La Vérité !..dernier cri de colère !..
La Vérité !..dernier cri de colère !..
Le 11 mars 2011, un séisme de magnitude 9,1 suivi d'un tsunami ont déclenché la pire catastrophe nucléaire de l'histoire après Tchernobyl.
Le cas.. « Tchernobyl »..
Photo ci-dessus de la gerbe de feu, après l’explosion du réacteur principal et réacteur N°4 dans la centrale de « Tchernobyl ».
Photo ci-dessus, en image de synthèse, pour bien montrer les risques en panache et nuage radioactif (un peu comme pour une bombe atomique en comparaison..), tout comme pour les risques bien au-delà.
Photo ci-dessus du trou béant à l’emplacement du réacteur N°4.
Photo ci-dessus du trou béant à l’emplacement du réacteur N°4.
Photo ci-dessus du trou béant à l’emplacement du réacteur N°4 – droped zone.
Photo ci-dessus - dalle du réacteur.
Les interventions..
Photo ci-dessus d’un hélicoptère de type MIL « MI 26 » en train d’épandre du béton.
Photo ci-dessus d’un hélicoptère de type MIL « MI 26 » en train d’épandre du béton.
Les "liquidateurs"..
De 1986 à 1987, environ 700.000 liquidateurs, civils et militaires sont réquisitionnés pour nettoyer la centrale. Les autorités ukrainiennes ont besoin que les 3 autres réacteurs redémarrent rapidement. Tout ce qui a été contaminé y compris la terre et la foret doit être enterré dans plus de 800 fosses creusées à la va vite dans les 3.000km² de la zone interdite.
Photo ci-dessus des fameux « liquidateurs », condamnés à terme.
Les plus "exposés" et directement..
Les "trois héros"..
Des interventions au péril de leurs vies..
Ils étaient tous "volontaires" ou désignés d'office, mais tous..exposés !..
Les "Liquidateurs"..
La zone irradiée..
Photo ci-dessus de deux personnes(civils ou militaires, au regard des bottes..) intervenant à l’intérieur du site, et à la base de la cuve du réacteur, pour vérifier ce dépôt de « corium », en forme de pied d’éléphant, sans protection lourde toutefois.
Regardez bien..ils sont à moins de 50 cm du cœur fondu..hallucinant..ces hommes sont probablement morts dans les heures qui ont suivis…
(..deux minutes passées à proximité de ce "pied d'éléphant" provoquaient la destruction des cellules humaines menant à une hémorragie. Au bout de quatre minutes, l'individu était pris de diarrhées, vomissements et fièvres. Une minute supplémentaire et sa vie était condamnée.)
Dans les sous-sols de la centrale nucléaire de Tchernobyl en Ukraine, se cache l'une des choses les plus dangereuses au monde. Surnommé le "pied d'éléphant", il s'agit d'un énorme amas radioactif capable de condamner en quelques minutes tout homme qui oserait s'en approcher un peu trop près.
Partout on prend des mesures et on effectue des relevés..
Photo ci-dessus de la campagne de décontamination, autour de la zone, dont pour la ville de « Pripyat ».
Photo ci-dessus, panneau pour marquer la zone concernée et fortement irradiée.
Photo ci-dessus prise dans « Pripyat » avec ce chien errant.
Les coulisses de l’info..Tchernobyl..
CONSÉQUENCES BIOLOGIQUE DE LA CATASTROPHE
Photo ci-dessus d'une personne contrôlée par un médecin à l'hôpital de Minsk.
Pour exemple:
Photo ci-dessus de Steven Michalak en 1967.
Mais il y a aussi tous ces gens dont l'exposition aux radiations à de plus faibles doses a provoqué de multiples cancer comme celui de la thyroïde.
Et puis il y a ce dont on ne parle jamais dans les médias, pour ne pas effrayer les gens. Les mutations génétiques directement provoquées par l'action des radiations sur l'ADN. Je préfère vous prévenir les images qui vont suivre sont choquantes, mais c'est aussi la vérité du nucléaire et la vérité n'est pas faite pour être dissimulée.
Y a-t-il eu un procès suite à l'accident de la centrale de Tchernobyl ?
Photo ci-dessus extraite du film tourné sur "Tchernobyl".
Oui. Les autorités soviétiques ont tenu un procès où furent condamnés le directeur de la centrale de Tchernobyl, son adjoint qui aurait dû vérifier les manœuvres qui ont mené à l’accident, l’ingénieur responsable du réacteur n°4 cette nuit du 26 avril 1986, ainsi que le chef de quart et le chef de l’atelier réacteur.
Photo ci-dessus également extraite du film tourné sur "Tchernobyl".
L'ingénieur en chef adjoint de la centrale nucléaire de Tchernobyl était de garde dans la nuit du 26 avril 1986. L’image que donne de lui la mini-série de HBO correspond-t-elle à ce qu’il était réellement?
Repoussant, autoritaire, criminellement négligeant et adepte de la politique de l’autruche : voici comment Anatoli Diatlov, ingénieur en chef adjoint de la centrale nucléaire de Tchernobyl, apparaît dans la récente mini-série de HBO Tchernobyl. Il jure, crie, humilie le personnel subalterne et néglige de manière flagrante toutes les règles, ce qui mène finalement à l'explosion du réacteur nucléaire – causant la perte de nombreuses vies humaines.
L’un des personnages les plus détestés de la série était-il aussi horrible qu’il est décrit ? Quel était son parcours et que lui est-il arrivé après sa condamnation à une peine de prison?
Né en 1931 dans le petit village d’Atamanovo, dans la région de Krasnoïarsk (Sibérie, Russie), Anatoli n’a été que pendant sept ans à l’école. En 1945, il s'inscrit au département génie électrique de l'École technique des mines et de la métallurgie de Norilsk et obtient son diplôme cinq ans plus tard, avec mention. Après trois années passées à Norilsk, il est admis à l'Institut de physique et du génie de Moscou, où il obtient un diplôme d'ingénieur-physicien spécialisé dans les domaines de l'automatisation et de l'électronique, également avec mention.
Il a été affecté à un chantier naval de Komsomolsk-sur-Amour, où il a travaillé dans le laboratoire classé n°23, chargé d’équiper les sous-marins nucléaires de réacteurs nucléaires. En 1973, pour des raisons familiales, Diatlov a été transféré dans la nouvelle centrale nucléaire de Tchernobyl où il a travaillé pendant 13 ans. Il est passé de chef adjoint de la salle du réacteur à celui d’ingénieur en chef adjoint chargé de l’exploitation. Il a reçu deux décorations d’État.
Comme le rappellent ses collaborateurs, Diatlov était un professionnel compétent, mais souvent trop dur et exigeant. Alors que certains se souviennent de lui comme d’un homme injuste, obstiné, lent et enclin aux conflits avec d’autres personnes, d’autres disent que c’était un homme responsable, doté de principes, honnête et dévoué. Ces opinions montrent à quel point son image était divergente.
« Diatlov n’était pas passionné par le travail, même s’il agissait en patron sévère et exigent, a rappelé Razim Davletbaïev, employé de la centrale nucléaire de Tchernobyl.Les opérateurs (de l’usine) ne le respectaient pas. Il avait l'habitude de rejeter toutes les suggestions et objections qui supposaient qu’il déploie des efforts ».
« Il pouvait comprendre si le personnel commettait des erreurs pour des raisons explicables, mais il ne pouvait absolument pas tolérer l'insouciance, l'incompétence et la négligence concernant les devoirs », a rappelé Anatoli Kriat, inspecteur d'Etat en charge de la sûreté nucléaire en Ukraine.
Dans son propre livre, Tchernobyl : comment cela s’est passé (Chernobyl: Kak eto bylo), Diatlov lui-même a affirmé qu’il n’était pas le pire des patrons. « Je n'ai jamais cherché à être aimé par les gens plus jeunes ou par mes aînés. Je pense qu’il suffit d’être compétent et juste pour assurer des relations de travail normales. Dans tous les cas, aucun membre de mon personnel n’a jamais quitté son emploi parce qu’il était impossible de travailler avec moi. J'ai pu être trop dur parfois, mais rien de plus. En effet, j'étais exigent », a-t-il écrit.
Le jour de la tragédie, le travail se déroulait comme d'habitude et le personnel, y compris Diatlov, est tomné des nues lorsqu'on a entendu une explosion. Afin de mener à bien un test planifié (qui avait déjà été tenté plusieurs fois sans succès), les exploitants ont tenté d'arrêter le quatrième réacteur, mais la chaleur à l'intérieur a augmenté de manière spectaculaire. Les opérateurs ont appuyé sur le bouton d'urgence pour arrêter le réacteur, mais celui-ci a explosé. « C’était une catastrophe totale, cela pouvait arriver avec un réacteur », a rappelé Diatlov dans son livre.
Refusant dans un premier temps de croire à une explosion, il a ordonné de pomper de l'eau dans le réacteur pour le refroidir et, sous le choc, a envoyé deux membres du personnel, lui demandant d’abaisser les barres manuellement - une décision que Diatlov a ensuite reconnue comme absurde. « Si les barres n'entrent pas dans la zone lorsque les embrayages sont hors tension, elles ne rentreront pas en rotation manuelle », a-t-il expliqué.
Photo ci-dessus lors de la mise en place de ces barres stabilisatrices? avant la mise en service de la cen trale.
Selon d’autres récits de la nuit fatidique, Diatlov aurait agi avec anxiété, criant sans cesse sur le personnel subalterne et refusant de croire qu’une explosion s’était produite dans le réacteur. Voilà à peu près comment Diatlov a été dépeint par HBO.
Vient ensuite une rencontre avec le directeur de la centrale nucléaire, Viktor Brioukhanov, confirmant l’explosion du réacteur, les premiers signes d’exposition au rayonnement de Diatlov (vomissements continuels) et son évacuation vers un hôpital de Moscou. Au cours de cette nuit fatidique, il a été exposé à 390 REM et a dû réapprendre à marcher une fois que les blessures causées par les radiations sur ses jambes eurent cicatrisées.
Avec d'autres personnes responsables du désastre (Brioukhanov et Nikolaï Fomine, ingénieur en chef), Diatlov s'est retrouvé devant un tribunal et a été condamné à 10 ans de prison, malgré sa maladie. Diatlov a déclaré qu'il avait examiné chaque étape de la soirée et qu'il était absolument certain que sa responsabilité dans la tragédie n'était que partielle.
« Le réacteur n’était pas conforme à plus de 30 exigences de conception standard – c’est plus que suffisant pour une explosion. Pour l'expliquer autrement : avant que la protection ne soit levée, le réacteur a atteint un état semblable à celui d'une bombe nucléaire et il n'y avait pas de signal d'alarme. Comment le personnel aurait-il pu s’en rendre compte - par l'odeur, par le toucher?, a-t-il expliqué dans son livre. Avant de parler de la faute du personnel, réfléchissez : le réacteur a détonné en raison de son système d'urgence ».
Malgré sa maladie et son handicap, Diatlov a été emprisonné, d'abord à Kiev, puis dans la région de Poltava, en Ukraine. Après quatre ans et des lettres officielles constantes, y compris celles du physicien nucléaire russe Andreï Sakharov et de l’épouse de Diatlov, en 1990, Anatoli a été libéré pour des raisons de santé. Il a subi un traitement médical en Allemagne, mais a beaucoup souffert et est décédé en 1995 des suites d'une insuffisance cardiaque provoquée par les radiations.
Jusqu'à sa mort, Diatlov a continué à attribuer la tragédie à des défauts de conception et a soutenu que l'Union soviétique ne pouvait tout simplement pas assumer sa responsabilité et, par conséquent, blâmait les personnes qui étaient chargées de travailler avec un équipement défectueux. Pour prouver son point de vue, il a donné une interview en 1994 (vidéo disponible sur YouTube) et a écrit un livre.
Il existe de nombreux points de vue divergents sur la personnalité de Diatlov, et il appartient à chacun de choisir comment se souvenir de lui. Mais il a été officiellement admis par la suite que les défauts de la centrale nucléaire avaient joué un rôle, et que Diatlov ne pouvait pas être considéré comme le seul responsable.
Photo ci-dessus d'une de la salle de contrôle à l'intérieur de la centrale nucléaire de "Tchernobyl".
Photo ci-dessus - IRSN - salle de chargement.
Après la catastrophe..
Il y a même eu une B.D. là-dessus..
Un printemps à Tchernobyl..
Petite parenthèse pour la France.
Photo ci-dessus d’une carte truquée et tronquée pour le nuage radioactif de Tchernobyl et concernant la France.
Photo ci-dessus du journal télévisé (les infos..) pour l'annonce, à l'époque, de cette catastrophe et tragédie sur l'A2.
( avec un certain Jean-Noël Mamère..)
( Autrement dit : « circulez, il n'y a rien à voir.. »..)
Photo ci-dessus, une commémoration a eu lieu à Kiev, en Ukraine, le 26 avril 2016, soit 30 ans après la catastrophe nucléaire de « Tchernobyl ».
Les "Liquidateurs" ont leur monument à leur gloire..
Photo ci-dessus de ce monument.
Le peuple Ukrainien..le plus touché.
FUKUSHIMA..
Photo ci-dessus, vue d'hélicoptère de Fukushima, et avec le panache de fumée visible au fond de la centrale de Fukushima-Daiichi.
Le tsunami..
Le nuage radioactif..
Trois quarts de siècle plus tard…
Kazuo Nara ne veut plus de nucléaire dans son pays et il le chante !
Photo ci-dessus de la carte du Japon avec les différentes centrales nucléaires en place représentés par un petit triangle noir.
Photo ci-dessus, de dirigeants, représentants « TEPCO », le 23 mars 2011.
Au Japon, un rapport pointe du doigt la responsabilité humaine de la catastrophe nucléaire de Fukushima. Le gouvernement de Naoto Kan, alors Premier ministre, et l'exploitant de la centrale sont mis en cause.
9 août 2020
Explosion nucléaire de Nagasaki.
Les militaires ont réalisé 2053 essais nucléaires de 1945 à 1998, dont 527 tests nucléaires atmosphériques effectués entre 1945 et 1980. Ces seuls essais atmosphériques correspondent, en termes de puissance, à 30 000 fois la bombe d’Hiroshima. Il ne faisait pas bon vivre ou naître dans les années 60 où, suite à une augmentation faramineuse des tests atmosphériques (période 1954-1958 et 1961-1962) l’atmosphère était autant chargée en radionucléides qu’après la catastrophe de Tchernobyl. Sauf qu’à l’époque, on n’en parlait pas ; et dans le même temps, la mortalité par cancer commençait à augmenter de manière sensible. Je relaie aujourd’hui, 9 août, date anniversaire du bombardement de Nagasaki, cet article de Pierre Péguin qui rappelle de manière claire, concise et lucide ce qu’il faut savoir en matière nucléaire sur ces trois quarts de siècles écoulés.
PF
-oOo-
Trois quarts de siècle plus tard…..
Pierre Péguin, 5 aout 2020
Plus que jamais nous subissons les graves conséquences des largages de bombes atomiques des 6 et 9 aout 1945 sur les villes martyres Hiroshima et Nagasaki:
- La manipulation des observations recueillies par les américains après les bombardements ont permis aux structures internationales du lobby nucléaire de nier le plus longtemps possible l’effet des contaminations par de faibles doses radioactives, ainsi que de leurs effets génétiques transmissibles. De ce fait les normes de protection des travailleurs et des populations sont très insuffisantes.
- La course aux armements nucléaires de plus en plus sophistiqués accroît le risque de guerre nucléaire dangereusement (1). Les 2400 bombes qui ont explosé à titre d’essai ont contaminé l’ADN de tout le vivant de la planète.
Il en résulte un nombre considérable de victimes (plusieurs dizaines de millions) qui dépasse, et de loin, celui directement liées aux bombardements de 1945 (environs 250.000) qui ont introduit l’humanité dans une ère de barbarie (2).
J'avais 7 ans en 45, et je me souviens être monté sur la terrasse de l'immeuble dans lequel nous habitions pour regarder vers l'est et espérer naïvement voir le champignon.... Très vite l’idéologie dominante, celle des vainqueurs, avait annoncé que grâce à la bombe atomique le Japon avait capitulé marquant ainsi la fin de la guerre. Plus tard tout aussi naïvement on a chanté, dansé, adulé l'atome (« c'est la danse atomique... ») et les maillots de bain « bikini »; on a cru à l'« atome for peace » promu par Eisenhower, et à la "grandeur de la France" chère à de Gaulle créant le CEA (Commissariat à l’Énergie Atomique) chargé de construire la bombe.
Ah, on nous a bien manipulés !
Ainsi tout avait été fait pour convaincre l’opinion de la nécessite de ces opérations afin que les US ne soient jamais accusés de crime contre l’humanité. Pourtant une autre analyse de l’histoire, « le projet Manhattan » (3), montre que le Japon à genoux voulait négocier une capitulation honorable, mais que les États Unis y mettaient des conditions insupportables, conditions disparues comme par hasard, après les bombardements.
Dans cette analyse qui contredit l’idéologie officielle, Il fallait à tous prix que la guerre se prolonge quelques jours, le temps de pouvoir larguer ces bombes sur deux villes martyres, non seulement pour bénéficier d’une expérimentation en vraie grandeur, mais aussi pour asseoir la supériorité US sur la Russie, c’était le début de la guerre froide.
La suite montrera l’exploitation des données recueillies sur les victimes immédiates et celles mourant ultérieurement dans d’horribles souffrances, sous l’œil froid des experts exclusivement américains.
Mais maintenant on sait, on sait que l'horreur nucléaire est toujours à l’œuvre, que les dégâts humains sont à ce jour bien pires que ceux de 1945, que les 2400 explosions de bombes atomiques ont contaminé toute la planète et l’ADN du vivant, que toute la chaîne de l'industrie nucléaire et le fonctionnement des réacteurs répandent les radionucléides responsables de bien de pathologies, sans parler des catastrophes.
Août 45 est un symbole mais, en août 2020, nous sommes avec un nombre de victimes et des menaces autrement plus terrifiantes. Nous payons aujourd’hui les conséquences de ces bombardements et de l’exploitation qu’en a faite le complexe militaro-scientifico-industriel. C’est le cas des multiples victimes de la radioactivité, que ce soit sur les sites d’expérimentation militaires (Reggane, Polynésie), dans les territoires de guerre ayant subi les armes à tête d’uranium (4) comme en Irak, Afghanistan, Kosovo, suite aux catastrophes atomiques toujours en cours (Tchernobyl, Fukushima, etc.), au voisinage des centrales et usines nucléaires, ou des mines d’uranium.
On sait aussi qu’au delà de la crise climatique, au-delà même des catastrophes nucléaires, la pire menace qui pèse sur nos existences est la guerre atomique dont on n’ose pas imaginer ce qui en resterait de l’humanité. L’entretien et le développement des armements nucléaires mobilisent des budgets considérables. Ils s’appuient sur le fonctionnement des équipements nécessaires à la production de l’électricité par le nucléaire dit « civil » qui se trouve ainsi verrouillé.
Notre revendication de l’arrêt du nucléaire en est d’autant plus difficile à aboutir, contrairement à nos pays voisins qui ont choisi de s’en passer sans pour autant être retournés à la caverne et à la bougie.
Nous ne devons pas nous taire, et continuer à appeler à l’arrêt de l’électronucléaire, et à la condamnation de l’armement nucléaire.
Hiroshima le 6 août et Nagasaki le 9
Le 6 août 1945, Hiroshima a été détruite par une bombe atomique à l’uranium, et le 9, Nagasaki a subi le même sort, cette fois par une bombe au plutonium.
Ces événements qui marquent notre histoire sont l’aboutissement de ce qui a été appelé le projet Manhattan qui a mobilisé plusieurs centaines de milliers de travailleurs sur plusieurs sites aux USA.
S’il est exact que ce projet a été lancé face à la crainte que l’Allemagne nazie travaille sur l’arme atomique, il a été su assez vite que l’ennemi n’en avait pas la capacité. Mais la machine était lancée, le complexe militaro-scientifico-industriel voulait aller jusqu’au bout, quel qu’en soit le prix.
Et le prix n’a pas été que financier, il a également été humain : il y a eu des victimes parmi le personnel, et le silence des familles a été acheté, c’était le début des mensonges concernant la dangerosité cachée de la radioactivité. De très nombreux cobayes humains ont été volontairement contaminés : résidents d’asiles, d’orphelinats, des malades hospitalisés, des condamnés, etc. L’horreur !
Le pire est que la direction militaire voulait absolument une expérimentation en site humain pour en tirer tous les enseignements et qui permettrait d’affirmer la supériorité des US sur l’URSS.
Ensuite l’armée américaine a verrouillé les observations de façon à cacher la nocivité de la contamination radioactive et à n’attribuer les dégâts qu’aux effets directs de l’explosion (onde de choc, chaleur et irradiation).
Les structures internationales supposées protéger les travailleurs et les populations, continuent à s’appuyer sur les données tronquées diffusées à cette époque. Ainsi tout ce qui concerne les effets de la contamination des organismes vivants, et les effets génétiques ont été officiellement niés. Cela a permis d’imposer des normes de protection très insuffisantes.
Il s’est bien agit là d’un crime contre l’humanité commis consciemment, et qui a ouvert la porte à une nouvelle ère, celle de la menace atomique liant à tout jamais dans l’histoire humaine, l’énergie nucléaire et le mépris de la vie.
Ainsi l’UNSCEAR (5), structure chargée de dire la connaissance scientifique officielle du lobby international, reprend les résultats fournis par les Américains dans le suivi sanitaire des irradiés d’Hiroshima et Nagasaki. Cela a permis à la CIPR (6) de préconiser des normes laxistes de protection.
L’enjeu essentiel est de pouvoir nier le plus possible l’importance de la contamination par de faibles doses de radioactivité, et on continue à le faire dans les zones contaminées par Tchernobyl ou Fukushima au mépris de la santé des populations concernées. Au point même de refuser aux enfants les cures qui permettraient d’alléger leurs souffrances ! C’est l’application des programmes « éthos-Core » (7) dans lesquels les experts français du CEPN (8) toujours à la pointe de la lutte pour sauver le nucléaire sont impliqués. Ces criminels prétendent que c’est la nucléophobie qui rend malade...
Mais face à ce « négationisme », en 2001, des membres du Parlement Européen ont décidé de soutenir la rédaction du rapport « Etude des effets sanitaires de l’exposition aux faibles doses de radiation ionisante à des fins de radioprotection », rapport CERI publié en 2003 (9).
Le CERI, Comité Europeen sur le Risque de l’Irradiation
Le CERI remet en cause les normes et méthodes d'évaluation qui ont prévalu jusqu'à présent en matière de radioprotection. Sollicitée et financée par le groupe Verts européens, l'élaboration de cette étude a été coordonnée par le chimiste anglais Chris Busby et a rassemblé une palette d'experts indépendants du monde entier.
La création du CERI reposait sur le fait « qu’il existait suffisamment de preuves démontrant qu’une exposition de faible dose due à des radio-éléments artificiels provoquait des problèmes de santé, et que les modèles conventionnels de la Commission Internationale de Protection contre les Radiations (CIPR) n’ont aucunement prévu ces effets. »
Outre le fait que le secret ait entouré les observations effectuées au Japon, et que de plus les structures internationales de sûreté nucléaire soient verrouillées sans contrôle démocratique, les experts du CERI ont critiqué la démarche scientifique pour les raisons suivantes :
- Les survivants ont dû être parmi les plus résistants des habitants de ces villes, les plus fragiles (jeunes, femmes enceintes, etc.) étant déjà tués beaucoup plus facilement. La « cohorte » suivie n’est donc pas représentative d’une population moyenne.
- Il s’est agi au Japon d’irradiation violente (rayonnement gamma pour l’essentiel), alors que le fonctionnement actuel des réacteurs engendre des quantités importantes de radioéléments dont la contamination à petite dose est d’autant plus dangereuse qu’ils peuvent se comporter chimiquement comme des éléments nécessaires à la vie et prendre leur place dans nos organismes ( Césium 139, strontium 90, iode 131, par exemple). Il n’est donc pas possible de donner du crédit à l’extrapolation vers les faibles doses de la relation linéaire liant le nombre de victimes à la dose reçue.
- L’existence d’un seuil en-dessous duquel l’irradiation serait inoffensive n’est pas crédible non plus, on trouve encore des textes annonçant qu’au dessous de 100 mSv il n’y a pas d’effets prouvés !
- La comparaison avec la radioactivité naturelle n’a pas de sens, la radioactivité artificielle est composée d’éléments qui n’existent pas à l’état naturel, éléments qui entrent dans le cycle de la vie et dont le rayonnement perturbe les cellules et l’ADN.
- Les calculs officiels ne prennent pas en compte les graves conséquences de la contamination interne. Ils ne tiennent pas compte des autres pathologies provoquées par la radioactivité, ni des effets génétiques transmissibles, ni encore des fausse-couches ou des bébés mort-nés. Ils ont pu ainsi faire l’impasse sur les effets à long terme des contaminations par de faibles doses, et sur les conséquences de transmission génétique d’altérations.
- Les fortes doses tuent, les faibles doses agissent à plus long terme, elles abîment les cellules, créent des radicaux libres et provoquent des mutations.
- De plus, le modèle CIPR fait comme si l’irradiation est répartie uniformément sur le corps, pas de distinction entre irradiation répartie et concentration localisée sur certains organes (comme par exemple l’iode radioactif dans la thyroide).
Ainsi après 3/4 de siècle nous subissons plus que jamais les graves conséquences des bombardements atomiques d’Hiroshima et Nagasaki :
- Des normes de sécurité insuffisantes, et leur manipulation en fonction des besoins, pour les travailleurs, pour les populations qui vivent en zone contaminée, aux dépends de leur santé. Ce terrible et inhumain mensonge permet de rejeter les demandes de maladies professionnelles ou de reconnaissance de pathologies subies suite aux catastrophes ou tout simplement suite aux essais nucléaires comme ceux de Reggane ou de Polynésie.
- Enfin l’initiative de l’armée US ne pouvait dans le cadre de la guerre froide que provoquer le développement d’armements de plus en plus sophistiqués et terrifiants tel que la bombe H (10). L’exemple a été suivi par d’autres pays Israël, Inde, Pakistan, Corée Nord.
Nous sommes en permanence menacés d’une guerre nucléaire, le plus grave fléau en puissance. Notons que les plus grands émetteurs de CO2 sont les plus grandes puissances militaires.
Il nous faut donc non seulement œuvrer à l’arrêt du nucléaire civil, mais aussi du militaire avec neutralisation des stocks de bombe.
Ainsi ACDN, Action des Citoyens pour le désarmement nucléaire, agit, notamment par une demande de référendum, en faveur d’un désarmement nucléaire, biologique et chimique. Pour cela il existe une Proposition de Loi visant à organiser un referendum pour abolir les armes nucléaires et radioactives (Le Monde, 14 février 2020). Pour être déposée, elle doit recueillir les signatures de 185 parlementaires et en a reçu 43 pour le moment.
D’après ICAN France, relais national de la Campagne Internationale pour Abolir les Armes Nucléaires, campagne qui vise à mobiliser les citoyens pour faire pression sur leurs gouvernements. Le traité des Nations unies sur l'interdiction des armes nucléaires (TIAN) voté à l’Onu en 2017 par 122 États n'a besoin que de 10 ratifications supplémentaires pour atteindre les 50 nécessaires pour entrer en vigueur, et rendre les armes nucléaires illégales au regard du droit international. La France s’est bien gardée bien sûr de rejoindre cette démarche (11), elle prévoit de moderniser l’arsenal nucléaire, et a repris en juin dernier des essais du missile nucléaire M 51…..
Jeûne de Taverny, Jeûne de commémoration et d’interpellation de Taverny du 6 au 9 août, jeûne de commémoration des bombardements atomiques des villes japonaises de Hiroshima et de Nagasaki, jeûne institué par Solange FERNEX, et soutenu par Théodore MONOD.
Le Collectif Arrêt du Nucléaire (ADN) qui regroupe des associations qui œuvrent à l’arrêt des nucléaires civil et militaire (12), organise ses journées d’été, décalées du fait du Covid, les 2,3,4 octobre à St Denis, au siège de la compagnie « Joli Môme », avec un riche programme.
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(2) Aujourd’hui est venu le temps de dire que les bombardements d’Hiroshima, de Nagasaki et les soixante-cinq millions de victimes de l’industrie nucléaire doivent faire l’objet d’un travail de mémoire,http://hebdo.nouvelobs.com/sommaire/dossier/061664/la-verite-inavouable. Html et http://www.dissident-media.org/infonucleaire/raisons.html
(3) "Le Monde comme projet Manhattan", Jean-Marc Royer, Le passager clandestin, 2017. Excellent livre. L’auteur développe les racines du négationnisme nucléaire avec toutes ses horreurs telles que l’évocation des 9.000 cobayes humains, ou la gestion criminelle post Hiroshima et Nagasaki.Présentation.
(4) À propos des armes à uranium appauvri :
http://coordination-antinucleaire-sudest.net/2012/index.php?post/2018/02/02/A-propos-de-l-uranium-dit-appauvri,
Et aussi https://apag2.wordpress.com/2018/02/02/a-propos-de-luranium-dit-appauvri/
(5) UNSCEAR : Comité scientifiques des nations unies sur les effets des radiations atomiques. C'est l'instance de l'ONU qui « dit la science », qui en a le monopole sans contestation possible. créé en 1955, ses membres sont nommés par les états, ils sont choisis évidemment pour porter la parole officielle et neutraliser toute remise en cause (par exemple nier l’effet des contaminations par de faibles doses).
(6) CIPR : Commission indépendante de protection radiologique dont les membres sont cooptés sans contrôle démocratique, reconnue par l'ONU, organisation privée composée de membres cooptés au service du développement des usages de l'énergie nucléaire. Elle dicte les normes de la radioprotection et émet des recommandations concernant les mesures de sécurité à prendre sur les installations sensibles. Elle fonde ses préconisations sur la base des indications fournies par l’UNSCAER.
(7) Vivre dans « le jardin nucléaire » avec Ethos, un crime contre l’humanité, Pierre Péguin 2016https://apag2.wordpress.com/2016/11/21/vivre-dans-le-jardin-nucleaire-avec-ethos-un-crime-contre-lhumanite/, ou http://coordination-antinucleaire-sudest.net/2012/index.php?post/2016/11/07/Vivre-dans-le-jardin-nucleaire-avec-Ethos-un-crime-contre-l-humanite,
(8) Le CEPN, Centre d’Étude sur l'évaluation de la Protection dans le domaine Nucléaire, représente le lobby nucléaire français il rassemble : EDF, AREVA, CEA, l’IRSN (13) ! Les membres de ces structures sont tous issus du même moule, cooptés ou nommés hors de tout processus démocratique, ils sont interchangeables. Ainsi Jacques Lochard fut directeur du CEPN et vice-président de la CIPR.… Et c'est le CEPN qui a obtenu de l'Europe un financement pour développer les programmes Ethos et Core en Biélorussie sous la direction de Gille Dubreuil destinés à convaincre les populations de vivre en zones contaminées par Tchernobyl, avec tous les risques que cela comporte, programmes appliqués maintenant à Fukushima. C'est criminel.
(9) CERI Recommandations 2003 du Comité Européen sur le risque de l’Irradiation, traduit par Françoise Dupont et Paul Lannoye, disponible en librairie, éd Frison-Roche, 2004.
(10) Bombe H ou bombe à fusion, étudiée à Mégajoule. La fusion est tentée d’être appliquée à la production d’énergie dans le projet international pharaonique Iter, fiasco en puissance en construction à Cadarache.
(11) Dissuasion nucléaire : la France bille en têtes, Source : Libération (8/2/2018)
http://www.liberation.fr/france/2018/02/07/dissuasion-nucleaire-la-france-bille-en-tetes_1628220
(12) L’Arrêt immédiat du nucléaire est techniquement possible à l'échelle européenne par Élisabeth Brenière et François Vallet. Arrêt du Nucléaire (ADN) http://collectif-adn.fr/2019/Arret_immediat_Europe.pdf,
(13) IRSN: L'Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire est l’expert public en matière de recherche et d’expertise sur les risques nucléaires et radiologiques. Ne comptons pas sur ce comité pour réellement nous protéger même si des associations y participent, voire s'y compromettent (l’ACRO, France Nature Environnement, Ligue nationale contre le cancer).
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màj 12/08/2020 12h40
Document, texte et photo mise en entête, repris sur le site du blog :
http://www.fukushima-blog.com
http://www.fukushima-blog.com/2020/08/trois-quarts-de-siecle-plus-tard.html
Photo ci-dessus de l’équipe « Chicago Pile 1 », à la base de la conception et réalisation du premier réacteur nucléaire.
Photo ci-dessus du musée de La Paix, avec cette vue sur "Hiroshima".
Ne jamais oublier..se rappeler…
DON'T FORGET..FUKUSHIMA !..
Photo ci-dessus d'une manifestation devant le siège de la direction du groupe "TEPCO" en 2016.
Au Japon, un rapport pointe du doigt la responsabilité humaine de la catastrophe nucléaire de Fukushima. Le gouvernement de Naoto Kan, alors Premier ministre, et l'exploitant de la centrale sont mis en cause.
La priorité est de vider de leurs combustibles la piscine commune..
Le stockage des éléments récupérés..
Les déchets..nombreux..sont stockés..
Sur place..pour le travail habituel et de recyclage..
Les déchets radioactifs suite à la catastrophe..
Le problème du stockage des déchets..
Photo ci-dessus, fosse à déchets radioactifs, située à seulement 10 km de Fukushima.
Le gros problème des cuves d’eau contaminée..
Pour les cuves d’eau contaminée et radioactive, la limite des stocks a été atteinte (on parle de 2022..), et il est fort question (toujours d’après le gouvernement..) de tout simplement déverser tout à la mer..un comble !!!
C’est acte « envisagé » est tout simplement..criminel !
Fukushima : Tepco va déverser dans l'océan 770 000 tonnes d'eau radioactive
(information relatée et daté du 20 juillet 2020..)
Un rejet progressif du liquide dans l’océan Pacifique pourrait être décidé par le Japon en fin d’année.
Des ouvriers travaillent sur des réservoirs d’eau contaminés par les radiations à la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi, en février 2016, à Okuma. CHRISTOPHER FURLONG/Getty Images via AFP
Dix ans après sa survenue, le deuxième plus grave accident de l’histoire du nucléaire civil, au Japon, continue d’inquiéter. De l’eau radioactive s’accumule toujours sur le site de la centrale de Fukushima Daiichi, entreposée dans de gigantesques cuves en acier, de 10 mètres de haut, après la catastrophe du 11 mars 2011. Ce volume augmente de 140 tonnes par jour en moyenne, à cause de l’eau utilisée pour refroidir les installations endommagées. La quantité totale culmine à 1,24 million de mètres cubes, soit l’équivalent du volume de 400 piscines olympiques. Au rythme actuel, une piscine supplémentaire est ajoutée toutes les trois semaines. Et les centaines de citernes d’entreposage seront toutes remplies à l’été 2022, prévient Tepco, l’exploitant de la centrale.
Journal Le Figaro.
Le gouvernement japonais et Tepco veulent relâcher en mer, comme le font les autres centrales de la planète, le million de litres d'eau chargée en tritium. Mais ils se heurtent au refus des pêcheurs et des associations de défense de l'environnement.
Photo ci-dessus prise en 2013.
Plus le temps passe et plus la situation s’aggrave, dans un silence médiatique discret.
Photo ci-dessus d’une partie des citernes de stockage de l’eau contaminée de la centrale.
En tout cas, l’annonce récente de fuites à répétitions n’est pas de nature à rassurer qui que ce soit, et si on essaye en haut lieu de calmer les populations, assurant que la pollution qui a lieu depuis bientôt 30 mois, avec cette intense radioactivité qui se jette dans le pacifique, n’aurait que de faibles conséquences, vu la dilution, sur l’environnement. carte
Ce qui demande a être prouvé.
Une bonne nouvelle, l’une des fuites d’eau radioactive a été enfin repérée (lien) et à ce jourTepco avoue ne pas savoir quelle quantité d’eau polluée à rejoint la mer. lien
En tout cas l’état japonais, actionnaire majoritaire de l’entreprise nucléaire, vient d’être obligé, une fois de plus de mettre la main à la poche.
360 millions d’euros, voila ce qu’il va verser pour tenter de résoudre le problème crucial des fuites à répétition. lien
Ils viennent s’ajouter aux milliards déjà consacré à tenter de gérer cette crise nucléaire.
Cet argent devrait permettre le renforcement du mur souterrain, destiné à contenir l’eau très radioactive qui s’échappe du site, soit par des infiltrations dans la nappe phréatique, soit par des fuites sur les kilomètres de tuyaux divers, censés récupérer l’eau qui a servi au refroidissement des réacteurs en fusion.
Une partie de la somme servirait aussi à ce qui a été appelé l’opération de congélation de la terre.
Ça consiste à geler jusqu’à une profondeur de 27 mètres la terre entourant la centrale afin de tenter d’empêcher la pollution de retourner dans l’Océan.
Il s’agit de faire circuler des réfrigérants à basse température dans des tuyaux verticaux souterrains installés dans un millier de puits. lien
Reconnaissant que l’exploitant nucléaire gère la situation de la pire des façons, masquant la réalité, et n’avouant que de longs mois après les problèmes découverts, l’état japonais s’inquiète maintenant de la possibilité d’annulation des Jeux Olympiques, prévus pour l’été2020, et attend la décision du comité olympique, en principe le 7 septembre prochain, qui devrait dire si ils sont maintenus, ou pas, à Tokyo.
En attendant, l’autorité de régulation japonaise vient de relever le niveau, préalablement fixé à 1, et le portant à 3, (échelle INES) en ce qui concerne ces énormes fuites radioactives, le qualifiant maintenant d’incident grave, alors que précédemment, c’est le qualificatif « anomalie » qui avait été retenu. lien
Aujourd’hui plus de 1000 énormes containers sont déjà remplis d’eau très radioactive, et les experts estiment que la quantité d’eau contaminée qui s’est accumulée sur le site se monte à 360 000 tonnes, alors qu’à la date du 20 aout, 85% de la capacité totale avait été atteints, puisque cette dernière représente 430 000 tonnes.
Quand l’on sait que chaque jour, 400 nouvelles tonnes s’ajoutent au stock existant, on devine aisément qu’il faudra vite trouver une solution pour stocker toute cette eau.
Ce serait aussi oublier que, manifestement depuis mai 2011, au moins 300 tonnes d’eau très polluée, ont rejoint l’Océan Pacifique, chaque jour, soit pour les quasi 900 jours qui se sont écoulés depuis la catastrophe, 270 000 tonnes.
En résumé, Tepco a quasiment rejeté autant d’eau dans l’océan, que celle stockée dans ses réservoirs. lien
Alors que depuis le début, Tepco a tenu a distance les experts internationaux, ne leur permettant que des visites discrètes, et non approfondies, il semble que le vent soit en train de tourner, puisque Takuya Hattori, un ex directeur du site nucléaire, a déclaré : « il est indispensable de coopérer avec des organismes et des experts étrangers ». lien
Reste à savoir s’il sera entendu ?
En attendant, le président de l’autorité de régulation nucléaire japonaise, Shunichi Tanaka, estime qu’il est impossible d’imaginer un stockage définitif et permanent de toute cette eau radioactive, et assure qu’il faudra la rejeter en mer, une fois purifiée « jusqu’à un certain point admissible pour la communauté internationale ». lien
Sauf que le système qu’avait proposé Areva pour tenter de purifier cette eau à montré les limites de ses possibilités…et que sous la centrale s’est formé un marécage radioactif. lien
Un nouveau système de décontamination appelé ALPS testé récemment permet de douter de son efficacité, et de toute façon, il est impossible d’éliminer le tritium, même si une partie du césium pourrait être filtrée. lien
Ajoutons que Tepco a besoin chaque jour de 350 m3 d’eau pour refroidir les réacteurs en fusion, alors que le système de décontamination en place ne peut pas traiter plus de 250 m3 par jour, ce qui n’est pas rassurant pour la suite. lien
Le 4 septembre dernier, un nouveau et violent séisme, accompagné de tornades, à frappé le Japon : d’une force de 6,5 il a touché entre autres le secteur de Fukushima, et les responsables de Tepco assurent « qu’aucun problème nouveau n’avait été constaté sur le site endommage dans l’immédiat ». lien
Plus grave, mais on s’y attendait un peu, les autorités américaines constatent que les radiations de la centrale japonaise atteignent maintenant leurs concitoyens en affectant leur nourriture et leur santé.
Selon Vérité World TV, des échantillons de lait pris dans tous les états américains démontrent que la radioactivité est 2000 % plus élevée que le permet la norme.
La FDA a résolu le problème comme les japonais en augmentant les niveaux acceptables.
Un article du New York Times fait mention d’un rapport du département nucléaire de l’Université de Berkeley apportant la preuve d’une importante augmentation du niveaud’iode 131 dans l’eau de pluie alors qu'une récente étude publiée dans l’international journal of Medecine affirme que 20 000 décès américains seraient dus à la pollution nucléaire provenant de Fukushima, et selon le docteur Sherman, la mortalité infantile à augmenté de 35% suite à la catastrophe japonaise. lien
La carte des états touchés est sur ce lien.
Le journaliste américain Harvey Wasserman a récemment écrit : « la réalité est que Tepco ne sait pas ce qui se passe. L’ensemble de notre planète est en danger. 2 ans et demi se sont écoulés après ces explosions et ils sont encore dans l’obscurité. C’est terrifiant ».
En France, le gesticulant ministre pro nucléaire Arnaud Montebourg, surnommé par certains commentateurs facétieux Averell, (le grand dadais des Dalton), assure la filiation du « célèbre » Thierry Rolland, qui avait déclaré « rien ne ressemblait plus à un footballeur coréen qu’un autre footballeur coréen », en assurant que « la Corée du sud était en train de battre la France dans le nucléaire, parce qu’ils sont un Etat, issu du communisme… ».
Il n’est manifestement pas au courant de la panne qui vient de frapper mercredi le réacteur d’une des plus importantes centrales nucléaires de Corée du Sud, et que ce pays traverse une crise de confiance sur le sujet nucléaire, à la suite de plusieurs scandales, dont l’un portait sur de faux certificats de sûreté garantissant le bon état de milliers de pièces détachées, utilisées dans les réacteurs. lien
Sommes-nous à l’abri en Europe d’accidents tels celui de Fukushima ?
D’après une étude européenne, des séismes sans précédent pourraient avoir lieu en Europe, bien plus importants que ceux qui ont servi de référence pour la centrale de Fessenheim.
Alors qu’il a été évalué à 6,2 sur l’échelle de Richter, une marge d’erreur de 0,5, le porterait à près de 7, et si EDF assure qu’un tel niveau de séisme ne provoquerait pas de dégâts dans la centrale alsacienne, les experts européens assurent qu’un tremblement de terre bien plus important pourrait se produire à Fessenheim. lien
De plus, après avoir découvert il y a un an des fissures dans les cuves de 2 réacteurs belges, la WENRA (Western European Nuclear Regulators Association) vient finalement de décider enfin d’inspecter toutes les cuves de l’Europe de l’Ouest. lien
L’EPR de Flamanville n’en finit pas de défrayer la chronique, et après avoir plus que doublé son budget de départ, et accumulé les retards, il est suspendu suite à une vanne montée à l’envers. lien
Normal des lors que les services de communication en matière nucléaire s’activent pour rassurer tout le monde, en organisant comme par exemple à Valence d’Agen, des réunions pour informer les populations leur assurant gérer parfaitement leur sécurité en cas d’accident nucléaire. lien
Mais au vu des couacs constatés au fil du temps lors de situations de crise, il devient difficile d’être rassuré.
Comme dit mon vieil ami africain : « dites à quelqu’un qu’il y a 300 milliards d’étoiles et il vous croira…dites lui que la peinture n’est pas sèche et il voudra le vérifier ».
La Vérité est toute autre, parfois cruelle, souvent contredite pour laisser la place au mensonge…
Photo ci-dessus de « TEPCO » - 1971, mise en service du réacteur N°1 – type BWR, à Fukushima.
Photo ci-dessus du premier réacteur mis en place à Fukushima du réacteur N°3, en 1971.
THE MAINICHI DAILY NEWS
Le maire Tokaimura critique le gouvernement, et Tokyo Electric sur la crise nucléaire
"Le gouvernement et TEPCO ont été trop confiants dans leurs technologies et ils ont fini par répondre seulement après les problèmes survenus", a-t-il dit, ajoutant: "L'énergie nucléaire est un monstre. Ils ont été pris au dépourvu, en se disant: l'énergie nucléaire est sans danger."
Vue de la construction de 1970 à 1974 du réacteur Numéro 3 de Fukushima.
Le couvercle de la cuve du réacteur est en attente sur le sol en premier plan sur la photo.
Cette photo de la cuve du réacteur sans son enceinte de confinement montre surtout la complexité de la chaudronnerie nucléaire périphérique. L'image des ouvriers travaillant sur le réacteur donne une idée de la taille de la construction.
Photo ci-dessus d’une image et schéma en coupe pour voir le réacteur et sa composition.
(on remarquera de suite, la similitude par rapport à la photo mise juste avant et au-dessus, même si en noir et blanc..)
Et ou il avait été question de refroidir les réacteurs à l'aide d'un mur de glace, pour éviter le pire..
Le 22 août 2017, des ouvriers en train de verser du liquide de refroidissement dans un mur autour des centrales nucléaires de Fukushima Daiichi à Okuma.
Crédit photo : AFP
Photo ci-dessus, après avoir quitté l’ère de la centrale recouverte par la neige (du fait d’un mur de refroidissement mis autour pour les réacteurs, avec du liquide de refroidissement), un ouvrier est décédé.
Opération de pompage pour rejeter l'eau à la mer..
Photo ci-dessus de l'opération de pompage pour rejeter l'eau à la mer.
Photo ci-dessus de cette opération de pompage pour rejeter l'eau à la mer.
Photo ci-dessus gros plan de ce rejet d'eau à la mer.
Photo ci-dessus d’écoulement et de présence de « Corium ».
La comparaison avec le cas de "Tchernobyl"..
Le pied d’éléphant de « Tchernobyl »..
Photo ci-dessus du fameux pied de l’éléphant formé suite à la fusion dans la cuve thermique et en écoulement par le bas formant ainsi cette masse à la forme si caractéristique.
Sur ce cliché, on peut voir un énorme amas de déchets nucléaire surnommé le "pied d'éléphant" en raison de sa forme. Il s'agit d'un mélange d'uranium, de sable et de métal fondu.
(deux minutes passées à proximité de ce "pied d'éléphant" provoquaient la destruction des cellules humaines menant à une hémorragie. Au bout de quatre minutes, l'individu était pris de diarrhées, vomissements et fièvres. Une minute supplémentaire et sa vie était condamnée.)
[Si la photo commence à être partagée sur Internet à la fin des années 90, il faudra attendre 2013 pour que l'on en sache davantage sur celle-ci.
Effectivement, un journaliste a pu remettre la main sur la légende qui accompagnait la photo qui avait été transmise au Département américain de l'Energie par l'intermédiaire du gouvernement ukrainien qui avait pour projet de mettre en place un programme d'entraide internationale pour le traitement des déchets nucléaires.
Ainsi, on comprend que l'homme flou situé en arrière-plan s'appelle Arthur Korneyev. Il s'agit du directeur adjoint de Shelter Object, envoyé dans le réacteur pour observer le "pied d'éléphant" en 1996. Ce dernier avait pour mission de localiser et d'évaluer la dangerosité de la matière radioactive afin que les équipes chargées du nettoyage soient le moins exposées aux radiations. Korneyev est toujours en vie aujourd'hui et il a participé à la conception et à la réalisation du sarcophage qui a été construit autour de la centrale de Tchernobyl pour retenir la radioactivité.
En revanche, nous ne disposons d'aucune information quant à l’identité du photographe. Arthur Korneyev n'a jamais dévoilé de quelle façon cette photo a pu être prise. ]
Photo ci-dessus de ce pied d’éléphant formé par le corium après la catastrophe à la centrale de « Tchernobyl », pour la comparaison.
Voir le lien ci-dessous :
Car, on ne nous dit pas tout..on nous ment !..
Pour comparaison avec l’E.P.R.
Photo ci-dessus, avec ce schéma, et où l’on voit bien ces piscines (grands bacs..) prévus pour recevoir les résidus de « corium » et l’eau contaminée en cas d’accident, comme pour..Fukushima – un comble.
Par ailleurs, EPR présente des caractéristiques de conception permettant une meilleure robustesse vis-à-vis des agressions internes (incendie, inondation, explosion, projectile…) ou externes (séisme, chute d’avion, explosion, conditions climatiques extrêmes…).
En cas de chute d’avion, le bâtiment réacteur, la salle de commande, le bâtiment de stockage du combustible usé et deux des quatre bâtiments de sauvegarde seraient protégés par une coque externe en béton armé suffisamment résistante pour résister à l’impact. Les deux autres bâtiments de sauvegarde sont éloignés l’un de l’autre (divisions 1 et 4 sur le schéma).
La France une situation privilégiée..vraiment ?..
Une étude probabiliste de niveau 1 (probabilité de fusion du cœur) a été réalisée avec pour objectif d’identifier des points faibles dans la conception déterministe et de confirmer l’amélioration du niveau de sûreté par rapport aux réacteurs existants.
Le béton de l'E.P.R. quand est-il?..
Des coûts exorbitants !!!
( et qui se sont..aggravés !..)
Corinne Lepage
Photo ci-dessus avec le panache qui se dégage d’une tour de refroidissement.
( Et que l’on ne vienne pas me dire qu’il s’agit d’une production propre et..d’énergie dite « décarboné »..surtout pas !..)
Rappelez-vous..
Un certain ministre japonais, à Tokyo, et peu après la catastrophe de la centrale nucléaire de Fukushima-Daiichi..
Photo ci-dessus de ce ministre, Mr. Yukio Edano, en train de « croquer », à pleines dents, une tomate, pour défier la situation et rassurer l’opinion publique.
Le 13 avril 2011, Yukio Edano, porte-parole du gouvernement de Naoto Kan, déguste une fraise provenant d'Iwaki, à 50 km de la centrale de Fukushima, pour apaiser les craintes des Japonais sur la contamination de la nourriture.
Un autre exemple..
Le 1er novembre 2011, le député Yasuhiro Sonoda, qui avait un mois plus tôt prétendu à des journalistes qu'il pouvait sans problème boire un verre d'eau décontaminée provenant du site de Fukushima devant eux quand ils voudraient, se voit contraint de le faire pour "sauver la face"… d'une main dont le tremblement a été capté en gros plan par toutes les télévisions.
Photo ci-dessus, les gens continuent à cultiver, mais ne sont pas rassurés.
Il y a eu des hybridations un peu particulières qui se sont créées.
Photo ci-dessus d’un navet à la croissance bizzare.
Photo ci-dessus de courgettes démultipliées.
Photo ci-dessus d’un concombre avec une feuille qui a poussée sur le corps du légume.
Photo ci-dessus d’un épis de maïs qui s’est dédoublé.
Photo ci-dessus de la récolte de riz, à l’aide d’une machine spécifique.
Un « Tsunami » hors du commun et des dégâts considérables !
Une vue aérienne des régions endommagées dans le nord de Honshu, sur la côte nord-est du Japon, le 18 mars 2011.
Crédit photo : AFP
Le 13 mars 2011, deux jours après le séisme et le tsunami qui ont ravagé la côte nord-est du Japon, une jeune femme rescapée contemple les débris de la ville d’Ishinomaki réduite à néant. Devenue le symbole de la catastrophe de Fukushima, la photo fera le tour du monde.
Crédit photo : AFP
Photo ci-dessus, un homme heureux qui est retourné habiter chez lui.
A force le doute s'installe et demeure..
Mais je préfère être "optimiste" et..espérer.
Le mot de la fin..
"Hanami !.."