Confinement..déconfinement..Déconfinés ?..
11 mai..date butoir et en même temps..libératrice..soit-disant..
La sortie du confinement n’est pas la fin de la crise sanitaire !!!..
La fin du confinement ne veut pas dire que la pandémie est terminée, mais qu’il y a de la place pour vous en réanimation !
Un déconfinement pas sans risques et vrai casse-tête pour l’exécutif et le gouvernement !
DOSSIER :
Relancer le pays (et surtout l’économie..), mais sans relancer l’épidémie. Le confinement instauré en France le 17 mars face à la pandémie de coronavirus devrait prendre fin très progressivement à partir du 11 mai. Une sortie par étapes, selon les territoires et sous conditions..Explications.
Mesure inédite en temps de paix, le confinement obligatoire a été instauré le 17 mars en France pour tenter de contenir la progression de l'épidémie du coronavirus. Avec pour objectif de réduire le nombre de cas graves et de permettre au système de soins de faire face. Initialement prévu pour durer deux semaines, le dispositif a été prolongé jusqu'au 11 mai. A partir de cette date doit s'enclencher une sortie partielle, par étapes, sur mesure selon les territoires et sous conditions.
En matière de déconfinement, les inconnues scientifiques sont encore extrêmement nombreuses et les scénarios multiples. Et il faut déconfiner avec prudence et méthode, car le risque d'une sortie ratée, c'est une deuxième vague épidémique et l'obligation de revenir à une mesure extrêmement lourde économiquement et socialement.
Quels sont les effets du confinement ? Quel est le mode d'emploi et les différentes étapes du déconfinement ? Quelles sont les questions en suspens ? Que recommande le Conseil scientifique mis en place pour orienter l'exécutif ? Comment procèdent nos voisins européens ? Réponses dans ce dossier avec des liens vers les décryptages de la rédaction des « Echos ».
Grâce aux mesures prises - gestes barrière, distanciation sociale, confinement -, la vitesse de transmission du coronavirus a nettement ralenti en France. Selon une étude épidémiologique de l'Institut Pasteur , publiée le 21 avril, le nombre de personnes infectées par chaque porteur du virus est passé de 3,3 en début de confinement à 0,5, soit une chute de 84 % des infections.
L'épidémie de coronavirus reflue lentement
Plus de 60.000 vies sauvées par le confinement en France
La situation sanitaire devrait s'améliorer, avec entre 1.370 et 1.900 lits de soins intensifs occupés à l'échelle nationale à échéance du 11 mai, selon ces prévisions. Les capacités initiales avant l'épidémie étaient de moins de 5.000 lits et ont été accrues à 10.500 lits, pour accueillir, au pic du 8 avril, jusqu'à 7.100 malades du Covid-19 en détresse respiratoire.
D'ici au 11 mai, le nombre d'infections quotidiennes devrait chuter drastiquement, autour de 1.300 cas (contre 270.000 à 770.000 personnes avant le confinement).
Mais la prudence reste la règle, car selon l'Institut Pasteur, seuls 6% des Français auront été infectés par le coronavirus après huit semaines d'une quasi paralysie du pays. C'est selon les spécialistes un niveau très insuffisant pour éviter une deuxième vague épidémique. Il faudra donc impérativement tester, tracer, isoler les porteurs sains ou malades.
C'est lors de son allocution du 13 avril , qu'Emmanuel Macron a éclairci l'horizon des Français en évoquant la fin possible du confinement le 11 mai prochain. Il a donné quinze jours au gouvernement - épaulé par une équipe dirigée par Jean Castex -, pour élaborer une sortie progressive.
CORONAVIRUS : Le confinement prolongé d’un mois..
Emmanuel Macron annonce la prolongation du confinement jusqu’au 11 mai.
PORTRAIT Jean Castex, un iconoclaste pour gérer le déconfinement
Le 28 avril, lors d'une allocution devant l'Assemblée nationale, Edouard Philippe a présenté un plan de déconfinement par étapes, sur mesure selon les territoires et sous conditions.
« Nous allons devoir vivre avec le virus » a prévenu le Premier ministre, qui a écarté tout retour immédiat au monde d'avant. Il s'agit de « protéger les Français sans immobiliser la France ». Déconfiner pour éviter « le risque d'écroulement » de l'économie et de l'emploi, mais « progressivement, prudemment » et « si les conditions sont réunies » et que le nombre de cas et d'hospitalisations continue de baisser.
Fin mars, lorsqu'il avait pour la première fois évoqué le déconfinement, Edouard Philippe avait qualifié la question de « redoutablement complexe », rappelant qu'il n'y avait « pas de précédent » ni de « méthode éprouvée ».
Edouard Philippe annonce un déconfinement sous très étroite surveillance
Le déconfinement :
Il sera « progressif » et « différencié » !
« Si les indicateurs ne sont pas au rendez-vous », nous ne« déconfinerons » pas !
Le 4 mai, alors qu'il présentait les grands axes de sa stratégie devant le Sénat, Edouard Philippe a insisté sur le « coût social et économique colossal » du confinement. « Le moment est critique, nous ne pouvons pas rester confinés. (...) La vie économique doit reprendre impérativement et rapidement, avec des aménagements, avec de la bonne volonté », a-t-il martelé.
Emmanuel Macron s'est voulu rassurant, disant « comprendre toutes les inquiétudes ». Il a appelé à aborder cette « nouvelle étape » « indispensable» avec « calme, pragmatisme et bonne volonté ».
Macron et Philippe face au « moment critique » du déconfinement
Philippe cherche consentement, désespérément
A partir du 11 mai si...
Le déconfinement aura lieu « progressivement, prudemment » et « si les conditions sont réunies ». Si le confinement se relâchait, « si à l'approche du 11 mai, disons le jeudi 7 mai, il apparaissait que le nombre de cas journaliers n'était pas dans la fourchette prévu » (moins de 3.000), le déconfinement n'aura pas lieu ou sera plus strict encore, a prévenu Edouard Philippe
Dans le meilleur des cas, le gouvernement prévoit une première phase courant du 11 mai à début juin, suivie d'une deuxième « jusqu'à l'été », assorties de nombreuses exceptions.
Déconfinement : la révolution culturelle en 21 jours
Des départements classés « rouge » ou « vert » :
La circulation du virus n'étant pas uniforme dans une France divisée entre des zones qui ont été sous tension (Grand-Est, Ile-de-France) et des zones très peu affectées par l'épidémie, la situation sanitaire sera étudiée localement, département par département
Le gouvernement présente tous les soirs depuis le 30 avril la liste des départements en rouge, orange et vert selon l'état de l'épidémie et des services de réanimation. Le 7 mai, ne resteront que deux catégories - vert et rouge - qui détermineront le niveau de relâchement des restrictions décrétées le 17 mars.
Les départements classés « rouge » seront ceux où le taux de cas nouveaux sur une période de 7 jours reste élevé, où les capacités hospitalières régionales en réanimation restent tendues ou qui ne seraient pas suffisamment prêts en matière de tests.
La première carte dévoilée, plus de 30 départements dans le rouge
Dans chaque département, le déconfinement dépendra du respect de trois indicateurs sanitaires
Départements « verts » ou « rouges », qu'est-ce qui sera autorisé ?
Pour limiter tout risque de deuxième vague de l'épidémie, la stratégie de déconfinement est fondée sur le « triptyque protéger, tester isoler ». Les gestes barrières et la distanciation physique vont demeurer la base de la prévention, mais la population est aussi appelée à porter des masques grand public, qui seront notamment obligatoires dans les transports en commun.
Des tests, un traçage des contacts du malade et l'isolement des cas positifs sont prévus dans l'espoir de casser les chaînes de transmission du virus.
Quant à l'application de tracing StopCovid , très polémique, elle n'est pas prête mais fera, le cas échéant, l'objet d'un débat et d'un vote au Parlement.
Un vote spécifique mais renvoyé à plus tard sur l'application StopCovid
Les tests :
Le gouvernement veut tester toutes les personnes présentant des symptômes du Covid-19 et celles qui ont été en contact rapproché avec un cas positif (qu'elles aient ou non des symptômes). L'objectif est de disposer de 700.000 tests par semaine à partir du 11 mai. Pourquoi 700.000 ? En raison des modèles épidémiologiques qui prévoient « entre 1.000 et 3.000 cas nouveaux chaque jour à partir du 11 mai ». Pour chaque cas, il faudra tester en moyenne « au moins 20 à 25 personnes l'ayant croisé dans les jours précédents », a expliqué Edouard Philippe. Cela donne un total de 525.000 tests par semaine. Les 175.000 restants seront utilisés pour mettre en oeuvre des campagnes de dépistage, comme cela est déjà le cas dans les Ehpad.
Le type de tests sur lequel s'appuie cette stratégie sont les tests virologiques. Ces tests de diagnostic servent à dire si quelqu'un est infecté au moment où on les réalise.
La technique utilisée, dite RT-PCR, est une méthode de détection du génome du virus. Pour cela, on réalise un prélèvement en introduisant profondément un écouvillon (long coton-tige) dans le nez du patient.Quentin Top/SIPA
Il existe un autre type de tests, en cours d'évaluation : les tests de sérologie, qui visent à déterminer après coup si un individu a été en contact avec le virus en détectant les anticorps (la réponse du système immunitaire). Une fois déployés, ils permettront de déterminer la proportion de la population qui a été infectée par le coronavirus.
Les laboratoires d'analyse prêts à dépister
La Haute Autorité de santé préconise une utilisation très ciblée des tests sérologiques
Six questions pour tout comprendre sur les tests sérologiques
Coronavirus : pourquoi le vaccin pour tous n'est pas pour demain
Le traçage :
Une fois qu'un malade est testé positif, il faut retrouver toutes les personnes avec lesquelles il a été en contact rapproché pour les tester à leur tour. Cette procédure est appelée « contact tracing ».
Selon le président du Conseil scientifique qui conseille les autorités, Jean-François Delfraissy, 30.000 personnes pourraient être nécessaires. Les « médecins généralistes et infirmiers libéraux » formeront « la première ligne » qui recensera les contacts d'un malade au sein de sa cellule familiale, a indiqué Edouard Philippe. Pour aller au-delà, des « brigades » seront créées « dans chaque département ». Elles devront « remonter la liste des cas contacts, les appeler, les inviter à se faire tester en leur indiquant à quel endroit ils doivent se rendre, puis vérifier que ces tests ont bien eu lieu » et sont suivis d'un isolement s'ils sont positifs. Ces brigades pourront être constituées d'équipes de l'Assurance-maladie, de centres communaux d'action sociale, de mairies, de départements ou encore d'associations comme la Croix-Rouge.
Des brigades d'enquêteurs pour briser les chaînes de transmission du virus
L'isolement :
Dernière étape de cette stratégie, et suite logique des deux premières, l'isolement des cas positifs. Ils pourront choisir de s'isoler chez eux, « ce qui entraînera le confinement de tout le foyer pendant 14 jours », ou « dans un lieu mis à sa disposition, notamment dans des hôtels réquisitionnés », a déclaré le Premier ministre.
RECIT DE SOIGNANT : « Confinement à l'hôtel »
L'hôtellerie mobilisée pour l'accueil de malades « légers » du Covid-19
Ecoles, transports, commerces, masques, tests… tour d'horizon de ce que prévoit le plan progressif de déconfinement.
Les déplacements et rassemblements :
Les attestations, que chaque Français doit être en mesure de présenter aux forces de l'ordre depuis le 17 mars, ne seront plus obligatoires à partir du 11 mai, à l'exception toutefois des déplacements de plus de 100 km du domicile qui seront limités « aux seuls motifs professionnels ou familiaux impérieux ».
Il sera à nouveau possible de se rassembler, en public et en privé mais à moins de 10 personnes. Pour désengorger les transports publics et éviter que tout le monde ne se rue sur la voiture, le gouvernement cherche à inciter les Français à utiliser le vélo et y consacre notamment un plan de 20 millions d'euros. L'offre de déplacements longue distance, notamment dans les TGV, continuera d'être réduite.
Les offices religieux pourront peut-être reprendre à partir du 29 mai - et non après le 2 juin - si l'évolution de l'épidémie ne se dégrade pas dans les semaines suivant le déconfinement.
Les sueurs froides des opérateurs de transport public
Ce que les Français auront le droit de faire après le 11 mai
Un tourisme d'« ultra-proximité » va pouvoir reprendre doucement
Les Français ne peuvent toujours pas organiser leurs vacances d'été
Les personnes âgées ainsi que celles atteintes de maladies chroniques sont appelées à la prudence, en limitant contacts et sorties.
18 millions de Français « à risque »
Pour les écoles :
Sur le chantier titanesque du retour à l'école de quelque 12 millions d'élèves, les doutes se font plus que jamais sentir. La rentrée est prévue sur la base du volontariat à partir du 11 mai « dans la majorité des écoles » maternelles et primaires, assure le ministre de l'Education, Jean-Michel Blanquer , avec un maximum de 15 enfants par classe.
Un protocole sanitaire très strict doit encadrer cette réouverture: lavage de main à répétition, bureaux espacés d'au moins un mètre, port du masque obligatoire ou conseillé selon les circonstances... Un vrai casse-tête pour les communes chargées de préparer cette périlleuse rentrée. De nombreux maires ont d'ailleurs fait savoir qu'ils ne rouvriraient pas les écoles le 11 mai.
Pour les collèges, l'ouverture ne se fera pas avant le 18 mai, et uniquement dans les départements peu infectés par le coronavirus.
Les mesures à prendre pour rouvrir les écoles aux élèves le 12 mai et certains collèges le 18 mai sont très strictes.Stephane ALLAMAN/SIPA
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Pour le monde du travail :
Côté activité, la poursuite du télétravail est demandée partout où cela est possible jusqu'au 2 juin au moins. Ailleurs, le gouvernement encourage la pratique des horaires décalés, car elle « permettra l'étalement des flux de salariés dans les transports et diminuera la présence simultanée des salariés dans un même espace de travail ».
Les entreprises devront prévoir l'instauration d'un espace minimum de 4 m2 par salarié, avec une gestion des flux et des sens de circulation pour éviter les croisements. Cette règle s'applique également aux espaces communs, dont les ascenseurs, selon le « protocole national de déconfinement » publié par le ministère du Travail.
Le port du masque ne sera obligatoire que lorsqu'il y a un risque que les mesures de distanciation ne puissent pas être respectées. La prise de température ne pourra pas être imposée aux salariés. Même chose pour les campagnes de dépistage du coronavirus interdites au nom du secret médical.
Ces règles viennent en complément des guides déjà disponibles sur le site du ministère, qui détaillent les mesures d'hygiène et de distanciation métier par métier.
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Pour les commerces :
Tous les commerces pourront ouvrir le 11 mai, avec des mesures de distanciation ou des masques si nécessaire, à l'exception des cafés, des bars et des restaurants, dont la situation sera examinée fin mai en vue d'une éventuelle réouverture le 2 juin. Les marchés alimentaires seront de retour sauf décision contraire du maire ou du préfet. les préfets pourront aussi décider de laisser fermées les sections non alimentaires des grands centres commerciaux pour limiter les mouvements de population.
Les grands centres commerciaux ne rouvriront sûrement pas
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Les autres lieux rassemblant du public, tels les cinémas, théâtres, salles de spectacles et musées, resteront fermés.
« Les stratégies de post-confinement sont extrêmement compliquées, confirme le président du Conseil scientifique, Jean-François Delfraissy. « On ne passera pas du noir au blanc mais du noir au grisé, le post-confinement sera quelque chose de progressif. »
Jean-François Delfraissy, le président du Conseil scientifique, et Olivier Véran, le ministre de la Santé.AFP
Dans son avis « Etat des lieux du confinement et critères de sortie », rendu au gouvernement le 3 avril, le Conseil scientifique défend trois critères permettant de savoir quand en sortir. Il faudra d'abord juguler la saturation hospitalière, réduire fortement le nombre de cas et avoir mis en place une stratégie préventive. Les experts appellent notamment à modifier la doctrine de tests.
Les trois critères défendus par le Conseil scientifique pour sortir du confinement
Auditionné le 15 avril devant le Sénat, Jean-François Delfraissy a estimé qu'au moment du déconfinement, il y aura toujours 18 millions de personnes à risque « de développer une forme grave » (personnes au-dessus de 65 ou 70 ans, personnes ayant une affection de longue durée, sujets jeunes ayant une pathologie, mais aussi obèses) qui devront continuer le confinement. Et ce « en attendant peut-être un médicament préventif ».
Le professeur Delfraissy a aussi prédit qu'il faudra « probablement jouer pendant une longue période à libérer un peu, resserrer, libérer, resserrer ». Selon une étude américaine parue dans la revue « Science », il faudra sans doute alterner entre périodes de confinement et d'ouverture jusqu'en 2022, le temps de découvrir des traitements efficaces ou un vaccin.
18 millions de Français « à risque »
Le 25 avril, le Conseil scientifique a livré ses recommandations pour une « levée progressive et contrôlée du confinement ». Divergence notable avec les choix gouvernementaux, il préconise que crèches et établissements scolaires restent fermés jusqu'en septembre mais a pris « acte de la décision politique » de les rouvrir progressivement dès mai, en « prenant en compte les enjeux sanitaires mais aussi sociétaux et économiques ». Il préconise d'autoriser les déplacements entre régions par transports en commun si les mesures de précaution sont respectées. Il déconseille cependant « fortement » les déplacements internationaux pendant encore quelques mois.
Entreprises, transports, traçage : comment le conseil scientifique envisage le déconfinement
Le Conseil scientifique a recommandé la fermeture des écoles jusque septembre
>> POUR EN SAVOIR PLUS. Retrouvez ici les différents rapports du Conseil scientifique
Après la Chine, berceau de l'épidémie du nouveau coronavirus, plusieurs pays ont débuté un déconfinement progressif.
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Chine :
La province du Hubei, hormis son chef-lieu Wuhan, a démarré son déconfinement le 25 mars. Le bouclage de Wuhan, où le nouveau coronavirus a surgi en décembre, a été levé le 8 avril, mais la mairie a replacé en confinement 70 quartiers résidentiels sur 7.000, après la découverte de porteurs « asymptomatiques ». Dans toute la province, les habitants doivent produire sur leur téléphone portable un code QR vert prouvant qu'ils sont en bonne santé.
La Chine déconfine Wuhan, berceau de l'épidémie de Covid-19
République tchèque :
Le gouvernement tchèque a présenté le 14 avril un plan visant à lever progressivement les mesures de confinement imposées au pays depuis la mi-mars, en cinq étapes du 20 avril au 8 juin. Les marchés en plein air et les artisans ou petits commerçants ont pu rouvrir à partir du 20 avril, ainsi que les écoles et universités, petit à petit. L'ensemble de l'économie reprendrait son rythme normal, de semaine en semaine jusqu'au 8 juin.
Autriche :
L'Autriche a rouvert le 14 avril ses petits commerces non alimentaires, avec des aménagements pour respecter les distances de précaution. Les restrictions de déplacement sont levées, les rassemblements autorisés jusqu'à 10 personnes, avec respect de la distanciation sociale. Le port du masque est obligatoire dans les transports et les magasins. Ecoles, cafés et restaurants resteront fermés jusqu'à la mi-mai au moins. Les lycées ont rouvert le 4 mai pour les classes de terminale uniquement. Les déplacements restent limités à l'essentiel jusqu'à fin avril. Manifestations culturelles et rassemblements publics sont bannis au moins jusqu'en juillet.
Danemark :
Le Danemark a rouvert le 15 avril crèches, écoles maternelles et primaires, avant les établissements du secondaire le 10 mai. Les bars, restaurants, centres commerciaux, coiffeurs et salons de massages resteront clos. Aucun rassemblement de plus de 10 personnes. Les frontières demeurent fermées, les voyages à l'étranger déconseillés.
Espagne :
En Espagne, confinée depuis le 14 mars, une partie des travailleurs ont repris le chemin des usines et des chantiers. Plusieurs millions de masques leur ont été distribués. Depuis le 30 mars, toutes les activités économiques non essentielles étaient à l'arrêt. Certains petits commerces, comme les coiffeurs, peuvent désormais recevoir des clients individuellement sur rendez-vous. Bars et restaurants ont le droit de vendre à emporter.
Norvège :
La Norvège a allégé progressivement ses mesures depuis le 20 avril, rouvrant les crèches et levant l'interdiction des séjours en résidence secondaire. A partir du 27 avril, réouverture partielle des collèges, lycées et universités, ainsi que des salons de coiffure, de massage et de dermatologie. Les événements culturels et sportifs restent interdits et les frontières fermées.
Portugal :
Au Portugal, en état d'urgence depuis le 19 mars, les autorités espéraient un retour progressif à la normalité en mai. Crèches et écoles ne rouvriront pas d'ici la fin de l'année scolaire. Librairies et concessionnaires automobiles ont pu rouvrir, ainsi que les commerces de moins de 200 m2. Les salons de coiffure et d'esthétique peuvent recevoir sur rendez-vous. Dans les transports publics, le masque est obligatoire.
Grèce :
La Grèce table aussi sur un retour « à la normalité » en mai. Les librairies, les papeteries, les magasins d'équipements sportifs, les électriciens, les coiffeurs, les centres d'esthétique, les fleuristes et pépinières ont rouvert.
Italie :
En Italie, confinée sur tout le territoire depuis le 10 mars, quelques commerces, comme les librairies ou les laveries, ont rouvert le 14 avril dans certaines régions. Usines, chantiers et bureaux ont rouvert leurs portes le 4 mai pour 4,5 millions d'Italiens appelés à reprendre le travail. Le port du masque est obligatoire dans les transports. Le secteur manufacturier, celui de la construction et le commerce de gros pour ces filières redémarrent, de même que les bars et restaurants, mais seulement pour la vente à emporter. Ils rouvriront complètement le 1er juin, avec les salons de beauté ou de coiffure.
Les règles de distanciation restent en vigueur, y compris dans les parcs qui rouvrent. Les Italiens peuvent aussi rendre visite à leurs proches, à condition de porter des masques.
Les écoles resteront fermées jusqu'en septembre.
Allemagne :
Commerces d'alimentation, librairies, garages, magasins de vêtements et autres fleuristes peuvent de nouveau accueillir des clients depuis le 20 avril. Lieux culturels, bars, restaurants, terrains de sports demeurent fermés. Les grands rassemblements tels que les concerts ou compétitions sportives, sont interdits au moins jusqu'à fin août. Ecoles et lycées ont progressivement rouvert à partir du 4 mai.
Les rassemblements de plus de deux personnes restent proscrits, une distance minimale de 1,5 mètre est censée être observée dans les lieux publics, et le port du masque « fortement recommandé ».
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>>> La France face à l'épidémie de coronavirus. Quelles ont été les différentes étapes de l'alerte ? Quelle est la situation épidémiologique au jour le jour ? Quelles sont les mesures décidées par le gouvernement pour limiter la propagation de la pandémie ? Pour soutenir l'économie ? Réponses ici dans le dossier spécial des « Echos » .
Les mesures de confinement doivent permettre de reprendre le contrôle de l’épidémie, mais elles ne la stopperont pas. Pour éviter une seconde vague catastrophique, plusieurs stratégies sont possibles. Explication.
Jusqu’à quand ? Les mesures de distanciation sociale et de confinement strict doivent permettre de freiner et reprendre le contrôle de l’épidémie de SARS-Cov 2 (Covid-19) qui a tué en mars des milliers de personnes. Mais la fin de ces mesures ne marquera pas la disparition du virus : au contraire, le risque de seconde vague préoccupe les épidémiologistes.
Pour se prémunir d’une telle menace, la France doit acquérir une immunité de groupe, c’est-à-dire que 60 % à 70 % de sa population doit être immunisée contre le virus. Tant que cette situation ne sera pas atteinte, le risque épidémique perdurera. Pour parvenir à cette immunité, plusieurs stratégies sont possibles.
Face à l’épidémie de Covid-19, il ne faudra pas relâcher sa vigilance, alerte le directeur de l’Agence régionale de santé.
La situation en France, ce jour, mercredi 6 mai 2020
Nous avons, à ce jour, mercredi 6 mai, et à 19 heures, à déplorer 25809 décès et nombre de morts du au Coronavirus, soit..278 décès de plus en 24 heures..
Dont 9572 décès en Ehpad, soit 101 de plus.
Votre département est-il rouge, orange ou vert ? Voici les cartes du déconfinement actualisées au 6 mai.
La direction générale de la Santé a dévoilé ce mercredi la carte de synthèse du déconfinement en date du 6 mai.
Cette carte, établie en prévision du déconfinement qui commencera le 11 mai, départage les départements métropolitains et d’Outre-mer entre "rouges", "verts"et "oranges" et sera révisée quotidiennement jusqu’au jeudi 7 mai. La carte établie à cette date, qui comprendra deux catégories seulement ("vert" ou "rouge"), servira de référence pour la mise en oeuvre du déconfinement.
Le ministère de la Santé a défini deux critères pour classer les départements:
- le taux de nouveaux cas dans la population, sur une période de sept jours, une des données qui permet d’évaluer si le coronavirus circule toujours activement.
A noter plusieurs changements sur cette carte. La Sarthe, le Loir-et-Cher, l’Yonne et le territoire de Belfort basculent en vert.
- la tension des capacités hospitalières, évaluée au niveau régional. Il s’agira de voir, en fonction du taux d’utilisation des lits de réanimation et soins intensifs, "la capacité du système hospitalier à s’être remis de cette première vague".
Dans les territoires en vert, une moindre présence du virus permettra d’organiser un déconfinement plus large.
Les territoires "oranges" ne présentent qu’un seul des deux critères, la circulation active du virus ou les capacités en réanimation.
La nouvelle carte provisoire du déconfinement au mercredi 6 mai fait la synthèse de deux indicateurs (circulation active du virus et les capacités de réanimation) :
Malgré le changement de couleur de 4 départements pour la circulation active du virus, seul le département de la Sarthe change de couleur pour la synthèse des deux critères: il passe de l'orange au vert.
Les départements classés rouges et en « Zone rouge »des..pestiférés ?..
Qui pourra faire quoi et aller où ?..
En fonction des zones de couleur, les départements ne seront pas tous égaux au regard du..déconfinement..
(et ou il était même question, au départ, d’isoler les personnes âgées. .du grand n’importe quoi..)
Les statues et monuments le sont déjà, et..de longue date..
Les zones, les départements, et les critères..
Les départements classés en « rouge », et donc en..Zone rouge, ne pourront donc pas circuler « librement » d’un département à l’autre, même si..limitrophe, et seront « assignés » à cette distance « barrière » en autorisation de circuler jusqu’à une distance maximum de 100 km de chaque domicile ou rayon autour..
La stratégie de déconfinement du gouvernement..
Une carte de la France un peu spécifique..
Des zones classées en « Rouge », et des zones classées en « Vert »..
Zones de déconfinement..
(pour l'exemple dans le ciblage..)
La vie pourra-t-elle reprendre comme avant ?..
Un déconfinement sous haute surveillance et pas sans risques..
Un virus très tenace..
La France pas encore au bout de ses peines avec ce Coronavirus..
Une carte de France qui..divise..
Le déconfinement comporte un plan de retour possible au confinement !..
Des Français pensent déjà pouvoir se rendre en vacances, dès cet été, et à l’étranger..
Il n’en est pas question pour l’instant, ni même..à l’ordre du jour selon le gouvernement..
Des possibilités cependant limitées..
Les vacances remises en question ?..
Il ne sera pas possible de changer de région..
Adieu la mer..Adieu la plage..le « bronzing » et les baignades..
Il ne sera pas possible, comme ici, et à Biarritz, de voir des gens regroupés sur la plage, comme avant.
Pas de sorties en mer et en bateau..non plus..
Des différences selon les départements..
La distanciation sociale toujours de rigueur, tout comme les gestes barrières..
Il faudra porter un masque pour pouvoir aller faire ses courses dans les supermarchés..
La carte de France, du départ, en vue du déconfinement..
Quésaco ?..
Ce qu’il faut..savoir..
Ce qu’il faut en retenir ?..
La gestion de la crise du Coronavirus et Covid 19, par la Cellule Interministérielle de Crise..
Un lavage systématique partout, comme dans les lieux de travail..
(sans oublier les ascenseurs, les escaliers, les rampes, les portes et poignées de porte, etc..)
Le télétravail sera toujours de mise cependant, et pourra continuer à se faire..
Photo ci-dessus, le télétravail, durant le confinement, et à la campagne.
Le Coronavirus et Covid 19 a muté, en cours de route, et a changé !..
Des aides supplémentaires, dit de « réserves », en grand renfort pour les hôpitaux et services..
Une coiffeuse propose de montrer comment entretenir ses cheveux..
La reprise d’un régime alimentaire plus adapté, par rapport au confinement..
Enfin, un peu d’espoir pour les E.H.P.A.D. comme maisons de retraite..
Les visites pourront être autorisées, sous certaines conditions, et en respectant des règles..
Le masque pour se protéger et..protéger les autres..
Le Coronavirus et Covid 19 toujours aussi tenace..
Les débats parlementaires, autour de la stratégie de déconfinement du gouvernement..
Le professeur Eric Caumes, chef du service « infectiologie »de la Pitié Sapétrière, était pour le maintien de la fermeture des écoles et une ouverture reportée à la rentrée de septembre..
Mais, le gouvernement en a décidé..autrement !..
L’immunité collective ne marche pas et n’a pas marché avec ce virus..
Des visites dans les hôpitaux pour une évaluation en vue des préparatifs de déconfinement..
Rien est simple..rien est..facile !..
La France dans une situation un peu particulière..
Ce n’est plus seulement ce village d’érudits Gaulois qui est mis sous la loupe, mais bien la France entière..
La carte du début, et concernant ces zones rouges et zones vertes, comme départements en rouge et départements en vert..
Les patrons et dirigeants d’entreprise devront prévoir un espace de sécurité de 4m2 autour de chaque employé ou poste..de travail.
LE GRAND RISQUE..
Les transports..
Dans le domaine des transports la difficulté va être double..
Le train
Il y a la proximité et le « confinement » pour l’espace restreint offert qui risquent de favoriser la contamination en propagation..
Le métro
Ce n’est guère mieux dans le métro..voir pire, surtout aux heures de pointe habituelles..
Le métro et l’un des moyens de transport, avec le bus ou l’autocar, qui pose problème dans le cadre des règles strictes comme barrière..
Le bus et/ou l’autocar
Le bus ou l’autocar, est, avec le métro, le moyen de transport le plus contraignant, face au virus, et pour pouvoir empêcher sa propagation..
Et le « Géo-tracking » ou géolocalisation d’une personne contaminée, par rapport aux autres personnes non atteintes, pour leur permettre d’être averti, où en est-on ?..
Les tests..
Les tests..où sont les tests ?..
Il y aura des tests « ciblés », mais pas pour l’ensemble de la population..
Et les masques ?..
Ses « foutus » ou..fichus masques..
La France a commandé plus de 250 millions de masques..
Ils sont là, ils sont commandés, ils arrivent, ils ont été commandés et livrés..
Masques dits « grand public »..sans réelle protection ou encore efficacité..
Les masques prévus, au départ, et en pharmacie..
Seront distribués et mis en vente, dans les grandes surfaces, et dans les bureaux de tabac..
(d’ailleurs il y a déjà une « polémique » qui enfle, autour des grandes surfaces, et qui auraient des stocks, ou auraient « anticipé » et les auraient commandés bien avant l’Etat et le gouvernement Français ? ( !)..)
La mise en place du masque sur soi, comme le fait de l’enlever est un point important à ne pas négliger.
Masques dits « chirurgicaux » et/ou masques dit « F.F.P.2. » ?
Les masques dits « chirurgicaux » tout comme « F.F.P.2. » sont réservés, uniquement, pour les hôpitaux, les médecins et le personnel soignant comme de service dans les E.H.P.A.D.
La porte-parole du gouvernement comme "extincteur" face à la vindicte populaire, et au regard des nombreuses interrogations comme questions posées pour le déconfinement..
La porte-parole entre l’enclume et le marteau..
(beaucoup de « cafouillage » de la part du gouvernement, comme d’amateurisme et..d’improvisation !..)
Les gens sont inquiets..voir..très inquiets !
Face au choix et à la décision prise par le gouvernement..
Les débats dans l’hémicycle..
Le ministre de l’éducation nationale au cœur de cette décision pour ouvrir à nouveau les écoles..
Le premier ministre dans l’interrogative et l’expectative..
Un premier mai pas comme les autres..
Muguet ou..pas de muguet ?..
Confinement oblige..
Les différentes zones en vue du déconfinement..
Alors ?..Rentrée des classes, ou pas de rentrées du tout ?..
Les maires inquiets au regard de leurs responsabilités engagées..
Un casse-tête pour les dispositions..
Toutes les écoles risquent de ne pas rouvrir..
Les hôpitaux commencent à respirer un peu..
Mais la situation n’est cependant toujours pas rassurante pour autant..
Une interrogation..jusqu’au plus haut sommet de l’Etat..
La stratégie de l’autruche..
Un choix et une décision difficile à prendre..
Les mesures du déconfinement prennent forme..
Des réunions de synthèse auprès du premier ministre..
La désignation d’un responsable de la coordination pour le déconfinement
Edouard Philippe a évoqué, ce dimanche soir, les premières pistes du plan de déconfinement de la France. Un plan piloté par le haut fonctionnaire et élu local Jean Castex.
Haut fonctionnaire chevronné et maire d’une petite ville, Jean Castex, qui a été désigné pour préparer le déconfinement, allie connaissance du terrain et maîtrise des rouages de l’administration, des atouts précieux pour piloter la délicate période de la sortie de crise, dont le Premier ministre doit tracer quelques contours, ce dimanche soir. Le « M. Déconfinement », un proche de Nicolas Sarkozy âgé de 54 ans, est « un haut fonctionnaire qui connaît parfaitement le monde de la santé et qui est redoutable d’efficacité », résumait le 2 avril le Premier ministre Édouard Philippe en annonçant sa nomination.
À ce poste, le maire LR de Prades (Pyrénées-orientales) planche sur « plusieurs scenarii », afin de répondre à cette question « essentielle » : « Comment décidons-nous de vivre en déconfinement avec une maladie dont il est quasiment acquis qu’elle n’aura pas totalement disparu au moment où nous allons procéder au déconfinement ? ». Pour résoudre ce casse-tête, l’énarque habitué des dossiers complexes peut s’appuyer sur une vie professionnelle et politique très largement orientée vers le secteur social et la santé.
« Couteau suisse »
« C’est un vrai couteau suisse, il a des connexions un peu partout, il sait faire ce qu’il faut faire au bon endroit », assure Franck Louvrier, l’ancien conseiller de Nicolas Sarkozy. Peu connu du grand public, Jean Castex connaît notamment très bien le secteur hospitalier pour avoir été en 2005-2006 directeur de l’hospitalisation et de l’organisation des soins au ministère des Solidarités et de la Cohésion sociale.
Il devient ensuite directeur de cabinet de Xavier Bertrand à deux reprises, d’abord au ministère de la Santé (2006-2007) puis au Travail (2007-2008). « Le premier plan pandémie, c’est Jean Castex qui est dircab » à l’époque du virus H5N1, rappelle Xavier Bertrand, en soulignant que « l’OMS avait alors indiqué qu’on était un des pays le mieux préparés au monde ». « Le côté : je vous mets en place un plan qui ne fonctionne pas sur le terrain, ce n’est vraiment pas le genre de la maison Castex », ajoute-t-il, en louant « les idées claires et le franc-parler » de cet « énarque rectifié élu local ».
« Quelqu’un avec qui on peut discuter »
Rue de Grenelle, Jean Castex a aussi eu à gérer des dossiers délicats, notamment le service minimum dans les transports et la réforme des régimes spéciaux de retraite. Il laisse à l’époque chez ses interlocuteurs des centrales syndicales le souvenir d’un homme « disponible » et « avenant » même s’il « cache une certaine fermeté », avec « une excellente connaissance de ses dossiers », « quelqu’un avec qui on peut discuter ». « Politiquement, je suis de droite et je l’assume parfaitement », soulignait alors ce membre de la cour des Comptes.
Membre des Républicains, il soutient la candidature de François Fillon pour la présidence de l’UMP lors du congrès d’automne 2012. Mais il sait aussi se ménager des appuis à La République en marche : son nom avait un temps circulé fin 2018 pour devenir ministre de l’Intérieur après le départ de Gérard Collomb. L’ex-socialiste Christophe Castaner avait finalement été préféré à Jean Castex, ancien secrétaire général adjoint de l’Élysée sous Nicolas Sarkozy. Il était jusqu’à sa nomination délégué interministériel aux Jeux Olympiques de Paris-2024 et aux grands événements sportifs, et présidait également l’Agence nationale du sport.
Largement réélu maire de Prades en mars
Conseiller régional de Languedoc-Roussillon de 2010 à 2015, il est battu aux législatives de 2012 par la candidate PS Ségolène Neuville. Depuis 2008 maire de Prades, qui l’a très largement réélu en mars dernier (76 %), ce père de quatre filles a conservé l’accent du sud et reste attaché à son Gers natal, où il n’avait pas renoncé à passer les week-ends lorsqu’il était à l’Élysée.
En lui donnant « le pouls du pays », cet ancrage territorial pourrait s’avérer un « atout maître » pour préparer le déconfinement, estime Franck Louvrier : « c’est précieux » car il faudra « emporter l’adhésion de tous ceux qui décident localement ». Mais Jean Castex « n’arrivera pas avec une solution miracle tout de suite », avertit Xavier Bertrand, car « tout le monde a compris que les conditions de sortie du confinement seraient aussi fonction du nombre de masques et des tests ».
Pendant le déconfinement, et durant le déconfinement, la pollution a, certes, baissé, mais pas tant que ça !..
La nature, quand à elle, se repose bien et s’en remet, pour prendre des couleurs..revivre et respirer.
Les abeilles, les insectes et les oiseaux, sans donnent à cœur joie..
Une circulation limitée, peu habituelle, et quelque peu..erratique..
Les traitements..
Quid des. .traitements et/ou médicaments ?..
Il y avait, au départ, ce soit-disant ou cette ou « la »..Chloroquine..
Un breuvage doux et gouleyant avait même été évoqué sur la toile comme en « tweet »..
En fait, il s’agissait ici d’un montage, à partir de l’étiquette d’un vin célèbre et fort connu, de Corse et à..Figari..
Le « Clos Canarelli »
Un vin blanc réputé..
Et à 39,90 Euros la bouteille, tout de même !..
Le Clos Canarelli..
Il existe en vin blanc et vin rouge..
Le vin rouge..
Le déconfinement dans les autres pays..
Au Canada..
Au Canada, les hôpitaux sont submergés et les centres de traitements des flux..aussi..
En Allemagne..
En Allemagne, le déconfinement s’accélère..
Seul petit « bémol »..
La fête traditionnelle de la bière, en Bavière, et connue sous le nom de « Oktoberfest » a été annulée, pour cette année !..
En Italie..
En Italie une plage aménagée en banc d’essai..
Les espaces délimités par le plagiste italien.
Les espaces délimités par le plagiste italien. HANDOUT / AFP
En Espagne..
Vers un nouvel assouplissement du confinement..début mai..
Le monsieur « Déconfinement »..
Un certain monsieur Castex, qui aurait pu s’appeler tout simplement « casse-tête », tellement la tâche est délicate et épineuse, en ce qui concerne le..déconfinement..
Edouard Philippe a annoncé jeudi 2 avril, sur TF1, avoir confié à ce haut fonctionnaire et maire de Prades (Pyrénées-Orientales) le pilotage de la stratégie de déconfinement. Une lourde tâche, dont le scénario est encore recouvert de larges incertitudes
Dans son sud-ouest natal, la presse régionale l’a déjà surnommé le « ministre du déconfinement ». Jean Castex, issu de la droite, haut fonctionnaire de 54 ans, a été choisi par Edouard Philippe pour mener les réflexions sur les scénarios de sortie du confinement. Plus exactement, il est en charge de la « coordination d’un groupe de travail interministériel pour réfléchir à la stratégie de déconfinement », précise Matignon.
Le premier ministre a révélé ce nom jeudi 2 avril, sur TF1, lors d’une émission spéciale consacrée à l’épidémie de Covid-19, décrivant Jean Castex comme « un haut fonctionnaire qui connaît parfaitement le monde de la santé et qui est redoutable d’efficacité ».« Nous travaillons très activement en ce moment avec des experts de la santé, avec des logisticiens, avec des experts administratifs », avait-il indiqué auparavant.
Jusqu’à présent, et depuis 2017, ce natif du Gers occupait la fonction de délégué interministériel aux Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024. Un poste que lui avait déjà confié Edouard Philippe, et où il a fait l’unanimité.
Énarque, ancien conseiller à la Cour des comptes, Jean Castex a déjà œuvré dans le domaine de la santé, comme directeur de l’hospitalisation et de l’organisation des soins au ministère des solidarités et de la cohésion sociale, de 2004 à 2006, puis comme directeur de cabinet de Xavier Bertrand au ministère de la santé de 2006 à 2007. Il avait ensuite suivi ce dernier au ministère du travail.
Entre 2010 et 2011, il a été le conseiller aux affaires sociales de Nicolas Sarkozy, avant d’être nommé secrétaire général adjoint de l’Élysée pour les deux dernières années de son mandat.
Issu des Républicains, soutien de François Fillon lors de la primaire de la droite en 2016, il est maire de Prades depuis 2008. Dans cette sous-préfecture des Pyrénées-Orientales de 6 000 habitants, il a été réélu dès le premier tour en 2014 puis le 15 mars 2020, avec plus de 75 % des voix. Il est aussi président de communauté de communes et conseiller général des Pyrénées-Orientales.
Inconnu du grand public, ce proche de l’exécutif avait pourtant été pressenti pour succéder à Gérard Collomb au ministère de l’intérieur, après la démission de ce dernier en octobre 2018, avant que ne lui soit finalement préféré Christophe Castaner. Plus récemment, à l’été 2019, c’est pour la succession de Guillaume Pépy à la tête de la SNCF que son nom avait circulé. Un poste qui avait finalement échu à Jean-Pierre Farandou.
Le voilà donc chargé de la lourde tâche de trouver la bonne stratégie de la France pour mettre un terme à ce confinement inédit, le moment venu. Une sortie de crise dont nul ne cache qu’elle tient du casse-tête et dont le scénario est encore recouvert de larges incertitudes. « Ce qui est à peu près acquis à ce stade, c’est que ce déconfinement ne pourra intervenir que de façon progressive », a rappelé Edouard Philippe jeudi, sur TF1. Il avait déjà évoqué la veille devant la mission d’information de l’Assemblée nationale, l’hypothèse d’un déconfinement par étapes, selon les régions et les tranches d’âge.
Édouard Philippe envisage une stratégie de déconfinement régionalisé
Soulignant la nécessité d’éviter que « nous soyons frappés par une deuxième vague qui nous obligerait à nouveau à procéder à des confinements », le premier ministre a indiqué que la sortie de crise dépendrait de facteurs tels que l’évolution de la recherche sur les traitements du Covid-19, la possibilité de mener des tests sérologiques à grande échelle, sans oublier l’obligation d’une coordination avec les autres pays européens confinés. Quoi qu’il en soit, a-t-il rappelé, « le déconfinement n’est pas pour demain matin ».
Le premier ministre Edouard Philippe a annoncé le 2 avril sur TF1 avoir confié la coordination de l'équipe chargée de déterminer les différents scénarios de déconfinement à Jean Castex, ex directeur général de l'hospitalisation et l'organisation des soins (Dhos, aujourd'hui DGOS) entre 2004 et 2006 et ancien conseiller aux affaires sociales de Nicolas Sarkozy.
"Nous réfléchissons à plusieurs scenarii [de déconfinement] possibles", a expliqué Edouard Philippe, qui a répété que "le déconfinement ce n'est pas pour demain", et qu'il "doit prévaloir au moins jusqu'au 15 avril et [...] probablement plus longtemps".
Il est "à peu près acquis qu'il ne pourra intervenir que de façon progressive", a-t-il fait savoir, "sauf si l'on trouve un vaccin ou un traitement - ce qui ne devrait pas arriver rapidement". Cette progressivité doit permettre d'éviter une "deuxième vague qui obligerait à procéder à des confinements" d'ici quelques semaines ou mois.
"Nous sommes en train de réfléchir à la façon dont nous allons procéder au déconfinement", a indiqué le premier ministre. L'une des inconnues porte sur l'existence au moment du déconfinement d'un traitement "reconnu, qui peut être prescrit et qui peut limiter l'impact de la maladie". Une autre est la circulation du virus dans la population française. "Il est absolument évident que si, par exemple, dans le Grand-Est, le virus a beaucoup circulé et que donc beaucoup d'habitants ont développé des formes asymptomatiques [...]. Si c'est une très grande partie de la population qui a été immunisée, ce n'est pas la même chose que si c'est une toute petite partie", a-t-il exposé.
Sur ce deuxième aspect, la réponse à la question réside selon lui dans l'utilisation massive de tests sérologiques, qui n'existent pour l'instant pas "en nombre". "Nous devrons être capables de développer des tests massifs de sérologie pour dire quels sont ceux qui ont été atteints et donc immunisés", a considéré Edouard Philippe.
C'est à partir de ces "inconnues" et de ces "hypothèses" que le gouvernement réfléchit à l'organisation du déconfinement.Une équipe y travaille au sein du ministère de la santé.
L'exercice est "très délicat", a reconnu Edouard Philippe, et devra être coordonné avec l'Italie, l'Espagne, le Royaume-Uni et l'Allemagne.
L’alimentation et la nourriture pendant le confinement
Les grandes surfaces, le domaine de l’Agro-alimentaire (et Agro-business..aussi..), tout comme l’alimentation, pendant le confinement..
(Tout sauf du confit d'oie ou de canard..)
Les traitements se poursuivent eux..cependant, et à grand renfort de..pesticides, n’en déplaise !..
L’alimentation, tout comme les repas durant le confinement..
Il n’y a pas que..les pâtes..voyons !..
Chacun s’occupe comme il peut..
Le discours du président et rappel des gestes barrière..
L’ensemble du milieu médical et des personnels soignants, applaudis, tous les soirs à 20 heures..
Et..en même temps, pendant ce temps-là..
Chaque jour, pardon..chaque soir, nous avions et avons eu droit aux flots de litanies du professeur, et Directeur de la santé Mr. Salomon..
A ce jour, nous avons..tant de décès et x..morts, etc..bla..bla..bla..
Le comité des sages, le ministre de la santé..
Le gouvernement, et..le premier ministre..
On était pas prêt pour le « confinement »..
Photo ci-dessus de Mr. Michel Cimès.
(selon lui..On était « pas prêt » pour le confinement..)
Les sorties et déplacements..limités..
Des horizons éloignés..
Des plages interdites..
Du côté de Dunkerque..
Sur le littoral Méditerranéen..
Des drones au service de la police pour traquer les contrevenants..
A Marseille, la police sanctionne et verbalise les contrevenants qui ne respectent pas le confinement..
Contrôles policiers à la Corniche..
Photo ci-dessus, du côté de la corniche et boulevard John Fitzgerald Kennedy.
Les plages très surveillées !
Des familles rappelées à l’ordre !
Ces amendes qui font grincer des dents..
Au Bassin d’Arcachon
Photo ci-dessus, le temps, le samedi 2 mai matin, avec des fortes pluies et bourrasques.
Tout le monde veut prendre l’air et..changer d’air..même si..confinés..
L’observation, en silence, comme seul lot de consolation..
La distanciation sociale..
Photo ci-dessus d’une sortie, lors du « G7 » qui s’était déroulé à Biarritz, l’an passé en août.
La pratique du sport, loin des plages, et du bord de mer même..
Il ne reste plus que la nature, pour toutes celles et ceux qui habitent et vivent à la campagne..
Mais, quelle belle et si grande nature !
Les déplacements en voiture comme limitations en matière de droit à pouvoir..circuler..
Halte..Gendarmerie..contrôle !
Photo ci-dessus, Il faut, pour cela, avoir une « Attestation de déplacement dérogatoire.
« AUSWEISS !..Bitte !.. »
Les contrôles pour ces attestations de déplacement dérogatoire..
Des personnes en vélo ont même été « verbalisées » alors que cela est interdit !..
(le droit de circuler, en vélo comme à pied..existe bien et de plus est autorisé !)
Interdiction de prendre son vélo pour faire de l’exercice, footing de 2 kilomètres maximum… Ces messages de prohibition apparaissent dans les communications des ministères, bien qu'on ne les trouve pas dans les décrets. S'installe une impression selon laquelle il y a des amendes qui sont décernées sur la base de simples consignes informelles, et non sur la base du droit. Avec des policiers qui, partant, pourraient décerner des amendes indues mais en se croyant dans leur bon droit...
Oui. C’est inadmissible, c’est incompréhensible.
Le droit de se déplacer à pied comme en vélo..
Le droit de pratiquer une activité physique..
Il est possible de sortir pour s’aérer et s’oxygéner, mais à 1 km de sa maison, et pour une distance totale donnée de..2Km, et..seul !..
( à pied, comme en vélo..d’ailleurs..)
Des personnes âgées ont même été « verbalisées », alors que celles-ci se trouvaient assis sur un banc et seul !..Une honte !..
Vu sur un banc à Roubaix..
Un Rémois vole le banc de leur premier baiser et amour..
La septuagénaire avait été verbalisée pour être allée saluer son mari, résident d'un Ehpad, devant l'établissement. La gendarmerie a finalement décidé d'annuler les poursuites.
La fille de ce couple s’inquiète des conséquences de cet interdit pour la santé de son père (photo d’illustration). (SEBASTIEN BOZON / AFP)
Bonne nouvelle pour Hedwig qui ne devra finalement pas payer l'amende de 135 euros pour non-respect du confinement. Âgée de 79 ans, elle avait été verbalisée le 9 avril alors qu'elle venait saluer son mari, résident d'un Ehpad dans le Tarn, en bas de sa fenêtre. Sur Facebook, la gendarmerie du Tarn a annoncé ce mercredi 15 avril abandonner les poursuites.
Vie confinée en E.H.P.A.D.
La pratique d’une activité physique..oui, mais..seul !..
La pratique du sport comme footing ou course à pied, interdite à plusieurs comme à deux !..
Les parcs de ville fermés en accès pour l’ensemble du public..
Le confinement plus ou moins respecté..
Mais pas partout !..
Les désagréments du confinement..
Le courrier ne sera distribué que trois jours par semaine.
Les déchetteries resteront fermées jusqu’à nouvel ordre..
La misère côtoie le confinement..
La solidarité et l’entraide existent malgré tout !
Un E.H.P.A.D. dans le collimateur en Provence-Alpes-Côtes-d’Azur !..
L’E.H.P.A.D. de Mougins, géré par le groupe Korian, dans les Alpes-Maritimes est accusé de mauvaise gestion pour son établissement.
Le confinement..
La dérision de certains comportements..
L’absurdité humaine comme si nous étions en..1940..
Des réactions et attitudes parfois surprenantes !..
Demain nous appartient !
(A nous la belle vie en somme..)
Le télé-travail..en force !
Le confinement impose des règles strictes..
Tous confinés !..
Nous resterons confinés..probablement jusqu’au..mais, cependant, en cas de non respect des consignes et règles strictes comme des gestes barrière, nous pourrons être amenés à..prolonger le confinement, au-delà de la date prévue..
Ne partez pas en weekend restez chez vous..
Les dernières heures avant le confinement du 15 mars..
L’Etat et le gouvernement face à une interrogation..
Le Coronavirus et Covid 19..circule et commence à se répandre..un peu partout..
La fameuse courbe des comparaisons, entre la France et l’Italie, pour pouvoir juger et suivre l’évolution..
Le virus arrive !..Le virus est là !..
La comparaison de ce virus par rapport à la grippe dite « saisonnière ».
Au tout début ce virus avait été et était comparé à une simple « grippette »..
Ne rien négliger, et cependant, prendre tout avec..philosophie..
Don't Worry !.. Be Happy !..
Prenez la vie du bon côté, si je puis dire..