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Ecologie vraie et réelle..
13 novembre 2019

Raymond Poulidor s’en est allé..sur la pointe des pieds.

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Raymond Poulidor s’en est allé..sur la pointe des pieds.

(sans les cale-pieds..)

Raymond Poulidor un Grand Champion..

Raymond Poulidor un Grand Monsieur !..

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Un grand artiste s’en est allé ..

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Sacré Poupou !..

Raymond Poulidor, dit « Poupou »1, est un coureur cycliste français, né le 15 avril 1936 à Masbaraud-Mérignat, dans laCreuse et mort à l'âge de 83 ans le 13 novembre 2019 à Saint-Léonard-de-Noblat (Haute-Vienne). Sa popularité (« poupoularité2 ») reste exceptionnelle en France, en dépit de son statut d'« éternel second » sur le Tour de France, épreuve qu'il a courue entre 1962 et 1976, qu'il n'a jamais gagnée et au cours de laquelle il n'a jamais porté le maillot jaune mais dont il détient le record de podiums (huit). Il a cependant remporté le Tour d'Espagne en 1964. Il fait partie des rares coureurs de l'histoire à avoir terminé plus de 10 fois sur un podium final de grand tour.

Puncheur de très haute lignée, très bon rouleur..

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Il a été huit fois..deuxième du Tour de France, pour ses huit participations au tour de France entre 1962 et 1976.

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L’éternel..deuxième, était pourtant un sacré champion !..

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En août 1956, il est invité à participer au Bol d'or des Monédières, à Chaumeil, en tant que meilleur coureur régional, aux côtés de coureurs professionnels comme Géminiani et Bobet. Il effectue une partie de la course en tête avec Bobet et termine à la sixième place. Quelques jours plus tard, il commence à envisager sérieusement une carrière de cycliste professionnel lorsqu'il reçoit 120 000 francs pour sa deuxième place lors d'une course à Peyrat-le-Château8.

Âgé de vingt ans, il est cependant temps pour lui d'effectuer son service militaire. Il est d'abord affecté en Allemagne, à Coblence, puis en Algérie, dans la région de Bône. Il revient chez lui en décembre 1958. À cause du manque d'entraînement, il pèse quinze kilogrammes de plus qu'à son départ. Il s'entraîne durant l'hiver 1958/59 et au printemps gagne, avec huit minutes d'avance sur le professionnel Roger Buchonnet, la première course à laquelle il prend part. En août, il est deuxième du Grand Prix de Peyrat-le-Château derrière Jean Dotto. Il impressionne un autre participant professionnel, Bernard Gauthier. Celui-ci, membre de l'équipe Mercier, encourage Poulidor à devenir professionnel et parle de lui à son directeur sportif, Antonin Magne. Après l'avoir rencontré au critérium d'Arcachon, Antonin Magne l'engage pour un salaire de 25 000 francs au sein de l'Équipe cycliste Mercier9.

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Sa carrière professionnelle

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Raymond Poulidor entre dans la légende en tant que « l'éternel second » du Tour de France et de Jacques Anquetil dans les années 1960 puis d'Eddy Merckx dans les années 1970. C'est une légende née d'exploits inachevés et d'infortunes rencontrées dans le Tour de France, mais une légende erronée au regard de nombreux succès majeurs. Auxxe siècle, il est l'une des personnalités les plus populaires en France. Au début du xxie siècle, « Poupou » déclenche encore des applaudissements nourris lors de ses passages au sein de la caravane du Tour de France.

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Poulidor en 1968.

Cycliste professionnel entre 1960 et 1977, il a ainsi pu courir avec Louison BobetJacques AnquetilEddy Merckx et Bernard Hinault. Il est en contrat avec Cycles Mercier durant toute sa carrière, sous différentes dénominations : « Mercier-BP » (1960-1967), « Fagor-Mercier » (1970-1971), « Gan-Mercier » (1972-1976) et « Miko-Mercier » (1977).

La rivalité entre Anquetil et Poulidor est l'une des grandes oppositions du sport français, avec en point d'orgue un combat coude à coude sur les pentes du puy de Dôme dans le Tour 1964. Ce rapport de force entre les deux hommes est évoqué dans un sujet de l'émissionLes Coulisses de l'exploit consacré à la carrière de Raymond Poulidor en 1969. Bien qu'ayant moins de victoires qu'Anquetil, Poulidor, grâce à sa popularité sera, à partir de 1964, davantage demandé dans les criteriums, où il pourra obtenir des rémunérations supérieures à celles de son rival 10. La rivalité avec Merckx intervient dans la seconde partie de la carrière de Poulidor, trentenaire puis quadragénaire, ou « quadragêneur » selon Antoine Blondin. « Poupou » emporte le Paris-Nice 1972 mais s'incline dans le Tour 1974 malgré une victoire au Pla d'Adet.

Vainqueur de 189 courses dont Milan-San Remo, le Tour d'Espagne, le Grand Prix des Nations, il est lauréat du Super Prestige Pernod en 1964. Raymond Poulidor n'a jamais remporté le Tour de France en quatorze participations, ni même porté le maillot jaune ne serait-ce qu'une journée. Il échoue à quatorze secondes du maillot jaune au sommet du puy de Dôme en 1964, ou encore, lors du prologue de1973 à Scheveningen, à quatre-vingts centièmes de seconde de Joop Zoetemelk11.

Ses inconditionnels affirment qu'il aurait dû gagner au moins trois Tours de France, sans la malchance et sa maladresse en 1964 pour l'oubli d'un tour de parcours à Monaco qui donne la victoire et la minute de bonification à Anquetil alors qu'il perd le tour pour cinquante-cinq secondes12 ; une chute et une crevaison dans l'étape Andorre-Toulouse ; un mauvais choix de braquet dans le Puy-de-Dôme avec lequel il prend tout de même quarante-deux secondes à Anquetil ; le secours « étonnant » d'Anglade à Gimondi dans leVentoux en 1965 ; et la moto qui le renversa en 1968, le contraignant à abandonner à Aurillac alors que la victoire lui était promise. Il détient cependant le record du nombre de podiums sur la grande boucle (huit avec trois fois classé deuxième et cinq fois troisième) où il remporte sept victoires d'étapes sans avoir endossé un jour le maillot jaune de leader du classement13 .

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Il n’a jamais..démérité, bien au contraire !..

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De Jacques Anquetil à Eddy Merckx..

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Photo ci-dessus, du tour d’honneur, après l’arrivée, avec Eddy Merckx, le vainqueur, et Raymond Poulidor à ses côtés.

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Photo ci-dessus, le 7 juillet 1969, avec Eddy Merckx devant et Raymond Poulidor juste derrière, lors de l’étape entre Thonon-les-Bains(Haute-Savoie) et Chamonix (Haute-Savoie) .

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Photo ci-dessus de Raymond Poulidor blessé en 1968.

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Photo ci-dessus en 1967.

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Photo ci-dessus de Raymond Poulidor avec Louison Bobet, en béquilles.

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Photo ci-dessus, le 12 juillet 1964, au coude à coude avec Jacques Anquetil, lors d’une ascension.

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Photo ci-dessus, une situation assez insolite.

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Photo ci-dessus lors du Tour de France en 1963, avec Fédérico Bahamontes.

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Photo ci-dessus de son vélo de course pour les contre la montre.

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Le Tour d’Espagne..

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Photo ci-dessus de Raymond Poulidor, avec la princesse Esmeralda, lors du Tour d’Espagne.

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Le Milan San-Remo..

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Le Paris-Nice

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Photo ci-dessus de Raymond Poulidor et Eddy Merckx au Paris-Nice en 1973.

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Photo ci-dessus de Raymond Poulidor au Paris-Nice en 1972.

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Raymond Poulidor bat Anquetil au Paris-Nice en 1966..

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Une récompense pas galvaudée..

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Photo ci-dessus de Janine l’épouse de Raymond Poulidor embrassant son mari qui vient d’être décoré de la Légion d’honneur.

Raymond Poulidor égal à lui-même, toujours dans la simplicité..

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Photo ci-dessus de Raymond Poulidor en compagnie de son épouse Janine.

L’apprentissage du vélo et petite aide..

 Petite anecdote..

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Photo ci-dessus de Raymond Poulidor avec la chanteuse Dalida.

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Photo ci-dessus de Raymond Poulidor avec la chanteuse Dalida.

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Photo ci-dessus de Raymond Poulidor avec la chanteuse Dalida.

Raymond Poulidor avait fêté ses 80 ans..

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Photo ci-dessus de Raymond Poulidor, en compagnie d’Annie Cordy, pour ses 80 ans.

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Photo ci-dessus de Raymond Poulidor, lors d’une sénce de dédicaces pour des livres.

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Photo ci-dessus de Raymond Poulidor, chez lui, dans le Limousin.

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Photo ci-dessus de Raymond Poulidor au sommet du Puy-de-Dôme.

Grâce à son petit-fils, la relève est assurée..

’’Jusqu'où il peut aller ? On ne sait pas de quoi il est capable’’

Son petit-fils..déjà un sacré champion !

Cyclisme

Raymond Poulidor évoque son petit-fils Mathieu Van der Poel après sa victoire à l'Amstel Gold Race : « Il est terrible, extraordinaire ! »

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Raymond Poulidor a suivi de chez lui, ce dimanche, la victoire de son petit-fils Mathieu Van der Poel à l’Amstel Gold Race. Heureux et fier, « Poupou » ne tarit pas d’éloges sur le jeune prodige hollandais.

Comment avez-vous vécu la victoire de votre petit-fils Mathieu ce dimanche sur l'Amstel Gold Race ? 

« Je crois que j'ai été plus crispé que lui ! J'ai suivi la course en direct à la télévision. Lorsque j'ai vu l'attaque de Mathieu, j'ai eu la même réaction que Laurent Jalabert qui était aux commentaires et qui a dit qu'il était fou. Je me suis dit  : "Mais c'est un fou !". Jalabert a tout de suite ajouté : "C'est un fou, mais quelle classe, quel panache, il est hors du commun ! ". Et puis Mathieu a insisté malgré le vent défavorable, il voulait revenir à l'avant. Il pensait qu'il allait être accompagné. Mais son attaque a été tellement violente que personne n'a pu le suivre. Quand Julian Alaphilippe a contré, Mathieu n'a pas pu suivre. Je me suis dit : "Bon, il a fait une erreur et la course est perdue pour lui". Mais après il a très, très bien couru, intelligemment. Il s'est fait ignorer, il s'est désintéressé de la course, les autres ont pensé qu'il avait une faiblesse et qu'il devait récupérer. Tout le monde a alors participé à la poursuite et les écarts n'ont jamais été énormes. Et ensuite Mathieu a réalisé une fin de course... Tout le monde est sidéré ».

Est-ce qu'il vous a épaté ?

« Il m'a déjà épaté à de nombreuses reprises mais je crois que dimanche, cela a été le fin du fin... (sourires) ». 

« Il court très intelligemment et il court pour gagner »

Même si cela fait longtemps que l’on sait qu’il est doué, est-ce qu’il vous étonne ?

« Ah oui ! Mais il étonne tout le monde ! Il étonne déjà le papa. J'ai souvent son père au téléphone et il me dit : " Je pensais qu'il était doué mais à ce stade-là, non...". Car si on réfléchit, il passe du cyclo-cross avec une heure de course à cinq, six heures sur la route avec 260 ou 280 km sans problème ! Et puis, il termine dans un état de fraîcheur, une faculté de récupération énorme. C'est sa sixième victoire depuis le début de la saison. Je suis peut-être prétentieux en disant cela mais s'il était dans une très grosse équipe, on se poserait la question : est-ce qu'il n'aurait pas gagné toutes les courses sur route auxquelles il a participé depuis le début de l'année comme il l'a si bien fait en cyclo-cross ? ».

Que vous inspirent son style, sa façon de courir ? 

« Il court très intelligemment. Très, très intelligemment (il insiste). Et puis, il court pour gagner. La deuxième place ne l'intéresse pas. Dimanche, j'ai bien vu, il s'est fait ignorer sur les derniers kilomètres. Et ce qu'il a fait sur la fin, je me répète mais ça sort du lot ! Il est terrible, extraordinaire ! ». 

Quand vous le voyez courir aujourd'hui, est-ce que vous avez encore en mémoire quand, tout petit, il faisait chez vous dans votre allée la course avec son frère David et qu'il envoyait ce dernier dans les thuyas pour gagner... ?

« Oui, cela rappelle des souvenirs... (sourires). Ils avaient deux ans et demi d'écart et David était supérieur à Mathieu. Ils faisaient la course et le premier qui arrivait au portail, c'était David évidemment. Je vous assure que c'était pas drôle, hein...! Mathieu se roulait par terre, il ne voulait pas rentrer...! (rires). C'était un gagneur déjà ».

Vous dites : “Mathieu, il est plus fort que son père et que son grand-père !” Pourquoi ?

« Parce que son père a un palmarès extraordinaire, j'en ai un beau également mais ce que fait Mathieu à son âge, pfff... Je ne sais pas si un coureur l'a déjà réussi. Il est champion dans toutes les disciplines : champion de Hollande en VTT, sur route, en cyclo-cross, champion du monde en cyclo-cross, et ainsi de suite... C'est extraordinaire, cela ne s'est jamais vu. Et il n'a que 24 ans ! »

Et donc il est plus fort que le grand-père ?

« Ah il est plus fort que le grand-père et que le père aussi ! Et le père est d'accord ! (rires) ».

La relève est assurée !..

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Poupou aux côtés de l’un de ses petits-fils, Mathieu, ex-champion du monde. – Belga.

Raymond Poulidor émerveillé par la fraîcheur de Mathieu van der Poel

Alès, à un petit millier de kilomètres de Valkenburg. L’Étoile de Bessèges et non le Mondial de cyclo-cross. La quête de soleil dans le Gard plutôt que les frimas du Limbourg néerlandais. Ils ne seront physiquement pas réunis mais le cœur et les pensées de Raymond Poulidor accompagneront son petit-fils Mathieu van der Poel, dimanche, dans cette folle heure de reconquête. Soixante « grosses » minutes d’effort total, dans les labourés, pour retrouver un maillot arc-en-ciel qui se refuse au prodige néerlandais depuis trois ans, et ce premier sacre chez les pros enlevé à Tabor (Tchéquie).

À 23 ans, le cadet des fistons de Corinne Poulidor et Adrie van der Poel est le grandissime favori du championnat du monde de cyclo-cross. Une impression que les chiffres étayent : 26 victoires depuis les prémices de l’hiver cycliste, soit un appétit cannibalesque que seul Sven Nys a déjà éprouvé, au plus fort de sa domination mondiale.

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Van der Poel. Dans les yeux de papy « Poupou »
Fidèle à l'Etoile de Bessèges, Raymond Poulidor (bientôt 82 ans) n'assistera pas aux championnats du monde de cyclo-cross, ce week-end, au Pays-Bas. « Poupou » sera pourtant le premier supporter du grandissime favori de l'épreuve arc-en-ciel, le prodige néerlandais Mathieu Van der Poel. Son petit-fils adoré.

Dans le Gard, autour d'Alès, Raymond Poulidor aura la tête ailleurs, dimanche. À Fauquemont, Valkenburg en néerlandais, où Mathieu Van der Poel, déjà vainqueur de la Coupe du monde de cyclo-cross, espère décrocher un deuxième maillot irisé dans sa discipline de prédilection. « Je stresse un peu là... », avoue « papy Poupou » avec son accent reconnaissable entre tous. « Il a quasiment tout gagné depuis le début de l'année et j'ai peur qu'il soit battu dimanche », ajoute-il en faisant allusion à la précédente édition (au Luxembourg) où le « petit », victime de quatre crevaisons (!), avait vécu la plus grande désillusion de sa jeune carrière.

« Jamais content de faire deuxième... »

La médaille d'argent ne l'avait pas consolé. « Il en avait pleuré pendant 24 heures », se souvient le grand-père. « Je pensais qu'il ne s'en remettrait jamais ». « Mathieu n'est jamais content de faire deuxième », sourit l'éternel second (huit podiums sur le Tour de France entre 1962 et 1976) dont le patronyme est justement devenu une expression (une antonomase pour être précis).

Pieds nus dans la neige

« Il a toujours voulu être le premier. Quand il avait cinq-six ans, Mathieu faisait la course avec son grand frère (David) jusqu'au portail de leurs parents. Ah fallait le voir ! Parfois, il balançait son aîné dans les haies pour l'emporter et s'il perdait, il ne voulait pas rentrer à la maison. Ça a toujours été un gagneur », confie-t-il encore, plein d'admiration pour le petit-fils prodige qu'il voit désormais deux ou trois fois par an.

« À l'époque, j'allais régulièrement passer les fêtes chez eux. Je le revois encore se promener les pieds nus dans la neige. Il faisait moins 15 dehors, il était déjà terrible celui-là ! ». Mathieu Van der... « Poelidor », comme certains l'appellent, a de qui tenir : né en Belgique (près d'Anvers), il est le fils du Néerlandais Adrie Van der Poel, ancien lauréat du Tour des Flandres, de Liège-Bastogne-Liège et ancien champion du monde de cyclo-cross, et de Corinne Poulidor, la fille de Raymond, donc. « Mais il est beaucoup plus fort que nous, il n'y a pas photo ! », s'enthousiasme « Poupou », dithyrambique et tellement fier à la fois. « Mathieu sait tout faire, sprinter, rouler et grimper. Pour lui, c'est simple, le vélo est un jeu. On dirait qu'il s'amuse. Il n'est jamais stressé, il m'impressionne. C'est un surdoué et un acrobate à la fois. Son frère dit de lui qu'il n'est pas normal ! Lors de la Coupe du monde de Nommay (Doubs) où j'étais allé l'encourager le mois dernier, on aurait dit qu'il était à l'entraînement », rigole Poulidor qui, l'an dernier, avait défrayé la chronique en déclarant au quotidien belge Het Laatste Nieuws que son petit-fils avait l'étoffe d'un futur vainqueur du Tour de France. Mathieu Van der Poel avec le Maillot jaune que Raymond Poulidor n'a jamais porté, l'image serait belle...

« Papy, je t'aiiiiime... »

Pour l'heure, l'ancien champion du monde juniors se contente d'effectuer quelques piges sur la route dans le cadre de sa préparation au cyclo-cross. Et là aussi, le petit Van der Poel (23 ans) excelle et fait chavirer son pépé. « Je l'ai vu gagner les Boucles de la Mayenne, en juin dernier, sur la 21 (la chaîne l'Equipe). À l'arrivée, le journaliste lui a demandé s'il avait un mot pour son grand-père. Il a répondu " Papy, je t'aiiiime... " Évidemment, on s'était tous mis à pleurer devant la télé », confie-t-il. « Je ne dis pas cela parce que c'est mon petit-fils, mais il est vraiment charmant. J'adore mes petits-enfants. J'ai beaucoup de chance. J'aurais quand même pu tomber plus mal, non ? »

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Raymond Poulidor impressionné par son petit-fils Mathieu Van der Poel

Aurélie SACCHELLI, publié le dimanche 07 avril 2019 à 15h56

Ce dimanche, Mathieu Van der Poel dispute son premier Tour des Flandres, dont il est l'un des favoris alors qu'il est d'abord un spécialiste du cyclo-cross. Raymond Poulidor, son grand-père, s'est dit impressionné par le coureur de 24 ans, dans les colonnes de L'Equipe.

A 24 ans, Mathieu Van der Poel, double champion du monde du cyclo-cross, fait ses grands débuts sur le Tour des Flandres ce dimanche, quatre jours après avoir remporté la Classique A Travers la Flandre. S'il a un prénom francophone, c'est parce que le Néerlandais n'est autre que le fils de Adrie Van der Poel (vainqueur du Tour des Flandres 1986) et de Corinne Poulidor, la fille de Raymond Poulidor. Dans les colonnes deL'Equipe, le célèbre ancien coureur français (qui fêtera ses 83 ans le 15 avril) n'a pas tari d'éloge envers son petit-fils. « Il a tout en plus ! Il est bien plus fort que nous deux (son grand-père et son père, ndlr). Il est super doué, il fait le métier à fond. Vraiment, il est impressionnant. Attention, son père a un palmarès énorme, mais avec son âge (24 ans) et ce qu'il fait déjà, on est obligés de s'incliner. Et en plus, il est performant dans toutes les disciplines. Quand il m'a annoncé qu'il allait courir le Tour des Flandres, j'étais surpris parce que tu te retrouves face à des coureurs qui se préparent spécifiquement pour cela. Mais lui est passé du cyclo-cross, où l'effort est intense pendant une heure, à des courses de 260 kilomètres sans problème. À l'arrivée de Gand-Wevelgem (4e), il était frais comme une rose. Et sur À Travers la Flandre (mercredi), quand il gagne, il m'a épaté. » Au point de faire une aussi belle carrière que son grand-père français ? Réponse dans une quinzaine d'années...

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Adieu Poulidor, au revoir Raymond, tu as été la fierté de la France entière !..

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Commentaires
Z
Sacré Poupou... Encore une icône de ma génération qui s'en va... Qu'est-ce qu'on va se faire chier en juillet 2020<br /> <br /> Très bonne journée à toi
Répondre
J
Belle rétrospective !<br /> <br /> Merci à vous pour ces sacrés documents, et cet hommage.<br /> <br /> Salut, Raymond, <br /> <br /> Adieu, Poupou !
Répondre
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