Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Ecologie vraie et réelle..
27 mars 2020

Confinés..confinés..drôle de situation..ou pas ?..

126322036

Confinés..confinés.. drôle de situation..ou pas ?..

126274846

Coronavirus et COVID 19..situation dramatique et tragique liée à la pandémie..Confinement..

89949794_226717785176106_1583139281159494926_n

Malgré ce drame Mondial, nous avons (façon de parler..) évités le pire !..

Photo-graphique-courbe-26-mars-2020

Photo ci-dessus – graphique courbes – en date du 26 mars 2020.

2008..2018..Une crise économique qui n’en finit pas..

unnamed

 Le Monde, sur un plan faussement..économique, est assis sur un « méga » matelas de dettes !!!..

Oui, nous avons évité le pire, car, le pire allait nous sauter à la figure à défaut de nous sauter aux yeux, je veux parler du très grand risque de crash boursier et crash économique et financier..Mondial !..

(Mais nous ne sommes pas à l’abri, malgré tout !..)

126274849

La perversité d’une situation..particulière..

126274846

Cette situation tragique et dramatique nous aura montré notre vulnérabilité, tout comme, surtout, notre fragilité et faiblesse, tout en nous ouvrant grand les yeux face à un Monde pervers et chaotique dans sa destinée..
L’un des seuls et rares avantages et qu’il nous fait prendre conscience de l’existence des autres, et au travers de ces nombreuses personnes atteintes et gravement atteintes, comme décédées, aussi et surtout, d’être un peu plus humble et de nous remettre en question aussi.
Le « plus », avec un côté agréable, c’est effectivement, pour beaucoup, par rapport à une situation normale ou habituelle, surtout en ville, c’est bel et bien d’entendre, et de pouvoir entendre les oiseaux chanter..plus de bruit, le calme..un grand silence..presque..pesant..

870x489_img_3106

5e3fcd0c8c7130ee768b45b4

11776ef7-22d3-422b-909c-46e1c494b918

LE TEMPS EST À VOUS ! ENFIN À VOUS ! RIEN QUE POUR VOUS !

VOUS EN AVIEZ RÊVÉ, COURU APRÈS DEPUIS SI LONGTEMPS !

LE VOICI !

4NXUHYACT7EQL7FCD2HTJ5XEFQ

Du temps ! Nous avons enfin du temps de libre ! Chez soi ! 

Depuis le temps que vous en rêviez ! On court au boulot, on court en vacances, on s’entasse les week end et on s’impose des obligations sociales… 

Là c’est que pour vous !

Alors forcement comme s’est imposé, cela dérange et le premier réflexe et de vouloir sortir ! Ou courir ! Même pour ceux qui ne couraient pas !

Combien de fois vous vous êtes dit qu’un jour il faudrait ranger vos photos, ranger le garage, mettre à jours vos contrats d’assurances, vérifier ceci ou cela, nettoyer votre caisse à outil, faire le tri de vos vêtements, classer et vider votre boite mails, s’inscrire à une formation, … pendant les vacances ! Mais non !! Pendant les vacances, avant le coronavirus, on était obligé de partir à l’étranger ! Tout le monde faisait cela.

Du temps pour lire le livre qui est sur l’étagère depuis cet été !

126322035

126322048

Du temps pour rendre votre jardin joli et accessible et votre balcon des plus agréable. Et tout cela en faisant avec ce que vous avez ! Sans vous précipiter dans les jardineries ! Trouver mille et une astuces sur le net, ou dans vos journaux quotidien (Perso je suis un grand fan de Ouest-France) pour rationaliser l’espace, pour comprendre que l’herbe coupée fait partie du cycle de la nature et doit rester au jardin. Que laisser une partie en herbe-folle rendra votre jardin des plus beaux et un ilot de biodivéristé ! Regarder le ciel ! Ecouter les oiseaux !

126322052

La sobriété heureuse face à l’opulence de la surconsommation ! C’est à portée de main ( Enfin ! A plus de 2 mètres !).

Alors arrêtons, de justement, vouloir sortir et profitons de notre maison ! Vous savez votre lieu de vie!  La maison de vos rêves pour laquelle vous payer des mensualités qui bouffent tout votre budget depuis des années ! Le pourquoi vous allez en partie bosser toute votre vie ! Ce lieu de vie ou vous êtes bien alors que vous en profiter juste pour dormir depuis si longtemps !  

Décorer, nettoyer..

Et le sociale ! Vous voila confiné avec voter famille ! Ré-apprendre à vivre en couple au quotidien ré-apprendre à se re-découvrir, respecter les moments, le bureau de l’autre, la chambre des enfants, ré-apprendre à partager un repas…

Oui, on a était trop loin, trop vite, prenons cela comme un rappel à l’ordre, un ordre naturel qui faut ré-apprendre dans une période de crise et dans une atmosphère anxiogène, je vous l’accorde. Mais de tout temps, il faut une crise pour rétablir un ordre. Il est trop tôt pour savoir de quel ordre il s’agit. D’un point de vue économique, le monde d’après sera un monde ou la nouvelle crise sera omniprésente, avec toutes ces conséquences… A nous d’essayer, à notre échelle de demander à remettre toutes les cartes sur la table : que ceux qui ont le pouvoir reviennent à la base, que ceux qui ont des fortunes, indignent d’un homme, redistribuent à la base.

Ce monde de crise nous apprend que ce qui est nécessaire à notre vie, et à notre survie sont de 3 ordres : la santé, manger et être réapprovisionner en produits français.

Alors pourquoi est-ce que les infirmier(e)s, les caissier(e)s et les routiers sont les plus mal lotis dans ce monde !! Bizarre non !

Je m’égare, et comme Candide, qui après avoir fait le tour du monde, est revenu cultiver son jardin.

Vous ne vous en rappelez plus ! C’est le moment de relire vos classiques ! Le temps est à vous.

« Candide » de Voltaire

« Vers la sobriété heureuse » de Pierre Rabhi.

126322070

 

126322072

La gestion de la crise..ou pas..

images (3)

Prévoir et surtout..être..prévoyant, c’est bien..anticiper, non?.. quelle gageure
Un Etat, tout comme un gouvernement, digne de ce nom, prend les devants..assure, assume, et surtout, a le souci permanent de la population ( dans son ensemble et pas que seuls..riches !..), et pas que sur le plan de la santé et pour le bien-être de tout un chacun, citoyen digne de ce nom, et pas..galvaudé !
Comme le Monde, sur un plan faussement..économique, est assis sur un « méga » matelas de dettes, tout le monde fait semblant, et tout le monde laisse croire que tout ira bien. ( on continue comme si de rien n’était..comme avant, avant cette crise financière d’août 2007, et avec les « Subprime » puis, économique de 2008 et ensuite situation de 2015.., sans oublier toutes les crises financières depuis le crash de Wallstreet de..1929..et jusqu’à ce jour, on en est là !..).
De plus, pour ne pas perdre la face, on continue à s’enfoncer, toujours plus dans cette forme d’économie dite « croissante », en s’appuyant, justement sur la croissance (terme éloquent..), et qui « croissance » n’existe pas, et n’existe plus ( depuis..plus de..35 ans..) depuis belle lurette, et surtout, n’est plus au rendez-vous, sans se soucier de quoi que ce soit, et peu importe si les peuples auront à en souffrir et souffrent.. et..souffriront..un drame..
Le Capitalisme, au bout de 70 ans (même si cela avait déjà commencé timidement bien avant, et peu après 1870..), sans oublier les banques et avec, au travers, cette « Oligarchie » mondiale qui s’était mise en place en 1883 (dont avec la banque De Rotschild et la couronne d’Angleterre.. ), comme 50 ans, et surtout de ces 39 bientôt 40 dernières années passées, nous a montré toute son horreur, et non pas « légitimité » ( dans la forme..), du fait de cette course effrénée à l’argent et au pouvoir, avec le productivisme à outrance, et du toujours produire plus, sans oublier la mise en place progressive de cette loi de la concurrence, et de se faire dresser l’un contre l’autre, et dictée en cela par le jeu habile de nos dirigeants et gouvernants de mèche avec le capitalisme, les grandes entreprises et surtout les banques..
La mondialisation ( faux prétexte..), n’a servi, et n’aura servi que pour mentir un peu plus et faire accepter une situation, et pour mieux entraîner derrière elle tout le monde..quel système vil et débile !!!..

nicole-belloubet-et-emmanuel-macron_6252770 

Le pire aura été évité, en tout cas, ou..peut-être pas..

1301753-le-premier-ministre-edouard-philippe-lors-du-debat-sur-l-urgence-sanitaire-a-l-assemblee-nationale-l

EN EFFET..

Le Monde, sur un plan faussement..économique, est assis sur un « méga » matelas de dettes..

unnamed

Oui, nous avons évité le pire, car, le pire allait nous sauter à la figure à défaut de nous sauter aux yeux, je veux parler du très grand risque de crash boursier et crash économique et financier..Mondial !..

(Mais nous ne sommes pas à l’abri, malgré tout !..)

Une tempête parfaite..

tempc3aatefilm

L’aventure cynique du « Capitalisme », de la productivité outrancière, de l’économie et des banques, comme du système de la finance..

En guise de toile de fond..

+1.000% de chômage

Conséquence des mesures de confinement sans précédent touchant désormais plus d’un tiers de l’humanité: le monde est à l’arrêt et l’économie plonge.

Aux Etats-Unis, les demandes d’allocations chômage ont explosé de 1.000% la semaine écoulée et atteint un record historique.

En France, l’institut national des statistiques estime à 35% la perte d’activité économique due aux mesures de confinement.

Politiques fiscales ciblées, mesures économiques et systèmes de garantie, les 5.000 milliards injectés par le G20 visent à « contrer les répercussions sociales, économiques et financières de la pandémie », selon un communiqué de l’institution.

Représentant près des deux tiers de la population mondiale et les trois quarts du PIB planétaire, le G20 a été critiqué pour son silence jusqu’ici.

La Banque centrale américaine a de son côté promis jeudi de continuer à prêter de l’argent « agressivement » pour combattre l’impact de l’épidémie sur la première économie mondiale, au lendemain du vote par le Sénat d’un plan de soutien à l’économie américaine de 2.000 milliards de dollars.

Après deux séances de gains, la Bourse de Tokyo a lourdement rechuté jeudi, sur fond de crainte d’une flambée de l’épidémie dans la capitale japonaise, dont les habitants sont invités à éviter les déplacements ce weekend, mais pas confinés.

Les bourses de Londres et Paris ont terminé en hausse après avoir navigué dans le rouge, tirées par Wall Street qui profite de promesses de nouvelles aides de la Fed, aux Etats-Unis.

C’est là que l’épidémie progresse le plus rapidement, avec près de 68.572 cas de Covid-19 confirmés et plus de 1.000 morts dont 100 supplémentaires ces dernières 24 heures dans le seul Etat de New York, selon un décompte de l’université Johns Hopkins.

14391678

Une tempête parfaite..

Une tempête parfaite est un film catastrophe sur la rencontre d’une tornade et un d’ouragan. A la pandémie du Corona s’ajoute désormais une crise financière et économique d’ampleur encore inconnue. Ce sont les ingrédients d’une « tempête parfaite » dont on ne peut savoir où elle nous mènera. La situation a brutalement changé et il faut en prendre toute la mesure.

1. Le monstre est à nos portes

Le Covid-19 est un « nouveau » virus, faisant partie de la famille des Corona, connus depuis plus de 15 ans, mais à propos duquel la recherche fondamentale a été stoppée car « non rentable » puisqu’il n’ y avait pas de marché. Le Covid-19 ou SRAS-COV-2 (Syndrome Respiratoire Aigu et Sévère Coronavirus 2) est une souche récente, identifiée il y a à peine plus de deux mois. Ce virus se caractérise par 1) une contamination très facile, 2) une longue incubation, 3) un nombre élevé de cas asymptomatiques, 4) un taux de mortalité beaucoup plus élevé que la grippe, 5) une durée prolongée de la maladie. Tout cela change la donne par rapport à Ebola ou le Zika, qui ont certes un taux de mortalité bien plus élevé (50% voire plus) mais dont les possibilités de contamination sont réduites, ce qui en ralentit la diffusion.

comparaisongrippe

Le Covid-19 dispose d’un ratio de reproduction qui varie de 3 à 7 selon les circonstances, en fonction du nombre d’interactions sociales et des politiques menées pour le combattre. Ça veut dire que chaque personne contaminée va en contaminer en moyenne de 3 à 7. Sans mesures barrières, de distanciation sociale ou de confinement, il a une durée de redoublement de 2,5 jours. Dit autrement, de 50 contaminés, on passera à 100 puis à 200 en moins de 8 jours. Le taux de mortalité varie entre 2 et 4% selon les données épidémiologiques provisoires. Ceci fait du Coronavirus un serial killer, non pas parce qu’il est toujours mortel mais parce qu’une grande partie de la population est potentiellement contaminable.

2. Agir en temps réel

Dans la province du Hubei, après une mise en quarantaine de 60 millions de personnes (Wuhan et d’autres villes de la province), 80 000 cas on été comptabilisés avec environ 3000 décès, ce qui donne un taux de mortalité de l’ordre de 4%. Mais il faut savoir que les autorités chinoises ont réalisé énormément de tests, surtout à Wuhan et dans le Hubei.

Même si on table sur un chiffre de 20-30% d’asymptomatiques non identifiés, le taux de mortalité demeurelégèrement supérieur à 2%. Or, 2% sur 50 millions d’habitants, cela signifie toujours un million de morts, ce qui fait beaucoup de monde, même quand on est un néo-malthusien ou un eugéniste forcené.

propagation

Selon les données officielles, en Lombardie, sur 17 000 cas identifiés ce 18 mars, il y avait 1 900 décès (12% !). Pour identifier ces 17 000 cas, 48 000 personnes ont subi des tests. Plusieurs hypothèses circulent pour expliquer ce taux de mortalité plus élevé. Parmi celles-ci il y a l’hypothèse que le virus évoluerait rapidement et que laseconde souche qui circule en Europe serait bien plus « performante ». Mais certains virologues contredisent désormais cette hypothèse et il faut donc éviter toute interprétation hâtive.

Une chose est certaine, la pandémie du Covid-19 se propage de façon exponentielle. La France atteignait un taux de croissance quotidien de 38% en début de semaine (15 mars). Sachant que les actions de distanciation sociale ne produisent des effets qu’après un certain laps de temps, on peut s’attendre à une très forte progression pendant encore une dizaine de jours. Le 18 mars, on avait 9 134 cas confirmés avec 3 626 hospitalisations dont 931 cas graves en réanimation et 264 décès. Si la proportion des patients qui nécessitent une hospitalisation (30%) demeure la même au cours des 10 prochains jours, on peut facilement calculer le nombre de lits nécessaires lorsqu’il y aura 100 000 cas… Or, ce nombre de cas est loin d’être fantaisiste : avec une durée de redoublement de 3 jours, de 9 000 cas déclarés au 18 mars, on passera à 18 000 cas le dimanche 22 mars, puis à 30 000 le 26 mars, pour grimper à 60 000 vers le 30 mars et peut-être jusqu’à 120 000 début avril. Sachant que la France dispose de 12 000 lits en soins intensifs ou en réanimation, il est bien possible qu’il en faudra 3 fois plus d’ici 10 jours !

Pour juguler la progression, les approches varient. Lorsque le nombre de cas ne dépasse pas la centaine, il est encore possible de jouer la carte de l’isolement et de la mise en quarantaine des personnes contaminées et de leur entourage. Mais ensuite, seule une action déterminée misant sur la distanciation sociale et le confinement peuvent encore contenir la propagation. Plus l’action des pouvoirs publics est hésitante ou incohérente, plus il sera difficile de freiner sa progression.

Tant l’Italie, la France que l’Espagne ont perdu du temps en réagissant de façon incohérente. Mais il y a pire. D’autres gouvernements, notamment celui des Pays-Bas, privilégient une stratégie fondée sur « l’immunité de groupe ». L’idée est d’utiliser les asymptomatiques (disposant d’anticorps) et les malades légers (produisant des anticorps) pour ériger un bouclier qui protégera les plus vulnérables. Pour la plupart des épidémiologistes, ce choix est criminel et intenable. Il consiste à sacrifier beaucoup de monde sans avoir aucune garantie que la barrière soit solide1. Miser sur l’immunité « grégaire » est un pari très risqué vu la rapidité avec laquelle le virus évolue. En fait, cette méthode s’apparente aux offensives répétées de la « Grande guerre » de 14-18, envoyant des vagues successives de soldats à la mort pour « effrayer l’ennemi ». Dans le cas présent, il est certain que les populations ne se laisseront pas décimer sans réagir, ce qui obligera les gouvernements à changer de cap. Comme ce changement se fera tardivement, le temps perdu se traduira par une mise en quarantaine du pays tout entier tandis que les pays voisins fermeront les frontières. On imagine les conséquences au niveau européen…

3. Le confinement à échelle de masse est un choc social

Désormais, en comptant l’Italie, Espagne, la France et la Belgique, ce sont plus de 150 millions de personnes qui sont confinées à des degrés divers. Ce n’est que le début, car l’Allemagne suivra d’ici peu. A l’échelle mondiale, le confinement concerne 800 millions de personnes. Ceci représente un choc social jamais vu ! Toute l’économie mondialisée sera désorganisée, ce qui ne tardera pas à déclencher un chaos monumental. L’interdépendance économique à l’égard d’autres pays est omniprésente et cela tant au niveau des biens de première nécessité (nourriture) que des biens durables (voitures, ordinateurs, etc.). Qui plus est, le confinement de millions de gens se réalise dans le désordre, avec des inégalités sociales criantes (logements précaires, insalubres, …).

A ce choc social s’ajoute le risque permanent d’être contaminé faute de matériel de protection. A l’inverse de Wuhan où tout le monde portait des masques, en Europe, aucun pays ne dispose de stocks stratégiques. Nous savons pourquoi : austérité budgétaire, manque de précaution et incurie dans la gouvernance font que même maintenant, sept semaines après le début de la propagation du virus en Europe, le personnel soignant ou les travailleurs qui fonctionnent sans protection. L’enquête publiée par le média indépendant Basta est édifiante à ce propos. L’absence de masque, y compris pour les médecins et le personnel soignant, a conduit certains d’entre eux à porter plainte contre l’Etat. Gageons qu’ils seront soutenus par bon nombre de citoyens.

Pour endiguer la pandémie, il faut réellement rester chez soi, et ne plus croiser personne, sinon un nombre très réduit de gens qui doivent eux aussi faire la même chose. Selon la Croix Rouge chinoise en mission en Lombardie, les mesures prises y sont insuffisantes : à l’extérieur, tout le monde devrait porter un masque, les entreprises devraient cesser toute activité et seuls les services essentiels (soins, alimentation, énergie) devraient fonctionner…

4. Une « union nationale » en trompe l’œil

La guerre est toujours prétexte pour appeler à l’union nationale et instaurer un régime « bonapartiste ». Mais, dans le cas de la France, cette unité nationale souffre de quelques contradictions sérieuses. Alors que les « cols blancs » peuvent rester à la maison pour télé-travailler, les « cols bleus », les ouvriers de la production devraient continuer à produire ?

Sur les chaînes de montage et dans les ateliers, les interactions sociales sont fréquentes et inévitables. Les contaminations aussi. Ces productions sont en rien « essentielles » quand le pays est mis à l’arrêt. Très logiquement, en Italie d’abord, puis en Espagne et en France, des « grèves sauvages » se sont multipliées dans les usines, surtout dans le secteur de l’automobile. « Nous ne sommes pas de la chair à canon » était le cri de ralliement des ouvriers de la Fiat, de PSA, Iveco ou Mercedes.

Ces grèves ne portent pas sur des revendications financières (prime de risque), mais expriment une volonté d’auto-préservation (« l’arrêt de l’activité vaut pour nous aussi »). Les négociations qui ont lieu ici et là déboucheront sans doute sur la distribution de masques et de gants et une production au ralenti ; ce qui ne règle pas vraiment le problème. L’usage du droit de retrait se développe ; un droit dont on mesure aujourd’hui toute l’importance et qui n’est effectif que quand il est sous-tendu par une action collective. Le cadre réglementaire visant à protéger les salarié.e.s existe dans la plupart des pays, mais la volonté managériale ou gouvernementale de prendre des mesures à la hauteur des dangers font défaut.

En réalité, les gouvernements veulent limiter la diffusion de la contamination, mais sans mettre l’activité économique à l’arrêt, ce qui est évidemment totalement ridicule quand on sait la facilité avec laquelle le virus circule et combien de temps il peut survivre en dehors du corps humain, y compris sur le sol ou sur des surfaces métalliques.

5. Que vaut la vie face à leurs profits ?

statslits

Le confinement massif et la fermeture de tous les magasins non alimentaires provoquent une explosion des commandes en ligne. Amazon prévoit d’embaucher 

title-1584891871

100 000 « collaborateurs » en Europe et aux Etats-Unis. Mais quid du reste de la chaîne logistique ? Or, les risques de contamination y sont réels. La livraison des repas à domicile représente un autre secteur critique ; c’est le cœur du capitalisme de plateforme. Les livreurs n’ont pas de protection et s’exposent aussi au-delà du raisonnable. A l’opposé de ce type de service surexploitant une armée de précaires, il faudrait mettre en place un système d’approvisionnement localisé, s’appuyant sur un système d’épiceries sociales, en lien avec des fournisseurs répondant à des standards de responsabilité sociale et écologique. Mais qui va le faire ? Les municipalités pourraient jouer un rôle de premier plan mais il faudrait aussi mobiliser les structures collectives et les organisations de la société civile (syndicats, organisations d’agriculteurs). Ce qui impliquerait que les organisations du mouvement social ne s’arrêtent pas de fonctionner…

La capacité de soins est un enjeu majeur aujourd’hui2. Face à la crise sanitaire qui ne va pas tarder à exploser dans tous les pays, c’est d’abord le secteur hospitalier qui nécessite de ressources supplémentaires. En Italie, 46 500 emplois dans le secteur de la santé ont été supprimés entre 2009 et 2017. 70 000 lits d’hôpital ont disparu. L’Italie disposait de 10,6 lits en hôpital pour 1000 habitants en 1975 : il n’y en a maintenant plus que 2,6 ! La Grande-Bretagne a suivi la même voie : de 10,7 lits pour 1000 habitants en 1960 à 2,8 en 2013 ; entre 2000 et 2017, le nombre de lits disponibles a diminué de 30% !

nbrelitsue

En Italie, les soignants doivent souvent choisir qui traiter, car les équipements disponibles sont limités : de nombreuses personnes, souvent âgées, meurent à cause d’un manque de moyens. Comme le nombre de cas augmente, les systèmes de santé sont sous une intense pression. Ils pourraient s’effondrer, laissant des centaines de milliers de personnes se débrouiller seules. Les plus riches, qui auront accès à des soins privés, seront épargnés par cette barbarie.

6. Un plongeon dans l’inconnu

La pandémie a été le déclencheur d’une crise boursière qui dépasse en ampleur celle de 20083. La chute des cours a dépassé à plusieurs reprises 10 ou 15%. Après avoir minimisé l’affaire et espéré un rebond rapide, les analystes sont désormais beaucoup plus pessimistes : la récession qui va frapper les États-Unis sera énorme (-10%) et celle qui va secouer l’Europe gigantesque (-18%)4, ce qui est de l’ordre d’une grande dépression, comme celle des années 1930. Une telle contraction de l’activité résulte bien sûr de la mise à l’arrêt de l’économie par les mesures visant à confiner le virus; ce qui va exacerber une crise financière déjà en cours. Rappelons que la bourse était fébrile depuis plus d’un an. En effet, le taux d’endettement des entreprises n’a fait que grimper ces dernières années, alors que les profits réels tirés de l’activité productive ont connu un ralentissement.

La productivité stagnait, la profitabilité du capital s’érodait de plus en plus, et si le cycle d’accumulation se poursuivait encore et toujours, c’est grâce à l’argent « bon marché » avec les taux d’intérêt autour de 1%, sinon proches de zéro.

La crise financière de 2008 a été résorbée grâce à la création de liquidités supplémentaires par les banques centrales. Concrètement, avec la politique d’« assouplissement quantitatif », c’est comme si dix mille Warren Buffet se pointaient à la bourse avec des milliards en poche à la recherche de gisements de profits. Or, qui dit création monétaire dit aussi endettement et formation de bulles spéculatives. En réalité, le capitalisme a poursuivi sa folle course, cherchant à se refaire une santé après la crise de 2008. Après une courte pause, la spéculation immobilière dans les métropoles urbaines a repris de plus belle, parallèlement à l’extractivisme des ressources énergétiques et minérales, la déforestation et l’appropriation de vastes territoires pour la production de viande bovine ou le développement d’une exploitation industrialisée de soja, d’huile de palme, de maïs, etc. Cette recherche frénétique de profits explique aussi le retour en force de « l’accumulation primitive de capital », avec la surexploitation planétaire d’une main d’œuvre précarisée et vulnérable, bien souvent jeune et féminine.

Aujourd’hui, les annonces d’injections massives de liquidités – 700 milliards d’euros pour la BCE – visent à rassurer les marchés et signalent que les Etats ne feront pas défaut. Le Pacte de Stabilité est mis au congélateur et le dogme du zéro déficit a volé en éclats. Voilà qui relativise les canons de l’idéologie néolibérale… Or, avec une récession mondiale bien plus sévère que celle de 2008-2012, « l’argent hélicoptère » n’aura pas d’effets durables tant que cette masse monétaire n’est pas orientée vers la satisfaction des besoins sociaux. Ce qui est peu probable tant il est avéré que la logique capitaliste oriente les flux monétaires exclusivement vers les profits futurs… Qu’on le veuille ou non, l’économie mondiale se trouve à un carrefour, un kairos systémique : poursuivre la folle course destructrice ou se libérer de la logique de valorisation et de croissance infinie.

7. La confiance dans le marché rend le pouvoir aveugle

bigfarm

Le Covid-19 n’est pas un « cygne noir », une sorte d’accident imprévu qui déclenche une crise. Il n’est même pas la maladie que personne n’a voulu voir venir, bien au contraire. En 2018, le groupe d’expertise Blueprint de l’OMS a publié un rapport sur le danger d’une pandémie. A juste titre, car depuis 2003 les épidémies se multiplient : SRAS, MERS, H5N1, grippe porcine ou aviaire, Ebola, Zika et Chikunguya. Pour les experts de l’OMS, il était urgent de mettre en place un système de veille à l’égard du risque de pandémie, afin contenir celle-ci avant qu’elle ne déclenche une réaction en chaîne.

Selon leurs analyses, le risque maximal proviendrait d’un virus très contaminant, provoquant une pathologie respiratoire prolongée mais ayant un taux de mortalité relativement faible. Ce virus, appelé maladie x serait en mesure « de déstabiliser l’économie mondiale et déstructurer nos sociétés industrielles hyperconnectées »...*

Ce type d’expertise répond à la doctrine de la gouvernance des risques, qui porte aussi sur les évènements de guerre, le déplacement des populations, la raréfaction de ressources stratégiques énergétiques ou encore la crise climatique. Même si de telles analyses de risques sont discutées lors des sommets internationaux, on sait maintenant que les dirigeants du G7 ou le G20 n’en tiennent pas compte au niveau des décisions prises. Pourquoi ? Il y a d’abord la croyance aveugle dans les capacités du marché. S’y rajoute ensuite l’insouciance à l’égard des conséquences sociales. Enfin, parce l’ordre politique en place doit d’abord servir les intérêts de l’oligarchie financière.

Les dirigeants politiques d’Asie adoptent un mode de conduite « plus efficace » parce qu’ils ont déjà affronté des épidémies. Ils comprennent l’importance d’un système d’alerte reposant sur une identification rapide, d’une politique visant à traquer le virus pour l’isoler et d’une centralisation de l’information reliant l’ensemble des unités de soins. Ce qui explique pourquoi les gouvernements n’ont pas hésité de prendre les mesures nécessaires peu après la propagation du Covid-19.

* Le néotravail dégrade notre écologie, notre rapport à l’environnement et au monde vécu

neotravail

Wolfgang Hasselmann @ Unsplash

8. Un virus un peu capitaliste sur les bords…

La démultiplication de risques de pandémie n’est pas une vengeance de la nature. Les théories conspirationnistes un écho grandissant mais ne permettent pas de comprendre grand-chose. A qui profiterait la conspiration ? Les Etats-Unis et l’Europe seront touchés de plein fouet par cette crise. De son côté, la Chine, atelier industriel du monde occidental, sera lourdement impacté par la récession mondiale. Non, le Covid-19 n’est pas une arme de guerre économique et il ne s’est pas échappé d’un laboratoire de la CIA ou des Services secrets chinois…

Les travaux du microbiologiste marxiste Rob Wallace, auteur de l’ouvrage Big Farms Make Big Flu (Lesgrandes fermes fabriquent de grosses grippes, Monthly Review Press, 2016) me semble apporter des réponses beaucoup plus sérieuses5. Selon lui, les infections bactériales ou virales sont le produit de leur écosystème et l’activité humaine fait partie de celui-ci6.

Une partie des virus qui voyagent dans les circuits des échanges mondialisés sont très anciens. Ils appartiennent à la catégorie des virus tenus en captivité par une faune et flore restée longtemps isolée de nos circuits d’échange. La déforestation, l’intégration d’espèces animalières sauvages dans les chaînes commerciales ont contribué à y intégrer ce type de virus. Ensuite, en passant d’une espèce à l’autre, avec des mutations, certains virus finissent par franchir la barrière humaine.

D’autres ont connu des mutations en chaîne dans un contexte d’élevages industriels gigantesques et franchissent aussi la barrière humaine. C’est donc la transformation de la nature par l’activité humaine – fondée sur l’accumulation de profits – qui produit de nouveaux virus ou déclenche des mutations qui n’avaient pas lieu d’être auparavant. La pandémie que nous devons affronter à l’échelle mondiale fait partie intégrante de la crise écologique. Elle est la conséquence d’une course aux profits et d’une croissance qui ignorent royalement les limites de notre écosystème. Le capitalisme tend non seulement à épuiser toutes les ressources (naturelles et humaines), il impose également à l’environnement naturel une métabolisation qui lui est spécifique. Il transforme donc la nature. Ainsi, le maïs génétiquement transformé produit des maladies nouvelles qui requièrent de nouvelles manipulations. Les pesticides transforment la métabolisation de nos corps de la même manière que les stéroïdes le font avec nos muscles. La pandémie corona va mettre à nu les racines systémiques de la crise que nous traversons. La crise écologique comme la pandémie du Corona démontrent que ce n’est pas un certain capitalisme – disons « néolibéral » – qui pose problème mais bien le capitalisme en tant que tel.

9. La logique de profit contre les biens communs du savoir

La recherche scientifique est de plus en plus colonisée par la logique de profit. Certes, dans les années 1970-1990, les entreprises réussissaient, avec l’aide de l’Etat, à mobiliser les résultats de recherches scientifiques pour innover les produits et leur mode de production. Même si la recherche scientifique n’a jamais été totalement indépendante et souveraine, des espaces de liberté pour mener une recherche fondamentale collaborative existaient.

Aujourd’hui, la recherche scientifique est de plus en plus soumise à la logique du marché avec l’obligation de résultats immédiatement valorisables. La gouvernance impose aux chercheurs, sous prétexte d’excellence, un mode d’action centré sur la performance, basé sur un output quantifiable (nombre de publications, thèses, brevets, etc). Mais la condition précarisée et la logique du prestige conduit bon nombre de scientifiques à se conformer et à jouer le jeu7.

solidaritc3a9aubalcons

La logique de rentabilité explique également pourquoi de nombreuses maladies tropicales ont été négligées pendant longtemps8. Même si un milliard de personnes humaines souffrent ou sont exposées à ces pathologies, il n’y a pas de « marché », faute de système de sécurité sociale. La recherche sur le développement de certains protocoles d’administration de médicaments a également été freinée. Parmi ceux-ci, certains sont très peu coûteux car ils mobilisent des enzymes que nos corps produisent naturellement, ce qui permet d’éviter leur administration récurrente. On le sait, l’industrie pharmaceutique est constamment à la recherche de brevets et de nouveaux médicaments. La crise du Corona révèle une fois de plus combien la logique de profit est contradictoire au développement humain.

Dans le cas du COVID19, l’entreprise qui pourra concevoir un vaccin avant les autres disposera évidemment d’une formidable rente de marché. Mais cette logique court-termiste est contre-productive. En 2004, une équipe belge de virologues avait développé un traitement contre le SRAS, fondé sur un ancien médicament contre le paludisme9. Comme l’épidémie a été jugulée rapidement, le financement a été interrompu. Quand il n’y a pas de marché, il n’y a pas de recherche…

Résoudre les problèmes sanitaires, sociaux et environnementaux exige une approche qualitativement différente, fondée sur les communs du savoir et une collaboration non-compétitive. Heureusement que la communauté scientifique résiste aussi dans les actes. Plusieurs plateformes on été créées : OpenCovid19La Paillasse.orgSoundBioLab10. La communauté médicale est également mobilisée autour de l’usage de médicaments existants. Le plus connu étant l’hydro-chloroquine, anciennement utilisé contre le paludisme. Un article récent (Le Monde du 18 mars) en fait état et il est encourageant de voir que les échanges directs entre équipes sanitaires existent pour vérifier son efficacité11.

10. La crise politique va s’approfondir

Les réponses tardives et incohérentes, l’incurie dans la gestion de la crise ont prédominé cette première séquence. L’interview avec Agnès Buzyn (Le Monde du 17 mars) est proprement ahurissante. Elle dit non seulement avoir été consciente dès la mi-janvier du danger imminent d’une pandémie, en accusant indirectement Emmanuel Macron, elle ne semble pas se rendre compte qu’elle est la première complice d’une attitude tout aussi criminelle qu’immorale !

Cet épisode démontre qu’on ne peut plus faire confiance aux détenteurs du pouvoir et à tous ceux qui leur obéissent dans la chaîne de commandement. Dans ces circonstances, et cela après plusieurs vagues de contestation sociale (Loi Travail, Gilets jaunes, Réforme des retraites), je pense qu’il va être très difficile pour le tandem Macron-Philippe d’imposer « l’union nationale ».

L’annonce de mesures de soutien financier, la suspension des réformes en cours (notamment la réforme des retraites et le report de la réforme de l’assurance chômage) reflètent cette prise de conscience du danger d’une déstabilisation politique. Macron veut conjurer une crise politique en prenant les devants, en culpabilisant les citoyens qui ont tardé de se mettre à l’abri, tout en demandant à d’autres de continuer à fabriquer des voitures.

Or, l’obligation de continuer à travailler au péril de sa vie incarne l’essence profonde de ce système, capable de générer des milliards de profits en exploitant les hommes et la terre entière, mais incapable de satisfaire des besoins de base tels que la santé. Si on rajoute à cela le scandale de l’absence de masques de protection, celui du manque de personnel et de lits dans les hôpitaux ce qui annonce une grave crise sanitaire, et last but not least la très longue liste de décès auquel il faut s’attendre, il ne faut pas être devin pour comprendre que les pouvoirs en place redoutent d’ores et déjà un risque d’explosion sociale… Il faut donc aussi s’attendre à un renforcement de l’arsenal répressif et de surveillance.

Certes, l’Etat se mobilise pour « sauver la nation », mais avec quelle efficacité ? Et surtout, qui va rembourser une dette publique alourdie de quelques centaines de milliards ? Les entreprises du CAC40 et les donateurs de Notre-Dame seront-ils au rendez-vous de « l’union nationale » ? Il est légitime d’en douter…

11. Une solidarité horizontale qui préfigure un autre monde

Dans l’immédiat, lorsque l’on scrute la réaction des populations, on observe d’abord la volonté de se protéger soi-même et les siens. Certain.e. s restent dans le déni du danger, ce qui est une réaction normale face à une menace. Elle fait suite à une sous-estimation prolongée de la part des pouvoirs publics des risques de pandémie. En même temps, il y a un vaste mouvement de solidarité envers le personnel soignant. En témoigne les vagues quotidiennes d’applaudissements au balcon à 20h en Espagne, en Italie, en France. En Lombardie, les habitants mettent en place des systèmes d’entraide pour assister les plus fragiles, les personnes âgées ou malades.

Des plateformes numériques de solidarité se mettent en place et portent en germe un système alternatif d’approvisionnement et de soutien, fondé sur la coopération. A cela s’ajoute une auto-défense collective autour du refus de s’exposer inutilement au travail. Certes, le mouvement d’auto-préservation et d’autonomie solidaire manque encore d’infrastructure et de coordination, mais c’est dans l’urgence que beaucoup devient possible. C’est aussi pour cette raison qu’il faut continuer à se dire qu’un autre monde peut naître sur les décombres du vieux monde qui s’effondre.

Stephen Bouquin12 // 21 mars 2020

bouquin.stephen@gmail.com

Version Pdf (avec tous les liens actifs) à télécharger :

S. Bouquin :Tempête parfaite


POUR CONTINUER À S’INFORMER ET AGIR

– Les données statistiques

https://www.worldometers.info/coronavirus/

– La conférence de Philippe Sansonetti (Collège de France, 19 mars)

Qu’est-ce que Covid-19 et le coronavirus ? Quels sont les paramètres, les causes, les effets de cette maladie ? Quelles perspectives à court et à long terme ? Spécialiste des maladies infectieuses, Philippe Sansonetti explique pourquoi le sort de l’épidémie est entre nos mains.

https://laviedesidees.fr/Covid-19-chronique-d-une-emergence-annoncee.html

– Les stratégies pour combattre la propagation (avec simulateur) [en anglais]

https://www.washingtonpost.com/graphics/2020/world/corona-simulator/?

– Appel pour un réseau d’entraide

#COVID-ENTRAIDE FRANCE est un réseau de solidarité en construction qui soutient et relie l’auto-organisation de groupes locaux d’entraide dans le cadre de la pandémie de Covid-19. Nous nous concentrons sur la fourniture de ressources, le partage d’informations vérifiées et la mise en relation des personnes à un niveau national, régional et interlocal, sur les réseaux sociaux et, au niveau local, par la création et le référencement des groupes locaux d’entraide dans nos voisinages.

https://covid-entraide.fr/

– Le monde d’après. Une analyse d’Attac avec des revendications concrètes

https://france.attac.org/nos-publications/notes-et-rapports/article/coronavirus-une-revolution-ecologique-et-sociale-pour-construire-le-monde-d


1. Rappelons aussi que la colonisation du « Nouveau Monde » a provoqué un effondrement démographique à cause de la diffusion de maladies exogènes telles que la grippe, la peste bubonique ou pneumonique, la fièvre jaune, la variole, le paludisme contre lesquelles les indigènes n’avaient pas développé la même immunité que les populations européennes.

2. Lire Pierre-André Juven, Frédéric Pierru et Fanny Vincent, La casse du siècle, À propos des réformes de l’hôpital public, Raisons d’agir, 2019.

A télécharger gratuitement :

http://www.raisonsdagir-editions.org/wp-content/uploads/Casse_siecle_pages.pdf

3. Pour une analyse circonstanciée https://www.cadtm.org/La-Pandemie-du-Capitalisme-le-Coronavirus-et-la-crise-economique

4. Les analyses de Michael Roberts, analyste financier et bloggeur marxiste font désormais autorité ; son blog est suivi par plus de 15 000 internautes.https://thenextrecession.wordpress.com/2020/03/19/the-emerging-market-slump/

5. En anglais, voir https://www.marx21.de/coronavirus-agribusiness-would-risk-millions-of-deaths

6. L’épisode de la « vache folle » nous rappelle qu’une alimentation basée sur les farines animales pouvait produire des dysfonctionnements physiologiques et des maladies éventuellement transmissibles.

7. C’est moins le cas des sciences sociales où la révolte contre la LPPR a suscité l’émergence d’une critique de la logique néolibérale et managériale. Voirhttps://universiteouverte.org/

8. Pour en connaître la liste et la localisation, voirhttps://en.wikipedia.org/wiki/Neglected_tropical_diseases; en français

https://www.who.int/topics/tropical_diseases/qa/faq/fr/

9. Voir les recherches de Marc Van Ranst, de la KU Leuven,http://www.flanderstoday.eu/coronavirus-antiviral-was-discovered-leuven-15-years-ago

10. Voir https://www.mediapart.fr/journal/international/110320/la-science-collaborative-l-assaut-du-coronavirus

11. https://wattsupwiththat.com/2020/03/17/an-effective-treatment-for-coronavirus-covid-19-has-been-found-in-a-common-anti-malarial-drug/?

Voir aussi le compte-rendu des équipes chinoises publié dans Naturehttps://www.nature.com/articles/s41422-020-0282-0?

12. Professeur des universités (Univ. Evry Paris Saclay), membre du Centre P. Naville, directeur de publication de la revue Les Mondes du Travail.

Du..relativisme au..fatalisme !..

12 mars 2020..

Le Dow Jones plonge de plus de 2 300 points et marque sa pire baisse depuis le crash du Black Monday de 1987

Photo-Wall-Street-leDow-Jones-plonge-pire-que-le-crash-du-Black-Monday-de-1987

© AP Photo / Richard Drew

Les actions des Etats-Unis d’Amérique ont fait une nouvelle chute jeudi, l’indice Dow Jones Industrial Average (DJIA) ayant chuté de plus de 2 300 points des heures après que le président des Etats-Unis d’Amérique Donald Trump ait annoncé que le pays de la liberté suspendrait les voyages en provenance de certains pays européens pour une période de 30 jours à la suite de la pandémie de COVID-19.

La Bourse de New York (NYSE) a clôturé la journée avec un indice DJIA de 2 352,60 points dans le rouge, et le S&P 500 et le Nasdaq Composite ont enregistré des pertes de 260,74 et 750,25 points, respectivement. Le Dow a marqué sa pire baisse depuis le krach boursier du lundi noir de 1987, qui a vu les actions chuter de plus de 22%.

Les chiffres de clôture de la journée s’ajoutent aux pertes précédentes de plus de 1000 points que les traders ont connues sur le parquet plus tôt dans la semaine, ce qui a marqué la fin du marché haussier de 11 ans.

Entrant maintenant dans un marché baissier, défini comme une baisse de 20% par rapport à un sommet récent, le NYSE a vu le trading interrompu pour une période de 15 minutes pour la deuxième fois cette semaine après qu’une baisse initiale de 7% des chiffres a déclenché des disjoncteurs quelques instants après le trading ouvert jeudi.

« Tout comme lundi, nous donnons au marché 15 minutes [pour] traiter le mouvement baissier », a déclaré à CNBC Stacey Cunningham, présidente de la NYSE. « Il fonctionne comme il est conçu pour fonctionner de manière à ce que le marché puisse absorber les informations diffusées du jour au lendemain, comment les investisseurs réagissent afin qu’ils puissent prendre des décisions et que tout le monde ait la possibilité de voir ce qui se passe. »

Un marché baissier pourrait être de courte durée dans le cas où les gouvernements seraient en mesure de freiner la propagation du nouveau coronavirus dans leurs pays respectifs, permettant une éventuelle amélioration des chaînes d’approvisionnement économiques mondiales. MarketWatch signale qu’en moyenne, les marchés baissiers du Dow Jones ont duré environ 206 jours de bourse, alors que ces périodes ont duré environ 146 jours pour le S&P 500.

Malgré les perspectives sombres et les chiffres plongeants, Trump a souligné que les marchés allaient bien dans les prochains jours. « Les marchés vont très bien », a-t-il déclaré alors qu’il s’apprêtait à accueillir jeudi le Premier ministre irlandais Leo Varadkar à la Maison Blanche.

Les remarques du président sont intervenues quelques heures après qu’il s’est adressé à la nation mercredi soir pour annoncer qu’il imposerait une restriction de 30 jours sur tous les voyages des ressortissants étrangers en provenance d’Europe, à l’exception du Royaume-Uni, à partir de vendredi à 23 h 59 heure locale dans le but de maîtriser le virus COVID-19. L’annonce n’a pas été accueillie à bras ouverts par l’Union européenne, qui a par la suiteexprimé sa désapprobation de cette décision.

« Nous devions prendre une décision, et nous ne voulions pas prendre de temps », a déclaré Trump aux journalistes le lendemain du bureau ovale concernant les restrictions de voyage.

Bien que la Garde nationale ait été déployée à New York pour établir la première zone de confinement des États-Unis d’Amérique, Trump a déclaré plus tard aux journalistes qu’il n’avait pas encore statué sur l’opportunité d’appliquer ou non des restrictions supplémentaires pour les voyages aux États-Unis d’Amérique. S’exprimant sur le plus récent programme de secours aux coronavirus de la Chambre des représentants des États-Unis d’Amérique, Trump a brièvement indiqué qu’il ne soutenait pas la mesure. La Chambre devrait voter sa législation jeudi.

À l’heure actuelle, plus de 120 000 cas de COVID-19 ont été confirmés dans le monde, avec plus de 4 700 décès documentés, selon les données collectées par le Johns Hopkins University Center for Systems Science and Engineering. Aux États-Unis d’Amérique, plus de 1 300 cas ont été enregistrés, avec au moins 38 décès.

Bourses aux USA clôturé avec la plus forte baisse depuis le «lundi noir» en 1987 !

5e6a9ac659bf5b6f27704db8

Image illustrative Photo: Andrew Kelly / Reuters

L’indice Dow Jones a chuté de près de 10% à 21 197,90 points. La dernière fois qu’un scénario aussi négatif a été observé il y a plus de 30 ans.

Les marchés boursiers des Etats-Unis d’Amérique ont clôturé ce 12 mars avec une baisse drastique comprise entre 9% et 11%, malgré les importantes mesures de relance annoncées par la Réserve fédérale.

Au moment de la fermeture des sacs, à 16h00 (heure locale), l’indice Dow Jones Industrial Average a baissé de près de 10% (2 353 points) à 21 197,90 points. La dernière fois qu’un scénario aussi négatif a été observé il y a plus de 30 ans, lors du «lundi noir» en 1987.

Poursuivant sa tendance à la baisse, l’indice S&P 500 a enregistré une baisse de 9,51% et est resté à 2 741,38 points. Le Nasdaq Composite, quant à lui, recule de 9,43% (à 7 201,80 points).

5e6a9e1de9ff7151473664a5

La baisse de jeudi a été enregistrée malgré l’annonce par la Federal Reserve Bank de New York d’une augmentation, jusqu’à 500 milliards de dollars, du volume de rachat hebdomadaire des rapports mensuels et trimestriels en mars.

L’annonce a été faite à midi, ce qui a temporairement interrompu la tendance baissière, mais à la fin de la journée, tous les indices ont de nouveau chuté.

« Le massacre »

Jeudi, les échanges à Wall Street ont été suspendus immédiatement après l’ouverture, les principaux indices ayant chuté de plus de 7%, ce qui dépasse la limite quotidienne. Alors que les négociations reprenaient, les perspectives ne changeaient pas et les indices continuaient de baisser.

Ces situations sont classées par les économistes et commerçants de Wall Street comme un « bain de sang » ou, en espagnol, un « bain de sang » des actions, ce qui conduit à la baisse.

La suspension des opérations jeudi à Wall Street était la deuxième faite cette semaine. Lundi dernier, les prix se sont arrêtés brièvement, après que le Dow Jones a chuté de près de 1 900 points.

Traduction : MIRASTNEWS

Source : RT

Les actions européennes plongent le plus ce siècle

527311_223217_293_165_jpg

LONDRES – Les actions européennes ont enregistré leur plus forte baisse ce siècle, alors que les investisseurs déjà sous le choc de l’interdiction de voyager aux États-Unis d’Amérique ont été déçus par les mesures politiques de la Banque centrale européenne pour lutter contre l’impact du coronavirus.

L’indice Stoxx Europe 600 a chuté de 10% après la décision de la BCE de maintenir les taux directeurs inchangés, tout en renforçant les outils d’assouplissement quantitatif et de liquidité. Les 19 groupes industriels ont chuté d’au moins 9%, les voyages et les loisirs prolongeant sa séquence en tant que plus grand perdant de la vente actuelle avec une baisse de 13%.

Les indices boursiers des Etats-Unis d’Amérique ont repris jeudi après avoir été interrompus pendant 15 minutes, l’indice de référence S&P 500 ayant chuté de 7% et déclenché une coupure automatique peu de temps après la cloche d’ouverture, pour la deuxième fois cette semaine.

Les trois principaux indices ont maintenant chuté de plus de 24% par rapport à leurs records intra-journaliers atteints en février.

À 9 h 54 HE, l’indice Dow Jones Industrial Average .DJI était en baisse de 2 075,96 points, ou 8,81%, à 21 477,26, le S&P 500 .SPX était en baisse de 223,81 points, ou 8,16%, à 2 517,57 et l’indice Nasdaq Composite .IXIC était en baisse de 635,56 points, soit 7,99%, à 7 316,49.

Les actions mondiales ont plongé dans un marché baissier et le pétrole a chuté jeudi après que le président des Etats-Unis d’Amérique Donald Trump a interdit les voyages en provenance d’Europe pour endiguer le coronavirus, menaçant de perturber davantage l’économie mondiale.

Avec la pandémie qui a ravagé la vie quotidienne de millions de personnes dans le monde, les investisseurs ont également été déçus par le manque de mesures générales dans le plan de Trump pour lutter contre l’agent pathogène, ce qui a incité les traders à parier sur un nouvel assouplissement agressif de la Réserve fédérale.

Les chutes ont poussé l’indice MSCI All-Country World, qui suit les actions de 49 pays, en territoire baissier, en baisse de 20% par rapport à son sommet de 52 semaines.

L’indice a baissé de près de 2% sur la journée.

Les investisseurs se sont également précipités vers des valeurs refuges, des obligations à l’or, au yen et au franc suisse.

Les contrats à terme des Etats-Unis d’Amérique S&P 500 ont chuté de 4,9% en Asie et ont chuté pour la dernière fois de 4,07%, un jour après que le S&P 500 ait perdu 4,89%, laissant l’indice sur le point d’entrer sur le marché baissier, défini comme une baisse de 20% par rapport à une récente Haut.

Ces craintes ont laissé une trace de rouge sur de nombreux marchés.

A LIRE AUSSI: HK prochain dans la liste croissante des marchés baissiers mondiaux

Le Nikkei japonais s’est effondré de 4,4% pour parvenir à un creux atteint il y a près de trois ans, tandis que l’indice le plus large des actions de l’Asie-Pacifique de MSCI hors du Japon a chuté de 4,7%.

Après une réunion à huis clos tenue au bureau du Premier ministre, le gouverneur de la Banque du Japon, Haruhiko Kuroda, a déclaré que la banque centrale n’hésiterait pas à prendre les mesures nécessaires pour lutter contre la volatilité du marché si et quand cela est jugé nécessaire, rapporte Xinhua.

Les actions australiennes ont plongé de 7,4% au plus bas niveau en plus de trois ans, tandis que le Kospi de Séoul a chuté de 4,8% à des creux de 4 ans et demi avec des ventes massives entraînant un bref arrêt des échanges. Les actions thaïlandaises ont chuté de 8,8% à 8 ans.

Traduction : MIRASTNEWS

Source : CHINA DAILY

« C’est le début de la plus grande crise financière de l’histoire des États-Unis »: Peter Schiff fait de terribles prédictions à Boom Bust

5e6b46df85f540654d3c016e

Un ouvrier nettoie après des traders sur le sol de la Bourse de New York après la cloche de fermeture © Reuters / Lucas Jackson
Après avoir subi le pire krach boursier depuis 1987, la Réserve fédérale des Etats-Unis d’Amérique a annoncé une injection de 1500 milliards de dollars pour apaiser les marchés financiers tendus. Il s’agit de la plus grande action de la Fed depuis la crise financière de 2008.

RT Boom Bust est rejoint par le PDG d’Euro Pacific Capital Peter Schiff pour savoir si les actions de la Fed sont suffisantes pour arrêter le bain de sang boursier.

«Le marché haussier est clairement terminé, il suffit de regarder les chiffres», explique le courtier en valeurs mobilières chevronné.

«C’est le début de la plus grande crise financière de l’histoire des États-Unis d’Amérique», dit Schiff, ajoutant «La crise financière des États-Unis d’Amérique de 2008 sera pâle en comparaison avec la gravité de cette récession. Nous allons vivre une récession beaucoup plus importante que celle que nous avons connue en 2008.»

fqp53q-L

Selon l’expert, la différence est que «celui-ci va en fait avoir de l’inflation; nous allons voir la hausse des prix à la consommation et la baisse du dollar, ce qui va le rendre bien pire que ce que nous avons connu il y a 10 à 12 ans. »

Schiff explique que le coronavirus n’est qu’une épingle alors que la bulle de la dette est le problème. Le virus a non seulement piqué la bulle boursière et la bulle cryptographique, mais il a également percé la bulle du marché obligataire.

«Donc, maintenant, nous devons faire face aux conséquences de la maladie que la Fed nous a infligée. Et malheureusement, le remède de la Fed contre le coronavirus va être fatal pour l’économie.»

Le stratège affirme que la relance budgétaire va aggraver la situation.

« Les États-Unis d’Amérique sont en faillite, il n’y a pas d’argent pour stimuler l’économie, et tout ce que nous pouvons faire, c’est imprimer de l’argent … Le marché obligataire implose parce qu’il y a trop de dettes. »

Traduction : MIRASTNEWS

Source : RT

Les vrais débuts d’un plan de conquête économique mondial..

Mario Draghi fait le jeu du gouvernement Américain, et pour les banques américaines..

Les faits, la vérité et la réalité !..

9 sept. 2012

L’Edito du 9 Septembre 2012 : Le crime de Draghi – La mort de la Bundesbank par Bruno Bertez

Draghi 1, Buba 0. Arturo Draghi a gagné le premier round contre la Bundesbank. Le combat n’est pas fini car Weidmann a derrière lui tout le peuple allemand.

7944969264_1f9a1c1dc1_z

7953624134_de6eaab8f8_z

Faire avaler la pilulle..prendre la pilulle bleue..

Dans un monde à la dérive, sans ancrage, sans valeurs, sans moralité politique, plongé dans le relativisme financier, nous avons constamment glorifié la Bundesbank. C’était le dernier bastion de l’opposition au relativisme Anglo -saxon fondé sur le deficit spending, la spoliation des détenteurs de monnaie et l’enrichissement de ceux qui avaient accès aux largesses des Banques centrales.

La Bundesbank jouait un rôle central dans le système global, sorte de statue du commandeur qui, à la fois marquait les limites de ce que la BCE  pouvait faire, mais aussi les limites de ce que les Anglo- saxons pouvaient se permettre. La folle volonté des Anglo -saxons est de supprimer, d’annihiler tout référent à la valeur des monnaies. Libres, libérées, les monnaies devraient selon eux pouvoir être créés en quantité infinie autant que de besoin et être avilies, autant que nécessaire.

Nixon avait réussi un premier coup en  libérant, ou croyant libérer le dollar de la dictature de l’or, mais il n’avait réussi que partiellement. En effet des alternatives monétaires au dollar subsistaient, alternatives qui pointaient du doigt, soulignaient la gestion impériale et calamiteuse de la monnaie mondialo -américaine.

Depuis ce temps, le Deutsche Mark , la Bundesbank avec ses conceptions orthodoxes étaient les ennemis. Les ennemis à abattre avec son bastion avancée , la Suisse.

L’euro, successeur du Deutsche Mark devait continuer à jouer ce rôle et il l’a fait tant bien que mal avec Jean Claude Duisenberg et Wim Trichet. Trichet a tant bien que mal préservé l’héritage de la Buba et nous devons lui en savoir gré.

Hélas les Allemands comme les Suisses n’ont pas vu que l’intégration de leurs banques dans l’internationale de la banque voulue par les Etats-Unis allait modifier toutes les structures financières et les intégrer dans un tissu de risques hors de toute nature et de toute proportion avec ce qu’ils connaissaient au plan national.

Les banques européennes n’ont pas pu résister au chant des sirènes des superprofits du recyclage des déficits américains, elles se sont insérées, constituant autant de chevaux de Troie dans le système européen. Elles ont introduit le vers Anglo -saxon dans le fruit européen.

Une fois le ver dans le fruit, à la faveur de la courte vue, de l’absence de clairvoyance des autorités européennes, le système bancaire européen s’est en quelque sorte anglo- saxonnisé. L’illusion d’une  spécificité européenne a subsisté tant que tout a tourné normalement, tant que le risque ne s’est pas manifesté. Lorsque la crise de surendettement est apparue, lorsque le facteur risque s’est manifesté, la réalité s’est découverte, crue, sinistre: les banques européennes étaient encore en plus mauvaise position que les anglo -saxonnes.

Voila la réalité que l’on vous a cachée depuis le début.

7954668698_75eb788686_z

PLUS DE BERTEZ EN SUIVANT  :

L’appât du gain facile a conduit le systeme bancaire européen a pratiquer la banque à l’anglo saxonne, la banque du capitalisme d’arbitrage, la banque de spéculation., la banque du profit facile au lieu de la banque traditionnelle européenne et il s’y est brulé les doigts, les ailes et surtout les vôtres.

Des lors, les choses étaient jouées, enclenchées. Avec la crise, la BCE a découvert un système bancaire qu’elle ne connaissait pas, un système bancaire qui n’était plus le sien et la question s’est posée, que faire?

Retourner en arrière, sortir du marché global, réduire le risque bancaire européen était théoriquement possible mais c’était sans compter le lien organique avec les souverains d’Europe.

Sortir était impossible car le poids des dettes souveraines européennes était trop lourd, le système était trop imbriqué au niveau des refinancements de gros,  des assurances et des dérivés.

Alors l’histoire était écrite, votre histoire.

Si le système bancaire européen et suisse ne pouvait se ré-européaniser alors il fallait que la BCE cesse d’être la BCE, renonce à ses pratiques et principes hérités de la BUBA, il fallait que la BCE devienne anglo saxonne , évolue pour adopter les pratiques , la philosophie, l’absence de principes, l’absence de règles de la FED et de la BOE. Il fallait abandonner toute référence aux pratiques orthodoxes, au traditional banking et donc accepter la fin des référents, entrer de plein pied dans le relativisme.

  • Le relativisme des apprentis sorciers, de ceux qui croient que la Vérité n’existe pas, que seule la communication et les perceptions existent, que tout est manipulable etc.
  • Le relativisme des dominants qui ne supportent aucune limite, aucune concurrence fut ce celle de la Vérité.
  • Le relativisme de ceux qui croient que les assets financiers n’ont pas de valeur en eux même et qu’ils suffit de baisser les taux d’intérêt à zéro pour que la valeur de ce qui rapporte encore quelque chose devienne infinie.
  • Le relativisme de ceux qui croient qu’il n’y a pas de limite aux dettes, des lors que les détenteurs de monnaie et d’épargne  n’ont pas d’autre alternative pour placer leurs économies.
  • Le relativisme de ceux qui professent qu’il n’y a pas de danger à créer toute la monnaie nécessaire à la liquidité d’un système et à la négation de son insolvabilité, des lors qu’il n’y a pas d’alternative monétaire, pas de monnaie concurrente. Des lors que le Deutsche Mark a disparu, dès lors que la BCE s’est anglo saxonnisée et que l’euro ne peut plus se poser en concurrent du dollar. Des lors que l’euro lui aussi,  devient libéré des principes et des pratiques de l’orthodoxie: Dès lors que l’euro attrape la maladie de la monnaie fondante.

Tout système disait Mao se développe en fonction de ses contradictions internes. Il y avait contradiction entre la globalisation des banques européennes et suisses et les pratiques saines, restrictives de leur banque centrale, la contradiction est résolue, la banque centrale s’est ralliée. Les banques centrales se sont ralliées. Le rouleau compresseur est passé. Il va aussi passer, n’en doutez pas sur les spécificités nationales, regardez la Suisse.

Pour sauver ses banques, ses souverains, ses classes kleptos et ses super riches, la BCE a accepté de rallier le camp anglo saxon, elle a accepté de devenir une  succursale de la FED, laquelle est peut être, il faudrait pénétrer le système de l’intérieur pour le prouver, en fait, une succursale de la Banque d’Angleterre. Nous disons cela parce notre petit doigt nous dit que le vrai rôle central,  pivot dans le monde bancaire, ce n’est peut être pas ce que l’on voit, la FED mais ce qui manipule les principes et les théories, la BOE. Le cerveau  de la finance anglo saxonne ce n’est en tous cas pas les Etats Unis avec leur économétrie simplette, leurs médiocres corrélations et autres  petites recettes au jour le jour pour tondre les marchés. La pensée est ailleurs.

La presse allemande de ce jour, ce jour ou nous écrivons, au lendemain du crime d’Arturo Draghi , la presse allemande est unanime a dénoncer le coup d’état .

Die Welt est le plus clair, comme nous,  il titre :

« Jeudi, la BCE  a prononcé la mort de la BUNDESBANK».

die-welt-newspaper-headline

die-welt_8

Le Sud Deutsche Zeitung . « Vouloir sauver l’euro à tout prix peut, au bout du compte conduire a franchir la ligne rouge que l’on ne doit pas dépasser…. dans une société fondée sur des règles, la fin ne justifie pas les moyens. La rupture des contrats affaibli les bases déjà fragiles de l’Union Européenne…. Jeudi la BCE a franchit deux lignes rouges »

////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////

La BCE indépendante est morte

“Une digue a sauté”, s’insurge Die Welt en Une. En annonçant qu’elle était prête à racheter de la dette des Etats de la zone euro en difficulté, la Banque centrale européenne a démontré que désormais « elle se cantonne à un rôle de sauveteur », regrette le quotidien  :

Dès que les politiques crient « Au feu ! », la banque d’émission sort la lance à incendie. Tantôt en rachetant des dettes publiques, tantôt en allant jusqu’à jouer le rôle de bailleur de fonds provisoire pour une Grèce en faillite, les gouvernements européens et le Fonds monétaire international ne sachant pas s’ils veulent continuer à prêter de l’argent ou non à Athènes.

“Dans ces conditions, comment la BCE peut-elle encore gérer la planche à billets indépendamment de l’opinion des gouvernements ?”, s’interroge Die Welt, faisant écho à l’exigence traditionnelle allemande d’indépendence des banques centrales, dans les Etats comme au niveau européen :

Mario Draghi foule aux pieds les statuts de la BCE et tente de se justifier en évoquant un possible éclatement de la zone euro. Ce faisant, il fait le sale boulot des gouvernements qui, avec l’appui de la banque centrale, peuvent ralentir encore un peu plus le rythme des réformes. Dans le même temps, la BCE va accumuler les dettes publiques de pays en crise. (…) Les dangers de cette politique sont gigantesques. Pour l’heure, l’inflation n’est pas le problème numéro un, qui serait plutôt la totale opacité et l’absence de légitimité politique d’une redistribution des richesses du Nord vers le Sud. Et des pays économes vers les profiteurs de cette politique monétaire irresponsable. Ce qui est à la fois antidémocratique et antisocial.

Habituellement plus compréhensive envers les demandes de souplesse des pays les plus touchés, la Süddeutsche Zeitung considère que la BCE « récompense la mauvaise gestion économique ». Pour le quotidien, racheter de manière illimitée des  obligations d’Etat ne signifie rien d’autre que « financer des Etats qui ne sont pas solides ». Pis, en déclarant qu’il veut « sauver l’euro à tout prix » et que la monnaie unique est  « irréversible », Mario Draghi dépasse clairement le cadre de son mandat :

Seuls les représentants des gouvernements peuvent faire de telle déclarations. Il est intolérable qu’une institution démocratiquement illégitime décide des conditions de vie en Europe. […] [La BCE] s’érige en sulfureuse dominatrice de l’Europe. […] Elle a encore la possibilité de faire marche arrière. C’est précisément à cela que sert la persévérante protestation du président de la banque fédérale allemande, Jens Weidmann. Au bout du compte, Mario Draghi le sait très bien, l’euro ne peut pas être sauvé en allant à l’encontre de l’Allemagne qui est la principale économie nationale d’Europe. Il est dans l’intérêt de l’Europe que la BCE et les autres sauveurs inconditionnels de la monnaie unique ne fassent pas monter les Allemands sur les barricades. Ils y sont presque.

/////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////

Tout le reste de la presse est à l’unisson .

Fait tres rare , la Bundesbank a publié un communiqué adressé au grand public . Son porte parole a declaré:

 « Weidmann considere que l’achat de bonds souverains est equivalent a un financement des gouvernements par l’ impression  de banknotes. Cette pratique porte en elle le risque que finalement, on redistribue des risques considerables sur les contribuables des differents pays. » 

Notez la force des propos et ils viennent d’un des plus grands experts du monde en matière de vrai  central banking, on dit les choses crument pour ce qu’elles sont , on parle de financement par l’impression de billets de banque pour que tout le monde comprenne bien. On parle de risques considerables . On dit bien que, in fine, ce seront les contribuables qui paieront , on ne fait pas semblant de croire que l’argent tombe du ciel et que tout cela ne coute rien. On ne fait pas semblant de croire que l’on peut donner sans prendre.

Le Draghi s’est, au cours de sa conference de presse, gaussé  de Weidmann , il a parlé d’une personne au Board qui s’était opposée a son crime , il en parle comme d’une personne de rien , négligeable , de peu d’importance. C’est allier l’insolence à l’imbecilité car Weidman , il suffit de lire la presse allemande,  Weidmann a tout le peuple allemand derrière lui , la presse est unanime , ce qui est exceptionnel. 

Draghi oublie une chose,  on  n’annéantit pas toute une culture par un coup d’état monté avec des économiquement faibles, des banquiers irresponsables et des médias aux ordres. 

« Chassez le naturel , il revient au galop » disait Aristote, nous ajoutons: chassez le culturel il revient au galop,  encore plus vite.  Draghi 1 , Buba 0 , mais nous voulons croire que le combat n’est pas terminé.

7957074604_0021100278_z

BRUNO BERTEZ Le Dimanche 9 Septembre 2012

llustrations et mise en page by THE WOLF

EN LIENS : A Chaud!!!!!! du Vendredi 31 Aout 2012 : Attention mise au point à usage boursier /Le pessimisme n’exclut pas l’euphorie par Bruno Bertez

Humeurs de Loups du Samedi 4 Aout 2012: Suite . Draghi . suite/Déclaration de guerre par Bruno Bertez

Politique Friction du Samedi 1er Septembre 2012 : De la troisième voie de Draghi à la lâcheté française par Bruno Bertez

Humeurs de Loups du Mercredi 1er Aout 2012: Coup d’Etat de Draghi / Draghi tente de prendre le pouvoir. par Bruno Bertez (Actualisé au 02/08/2012 à 21h15)

AChaud!!!! du Jeudi 6 septembre 2012:  Draghi Empereur d’Europe ou “l’irrésistible ascension d’Arturo Draghi” par Bruno Bertez (Régne actualisé au 7/9/2012 à 6h45)

EDITO PRECEDENT : L’Edito du Mercredi  5 Septembre 2012 :  Bernanke, Draghi, déflation, inflation, hyperinflation, un schéma  par Bruno Bertez

EN BANDE SON :

OPPOSITION - Very Little Glory.wmv

6 sept 2012.

6 sept. 2012

AChaud!!!! du Jeudi 6 septembre 2012:  Draghi Empereur d’Europe ou « l’irrésistible ascension d’Arturo Draghi » par Bruno Bertez (Régne actualisé au 7/9/2012 à 6h45)

/////////////////////////////////////////////////////

EN LIENS :A Chaud!!!!!! du Vendredi 31 Aout 2012 : Attention mise au point à usage boursier /Le pessimisme n’exclut pas l’euphorie par Bruno Bertez

Humeurs de Loups du Samedi 4 Aout 2012: Suite . Draghi . suite/Déclaration de guerre par Bruno Bertez

Politique Friction du Samedi 1er Septembre 2012 : De la troisième voie de Draghi à la lâcheté française par Bruno Bertez

Humeurs de Loups du Mercredi 1er Aout 2012: Coup d’Etat de Draghi / Draghi tente de prendre le pouvoir. par Bruno Bertez (Actualisé au 02/08/2012 à 21h15)

////////////////////////////////////////////////////////////////////

 Nous avons en son temps décortiqué l’action de Draghi et ses déclarations lors de l’ouverture des Jeux Olympiques. Nous avons immédiatement compris que quelque chose d’important se passait et que cela était « game changer ». La preuve, notre titre très fort, qui détonnait avec les commentaires de la presse MSM, laquelle, dans un premier temps, a considéré que Draghi bluffait. 

Les marchés, hésitants pendant quelques jours, nous ont, par la suite,  donné raison, les propos et réactions des politiciens sont ensuite venus valider l’ensemble.

Le vrai point important, nous y insistons, c’est la prise de pouvoir de Draghi. Le patron de la BCE a décidé que l’heure était venue d’occuper une place vide.

mario-draghi-taglia-i-tassi

 

5908441586_f37f0dc527_z

Draghi a pour objectif de faire évoluer la BCE vers la FED américaine. Il veut autant de latitude que Bernanke, avoir la possibilité d’être le sauveur de derniers recours. 

Mais il y a quelque chose de plus que Bernanke n’a pas, il a la possibilité de prendre le pouvoir politique. 

PLUS DE BERTEZ EN SUIVANT :

Draghi et ses complices de la BCE ont compris qu’ils avaient, face à un ensemble européen hétéroclite et discordant, une carte à jouer. 

Cette carte est celle que la BCE a joué avec l’Italie. En cessant d’acheter sur le marché secondaire les bonds italiens, elle a réussi à chasser Berlusconi. Avec l’aide des bien pensants pas très démocrates, il faut le dire. 

Cela lui a donné des idées. Si la BCE se donne la maîtrise des achats de bonds souverains des pestiférés, puis des autres, pourquoi pas, sur le marché secondaire, alors elle peut faire la pluie et le beau temps, dicter ses conditions, dire qui lui plait, qui ne lui plait pas. 

La BCE, si on lui donne ces droits, aura plus de pouvoir que Merkel. Cette dernière a bien essayé de dicter sa loi aux pays du sud, mais ils ont retourné le chantage et ont menacé de l’apocalypse. Merkel n’avait pas les moyens de persuasion que va avoir Draghi, la possibilité de manœuvrer avec doigté, de souffler le froid et le chaud. 

Merkel n’avait ni le gros bâton de Draghi, ni sa grosse carotte. Ses moyens étaient limités en souplesse et en montants. Remarquez que nous ne disons pas, en intelligence, car nous ne considérons pas que Draghi est intelligent , il est simplement malin, rusé. Il a le vice et le machiavélisme du Pouvoir. 

Par ailleurs, il y a des gens qui trouvent que la dictature de la BCE et de sa bande ne sera pas suffisante, ils veulent en plus leur donner le droit de contrôler et commander le système bancaire. Donner le droit de contrôler le système bancaire aux complices des banquiers!

Autant donner la clef de la bergerie aux loups. 

Des indiscrétions récentes du député européen Jean Paul Gauzès suggèrent que Draghi va dans un premier temps mettre son pied dans l’entrebâillement de la porte, comme un représentant de commerce, et ne proposer que des achats de bonds sur des maturités courtes, c’est malin. 

D’une part, cela va désamorcer les critiques de ceux qui disent c’est un financement monétaire des gouvernements, cela va jeter le doute. 

D’autre part , cela va affaiblir les pestiférés. Le soutien n’étant que court, ils vont être encore plus dépendants, plus soumis, plus conciliants et obéissants. Seuls des achats sur des maturités longues donnent aux pays une véritable marge de manœuvre. Sinon, c’est la précarité. Imaginez votre liberté face à un banquier qui peut vous couper les vivres tous les mois. 

//////////////////////////////////////////////////////////////////////////

' alt="Spanish government bond yields and curve" v:shapes="_x0000_i1053">  

Selon des fuites émanant de parlementaires européens ayant assisté à un discours de Mario Draghi lundi, les achats ne concerneraient donc que des obligations dont l’échéance serait inférieure à trois ans. Pour Asoka Wöhrmann,responsable des investissements chez DWS, cette stratégie permettrait à la BCE de renforcer sa position face aux dirigeants politiques. «Une obligation à dix ans s’étale sur deux législations dans la plupart des pays, explique-t-il, ce qui rend moins contraignant les engagements pris par les gouvernements.»

En prêtant à court terme, la BCE donnerait un peu d’air aux Etats tout en maintenant une pression pour qu’ils réduisent leur dette publique. «Cela permettrait également à la BCE de mettre fin à son programme rapidement, en cas de non-respect des exigences», poursuit Asoka Wöhrmann. Et justement, Mario Draghi tient à ce que l’aide accordée soit assortie de conditions préalables telles que la mise en place de réformes budgétaires et structurelles.

L’espoir d’une intervention ciblée de la Banque centrale européenne (BCE) a fait chuter les taux d’emprunt de court terme des pays les plus vulnérables de la zone euro, une aubaine passagère pour ces Etats mais qui ne règle pas sur le fond leurs problèmes financiers. Le mouvement est spectaculaire: le taux à échéance 2 ans de l’Espagne chutait mardi à 3%, alors qu’il était encore au-dessus de 7% fin juillet. De son côté, le taux de même échéance de l’Italie était à 2%, contre 5% il y a un peu plus d’un mois. Ce recul est tout aussi marqué pour les échéances les plus courtes (plusieurs mois) et s’étend même à des pays comme la Grèce, l’Irlande et le Portugal. Le problème pour ces pays est qu’ils sont en proportion très endettés à plus long terme, en moyenne à 7 ans pour l’Espagne et 8 ans pour l’Italie.

/////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////

Avec Draghi aux commandes, les gouvernements n’ont qu’à bien se tenir. S’ils acceptent le plan de l’homme de l’Internationale de la Banque, alors là, l’expression « la peur du Mur de l’Argent » aura un sens. 

La grave erreur de ceux qui sont contre cet abandon du pouvoir politique à la Banque est de ne pas oser déconstruire, démonter le mythe de l’impossibilité du break up, le mythe de l’impossibilité de défaire l’euro. 

Ils se laissent promener, intoxiquer. Le break up de l’euro est possible sans catastrophe. Pas sans douleur certes, mais la douleur de court terme est certainement préférable à ce qui nous attend dans le long terme. Réfléchissez à tous les mensonges accumulés depuis le début de la crise, à toutes les affirmations qui se sont trouvées démenties.

7164482808_2d321ae484_z

Le violoniste..l'artiste..le prestigiditateur, mais surtout..mâlin..

BRUNO BERTEZ Le Jeudi 6 Septembre 2012

llustrations et mise en page by THE WOLF

EN LIENS : A Chaud!!!!!! du Vendredi 31 Aout 2012 : Attention mise au point à usage boursier /Le pessimisme n’exclut pas l’euphorie par Bruno Bertez

Humeurs de Loups du Samedi 4 Aout 2012: Suite . Draghi . suite/Déclaration de guerre par Bruno Bertez

Politique Friction du Samedi 1er Septembre 2012 : De la troisième voie de Draghi à la lâcheté française par Bruno Bertez

Humeurs de Loups du Mercredi 1er Aout 2012: Coup d’Etat de Draghi / Draghi tente de prendre le pouvoir. par Bruno Bertez (Actualisé au 02/08/2012 à 21h15)

A titre de complément : Quelques nouvelles d’Europe

Le FT rapporte que, selon la BCE elle même, le cout du crédit pour les PME et TPE dans l’eurozone explosent. Ceci rendrait les entreprises moins compétitives et accentuerait les divergences au sein de l’Europe.

Dire que nous croyions que la politique d’argent abondant et gratuit de la BCE était conçue en faveur des clients des banques.

Merkel devant la CSU Bavière :  les pestiférés “méritent notre solidarité”.

Schauble. “J’en suis sur, la Cour Constitutionnelle ne va pas bloquer les Traités sur le fiscal compact et l’ESM.”

Assmussen : “Les craintes de désintégration de l’euro ne sont pas acceptables ”

Le secrétaire général de l’OCDE Angel Gurria :  « Je pense que la BCE est le bazooka, la puissance de feu, le muscle, la seule qui ait la capacité de faire comprendre aux marchés et de dire: oui nous le ferons »

La presse irlandaise affirme que Trichet s’oppose a la publication de ses échanges épistolaires de 2010 avec l’Irlande.

A lire et conserver l’étude du World Economic Forum sur la compétitivité, elle montre a quel point il est illusoire de vouloir mettre dans la même union monétaire des pays comme la Grèce, (96e rang) et la Finlande (3e rang)

classement-davos-2012-13

Classement de "DAVOS"..

//////////////////////////////////////////////////////

Schéma des avantages comparatifs dans le monde global publié par la Deutsche Bank

avantages_comparatifs_dans_le_monde_global1

Contrairement aux apparences, les pestiférés sont riches. Ils détiennent ce qui constitue la richesse suprême pour les keynésiens, la capacité à consommer!

Vous savez ces fameux penseurs qui ont été jusqu’a inventer le concept de cout de création de la demande.

Avec eux, avec nos pestiférés, pas besoin de susciter artificiellement de la demande, ils ne produisent rien, mais ils sont là, indispensables, ils assurent les débouchés. Et ils en redemandent.

On n’y fait pas assez attention, pourtant a y réfléchir de plus prés, ce sont eux qui font tourner la machine. Eux, qui permettent à la bicyclette de ne pas tomber.

Nous comprenons mieux pourquoi il faut les payer, se priver à  leur profit: il faut  rémunérer cet effort qu’ils font en assumant cette fonction de consommation. Toute peine mérite salaire.

BRUNO BERTEZ Le Jeudi 6 Septembre 2012

llustrations et mise en page by THE WOLF

///////////////////////////////////////////

Draghi désormais  » no limit » 

7944969264_1f9a1c1dc1_z

La BCE promet de racheter de la dette «sans limite».La BCE va ainsi acheter sans limite des obligations d’Etat de maturité comprise entre un et trois ans.

Mario Draghi a ainsi annoncé la fin du premier programme de rachat de dette publique, le SMP, lancé en mai 2010. Par ce biais, l’institution avait acquis pour plus de 200 milliards d’euros de dettes souveraines grecque, irlandaise, portugaise, italienne et espagnole. Le nouveau programme est baptisé OMT pour «Outright Monetary Transactions.

Les achats se feront toujours sur le marché secondaire. La BCE n’interviendra pas directement lors de l’émission de la dette pour rester dans les limites de son mandat. Autre mesure annoncée hier, l’allègement des garanties demandées aux banques pour emprunter à la BCE via les opérations de refinancement. Ces collatéraux ou contreparties n’auront plus besoin d’avoir une note minimale quand il s’agit d’obligations souveraines de la zone euro.

Le Conseil des gouverneurs était pratiquement unanime, a précisé Mario Draghi. Il y a eu une seule voix dissidente. «A vous de deviner de qui il s’agit. Nous ne donnons pas de détails», a prévenu, en substance, l’Italien. Une enquête ne sera pas nécessaire: Jens Weidmann, président de la Bundesbank – qui siège aussi au Conseil des gouverneurs – avait exprimé son opposition publiquement. La Buba s’est d’ailleurs fendue d’un communiqué hier en fin de journée pour montrer sa dés­approbation.

C’est justement en Allemagne que se prendra la prochaine décision cruciale. Mercredi, la Cour constitutionnelle de Karlsruhe devra valider ou non le MES.

source AFP Sep12

///////////////////////////////////////////////////////////////

La France et..l’Euro !..

27 février 2019.

Selon une étude allemande, l’euro aurait particulièrement nui aux Français.

img_7234

Selon le Centre de politique européenne, la France et l’Italie sont les pays qui, faute de réformes suffisantes, ont le plus pâti de l’adoption de l’euro. Chaque Français aurait perdu 56.000 euros sur la période 1999-2017. Et les grands gagnants seraient l’Allemagne et les Pays-Bas.

Un très sérieux think tank allemand au secours des intuitions eurosceptiques… ou des défenseurs de l’euro, selon le point de vue. Selon une étude du CEP, Centre de Politique Européenne, intitulée «20 ans d’euro: perdants et gagnants, une enquête empirique», la monnaie unique aurait largement pris à certains pays ce qu’elle a apporté à d’autres, depuis son introduction.
Le centre s’inscrit dans la tradition de l’école de Fribourg, d’inspiration libérale. La méthode retenue consiste à imaginer une évolution du PIB pour chaque pays, dans l’hypothèse où l’euro n’aurait pas existé. Les projections ont été réalisées en récréant virtuellement des trajectoires économiques à l’aide d’algorithmes, eux-mêmes basés sur les données de pays hors zone euro. Le think tank précise que l’influence des évènements économiques indépendants est neutralisée.
Un appauvrissement de 56.000 euros par Français

Selon le CEP, c’est bien l’Allemagne qui est le grand vainqueur de l’introduction de l’euro, avec 1893 milliards d’euros supplémentaires pour le PIB, sur la période 1999-2017, soit un gain de 23.116 euros par habitant. Les Néerlandais ont gagné presque autant (21.003 euros), et première surprise, les Grecs n’auraient pas pâti de l’euro (+190 euros par habitant depuis 2001). Invité à préciser ce résultat étrange, l’économiste du CEP Matthias Kullas a souligné auprès de Die Presse que concernant la Grèce, l’euro a en effet apporté un gain de prospérité au début, qui a été ensuite annihilé par la crise économique à partir de 2010. Concernant l’Allemagne, pas de surprise: le pays s’est appuyé sur la stabilité de l’euro, dans la continuité du Deutsche Mark, pour exporter ses produits de haute valeur ajoutée.

Commence ensuite la liste des perdants. Si l’Espagne et la Belgique n’ont pas trop vu baisser leur PIB par habitant (-5031 et -6370 euros), les Portugais ont plus fortement souffert de la monnaie unique (-40.604 euros par personne). Et les deux pays les plus négativement affectés sont la France et l’Italie, qui ont perdu respectivement 3591 et 4325 milliards d’euros sur 20 ans, soit 55.996 euros par Français et 73.605 euros par Italien. Le bilan global semble donc, à l’échelle de l’économie européenne, plutôt négatif.

La fin du recours à la dévaluation

En ce qui concerne les deux lanternes rouges du classement, le Centre de Politique Européenne mentionne l’importance d’un outil de politique économique mort avec l’adoption de l’euro: la dévaluation. Depuis la fin de la Seconde guerre mondiale, la France et l’Italie avaient en effet eu plusieurs fois recours à la dévaluation du franc et de la lire, pour soutenir leur compétitivité. Une pratique aux avantages et revers nombreux, utilisée pour la dernière fois en France en 1986, justement pour rééquilibrer la valeur du franc par rapport au mark allemand, et défendre les entreprises exportatrices. Depuis l’usage de la monnaie unique, les gouvernements des deux pays n’ont plus la possibilité de dévaluer, et selon le CEP, n’ont pas engagé les réformes qui leur auraient permis de rendre l’économique plus efficace, et de bénéficier de l’euro.
Au lieu de conseiller à la France de reprendre le contrôle de sa monnaie, et donc de précipiter la fin de la monnaie unique, le think tank souligne plutôt l’importance d’engager des améliorations structurelles sur l’économie et l’État: «des réformes structurelles sont nécessaires maintenant». Jusqu’à donner un avis très personnel sur la politique économique française: «pour profiter de l’euro, la France doit suivre avec rigueur la voie de la réforme du président Macron», conclut l’étude.

L’économie mondiale est directement concernée et de plus..touchée de plein fouet !..

En France..

Coronavirus : un mois de confinement ferait perdre 3 points de PIB à la croissance annuelle française

Dans une première estimation, l'Insee rapporte que «l'activité est à environ 65 % de la normale». Les statisticiens présentent un chiffrage alarmant des effets du confinement sur l'économie.

25255f2a0c55d4972e24510cf4a0dc85e54cbfd3cdc4180749e7167325d92da4

Un chantier de construction à l'arrêt (illustration). JOEL SAGET / AFP

Le « B.T.P. » le secteur le plus touché, mais pas que..

A titre d’exemple, la France, à elle seule, a connue, en à peine un mois, une perte d’activité de..35 % !!!..

La perte d’activité des entreprises est de 35 %. La demande des ménages a également chuté de 35 %. Au final l’économie française tourne donc à 65 % par rapport à la normale. La nouvelle est tombée ce jeudi 26 mars selon les calculs de l’Insee. Un résultat présenté avec précaution car l’Institut national de statistiques a fait appel à d’autres instruments que ces dispositifs habituels pour essayer d’évaluer rapidement la situation. Après un mois de crise sanitaire et dix jours de confinement, l’économie n’est donc pas totalement à l’arrêt mais la chute est vertigineuse.

industrie

Non, l'industrie française ne tourne pas à 25% mais...

L’économie nationale n’est pas totalement à l’arrêt mais l’activité comme la consommation des ménages sont en baisse de 35% sur la dernière semaine de mars. Les impacts sont assez différents selon les secteurs d’activité. Les services marchands plombent le plus l’activité compte tenu de leur poids dans le PIB mais la construction et l’industrie sont très affectées. L’industrie (hors agro-alimentaire) est le secteur qui contribue le plus à faire dévisser la consommation des ménages.

immatriculations-de-voitures-neuves-en-hausse-de-39-97-en-aout

Le parc automobile et les parkings de rangements de voitures neuves en attente.

[ Les immatriculations de voitures neuves ont chutées..]

Pour conclure

90718809_10216948907930233_571824047344582656_o

Je ne sais pas si nous sortirons indemnes de tout cela, ou..plus grandi et plus fort, mais, nous ne sommes pas loin d’un chaos mondial et d’une forme de récession..

 

De toute manière.. « Coronavirus » ou pas, même en cas de relance économique, il nous faudra bien, au bas mot, un peu plus de dix ans, pour pouvoir remonter l’économie et atteindre un niveau « optimiste », tant au niveau national qu’à l’échelle..Mondiale !!!..

 

 

Publicité
Publicité
Commentaires
🌹
J'évite en général les blogs qui parlent de ça, et que de ça ! <br /> <br /> On nous dit quoi faire pour nous occuper ... et bien qu'on vienne chez moi gérer un jeune homme handicapé mental qui perd petit à petit tous ses repères, ils n'auront pas à chercher d'autres occupations !<br /> <br /> Les courses c'est mon mari qui les fait ( je ne conduis pas ), et ni drive, ni gants, ni masques, juste le lavage des mains juste avant et juste après. <br /> <br /> Des choses à dire j'en aurais plein, mais je les garde pour moi ...<br /> <br /> Belle soirée<br /> <br /> Cathy
Répondre
G
Salut "janus"<br /> <br /> Confinement, confiné, si un jour je me fais contrôler je dirai avoir compris que je devais me confiner dans un rôle le mien étant d'aller faire les courses pendant que madame est confinée à la maison.<br /> <br /> Bonne fin de journée !
Répondre
Ecologie vraie et réelle..
  • Blog évoquant l'origine de l'écologie, l'évolution de la Terre et des différents événements terrestres, l'évolution humaine,le réchauffement climatique, la prise en compte de l'intérêt d'une écologie réelle dans l'action de la vie de tous les jours.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Archives
Visiteurs
Depuis la création 489 986
Newsletter
Derniers commentaires
Ecologie vraie et réelle..
Publicité