclaré à l’Agence France-Presse (AFP) la présidente de l’université Lyon-II, Nathalie Dompnier. « L’université lui exprime tout son soutien, ainsi qu’à sa famille, à ses proches et à tou.tes ses camarades », a écrit également la présidente dans un communiqué.

La ministre de l’enseignement supérieur, Frédérique Vidal, s’est rendue à Lyon, samedi matin. Elle a échangé avec la présidente de l’université Lumière Lyon-II et ses équipes, ainsi que les équipes du Crous et les services de l’Etat. La ministre leur a fait part de « sa profonde émotion face à l’acte dramatique commis par l’étudiant, auquel elle a adressé ses premières pensées, et a tenu à les assurer du soutien de l’ensemble de la communauté universitaire dans cette épreuve ». L’université Lyon-II a annoncé sur Twitter, samedi, qu’elle mettrait en place une cellule psychologique dès mardi.

« En grande précarité financière, privé de bourse, désespéré »

« Nous n’avons pas suffisamment de mots pour crier notre douleur et notre tristesse », a écrit dans un communiqué le syndicat Solidaires étudiant-e-s. L’étudiant occupe le poste de secrétaire fédéral du syndicat, et est militant Solidaires à Lyon. D’après une source, il était élu dans les conseils centraux de l’université Lyon-II, à la commission de la formation et de la vie universitaire. La fédération étudiante a adressé ses « pensées [aux] camarades, ami-e-s et famille » de la victime, « en grande précarité financière, privé de bourse, désespéré » et aujourd’hui « entre la vie et la mort ». Selon Nathalie Dompnier, l’étudiant ne percevait plus sa bourse car il« triplait » sa deuxième année de licence.

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Le syndicat a également publié une capture d’écran présentée comme étant le message publié par l’étudiant sur Facebook avant qu’il ne s’immole. « Cette année, faisant une troisième L2 [deuxième année de licence], je n’avais pas de bourse, et même quand j’en avais, 450 euros/mois, est-ce suffisant pour vivre ? », peut-on notamment lire. « J’accuse Macron, Hollande, Sarkozy et l’UE de m’avoir tué, en créant des incertitudes sur l’avenir de tous-tes, j’accuse aussi Le Pen et les éditorialistes d’avoir créé des peurs plus que secondaires », continue le message.

« C’est un acte politique »

« On est tous très choqués, a réagi Mathias, membre lyonnaise de Solidaires étudiant-e-s. Personne n’imaginait que ça puisse en arriver là, on envoie tout notre soutien à sa famille, ses proches, ses amis. »« Il explique son acte par des raisons éminemment politiques, poursuit-elle. Son désespoir était lié à la question de la précarité, il y a des responsabilités à pointer du doigt. » Le syndicat appelle à un rassemblement devant tous les Crous de France, mardi 12 novembre.

Le syndicat étudiant UNEF a également apporté son soutien à ses camarades de Solidaires. « C’est un acte politique qui met en avant une problématique vécue par de nombreux étudiants, souligne la présidente, Mélanie Luce. Cela fait des mois qu’on dénonce la précarité étudiante et qu’on dit qu’il y a urgence. »

Un acte "désespéré et profondément politique" : un étudiant s'immole par le feu devant le CROUS de Lyon..

par Lisa Guyenneavec AFP publié le 9 novembre 2019 à 17h11

Un homme de 22 ans, étudiant à l’université de Lyon, est entre la vie et la mort après s’être immolé par le feu, vendredi 8 novembre. Un acte politique, a-t-il revendiqué, pour dénoncer la précarité étudiante.

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C'est devant le CROUS de Lyon que l'étudiant s'est immolé par le feu, ce 8 novembre 2019 © Google Maps / Street View

Un étudiant de Lyon 2 a voulu mettre fin à ses jours ce vendredi”, peut-on lire sur la page Facebook de l’université. Dans l’après-midi, peu avant 15 heures, le jeune homme originaire de Saint-Étienne a tenté de se donner la mort en s’aspergeant d’essence et en y mettant le feu, devant le bâtiment du CROUS. Il est brûlé à 90 % et son pronostic vital était engagé, samedi à la mi-journée, selon le procureur de Lyon.

"Doit-on continuer à survivre comme nous le faisons aujourd'hui ?"

Samedi, la fédération de syndicats Solidaires étudiant-e-s a publié, sur sa page Facebook, un message apparemment laissé par la victime. Dans ce texte, l'étudiant précise ne pas avoir choisi le CROUS par hasard : “Je vise un lieu politique, le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche et par extension, le gouvernement.”

Cette année, je n’avais pas de bourse, et même quand j’en avais, 450 € par mois, est-ce suffisant pour vivre ?” demande l'étudiant qui dit avoir triplé sa deuxième année de licence. “Doit-on continuer à survivre comme nous le faisons aujourd’hui ?” Faisant lui-même partie de Solidaires étudiant-e-s, il évoque les revendications de son syndicat : “le salaire étudiant”, “32 heures de travail par semaine, pour ne plus avoir d’incertitudes vis-à-vis du chômage, qui conduit des centaines de personnes comme moi chaque année à ma situation”. 

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Capture d'écran du message relayé par Solidaires étudiant-e-s / Capture d'écran Facebook

Il appelle enfin à lutter “contre la montée du fascisme, qui ne fait que nous diviser, et du libéralisme qui crée des inégalités.

J’accuse Macron, Hollande, Sarkozy et l’UE de m’avoir tué, en créant des incertitudes sur l’avenir de tous-tes, j’accuse aussi Le Pen et les éditorialistes d’avoir créé des peurs plus que secondaires.

La fédération Solidaires étudiant-e-s salue, dans la même publication, "ce camarade" : “Nous n’avons pas suffisamment de mots pour crier notre douleur et notre tristesse.”

Derrière l'horreur du geste, la question de la précarité étudiante soulevée

Solidaires étudiant-e-s parle du jeune homme comme quelqu'un "en grande précarité financière, privé de bourse, désespéré". La fédération poursuit : “Ce sont bien ces institutions inhumaines, cette précarité, cette violence trop commune que l’État et l’Université exercent contre les étudiant-e-s dans l’indifférence générale qui ont guidé son geste, profondément politique, acte désespéré mais aussi et surtout geste de lutte contre un système fascisant et raciste qui broie.” 

Laëtitia, étudiante à Lyon et syndiquée à Solidaires, connaît bien la victime. Selon elle, la détresse de son ami traduit "un problème collectif" autour de la précarité étudiante. "Il y a énormément d'étudiants qui la vivent", explique-t-elle à France Inter. "Des étudiants qui n'ont plus de bourse, qui sont obligés d'arrêter leurs études parce qu'ils n'ont pas assez d'argent, qui sont obligés de trouver un travail." Elle pointe aussi du doigt le prix des loyers à Lyon, et la difficulté d'y trouver un appartement "surtout si l'on a pas de garant".

"Aujourd'hui, on ne sait pas comment on va faire quand on terminera nos études"

Sur les réseaux sociaux, plusieurs étudiants (anciens ou actuels) témoignent eux aussi des difficultés rencontrées lors de leurs années de fac. "C'est horrible, mais c'est quelque chose que je comprends", raconte par exemple cette internaute sur Twitter. 

Akari 2600  🎃‏ @Akari_Mizuki_ 9 nov.


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#Lyon c'est gorrible mais c'est quelque chose que je comprends. [Thread]

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Akari 2600  🎃 @Akari_Mizuki_

SuivreSuivre @Akari_Mizuki_

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On la voit, nous, la précarité. Les étudiants désespérés. Où je suis ce n'est pas une minorité : on fait des économies sur nos avenirs et la qualité de nos formations. 450€ pour moi c'est une grosse bourse...

03:53 - 9 nov. 2019

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' class="avatar js-action-profile-avatar" v:shapes="_x0000_i1032"> Akari 2600  🎃‏ @Akari_Mizuki_ 9 nov.

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... mais je ne suis pas de Lyon, donc la vie n'a pas le même coût. Rien que si on prend une chambre de 9m² au CROUS salle de bains incluse la moitié part dans le loyer. Avec ts les frais qu'on a à côté, impossible de s'en sortir. Tout le monde ne peut pas se permettre de...

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Akari 2600  🎃‏ @Akari_Mizuki_ 9 nov.

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... travailler à côté. Tout le monde n'a pas l'énergie ou le temps. Les cours sont extrêmement prenants. (J'ai entendu des gens qui estiment qu'on doit passer 8h à la BU la jour le samedi (ou les jours où on n'a pas cours), mais passons).

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Vivre dans un placard quand on est démoralisé, anxieux, c'est horrible (parce que la salle de bains est DANS la chambre de 9m²). Beaucoup le vivent très bien mais beaucoup ce n'est pas tout le monde. Autres solutions : appartements, rentrer le soir en train, colocations...

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Dans tous les cas c'est la galère. Les prix augmentent pour tout en Franche-Comté (frais d'inscription, loyer des chambres, repas) mais pas les bourses. Tout simplement parce que le CROUS est en déficit. Imaginez à Lyon. Les infrastructures sont insuffisantes, délabrées, le...

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... bâtiment où je suis là plupart de mes cours n'a même pas d'ascenseur, les escaliers doivent avoir plus de soixante ans, il y a des traces d'humidité partout et pas assez de chaises et de tables pour tout le monde. Pour une petite fac de Lettres ça promet.

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Le pire c'est quand on apprend que le CROUS est en déficit. Donc ils n'ont pas le choix, il faut qu'ils augmentent les prix, et donc accroître l'inaccessiblilité. Comment voulez-vous vous en sortir ?

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Et en ce qui concerne les économies sur notre dos : en L1 on nous ajoute des mineures obligatoires, on revoit les maquettes et on décale certaines matières aux années suivantes... Et résultat : on n'a pas le niveau que les enseignants attendent de nous. Pour le futur...

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... est-ce que les employeurs vont déclarer que notre niveau est insuffisant/moins bon qu'avant ? Est-ce que ça va nous handicaper ? Est-ce qu'on va nous juger sous-qualifiés ? Un diplôme va perdre de sa valeur ? Et donc nos salaires, qu'est-ce qui va leur arriver ?

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Mais après tout « les étudiants sont que des fainéants qui n'ont que 18h de cours, ne font rien, si ce n'est la fête. Ils ont qu'à travailler s'ils veulent s'en sortir, comme tout le monde ! ». Spoilers : en France on estime qu'un étudiant sur deux risque/est en burnout.

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Avant la fac j'ai jamais fait de crises d'angoisse. Et jamais on m'avait autant traitée comme une bonne à rien. Et avant la fac mes amies ne se demandaient pas s'il vaudrait mieux diminuer leur temps de sommeil pour travailler assez sur les cours.

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Donc non, tout le monde ne peut pas travailler. Ce n'est pas le cas partout mais désolée, l'épuisement concerne la majorité des étudiants de ma promotion. Et on est peu nombreux, je n'imagine même pas en médecine.

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Désolée de démoraliser les lycéens, mais la fac qui vous vend du rêve c'est souvent faux. C'est énormément de travail pour réussir, peu d'accompagnement. On s'investit à fond. Et à côté les (pas tous) profs vous traiteront mal. Leur métier c'est la recherche, ils n'ont pas de...

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... formation enseignement.

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Tout ça pour dire : revoyez vos opinions. Vous ne voyez que la façade. Certains sont en détresse et trouvent du réconfort dans ce qu'ils peuvent. Arrêtez de penser qu'avec 20h de cours on ne fait rien. Et surtout qu'on revoit la manière de faire des économies.

"La précarité des étudiants est en constante augmentation", écrit une autre internaute sur Facebook. De son côté, l'Unef (principal syndicat étudiant) a tweeté, samedi après-midi : "Quand on dit que les étudiant.e.s vivent dans la précarité croissante et que, oui Claire O'Petit, nous sommes à 5 euros près par mois, il faut nous entendre. Il y a urgence". En 2017, la députée Claire O'Petit avait déclaré, à propos de la hausse de cinq euros de l'APL : "Si à 18, 19 ans, 20 ans, 24 ans, vous commencez à pleurer pour 5 euros... Qu'est-ce que vous allez faire de votre vie ?" 

UNEF

✔@UNEF

 · 9 nov. 2019

En réponse à @UNEF

Il a laissé un message sur son mur Facebook expliquant son geste. Ayant perdu ses droits aux bourses et devant se salarier, les conditions de précarité dans lesquelles il vit ne lui permettent que de "survivre" et il a donc décidé de réaliser ce geste pour interpeller

UNEF

✔@UNEF

Donc maintenant @gouvernementFR @VidalFrederique quand on dit que les etudiant.e.s vivent dans la précarité croissante et que, oui @claireopetit, nous sommes a 5 euros près par mois, il faut nous entendre. Il y a urgence pour les étudiant•e•s.

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09:56 - 9 nov. 2019

En août dernier, l'Unef publiait son enquête annuelle sur le coût de la vie étudianteEt alertait déjà sur la précarité des jeunes : une augmentation de 2,83 % du coût de la vie par rapport à l'an passé, loyers en hausse, baisse du recours aux soins (42 % des étudiants déclarant avoir renoncé à des soins faute d'argent). De son côté, l'université de Lyon-2 annonce l'ouverture d'une cellule de soutien psychologique à partir de mardi, sur le campus. À l'heure où nous écrivons ces lignes, le gouvernement n'a pas réagi.

Société

Etudiant immolé à Lyon : un drame de la «précarité» selon les syndicats..

L’étudiant de 22 ans qui s’est immolé par le feu en pleine rue vendredi se trouve actuellement « entre la vie et la mort ».

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L’université a annoncé qu’elle allait ouvrir, dès mardi, une cellule de soutien psychologique sur le campus (illustration). AFP/Jeff Pachoud

La stupeur demeure après l'immolation par le feu, vendredi, d'un étudiant à Lyon (Rhône). Ce jeune homme de 22 ans, qui est passé à l'acte en pleine rue, devant un restaurant universitaire du 7e arrondissement, serait brûlé sur 90 % du corps.

Selon l'université Lyon-2 , l'étudiant d'origine stéphanoise était toujours entre la vie et la mort samedi soir au Centre des brûlés de l'hôpital Édouard Herriot de Lyon.

Dans un communiqué commun publié ce samedi, les syndicats étudiantes SUD-éducation et Solidaires ont dénoncé « la précarité » de « la vie des étudiant-e-s ».

Solidaires étudiant·e·s

vendredi

La précarité détruit nos vies.

Depuis hier après-midi, un de nos camarades et ami de Lyon est entre la vie et à la mort, à l'hôpital. En grande précarité financière, privé de bourse, désespéré, il a tenté de s'immoler par le feu devant le bâtiment du CROUS de Lyon. Nous n'avons pas suffisamment de mots pour exprimer notre douleur et notre tristesse. 
Mais aussi notre dégoût face à ces institutions, le CROUS, l'Etat, l'Université, qui exercent chaque jour une violence trop com

« Son acte ne saurait être réduit au seul désespoir, c'est aussi à la portée politique. Dans son message, notre camarade décrit la précarité qu'il subit, conséquence des politiques libérales, et le racisme quotidien », pointe le syndicat, qui souligne que « la précarité s'étend » et « broie de plus en plus de vies, y compris la vie des étudiant-e-s ».

Des difficultés financières

Une enquête a été ouverte pour déterminer les raisons de son geste, mais dans un long message publié sur Facebook, l'étudiant syndicaliste avait évoqué ses difficultés financières et justifié son geste par des revendications politiques, accusant notamment « Macron, Hollande, Sarkozy et l'UE » de l'« avoir tué ».

« Cette année, faisant une troisième L2, je n'avais pas de bourse, et même quand j'en avais, 450 euros par mois, est-ce suffisant pour vivre ? », avait notamment écrit le jeune homme sur le réseau social. Il justifiait aussi le choix du lieu de son passage à l'acte, devant un restaurant universitaire, en assurant vouloir viser « un lieu politique ».

« Luttons contre la montée du fascisme, qui ne fait que nous diviser, et du libéralisme, qui créé des inégalités. […] Mon dernier souhait, c'est aussi que mes camarades continuent de lutter pour en finir définitivement avec tout ça », soulignait aussi l'étudiant.

Un hommage des Gilets jaunes

De son côté, la direction de l'établissement indique n'avoir jamais été alertée de la situation du jeune homme. « Nous n'avions pas connaissance de difficultés personnelles concernant cet étudiant, très impliqué au sein des instances de l'établissement », a déclaré la présidente de l'université Lyon-2 Nathalie Dompnier.

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Pour conclure

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A force de « rogner » sur les plus pauvres et plus démunis,

A  force vouloir aller chercher l’argent chez les plus pauvres et démunis,

On en arrive à ces situations..dramatiques !!!...

 

 

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Commentaires
Z
Quand j'ai vu l'info... Cela m'a profondément peiné... On est en France parait-il... Mais où est donc ma France, celle que je connaissais ?...<br /> <br /> Très bonne journée néanmoins...
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