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Ecologie vraie et réelle..
25 novembre 2019

Mes pantoufles s’en vont..Rondinaud..s’est fini !..

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Mes pantoufles s’en vont..Rondinaud..s’est fini !..

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Mes pantoufles s’en vont..tout fout le camp en France !..

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Un des "fleurons" de nos entreprises traditionnelles, comme savoir-faire vient de fermer..définitivement !

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J’avais une certaine fierté, pas déplacée (sans orgueil..), à mettre mes chaussons ou pantoufles devant la cheminée pour Noël, et jouer le jeu, avec nos enfants..

Un confort indéniable !..

Il y en a pour tous les goûts et couleurs..

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La maison « Rondinaud » une maison qui datait, dans le bons sens du terme et sens louable..

Depuis..1907..

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Charente : la plus vieille fabrique de charentaises a fermé ses portes !..

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La fabrication de la charentaise est une institution en Charente. Mais avec la fermeture de l'usine Rondinaud, à Rivières, depuis le 16 novembre 2019, une page du patrimoine local se tourne. La disparition de ce fleuron du département suscite la tristesse chez les 104 salariés qui sont désormais au chômage. Leur seul espoir est de retrouver un repreneur pour ce site emblématique.Ce sujet a été diffusé dans le journal télévisé de 13h du 20/11/2019 présenté par Jean-Pierre Pernaut sur TF1. Vous retrouverez au programme du JT de 13h du 20 novembre 2019 des reportages sur l'actualité politique économique, internationale et culturelle, des analyses et rebonds sur les principaux thèmes du jour, des sujets en régions ainsi que des enquêtes sur les sujets qui concernent le quotidien des Français.

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TRISTESSE - A Rivières, en Charente, l'une des dernières usines qui fabriquent la charentaise est à l'arrêt depuis vendredi dernier. Un choc pour les 104 salariés.

20 nov. 2019 13:14 - TF1

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La fabrication de la charentaise est une institution en Charente. Mais avec la fermeture de la Manufacture charentaise, qui regroupait plusieurs ateliers, dont Rondinaud, à Rivières, depuis le 16 novembre 2019, une page du patrimoine local se tourne. La disparition de ce fleuron du département suscite la tristesse chez les 104 salariés qui sont désormais au chômage. Leur seul espoir est de retrouver un repreneur pour ce site emblématique. Une seule usine fabrique encore ce chausson dans la région.

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MANUFACTURE CHARENTAISE: LE JOUR D’APRÈS POUR LES SALARIÉS..

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Photo ci-dessus des employés et ouvriers de cette entreprise, au lendemain de l’annonce de la fermeture et donc perte de leur emploi.

Liquidation de l'entreprise de charentaise Rondinaud. Liquidation de l'entreprise Rondinaud

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Par Frédéric BERG, publié le 19 novembre 2019 à 18h25.

Une première réunion s’est tenue hier pour « renseigner » les 104 salariés « liquidés » de La Manufacture charentaise. Licenciés d’ici quelques jours, beaucoup sont amers.

« Jai envie de leur péter la gueule. »Il ne veut pas en dire plus. Mâchoire serrée et œil inondé, cet employé de La Manufacture charentaise a éclaté hier vers 14h15, à l’issue de la première « réunion informelle » dont le but était de renseigner les 104 salariés sur le calendrier de la procédure à venir. Quelques jours après le jugement du tribunal de commerce qui a liquidé leur entreprise, ils étaient…

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Charente : il était une fois une célèbre pantoufle, la charentaise..

A LA UNE LE MAG SUD OUEST SUD OUEST OUVRE SES ARCHIVES

Publié le 19/11/2019 à 14h40. Mis à jour le 22/11/2019 par Olivier Pech avec les archives de Sud Ouest.

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Le 15 novembre 2011, les charentaises Rondinaud. 

ANNE LACAUD / ARCHIVES SUD OUEST

CHRONOLOGIE - Le tribunal de commerce d’Angoulême a rejeté le plan de cession proposé et prononcé la liquidation de la Manufacture charentaise (LMC), le 15 novembre 2019. C’était l’une des dernières à fabriquer la célèbre pantoufle en Charente. 

L’une des dernières entreprises à produire le célèbre chausson a été placée en liquidation judiciaire le vendredi 15 novembre dernier par le tribunal de commerce d’Angoulême. 104 employés de La Manufacture charentaise (LMC) créée en 2018 se retrouvent au chômage. La société DM Production reste le dernier fabriquant en Charente. Voici l’histoire de l’emblématique pantoufle qui a accompagnée de nombreuses générations de Français. 

La naissance au XVIIe siècle

C’est sous le règne de Louis XIV que la charentaise naît. Après la fortification de la ville de Rochefort par Colbert en 1666, les excédents des tisserands  utilisés pour la fabrication des uniformes militaires de la Marine Royale associés aux feutres de réforme des papeteries sont recyclés par les cordonniers-savetiers pour confectionner ces premières charentaises qui sont noires, le dessus en laine. Il n’y a pas de distinction entre le pied droit et le pied gauche pour pouvoir les glisser dans les sabots, avec une languette protégeant le cou-de-pied qui est au contact avec le bois.  

Les « Silencieuses » 

Au XVIIIe siècle, ces pantoufles sont utilisées par les valets des grandes demeures de la noblesse française avec deux fonctions distinctes : faire le moins de bruit en se déplaçant pour ne pas déranger le « maître » des lieux, tout en entretenant et lustrant les parquets en bois de ces châteaux. C’est à cette époque que les charentaises étaient appelées les « Silencieuses »…

Théophile Rondinaud : créateur de la Charentaise contemporaine 

En 1907, Théophile Rondinaud crée sur la commune de Rivières, en Charente, la charentaise contemporaine à « dessus écossais », perpétuant ainsi la tradition régionale des cordonniers-savetiers, même si l’on ignore pour quelles raisons il a choisi ce motif.

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Le magasin Rondinaud à La Rochefoucauld. 

CRÉDIT PHOTO : ARCHIVES ENTREPRISE RONDINAUD

Années 50, l’exportation dans le monde 

Après avoir repris l’entreprise familiale en 1947 James Rondinaud, fils de Théophile, se lance dans l’exportation aux quatre coins du monde, avec un réel succès. 

Les heures de gloire dans les années 1970

La manufacture connaît dans ses années-là ses plus belles années. Quelque 1.300 personnes sont employées pour la fabrication des charentaises.

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Les employés de fabrication des charentaises de l’entreprise Rondinaud. 

CRÉDIT PHOTO : ARCHIVES ENTREPRISE RONDINAUD

[Photo ci-dessus..La soumission..époque d'un autre âge..]

Pourtant, l’année 1963 avait été une gifle terrible pour la pantoufle. Le résultat de la migration vers les villes. Les gens n’avaient plus besoin de pantoufles, ils n’allaient plus dans leur jardin
cueillir quelques herbes… James Rondinaud a su traverser la crise des années 1960, où les gens n’achetaient plus de pantoufles, pour rebondir une nouvelle fois sur le marché mondial, en 1978. Son secret : précéder la mode.

De la création de l’entreprise jusqu’en 1976, le chiffre d’affaires a augmenté chaque année de 20 %, racontait-il en évoquant ses souvenirs à Sud Ouest en 1995. 

La concurrence des pays asiatiques 

A la fin des Trente Glorieuses (période de forte croissance économique, entre les années 40 et 70), la concurrence est plus importante, notamment avec la Chine. 

Années 80 : un nouveau souffle

Mondialement célèbre, la charentaise se refait un nouveau look qui fait fureur.  En 1987, c’est en dizaines de millions que l’on compte le nombre de ses ventes. Toujours sous l’égide de l’entreprise Rondinaud (premier producteur européen à l’époque) qui, dès 1982 repense le traditionnel chausson en cassant les codes du « terroir », les couleurs vives et tranchantes sont mises à l’honneur par l’entreprise.   

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Article Sud-Ouest du 9 janvier 1988©Crédit Photo : ARCHIVES SUD-OUEST

Années 90 : toujours un look très branché

Puis, ce fut le boom du cocooning, il se vendra jusqu’à deux millions et demi de pares par an, de vraies charentaises antiques ! Toujours tendance, la charentaise s’invite même dans les années 90 au Festival de la BD d’Angoulême !

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Article Sud-Ouest du 1er janvier 1995©Crédit Photo : ARCHIVES SUD-OUEST

2007 : les « chic » charentaises

En 2005, l’OMC (Oganisation Mondiale du Commerce) met un terme aux quotas sur l’exportation du textile, accentuant la concurrence étrangère et la baisse des prix. Chance pour la charentaise : les Français aspirent à des produits nobles et de qualité…

Cinq entreprises locales se lancent, ensemble, dans la fabrication de chausson haut de gamme et design. Le projet initié par le Conseil général deux ans plutôt, souhaite aider des entreprises en peine en lançant une collection de charentaises révolutionnaires, créées par des étudiants de l’Institut français de la mode (IFM) et réalisées par un groupe de cinq entreprises basées dans le département.

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La nouvelle génération de charentaises. ©CRÉDIT PHOTO : ARCHIVES SUD OUEST

Mai 2018 : la création de La Manufacture charentaise

Après l’accumulation de beaucoup de pertes, quatre sociétés (Rondinaud, Degorce, Laubuge et Ferrand) se rassemblent pour donner naissance à La Manufacture charentaise, afin de s’orienter de plus en plus vers le haut de gamme. 

Mars 2019 : l’indication géographique protégée

Le 29 mars 2019, la charentaise fait l’objet d’une protection au titre d’Indication géographique protégée, une première pour l’habillement et la chaussure en France sous le titre« Charentaise de Charente-Périgord ».  Cette appellation est associée à la technique du cousu-retourné.

Juillet 2019 : La Manufacture Charentaise placée en redressement judiciaire

Le 25 juillet 2029, Renaud Dutreil, actionnaire principal et directeur général de la société est informé que la PME est placée en redressement judiciaire.

Novembre 2919 : clap de fin pour La Manufacture Charentaise

Le 15 novembre, le tribunal de commerce d’Angoulême rejette le plan de cession proposé et prononce la liquidation de la Manufacture charentaise (LMC), sans poursuite d’activité. 104 salariés dont la plupart ont plus de 50 ans se retrouvent au chômage.  La politique économique, choisie par les actionnaires, de s’orienter de plus en plus vers le haut de gamme ne semblait pas correspondre à la puissance financière de l’entreprise ni à la réalité du marché.

La liquidation judiciaire de La Manufacture Charentaise, à Rivières, est à effet immédiat, laissant 104 salariés sur le carreau.

 La plus vieille fabrique de charentaises a fermé ses portes !..

On ne fabrique plus de Charentaises en Charente : la dernière usine ferme..

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 Publié le 16/11/2019 à 10:06, mis à jour à 10:59.

Le tribunal de commerce d'Angoulême a prononcé, vendredi, la liquidation judiciaire de La Manufacture Charentaise (LMC), dernière entreprise à fabriquer des charentaises, en Charente. La fermeture de l'usine est à effet immédiat et laisse 104 salariés sur le carreau.

CHARENTAISES : LE DERNIER FABRICANT TRADITIONNEL DES CÉLÈBRES CHAUSSONS VA FERMER..

6MEDIAS  PUBLIÉ LE 16/11/2019 À 14H06

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Le tribunal de commerce d’Angoulême a prononcé ce vendredi 15 novembre la liquidation judiciaire de la Manufacture charentaise. Il s’agissait de la dernière fabrique des célèbres chaussons du département.

C’est la fin d’une ère. La Charente ne fabriquera plus ses célèbres charentaises. Le tribunal de commerce d’Angoulême a prononcé ce vendredi 15 novembre la liquidation judiciaire de La Manufacture Charentaise (LMC) à Rivières. La dernière entreprise spécialisée de la Charente ne produira plus ses fameux chaussons. Les 104 salariés de la société vont être licenciés.

Placée en redressement judiciaire le 25 juillet dernier, l’entreprise n’avait fait l’objet que d’une seule offre de reprise, que le tribunal a rejetée. Elle ne proposait que le maintien de 38 emplois. La liquidation a ainsi été "prononcée avec effet immédiat" selon Henri Lalouette, dirigeant départemental du syndicat FO qui suivait le dossier. Le syndicaliste a par ailleurs lancé un appel pour qu’une société ou un mécène "ne laisse pas tomber ce savoir-faire". Selon lui, il s’agit de "quelque chose de patrimonial".

Présidée par Renaud Dutreil, ex-ministre des PME dans le gouvernement Raffarin, qui détient la moitié des parts, la Manufacture charentaise est le dernier fabricant de ces pantoufles françaises mythiques. L’entreprise est le résultat du regroupement au printemps 2018 de quatre fabricants, déjà dans une situation économique délicate, des célèbres chaussons charentais. Dans une lettre ouverte aux salariés ce vendredi 15 novembre, l’ancien ministre a regretté cette "triste issue", mais a néanmoins assuré que son projet initié il y a un an avec la reprise de la Manufacture charentaise était "un bon plan".

La technique très particulière du "cousu-retourné"

Née à la fin du XIXe siècle, la charentaise est issue des rebuts de fabrication des industries textiles et papetières situées sur le fleuve Charente. Les savetiers locaux ont eu l'idée de récupérer les feutres qui servaient au pressage, pour en faire des chaussons. Ils étaient dotés d'une languette caractéristique, qui protégeait le pied du sabot de bois, et de la technique très particulière du "cousu-retourné".

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MANUFACTURE CHARENTAISE: LA LIQUIDATION CHOC

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Renaud Dutreil face aux salariés, jeudi, lors de l’audience devant le tribunal de commerce d’Angoulême.

Photo Renaud Joubert

[Photo ci-dessus, ils n'en ont rien à foutre, en parlant de ces "nouveaux" patrons, et surtout pour ce patron "improvisé" et ancien ministre de surcroît !..]

Par Antoine BENEYTOU, publié le 15 novembre 2019 à 21h34.

Le tribunal de commerce d’Angoulême a prononcé vendredi la liquidation judiciaire de La Manufacture charentaise. Jugée peu sérieuse, l’offre de Pascal Becker a été rejetée. 104 salariés sont au chômage.

Liquidation judiciaire. Sans reprise d’activité. Après avoir fébrilement tourné les pages du jugement retiré au greffe, il est 16h15 lorsque les représentantes du comité social et économique (CSE) de La Manufacture charentaise (LMC) découvrent la décision du tribunal de commerce. « Un coup de massue, pour Florence Rebeyrol, membre du CSE. On n’a plus qu’à aller en face », dit-elle, groggy, en désignant les locaux de Pôle emploi à deux pas de là.

Les charentaises fabriquées en mode industriel en Charente, c’est donc fini. Et plus que le symbole, cela veut dire que dans les prochains jours, 104 personnes seront au chômage. « 104 familles en difficulté!, corrige Florence Rebeyrol. Cette hypothèse, on l’avait dans une partie de notre tête. Mais maintenant qu’on est devant…

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Charente : le dernier fabricant de charentaises du département placé en liquidation judiciaire..

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Photo ci-dessus, on devine toute l’amertume, la tristesse et le dégoût, qui se lit sur le visage de cette employée après cette annonce de fermeture.

(elle semble presque vouloir pleurer..)

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Franceinfo 15 novembre 2019

La dernière entreprise de Charente à assurer la fabrication des célèbres charentaises a été placée, vendredi 15 novembre après-midi, en liquidation judiciaire, selon les informations deFrance Bleu La Rochelle.

Le tribunal de commerce d'Angoulême a rejeté le plan de reprise de la Manufacture charentaise présenté par un homme d'affaire local, Pascal Becker. Un plan jugé trop fragile financièrement. L'entreprise, basée à Rivières, près de La Rochefoucauld, était la dernière entreprise de Charente à entretenir un savoir-faire ancestral : la fabrication des pantoufles charentaises. Un dernier atelier subsiste en Dordogne, l'entreprise Fargeot basée à Thiviers.

Les charentaises protégées par une IGP

La Manufacture charentaise, née en juin 2018 de la fusion de quatre ateliers eux-mêmes en grande difficulté (Rondinaud, Manufacture Degorce, Ferrand, Laubuge), emploie 104 salariés, aujourd'hui en colère. Ils avaient cru aux promesses de relance des deux principaux actionnaires : l'ancien ministre Renaud Dutreil, reconverti dans les affaires, associé à Stéphane Baleston, le directeur démissionnaire au printemps. Renaud Dutreil dit mesurer"leur amertume et leur tristesse" et assure avoir "découvert la situation trop tard".

Le savoir-faire de la charentaise est officiellement protégé depuis le printemps (...)

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Photo ci-dessus, d’un employé chargé du "retroussage" à son poste de travail.

LA MANUFACTURE CHARENTAISE LIQUIDÉE, 104 PERSONNES AU CHÔMAGE..

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Pascal Becker (à droite) ici en compagnie de Renaud Dutreil, l'actuel président de La Manufacture, sera fixé vendredi.

Renaud JOUBERT Renaud JOUBERT

Par charentelibre.fr, publié le 14 novembre 2019 à 13h59,

modifié le15 novembre 2019.

Mise à jour, 19h00.

Le tribunal de commerce d’Angoulême vient de refuser l’offre de reprise de la Manufacture Charentaise présentée par Pascal Becker.  Enorme coup dur pour les 104 salariés de l’entreprise.

Dans son jugement, le tribunal explique que « les critère de pérennité de l’activité et de l’emploi ne sont pas remplis », avec l’offre de reprise proposée par Pascal Becker.

« C’est un coup de massue pour tout le monde », réagissait devant le greffe du tribunal de commerce Florence Rebeyrol, la représentante Comité social et économique de l’entreprise. «  Cette hypothèse était dans une partie de notre tête, mais maintenant qu’on est devant le fait accompli, c’est compliqué. Il y a un gros sentiment de colère, c’est super dommage, c’est du gâchis… »

Pour Henri Lalouette, secrétaire général de FO en Charente, cette décision « n’est pas vraiment une surprise. Les éléments fournis n’étaient pas suffisants pour convaincre. Il y a une énorme colère envers les dirigeants qui n’ont pas assuré. Renaud Dutreil a été particulièrement absent, il s’est contenté de miser une somme sur une affaire…Et le directeur général s’est comporté comme le dernier des derniers… »

Renaud Dutreil, l’un des actionnaires, a adressé un communiqué. Le voici, inextenso :

"A l’issue de l’annonce de la décision du Tribunal de Commerce d’Angoulême, mes pensées vont avant tout aux salariés de La Manufacture Charentaise.
Je mesure aujourd’hui leur amertume et leur tristesse et tiens à leur dire que je partage ces sentiments.
Je leur dis ma compassion et mes voeux qu’ils retrouvent, le plus vite possible, un emploi, un projet de vie motivant, la fin de l’incertitude du lendemain.  En juin 2018, j’ai cru au projet consistant à regrouper sur un même site les entreprises Manufacture Degorce, Ferrand, Rondinaud, Laubuge, pour développer un pôle charentais de l’article chaussant. J’ai accepté d’y participer en tant qu’actionnaire non majoritaire et président non opérationnel du Conseil d’Administration.Le plan que nous avions imaginé et que Stéphane Baleston, en tant que Directeur Général, avait la mission d’exécuter, avec le soutien des actionnaires, était un bon plan. Mon principal regret est d’avoir cru qu’il pouvait le mettre en oeuvre. En quelques mois, il a engagé l’entreprise sur la mauvaise pente et compromis notre projet commun. Je ne lui jette pas la pierre car la tache était difficile. Il n’a pas ménagé ses efforts et l’a fait sans doute sincèrement. Mais je pense qu’un autre dirigeant, meilleur connaisseur de l’industrie manufacturière et du marché de la chaussure, plus rassembleur et plus développeur, aurait pu y parvenir. Je regrette aussi qu’il n’ait pas attiré mon attention à temps sur les difficultés qu’il rencontrait. Lorsque nous avons, avec les autres actionnaires, découvert la situation, il était trop tard.Après la démission de M.Baleston, en avril 2018, j’ai accepté la tache ingrate de tenter de sauver l’entreprise. J’ai découvert une situation extrêmement dégradée humainement, financièrement, commercialement, industriellement. 

Un audit indépendant, réalisé par M.Olivier Baffuno, a dressé l’état de l’entreprise et constaté l’impossibilité de la redresser.
Je n’ai eu d’autre choix que de placer l’entreprise sous la protection de la justice d’Angoulême. C’était ma responsabilité de le faire.
L’équipe que j’ai mise en place à ce moment là dans l’urgence, autant les salariés de LMC que les consultants et experts, a eu deux missions principales : assurer le paiement des salaires des salariés et contribuer à trouver un repreneur, avec un bon projet. Je remercie chacun d’entre eux, car c’est dans la difficulté extrême que l’on reconnaît les talents et le courage. Ceux qui sont restés fidèles au poste se reconnaîtront. Une fois le dépôt de bilan prononcé, es administrateurs judiciaires n’ont pas ménagé leurs efforts pour identifier un repreneur. Je les remercie également pour leur engagement.Aujourd’hui, le Tribunal de Commerce n’a pas accepté, après deux retraits d’offres qui avaient été déposées, la troisième et dernière offre possible. Il a décidé la liquidation sans poursuite d’activité de l’entreprise. Personnellement, je le regrette, car l’offre de Pascal Becker, même si elle n’était pas parfaite, permettait de sauver 38 emplois.C’est une triste issue, pour nous tous, et pour moi aussi qui m’étais engagé dans ce projet, comme je l’avais fait auparavant, avec beaucoup plus de succès, dans la renaissance de la source charentaise Jolival. 

Dans les jours qui viennent, je veillerai à ce que le maximum puisse être fait pour accompagner les salariés dans ce moment très difficile.Je souhaite que le savoir faire charentais de l’article chaussant et la charentaise survivent à cet échec et je m’engage à apporter mon soutien à celles et ceux, anciens salariés, investisseurs, dirigeants, qui voudront le maintenir en vie. "

Plus d’informations ultérieurement…

Le tribunal de commerce d’Angoulême dira ce vendredi à 16 h si la seule offre de reprise de La Manufacture Charentaise (LMC), celle de Pascal Becker, est acceptée. Ce jeudi, à l’issue d’une audience d’une heure et demie, Jean-Luc Rosseau, le président de l’audience du tribunal de commerce, a mis le jugement en délibéré à vendredi « pour que tout le monde soit fixé rapidement". La semaine dernière, le tribunal avait laissé huit jours à Pascal Becker pour  »consolider" son offre.

Le projet de cet homme d’affaires ancré depuis plus de quinze ans en Charente Limousine, prévoit de conserver 38 salariés et d’injecter 1,5 millions d’euros dans LMC, née en 2018 du regroupement de quatre fabricants charentais en difficulté (Rondinaud, Laubuge, Degorce et Ferrand). Les membres du Conseil économique et social de l’entreprise (CSE) ont appuyé le dossier Becker.

« La semaine dernière, mon partenaire financier s’est dérobé 24 heures avant l’audience, ce qui a forcément fragilisé mon offre. Depuis j’ai réussi à convaincre un investisseur professionnel qui va m’accompagner sur le projet. Deux autres partenaires dont un industriel local sont également avec nous », a détaillé Pascal Becker qui ne veut pas engager de pari sur la décision du tribunal : « Aléa jacta est. Depuis six mois je construis un projet. J’ai confiance dans  celui-ci. S’il est retenu, ma priorité sera double : consolider l’opérationnel, c’est-à-dire les achats, la production, la gestion, la planification, le back-office avec les clients mais aussi redonner confiance aux employés. »

Florence Rebeyrol, secrétaire du CSE et déléguée syndicale FO a confirmé avoir soutenu le projet Becker : « On attendait des réponses notamment sur la solidité financière, c’est le cas. Oui on croit à ce projet mais il nous faudra aussi nous battre pour ceux qui ne sont pas repris si l’offre de monsieur Becker est retenue. On veut croire que ce sera le cas sinon c’est 104 personnes qui seront sans emploi. » 

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MANUFACTURE CHARENTAISE: UN FIASCO ET UN MINCE ESPOIR..

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Le Premier ministre, Édouard Philippe, était venu visiter La Manufacture charentaise en mai dernier. Les comptes étaient déjà dans le rouge écarlate.

Photo archives Majid Bouzzit

Par Frédéric BERG, publié le 6 novembre 2019 à 21h48.

Dix-huit mois après sa reprise, La Manufacture charentaise ne tient plus qu’à un fil et sa gestion pose question. Le tribunal doit se prononcer ce jeudi matin sur l’unique projet de reprise.

C’est un crash industriel, un naufrage sur le plan humain et social, un gâchis énorme pour la filière de la charentaise, déjà labellisée « Entreprise du patrimoine vivant » et qui venait d’obtenir une indication géographique. La Manufacture charentaise (LMC), née du regroupement de quatre fabricants charentais en difficulté (Rondinaud, Laubuge, Degorce et Ferrand) en 2018, saura ce jeudi matin si la seule offre de reprise qui survit sur les braises du projet de « pôle chaussant » de Renaud Dutreil, l’ancien ancien ministre chargé des PME de 2002 à 2007, est acceptée par le tribunal de commerce d’Angoulême.

Cette offre de la dernière chance est portée par Pascal Becker, homme d’affaires charentais qui a bataillé ces derniers jours pour finaliser son projet de reprise (lire encadré).

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MANUFACTURE CHARENTAISE : SAINT-JAMES RETIRE SON OFFRE DE REPRISE..

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Renaud Dutreil, le patron de la Manufacture Charentaise, avait demandé lé placement de la société sous la protection de la justice en juillet dernier.

Renaud JOUBERT

Par charentelibre.fr, publié le 29 octobre 2019 à 11h21.

Coup de massue supplémentaire sur la tête des salariés de la Manufacture Charentaise. L’offre de Saint-James qui prévoyait de garder le plus d’employés a été retirée. Il ne resterait que celle de Pascal Becker, homme d’affaires charentais.

« J’ai retiré mon offre. Je ne veux pas en dire davantage. Je pourrai m’en expliquer mais pas cette semaine. » Luc Lesénécal, patron des Tricots Saint James, n’est plus candidat à la reprise de la Manufacture Charentaise, la société fabricant de pantoufles et de chaussons implanté à Rivières à côté de La Rochefoucauld, placée en redressement judiciaire, fin juillet 2019 et autorisée à maintenir son activité jusqu’au 16 janvier 2020. Joint par téléphone, le patron de la société normande  (spécialiste des vêtements marins, 58 millions de chiffre d’affaires en 2018) confirme une information de nos confrères de sud-Ouest.

C’est une sacrée désillusion pour l’avenir de la société présidée par Renaud Dutreil, ex-ministre du gouvernement Raffarin, fruit du regroupement de quatre fabricants charentais (Rondinaud, Laubuge, Degorce et Ferrand) en 2018. L’offre de Saint James était celle qui conservait le plus de salariés (38 sur les 108 actuellement). « Vous me l’apprenez. L’état des comptes et la situation actuelle de l’entreprise l’ont sans doute refroidi. Quoi qu’il en soit, les trois offres engageaient une casse sociale mais ça semblait être le dossier le plus sérieux. C’est une sale nouvelle qui va miner le moral déjà très mauvais de mes collègues », confie un salarié qui veut garder l’anonymat.

Officiellement deux autres repreneurs restent sur les rangs : Pascal Becker, 57 ans, conseiller municipal à Lesterps, mais aussi ancien cadre dans le groupe suisse Givaudan, poids lourd du luxe, entre 2015 et 2018, et un duo d’investisseurs parisiens, Stéphane Collaert et Thierry Le Guenic, repreneurs de Chevignon. Ces deux derniers qui n’ont jamais répondu aux sollicitations, auraient également jeté l’éponge depuis quelques semaines. De son côté, Pascal Becker qui n’a pas donné le contour de son projet, reprendrait une trentaine de salariés. Il avait été sollicité par les actuels actionnaires durant l’été avant que la Manufacture ne soit placée en redressement judiciaire.

L’audience du tribunal de commerce d’Angoulême qui devait décider du repreneur était prévue le 24 octobre. Elle a été reportée à une date qui n’a pas été arrêtée.

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La célèbre et authentique charentaise de Charente cherche repreneur..

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Modèles de pantoufles charentaises dans l'usine Charentaise Rondinaud à Rivières, près de La Rochefoucauld, qui existe depuis 1907. (Photo : GEORGES GOBET / AFP)

PAR EPOCH TIMES AVEC AFP

26 octobre 2019 Mis à jour: 28 octobre 2019

La Manufacture Charentaise de la célèbre pantoufle, patrimoine Français,  symbole traditionnel de confort et de coin du feu, cherche un repreneur.

Moins d’un an après avoir obtenu un label qui garantit son savoir-faire, la charentaise de Charente est dans un mauvais pas : La Manufacture Charentaise (LMC), dernière fabrique dans le département de la célèbre pantoufle, symbole traditionnel de confort et de coin du feu, cherche un repreneur.

Les 108 salariés de LMC à Rivières, au nord-est d’Angoulême, devraient être fixés sur leur sort très prochainement, avec néanmoins la quasi certitude de la perte « colossale », selon une source syndicale, de près des deux-tiers des emplois.

L’entreprise, placée en redressement judiciaire le 25 juillet dernier, fait l’objet de trois offres sérieuses de reprise mais la plus optimiste en termes d’emplois n’en reprendrait que 38.

Les trois dossiers sont ceux des Tricots Saint-James, de Pascal Becker, ex-cadre supérieur du groupe suisse Givaudan (parfums et arômes) et d’un duo d’investisseurs parisiens Stéphane Collaert et Thierry Le Guenic, repreneurs de Chevignon.

Pascal Baratoux @pascal_baratoux

C'est la saison et le moment d'acheter vos nouvelles charentaises pour cet hiver
Un petit coup de pouce pour le #Local #MadeInFrance. http://flip.it/2NhpF2 

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La Charente en pleine crise de la charentaise

Moins d’un an après avoir obtenu un label qui garantit son savoir-faire, la charentaise vit une crise majeure. La manufacture charentaise (LMC), dernière fabrique dans le département à réaliser cette...

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8:46 PM - Oct 27, 2019

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Un choix hasardeux..

Présidée par Renaud Dutreil, ex-ministre du gouvernement Raffarin, qui détient la moitié des parts, LMC est le fruit du regroupement en 2018 de quatre fabricants des célèbres chaussons charentais, qui réalisaient un total de 13 millions d’euros de chiffre d’affaires annuel.

Selon une source proche du dossier, la société a depuis presque divisé par deux ce chiffre et enregistré une perte nette pour les quatre premiers mois de 2019 de près de 700 000 euros, une situation notamment due à des problèmes de direction et de « mauvais choix de commercialisation ».

« On cherche à comprendre les causes de tout cela », dit Henri Lalouette, secrétaire départemental FO, le syndicat unique de la manufacture. L’entreprise, qui s’est tournée vers le haut de gamme, aurait trop rapidement abandonné ses ventes traditionnelles en grande surface.

Interrogé par l’agence France Presse (AFP), M. Dutreil s’est refusé à tout commentaire, en évoquant un processus de reprise « avec comme principal objectif la préservation du patrimoine de savoir-faire de l’entreprise ».

 

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Réalisation d’une pantoufle charentaise dans l’usine Charentaise Rondinaud de Rivières, près de La Rochefoucauld. (Photo GEORGES GOBET/AFP/Getty Images)

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(Photo : GEORGES GOBET/AFP/Getty Images)

Des modèles relookés

Pour le maire de Rivières, Michel Cuny, « une fermeture de LMC serait un choc. Ce serait pour la Charente perdre un peu de son patrimoine. C’est un savoir-faire reconnu », ajoute l’élu de cette commune de 2 000 habitants qui se rappelle que la fabrication des charentaises a employé alentour « jusqu’à 1 000 personnes ».

« Le produit ne va pas s’arrêter », tempère Alexandre Bataille, président de l’Association pour la Promotion de la Charentaise (APC) chargée de gérer l’« indication géographique » délivrée le 25 mars de cette année par l’Institut national de la propriété industrielle (Inpi).

Demander le label qui protège la « charentaise de Charente-Périgord », « c’était avec l’idée de dire, le « Made in France », c’est de la qualité, certes un peu plus cher mais on mise sur la technique et le savoir-faire pour les revaloriser », dit-il.

Car la charentaise, dont les modèles sont « relookés »« a le vent en poupe », assure-t-il, « avec une clientèle de plus en plus jeune. On est dans le cocooning, un peu bobo et écolo », poursuit M. Bataille, président de Fargeot qui fabrique des charentaises, mais à Thiviers, en Dordogne.

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La dénomination « Charentaise de Charente-Périgord » a été labellisée par l’Institut national de la propriété industrielle (INPI) et a pris effet le 29 mars 2019. (Photo : GEORGES GOBET/AFP/Getty Images)

Née à la fin du 17e siècle, la charentaise est issue des rebuts de fabrication des industries textiles et papetières situées sur le fleuve Charente. Les savetiers locaux, en Charente comme en Périgord, ont eu l’idée de récupérer les feutres qui servaient au pressage pour en faire des chaussons, avec la languette caractéristique qui protégeait le pied du sabot de bois et la technique très particulière du « cousu-retourné » (semelle cousue et montée à l’envers, puis retournée).

À l’époque les charentaises étaient appelées les « silencieuses ». Ce nom vient du fait que les charentaises étaient portées par les valets et leur permettaient de se déplacer dans la chambre de leur maître sans faire de bruit.

Alors que tout semblait aller pour le mieux..

La manufacture charentaise placée en redressement judiciaire..

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Renaud Dutreil, accompagné de son avocat, au sortir de l'audience du tribunal de commerce ce jeudi / © Cécile Landais (FTV)

Depuis quelques semaines, la mauvaise passe du fabriquant de charentaises était connue. 108 salariés travaillent dans cette entreprise qui regroupe désormais les 4 maisons historiques du département.

Par Marie-Ange Cristofari Publié le 25/07/2019 à 16:51 

Mis à jour le 25/07/2019 à 19:54

Quatorze mois après leur rachat par Renaud Dutreil, revoilà le destin des salariés aux mains du tribunal de commerce d'Angoulême. Cette procédure va leur permettre de toucher leurs payes de juillet, via le fonds de garantie des salaires.
Àl'issue de 2 heures d'audience, les juges ont décidé d'une période d'observation de 6 mois. Un mandataire judiciaire, et un juge commissaire doivent rendre un premier rapport dans deux mois.

Recherches et diagnostics

En parallèle, Renaud Dutreil, actionnaire principal, continue d'exercer la fonction de directeur par intérim (suite à la démission du précédent en avril dernier). Il recherche une nouvelle équipe de direction et dit espérer de nouveaux partenaires financiers. Il est également en contact avec Patrick Durand. Ce spécialiste du diagnostic en entreprise a déjà sauvé de la faillite les chaussure pour enfants Pom d'Api.

De son côté, Force Ouvirère, seul syndicat représentant les salariés, va demander un audit par un cabinet d'experts indépendants. 

Quelles dettes ?

Après un redémarrage réussi - aux dires de l'ancien ministre de Jacques Chirac - en 2018, le groupe accuserait un passif d'environ un million d'euros, d'après l'ancien directeur. Aucun chiffre n'a été rendu public ce jeudi à l'occasion de cette première audience au tribunal de commerce.
Le redressement judiciaire prononcé aujourd'hui permet de geler les créances en cours et de poursuivre l'activité.
A sa création, la manufacture charentaise s'est principalement adossée à Rondinaud, marque historique de charentaise. Mais 3 autres anciennes entreprises la composent : la manufacture Degorce, Ferrand de Villebois-Lavalette et Laubuge de Mornac. Ces sites de production ont été abandonnés, au profit de la seule usine Rondinaud, établie à Rivières.

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Nuages noirs sur la Manufacture charentaise de Rivières (16)..

A LA UNE  ANGOULÊME

Publié le 11/07/2019 à 18h00. Mis à jour à 18h12 par Sébastien Girardel.

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Le 2 mai, le Premier ministre Édouard Philippe avait visité La Manufacture charentaise vantant la reconversion de l’ancien ministre Renaud Dutreil en homme d’affaires. 

ARCHIVES LOÏC DÉQUIER

La société de Renaud Dutreil, qui regroupe quatre fabricants de charentaises, est en difficulté. Son chiffre d’affaires a plongé..

Du  hangar où sont stockées les matières premières, ils posent longuement leur regard sur le ballet des tracteurs dans les champs environnants. Les journées sont longues pour ces deux employés de la Manufacture charentaise, située à Rivières. Cela fait bientôt quinze jours qu’ils n’ont pratiquement plus de boulot à effectuer.

« Pas mal de fournisseurs…

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La nouvelle vie des charentaises..

Jeudi 21 février 2019 à 19:08 - 

Par Pierre MarsatFrance Bleu La RochelleFrance Bleu

Neuf mois après la fusion de quatre fabricants historiques de chaussons en Charente, "La Manufacture Charentaise" prend son rythme de croisière. Elle forme désormais un pôle charentais des articles chaussants. La production est regroupée sur un seul site.

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Photo ci-dessus - Une paire de charentaises classiques © Radio France - Pierre MARSAT

Rivières, Charente

Les sociétés Rondinaud, Laubuge, Degorce et Ferrand, liquidées au printemps 2018, ont été reprises il y a tout juste neuf mois. Elles ont été regroupées par leur actionnaire principal, l'ancien ministre Renaud Dutreil, sur le site historique de Rondinaud, qui fut le leader mondial des charentaises, à Rivières près de La Rochefoucauld. Des lignes de production ont été organisées par souci d'ergonomie, et des travaux sont en cours pour agrandir l'atelier.

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Photo ci-dessus - Les "petites mains" des charentaises © Radio France - Pierre MARSAT

La société Rondinaud a fait travailler ici jusqu'à 800 personnes ! Aujourd'hui, 130 employés des quatre entreprises de la holding vont suivre une formation pour s'adapter à toutes les productions, puisque "La Manufacture Charentaise", c'est aussi des baskets, des espadrilles, du para-médical, et même des mocassins d'intérieur. Douze embauches ont eu lieu depuis mai 2018. Cinq autres doivent avoir lieu prochainement. C'est la technique du "cousu-retourné" qui fait la spécificité de la charentaise, avec le douilletage, cette "douillette" de laine qui tient chaud à l'intérieur du chausson.

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Photo ci-dessus - Le douilletage des charentaises © Radio France - Pierre MARSAT

Pour relancer le marché du chausson, "La Manufacture Charentaise" compte sur le label IGP "Indication géographique protégée". L'étude s'est achevée le 20 février. D'ici la fin de l'année, "La Manufacture Charentaise" va créer, sur le site de Rivières, un musée de la charentaise et un magasin.

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Photo ci-dessus - Stéphane Baleston, directeur général (à gauche), et Olivier Rondinaud, directeur commercial © Radio France - Pierre Marsat

[Photo ci-dessus, des "rigolos" de service qui n'ont pas, apparemment "l'étoffe" et le sérieux , ni le sens de la responsabilité pour une entreprise..]

"La Manufacture Charentaise" a signé des accords de coopération avec des marques comme "Le Slip français". On peut avoir une idée précise des collections actuelles sur le site internet www.lamanufacturecharentaise.com ou dans la boutique dédiée dans le centre historique d'Angoulême, rue Ludovic-Trarieux.

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Photo ci-dessus - La production de charentaises devrait augmenter © Radio France - Pierre MARSAT

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La production de pantoufles charentaises repart à Rivières avec “La Manufacture Charentaise”..

Le 18 mai, le tribunal de commerce d'Angoulême a validé la reprise de la société d'articles chaussants Rondinaud par trois investisseurs dont l'ex-ministre de l'économie Renaud Dutreil. Plusieurs enseignes ont été regroupées dans un même pôle "La Manufacture Charentaise".

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La fabrication des pantoufles est repartie sur le site de Rivières en Charente avec la holding de "La Manufacture Charentaise". / © Jér$ome Deboeuf/France3

Par C.Hinckel et J.Deboeuf Publié le 23/10/2018 à 11:47

Avant Rondinaud, une marque historique de charentaise, Renaud Dutreil avait également repris la manufacture Degorce pui d'autres rachats ont suivi avec Ferrand à Villebois-Lavalette et Laubuge à Mornac. Au cœur de ces reprises, on trouve la volonté affichée de sauver  le savoir-faire dans la fabrication des pantoufles charentaises. L'idée était de regrouper ces quatre enseignes sous une même holding "La Manufacture Charentaise". Ce pôle est désormais constitué. La fabrication tourne aujourd'hui à plein régime à Rivières près de la Rochefoucauld et une toute nouvelle boutique au nom de l'enseigne vient d'ouvrir dans le centre-ville d'Angoulême

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La boutique de La Manufacture Charentaise a ouvert récemment à Angoulême. / © Jérôme Deboeuf/ France 3

Des salariés venus des quatre entreprises reprises travaillent désormais ensemble sur le même site à Rivières, celui de Rondinaud. Le meilleur des différents savoir-faire de chaque entité a été intégré au nouveau flux de production et la fabrication s'est concentré sur les produits les plus emblématiques comme les fameuses pantoufles en cousu-retourné.

RONDINAUD : RENAUD DUTREIL CHOISI PAR LE TRIBUNAL..

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Par charentelibre.fr, publié le 18 mai 2018 à 15h47, modifié à16h35.

Le tribunal de commerce d’Angoulême a tranché. C’est l’offre de Renaud Dutreil qui a finalement été retenue, celle de Renaissance Luxury Groupe étant jugée irrecevable parce que « grevée d’une multitude de conditions et d’obligations imprécises à la charge de la procédure que cette dernière n’a pas vocation à assumer ». L’épilogue d’un match serré et tendu, les deux candidats à la reprise du fabricant de charentaises ayant échangé quelques piques, critiquant ouvertement le projet de leur concurrent respectif ces derniers jours.

Éric Lefranc, le patron de Renaissance, ironisait sur la « stratégie boulimique de M. Dutreil », ce dernier relevant que le groupe Renaissance avait « copié » le projet que l’ancien ministre porte avec ses deux associés.

Mais son offre a été jugée « irrecevable par le tribunal ».

Cette décision sonne aussi comme un désaveu pour Frédéric Rondinaud, le désormais ancien patron de la société qui s’était positionné en faveur du projet de reprise de Renaissance.

La prochaine étape de la création annoncée d’un "pôle charentais des produits chaussants" par Renaud Dutreuil devrait être le rachat de Ferrand, la société de Villebois-Lavallette, placée en redressement depuis plusieurs semaines. Les activités de Degorce et Laubuge (déjà rachetées par Renaud Dutreuil) et de Ferrand devraient toutes être rapatriées dans les locaux actuels de Rondinaud à Rivières. Une partie des salariés de ces entreprises également.  

L'entreprise Rondinaud qui fabrique des charentaises est sur le point d'être rachetée..

Le plan de reprise de la société Rondinaud a été présenté ce 14 mai, à Rivières en Charente. Le secteur des articles chaussants suscite beaucoup d'intérêt de la part de plusieurs opérateurs économiques. 

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Par Luc Barré Publié le 14/05/2018 à 20:23

Faute de trésorerie pour maintenir le cap à l'export, l'entreprise familiale Rondinaud, qui fabrique des charentaises, doit désormais compter sur un repreneur. Et le chaussant aujourd'hui intéresse plusieurs sociétés.

Plusieurs repreneurs pour la charentaise

L'un des repreneurs potentiels serait la société Renaissance Luxury dont les dirigeants étaient aujourd'hui à Rivières (Charente), qui s'est fait une spécialité de la reprise de sociétés traditionnelles en difficulté.

Selon la famille Rondinaud, qui dirige actuellement l'entreprise, le groupe Renaissance Luxury aurait les meilleurs atouts pour assurer un avenir à l'entreprise charentaise. 

Un reportage de Jérôme Deboeuf et Cécile Landais

Un autre repreneur s'est fait connaître, Renaud Dutreil. Déjà acquéreur de la manufacture Degorce à Marthon (Charente), il s'est également positionné pour reprendre l'usine Laubuge, qui compte sept salariés. L'ancien ministre de l'économie ambitionne, avec ses deux associés, de créer un pôle d'articles chaussant charentais. Il souhaite réunir Rondinaud, Degorce, Laubuge et Ferrand.

Charente : deux offres de reprise pour la société Rondinaud, fabricant de charentaises..

A LA UNE  RIVIÈRES 

Publié le 03/05/2018 à 6h26. Mis à jour à 9h22 par BERTRAND RUIZ.

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Éric Lefranc (à gauche), président de Renaissance Luxury Group, et le trio formé par Renaud Dutreil, Odile Gavet et Stéphane Baleston (à droite) sont candidats à la reprise des charentaises Rondinaud. Ils ont présenté hier le détail de leurs offres respectives en comité d’entreprise. 

PHOTOS LOÏC DEQUIER

Renaud Dutreil, le patron de Jolival, et Renaissance Luxury Group sont tous deux candidats à la reprise du fabricant de charentaises.

Deux propositions pour un seul élu. Le 17 mai, le tribunal de commerce tranchera entre deux offres de reprise de la société Rondinaud, l’une portée par l’ancien ministre et actuel patron de Jolival Renaud Dutreil, l’autre soumise par Renaissance Luxury Group, un groupe à capitaux privés spécialisé dans la relance d’entreprises reconnues pour leur savoir faire « Made in France ». Leader dans la charentaise, avec un chiffre d’affaires de 9,6 millions d’euros en 2017, la maison Rondinaud, fondée en 1907, a été placée en redressement  judiciaire le..

DEUX PROJETS TRÈS AMBITIEUX ET CONCURRENTS POUR SAUVER RONDINAUD..

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L'entreprise Rondinaud, en redressement judiciaire depuis près de trois mois.

Archives Phil Messelet

Par charentelibre.fr, publié le 29 avril 2018 à 20h48, modifié le1 mai 2018.

Renaud Dutreil s’est finalement positionné pour reprendre la société Rondinaud. Un groupe de luxe est également candidat. Les deux projets seront détaillés aux salariés ce mercredi. Le tribunal de commerce tranchera le 17 mai.

La société Rondinaud aura un avenir mais on ne sait pas encore lequel. La fabrique de pantoufles implantée à Rivières où elle emploie 77 personnes, placée en redressement judiciaire depuis le 1er février dernier, a reçu deux offres de reprises dans le cadre du plan de cession engagé par l’administrateur judiciaire début avril. Les candidats avaient jusqu’à vendredi dernier pour présenter leurs offres.

Poussé par une partie des forces économiques du département, Renaud Dutreil, ancien ministre chargé des PME de 2002 à 2007, patron de Jolival et repreneur fin 2017 avec son fils et sa belle-fille des charentaises Degorce, l’entreprise de Marthon et tout récemment de Laubuge à Mornac, s’est porté candidat. L’autre projet de reprise est assez surprenant. Elle émane de Renaissance luxury group, un groupe de luxe reconnu et spécialisé dans le retournement d’entreprises, la médecine d’urgence des sociétés en difficulté. Un groupe qui compte 1000 salariés dont 500 en France, propriétaire de marque de luxe de bijoux et de maroquinerie (Les Georgettes, Altesse, Texier et GL Paris). Ses responsables sont venus à plusieurs reprises en Charente rencontrer Frédéric Rondinaud le patron de Rondinaud.

« Préserver les emplois »

Joint par téléphone ce week-end, Eric Lefranc, le créateur et président du groupé a accepté de répondre sans formalisme ni langue de bois. Le groupe Renaissance conserverait « l’outil et le savoir-faire » : « On veut préserver tous les emplois industriels et évidemment l’unité de production de Rivières. Seul le marketing serait assuré par notre service dédidé au siège, à Paris.On entend poursuivre ce qui a été amorcé par Pierre, le fils de Frédéric Rondinaud, à savoir les collaborations avec Princesse Tam Tam ou le Slip français. On maintiendra la vente en grande et moyenne surfaces même si le but est clairement de développer le réseau de détaillants et d’aller vers une marque premium. On doit aussi casser la saisonnalité et proposer des produits d’été, comme des baskets ou des espadrilles. »

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Eric Lefranc, le président de Renaissance Luxury group.

Crédit photo : Repro CL

« La charentaise, un produit mythique »

Dans un milieu économique charentais aussi discret que feutré où les informations importantes se distillent au compte-gouttes, l’ancien ingénieur aguerri au redressement d’entreprises détonne d’emblée. Ce mercredi il organise une conférence de presse à Angoulême pour détailler son offre. Cartes sur table.

Eric Lefranc indique également avoir eu Renaud Dutreil au téléphone il y a quelques jours.« Son offre consiste à rassembler tous les acteurs de la charentaise sous le même toit. Nous, on estime qu’il y a de la place pour deux acteurs. On jauge que la marque a un fort potentiel, comme le produit qu’il faut toutefois moderniser. La charentaise est un produit essentiel, mythique. On veut en faire un produit moderne, dans l’air du temps, à la mode. » 

Dutreil: « Créer un pôle charentais des articles chaussants »

« La charentaise doit rester aux Charentais ». Renaud Dutreil, le patron de Jolival, use de la fibre patriotique pour défendre son offre. Une offre bâtie avec Stéphane Baleston, quadragénaire charentais, diplômé de l’Essec et fort d’une riche expérience dans des cabinets internationaux de conseil, et Odile Gavet, rédactrice en chef adjointe de Version Femina.
« Je n’avais pas l’intention de reprendre Rondinaud mais plusieurs personnes ont su me convaincre, des personnes qui pensent comme moi que la Charente doit conserver les centres de décision de ses entreprises historiques. Je me suis lancé c’est parce qu’il n’y avait pas de solution charentaise et que j’ai trouvé deux personnes avec des expertises fortes et complémentaires », souligne Renaud Dutreil qui veut « réserver le détail de son offre aux salariés de l’entreprise » qu’il doit rencontrer ce mercredi comme son concurrent, Renaissance Luxury group.

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Renaud Dutreil est le sauveur de Jolival.

Crédit photo : Archive Phil Messelet

Il accepte toutefois de dérouler le principe général: « On veut créer un pôle charentais des articles chaussants. Il ne s’agit pas de sauver uniquement les emplois de Rondinaud, ce que l’on s’engage à faire, mais de réunir quatre entreprises: Degorge, Laubuge, Ferrand et Rondinaud. On préserve les emplois et on garde tous les centres de décision ici, avec un expert-comptable, des avocats, une banque charentaises… »
Déjà propriétaire de Degorce, seul sur les rangs pour reprendre Laubuge, Renaud Dutreil s’intéresse aussi à Ferrand (fabrication de ballerines et haussons à Villebois-Lavalette), en redressement judiciaire depuis le 29 mars. Pour Renaud Dutreil il faut un seul acteur de la charentaise pour sauver cette filière qui s’est effilochée au fil du temps mais qui emploi encore environ 200 personnes en Charente.

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Des milliers de chaussures sont en vente ce week-end à prix cassé dans l’entreprise de la manufacture Charentaise..à Rivières..

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LES CHARENTAISES RONDINAUD PLACÉES EN REDRESSEMENT JUDICIAIRE..

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Frédéric et son fils Pierre Rondinaud, hier matin, avant leur rendez-vous avec le mandataire judiciaire.

Photo Quentin Petit

Par Amandine COGNARD, publié le 1 février 2018 à 19h57, modifié le 4 février 2018.

La fabrique de pantoufle de Rivières –80 salariés- est passée sous la protection du tribunal. Un différend familial en cause. Aucun licenciement n’est prévu.

« C ’est moi qui ai demandé à entrer sous la protection du tribunal » , affirme Frédéric Rondinaud, le patron de la célèbre fabrique de charentaises et produits chaussants, installée à Rivières, qui emploie 80 salariés. L’audience au tribunal de commerce a eu lieu jeudi dernier. La procédure a officiellement été ouverte hier.

Fournisseurs, clients, salariés, la nouvelle a surpris tout le monde. L’entreprise ayant largement communiqué récemment sur de nouveaux contrats, de belles perspectives« On m’aurait dit début décembre qu’on serait en redressement aujourd’hui, je n’y aurais pas cru non plus, avoue Frédérique Rondinaud. Parce que l’entreprise va bien » , assure-t-il. « On est en pleine transformation, en décembre, on a même fait des semaines de 42 heures, je viens d’embaucher un commercial et d’autres titularisations de CDD sont prévues ».

« On en serait jamais arrivé là, sans un problème de famille », explique-t-il. Bien sûr le marché de la pantoufle est loin d’être au beau fixe. Pour compenser la baisse de 10 % du chiffre en quatre ans, l’entreprise charentaise s’est diversifiée (lire ci-contre). Mais ces nouvelles activités ayant une saisonnalité différente elle a dû puiser dans sa trésorerie« pour financer des décalages. » Et contracté une dette fiscale de TVA de 600 000 €. C’est là qu’un différent fraternel entre en jeu.

« J’avais trouvé une solution avec le service des impôts pour étaler cette dette sur deux ans, ce qu’on pouvait tout à fait assumer. Mais ils réclamaient en garantie les murs de l’entreprise, raconte le chef d’entreprise. Or, ces murs, mes parents les ont légués en indivision à mes deux frères et moi. Et Patrick, qui a quitté la société il y a 17 ans et à qui je ne parle plus, a refusé de signer cette garantie » , décrit Frédéric Rondinaud, 63 ans, levant les yeux au ciel. « J’ai alors tenté une conciliation devant le tribunal, mais il n’a rien voulu savoir. »

Pour pouvoir étaler la dette, le patron de Rondinaud a décidé de demander le placement en redressement judiciaire. « La situation est ubuesque, on a aucune dette sociale, 23 000 € seulement de dette d’investissement. On n’a pas besoin de licencier, et on sait où on veut aller. J’ai honte de cette histoire digne d’une intrigue de Dallas. C’est totalement injuste pour tous ceux qui travaillent ici. »

J’ai honte de cette histoire digne d’une intrigue de Dallas. C’est totalement injuste pour tous ceux qui travaillent ici. »

Son fils Pierre qui se destine à reprendre l’entreprise se veut combatif. « Il va falloir qu’on fasse en 6 mois, le développement qu’on prévoyait dans les deux prochaines années, mais on va y arriver. Princesse Tam Tam vient de signer la conception de huit produits avec nous. On va créer la première tennis 100 % Made in France pour le Slip français… »

Son fils Pierre, qui se destine à reprendre l’entreprise se veut lui aussi combatif. « Il va falloir qu’on fasse en 6 mois, le développement qu’on prévoyait dans les deux prochaines années, mais on va y arriver. Princesse Tam Tam vient de signer la conception de huit produits avec nous. On va créer la première tennis 100 % Made in France pour le Slip français… »

Cap sur le haut de gamme et le digital

« On est passé de 11 millions à 10 millions de chiffres d’affaires en quatre ans », explique Pierre Rondinaud. Principalement à cause des ventes en grandes surfaces qui s’effondrent. « Elles chutent de 15 à 20 % chaque année depuis 4 ans, soit une perte annuelle de 2,5 millions », chiffre son père, Frédéric Rondinaud. Mais on réussit à bien compenser avec de nouveaux marchés. La vente de charentaises moyen/haut de gamme en magasin de détail ou en concept store marche très bien. »

Rondinaud a aussi largement réussi son entrée dans le digital. « Nos ventes sur des sites comme Amazon, Sarenza, Vente-privée, Spartoo… sont un vrai succès. En deux ans, on a déjà enregistré plus de 2 millions de chiffre d’affaires », déclare Pierre, en charge de ce développement web.

La fabrication pour d’autres marques est également en plein essor. « Cela représente aujourd’hui 10 % de notre chiffre d’affaires, mais le potentiel est énorme. »

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Tout allait encore bien et pour le meilleur des mondes..

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22 oct. 2017

Rondinaud mise sur la montée en gamme et l’export

La Rochefoucauld, Charente, à deux pas d’Angoulême : son château Renaissance et sa dernière usine française de charentaises. Nés en 1907, les Etablissements Rondinaud ont traversé le XXe siècle. Si la famille Rondinaud commence par des savates et autres sabots, elle se met à la charentaise dans les années 1940. Charentaises qui étaient destinées, à l’origine, à se glisser dans les sabots à la place de la paille.

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Au fil du temps, l’entreprise se développe et s’étend sur sept sites de production. Elle prospère en travaillant surtout pour les principales enseignes de la grande distribution. « Au début des années 2000, leurs marges ont augmenté, puis en 2005, avec la fin des quotas sur les importations de textile chinois, nous ne pouvions plus lutter. On nous demandait des prix trop bas. Alors, nous avons décidé de monter en gamme et de nous tourner davantage vers les détaillants », explique Frédéric Rondinaud, petit-fils du fondateur et président de l’entreprise.


Dès 2007, la marque reçoit le label EPV (Entreprise du Patrimoine Vivant). Elle démarche les détaillants en mettant en avant son savoir-faire et la qualité de sa fabrication « Made in France ». Face aux bouleversements engendrés par la globalisation du commerce, Rondinaud va progressivement fermer ses sites de production pour n’en conserver qu’un seul, celui de La Rochefoucauld.

A l’heure actuelle, ce site de 28 000 m² regroupe l’ensemble des activités de l’entreprise : de la conception des produits à la fabrication jusqu’au stockage. Au total, 87 salariés veillent sur ces centaines de pantoufles so frenchy. Chaque année, Rondinaud fabrique 350 000 paires en « cousu retourné », le nec plus ultra de la charentaise, cousue à l’envers avant d’être retournée à la main par un ouvrier d’une grande dextérité. Les modèles les plus haut de gamme se déclinent en laine, flanelle à l’extérieur et laine vierge à l’intérieur, sur une semelle en feutre, foulonné à la main.

En parallèle, le site produit d’autres types de modèles : 150 000 paires de charentaises soudées, 150 000 injectées et 70 000 vulcanisées par an. « Nous disposons d’un stock permanent de 60 000 paires chaque jour. Cela nous permet d’être réactifs lors des demandes de réassort. C’est un service important pour nos clients », précise Frédéric Rondinaud. 

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Photo ci-dessus, Le feutre, français, de ces semelles a été foulonné à la main.

Chaque saison, ce sont 600 modèles différents qui voient le jour : 250 pour le détail et 350 pour la grande distribution, en marque propre ou sur le nom de Jéva. Un chiffre qui devrait être revu à la baisse pour synthétiser l’offre et gagner en lisibilité. Les chaussons destinés à la grande distribution sont désormais fabriqués dans une usine au Maroc appartenant à l’entreprise, quand la production n’est pas sous-traitée en Chine.

Chez Rondinaud, à La Rochefoucauld, la main de l’homme conserve un rôle central dans toutes les étapes de fabrication : patronage, coupe, préparation de la semelle, montage et détournage. Le maintien d’un savoir-faire traditionnel demande à s’adapter aux contraintes techniques. Ainsi, certaines machines nécessaires pour le cousu retourné datent des années 1950 et ne sont plus fabriquées. « Nous usinons les pièces nous-mêmes et deux salariés s’occupent de la maintenance », indique Pierre Rondinaud, le fils de Frédéric.

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Photo ci-dessus, Piqûre sur des machines vintage.

L’entreprise demeure résolument familiale. Frédéric, l’actuel président, est entouré des siens. L’une de ses filles, Claire, est responsable du pôle digital. Son neveu est directeur grands comptes. Quant à Pierre, son fils, il a rejoint l’entreprise depuis décembre 2015 après avoir été à la direction commerciale du groupe de média NextradioTV. Il est responsable communication, marketing et directeur export.

C’est d’ailleurs Pierre qui a encouragé les collaborations avec d’autres marques. Une excellente manière de faire connaître la maison Rondinaud. Après le Slip Français, collaboration qui se poursuit, c’est au tour de Saint-James. Depuis août, La marque normande diffuse dans ses magasins des charentaises rayées, bleu ou rouge, comme ses célèbres marinières. « Nous partageons les mêmes valeurs avec Rondinaud. Nous voulions diversifier notre gamme. Le résultat est un succès. Nous avons déjà lancé des réassorts », souligne Luc Lesénécal, président des Tricots Saint-James. La prochaine collaboration proposera un modèle féminin pour Princesse tam.tam, vendu pour les fêtes de fin d’année. Une
base soudée donnera une forme plus fine à ce chausson noir à pois dorés.
 
En 2016, Rondinaud a réalisé un chiffre d’affaires de 11 millions d’euros, stable comparé à l’exercice précédent. La moitié des ventes sont encore effectuées par la grande distribution, l’autre moitié par le détail. Au total, ces produits sont distribués dans 1 200 points de vente. Pour le moment, l’export représente entre 10 et 12 %. L’objectif est d’atteindre 25 % à moyen terme.

Pour cela, les charentaises vont s’exposer sur différents salons à Las Vegas et à New York, aux Etats-Unis, mais aussi au Japon et en Corée. En Chine, un pop-up store sera inauguré le 8 décembre dans le centre commercial de Rong Qiao Plaza dans la ville de Fuzhou (province du Fujian). Quant au marché domestique, il n’est pas en reste puisque l’entreprise s’est rapprochée des Galeries Lafayette. Une sélection de modèles sera vendue dans l’ensemble du réseau durant le mois de décembre. Les clients y trouveront des charentaises en cousu retourné « Made in Charente » à des prix oscillant entre 35 et 45 euros.

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Tout allait encore bien et pour le meilleur des mondes..

ORDRE NATIONAL DU MÉRITE: 15 CHARENTAIS FAITS CHEVALIERS

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Frédéric Rondinaud, PDG de la société Rondinaud, fait partie des personnalités distinguées

Photo Majid Bouzzit

Par charentelibre.fr, publié le 5 mai 2017 à 16h42.

C’est la dernière fournée de François Hollande. Quinze personnalités charentaises viennent d’être distinguées dans l’Ordre national du mérite, par une nomination au grade de chevalier, par décret du Président de la République du 2 mai 2017.

Voici leurs noms:

- Claude BARBOT, président départemental de l’Association des combattants de moins de vingt ans

- Mme Pascale BELLE, maire de Javrezac

- M. Jacky BOUCHAUD, ancien président du Tribunal de Commerce de la Charente

- Mme Sylvie CARRIÉ, commandante de police

- M. Michel CHARRIAUD, vice-président départemental de l’association des anciens combattants de la Charente

- Mme Françoise GRANET, directrice du Centre d’Information et d’Orientation de Confolens

- Mme Véronique HUBERT, directrice de l’Institut Médico-Éducatif Joseph Desbrosse ABA

- Mme Luce MAGNANT, directrice du Centre d’Information sur les droits des femmes et des familles de la Charente

- Mme Jocelyne MATHIEU, chef du bureau de l’urbanisme à la préfecture de la Charente

- Mme Marie-Françoise RAILLARD, présidente déléguée de l’Union Nationale des Familles et Amis des Malades et/ou handicapés psychiques (UNAFAM) en Charente

- Mme Anne-Marie ROGER, responsable-adjointe de la Communauté d’Emmaüs Angoulême

- M. Frédéric RONDINAUD*, président-directeur général de la société Rondinaud SAS

- M. Jean ROY, vice-président départemental de l’association AC.PG.TOE.CATM.ME.VEUVES

- M. Joël SOURY, administrateur d’un office public d’aménagement et de construction
(ancien président de la MJC/CSCS Grande Garenne)

- Mme Marie-Thérèse ZOUAD, ancienne présidente du club SOROPTIMISTd’Angoulême

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Ce site ne présente qu'un extrait de nos collections

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Photo ci-dessus, de l’un des modèles phare pour cette entreprise.

Inauguration de “Pantoufles et compagnie”, au 9 de la rue Othon-Péconnet

LIMOGES 

TRAVAUX - URBANISME

Publié le 14/11/2012

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Marie-Hélène Vilatte ne travaille que les marques françaises.? © photo Thomas Jouhannaud.

Non, la pantoufle n’est pas morte. Une boutique qui lui est entièrement dédiée vient de voir le jour au 9, rue Othon-Péconnet.

C'est le grand retour du pantouflage. Du coup, le marché reprend des couleurs. Après la reprise de "La pantoufle moderne" il y a quelques semaines, rue Ferrerie, une autre boutique dédiée à cet accessoire vient d'ouvrir ses portes 9, rue Othon-Péconnet.

Marie-Hélène Vilatte, la propriétaire de cet établissement baptisé "Pantoufles et Compagnie", met à l'honneur les marques françaises. De nombreuses entreprises de l'hexagone se sont spécialisées dans la fabrication de charentaises. Rondinaud est l'une des marques phare de ce magasin. Créateur depuis 1907, installé au Champ des Noyers près d'Angoulême, cette société est bien connue des amateurs du confort pour les pieds. Elle accueille aussi sur ses rayons des produits en provenance de la Dordogne et de l'Indre. Dans cette boutique décidément made in France, "La maison des petits pieds" présente aussi ses créations. La griffe est tournée vers la petite enfance. Pour Marie-Hélène Vilatte, la pantoufle a encore de beaux jours devant elle. « Les gens aiment rester chez eux l'hiver et se promener en pantoufle. C'est le symbole de la décontraction ».

Côté Pratique. "Pantoufles et compagnie" 9, rue Othon-Péconnet. Du mardi au samedi de 10 heures à 12 h 30 et de 14 heures à 19 heures.

Jean-François Julien

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Il en existe d’autres..bien d’autres, en parlant de chaussons comme de..pantoufles..mais c’est bien dommage !

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Il y a, également, la marque « Jova »..

J’ai également des..Jova..

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 Photo ci-dessus d'un modèle de ces chaussons ou pantoufles "Jova".

(je les trouve souvent au magasin.."La Halle aux chaussures", mais pas chez "Chaussea" ou autre..et toujours, et sinon souvent pour un prix inférieur à..20 Euros !..)

J’ai toujours deux paires de chaussons à la maison, l’une feutrée dessous, et pour l’intérieur de la maison, l’autre, avec le dessous avec une semelle en caoutchouc, pour la cave et le garage, ou encore, à l’extérieur, pour le tour de la maison.

J’ai également deux paires de chaussons, à l’intérieur du camping-car, idem que pour ci-dessus..

Je n'ai "jamais" acheté de chaussures, comme chaussures de randonnée et de sport surtout, comme chaussons ou pantoules, par le baiis du e/commerce et sur internet !..

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Tout ceci pour vous dire que non seulement c’est bien dommage que cette entreprise, de plus..Française, ferme, mais également au regard de ces nombreuses pertes d’emplois et personnes se retrouvant sur le carreau et sans emploi..une honte !

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Pour terminer

Je suis las, fatigué, pour ne pas dire..usé (et complètement..écoeuré aussi..), de voir tous ces pans de notre industrie Française s’écrouler, et chaque jour, un peu plus, de faux espoirs s’étioler dans ce capharnaüm « organisé » de fermetures, reprises et..fermetures définitives !!!...

Fin d’une mort lente et..programmée !

 

 

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Commentaires
G
déjà fait mais j'ai oublié de cliquer, je peux ajouter que j'ai six paires
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G
moi la charentaise en gironde j'attends depuis 2 ans une nouvelle paires de charentaises, la derniere était tigrée noir, mais je préférerais que vous refassiez celles couleur serin avec des fleurs piqués, c'est marrant ,cela met de la gaité, il faudrait des représentants combattifs et dans les communes campagnards les accompagner de sabots, bien pratiques pour ne pas avoir à se rechausser,,enfin moi je n'ai même pas "été tenu au courant......olivier du Club Nautique d'Angoulême autrefois, il y a longtemps.......
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Z
Je ne vois pas pourquoi tu n'es pas d'accord avec ma phrase... Nos dirigeants cassent notre confort social pour donner de la marge au patronat Français, parce que nous sommes dans une situation de concurrence déloyale et tous azimuts...<br /> <br /> <br /> <br /> Lorsque tous les pays du monde seront plus chers que nous, nous pourrons remonter la pente... Autant dire la semaine des 4 jeudis...<br /> <br /> <br /> <br /> Il faut dire aussi que notre patronat est très resté "19ème siècle"... Ce qui ne nous aide pas...<br /> <br /> <br /> <br /> Les frontières et les douanes nous protégeaient... On avait toujours la possibilité de dévaluer pour rééquilibrer le commerce extérieur et pour amoindrir la consommation intérieure et contenir l'inflation...<br /> <br /> On n'a plus tout cela...<br /> <br /> <br /> <br /> Quant à la parité Franc-Mark, elle a été respectée lors du passage à l'euro... Sauf que nous, cons comme des Français que nous sommes, avons continué l'inflation des coûts et des dépenses somptuaires contrairement aux Boches qui ont été des gestionnaires rigoureux... Mais, pour nous, plus moyen de dévaluer...<br /> <br /> <br /> <br /> Très bonne journée à toi
Répondre
Z
Jusqu'où descendra la France ? Nous descendrons tant que tous les pays de la planète ne seront pas à un niveau supérieur au nôtre... A ce moment là nous les suivrons dans leur ascension... C'est à dire que nous allons repartir de très bas... Fini les conquêtes sociales, fini les 40 heures... Etc...<br /> <br /> Très bonne journée à toi
Répondre
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