Retour aux sources..faire son bois de chauffage..
Retour aux sources..faire son bois de chauffage..
La coupe de bois..de chauffage..
Cette photo ci-dessus, en en-tête, d’une statue, à la cathédrale de Rouen, et représentant un homme avec une scie, car se sont les charpentiers qui, avec les tailleurs de pierres, et, compagnons du devoir, ont œuvré pour l’édification des cathédrales, basiliques et autres..
(ce compagnon, charpentier, tiens dans sa main une scie appelée..passe-partout..)
Photo ci-dessus, sur cette scie, il manque un élément à l’extrémité, à gauche.
Photo ci-dessus d’une enluminure avec un bûcheron au moyen-âge abattant un arbre à la hache.
Photo ci-dessus d’une enluminure au moyen-âge avec le coin du feu.
Photo ci-dessus, pour montrer, s’il était besoin, que le débardage comme l’enlèvement des troncs d’arbres coupés et abattus, se faisait avec des bœufs.
(C’était bien avant les premiers tracteurs !..)
Photo ci-dessus, pour montrer l’évolution, et avec le débardage, pour l’enlèvement des troncs coupés et abattus, à l’aide de chevaux.
La coupe de bois de chauffage..
Photo ci-dessus, la tâche du travail au bois en forêt, comme autrefois.
Photo ci-dessus d’une cabane de bûcheron, avec une scène de l’époque, au repos.
( La légende en encart, en bas et à gauche - Rien de tel qu’un bon canon de rouge pour se ragaillardir après l’effort..)
[C’est plus que de la promotion pour le vin..]
Photo ci-dessus d'une cabane de bûcheron.
Comme tous les ans, je dois renouer avec des traditions ancestrales, je veux dire par là, la coupe du bois, bois de chauffage, en vue de l’hiver.
Photo ci-dessus de la coupe et de l’abattage d’un tronc d’arbre, à l’ancienne, et avec les outils de l’époque.
(Cette scène existe, et se déroule, sur le site du chantier du château de « Guédelon »..dans l’Yonne..)
Le travail en forêt pour la coupe de bois de chauffage..
Le travail en forêt de la coupe et de l’abattage d’arbres, comme débitage et coupe du bois en stères empilés, puis bûches de 50 cm..
Des idées, il en faut, et il y en a..
Photo ci-dessus d’un papy ingénieux et qui a fabriqué lui-même un fendeur de bûches à partir d’une voiture cassée, en rade, mais dont le moteur et avec la batterie sert à alimenter et faire fonctionner ce fendeur de bûches..pas folle la guêpe.
(Comme quoi, les anciens avaient, et ont toujours..de la ressource et des idées !..)
A présent, tout a bien changé..
Avec la tronçonneuse, le travail.. de coupe et d’abattage a été rendu moins pénible, mais pas pour le reste…
Pour cela, je dispose de deux tronçonneuses de coupe et d’abattage pour le débitage.
Photo ci-dessus d’une tronçonneuse STIHL - MS 170 (côté droit ).
Photo ci-dessus d’une tronçonneuse STIHL - MS 170 (côté gauche ).
Photo ci-dessus d’une tronçonneuse STIHL - MS 180 (côté gauche ).
(Mes deux tronçonneuses ont un guide chaîne de 35 cm.)
Ces deux modèles présentés ci-dessus sont largement et amplement suffisant pour un bon travail de bûcheron en forêt, abattage comme découpe et débitage.
Mais bientôt, je vais reprendre et acheter une nouvelle tronçonneuse, pour remplacer mon ancienne tronçonneuse (le plus gros modèle que je possédais jusqu’ici..), trop lourde et moins maniable.
Pour cela, j’hésitais jusqu’ici, entre deux tronçonneuses de la marque « HUSQVARNA ».
A savoir, la 346 XP ( déjà un peu ancienne, mais pas démodée et très efficace..de plus !..) et la 543 XP.
La 346 XP
La 543 XP
La 543 XP ne pèse que 4,5 kg (sans le guide-chaîne et la chaîne..), mais cependant bien moins lourde que toutes les nombreuses tronçonneuses de la même catégorie en travail, et elle est très maniable et efficace en travail de bûcheronnage.
(Avec un guide-chaîne de 45 cm..)
Quand à mon fils, il s’est acheté (vendredi dernier..) la toute dernière HUSQVARNA modèle 550XP Mark II
La 550 XP bénéficie des toutes dernières retouches par rapport au modèle précédent et juste d’avant.
(par rapport à la 550 XP d’avant, il y a eu plus de 80% de l’ensemble des éléments qui ont été entièrement revus et modifiés, dont le carburateur, l’échappement et silencieux et surtout la ventilation et le filtre à air..pas rien !..)
Photo ci-dessus de l'échappement - silencieux.
Photo ci-dessus du bloc filtre vue de dessous et avec son joint épais.
[Egalement avec un guide-chaîne de 45 cm..]
Le travail de découpe et d’abattage..
Photo ci-dessus, de la découpe d’un arbre en vue de l’abattage.
Photo ci-dessus, entaille en préparation de la découpe d’un arbre en vue de l’abattage.
(Ici, on procède à l’entaillage et à la découpe des renforts, du tronc d’arbre, situés à la base, et reliés aux racines maîtresses, en sous-sol..)
Photo ci-dessus, entaille et coupe directionnelle (bien visible ici) et découpe d’un arbre en vue de l’abattage.
En forêt, il existe plusieurs possibilités de faire du bois :
1. L’abattage,
2. Le façonnage.
Photo ci-dessus, d’un bûcheron procédant à l’entaillage en vue de la coupe et abattage d’un arbre.
(Ici, on procède à l’entaillage et à la découpe des renforts, du tronc d’arbre, situés à la base, et reliés aux racines maîtresses, en sous-sol..)
Voir le lien ci-dessous:
https://www.youtube.com/watch?v=enCMYHRadro
Photo ci-dessus, d’un bûcheron, procédant à l’ébranchage d’un tronc d’arbre abattu, en vue de le tronçonner et débiter en plusieurs morceaux d’un mètre de long.
1. L’abattage :
Il y a..l’abattage, à proprement parler, c’est-à-dire la coupe de troncs d’arbres entiers et debout.
Voir le lien ci-dessous:
https://www.youtube.com/watch?v=GagpM-EDndw
Photo ci-dessus de la phase d’entaille et de découpe du tronc à la base en vue de l’abattage.
Ce qu’il faut éviter de faire..
Engagement de la taille, trop haute, et surtout..aucune protection..à éviter à tous prix !
Voir le lien ci-dessous:
https://www.youtube.com/watch?v=pW8ozUTNbE4
Photo ci-dessus d’une phase délicate, et à éviter si l’on peut.
Il est toujours délicat et fort risqué de procéder au tronçonnage, comme ici, avec la tronçonneuse tenue à bout de bras et en hauteur.
(il faut éviter de travailler avec la tronçonneuse à hauteur de poitrine et surtout au niveau des épaules et..au-dessus !..)
Pour se faire, on procède tout d’abord à un examen très rapide, mais nécessaire, de l’ensemble de l’arbre, depuis le sol jusqu’à la cime, ramure comprise et branches principales.
(on prendra soin de regarder attentivement la couronne formée par les branches au sommet, sans oublier le tronc, dans son ensemble, pour voir ci celui-ci est bien droit tordu, vrillé ou autre..)
Photo ci-dessus pour bien montrer la zone de replis par rapport au sens de chute de l’arbre – sens prévu.
Photo ci-dessus avec les deux entailles - entaille directionnelle et entaille de chute.
(l’entaille directionnelle est la longue rectiligne située à gauche, l’entaille de chute c’est celle avec une découpe en oblique à droite..)
[ L’espace non entaillé qui se situe entre l’entaille directionnelle, à droite sur la photo, et le trait de coupe, à gauche sur la photo, s’appelle la charnière. C’est celle qui retient le tronc à sa base, et qui est gage de sécurité avant l’abattage définitif et chute de l’arbre au sol.]
On étudie la forme générale de la masse et sur l’ensemble du tronc ou fût.
Cela va permettre de savoir comment l’arbre va tomber et dans quelle direction, bien-sûr, en fonction des différents traits, de coupe et d’abattage.
Voir le lien ci-dessous:
https://www.youtube.com/watch?v=ad_oI_c5uOo
L’abattage directionnel
L’abattage directionnel exige une grande précision. L’entaille directionnelle détermine la direction de la chute de l’arbre et l’entaille de coupe permet de le faire tomber. Entre l’entaille directionnelle et le trait d’abattage, on laisse ce qu’on appelle communément la charnière. Elle est nécessaire au guidage de l’arbre pendant sa chute.
Photo ci-dessus de la phase d’entaillage, en vue de la coupe pour l’abattage.
L’entaille directionnelle
L’entaille directionnelle peut se faire de plusieurs manières. Les propriétés de l’arbre, le terrain et la tradition font varier le dessin de l’entaille directionnelle. Évitez de réaliser une entaille directionnelle trop profonde. Elle ne doit pas être supérieure à 15 à 20 % du diamètre du tronc.
Les entailles directionnelles les plus courantes sont l’entaille directionnelle ouverte en deux versions (A et B) avec entaille à grand angle et l’entaille inverse (Humboldt). Nous recommandons l’entaille directionnelle ouverte (version A), car elle peut être utilisée dans la plupart des cas et elle est la plus facile à apprendre.
L’entaille directionnelle ouverte avec son grand angle d’ouverture offre un avantage sur un terrain plus en pente où l’on souhaite que la charnière demeure intacte plus longtemps en raison de la pente. L’entaille directionnelle inverse s’utilise largement sur des terrains escarpés, et sur les essences qui éclatent facilement.
L’entaille directionnelle se fait en deux temps : Le trait supérieur et le trait inférieur. L’ouverture de l’entaille directionnelle dépend de la méthode employée, voir ci-contre. Faites en sorte que les traits soient aussi près que possible du sol, ceci pour une meilleure maîtrise et une plus grande stabilité au moment de la chute de l’arbre. Parfois, il est nécessaire de couper les racines superficielles gênantes avant de pratiquer l’entaille directionnelle.
Pour la suite de cette explication, nous avons choisi l’entaille directionnelle ouverte.
Entaille directionnelle ouverte,
version A
Coupez les racines superficielles gênantes avant de pratiquer l’entaille directionnelle. Il est souvent utile de couper l’écorce sur les côtés du tronc au niveau des entailles d’abattage directionnel prévu, de manière à dégager les entailles.
Entaille supérieure : visée
1. Penchez-vous en mettant votre épaule gauche au contact du tronc. Tenez-vous les jambes écartées ou posez le genou droit au sol, de façon à être bien d’aplomb. Tenez la tronçonneuse inclinée de manière à pouvoir réaliser l’angle d’ouverture recommandé en arrivant à hauteur de souche.
2. Visez un point où vous voulez que l’arbre tombe. Le point doit coïncider avec les lignes de visée de la tronçonneuse.
3. Orientez le guide-chaîne et commencez à scier. Vérifiez de temps en temps que vous maintenez la position initiale.
Entaille inférieure, toujours horizontale
4. Pratiquez l’entaille inférieure de façon à ce qu’elle coïncide exactement avec l’entaille supérieure. Attention à ne pas faire l’entaille inférieure trop profonde. Si les entailles supérieures et inférieures ne se rejoignent pas parfaitement, vous n’aurez pas une maîtrise suffisante de l’abattage. Il est aussi important de maintenir la tronçonneuse bien horizontale lors de cette opération.
5. Lorsqu’on abat un arbre de gros diamètre, il peut s’avérer nécessaire, suivant la longueur du guide-chaîne, de compléter l’entaille supérieure en attaquant l’arbre de l’autre côté.
Entaille directionnelle ouverte, version A
• Terrain plan, légèrement incliné
• Ouverture de l’entaille 60 à 80°
• Réalisez d’abord l’entaille supérieure, elle détermine la direction
• L’entaille inférieure a le même angle que le trait d’abattage
• Le trait d’abattage est au même niveau ou légèrement au-dessus de l’entaille directionnelle
+ La méthode la plus simple
+ Souche basse
- La charnière se casse avant que l’arbre ne touche le sol
Entaille directionnelle ouverte,
version B
Coupez les racines superficielles gênantes avant de pratiquer l’entaille directionnelle. Il est souvent utile de couper l’écorce sur les côtés du tronc au niveau des entailles d’abattage directionnel prévu, de manière à dégager les entailles.
Entaille supérieure : visée
1. Maintenez le guide-chaîne horizontalement à la hauteur de souche souhaitée.
2. Visez un point où vous voulez que l’arbre tombe. Le point doit coïncider avec les lignes de visée de la tronçonneuse.
3. Commencez à scier à plein régime tout en vérifiant la direction.
4. Lorsqu’on abat un arbre de gros diamètre, il peut s’avérer nécessaire, suivant la longueur du guide-chaîne, de compléter les entailles inférieure et supérieure en attaquant l’arbre de l’autre côté.
5. Pratiquez l’entaille supérieure de façon à ce qu’elle coïncide exactement avec l’entaille inférieure. Si les entailles supérieures et inférieures ne se rejoignent pas parfaitement, vous n’aurez pas une maîtrise suffisante de l’abattage.
Entaille directionnelle ouverte, version B
• Terrain plan, légèrement incliné
• Ouverture de l’entaille 45 à 55°
• Réalisez d’abord l’entaille inférieure, elle détermine la direction
• L’entaille inférieure a le même angle que le trait d’abattage
• Le trait d’abattage se trouve légèrement plus haut que l’entaille d’abattage
+ Souche basse
- La charnière se casse avant que l’arbre ne touche le sol
- Il est plus difficile de voir la largeur de la charnière
- Risque d’éclatement à l’endroit où les fibres au niveau des racines sont asymétriques
Le trait d’abattage
Dès que vous avez achevé l’entaille directionnelle, vous pouvez procéder au trait d’abattage proprement dit. N’oubliez pas de laisser une charnière d’une épaisseur suffisante ! Le trait d’abattage se situe normalement à niveau ou quelque peu au-dessus du niveau de l’entaille directionnelle (voir ci-dessous). La méthode de coupe du trait d’abattage dépend de l’épaisseur du tronc et de la longueur de votre guide-chaîne. Pour de plus amples informations, reportez-vous à la section Les différentes méthodes d’abattage, pages 34 à 39.
Utilisez des leviers ou des coins pour un abattage en toute sécurité. Ils empêchent aussi le pincement du guide-chaîne dans le trait d’abattage. Pour de plus amples informations, voir la section Les outils d’abattage, page 41. Assurez-vous en outre que le réservoir de la tronçonneuse contient suffisamment de carburant. Tomber en panne au milieu de l’opération peut s’avérer dangereux.
L’importance de la charnière
Entre l’entaille directionnelle et le trait d’abattage, on laisse ce qu’on appelle communément la charnière. C’est autour de cette charnière que l’arbre pivote lors de sa chute. La charnière est un élément essentiel de sécurité et de maîtrise de l’abattage. Elle est nécessaire au guidage de l’arbre pendant sa chute. La charnière doit être d’épaisseur égale et avoir une longueur égale aux huit dixièmes du diamètre du tronc à hauteur d’homme. La charnière doit avoir une épaisseur constante d’au moins un dixième du diamètre du tronc, à hauteur d’homme. Pour les arbres de petites dimensions (moins de 30 cm), il est recommandé avoir une charnière d’environ 3 cm. L’angle d’ouverture de l’entaille directionnelle détermine quelle longueur de charnière restera intacte. Plus l’angle est petit, plus vite la charnière se brisera. Les différentes entailles directionnelles sont décrites ci-après.
Photo ci-dessus montrant un coin en fer forgé resté coincé au moment de l’abattage.
Parfois la tronçonneuse peut elle-même rester bloquée avec le guide chaîne et la chaîne..
ça..coince..
Photo ci-dessus pour montrer cet incident, pas si rare que cela.
Ces cas et attitudes sont à éviter, à tout prix et lorsqu’on le peut.
Pour cela, il faut toujours disposer de plusieurs coins en plastique et sinon d’un coin en bois renforcé d’une couronne en fer.
2. Le façonnage :
On entend par là, l’abattage, suivant le cas, et, le travail (coupe) du bois, déjà au sol, après abattage, et entreposé, ci et là, parfois de façon désordonnée et pêle-mêle.
Généralement pour ce travail, on parlera de..’’fonds de coupes’’, ou encore..d’affouage.
Pour ce travail de "fonds de coupe", et ''d’affouage'', il s'agit souvent de l'extrémité du tronc, dans sa partie haute, laissée au sol, ainsi que la ramure et les branchages (couronne sommitale..).
En dehors de l’abattage, en parlant du façonnage, il s’agit de couper les restants de troncs, laissés au sol, et branches principales ou maîtresses, et celles, moins conséquentes, de la ramure sommitale ou couronne.
Photo ci-dessus d’un bûcheron procédant à l’ébranchage ou coupe des branches tout le long du tronc d’arbre.
Il se peut que la chaîne de votre tronçonneuse s’use et devienne moins coupante et mordante.
Il faut alors procéder à l’aiguisage de celle-ci.
Comment aiguiser sa chaîne :
https://www.youtube.com/watch?v=AQEjb6Qy_ko
https://www.youtube.com/watch?v=AQEjb6Qy_ko
Sur cette photo ci-dessus, on a l’exemple à ne pas faire.
DANGER !..
A savoir, être assis sur le tronc lui-même pour procéder à l’ébranchage !..
De plus, comme on le voit bien sur la photo, la position est réellement dangereuse du fait de la mauvaise tenue de la tronçonneuse, près de la jambe gauche, et avec un risque de glissement, en cas de mauvais mouvement ou effet rebond, de la lame (guide chaîne ) et de la chaîne, contre le haut de la cuisse, avec les conséquences que cela laisse supposer !!!
Pour tronçonner l’arbre et le débiter ainsi en morceaux d’un mètre de longueur, il existe également, pour cela, des coins plastiques pour éviter de coincer le guide-chaîne et la chaîne dans le tronc au moment de la découpe ou débitage.
Photo ci-dessus d'un levier d'abattage servant à retourner le tronc ou la bille découpée pour la découpe.
Tout d’abord, on procède à la coupe de morceaux de 1 m de longueur pour le débitage, tout en les laissant pêle-mêle sur place à l’endroit de la coupe.
(pour cela on utilise un mètre à tracer)
Photo ci-dessus d’un mètre à tracer.
Photo ci-dessus de petites billes de un mètre débitées dans les troncs coupés au sol.
Photo ci-dessus des différents outils pour fendre le bois.
( à gauche, le merlin, plus récent, et à droite la masse, utilisée auparavant, et les deux coins en fer forgé)
Puis, et en fonction du diamètre, on va devoir fendre les plus grosses bûches, pour arriver à des morceaux plus malléables pour le transport ( poids ), mais aussi pour le rangement en stère, unité de mesure, pour le garde-forestier et pour pouvoir évaluer le comptage en vue du paiement.
Le rôle du « merlin » et des coins..
Photo ci-dessus avec les principaux outils pour fendre les morceaux débités.
A savoir, un merlin ou masse hache, et des coins de fer.
(il existe, bien-sûr, des coins en aluminium..)
La manière de fendre les petites billes de un mètre..
Photo ci-dessus avec la mise en place du coin de fer, correctement posé à l’une des extrémités du morceau de bois, et en partie haute, avant de fendre celui-ci.
Photo ci-dessus avec le coin disposé, à plusieurs endroits, le long du morceau, pour faciliter la fente en deux de celui-ci.
Photo ci-dessus montrant les différents morceaux à l’issue de la fente du morceau de départ.
Photo ci-dessus de l’ensemble des morceaux de bois issus de la fente des morceaux de départ d’un mètre de long et d’un diamètre conséquent au départ.
Photo ci-dessus du rangement, en tas, pour un volume en stères.
Le rangement :
Je l’ai dit plus haut, il s’agit d’entasser, au fur et à mesure, chaque morceau de bois coupé, d’un bon mètre de longueur et d’un diamètre correspondant au besoin pour la cheminée ou le poêle à bois (Les morceaux n’excédant pas toutefois 20 cm de diamètre ou d’épaisseur..).
L’empilement de ces morceaux de bois est un travail minutieux, si l’on veut éviter que par la suite tout s’écroule…
Photo ci-dessus de stères de bois bien rangés.
L’enlèvement :
Il s’agit, en fait, de la récupération définitive de vos morceaux de bois mis en stères pour le transport et les ramener à la maison.
Il y a plusieurs possibilités..
En fonction, et en accord, avec le garde-forestier qui lui seul décide, vous avez plusieurs possibilités.
Première solution :
La première concerne l’abattage proprement dit, dans ce cas, on peut vous proposer et autoriser à enlever les troncs d’arbres débités sur une certaine longueur pour les mettre sur une grande remorque et les emmener ainsi directement chez vous et les débiter sur place chez vous.
Deuxième solution :
Il s’agit cette fois, soit du débitage sur place, des troncs d’arbres abattus, ou encore du bois de façonnage coupé sur place.
Photo ci-dessus d'un Citroën C15, identique à celui que je possède, comme pour la couleur.
(le mien est en très bon état)
Donc, pour cela, j'utilise mon véhicule de type utilitaire, à savoir une mini fourgonnette type Citroën C15.
Photo ci-dessus d’une remorque quelque peu identique à celle que je possède et utilise pour cela.
On pourra, soit, mettre les troncs d’arbres abattus et coupés, en morceaux d’une longueur d’un mètre et entassé en stère, directement sur une remorque adaptée et les enlever ainsi pour le transport et les ramener à la maison, soit, comme je procède personnellement, c’est-à-dire, une fois tous les morceaux coupés et entassés en stère, je les recoupe, directement sur place et avant enlèvement, en deux et au centre, pour avoir ainsi des morceaux définitifs de 50 cm de longueur ( un peu moins au regard du trait de coupe..) et les mettre ensuite dans la remorque pour le transport et les ramener à la maison directement.
Ma solution a l’avantage de ne plus avoir de travail supplémentaire inutile à la maison, et surtout, un gain dans le sens de la propreté (sciure, copeaux, etc..).
Avec ma méthode, et ma seule remorque ainsi que mon véhicule, mini fourgonnette Citroën de type C15, j’amène à chaque fois, deux stères de bois.
(parfois, un tout petit plus, mais sans jamais..sur-charger !..)
J'ai un attache remorque, à l'arrière, et pas comme sur cette photo ci-dessus.
(je l'ai installé moi-même, et avec la partie électrique en raccordement pour les feux..)
Ainsi, avec dix voyages (aller plus retour ), j’arrive, aisément, au bout du compte à transporter et entreposer chez moi mes 21 stères de bois.
Donc, tous les ans, et depuis longtemps déjà, je fais mes..21 à 25 stères de bois de chauffage, chaque année et pour la maison.
Pour finir :
Pour qu’un bois chauffe bien et correctement (montée en température, chaleur), et sans saleté ou suie, il faut qu’il soit bien sec, facile à dire me direz-vous..
Le bois coupé doit être entreposé à l’abri des intempéries, pluie, neige..
Pour cela, il faut qu’il soit couvert et bâché, mieux, complètement à l’abri avec une sorte d’abri à bois confectionné de façon simple mais efficace.
Photo ci-dessus d'un testeur d'humidité, comme j'en possède un.
J’allais oublier, un bois sec et qui chauffe bien, ne doit pas présenter plus de 12% à 14% d’humidité contenue à l’intérieur, 10% c’est mieux !
Il existe pour cela, un petit appareil, un peu comme un G.P.S., avec une fenêtre pour la mesure et deux tiges plots de contact pour vérifier sur le bois même.
Photo ci-dessus d'un hygromètre, modèle "Stihl" pour tester l'humidité du bois.
Cet appareil reste à un prix abordable.
EUR 22,85
La sécurité !..
Sécurité
Il ne faut surtout pas négliger ni oublier la sécurité !.
Elle est double :
Au départ, et avant de commencer, par le port d’une tenue adaptée et des vêtements de sécurité pour pouvoir travailler le bois en forêt.
Les tenues ou vêtements de protection.
Les tenues de protection ont évoluées au fil des années..
A présent il existe des vêtements de protection multi-couches(comme avant), mais plus légers et plus agréables à porter tout au long de la journée.
Photo ci-dessus d’un bûcheron « professionnel » avec un sac de transport de chez ’’Francital’’.
On les appelle aussi EPI ou Equipement de Protection Individuel.
Ces vêtements ou équipements doivent correspondre aux normes Européennes en vigueur et imposés !
La norme « imposée » est d’être certifié conforme EN 381, avec un dessin de tronçonneuse brodé dedans, et de plus, en Classe 1.
Le chiffre 5 correspond aux nombres de couches croisées, et la classe 1, à la vitesse de la chaîne en action, pour la protection.
La correspondance des différentes classes :
Photo ci-dessus, la Classe 0 est un minimum, mais pas suffisant à mon sens.
Classe 0 : correspond à la vitesse de 16 m/s, pour la chaîne.
Classe 1 : correspond à la vitesse de 20 m/s, pour la chaîne.
Classe 2 : correspond à la vitesse de 24 m/s pour la chaîne.
Classe 3 : correspond à la vitesse de 28 m/s pour la chaîne.
( Ces « Classes » en classement sont identiques pour les vêtements de sécurité comme pour les chaussures de sécurité !)
Photo ci-dessus d’un logo de pantalon en Classe 3, pour l’utilisation de grosse tronçonneuse et avec un guide chaîne conséquent de 60, 70, 80 cm, et même au-delà, pour des très gros troncs d’arbres, et avec des machines puissantes et chaînes « agressives » en vitesse de rotation et travail.
Pour cela, il existe une veste ( haut ), et un pantalon ( bas ).
Photo ci-dessus d’une veste « Dynamic » de chez Stihl.
Photo ci-dessus d’un pantalon « Dynamic » de chez Stihl.
La veste comme le pantalon sont faits dans une structure de tissus avec fibres croisées (plusieurs couches..) afin de permettre le blocage immédiat de la chaîne de tronçonneuse en cas de gestes brusques non volontaires, sur les bras ou jambes.
Photo ci-dessus d’une veste « Expert » de chez STIHL , un peu plus épaisse et donc pour l’hiver et par temps froid.
Photo ci-dessus d’un pantalon « Expert » de chez Stihl.
Les chaussures..
Il y a également les chaussures qu’il ne faut pas négliger, avec des renforts dans les embouts.
Photo ci-dessus, on aperçoit bien le logo sur la chaussure de sécurité, norme et classe.
A cela, il faut ajouter les gants..
Photo ci-dessus de gants adaptés de chez Stihl.
Photo ci-dessus de gants adaptés de chez Husqvarna.
Et bien sûr le casque..
Photo ci-dessus d’un casque complet de sécurité et de protection de la marque « STIHL ».
Photo ci-dessus d’un casque de sécurité de la marque « HUSQVARNA ».
(modèle ci-dessus un peu léger disons..)
Bientôt les casques seront différents et un peu (presque..) comme les casques « intégral » pour faire de la moto..
Photo ci-dessus d’un casque type intégral de sécurité de la marque « PROTOS ».
Ainsi, on est paré et prêt, en toute sécurité et tranquillité pour soi-même et pour les siens..
Sécurité en action :
La sécurité, en action, oblige, en des gestes simples et précis, l’entaille, la découpe et abattage d’arbres, mais aussi lors du tronçonnage et de l’ébranchage, pour éviter tout accident, mais aussi et surtout, blessures inutiles et que l’on peut aisément éviter, en restant toujours prudent et sur ces gardes.
Bien avant :
Pour cela, il existe des formations organisées sous l’égide de l’O.N.F. et avec des bûcherons professionnels comme instructeurs et moniteurs conseillers.
J’ai fait et suivi ce stage.
Photo ci-dessus d’une leçon de coupe.
Nouveau permis de tronçonner..
(depuis peu..)
Il existe depuis la parution du décret d’avril 2017, la mise en place d’un permis et d’une formation.
Pour les particuliers il n’est pas encore obligatoire, mais, pour tous ceux qui exercent les métiers de la forêt, il est et devient obligatoire.
La généralisation du permis de tronçonner, décidé en avril 2017, a occasionné la mise en place d’une formation, au niveau national.
Le « Permis tronçonneuse Européen » ou E.C.C. (pour European Chainsow Certificate) est délivré par 15 centres de formations certifiés, au niveau National et sur l’ensemble du territoire.
( Par chez nous, et, pour nous, le centre se situe à Mirecourt dans les Vosges, fief des luthiers..)
Les différents niveaux d’expertise
Premier point important à retenir, le permis de tronçonner a été divisé en quatre.
Le niveau 1 s’adresse au particulier.
Il apprend à « billonner » ( tronçonner les arbres abattus..à terre..), à entretenir sa machine, à s’équiper et à travailler en toute sécurité.
La formation coûte quelque 250 Euros et dure 1,5 jour (soit 1 jour de formation et ½ journée d’évaluation sur le terrain, en action en forêt.
Le niveau 2 forme à l’abattage des petits arbres jusqu’à 30-35 cm de diamètre. La formation dure 3,5 jours et coûte 740-750 Euros !
Le niveau 3 prépare à l’abattage d’arbres de gros diamètre (de 40 à 70 cm, voir plus..).
Le niveau 4 forme et prépare à l’intervention sur des arbres touchés par une tempête (un peu comme pour celle de ..1999..).
Le permis est valable dans toute l’Europe.
Il devient obligatoire pour les professionnels du bois et pour les personnes qui utilisent la tronçonneuse dans leur métier (bûcheron, élagueur..)
Pour les particuliers, pour l’instant, il n’est pas encore obligatoire, malgré le décret instauré en avril 2017 (décembre 2017, années 2018 – 2019..), et jusqu’à ce jour.
Voir les liens ci-dessous :
http://static.stihl.com/security_data_sheet/downloads/safety-manual-ms-fr.pdf
http://www.stihl.fr/p/media/download/fr-fr/brochure-abattage-2013.pdf
Lorsque je suis en forêt je ne me laisse pas distraire durant mon travail, sécurité oblige..
Par contre, je n’ai jamais rencontré, non plus, de bûcheronne, comme sur cette photo ci-dessus.
Il ne faudrait cependant pas que cela tourne en dérision..
L’hiver en forêt apporte également toute sa beauté..
Lorsque la neige est au rendez-vous !..
Pour terminer
Certes, il convient d’admettre que le travail du bois en forêt, n’est pas de tout repos, en parlant tant de la coupe et de l’abattage, tout comme ensuite de tronçonner et découper chaque tronc en morceaux, petites billes rondes de un mètre, mais, force est d’admettre et de reconnaître que l’on a rien sans rien !..
Pour moi, c’est un plaisir double d’être en forêt et au contact de la nature, tout en oubliant jamais le maître mot..La sécurité !
Photo ci-dessus d’une position dangereuse pour couper ce tronc, avec, de plus, au lieu d’avoir le corps décalé sur le côté par rapport à la tronçonneuse et au travail, et avec un risque lorsque la chaîne avec la lame guide-chaîne arrivera en fin de course et de coupe presque contre cet individu.
Pour conclure
Avec ma cheminée, identique, comme pour ces deux photos ci-dessus (sauf pour l’habillage de la cheminée pour la photo du haut..), je peux mettre et brûler des buches de 50 cm de longueur et même 60 cm, sans abuser.
La réalité, en parlant du chauffage pour une maison est toute autre !
Après avoir connu le chauffage au bois, au tout début (avec mes grands-parents, puis parents..), puis le charbon (avec mes parents..), avec les mines de charbon(mon papa avait travaillé toute sa vie durant à la mine de charbon et au fond !..), ensuite le fioul domestique (guère mieux pour le prix..), force est de reconnaître là-aussi, que par la suite, et avec l’arrivée de nos centrales nucléaires pour l’électricité, et les propositions alléchantes qui allaient avec, en parlant du chauffage électrique (une hérésie !..), les prix, en possibilités diverses pour le chauffage, allaient en augmentant (une réalité et un amer constat !..)…
Photo ci-dessus de madame Dominique Voynet, lors d’une démonstration anti EPR à Toulouse le 17-03-2007.
(tout ça pourquoi ?..)
Alors, après toutes ces propositions diverses et variées, sur le plan national, et avec le gaz, en prolongement, il faut admettre que tout n’est que leurre et dépendance, dans le sens de l’Etat et sinon des gros consortiums et fournisseurs, et avec des formes de main mise et dépendances des consommateurs que nous sommes, hélas !
Lorsque j’avais construit, il y a 35 ans de cela déjà, j’avais de suite prévu le coup, pour éviter cette forme de dépendance et main mise diverses, en faisant le choix du chauffage au bois, et à l’aide d’une cheminée, mon choix, mais..bon choix, en ce qui me concerne..
Je ne regrette rien, bien au contraire, ni dans l’ardeur de la tache, ni dans les formes de faux aléas que cela semble occasionner, vu par d’autres…
Le chauffage au bois, et à l'aide de bois bûches, est toujours le plus confortable et avec une réelle chaleur naturelle, et de plus, le moins cher !..
Petite réflexion..
De plus, lorsque l'on voit les tonnes de bois parterre en forêt, que ce soient de troncs d'arbres arrachés par les différentes petites tempêtes comme vents forts, sans oublier le bois coupé et abattu, au sol, et qui traîne partout, et pas seulement bois mort, il y a de quoi s'interroger !..
Sans oublier, en passant, toutes ces personnes qui meurent de faim et..de froid, on se demende où l'on est !!!..