Fessenheim..Arrêt du réacteur n°1, ce samedi 22 février 2020.
Fessenheim..Arrêt du réacteur n°1, ce samedi 22 février 2020.
Le décret concernant l’arrêt total et définitif des réacteurs de la centrale nucléaire Alsacienne de Fessenheim a été signé par le gouvernement..
Le décret confirmant l’arrêt total et définitif des réacteurs de la centrale nucléaire alsacienne avant la fin juin 2020 a été signé par le gouvernement, qui a salué ce mercredi 19 février une “première étape dans la stratégie énergétique de la France”.
Le décret, paraphé mardi par Édouard Philippe et la ministre de la Transition écologique Élisabeth Borne et paru mercredi au Journal officiel, “entre en vigueur le 22 février 2020 pour le réacteur N°1 et au 30 juin 2020 pour le réacteur N°2”. Il “abroge l’autorisation d’exploiter la centrale nucléaire de Fessenheim dont EDF est titulaire”.
Le décret confirmant l’arrêt total et définitif des réacteurs de la centrale nucléaire alsacienne avant la fin juin 2020 a été signé par le gouvernement, qui a salué ce mercredi 19 février une “première étape dans la stratégie énergétique de la France”.
Le décret, paraphé mardi par Édouard Philippe et la ministre de la Transition écologique Élisabeth Borne et paru mercredi au Journal officiel, “entre en vigueur le 22 février 2020 pour le réacteur N°1 et au 30 juin 2020 pour le réacteur N°2”. Il “abroge l’autorisation d’exploiter la centrale nucléaire de Fessenheim dont EDF est titulaire”.
"Il n'y aura aucune perte d'emploi" liée à la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim, en Alsace, dont le réacteur N.1 sera arrêté samedi, a assuré mercredi la ministre de la Transition écologique Elisabeth Borne.
"On entre dans le dur mais on s'est assuré auprès d'EDF que tous les salariés retrouveront un emploi, a déclaré la ministre sur RMC. Il n'y aura aucune perte d'emploi. On prend ce problème très au sérieux"
BENOIT TESSIER
"Il n'y aura aucune perte d'emploi" liée à la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim, en Alsace, dont le réacteur N.1 sera arrêté samedi, a assuré mercredi la ministre de la Transition écologique Elisabeth Borne.
"On entre dans le dur mais on s'est assuré auprès d'EDF que tous les salariés retrouveront un emploi, a déclaré la ministre sur RMC. Il n'y aura aucune perte d'emploi. On prend ce problème très au sérieux".
"Il y a aussi un accompagnement particulier pour les sous-traitants, pour les commerçants, tous ceux qui vivaient avec la centrale", a-t-elle répondu à ceux, nombreux, qui s'inquiètent des conséquences économiques de cette décision.
650 salariés d'EDF
Selon la direction du site, 650 salariés d'EDF et 300 d'entreprises prestataires y travaillent encore. A leur tour, 200 salariés EDF partiront en 2020. En 2025, date prévue du début du démantèlement, ils ne seront plus que "60 salariés d'EDF et une centaine de salariés prestataires".
Avant que la décrue des effectifs ne s'amorce, la centrale EDF générait près de 2.000 emplois directs, indirects et induits. Soit environ 5.000 personnes concernées, familles incluses. La ville de Fessenheim, située dans une région frontalière avec l'Allemagne et l'une des plus pauvres d'Alsace, compte 2.500 habitants.
Selon des études, la perte de revenus des commerces situés autour de la centrale en raison de sa fermeture est estimée à cinq millions d'euros.
(avec AFP)
VINCENT KESSLER / REUTERSLe démantèlement de la centrale de Fessenheim, ici photographiée le 13 février, commencera ce samedi avec l'arrêt du réacteur N°1.
Édouard Philippe et Élisabeth Borne ont signé le décret initiant le démantèlement de la plus vieille centrale nucléaire française, qui devrait durer au moins jusqu’à 2040.
Le HuffPost avec AFP
NUCLÉAIRE - C’est le début de la fin pour Fessenheim. Le décret confirmantl’arrêt total et définitif des réacteurs de la centrale nucléaire alsacienne avant la fin juin 2020 a été signé par le gouvernement, qui a salué ce mercredi 19 février une “première étape dans la stratégie énergétique de la France”.
Le décret, paraphé mardi par Édouard Philippe et la ministre de la Transition écologique Élisabeth Borne et paru mercredi au Journal officiel, “entre en vigueur le 22 février 2020 pour le réacteur N°1 et au 30 juin 2020 pour le réacteur N°2”. Il “abroge l’autorisation d’exploiter la centrale nucléaire de Fessenheim dont EDF est titulaire”.
“Cet événement, annoncé et repoussé de manière récurrente par les précédents gouvernements,(...) constitue une première étape dans la stratégie énergétique de la France, qui vise un rééquilibrage progressif entre l’électricité d’origine nucléaire et l’électricité d’origine renouvelable tout en poursuivant la baisse des émissions de gaz à effet de serre issues de la production d’électricité grâce à la fermeture des centrales à charbon d’ici 2022”, s’est félicité Matignon dans un communiqué.
Samedi 22 février 2020, 2h30
Après des années de débat qui ont fait de sa fermeture un serpent de mer de la vie politique française, le réacteur N°1 de la centrale de Fessenheim doit donc être définitivement arrêté samedi à 2h30. L’arrêt en douceur du réacteur de 900 mégawatts (MW) à eau pressurisée commencera à 20h30 vendredi, selon une procédure identique à celle utilisée lors des phases de maintenance.
La pression et la température, qui atteignent 306,5°C et 155 bars à pleine puissance, baisseront progressivement dans le circuit primaire du réacteur et, “lorsque le réacteur atteindra 8% de sa puissance, il sera découplé, c’est-à-dire déconnecté du réseau électrique national”, explique EDF.
Ce sera la première étape sur le long chemin du démantèlement. Mise en service en 1977, la doyenne des centrales françaises en activité aura connu six présidents de la République, de Valéry Giscard d’Estaing à Emmanuel Macron, en passant par François Hollande, qui scella son sort en promettant sa fermeture dès 2011, mais aussi des grèves de la faim et d’innombrables manifestations d’opposants.
Enjeu de la négociation entre les Verts et le PS pour la présidentielle de 2012, la fermeture de Fessenheim avait été annoncée après l’élection du président socialiste pour fin 2016. Puis elle avait été liée à la mise en service de l’EPR de Flamanville et repoussée à 2018, mais c’est à Emmanuel Macron qu’il revint finalement d’annoncer son arrêt définitif en 2020.
Des voix opposées à la fermeture
Bâtie à la frontière entre la France et l’Allemagne, non loin de la Suisse, la centrale est devenue le symbole de tous les dangers de l’atome pour les antinucléaires des trois pays, qui n’ont cessé de pointer, outre le vieillissement qui complexifierait le remplacement de certaines pièces, une situation en contrebas du grand canal d’Alsace et dans une région à la sismicité avérée. Des critiques qui se sont intensifiées après la catastrophe de Fukushima, en mars 2011 au Japon.
Des voix dénoncent à l’inverse l’absurdité de se priver de cette source d’énergie décarbonée quand le réchauffement climatique fait des ravages et alors que la France s’est fixé pour horizon la neutralité carbone en 2050.
Dans un paysage français où les centrales nucléaires assurent 70% de la production d’énergie -de loin la plus forte proportion au monde, avec le deuxième plus important parc nucléaire au monde derrière les États-Unis- un réacteur comme ceux de Fessenheim produit en moyenne chaque mois l’équivalent de la consommation de 400.000 foyers, selon EDF.
“Lorsque l’on considère comme défi prioritaire la lutte contre les dérèglements climatiques, il n’est pas concevable d’arrêter aujourd’hui deux réacteurs nucléaires en très bon état et de continuer à produire de l’électricité à base de charbon sur le sol français jusqu’en 2024, voire 2026” s’étrangle le député LR du Haut-Rhin Raphaël Schellenberger, qui préside une commission parlementaire de suivi de la fermeture de la centrale. Avec l’arrêt de la centrale, l’élu pointe aussi la suppression de “plus de 2000 emplois” directs ou indirects, l’impact sur les commerces ou l’immobilier.
"L'effondrement de la production d'électricité à l'échelle de la plaine du Rhin poseront de graves problèmes de stabilité dès 2023": @rscactu (LR) demande au Gvt de prendre des mesures sérieuses pour assurer la sécurité énergétique de l'Alsace #DirectAN #QAG
Jusqu’à 2040 au plus tôt
Invitée de RMC ce mercredi matin, Élisabeth Borne a assuré qu’il n’y aurait “aucune perte d’emploi” liée à la fermeture de Fessenheim. “On entre dans le dur mais on s’est assuré auprès d’EDF que tous les salariés retrouveront un emploi. On prend ce problème très au sérieux”, a-t-elle indiqué.
“Il y a aussi un accompagnement particulier pour les sous-traitants, pour les commerçants, tous ceux qui vivaient avec la centrale”, a-t-elle répondu à ceux, nombreux, qui s’inquiètent des conséquences économiques de cette décision.
Selon la direction du site, 650 salariés d’EDF et 300 d’entreprises prestataires y travaillent encore. À leur tour, 200 salariés EDF partiront en 2020. En 2025, date prévue du début du démantèlement, ils ne seront plus que “60 salariés d’EDF et une centaine de salariés prestataires”.
Selon des études, la perte de revenus des commerces situés autour de la centrale en raison de sa fermeture est estimée à cinq millions d’euros.
#Fessenheim
"C'est un moment historique (...) Samedi prochain le 1er réacteur de Fessenheim s’arrêtera (...) On est en train de passer du temps des promesses, au temps de l'action"
@Elisabeth_Borne ministre de la Transition écologique et solidaire#BourdinDirect
Douze réacteurs supplémentaires, sur les 58 que compte la France aujourd’hui, doivent être arrêtés d’ici 2035, sans toutefois entraîner de fermeture de centrale complète comme à Fessenheim.
L’évacuation des combustibles usés de la centrale devrait intervenir d’ici à l’été 2023, puis le démantèlement à proprement parler durer jusqu’à 2040 au plus tôt.
La ministre de la transition écologique assure qu’EDF reclassera tous les salariés concernés. D’ici à 2035, 14 des 58 réacteurs du parc actuel devraient cesser de fonctionner.
Même si son démantèlement est encore long, la fin se rapproche un peu plus pour la centrale de Fessenheim (Haut-Rhin), la plus vieille du pays. Le réacteur no 1, mis en service en 1977, doit être définitivement arrêté samedi 22 février à 2 h 30 du matin, avant le deuxième réacteur le 30 juin. Ces dates ont été entérinées mercredi 19 février, avec la parution au Journal officiel d’un décret qui « abroge l’autorisation d’exploiter la centrale nucléaire de Fessenheim dont EDF est titulaire ». Il s’agit là d’une « première étape dans la stratégie énergétique de la France », a commenté Matignon.
Cette décision s’inscrit dans le cadre du projet du gouvernement de réduire la part du nucléaire de 75 % à 50 % dans la production d’électricité du pays d’ici à 2035. Pour atteindre cet objectif, 14 des 58 réacteurs du parc actuel seront arrêtés d’ici à cette date, dont les deux unités de la centrale alsacienne.
Inquiétude des élus locaux
L’arrêt de la doyenne des centrales françaises en activité – qui aura connu six présidents de la République, de Valéry Giscard d’Estaing à Emmanuel Macron – inquiète les élus locaux. Ils se rendront au pied de la centrale samedi pour dénoncer un Etat incapable d’assurer la transition du territoire et lancer un appel au président de la République. Selon des études, la perte de revenus des commerces situés autour de la centrale en raison de sa fermeture est estimée à 5 millions d’euros.
La ministre de la transition écologique, Elisabeth Borne, invitée mercredi sur RMC, a assuré que la fermeture de la centrale de Fessenheim n’entraînerait « aucune perte d’emploi », alors que celle-ci génère quelque 2 000 emplois dans l’un des territoires les moins bien dotés sur le plan industriel d’Alsace. Soit environ 5 000 personnes concernées, familles incluses.
« On entre dans le dur mais on s’est assuré auprès d’EDF que tous les salariés retrouveront un emploi. On prend ce problème très au sérieux. »
Selon la direction du site, 650 salariés d’EDF et 300 d’entreprises prestataires y travaillent encore. A leur tour, 200 salariés EDF partiront en 2020. En 2025, date prévue du début du démantèlement, ils ne seront plus que « 60 salariés d’EDF et une centaine de salariés prestataires ». « Il y a aussi un accompagnement particulier pour les sous-traitants, pour les commerçants, tous ceux qui vivaient avec la centrale », a répondu la ministre de la transition écologique à ceux, nombreux, qui s’inquiètent des conséquences économiques de cette décision.
Symbole de tous les dangers de l’atome pour les antinucléaire
Enjeu de la négociation entre les Verts et le PS pour la présidentielle de 2012, la fermeture de Fessenheim avait été annoncée après l’élection du président socialiste François Hollande pour fin 2016. Puis elle avait été liée à la mise en service de l’EPR de Flamanville et repoussée à 2018. C’est Emmanuel Macron qui a finalement annoncé son arrêt définitif en 2020.
Bâtie à la frontière entre la France et l’Allemagne, non loin de la Suisse, la centrale est devenue le symbole de tous les dangers de l’atome pour les antinucléaire des trois pays, qui n’ont cessé de souligner, outre le vieillissement qui complexifierait le remplacement de certaines pièces, une situation en contrebas du grand canal d’Alsace et dans une région à la sismicité avérée. Des critiques qui se sont intensifiées après la catastrophe de Fukushima, en mars 2011 au Japon.
Lire aussi Combien de Français vivent près d’une centrale nucléaire ?
« Cette centrale est grabataire, cette centrale est dangereuse, ça fait longtemps qu’elle aurait dû fermer ! », tempête le président de l’association Stop Fessenheim, André Hatz. Pour autant, pas question de crier victoire samedi pour les anti-Fessenheim, qui se contenteront d’une conférence de presse avant, peut-être, un événement « plus festif » à l’arrêt du second réacteur. « C’est juste un point d’étape, il y a encore plein de dangers liés à la fermeture : pendant au moins trois ans, le combustible nucléaire restera stocké dans les piscines de décontamination, qui sont non bunkérisées et dont les toitures sont un simple toit en tôle », avertit André Hatz. L’évacuation des combustibles usés devrait en effet intervenir d’ici à l’été 2023, puis le démantèlement à proprement parler durer jusqu’à 2040 au plus tôt.
EDF indemnisé à hauteur de 450 millions d’euros
Des voix dénoncent à l’inverse l’absurdité de se priver de cette source d’énergie décarbonée quand le réchauffement climatique fait des ravages et alors que la France s’est fixé pour horizon la neutralité carbone en 2050. Dans un paysage français où les centrales nucléaires assurent 70 % de la production d’énergie – de loin la plus forte proportion au monde, avec le deuxième plus important parc nucléaire au monde derrière les Etats-Unis – un réacteur comme ceux de Fessenheim produit en moyenne chaque mois l’équivalent de la consommation de 400 000 foyers, selon EDF.
L’arrêt en douceur du réacteur de 900 mégawatts à eau pressurisée commencera à 20 h 30 vendredi, selon une procédure identique à celle utilisée lors des phases de maintenance. La pression et la température, qui atteignent 306,5 °C et 155 bars à pleine puissance, baisseront progressivement dans le circuit primaire du réacteur et,« lorsque le réacteur atteindra 8 % de sa puissance, il sera découplé, c’est-à-dire déconnecté du réseau électrique national », explique EDF, qui sera indemnisé par l’Etat à hauteur de 450 millions d’euros pour cette fermeture.
Par L'EXPRESS.fr avec AFP ,publié le 19/02/2020 à 07:49 , mis à jour à 10:21
La centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin), sur les bords du Grand canal d'Alsace, le 6 décembre 2019
afp.com/SEBASTIEN BOZON
Le décret confirmant l'arrêt définitif des réacteurs de la centrale nucléaire avant la fin juin 2020 a été signé par le gouvernement. La fin d'un long feuilleton.
Pour la centrale de Fessenheim, c'est le début de la fin. Près d'une décennie après la promesse de François Hollande de fermer la centrale dès 2011, le réacteur n°1 de la centrale alsacienne doit être mis à l'arrêt à 2h30 du matin samedi, avant le n°2 le 30 juin. Ces dates ont été entérinées mercredi, avec la parution au Journal officiel d'un décret qui "abroge l'autorisation d'exploiter la centrale nucléaire de Fessenheim dont EDF est titulaire". Une "première étape dans la stratégie énergétique de la France", a salué Matignon.
L'arrêt en douceur du réacteur de 900 mégawatts (MW) à eau pressurisée commencera à 20h30 vendredi, selon une procédure identique à celle utilisée lors des phases de maintenance. La pression et la température, qui atteignent 306,5°C et 155 bars à pleine puissance, baisseront progressivement dans le circuit primaire du réacteur et, "lorsque le réacteur atteindra 8% de sa puissance, il sera découplé, c'est-à-dire déconnecté du réseau électrique national", explique EDF.
Le réacteur numéro un de la centrale nucléaire de Fessenheim sera mis à l’arrêt ce samedi 22 février, ce qui constitue le début du processus de démantèlement de la plus ancienne centrale de France en activité.
PUBLIÉ LE 19/02/2020 À 08:24
C’est la première étape d'un long chemin de démantèlement. Après des années de débat qui ont fait de sa fermeture un débat central au sein de la vie politique française, le réacteur numéro 1 de la centrale nucléaire de Fessenheim doit être définitivement arrêté ce samedi 22 février.
La centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin), sur les bords du Grand canal d'Alsace, le 6 d Le décret confirmant l'arrêt total et définitif des réacteurs de la centrale nucléaire la plus vieille de France est publié ce mercredi 19 février au journal officiel comme l'a annoncé Matignon dans la nuit. Celui-ci promet un accompagnement pour tous les salariés, ce qui n'a néanmoins pas manqué de provoquer la fronde de certains.
Selon Alain Besserer, délégué Force Ouvrière, "c'est une vraie bêtise" car "on arrête un moyen d'exploiter qui est sûr, environnementalement responsable et qui avait une raison d'être économique". "Tous les voyants étaient au vert pour exploiter et on arrête l'usine pour sacrifier 2.500 emplois" déplore-t-il.
Décembre 2019
afp
Le premier réacteur de la plus vieille centrale nucléaire de France sera à l'arrêt samedi. Sebastien Bozon / AFPp.com/SEBASTIEN BOZON
Ce samedi, le premier réacteur de la centrale nucléaire de Fessenheim sera mis à l'arrêt. Il s'agit d'un premier pas dans la fermeture du site, dont le démantèlement sera amené à durer près d'une vingtaine d'années.
Après des années de débat qui ont fait de sa fermeture un serpent de mer de la vie politique française, le réacteur N°1 de la centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin) doit être définitivement arrêté samedi, première étape sur le long chemin du démantèlement.
Les débuts..
Mise en service en 1977, la doyenne des centrales françaises en activité aura connu six présidents de la République, de Valéry Giscard d'Estaing à Emmanuel Macron, en passant par François Hollande, qui scella son sort en promettant sa fermeture dès 2011, mais aussi des grèves de la faim et d'innombrables manifestations d'opposants.
Près d'une décennie après la promesse de François Hollande, le réacteur n°1 de la centrale alsacienne doit être mis à l'arrêt à 2h30 du matin samedi, avant le n°2 le 30 juin. Ces dates ont été entérinées mercredi, avec la parution au Journal officiel d'un décret qui "abroge l'autorisation d'exploiter la centrale nucléaire de Fessenheim dont EDF est titulaire". Une "première étape dans la stratégie énergétique de la France", a salué Matignon.
L'arrêt en douceur du réacteur de 900 mégawatts (MW) à eau pressurisée commencera à 20h30 vendredi, selon une procédure identique à celle utilisée lors des phases de maintenance. La pression et la température, qui atteignent 306,5°C et 155 bars à pleine puissance, baisseront progressivement dans le circuit primaire du réacteur et, "lorsque le réacteur atteindra 8% de sa puissance, il sera découplé, c'est-à-dire déconnecté du réseau électrique national", explique EDF.
Enjeu de la négociation entre les Verts et le PS pour la présidentielle de 2012, la fermeture de Fessenheim avait été annoncée après l'élection du président socialiste pour fin 2016. Puis elle avait été liée à la mise en service de l'EPR de Flamanville et repoussée à 2018, mais c'est à Emmanuel Macron qu'il revint finalement d'annoncer son arrêt définitif en 2020.
"Grabataire"
Bâtie à la frontière entre la France et l'Allemagne, non loin de la Suisse, la centrale est devenue le symbole de tous les dangers de l'atome pour les anti-nucléaire des trois pays, qui n'ont cessé de pointer, outre le vieillissement qui complexifierait le remplacement de certaines pièces, une situation en contrebas du grand canal d'Alsace et dans une région à la sismicité avérée. Des critiques qui se sont intensifiées après la catastrophe de Fukushima, en mars 2011 au Japon.
Des voix dénoncent à l'inverse l'absurdité de se priver de cette source d'énergie décarbonée quand le réchauffement climatique fait des ravages et alors que la France s'est fixé pour horizon la neutralité carbone en 2050. Dans un paysage français où les centrales nucléaires assurent 70% de la production d'énergie - de loin la plus forte proportion au monde, avec le deuxième plus important parc nucléaire au monde derrière les Etats-Unis - un réacteur comme ceux de Fessenheim produit en moyenne chaque mois l'équivalent de la consommation de 400.000 foyers, selon EDF.
Douze réacteurs supplémentaires, sur les 58 que compte la France aujourd'hui, doivent être arrêtés d'ici 2035, sans toutefois entraîner de fermeture de centrale complète comme à Fessenheim. "Cette centrale est grabataire, cette centrale est dangereuse, ça fait longtemps qu'elle aurait dû fermer !", tempête le président de l'association Stop Fessenheim, André Hatz. Pour autant, pas question de crier victoire samedi pour les anti-Fessenheim, qui se contenteront d'une conférence de presse avant, peut-être, un événement "plus festif" à l'arrêt du second réacteur.
"C'est juste un point d'étape, il y a encore plein de dangers liés à la fermeture: pendant au moins trois ans, le combustible nucléaire restera stocké dans les piscines de décontamination, qui sont non-bunkérisées et dont les toitures sont un simple toit en tôle", pointe M. Hatz.
"Réacteurs en très bon état"
L'évacuation des combustibles usés devrait en effet intervenir d'ici à l'été 2023, puis le démantèlement à proprement parler durer jusqu'à 2040 au plus tôt. "Le fonctionnement des centrales de la même génération et de la même technologie que celle de Fessenheim a été prolongé d'au moins dix ans", s'agace Raphaël Schellenberger, qui préside une commission parlementaire de suivi de la fermeture de la centrale.
"Lorsque l'on considère comme défi prioritaire la lutte contre les dérèglements climatiques, il n'est pas concevable d'arrêter aujourd'hui deux réacteurs nucléaires en très bon état et de continuer à produire de l'électricité à base de charbon sur le sol français jusqu'en 2024, voire 2026" s'étrangle le député LR.
Les élus locaux, eux, s'inquiètent surtout du trou d'air occasionné par l'arrêt de la centrale, implantée dans l'une des sous-régions les plus pauvres et les moins bien dotées sur le plan industriel d'Alsace, et qui génère quelque 2.000 emplois.
Ils se rendront au pied de la centrale samedi pour dénoncer un Etat incapable d'assurer la transition du territoire et lancer un SOS au président de la République.
La gouvernement a entériné mercredi la fermeture du premier réacteur de la centrale nucléaire de Fessenheim. Il s'arrêtera dans la nuit de samedi, après des dizaines d'années de service. François Hollande avait promis sa fermeture dès 2011.
Après des années de débat qui ont fait de sa fermeture un serpent de mer de la vie politique française, le réacteur N°1 de la centrale nucléaire de Fessenheim doit être définitivement arrêté samedi, première étape sur le long chemin du démantèlement.
Doyenne des centrales françaises
Mise en service en 1977, la doyenne des centrales françaises en activité aura connu six présidents de la République, de Valéry Giscard d'Estaing à Emmanuel Macron, en passant par François Hollande, qui scella son sort en promettant sa fermeture dès 2011, mais aussi des grèves de la faim et d'innombrables manifestations d'opposants. Près d'une décennie après la promesse de François Hollande, le réacteur n°1 de la centrale alsacienne doit être mis à l'arrêt à 02h30 du matin samedi, avant le deuxième le 30 juin.
"Une première étape dans la stratégie énergétique de la France"
Ces dates ont été entérinées mercredi, avec la parution au Journal officiel d'un décret qui "abroge l'autorisation d'exploiter la centrale nucléaire de Fessenheim dont EDF est titulaire". Une "première étape dans la stratégie énergétique de la France", a salué Matignon.
Un réacteur de 900 mégawatts
L'arrêt en douceur du réacteur de 900 mégawatts à eau pressurisée commencera à 20h30 vendredi, selon une procédure identique à celle utilisée lors des phases de maintenance. La pression et la température, qui atteignent 306,5°C et 155 bars à pleine puissance, baisseront progressivement dans le circuit primaire du réacteur et, "lorsque le réacteur atteindra 8% de sa puissance, il sera découplé, c'est-à-dire déconnecté du réseau électrique national", explique EDF.
Enjeu de la négociation entre les Verts et le PS pour la présidentielle de 2012, la fermeture de Fessenheim avait été annoncée après l'élection du président socialiste pour fin 2016. Puis elle avait été liée à la mise en service de l'EPR de Flamanville et repoussée à 2018, mais c'est à Emmanuel Macron qu'il revint finalement d'annoncer son arrêt définitif en 2020.
Par Europe 1 avec AFP
19/02/2020 à 08h44
Un décret donne le feu vert au démantèlement de la plus vieille centrale nucléaire de France, qui commence samedi 22 février. Douze réacteurs vont être fermés d'ici 2035.
C’est officiel. Le démantèlement de la centrale nucléaire de Fessenheim est entériné par un décret publié au JO, qui met fin à des années de débat et lance la fermeture définitive du site alsacien. Coup d’envoi ce samedi 22 février, à 2h30, avec l'arrêt du premier réacteur. Clap de fin le 30 juin, avec l'arrêt du réacteur n° 2.
Mise en service en 1977, c’était la doyenne des centrales françaises. Son équipement vieillissant et sa proximité avec l’anti-nucléaire Allemagne inspiraient de vives critiques. Celles-ci se sont intensifiées après la catastrophe japonaise de Fukushima, causée par un séisme en 2011, rappelant que Fessenheim se situe également en zone sismique.
Il a fallu attendre cette même année pour que l’Etat scelle le sort de la centrale décriée, après moultes grèves de la faim et manifestations de militants.
Mais 2020 ne sonne pas la fin du nucléaire: douze réacteurs supplémentaires, sur les 58 que compte la France aujourd'hui, doivent être arrêtés d'ici 2035. Sans entraîner de fermeture de centrale complète, comme à Fessenheim. Et on attend toujours la mise en service de l’EPR de Flamanville, réacteur d’une nouvelle génération qui accumule les retards.
La fermeture de Fessenheim reste cependant une "première étape dans la stratégie énergétique de la France", a salué Matignon.
C’était un engagement du président de la République : j’ai signé le décret imposant l’arrêt de la centrale de #Fessenheim. C’est une première étape dans la stratégie française de rééquilibrage entre l’électricité d’origine nucléaire et celle d’origine renouvelable.
Mais l’Etat n’est pas au bout de ses peines: d’un côté, l’association Stop Fessenheim pointe les "dangers liés à la fermeture: pendant au moins trois ans, le combustible nucléaire restera stocké dans les piscines de décontamination, qui sont non-bunkérisées et dont les toitures sont un simple toit en tôle", interpelle son président André Hatz.
L'évacuation des combustibles usés devrait intervenir d'ici à l'été 2023, puis le démantèlement à proprement parler durer jusqu'à 2040, au plus tôt.
De l’autre, les défenseurs du nucléaire dénoncent à l'inverse l'absurdité de se priver de cette source d'énergie décarbonée, quand le réchauffement climatique fait des ravages et que la France s'est fixé pour horizon la neutralité carbone en 2050.
"Il n'est pas concevable d'arrêter aujourd'hui deux réacteurs nucléaires en très bon état et de continuer à produire de l'électricité à base de charbon sur le sol français jusqu'en 2024, voire 2026" s'étrangle le député LR Raphaël Schellenberger, qui préside une commission parlementaire de suivi de la fermeture de la centrale.
Les élus alsaciens s’inquiètent, eux, des pertes d’activité liée à l’arrêt de Fessenheim qui génère quelque 2000 emplois. Mais "tous les salariés retrouveront un emploi" promet ce mercredi la ministre de la Transition écologique Elisabeth Borne sur RMC.
D'autres avancent les coûts sur les finances des collectivités face à la réorganisation du réseau électrique, et l’indemnisation de l’exploitant EDF. En 2014, l’Assemblée nationale avait évalué la facture à cinq milliards d’euros.
Actuellement, les centrales nucléaires assurent 70% de la production d'énergie en France: de loin la plus forte proportion au monde, avec le deuxième plus important parc nucléaire au monde derrière les Etats-Unis. Un réacteur comme ceux de Fessenheim produit chaque mois en moyenne l'équivalent de la consommation de 400.000 foyers, selon EDF.
Fanny Guyomard avec AFP
L'approche de la fermeture avec un comité de pilotage..
Pour la fermeture..oui..Non..Pour le maintien..Oui..non..
Photo ci-dessus de Mr. Böckel.
30 septembre 2019
ENERGIE NUCLEAIRE
EDF a adressé au Ministre chargé de la transition écologique et solidaire et à l’Autorité de Sûreté Nucléaire la demande d’abrogation d’exploiter ainsi que la déclaration de mise à l’arrêt définitif des deux réacteurs de la centrale nucléaire de Fessenheim, prévoyant un arrêt du réacteur n° 1 le 22 février 2020 et du réacteur n° 2 le 30 juin de la même année.
Cet envoi fait suite à la signature, le 27 septembre 2019, par l’Etat et par EDF, du protocole d’indemnisation d’EDF par l’Etat au titre de la fermeture anticipée de la centrale de Fessenheim, résultant du plafonnement de la production d’électricité d’origine nucléaire fixé par la loi du 17 août 2015 relative à la transition énergétique pour la croissance verte.
Aux termes du Protocole, l’indemnisation prend la forme :
- De versements initiaux correspondant à l’anticipation des dépenses liées à la fermeture de la centrale (dépenses de post exploitation, taxe INB, coûts de démantèlement et de reconversion du personnel), qui seront effectués sur une période de quatre ans suivant la fermeture de la centrale. Le total de ces versements devrait être proche de 400 M euros.
- De versements ultérieurs correspondant à l’éventuel manque à gagner, c’est-à-dire les bénéfices qu’auraient apportés les volumes de production futurs, fixés en référence à la production passée de la centrale de Fessenheim, jusqu’en 2041, calculés ex post à partir des prix de vente de la production nucléaire, et notamment des prix de marché observés.
Ces dispositions permettent à EDF de gérer au mieux les modalités de redéploiement professionnel des salariés du site, dans le cadre de l’accord signé le 17 mai 2018 entre les organisations syndicales et l’entreprise.
Jean-Bernard Lévy, Président Directeur-Général d’EDF a déclaré : « Je tiens à saluer le travail des salariés et des prestataires de Fessenheim qui poursuivent l’exploitation de notre outil industriel en toute sûreté et avec d’excellentes performances. Je les assure à nouveau de la considération qu’ils inspirent et de l’attention que l’entreprise apportera à leur reconversion. »
Les deux réacteurs de la doyenne des centrales nucléaires françaises fermeront en février et juin prochain. La fin d’un long feuilleton.
Mise en service en 1977, Fessenheim est la doyenne des centrales en France. LP/MATTHIEU DE MARTIGNAC
Par Erwan Benezet (@erwanbenezet)
Le 30 septembre 2019 à 09h14, modifié le 30 septembre 2019 à 11h29
Cette fois-ci, il semble que ce soit la bonne. EDF a adressé ce week-end à la ministre de la Transition écologique Élisabeth Borne ainsi qu'à l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), la demande d'abrogation d'exploiter ainsi que la déclaration de mise à l'arrêt définitif des deux réacteurs de Fessenheim (Haut-Rhin), après quarante ans d'exploitation.
« Les deux réacteurs de première génération, de 900 mégawatts (NDLR : MW) chacun, fermeront successivement en février et juin 2020 », a précisé ce lundi matin Emmanuelle Wargon, secrétaire d'Etat auprès d'Élisabeth Borne. Après d'intenses discussions ces dernières années, EDF et l'Etat (actionnaire à 83,7 % du groupe) avaient finalement trouvé un accord. EDF sera indemnisé par l'Etat à hauteur de 400 M€ pour la fermeture anticipé de la doyenne des 19 centrales nucléaires françaises, notamment pour la reconversion du site et l'accompagnement de ses 850 salariés.
Mais des versements supplémentaires pourraient survenir ultérieurement. En comptant les sous-traitants et les emplois indirects, la centrale alsacienne fait vivre plusieurs milliers de personnes. « Sur les 2 300 habitants que compte la commune de Fessenheim, au moins 300 travaillent directement sur le site », explique un salarié de la centrale.
Pas de risque de rupture d'approvisionnement
Cette fermeture était déjà dans les tuyaux depuis un bon moment. Le président de la République précédent, François Hollande, l'avait en effet promise dès sa campagne présidentielle en 2012. Puis, une fois arrivé à l'Elysée, il l'avait programmé pour 2016. Mais un intense lobby d'EDF avait abouti au report, à plusieurs reprises, d'une date définitive. Cette fermeture était à l'époque subordonnée à trois conditions principales : l'absence d'opposition de la Commission européenne à l'accord d'indemnisation, l'autorisation de poursuivre la construction de l'EPR de Flamanville (Manche), et la possibilité de continuer à exploiter le réacteur 2 de la centrale de Paluel, en Seine-Maritime. Soit ces conditions ont été depuis acceptées, soit, comme dans le cas de Flamanville, elles ont été dissociées de la fermeture de Fessenheim.
L'arrêt définitif de la centrale peut-il faire courir des risques de rupture d'approvisionnement sur le réseau électrique, notamment en hiver ? « Nous avons largement anticipé ces risques, explique un porte-parole de RTE, la filiale d'EDF en charge d'assurer l'équilibre entre l'offre et la demande. Notamment en multipliant les interconnexions avec nos pays voisins, à commencer par l'Allemagne, afin d'assurer la fourniture d'électricité dans toute la région Grand-Est. »
Le dossier Hinkley Point irrite le gouvernement
Des risques persistent en revanche à l'autre bout de la France, autour de la région ouest, mais ne sont pas directement liés à Fessenheim. « La Bretagne est effectivement ce que l'on appelle une péninsule électrique, rappelle RTE. C'est-à-dire qu'elle consomme plus d'électricité qu'elle n'en produit, avec un maillage du réseau moins dense que dans les autres régions françaises. » Selon EDF, tant que l'EPR de Flamanville ne sera pas mis en service (ce qui n'est pas prévu avant 2022), ce problème subsistera quelques heures par an, au plus fort de l'hiver.
L'annonce intervient en tout cas alors que le ministre de l'Économie Bruno Le Maire a vertement recadré EDF dimanche, après la déclaration par EDF concernant de nouveaux retards sur les deux EPR actuellement en construction à Hinkley Point, au sud de l'Angleterre, entraînant des surcoûts d'au moins trois milliards d'euros. « Cela fait plusieurs mois que je tire la sonnette d'alarme, s'est emporté le ministre au micro du Grand jury sur l'antenne de RTL. J'ai demandé un audit indépendant et en fonction des conclusions, j'en tirerai toutes les conséquences, à tous les étages. » Selon nos informations, le poste de Jean-Bernard Lévy, à la tête d'EDF, serait sérieusement remis en question par l'exécutif bien décidé à reprendre la main sur la filière nucléaire.
Les Allemands, nos voisins étaient déjà particulièrement inquiets depuis fort longtemps..
En effet, ceux-ci craignaient, à juste titre, qu’en cas d’incident ou d’accident grave, les risques en retombées radioactives soient plus importantes pour eux, du fait, non seulement de la situation géographiques, mais également des vents dominants en poussée..
Ils seraient directement touchés par les vents du fait de leur position par rapport à la centrale.
Voilà pourquoi, il y avait déjà eu un bras de fer, non seulement, de la part du gouvernement allemand comme de responsables de Länders à proximité, tout comme de nombreuses manifestations dans ce sens..
Les différents acteurs à la manœuvre..
François de Rugy..
Il faisait le jeu du gouvernement et surtout de Macron..
(je dis le contraire de ce qui est déjà décidé en haut lieu..)
A cette époque là, la fermeture de la centrale était encore remise en question pour pouvoir être..repoussée..
Nicolas Hulot..
(il n’avait aucune marge de manœuvre et était obligé de faire ce que le gouvernement lui dictait, et de suivre la politique de Macron et du premier ministre Edouard Philippe..)
Les acteurs « Verts » contents de la fermeture..
Mme. Cosse..
Même Delphine Bato lorsque celle-ci était au gouvernement, n'avait aucune marge de manœuvre, et de ce fait, avait démissionnée..
(disons qu'on l'avait aidé un peu, presque poussée à la faute, et..débarquée..)
Il y avait déjà eu des actions menées par « Greenpeace » pour forcer le gouvernement à fermer la centrale de Fessenheim..
Sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy la centrale avait encore de l’avenir..
Photo ci-dessus..je n'accepterai jamais la fermeture.
Photo ci-dessus..je n'accepterai jamais la fermeture.
Les vrais débuts de l'histoire..
Pourtant c’est en..1977 que cette grande aventure industrielle avait commencée ..
Pour terminer..
Fin de l’aventure de cette centrale nucléaire, et avec, l’arrêt de ce premier réacteur n°1, à la date du samedi 22 février 2020..
Le réacteur n°2, quand à lui, son arrêt est déjà fixé à la date du 30 juin 2020..toujours…