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Ecologie vraie et réelle..
26 mars 2021

Astrazeneca..Le vaccin maudit..

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Astrazeneca..Le vaccin maudit..

La "nébuleuse" AstraZeneca..une histoire de vaccin très flou..

ASTRAZECA : LA CHUTE D’UNE ÉTOILE « SATAN »..

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Source : Néo Santé

Samedi, à la belle manifestation  bruxelloise du Bois de la Cambre, j’ai été agréablement surpris de rencontrer Sophie H., la fille d’un vieil ami qui n’est plus de ce monde. J’étais un peu étonné de la croiser dans ce défilé contre la dictature sanitaire parce que Sophie est docteur en médecine et qu’elle pratique son art, contrairement à sa maman acupunctrice, dans la droite ligne allopathique. Mon étonnement a redoublé quand je l’ai questionnée sur les vaccins et qu’elle m’a dit qu’elle vaccinait sans états d’âme, même avec l’AstraZeneca qui a fait beaucoup parler de lui la semaine dernière et dont elle n’avait personnellement observé aucun effet secondaire grave. Comme je continuais de l’asticoter, elle m’a toutefois  avoué que des confrères de son hôpital avaient constaté deux cas  d’embolie mortelle  survenus peu après l’injection. Et le lien avait été fait ? « Non, m’a-t-elle répondu, puisque de toute façon les accidents vasculaires ne sont pas plus nombreux dans la population vaccinée ». Notre conversation a été  malheureusement interrompue par un de ses enfants et nous nous sommes perdus de vue dans la foule. Je n’ai donc pas pu lui dire que sa réponse me paraissait indigne de son intelligence et  qu’elle était peut-être imputable à un manque d’information……

Un mécanisme identifié

Deux jours plus tôt, je m’étais disputé avec un ami journaliste ayant pris la défense du vaccin anglo-suédois dans un billet moqueur envers les « antivaxs ». Lui aussi avait brandi comme argument ce que l’Agence Européenne du Médicament avait « confirmé » la veille : il n’y a pas plus d’événements thrombotiques à déplorer chez les vaccinés que chez les non-vaccinés. C’est aussi la raison pour laquelle le gouvernement belge, contrairement à onze autres pays européens appliquant le principe de précaution , n’a pas suspendu la campagne avec AstraZenaca et s’est félicité après coup de ne pas l’avoir fait. Circulez, il n’y a plus rien à voir ? Ce n’est pas du tout mon avis. En Allemagne, 13 cas de thromboses veineuses cérébrales ont été rapportés après la vaccination. Intrigués, des chercheurs du centre médical universitaire de Greifswald ont obtenu les échantillons sanguins de 6 victimes et les ont analysés. Ils ont trouvé que le vaccin était bel et bien la cause des accidents en activant les  thrombocytes dans l’organisme du patient. En cas de blessure,  les plaquettes sanguines font merveille puisque ce sont elles qui assurent la coagulation du sang et la fermeture de la plaie. Mais dans ces treize cas-ci, le produit injecté a entraîné une réaction inappropriée et les thrombocytes se sont transformés en tueurs en provoquant l’apparition de caillots obstruant les vaisseaux cérébraux. Par quel mécanisme ? C’est ce qu’ont découvert les scientifiques norvégiens chargés également d’enquêter sur trois accidents post-vaccinaux chez des soignants. En collaboration avec des immunologistes, le Dr  Holme et ses collègues ont détecté des anticorps spécifiques qui ont déclenché une réaction immunitaire inattendue à l’origine des caillots sanguins. Pour les chercheurs, il ne fait pas de doute que cette réponse immunitaire fatale est engendrée par l’acte vaccinal. Contrairement à ce que persistent à raconter de « grands » médias, il est donc bien établi que le vaccin AstraZeneca peut générer de graves troubles de la coagulation. Des dizaines de personnes ont également perdu un œil ou sont devenues aveugles à la suite de la piqûre dans le bras. Ce qui demeure controversé, c’est la fréquence à laquelle ces drames se produisent.  C’est au prétexte de leur rareté que les autorités sanitaires ont décidé d’exonérer le vaccin et de reprendre les campagnes d’inoculation massive, en estimant que la balance bénéfice/risque demeurait positive. Or on peut légitimement supposer que le nombre de cas  est largement sous-estimé.

Méfiance envers la pharmacovigilance

Il y a au moins trois raisons  de penser que les accidents ne sont pas toujours notifiés et qu’ils sont même majoritairement ignorés.  La première tient au principe même  de la vaccination : puisque ses « bénéficiaires » sont généralement des gens  en  bonne santé, la médecine rechigne à reconnaître qu’elle peut les rendre malades. Admettre des risques graves et mortels ferait inévitablement chuter la confiance et… la consommation de vaccins par des clients qui n’ont besoin de rien et ont donc bien plus à perdre qu’à gagner. La seconde relève d’un réflexe psychologique compréhensible : les médecins étant censés faire le bien, il leur est difficile d’accepter que l’acte  médical posé puisse faire tant de mal. Durant leur cursus universitaire, les carabins n’entendent qu’éloges dithyrambiques sur la vaccination et n’apprennent pas à en évaluer les effets indésirables. Une fois  diplômés et installés, ils sont naturellement enclins à ne pas faire le lien et à se dédouaner des conséquences observées. Il y a enfin l’existence bien réelle des coïncidences temporelles : deux événements concomitants peuvent sembler liés à première vue mais il n’y a pas de relation causale entre eux. Quand le rapport de causalité est difficile, voire impossible à prouver, la tentation est donc forte de conclure à la simple corrélation due au hasard.  Résultat de tout ça ?  Le nombre d’accidents rapportés aux services de pharmacovigilance est  probablement très inférieur à ce qu’il est dans la réalité. C’est ce que le collectif Initiative Citoyenne avait  mis en évidence dans un dossier réalisé il y a dix ans lors de la pseudo-pandémie de grippe A/H1N1.  Les faits ont donné raison à cette analyse car il s’est avéré par la suite que le vaccin avait engendré des milliers de cas de narcolepsie, maladie incurable et très invalidante, pourtant passés inaperçus lors de la campagne de vaccination. Selon cette association et d’autres groupements anti-vaccins, la proportion d’effets secondaires déclarés serait d’à peine 10%, voire  seulement 1% du total  !

Une étoile dans la nuit ?

C’est un pourcentage que j’ai glissé à un journaliste qui m’a interviewé la semaine dernière sur les vaccins et qui n’en croyait pas ses oreilles : d’où pouvais-je tenir pareille estimation ?  Sur le moment, je n’ai pas pu citer ma source  mais  je l’ai retrouvée : c’est le biologiste Michel Georget dans son ouvrage « L’apport des vaccinations à la santé publique : la réalité derrière le mythe », paru en 2014 aux éditions Dangles.  Feu Michel Georget cite lui-même une étude parue en 2011 dans La revue du Praticien  et selon laquelle seuls 1 à 10% des effets  secondaires graves sont recensés. (*) Ce document est bizarrement inaccessible en ligne mais  son auteure principale,  le Dr Elisabeth Autret-Leca, est tout ce qu’il y a de plus sérieux puisqu’elle enseigne à l’Université de Tours et qu’elle est experte en pharmacovigilance pédiatrique. On peut donc se fier…à sa méfiance et se demander si, aujourd’hui, les dégâts de l’AstraZeneca ne sont pas dix fois, voire cent fois plus importants qu’officiellement admis. Personnellement, je pense que c’est le cas et que la vérité finira par sortir du puits. De même que le virus couronné  permet de dévoiler toute la fragilité des dogmes pasteuriens,  le vaccin au nom étoilé pourrait bien initier de grandes révélations sur les véritables dangers de l’immunisation artificielle. Ce qui me fait croire à ce tournant, c’est la multiplication des témoignages poignants relatifs à des individus jeunes ou en pleine force de l’âge.  Jeudi dernier,  Anthony a été retrouvé  mort par ses proches. Âgé de 24 ans, cet étudiant en sixième année de médecine à Nantes  était pourtant en parfaite santé, veillait à son alimentation et faisait du sport régulièrement. L’enquête ouverte par le parquet de Nantes  et l’autopsie médico-légale pratiquée à sa demande ont permis d’établir  que le jeune homme était décédé d’une hémorragie interne causée par une thrombose,  et ce dix jours après avoir reçu la première dose du vaccin AstraZeneca.  Bien sûr, l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM) s’est empressée de déclarer que « rien ne permet à ce stade de faire le lien entre le décès et la vaccination ». C’est le refrain qui est  systématiquement entonné à chaque fois que la presse ou la famille rapporte la synchronie suspecte entre un tragique accident de santé et une injection préalable.  Mais qui est encore dupe en dehors des irresponsables qui nous gouvernent et nous désinforment ? L’enchaînement iatrogénique a été éclairci  en Allemagne et en Norvège  et c’est seulement la réticence à reconnaître la connexité entre le vaccin et les nombreux  drames humains  qui fait office de voile devant l’étoile. Le proche déchirement de cet écran me semble inscrit… dans les astres.  D’ailleurs, plusieurs  lecteurs m’ont fait remarquer que le logiciel Google traduction traduisait curieusement AstraZeneca du latin  par « c’ est-à-dire tuer les étoiles ». Dans son nom même, ce laboratoire porte le présage d’un grand revers pour son vaccin star…

Texte ci-dessus trouvé sur la toile et repris.

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On en pensera ce que l’on voudra, cependant, admettez qu’ il y a de quoi s’interroger et de plus..avoir..des doutes amplement justifiés !!!..

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Lorsque l’on veut dire tout et son contraire, au risque de déplaire..

« Mea Culpa.. »

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Il s’agit avant tout de..rassurer..et d’obtenir la confiance, pour un retour à la vaccination..un point c’est tout !

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Le mensonge comme nouveau stratagème et effet « marketing », en matière de communication..

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Il faut..vacciner..matin, midi, et soir, tout au long de la journée, le weekend et même les jours fériés s'il le faut...

Mais sans doses ni vaccins..comment fait-on ?..

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[ En fait, depuis le début, que ce soit pour "PfizerBiontech" ou "Moderna", comme pour ce vaccin "AstraZeneca", l'Etat a tout simplement "bloqué" toutes les doses pour la "deuxième injection" , pour être sûr de ne pas en manquer.. Voilà pourquoi, au regard tant des commandes que surtout des livraisons, on a eu peur d'en manquer, et ce qui devait arriver..arriva !..]

Lorsque les laboratoires font tout pour..rassurer..eux-mêmes…

(communication et..marketing..oblige..)

Les résultats américains du vaccin d’Oxford-AstraZeneca sont tombés, et ils semblent excellents

par Yvan Pandelé

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La fin d’un cycle maudit pour le vaccin d’Oxford-AstraZeneca? Les résultats de l’essai clinique américain de phase 3 viennent d’êtrecommuniqués par le laboratoire anglo-suédois, et le site médicalStat News (parmi beaucoup d’autres) s’en fait l’écho. Réalisé sur quelque 32'000 volontaires, il montrerait une efficacité d’environ 80% pour prévenir les formes symptomatiques de Covid-19, supérieure aux 60-70% estimé d’après les essais au Royaume-Uni et au Brésil. Une performance équivalente de 80% est enregistrée chez les personnes de 65 ans et plus, cibles privilégiées des campagnes de vaccination. Enfin, l’essai semble confirmer la grande efficacité de ce vaccin contre les formes graves de Covid-19, aucune hospitalisation n’ayant été enregistrée chez les personnes vaccinées.

Pourquoi c’est important. Avec ces nouveaux résultats, les performances du vaccin à vecteur viral d’Oxford-AstraZeneca deviennent comparables à celles des vaccins à ARN messager (Pfizer et Moderna). Si elles sont confirmées, ces données viennent en effet répondre aux deux incertitudes qui subsistaient: oui, l’AstraZeneca est un vaccin très efficace, et oui, il l’est aussi chez les seniors. L’agence règlementaire suisse Swissmedic  attendait ces informations pour donner son feu vert au vaccin britannique, que tous les pays européens utilisent déjà – avec une pause dans certains pays, au vu des interrogations sur les troubles de la coagulation associés. La délivrance de l’homologation en Suisse devrait intervenir rapidement. Cette annonce devrait aussi redonner du souffle à un vaccin mal aimé mais bon marché et facile à stocker, au cœur de la stratégie de l’OMS de fourniture de vaccins aux pays pauvres.

Il s’agit, ni plus ni moins, de faire revenir tout le monde à la vaccination par ce biais..un point c’est tout !

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Covid-19: un nouveau doute jeté sur le vaccin AstraZeneca..

l’Opinion 

23 mars 2021 à 12h46

Le laboratoire AstraZeneca a pu utiliser des données «obsolètes», selon un institut américain, lors de ses essais cliniques aux Etats-Unis montrant que son vaccin contre la Covid-19 était efficace.

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Le vaccin contre la Covid-19 d’AstraZeneca.

© SOPA Images/SIPA

Vaccin maudit ? AstraZeneca pourrait avoir fourni des données incomplètes sur l’efficacité de son vaccin contre le coronavirus dans le cadre de l’essai clinique mené aux Etats-Unis, au Chili et au Pérou, a déclaré mardi 23 mars le National Institute of Allergy and Infectious Diseases (NIAID), une agence américaine de santé.

L’annonce du NIAID jette un doute sur une éventuelle homologation aux Etats-Unis du vaccin d’AstraZeneca, déjà soupçonné de provoquer de graves effets secondaires, même si l’Organisation mondiale de la Santé et l’Agence européenne des médicaments ontrecommandé son utilisation après sa suspension dans plusieurs pays.

Le NIAID note cependant que le DSMB a « exprimé sa crainte qu’AstraZeneca n’ait inclus des informations obsolètes dans le cadre de l’essai américain, ce qui pourrait avoir fourni une vue incomplète des données d’efficacité ».

« Nous exhortons le laboratoire à travailler avec le DSMB pour examiner les données d’efficacité et s’assurer que les données d’efficacité les plus précises et à jour soient rendues publiques le plus rapidement possible », écrit le NIAID.

Mardi midi, le laboratoire AstraZeneca s’est engagé à fournir sous 48 heures des données récentes à cette agence américaine de santé, dirigée par le Dr Anthony Fauci, principal expert américain en maladies infectieuses, et qui dépend de l’Institut national américain de la santé (NIH).

Lundi, le laboratoire anglo-suédois a indiqué que son vaccin était efficace à 79 % dans la prévention des symptômes de la Covid-19, un résultat meilleur que prévu. Il a ajouté qu’un comité de sécurité indépendant, le DSMB, s’était penché spécifiquement sur les caillots sanguins et la thrombose veineuse cérébrale (TVC) dans l’ensemble des données de l’essai américain et n’avait trouvé aucun risque accru de thrombose.

(Avec Reuters)

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On y comprend plus rien !..

(et il y a de quoi..)

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Société,Santé

Vaccin AstraZeneca réservé aux plus de 55 ans : «On n’y comprend plus rien»..

La Haute autorité de santé a mis à jour ses recommandations. Pour l’heure, elle déconseille le vaccin britannique aux moins de 55 ans. Certains spécialistes le déplorent.

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La vaccination contre le Covid-19 avec AstraZeneca est autorisée à reprendre mais seulement pour les personnes âgées de plus de 55 ans. LP/Philippe de Poulpiquet

Par Nicolas Berrod et Elsa Mari 

Le 19 mars 2021 à 18h23

C’est dramatique de démolir autant la confiance, tacle la virologue Christine Rouzioux, au sujet du nouveau rebondissement concernant le vaccin AstraZeneca, désormais réservé aux plus de 55 ans.

Le mauvais feuilleton, à l’origine d’une cacophonie monstre, semble sans fin.

Si début février, la Haute Autorité de la Santé le recommandait uniquement au moins de 65 ans, faute de « données suffisantes », sur son efficacité chez les plus âgés, les doutes avaient été levés, au fil des jours, et la limite d’âge balayée.

Mais voilà que le vaccin « maudit » a ensuite été suspendu en rafales dans une quinzaine de pays, dont la France, en raison d’un lien possible avec des problèmes de coagulations. Trois jours plus tard, ce jeudi, l’Agence Européenne du médicament rend un verdict rassurant.

Le produit du laboratoire britannico-suédois est jugé « sûr et efficace » et « n’est pas associé à une augmentation des cas de caillots sanguins ».

Un bémol toutefois concernant de rares thromboses cérébrales, 18 recensées en Europe, et de coagulations disséminées, sept au total, pour lesquels un lien avec le sérum n’est  « pas exclu ».

Dans la foulée Jean Castex annonce que les piqûres reprennent ce vendredi.

Montrant l’exemple, le premier ministre s’est fait vacciner sous l’œil des caméras. Sauf que, le même jour, nouveau coup de théâtre, la Haute Autorité de la Santé ne recommande le produit AstraZeneca qu’aux plus de 55 ans, l’exact inverse de son avis de février. Contacté par le Parisien, le ministère de la santé dit qu’il suit sa position.

Pourquoi ce revirement ? La Haute Autorité de la Santé rappelle que l’Agence Européenne du médicament a identifié un possible surrisque de coagulation intravasculaire disséminée et de thrombophlébite cérébrale chez des personnes de moins de 55 ans.

« L’âge est le facteur principal de risque qui expose les personnes à développer des formes graves de la maladie », a indiqué, lors d’un point presse, Dominique Le Guludec, la présidente de la HAS.

« Nous avons pour les plus jeunes des alternatives », a-t-elle aussi indiqué, faisant notamment référence aux vaccins à ARNmessager de Pfizer et Moderna. On attend aussi le Johnson&Johnson à partir de mi-avril.

Et la seconde dose ?

Pour les personnes de moins de 55 ans et qui ont déjà une dose de vaccin AstraZeneca, la HAS « se positionnera très prochainement sur les modalités d’administration de la seconde dose ». De nombreux soignants sont concernés, à commencer par le ministre de la santé, Olivier Véran, qui a 40 ans et a été vacciné avec ce produit.

Cette question des deuxièmes injections ne se pose, à priori pas, dans l’immédiat, puisque l’écart recommandé entre chacune d’elles est de neuf à douze semaines.

Quoiqu’il en soit, cette reprise en demi-teinte pose problème, le gouvernement comptant sur ce produit, plus facile à conserver et donc à administrer via les généralistes et les pharmaciens, que ses concurrents Pfizer et Moderna. Actuellement, un peu plus de 1,4 millions de personnes ont reçues une première dose. « On y comprend plus rien », s’emporte Yves Buisson, épidémiologiste et président du groupe « Covid 19 » de l’Académie de médecine. « On voudrait bousiller la campagne de vaccination qu’on ne s’y prendrait pas autrement », dit-il, fustigeant un excès de précaution.

Pour la virologue Christine Rouzioux, on s’attendait à ce que le sérum AstraZeneca provoque des symptômes grippaux mais pas à des « thromboses veineuses cérébrales », qui touchent une veine du cerveau. « C’est rare et expliqué, néanmoins le risque est extrêmement infime, cela ne justifie pas qu’on réduise l’accès au vaccin, lâche-t-elle. Pourquoi on ne donne pas simplement de l’aspirine pour éviter les caillots ? »

Sans un coup d’accélérateur dans la campagne vaccinale, cette experte craint qu’on ne s’en sorte pas. «  Ce qu’il faut comprendre, c’est que le confinement ne marchera pas s’il n’y a pas de vaccination.»

Programme TV

Jean Castex se dit prêt à se faire vacciner avec AstraZeneca "très bientôt »..

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Un vaccin..utile..

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Mais qu'en est-il vraiment ,.?

Un vaccin utile pour combler les trous dans la forme de manque en vaccins et autre..

 (sans réel suivi de la gestion des stocks comme arrivages..au regard des réelles commandes !..)

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Orange actu

Covid-19 : la campagne de vaccination ralentie par la suspension 

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ASTRAZENECA: SI LA CAMPAGNE DE VACCINATION EST RELANCÉE, FAUT-IL L'OUVRIR À TOUS LES VOLONTAIRES?

Salomé Vincendon

Le 17/03/2021 à 12:54

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Des flacons de vaccin d'AstraZeneca (illustration) - Fred TANNEAU © 2019 AFP

"Il y a tellement de gens aujourd'hui qui veulent être vaccinés", souligne le sénateur LaREM. Cette mesure permettrait d'éviter de gâcher des doses, tout en poursuivant la campagne vaccinale.

La France a suspendu le vaccin AstraZeneca ce lundi, en raison de rares cas de thromboses constatés chez des personnes vaccinées- sans lien avéré pour l'heure. L'Agence européenne des médicaments (EMA) doit se prononcer sur ce sujet jeudi, et en fonction de ses conclusions, l'exécutif remettra en place la vaccination.

Mais cet énième épisode autour d'AstraZeneca lui donne une très mauvaise image: seulement 20% des Français interrogés disent désormais avoir confiance en son utilisation, selon un sondage Elabe pour BFMTV, ce qui fait craindre un ralentissement de la vaccination avec ce produit. À moins de changer de stratégie? C'est ce que proposent certains parlementaires.

"Si demain il y a des réticences parmi une population éligible, ouvrons à une population moins éligible aujourd'hui" la vaccination d'AstraZeneca, propose à BFMTV François Patriat, sénateur de Côte-d'Or, président du groupe En Marche au Sénat. "Il y a tellement de gens aujourd'hui qui veulent être vaccinés qu'il faudra ouvrir plus largement la possibilité aux Français de se faire vacciner".

Outre les doutes causés par ces thromboses, le vaccin AstraZeneca souffre d'une mauvaise image après différents épisodes remettant en cause son efficacité et son innocuité. Il y a eu les effets secondaires forts signalés par certains soignants, les balbutiements du début concernant la vaccination des plus âgés, et les annonces des retards de livraison.

"Malheureusement c'est le vaccin maudit", déclarait mardi sur BFMTV Jean-Daniel Lelièvre, chef du service des maladies infectieuses de l'Hôpital Henri-Mondor à Créteil.

"Que pas une dose de vaccin AstraZeneca ne soit perdue"

Cette possibilité d'élargir la vaccination avec AstraZeneca a déjà été évoquée par des membres de la majorité, comme le rapportait Le Parisien mardi. Selon le journal, le président LaREM de l'Assemblée nationale Richard Ferrand a suggéré au Premier ministre que la vaccination soit ouverte à de nouvelles catégories de personnes, si il n'y avait plus assez de volontaires dans les publics arrêtés pour le moment. "Oui, oui, on va regarder", aurait répondu Jean Castex.

Des députées Les Républicains Annie Genevard et Constance Le Grip ont, de leur côté, déjà témoigné sur Twitter de leur accord avec cette proposition.

"Aujourd'hui, si on veut vraiment lutter avec le problème de réanimation, il faut que pas une dose de vaccin AstraZeneca ne soit perdue", déclare François Patriat. "Dès demain, si cet avis est positif, reprenons la vaccination."

Si le produit, lorsqu'il est fermé, se stocke plus facilement que les vaccins Pfizer ou Moderna, la fiole - dix doses de vaccin - peut se conserver 48h une fois ouverte. Or, avec l'annonce d'Emmanuel Macron lundi, des soignants rapportent avoir dû jeter des doses. "J'ai commencé à vacciner (mardi) matin neuf personnes et puis dans le courant de l'après-midi j'ai appris que la France suspendait la campagne de vaccination", raconte un pharmacien sur BFMTV. "Donc il me reste la dixième dose. Ça me fait mal au coeur parce que c'est quelque chose de précieux."

"Hors de question" de jeter des doses

Jusque-là, le public cible de ce vaccin comportait les personnes présentant des comorbidités de plus de 50 ans, toutes les personnes de plus de 75 ans, mais aussi l'ensemble des "professionnels de santé et du secteur médico-social, ainsi que les aides à domicile intervenant auprès de personnes vulnérables et les pompiers quel que soit leur âge",explique le site de l'Administration.

Rappelant "la nécessité de la vaccination, qui est le seul moyen que nous ayons de sortir vite de cette crise", la virologue Mylène Ogliastro souligne sur BFMTV qu'il "faut utiliser (le vaccin AstraZeneca) au maximum et sans perdre une seule dose". "C'est bien d'élargir et évidemment que ces vaccins, il ne faut pas les perdre" abonde Marie Msika-Razon, médecin généraliste à Paris.

Les deux soignantes sont en revanche plus sceptiques sur les capacités vaccinales concernant ce vaccin, car peu de doses sont distribuées. En "généralisant à tous les volontaires, j'ai peur qu'on ait énormément de volontaires et finalement peu de doses", déclare Marie Msika-Razon, bien qu'elle précise qu'il soit évidemment "hors de question" d'en jeter certaines.

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Pour rassurer les Français, Jean Castex a déclaré mardi soir, au cours d'un entretien sur BFMTV, qu'il se fera vacciner avec AstraZeneca, "dès que toutes les garanties seront apportées".

Salomé Vincendon

Journaliste sur BFMTV.

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PERTE DE CONFIANCE, RETARD DANS LA VACCINATION... LA SUSPENSION D'ASTRAZENECA INQUIÈTE LES MÉDECINS.

Salomé Vincendon

Le 16/03/2021 à 8:52

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Alors que la France a suspendu la vaccination avec AstraZeneca, les médecins rappellent que le bénéfice-risque est largement en faveur du vaccin, et qu'arrêter la campagne vaccinale, c'est la promesse de plus de personnes à l'hôpital.

Après plusieurs pays européens, la France a, à son tour, décidé ce lundi de "suspendre par précaution" l'utilisation du vaccin AstraZeneca, après le signalement de thromboses (formation d'un caillot sanguin), effets secondaires "possibles" de la vaccination, mais sans lien avéré à ce stade. Emmanuel Macron a déclaré attendre le rendu de l'avis de l'autorité européenne du médicament (EMA), avant de l'autoriser à nouveau.

La campagne vaccinale française, déjà critiquée pour sa lenteur, se voit encore ralentie par cette décision de l'exécutif. S'ils sont en faveur de vérifications plus poussées, afin de lever le doute, les professionnels de santé ont de leur côté, parfois du mal à comprendre cette décision, plus politique que scientifique selon certains, et s'inquiètent de la perte de confiance de la population dans la vaccination.

"Un jour c'est 300 décès et 25 à 30.000 cas, donc on n'est pas dans une situation où on peut se dire 'on va voir, attendre un vaccin de 3e génération...'", déclare sur BFMTV Gilles Pialoux, chef du service des maladies infectieuses à l'hôpital Tenon (Paris), qui rappelle qu'on "est dans une urgence sanitaire, on est dans une course contre la montre". "Si vous regardez les thromboses qui ont été rapportées avec d'autres vaccins, et notamment avec le vaccin Pfizer, il est plus important. Donc on a du mal à comprendre pourquoi on s'inquiète avec AstraZeneca",abonde sur BFMTV Jean-Daniel Lelièvre, chef de service des maladies infectieuses de l'Hôpital Henri-Mondor à Créteil (Val-de-Marne).

"Aucun lien avéré pour l'instant"

"Il n'y a pas lieu d'avoir d'inquiétudes aujourd'hui pour les personnes qui ont été vaccinées, beaucoup plus ont été vaccinées en Angleterre et il n'y a pas eu de problème", assure sur notre antenne Gilles Bonnefond. Pour le président de l'union des syndicats des pharmaciens d'officine, "les cas d'effets secondaires sont quand même très isolés dans différents pays". "Nos voisins anglais ont vacciné plus de 10 millions de personnes et ils n'ont rien décrit", explique Jean-Daniel Lelèvre, rappelant qu'il "n'y a aucun lien avéré pour l'instant avec le vaccin d'AstraZeneca."

Pour l'Organisation mondiale de la santé (OMS) il n'y a "pas de raison de ne pas utiliser" ce vaccin, et l'EMA a estimé dans un communiqué ce lundi, malgré l'enquête en cours, qu'elle "reste actuellement d'avis que les avantages du vaccin AstraZeneca dans la prévention du Covid-19 (...) l'emportent sur les risques d'effets secondaires".

Selon les dernières données, 30 cas d'événements thromboemboliques ont été signalés parmi près de 5 millions de personnes vaccinées avec le vaccin AstraZeneca dans l'Espace économique européen. Et ce "nombre d'événements thromboemboliques chez les personnes vaccinées n'est pas supérieur au nombre observé dans la population générale", assure l'EMA.

"On a surveillé tous les gens vaccinés de très très près, et effectivement on a pu mesurer des choses, des petits signaux, mais si on les avait mesurés chez 5, 9 ou 11 millions de gens non vaccinés, on aurait trouvé la même incidence des thromboses", abonde sur BFMTV Alexandre Mignon, anesthésiste réanimateur à l'hôpital Bichat (Paris).

En France, "à ce jour, peu de cas ont été signalés, dont aucun cas de décès, dans le cadre de la surveillance renforcée mise en place depuis le début de la vaccination", écrit l'Agence nationale du médicament(ANSM) dans son dernier rapport publié lundi, sans préciser le nombre exact de cas. Dans un précédent point du 5 mars, elle notait un cas de thrombose, sans qu'aucun lien avec la vaccination n'ait été établi.

La balance bénéfices-risques

"Il y a l'hypothèse qu'il n'y a rien, c'est une coïncidence entre deux événements rares. La deuxième hypothèse c'est qu'il y ait un lot qui donne une réaction inflammatoire plus importante, et qui associée à d'autres risques, puisse donner des caillots sanguins", explique sur notre antenne Gilles Pialoux, chef du service des maladies infectieuses à l'hôpital Tenon (Paris). "Mais de toute façon on est dans un phénomène ultra rare".

L'argument avancé par ces soignants, c'est que comparés à ces cas considérés comme rares, et dont le lien avec AstraZeneca n'est pas du tout prouvé pour le moment, les bénéfices apportés par la vaccination en pleine pandémie sont bien plus forts. "Le rapport bénéfice-risque est tout à fait en faveur de la vaccination large, massive, et rapide" estime Alexandre Mignon. "Non seulement cela protège de la mort, mais celaprotège aussi des formes graves."

"On est dans une situation de pandémie, avec un virus qui est actif, et qui lui va vous conduire à l'hôpital", souligne Jean-Daniel Lelièvre, et en ce sens, "la balance en faveur du bénéfice est très claire" car "le vaccin Astrazeneca est remarquablement efficace pour empêcher les hospitalisations, les formes sévères". "Arrêter comme cela brutalement, deux trois jours, pour faire le point, d'accord. Mais arrêter plus longtemps, ça veut dire qu'on ne va pas vacciner les gens, ces gens risquent d'attraper le Covid et de finir à l'hôpital."

AstraZeneca..Précautions, mais pas de panique..

Rappelant lui aussi les grands avantages de la vaccination avec AstraZeneca, Gilles Bonnefond souligne qu'il était normal d'interrompre la vaccination:

"On ne peut pas vacciner quand il y a un doute qui s'installe à la fois dans la population et chez des professionnels de santé (...) Levons le doute, sécurisons, ayons des arguments pour rassurer la population, pour pouvoir réutiliser (ce vaccin) si c'est la décision de l'agence européenne".

"La suspension est toujours une suspicion"

"Cette décision n'est pas une décision scientifique, c'est une décision politique" juge sur France inter Mathieu Molimard, chef de service de pharmacologie médicale au CHU de Bordeaux, pointant du doigt le fait que c'est le président de la République qui l'a annoncée, non pas un représentant de l'ANSM. "Je pense que politiquement, il est difficile de tenir le fait de continuer à vacciner quand son partenaire le plus proche, l'Allemagne, dit 'j'arrête'", explique-t-il.

Entre les possibles effets secondaires forts que ce produit peut déclencher, les balbutiements du début concernant la vaccination des plus âgés, et les annonces des retards de livraison, "ce vaccin n'a pas de chance" note Gilles Bonnefond. Et cet énième épisode pourrait entâcher encore un peu plus la confiance de la population à son égard.

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Carte des pays ayant suspendu la vaccination avec le vaccin AstraZeneca au 16 mars © BFMTV

"Pour ce vaccin là, le mal est fait, la suspension est toujours une suspicion", déclare Gilles Pialoux. "La suspension dans un contexte comme cela de vaccino-scepticisme, de politisation de la crise de Covid, c'est un peu comme la diffamation: même si on innocente le vaccin AstraZeneca, il en restera toujours quelque chose. On va ramer pour ce vaccin-là, et on n'en a pas les moyens".

Pourquoi AstraZeneca ne parvient pas à remplir ses objectifs de livraison

"Les gens qui ont perdu la confiance ça va être très compliqué de leur redonner", déclare également Jean-Daniel Lelièvre. Selon lui, "à ceux qui avaient des doutes et qui n'ont pas perdu la confiance, il faut leur dire qu'il n'y a aucun problème à se faire vacciner avec ce vaccin-là", explique-t-il. "Malheureusement c'est le vaccin maudit."

Salomé Vincendon

Journaliste BFMTV

L'Allemagne "tousse"..La France..s'enrhume..

Macron s'explique sur la "suspension momentanée" du vaccin AstraZeneca..

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Le vaccin AstraZeneca suspendu: quand la précaution l'emporte sur le principe.

La France a suivi l'Allemagne et une dizaine d'autres pays en suspendant le vaccin britannique, alors que l'OMS et l'EMA exhortent à poursuivre la vaccination.

Par Grégory Rozières

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La France suspend l'utilisation du vaccin AstraZeneca jusqu'à un avis européen mercredi, a annoncé ce lundi le président de la République Emmanuel Macron.

POOL

SCIENCE - Il fallait lui faire confiance dimanche, il est suspect lundi. En moins de 24 heures, le gouvernement français a changé son fusil d’épaule en suspendant le vaccin décidément maudit d’AstraZeneca.

L’exécutif suit ainsi le chemin emprunté par une dizaine de pays depuis quelques jours, et par l’Allemagne quelques minutes avant lui. La cause: une crainte d’un effet indésirable rare, la formation de caillots sanguins. Aucun élément factuel ne permet pour l’instant de prouver que c’est bien le vaccin qui provoquerait ce problème médical, qui touche malheureusement des dizaines de milliers de personnes tous les ans en France. Mais certaines données préliminaires inquiètent les autorités de chaque pays. 

L’Agence européenne du médicament (EMA) a déclaré qu’elle examinera les données disponibles ce mardi 16 mars et qu’elle se réunira jeudi au sujet d’AstraZeneca, tout en confirmant une nouvelle fois que “les avantages du vaccin l’emportent toujours sur les risques”. L’OMS organise de son côté une réunion mardi pour discuter de la situation, alors que l’organisation a exhorté à continuer de vacciner. “Il ne semble pas y avoir plus de cas [de caillots sanguins, NDLR] que ce que l’on s’attend à trouver dans la même période en population générale”, a précisé Mariangela Simao, directrice adjointe de la section vaccin de l’OMS, citée par le journaliste Kai Kupferschmidt.

Ces décisions politiques de précaution étonnent une partie du monde médical et scientifique. De nombreux États du vieux continent sont soit confrontés à une énième vague de Covid-19, soit sous le joug de restrictions drastiques pour limiter la propagation du coronavirus, soit, comme la France, confrontés à ces deux problèmes simultanément.

Pourquoi, dans de telles conditions, réagir aussi promptement à un possible risque d’effet secondaire touchant quelque 0,0006% des vaccinés? Pour parler de la suspension de nombreux pays européens, l’OMS comme l’EMA parlent d’une “précaution”.

Le vaccin, médicament le plus sûr du monde

Le principe de précaution est en effet poussé à l’extrême pour les vaccins. Logique en un sens: c’est un traitement préventif, que l’on administre à une personne saine. Quand vous avez une maladie qui a 50% de risque de vous tuer et qu’un médicament vous protège tout en ayant 5% de risque d’entraîner des complications, la “balance bénéfice-risque” est vite calculée.

Pour un vaccin, c’est plus compliqué. C’est pour cela qu’ils sont tant surveillés, tant étudiés même après avoir été administrés à une population entière (plus d’informations à ce sujet ici). Même un risque de complication touchant une personne sur 100.000 devient problématique. En théorie.

Car on parle ici d’une pandémie et non d’une maladie qui circule depuis des années et que l’on tente d’éradiquer. En dehors des restrictions que nous connaissons trop bien, le seul moyen de limiter le macabre bilan du Covid-19, c’est le vaccin.

Car il faut bien comprendre que sans vaccin, des dizaines de milliers de personnes mourront du Covid-19 en Europe et probablement des centaines de milliers dans le monde. C’est un élément essentiel à prendre en compte dans la balance bénéfice-risque. D’autant plus que les personnes actuellement vaccinées sont avant tout des citoyens susceptibles de développer des formes graves de la maladie.

Précaution et dominos

Alors, comment expliquer cette cascade de suspensions d’AstraZeneca? Un effet domino semble à l’oeuvre. Les décisions italiennes et françaises ont suivi de près l’annonce allemande. Elles ont elles-mêmes poussé l’Espagne à convoquer une réunion de crise pour se prononcer sur la question et finalement suivre ses voisins en fin d’après-midi.

Un effet domino qui s’explique aussi par de nouveaux signalements repérés dans différents pays. C’est ce que précise l’Agence française de sécurité du médicament dans un communiqué publié ce lundi soir. “Suite à la survenue de nouveaux cas inattendus d’événements thromboemboliques et de troubles de la coagulation dans plusieurs pays européens, nous avons recommandé de suspendre temporairement par mesure de précaution l’utilisation du vaccin AstraZeneca en France”, peut-on lire. Mais il est précisé juste après que “rien n’indique à ce stade que ces événements sont en lien avec la vaccination”.

Nous avons recommandé de suspendre temporairement et par précaution l’utilisation du #vaccin AstraZeneca dans l’attente d’un avis de @EMA_News Cette décision fait suite à de nouveaux cas de thrombose et troubles de la coagulation en Europe

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Quels sont ces cas, justement? 10 cas de caillots sanguins ont été dénombrés par les Pays-Bas lundi, 24 heures après avoir suspendu le vaccin. Un deuxième décès a été repéré en Norvège, celui d’une soignante de moins de 50 ans. L’Allemagne a de son côté noté “une accumulation frappante d’une forme de thrombose veineuse cérébrale très rare”. 7 cas pour 1,7 million de vaccinés. Cela semble peu, mais il faut rappeler que cette maladie ne touche qu’entre 2 et 5 personnes par million d’habitants tous les ans.

De quoi justifier ce principe de précaution? Pas sûr. Quelle est la valeur statistique de ces chiffres allemands? Cela pourrait être un simple manque de chance, surtout que les personnes vaccinées sont majoritairement âgées ou avec des comorbidités, ce qui pourrait peut-être augmenter le risque de thrombose? En Grande-Bretagne, où près de 10 millions de personnes ont reçu le vaccin AstraZeneca, seuls 3 cas de thrombose veineuse cérébrale ont été diagnostiqués. 

Il est clair qu’au vu des données disponibles, il est absolument impossible de dire avec certitude qu’une injection d’AstraZeneca augmente le risque de développer ce trouble rare. Il faudra des analyses statistiques rigoureuses pour clarifier cela. Par précaution, de nombreux pays ont préféré doubler les autorités de santé européennes et mondiales.

Quelles conséquences si le vaccin est sûr?

En agissant ainsi, elles espèrent prévenir plutôt que guérir en cas de vrai problème. Et si le vaccin se révèle sûr, comme ce fut le cas après les doutes sur l’efficacité d’AstraZeneca sur les personnes âgées ou après les alertes norvégiennes sur les décès liés à Pfizer? Alors les gouvernements auront montré qu’ils font preuve d’une tolérance zéro face aux risques liés aux vaccins.

Si l’on fait abstraction du retard dans la campagne de vaccination, seule voie de sortie face à la pandémie, cela semble être un pari gagnant-gagnant. Mais ce serait oublier que le doute jeté ne s’efface pas aussi vite que les décrets de suspension. En France comme en Allemagne, où les politiques ont vivement critiqué AstraZeneca, les citoyens font bien moins confiance au vaccin britannique qu’à Pfizer/Biontech et Moderna. C’est pourtant celui qui pourrait être le plus disponible en France en mars.

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Suspension-du-vaccin-AstraZeneca-en-France-quel-sera-limpact-sur-la-campagne-de-vaccination-987926

Les gens qui ont reçus une première dose ne sont pas en danger..

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Et après tout ça, il faudrait encore garder son calme et sa bonne humeur, et de plus..se faire vacciner..mais où vas-t-on ?..

Les-officines-ne-disposent-pour-linstant-que-de-lAstraZeneca-985995

Le président Macron a dit lui-même, sur la chaîne télévisée grecque et en Grèce..

La France a péché par orgueil, je le reconnais volontiers..

« Nous avons manqué d’ambition.. »

Covid-19 : l'UE a «manqué d'ambition» sur les vaccins, reconnaît Macron à la télévision grecque.

Dans un entretien avec Nikos Aliagas diffusé mercredi, le chef de l'État a expliqué ne pas avoir anticipé un développement aussi rapide du vaccin contre le Covid-19.

Sur la campagne de vaccination contre le Covid-19, l'Europe «est un peu un diesel» qui «démarre lentement» mais «va loin», a estimé le président français Emmanuel Macron dans un entretien avec Nikos Aliagas diffusé mercredi 24 mars par une télévision grecque.

«On est en train de rattraper. On est un peu un diesel. On ne peut plus trop parler dans les temps qui courent de ces moteurs, mais ça démarre lentement et ça va loin», a déclaré le chef de l'État, interrogé pour la chaîne ERT à l'occasion du bicentenaire de l'indépendance grecque. L'Union européenne «a commandé 2,5 milliards de doses, donc largement de quoi faire pour nous, pour la solidarité, pour prévoir la suite. Nous serons, d'ici au deuxième semestre, l'espace qui produira le plus de vaccins au monde», ajoute-t-il, interrogé par le populaire animateur franco-grec dans la salle des fêtes de l'Élysée.

Interrogé sur le démarrage poussif de la campagne de vaccination, Emmanuel Macron reconnaît ne pas avoir «pensé que ça irait aussi vite». «Les Américains ont eu un mérite dès l'été 2020, ils ont dit: «on met le paquet et on y va». Et donc ils ont plus (de vaccins). Ils ont eu plus d'ambition que nous. Et le quoi qu'il en coûte qu'on a appliqué pour les mesures d'accompagnement, eux l'ont appliqué pour les vaccins et la recherche», selon lui.

«On a eu tort de manquer d'ambition»

«Nous, on n'a pas été assez vite, assez fort là-dessus. C'est tout à fait vrai et on a pensé que le vaccin mettrait du temps à décoller (...) Et donc, on a sans doute moins rêvé aux étoiles que certains autres. Et je pense que ça doit être une leçon pour nous-mêmes. On a eu tort de manquer d'ambition, j'allais dire de folie, de dire: «c'est possible et on y va». On est trop rationnel peut-être», estime-t-il.

Emmanuel Macron défend par ailleurs l'importance «d'avoir une vraie vaccination européenne» et «des règles claires pour qu'au sein de l'espace européen on puisse rouvrir» d'ici l'été avec la mise en place d'un certificat sanitaire, actuellement en discussion au niveau de l'UE.

En raison de la crise sanitaire, Emmanuel Macron a annulé sa participation aux cérémonies prévues jeudi à Athènes sur le bicentenaire de l'indépendance de la Grèce, avec laquelle la France partage «l'attachement à la liberté et à l'aventure européenne», selon lui. Trois ans et demi après son discours sur l'Europe prononcé sur la colline de la Pnyx à Athènes, le chef de l'État indique qu'il formulera «des propositions» sur l'avenir de l'Europe «au deuxième semestre en vue de la présidence française» de l'UE au premier semestre 2022.

Emmanuel Macron interviewé par Nikos Aliagas pour la télévision grecque..

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Nikos Aliagas a interviewé le président français Emmanuel Macron pour la chaîne publique grecque ERT1 le 24 mars 2021. − Instagram/@nikosaliagas

La chaîne publique grecque ERT1 diffuse ce mercredi 24 mars un entretien exclusif du président français à l’occasion du bicentenaire de l’indépendance de la Grèce. Un échange de près de 30 minutes dont de premiers extraits ont été publiés sur les réseaux sociaux.

Il lui avait accordé sa première interview radio après son arrivée à l’Élysée. Après Europe 1 à l’automne 2018, c’est sur un tout autre média qu’Emmanuel Macron a donné rendez-vous à Nikos Aliagas. Les deux hommes se sont rencontrés pour la chaîne publique grecque ERT1, qui diffuse ce mercredi 24 mars une interview exclusive du président français à la veille d’une date clé pour la Grèce. 

Le 25 mars, le pays célèbre le bicentenaire de sa guerre d’indépendance avec notamment un défilé militaire à Athènes. Un évènement auquel le chef de l’État français aurait dû assister si la pandémie ne l’avait pas contraint à rester à Paris.

Géopolitique, culture et philosophie

C’est là, en début de semaine, qu’a été enregistré cet entretien de près de 30 minutes dont la chaîne grecque a partagé une première bande-annonce sur ses réseaux sociaux. Les deux hommes se saluent masqués avant de prendre place dans un salon de l’Élysée. "Il y a 200 ans, la Grèce a fait rêver l’Europe, en particulier la France", commente Emmanuel Macron qui parle autant de géopolitique que de philosophie dans ces premiers extraits. 

Très populaire en Grèce, le président français conclut l’entretien avec quelques mots de grec. "Je vous en prie", glisse-t-il à Nikos Aliagas qui revient à ses premières amours journalistiques. Car avant d’animer de nombreuses émissions de divertissement dont "The Voice", il a été pendant dix ans correspondant pour la chaîne ERT1. Grand reporter pour Euronews, il a également présenté le 20h à Athènes et a interviewé une dizaine de chefs d’État tout au long de sa carrière. 

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Emmanuel Macron : interviewé en Grèce par Nikos Aliagas, il dit quelques mots en Grec !

Il anime ce jeudi 25 mars l'émission spéciale de la chaîne grecque EPT, pour fêter les 200 ans de l'indépendance de la Grèce. Nikos Aliagas a reçu Emmanuel Macron, à Athènes, pour une interview surprise ! Et le président n'a pas déçu.

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Ce 24 mars, la télévision grecque a diffusé une interview surprise du président Emmanuel Macron. Et pour conduire cet entretien de 30 minutes, c'est Nikos Aliagas qui a été choisi par la chaîne ERT1, dont il fut le correspondant pendant 10 ans !

Très populaire dans son pays d'origine, où il a présenté le 20h à Athènes et interviewé une dizaine de chefs d’État tout au long de sa carrière, l'animateur de The Voice sur TF1, a exceptionnellement repris du service cette semaine en Grèce. Le pays célèbre actuellement le bicentenaire de sa guerre d’indépendance, et c'est lui qui anime l'émission spéciale, à la télévision, ce 25 mars. 

Et tandis qu'il a recueilli les voeux du président Macron, qui a estimé notamment "Il y a 200 ans, la Grèce a fait rêver l’Europe, en particulier la France" - Nikos Aliagas en a également profité pour questionner le président de la République sur sa gestion de la crise du Covid-19, pour ses compatriotes.

A propos de la campagne de vaccination, qui peine à démarrer et qui a récemment été ralentie par la suspension de l'AstraZeneca, le chef de l'Etat a assuré : "On est en train de rattraper. On est un peu un diesel. Mais ça commence lentement et ça va loin". Et tandis que les critiques fusent, il s'est par ailleurs dit confiant sur la capacité de la France à tenir ses objectifs en matière de vaccination.

Pour conclure cette rencontre, Nikos Aliagas a remercié Emmanuel Macron en version originale, et ce dernier lui a répondu, en Grec : "Je vous en prie" !

La France a péché par orgueil, je le reconnais volontiers..

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Mais il s’agit avant tout de faire face à une crise en prenant les devants et en sachant anticiper, et surtout..s’organiser..!!!

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Commander, pour un « vrai » chef de guerre, s’est..prévoir..anticiper, et..organiser !

 

 

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Commentaires
Z
Il y a beaucoup de "pourrait" et de "peut-être"...<br /> <br /> Je suis vacciné à 50% par Pfizer et je suis survivant... C'aurait été AstraZeneca, j'y serais allé aussi sans arrière pensée... La pilule fait courir aux femmes mille fois plus de risques que la vaccination AZ... Et pourtant, pour la baise, elles continuent...<br /> <br /> très bonne journée à toi
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Ecologie vraie et réelle..
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