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Ecologie vraie et réelle..
27 avril 2021

Le délitement de la France..qui s’effrite, chaque jour.. un peu plus !..

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Le délitement de la France..qui s’effrite, chaque jour.. un peu plus !..

20 généraux à la retraite (Généraux de 2ème section..) se sont exprimés sur le sujet..

Je ne les approuve pas, pour cela, cependant ils ont eu raison de faire savoir ce que beaucoup de Françaises et de Français pensent, à voix basse, et  à demi-mot, n’en déplaise !!!..

Dans Le Figaro

La tribune d'anciens militaires contre «le délitement» de la France enflamme le débat politique..

Alors que Marine Le Pen a invité les signataires du texte à la rejoindre, la ministre Florence Parly dénonce une politisation «irresponsable» des armées. Des militaires pourraient être sanctionnés.

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Florence Parly, ministre des Armées. NICOLAS MOLLO / AFP

La tribune aurait pu passer inaperçue. Signé par une vingtaine de militaires en retraite et parue la semaine dernière dans Valeurs actuelles, le texte s'alarme du « délitement » de la France et du « risque de guerre civile » qui pourrait conduire, selon eux, à « l'intervention de [leurs] camarades d'active » pour défendre les « valeurs civilisationnelles » de la France. Les officiers, dont l'ancien officier et responsable du site «Place d'armes» Jean-Pierre Fabre-Bernadac qui la signe en premier, dénoncent « un certain antiracisme » qui ne cherche qu'à créer « un mal-être sur notre sol », « l'islamisme » qui nourrit le séparatisme, la « haine » et l'utilisation de la force contre les gilets jaunes.

« L'heure est grave, le travail est colossal », assurent les auteurs qui revendiquent d'être soutenus par une centaine de gradés et des milliers de militaires. Ils interpellent les dirigeants du pays à un an de l'élection présidentielle. « Ne perdez pas de temps et sachez que nous sommes disposés à soutenir les politiques qui prendront en considération la sauvegarde de la nation », disent-ils dans cette tribune du 21 avril, soit dix-neuf ans après l'accession au second tour de l'élection de Jean-Marie Le Pen et soixante ans après la tentative de putsch des généraux qui protestaient contre la politique du général De Gaulle en Algérie. Si la plupart des signataires sont inconnus, quelques-uns gravitent à l'extrême droite, notamment le général Piquemal dont le nom figure au premier plan des soutiens. Il avait été radié des cadres de l'armée pour avoir organisé en 2016 une manifestation contre l'immigration.

« Vouloir politiser les militaires c'est faire insulte à leur mission »

Florence Parly, dans Libération

Le texte a eu de l'écho et provoqué des remous. Saisissant la balle au bond, la présidente du Rassemblement national Marine Le Pen a salué leur initiative. « Je vous invite à vous joindre à notre action pour prendre part à la bataille qui s'ouvre (…) qui est avant tout la bataille de la France », a déclaré la candidate dans une réponse publiée par l'hebdomadaire. « Comme citoyenne et comme femme politique, je souscris à vos analyses et partage votre affliction », a-t-elle ajouté,suscitant l'ire de la gauche de Jean-Luc Mélenchon à Benoît Hamon. Ils ont dénoncé l'appel voilé à un coup d'État et le silence du gouvernement. À gauche, la dénonciation des dérives autoritaristes sous toutes leurs formes est devenue comme un réflexe.

Le terrain politique est inflammable et la ministre des Armées Florence Parly a réagi lundi dans un texte publié dans Libération. Elle s'y offusque de voir la présidente du RN oublier le principe de neutralité des armées. « À quel appel répondent les armées ? À celui de la nation », explique Florence Parly. « Ce qu'il faut rappeler à Madame Le Pen, c'est que les armées ne sont pas un parti politique. Les militaires ne sont pas là pour faire campagne », poursuit-elle avant de s'en prendre aux signataires de la tribune. « Qui sont ces généraux retraités qui prétendent défendre la France alors qu'ils attisent les flammes de la haine ? », interroge-t-elle. « Ils ne représentent qu'eux-mêmes », poursuit la ministre : « Vouloir politiser les militaires c'est faire insulte à leur mission », souligne-t-elle en qualifiant d'irresponsable la démarche. Depuis la guerre d'Algérie, l'institution militaire se tient à bonne distance des querelles politiques. Au ministère des Armées, on est en train d'analyser la liste des signataires. Si des militaires d'active y figurent, ils seront sanctionnés, dit-on.

Si la crise sanitaire occupe toujours l'espace politique, la pré-campagne a commencé. Dans le camp du chef de l'État Emmanuel Macron, il n'était pas question de laisser à ses adversaires un champ régalien. Le président est constitutionnellement le chef des armées. Mais l'institution militaire jouit aujourd'hui d'un pouvoir d'attraction/ répulsion que certains candidats pourraient vouloir instrumentaliser. Dans un pays traversé par une fracture d'autorité, la figure du soldat apparaît comme un repère. L'année dernière le succès de librairie du dernier livre du général de Villiers a suscité des interrogations sur une candidature à la présidentielle. Au sein des armées, on n'y croit guère. Mais Emmanuel Macron a aussi écorné son image en début de quinquennat en évinçant brutalement son ancien chef d'état-major. Quoi qu'il en soit, il n'est pas question de laisser s'installer l'idée, même balbutiante, qu'une solution à la crise politique se trouverait quelque part au sein de l'institution militaire.

La ministre française des Armées a fustigé dimanche une «tribune irresponsable» de militaires retraités évoquant «le délitement» de la France et saluée par la cheffe de l’extrême droite Marine Le Pen, qui a invité ses auteurs à la rejoindre.

L’hebdomadaire ultra conservateur Valeurs Actuelles a publié mercredi une tribune appelant le président Emmanuel Macron à défendre le patriotisme, signée par «une vingtaine de généraux, une centaine de hauts gradés et plus d’un millier d’autres militaires», selon le magazine.

Ces militaires dénoncent le «délitement» qui frappe le pays et «qui, à travers un certain antiracisme, s’affiche dans un seul but: créer sur notre sol un mal-être, voire une haine entre les communautés».

«Nous sommes disposés à soutenir les politiques qui prendront en considération la sauvegarde de la nation», ajoutent-il.

Deux jours plus tard, Valeurs Actuelles a publié une réponse de la cheffe du parti Rassemblement national Marine Le Pen: «Je vous invite à vous joindre à notre action pour prendre part à la bataille qui s’ouvre (...) qui est avant tout la bataille de la France».

«Comme citoyenne et comme femme politique, je souscris à vos analyses et partage votre affliction», a-t-elle écrit.

La ministre des Armées Florence Parly s’est indignée dimanche en jugeant que «les armées ne sont pas là pour faire campagne mais pour défendre la France».

«La tribune irresponsable publiée dans Valeurs Actuelles est uniquement signée par des militaires à la retraite, qui n’ont plus aucune fonction dans nos armées et ne représentent qu’eux-mêmes», a-t-elle commenté sur Twitter, en rappelant que «deux principes immuables guident l’action des militaires vis-à-vis du politique: neutralité et loyauté».

«Les mots de Madame Le Pen reflètent une méconnaissance grave de l’institution militaire, inquiétant pour quelqu’un qui veut devenir cheffe des Armées», poursuit-elle, en référence à sa candidature pour la présidentielle de 2022.

«La politisation des armées suggérée par Madame Le Pen affaiblirait notre outil militaire et donc la France. Les armées ne sont pas là pour faire campagne mais pour défendre la France et protéger les Français», conclut la ministre des Armées.

Une partie de la gauche s’est élevée samedi après la publication de cette tribune, tout en critiquant le manque de réaction du gouvernement.

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La tribune n'a pas été du goût de la ministre des Armées. Photo © NICOLAS MESSYASZ/SIPA

Le 21 avril, une vingtaine de généraux, une centaine de hauts gradés et plus d’un millier d’autres militaires cosignaient une tribune parue dans Valeurs Actuelles, évoquant « le délitement » de la France. Une lettre de Marine Le Pen les invitant à la rejoindre pour la présidentielle de 2022 s’est greffée à cette tribune lancée par Jean-Pierre Fabre-Bernadac, un ancien officier également responsable du site web Place d’Armes. Cette publication a indigné le gouvernement, notamment Florence Parly. Sur Twitter, la ministre des Armées a étrillé les militaires, dimanche 25 avril : « Les armées ne sont pas là pour faire campagne, mais pour défendre la France », a-t-elle rappelé.

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Louisa GOULIAMAKI / AFP

ARMÉES - Dans une tribune parue mercredi 21 avril dans l'hebdomadaire Valeurs Actuelles, soutenue par la présidente du Rassemblement National, des militaires ont dénoncé le "délitement" qui frapperait selon eux la France.

Ces militaires dénoncent le "délitement" qui frappe la patrie et "qui, à travers un certain antiracisme, s'affiche dans un seul but : créer sur notre sol un mal-être, voire une haine entre les communautés", et un pouvoir qui"utilise les forces de l’ordre comme agents supplétifs et boucs émissaires face à des Français en gilets jaunes exprimant leurs désespoirs". "Nous sommes disposés à soutenir les politiques qui prendront en considération la sauvegarde de la nation", ajoutent-ils.

Deux jours plus tard, Valeurs Actuelles a publié une réponse de Marine Le Pen : "Je vous invite à vous joindre à notre action pour prendre part à la bataille qui s’ouvre (...) qui est avant tout la bataille de la France". "Comme citoyenne et comme femme politique, je souscris à vos analyses et partage votre affliction", a-t-elle écrit.

Dans Valeurs Actuelles

POLITIQUE

« Pour un retour de l’honneur de nos gouvernants » : 20 généraux appellent Macron à défendre le patriotisme..

À l'initiative de Jean-Pierre Fabre-Bernadac, officier de carrière et responsable du site Place Armes, une vingtaine de généraux, une centaine de hauts-gradés et plus d'un millier d'autres militaires ont signé un appel pour un retour de l'honneur et du devoir au sein de la classe politique. Valeurs actuelles diffuse avec leur autorisation la lettre empreinte de conviction et d'engagement de ces hommes attachés à leur pays.

Par Jean-Pierre Fabre-Bernadac

Publié le 21 avril 2021 à 7h00 Mis à jour le 22 avril 2021 à 12h25

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©️ NICOLAS MESSYASZ/SIPA

Monsieur le Président,
Mesdames, Messieurs du gouvernement,
Mesdames, Messieurs les parlementaires,

L’heure est grave, la France est en péril, plusieurs dangers mortels la menacent. Nous qui, même à la retraite, restons des soldats de France, ne pouvons, dans les circonstances actuelles, demeurer indifférents au sort de notre beau pays.

Nos drapeaux tricolores ne sont pas simplement un morceau d’étoffe, ils symbolisent la tradition, à travers les âges, de ceux qui, quelles que soient leurs couleurs de peau ou leurs confessions, ont servi la France et ont donné leur vie pour elle. Sur ces drapeaux, nous trouvons en lettres d’or les mots « Honneur et Patrie ». Or, notre honneur aujourd’hui tient dans la dénonciation du délitement qui frappe notre patrie.

– Délitement qui, à travers un certain antiracisme, s’affiche dans un seul but : créer sur notre sol un mal-être, voire une haine entre les communautés. Aujourd’hui, certains parlent de racialisme, d’indigénisme et de théories décoloniales, mais à travers ces termes c’est la guerre raciale que veulent ces partisans haineux et fanatiques. Ils méprisent notre pays, ses traditions, sa culture, et veulent le voir se dissoudre en lui arrachant son passé et son histoire. Ainsi s’en prennent-ils, par le biais de statues, à d’anciennes gloires militaires et civiles en analysant des propos vieux de plusieurs siècles.

– Délitement qui, avec l’islamisme et les hordes de banlieue, entraîne le détachement de multiples parcelles de la nation pour les transformer en territoires soumis à des dogmes contraires à notre constitution. Or, chaque Français, quelle que soit sa croyance ou sa non-croyance, est partout chez lui dans l’Hexagone ; il ne peut et ne doit exister aucune ville, aucun quartier où les lois de la République ne s’appliquent pas.

– Délitement, car la haine prend le pas sur la fraternité lors de manifestations où le pouvoir utilise les forces de l’ordre comme agents supplétifs et boucs émissaires face à des Français en gilets jaunes exprimant leurs désespoirs. Ceci alors que des individus infiltrés et encagoulés saccagent des commerces et menacent ces mêmes forces de l’ordre. Pourtant, ces dernières ne font qu’appliquer les directives, parfois contradictoires, données par vous, gouvernants.

Les périls montent, la violence s’accroît de jour en jour. Qui aurait prédit il y a dix ans qu’un professeur serait un jour décapité à la sortie de son collège ? Or, nous, serviteurs de la Nation, qui avons toujours été prêts à mettre notre peau au bout de notre engagement – comme l’exigeait notre état militaire, ne pouvons être devant de tels agissements des spectateurs passifs.

Aussi, ceux qui dirigent notre pays doivent impérativement trouver le courage nécessaire à l’éradication de ces dangers. Pour cela, il suffit souvent d’appliquer sans faiblesse des lois qui existent déjà. N’oubliez pas que, comme nous, une grande majorité de nos concitoyens est excédée par vos louvoiements et vos silences coupables.

Comme le disait le cardinal Mercier, primat de Belgique : « Quand la prudence est partout, le courage n’est nulle part. » Alors, Mesdames, Messieurs, assez d’atermoiements, l’heure est grave, le travail est colossal ; ne perdez pas de temps et sachez que nous sommes disposés à soutenir les politiques qui prendront en considération la sauvegarde de la nation.

Par contre, si rien n’est entrepris, le laxisme continuera à se répandre inexorablement dans la société, provoquant au final une explosion et l’intervention de nos camarades d’active dans une mission périlleuse de protection de nos valeurs civilisationnelles et de sauvegarde de nos compatriotes sur le territoire national.

On le voit, il n’est plus temps de tergiverser, sinon, demain la guerre civile mettra un terme à ce chaos croissant, et les morts, dont vous porterez la responsabilité, se compteront par milliers.

Les généraux signataires :

Général de Corps d’Armée (ER) Christian PIQUEMAL (Légion Étrangère), général de Corps d’Armée (2S) Gilles BARRIE (Infanterie), général de Division (2S) François GAUBERT ancien Gouverneur militaire de Lille, général de Division (2S) Emmanuel de RICHOUFFTZ (Infanterie), général de Division (2S) Michel JOSLIN DE NORAY (Troupes de Marine), général de Brigade (2S) André COUSTOU (Infanterie), général de Brigade (2S) Philippe DESROUSSEAUX de MEDRANO (Train), général de Brigade Aérienne (2S) Antoine MARTINEZ (Armée de l’air), général de Brigade Aérienne (2S) Daniel GROSMAIRE (Armée de l’air), général de Brigade (2S) Robert JEANNEROD (Cavalerie), général de Brigade (2S) Pierre Dominique AIGUEPERSE (Infanterie), général de Brigade (2S) Roland DUBOIS (Transmissions), général de Brigade (2S) Dominique DELAWARDE (Infanterie), général de Brigade (2S) Jean Claude GROLIER (Artillerie), général de Brigade (2S) Norbert de CACQUERAY (Direction Générale de l’Armement), général de Brigade (2S) Roger PRIGENT (ALAT),  général de Brigade (2S) Alfred LEBRETON (CAT), médecin Général (2S) Guy DURAND (Service de Santé des Armées), contre-amiral (2S) Gérard BALASTRE (Marine Nationale).

La « Grande Muette » a un devoir de réserve !

Cependant ils s’exprimaient, dans leurs bons droits en tant que « Citoyen »..digne de ce nom

Ils n’ont absolument pas appelé à un soulèvement, encore moins à une guerre civile..que je sache !

Les annonces de la ministre des Armées, Florence Parly, ne se sont pas fait..attendre..

Florence Parly dénonce une politisation « irresponsable » des armées après la publication d’une tribune de militaires dans « Valeurs actuelles »..

Des généraux à la retraite dénoncent dans une lettre ouverte « le délitement » de la France. L’hebdomadaire a également publié une réponse de Marine Le Pen les invitant à la rejoindre.

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Marine Le Pen à l’Assemblée nationale, le 1er avril. JULIEN MUGUET POUR " LE MONDE"

Après un silence de plusieurs jours, la ministre des armées, Florence Parly, a fustigé dimanche 25 avril la publication dans Valeurs actuelles d’une tribune de plusieurs militaires, dont 20 généraux à la retraite, évoquant « le délitement » de la France, suivie d’une lettre de Marine Le Pen les invitant à la rejoindre pour la présidentielle.« Les armées ne sont pas là pour faire campagne mais pour défendre la France », a rappelé la ministre, après avoir été pressée de réagir ces derniers jours par plusieurs élus de gauche.

Mercredi, l’hebdomadaire d’extrême droite a publié une tribunelancée par Jean-Pierre Fabre-Bernadac, ancien officier de carrière et responsable du site Web Place d’Armes, appelant Emmanuel Macron à défendre le patriotisme. Selon le journal, cette lettre a été signée par « une vingtaine de généraux, une centaine de hauts gradés et plus d’un millier d’autres militaires »Les noms des signataires ont été publiés sur le site de M. Fabre-Bernadac, à l’origine de la lettre ouverte.

« Guerre civile »

Ces militaires dénoncent le « délitement » qui frappe selon eux la patrie et « qui, à travers un certain antiracisme, s’affiche dans un seul but : créer sur notre sol un mal-être, voire une haine entre les communautés ».

« Délitement qui, avec l’islamisme et les hordes de banlieue, entraîne le détachement de multiples parcelles de la nation pour les transformer en territoires soumis à des dogmes contraires à notre constitution, estiment-ils encore. Délitement, car (…) le pouvoir utilise les forces de l’ordre comme agents supplétifs et boucs émissaires face à des Français en gilets jaunes exprimant leurs désespoirs. »

« Nous sommes disposés à soutenir les politiques qui prendront en considération la sauvegarde de la nation », ajoutent-ils, avant de conclure :

« Par contre, si rien n’est entrepris, le laxisme continuera à se répandre inexorablement dans la société, provoquant au final une explosion et l’intervention de nos camarades d’active dans une mission périlleuse de protection de nos valeurs civilisationnelles et de sauvegarde de nos compatriotes sur le territoire national. 

On le voit, il n’est plus temps de tergiverser, sinon, demain la guerre civile mettra un terme à ce chaos croissant, et les morts, dont vous porterez la responsabilité, se compteront par milliers. »

Deux jours après la parution de cette tribune, Valeurs actuelles a publié vendredi une réponse de Marine Le Pen : « Comme citoyenne et comme femme politique, je souscris à vos analyses et partage votre affliction. » « Je vous invite à vous joindre à notre action pour prendre part à la bataille qui s’ouvre, qui est une bataille certes politique et pacifique, mais qui est avant tout la bataille de la France », écrit notamment la présidente du Rassemblement national (RN).

« Des militaires à la retraite qui n’ont plus aucune fonction dans nos armées »

« La tribune irresponsable publiée dans Valeurs actuelles est uniquement signée par des militaires à la retraite, qui n’ont plus aucune fonction dans nos armées et ne représentent qu’eux-mêmes », a commenté Mme Parly sur Twitter, en rappelant que« deux principes immuables guident l’action des militaires vis-à-vis du politique : neutralité et loyauté ».

« Les mots de Madame Le Pen reflètent une méconnaissance grave de l’institution militaire, inquiétant pour quelqu’un qui veut devenir cheffe des armées », a-t-elle poursuivi. « La politisation des armées suggérée par Madame Le Pen affaiblirait notre outil militaire et donc la France. Les armées ne sont pas là pour faire campagne mais pour défendre la France et protéger les Français », a conclu la ministre des armées.

La publication de ces deux tribunes avait ces derniers jours provoqué l’ire de plusieurs figures de la gauche, qui dénonçaient le manque de réaction du gouvernement.

Le fondateur de La France insoumise (LFI), Jean-Luc Mélenchon, avait fustigé la « stupéfiante déclaration de militaires s’arrogeant le droit d’appeler leur collègue d’active à une intervention contre les islamogauchistes ». Sur Twitter, le député avait rappelé que le fait de provoquer la désobéissance des militaires est puni par l’article 413-3 du code pénal :

Alors ? Le garde des Sceaux ? La ministre des Armées, le Président chef des armées ? La loi vous intéresse ou les f… https://t.co/Q8bmBJ8y7e

— JLMelenchon (@Jean-Luc Mélenchon)

« 60 ans après le début du “putsch d’Alger”, 20 généraux menacent explicitement la République d’un coup d’Etat militaire », s’était aussi indigné sur Twitter l’ancien candidat socialiste à la présidentielle, Benoît Hamon. Il s’était également étonné de l’absence de réaction de Mme Parly ou d’Emmanuel Macron.

« Des militaires appellent à une chasse aux sorcières, à une éradication, à défendre des “valeurs civilisationnelles” à rebours de la République, ça finit sur une menace de guerre civile, Le Pen salue ces apprentis factieux et ? Rien. On se réveille ? », a renchéri le député LFI Eric Coquerel, toujours sur Twiter. Conclusion, pour le député Aurélien Taché (Les Nouveaux Démocrates) : « La démocratie française est bel et bien menacée. »

La semaine précédente, Valeurs actuelles avait publié une tribune de Philippe de Villiers titrée « J’appelle à l’insurrection ». Son frère, Pierre de Villiers, ancien chef d’état-major des armées est cité par certains comme possible candidat à la présidentielle de 2022.

La France s’effrite chaque jour un peu plus..

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La « Sécurité » au cœur du problème..

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Il n’y a pas besoin d’aller chercher bien loin pour s’en rendre compte !

Chaque jour qui passe nous amène son lot de surprises , d’étonnements, et surtout..d’écœurement..aussi…

Nos forces de l’ordre ne sont plus soutenues, pas assez équipées, et de plus, chaque jour, malmenés, du fait d’un chaos indescriptible qui s’est installé, peu à peu, dans nos banlieues, en ville comme à la campagne, lié en cela aux nombreux et différents trafics de drogue à travers la France, et trafics en tout genre, dans un tas de  domaines, n’en déplaise !

Les gens, je veux dire l’ensemble des Françaises et des Français, citoyens dignes de ce nom, ne se sentent plus en sécurité !!!

Trop longtemps déjà que cela dure !..

La France de plus en plus divisée ? Où est l'union nationale ?

Depuis trois ans maintenant, les Français sont pris pour des imbéciles. Plus gentiment, certains diront « gaulois » pour reprendre l’expression du président de la République dont le mépris envers les classes populaires n’a jamais été aussi égalé par aucun de ses prédécesseurs. À chaque instant, le gouvernement marque son empreinte méphitique sur la nation française, à un tel point qu’on ne distingue plus la moindre valeur démocratique ou républicaine. Que sera donc la France d’ici deux ans, à la fin du mandat présidentiel de Monsieur Macron ? Serons-nous entrés dans une seconde phase de l’autoritarisme existant, c’est-à-dire dans celle annonçant progressivement la dictature ?

 Quand en 2017, le mouvement macronien nous présentait une « République en Marche », personne n’aurait pu croire qu’elle deviendrait rapidement autocratique au point de réduire l’Assemblée nationale en un parlement de députés « Playmobil ».

Alors, en toute objectivité, quel est le destin de la France et à quelle sauce seront-nous mangés ?

En clair, nous venons de connaître la crise sanitaire du coronavirus qui a fait, hélas, de nombreuses victimes. Mais le Covid-19 n’est que l’anti-chambre d’une catastrophe prochaine dont l’auteur principal n’est autre que le président Macron. Ainsi, que chacun réalise aujourd’hui, que le macronisme est la malédiction qui menace notre pays et nos territoires. Et que chacun réalise aussi que le macronisme est en train d’anéantir nos libertés publiques ou individuelles, c’est-à-dire de foudroyer la République : l’écrasement total de notre devise nationale : « liberté, égalité, fraternité ».

« Nous sommes en guerre ». À six reprises, Emmanuel Macron a utilisé la même expression lors de son allocution du 16 mars 2020. Un ton martial, visant à sonner la « mobilisation générale » contre un « ennemi (…) invisible, insaisissable », c’est-à-dire le Covid-19 dont l’épidémie semblait s’étendre sur l’ensemble du territoire français.

Les Français se sentent plus divisés que rassemblés

Les faits 

Les Français estiment que « ce qui les sépare est plus fort que ce qui les rassemble » (55 %), tout en ayant « le sentiment d’appartenir à une communauté nationale » (59 %), selon un sondage publié le mercredi 6 février.

(C’était au tout début de l’année 2019..)

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N’ayons pas peur des mots..

A l’image de l’érosion des côtes françaises, comme surtout du trait de côte du littoral, depuis l’estuaire de la Gironde et jusque dans le pays basque et Saint-Jean-de-Luz, la France toute entière s’effrite et s’érode, chaque jour, un peu plus !

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En effet, sous l’effet des nombreuses tempêtes et fortes marées, l’érosion se fait de plus en plus visible..

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France / Covid-19 : levée des restrictions de déplacements le 3 mai..

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Pour le reste, ce sera au cas par cas, au fur et à mesure…

Les terrasses surtout..

Les salles de cinéma..

Les théâtres..

Les bars et les restaurants, à l’intérieur et en salle..plus tard…

Les salles de sport causent problème..

La Laïcité pas à l’ordre du jour..

France / Laïcité : Marlène Schiappa sèchement recadrée par Macron..

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La ministre déléguée à la citoyenneté Marlène Schiappa a été recadrée par le président Emmanuel Macron pour avoir initié les très controversés « états généraux de la laïcité », selon une information rapportée par la presse française.

« Les Français s'en fichent et moi aussi », lui a lancé le chef de l’Etat.

Alors que ces « états généraux de la laïcité » ont provoqué de vives crispations du côté des défenseurs des droits humains et militants contre l’islamophobie, il semblerait que cette nouvelle opération de Marlène Schiappa ne plaise pas davantage au président de la République.

Ce dernier lui a rappelé que le pays « n'a pas besoin de colloque, de forum ou de je ne sais quoi » et que si cette initiative vise « à regarder le film de Caroline Fourest », elle est inutile.

Et, effectivement, Caroline Fourest, essayiste décriée, était bien de la partie, mardi, au moment du lancement des « états généraux de la laïcité ».

Au cours de sa prise de parole, elle a en effet estimé que « le terme d’islamophobie » a tué des victimes de terrorisme dont le professeur Samuel Paty, assassiné en octobre dernier, et les journalistes de Charlie Hebdo.

Semblant plus préoccupée par la négation du terme d’islamophobie, que par la protection de la laïcité, elle s’est attirée les foudres des internautes sur des réseaux sociaux.

D’après BFMTV, Emmanuel Macron a rappelé à sa ministre qu’il existe une loi en matière de laïcité et qu’il faut simplement l’appliquer.

Crise du « Covid »..

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Nous marchons à l’aveuglette, mais..Nous allons nous en sortir..dixit..

La France est-elle au bord du gouffre?

OPINION. Sauf à commettre de gigantesques erreurs, Macron sera réélu, écrit notre chroniqueur Charles Wyplosz. L’agitation qui s’annonce, et qui pourrait être sérieuse, ne signifie pas que la France est au bord du gouffre

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Discours d’Emmanuel Macron devant le congrès des maires de France. Paris, 19 novembre 2019. — © AFP

Macron avait promis un nouveau monde, mais l’ancien monde fait de la résistance. Le changement, c’est difficile. L’anniversaire du début des manifestations des «gilets jaunes», la grande grève à venir après les manifestations annoncées pour le 5 décembre, la conjonction possible des revendications, on nous annonce un hiver chaud en France. Peut-être, mais pas sûr.

Match nul

Les «gilets jaunes» d’abord. Ce fut un mouvement anti-élites, qui se développe ailleurs dans le monde, du Chili au Liban en passant par l’Espagne. Mais ces aspirations révolutionnaires réussissent rarement. Au mieux, on remplace les anciennes élites par des nouvelles, et on recommence, comme en Tunisie ou en Bolivie. Le beau rêve du peuple au pouvoir se dissout dans la réalité, le pouvoir a toujours ses élites, parfois militaires comme en Egypte, ou bien c’est le chaos comme en Libye, ou la montée des populistes comme en Pologne. Entre les «gilets jaunes» et Macron, ce fut match nul: Macron a dû faire des concessions en débloquant des sommes importantes, qui ont nourri des nouvelles demandes, mais le mouvement s’est lentement désagrégé. Les «gilets jaunes» ont été noyautés par les agitateurs des extrêmes, de gauche et de droite. Eux, qui se présentaient comme le mythique peuple, sont traversés par les mêmes contradictions que le peuple. Ceux qui ont tenté la voie électorale ont été laminés, moins de 1% des voix aux élections européennes de mai. Ils se croyaient un nouveau monde alternatif, ils ne font guère que rejouer la vieille tradition des soulèvements désordonnés provoqués par des agitateurs aguerris, parmi lesquels les black blocs. Il ne leur reste que la violence dans la rue, mais la police et les tribunaux se sont adaptés, largement soutenus par une opinion publique fondamentalement pacifique.

La France, à l’image de la Mer de glace, est à son niveau le plus bas, tant en politique qu’en général..

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En novembre dernier..

La confiance des ménages français s'effrite en novembre..

La confiance des ménages dans la situation économique baisse nettement en novembre : l'indicateur qui la synthétise, calculé par l'Insee, perd quatre...

La confiance des ménages dans la situation économique baisse nettement en novembre : l'indicateur qui la synthétise, calculé par l'Insee, perd quatre points par rapport à octobre. À 90, il atteint son plus bas niveau depuis décembre 2018 et demeure en dessous de sa moyenne de longue période (100). Le consensus était positionné à 92.

La grande fracture sociale..

Aux sources de la fracture sociale : portrait d’une France en morceaux..

Mardi 19 février dernier, l'Institut Montaigne et Elabe ont rendu public le Baromètre des Territoires 2019 : La France en Morceaux, une enquête inédite réalisée auprès de 10 010 Français. Celle-ci permet de mettre en lumière des dynamiques sociales et territoriales nouvelles, dans un contexte marqué par les mouvements sociaux et l’approche des élections européennes et municipales. Que retenir de ce baromètre ? Comment a-t-il été pensé et réalisé ? Entretien avec Bruno Cautrès, chercheur au CNRS et au Cevipof et artisan de ce baromètre.

Comment ont été définis les quatre portraits de Français que dresse le baromètre La France en Morceaux ?

L’enquête que nous avons réalisée comporte un très grand nombre d’indicateurs d’opinions et notamment tout ce qui concerne le rapport des Français au territoire et à la mobilité, à la fois géographique et sociale. Une telle masse de données, portant sur un grand nombre d’individus (10 010 répondants), ne peut être analysée sans recourir à de puissantes méthodes d’analyses des données. Les techniques de ce que l’on appelle "l’analyse géométrique des données" ont été utilisées pour condenser toutes ces informations : nous avons fouillé en profondeur notre base de données pour découvrir les groupes ou les paquets d’individus dont les profils de réponses étaient similaires ou proches. C’est ainsi que nous avons mis à jour que le rapport des Français au territoire et à la mobilité pouvait se décliner en quatre versions ou groupes. Cette typologie repose sur la découverte de deux grandes dimensions qui structurent toutes ces données : la mobilité est-elle un choix ou une contrainte ? A-t-elle pu être réalisée ou pas ?

A partir de toutes ces données d’opinions, nous avons mis à jour quatre catégories auxquelles nous avons donné un nom qui résume le profil de chaque groupe.

  • Les "Affranchis" (21%) pour qui la mobilité est positive et s’inscrit dans un détachement vis-à-vis du territoire. Il s’agit de personnes affranchies des contraintes territoriales et sociales, avec un important capital social et culturel qui leur permet de saisir les opportunités de mobilité.
  • Les "Enracinés" (22%) qui ont fait le choix d’un enracinement dans leur territoire. Ils sont heureux de "vivre au pays", dans un cocon local avec beaucoup de lien social, une sorte de bulle protectrice même s’ils sont concernés par les inégalités.
  • Les "Assignés" (25%) qui sont l’exact opposé des "Affranchis" : souvent dépourvus de capital économique, social ou culturel, ce sont des "assignés à résidence" qui endurent des souffrances sociales et sont coincés dans un lieu de vie ou une situation sociale difficile dont ils ne peuvent s’extraire
  • Les "Sur le fil" (32%) qui vivent une forte tension entre leur aspiration à la mobilité sociale et territoriale et une difficulté à s’affranchir de leur situation socio-économique et des inégalités territoriales.

L’un des résultats importants de notre étude est que les quatre groupes sont répartis dans toutes les régions.

Ces quatre types sont comme quatre "morceaux de France", chacun avec sa sociologie, révélatrice de véritables "fractures sociales" : le sentiment d’une France injuste et inégale est très présent dans nos données, particulièrement dans un groupe comme les "Assignés". L’un des résultats importants de notre étude est que les quatre groupes sont répartis dans toutes les régions, même si certains groupes sont bien sûr plus présents dans certaines régions que dans d’autres. Par exemple, on trouve beaucoup "d’Affranchis" en Île-de-France ou beaucoup "d’Assignés" dans le Grand Est, "d’Enracinés" en Bretagne.

S’il existe bien en France des "fractures territoriales", certains territoires étant frappés par les inégalités, le chômage ou le retrait des services publics de proximité, la manière dont les Français se représentent leur rapport à la mobilité et au territoire est très clivée socialement. Fractures sociales et fractures territoriales se mêlent, les premières étant plus importantes encore pour comprendre les opinions que se font les Français à propos de leurs territoires ou de leurs possibilités en termes de mobilité géographique ou sociale.

Quelles conclusions ce baromètre permet-il de tirer au sujet du mouvement des Gilets jaunes ? Qui sont-ils ?

La question de la mobilité et de la capacité à prendre sa vie en main a été au cœur de la crise des Gilets jaunes. Le fort sentiment d’injustice sociale et fiscale s’est exprimé dès le début de la crise et s’est maintenu malgré l’évolution de cette mobilisation. On retrouve très largement cette donnée dans notre Baromètre : la promesse d’égalité et de justice sociale de notre pays n’est pas réalisée, selon les Français.

Dans notre Baromètre nous avons posé plusieurs questions sur les Gilets jaunes. La catégorie où l'on retrouve le plus de personnes exprimant leur proximité ou soutien pour les Gilets jaunes est celle des "Assignés", qui vivent leur enracinement comme une donnée subie de leur vie. Cette catégorie est celle qui est le plus objectivement en situation de souffrance sociale. On en rencontre beaucoup en Seine-et-Marne par exemple, l’un des foyers de départ des Gilets jaunes. Notre Baromètre et ses résultats montrent que la crise des Gilets jaunes et son explosion trouve ses origines dans la profondeur et l’enracinement de la fracture sociale française.

Cette revendication des Gilets jaunes dans nos quatre catégories montre le caractère diffus du sentiment d’injustice sociale et/ou fiscale dans de très nombreuses couches de la société française.

On trouve des Français qui se disent Gilets jaunes dans les quatre catégories de Français que nous avons identifiées, certes dans des proportions moindres que parmi les "Assignés" mais cette diffusion dans nos quatre catégories montre le caractère diffus du sentiment d’injustice sociale et/ou fiscale dans de très nombreuses couches de la société française.

Sans gommer la réalité des fractures territoriales, les fractures sociales sont encore plus fortes et durement ressenties en France aujourd’hui. Par ailleurs, notre Baromètre montre un autre paradoxe : l'injonction à être mobile ("traverser la rue pour trouver un job") n'est pas nécessairement vécue comme un objectif positif par de nombreux Français qui vivent bien leurs racines locales. Etre enraciné localement ne veut pas nécessairement dire être "assigné à résidence", les deux notions ne se recoupent pas nécessairement.

Comment lire les résultats de ce baromètre à l’aune d’importances échéances électorales (européennes en mai 2019, puis municipales en mars 2020 ?

Les résultats de notre Baromètre montrent clairement que les attentes et les frustrations sont fortes en France en ce qui concerne l’ascenseur social.

Il y a bien sûr d’importantes différenciations politiques de nos quatre groupes si on compare leurs votes de 2017 : les "Affranchis" sont beaucoup plus "macronistes" que les autres groupes. De même, parmi les "Assignés", on compte un très forte surreprésentation d’électeurs de Marine Le Pen et dans une moindre mesure de Jean-Luc Mélenchon. Parmi les "Enracinés", on trouve une distribution des votes de 2017 qui ressemble beaucoup à celle de l’ensemble des Français, mais avec une surreprésentation des électeurs de François Fillon.

Enfin, les Français "Sur le fil" se distribuent assez largement comme l’ensemble du corps électoral. Les fractures sociales que notre typologie révèle trouvent un écho important dans les choix politiques. 

Il ne fait pas de doutes que l’on retrouvera dans les élections européennes de 2019 et municipales de 2020 d’importantes traces des fractures sociales et territoriales que nous avons mis en évidence. La crise des Gilets jaunes a fortement activé le sentiment latent d’injustice sociale et à mis en porte-à-faux la promesse macroniste d’émancipation. L’évaluation que feront les Français de l’action gouvernementale sur tout ce qui touche à l’égalité et à la préservation d’un modèle social auquel les Français sont très attachés jouera un rôle essentiel dans la période qui s’ouvre. Les résultats de notre Baromètre montrent clairement que les attentes et les frustrations sont fortes en France en ce qui concerne l’ascenseur social. Emmanuel Macron a fait de cette question le point cardinal de son projet politique, il n’a pas le droit à l’erreur sur cette question. Les futures échéances électorales nous en diront plus, sous peu.

La grande fracture sociale ne date pas d’aujourd’hui, mais elle a ses revers..

La réforme des retraites..un tôlé de plus !..

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Souvenez vous..

La France de François Hollande au bord du chaos..

François Hollande est le pilote d'un avion dont les manettes ne répondent plus. La note de la France se dégrade, la parole présidentielle se démonétise. Une succession de révoltes menace d'embraser le pays tout entier.

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Le gouvernement tangue, le sol se dérobe sous les pieds du président tandis que la situation du pays frise la débâcle...

REUTERS/Philippe Wojazer

Autour de lui, à cet instant, ils sont trois. Jean-Yves Le DrianStéphane Le Foll et Michel Sapin ne sont pas des ministres comme les autres. Ils ne disent mot de leurs échanges avec le chef de l'Etat à l'extérieur, connaissent leur président comme personne. François Hollande les a réunis pour une discussion qu'il veut sans tabou.  

Les visiteurs ne doivent pas se forcer à une exposition lucide, donc critique, de la situation, il sollicite lui-même les reproches, demande ce qui ne va pas. Le sujet n'est pas mince. Car ce n'est plus le gouvernement qui tangue, la majorité qui flanche, ce n'est même plus le sol qui se dérobe, c'est le pays qui s'approche du chaos. Des radars qu'on détruit, des rythmes scolairesqu'on contourne, des impôts qu'on ne veut plus payer.  

Un président que l'on hue le 11 Novembre. Les institutions se mettent à trembler, ne puisant que dans le passé la certitude de leur solidité. "Climat presque insurrectionnel", observe le ministre des Anciens Combattants,Kader Arif

L'affaire Leonarda est passée par là. Pas seulement l'arbitrage et l'allocution télévisée du président, mais ce qui a suivi : une déferlante de violence à l'égard de la personne même du chef de l'Etat - elle n'a pas échappé au principal intéressé.  

Le 15 mai 2012, au moment de la passation des pouvoirs, Nicolas Sarkozy avait prévenu son successeur : "Le plus dur, ce sont les commentaires sur Internet." Longtemps, François Hollande a pensé que son prédécesseur faisait du Sarkozy, en un mot, qu'il exagérait, et que la violence des propos était liée à la personnalité de l'homme du Fouquet's. "C'est encore bien pire que ça !" relève aujourd'hui le socialiste, songeant, notamment, aux commentaires après son intervention à propos de Leonarda

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REUTERS/Christian Hartmann

 Le 11 novembre, malgré la solennité de l'événement, François Hollande est hué sur les Champs-Élysées 

Jusqu'à présent, le verbe présidentiel suscitait une indifférence grandissante. Les 14 et 15 octobre, François Hollande est en Afrique du Sud. Un soir, la diffusion au journal télévisé d'un reportage sur sa visite d'Etat provoque instantanément une chute importante de l'audience.  

Voilà désormais que ses mots répandent le désordre. Le chef s'exprime, ses concitoyens lui répondent : puisque tu ne nous entends pas, nous ne t'écoutons plus. Et les ministres s'inquiètent. L'un d'eux, parmi les principaux, avance : "En privé, il est très clair et pédagogique. En revanche, il y a quelque chose qui ne marche pas dans l'expression publique." 

Dans la Ve République, l'impuissance commence là, avec des mots qui ne parlent plus. Le 30 octobre, à l'aéroport de Villacoublay, François Hollande accueille les quatre otages du Niger. Un témoin raconte : "Il était pleinement dans la fonction, d'abord en retrait, pour laisser les familles se retrouver, puis passant de l'empathie à l'humour lors de la cérémonie dans le pavillon privé. Il se dirige ensuite devant les caméras et l'image est catastrophique, le message inconsistant. Comment transformer de l'or en plomb, comment se montrer si mauvais quelques instants après avoir été si bon?" Un ministre tranche : " Il méprise la com', il a tort." 

L'Etat a perdu son dernier levier : la fiscalité

Au XXIe siècle, l'impuissance s'amplifie quand l'autorité politique n'a plus prise sur la réalité économique. A bien y regarder, c'est en cela que la décision, le 8 novembre, de l'agence de notation Standard & Poor's dedégrader la France (elle passe de AA +à AA) est une mauvaise nouvelle. 

Le verdict de l'agence américaine est incontestable sur un point : alors qu'elle a toujours considéré, comme ses consoeurs, que la France pouvait réduire ses déficits en augmentant les impôts, Standard & Poor's affirme que cette période est révolue, vu "le mécontentement grandissant de l'opinion publique [qui] a récemment conduit à des revirements de politique fiscale".  

Les dirigeants français viennent de perdre le dernier levier d'action encore réellement à leur disposition, la fiscalité. A force d'augmenter la charge, les hausses Hollande s'ajoutant aux hausses Sarkozy, à force de modifier la législation, le pouvoir a scié la branche qui rassurait sur sa situation financière. 

Le président lui-même ne parle plus de "redresser les finances publiques", ce qui laisserait penser soit à des hausses d'impôts, soit à des économies budgétaires. Le 8 novembre, commentant le jugement de Standard & Poor's, il n'évoque que ces dernières. Un séminaire gouvernemental y est consacré, le 13 novembre.  

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AFP PHOTO / JEFF PACHOUD

Jean-Marc Ayrault peine à s'imposer. Ici, à Saint-Étienne, le 4 novembre, Arnaud Montebourg refuse de s'asseoir au côté des autres ministres. 

Dans Les Echos du 7 novembre, Bernard Cazeneuve a déjà annoncé 15 milliards d'économies pour 2015 (somme égale à celle de 2014) et laissé entendre que les efforts se poursuivront au même rythme les années suivantes.  

En réalité, le ministre délégué au Budget ne fait que rappeler les engagements de Paris à ramener ses déficits publics de 4,1 % du produit intérieur brut en 2013 à 1,2 % en 2017. L'exercice devra se faire en agissant uniquement sur la dépense. L'agence américaine doute que Paris en soit capable. Elle n'est pas la seule. 

Le sentiment que plus rien ne marche

Hollande paie pour les autres, ses prédécesseurs qui n'ont pas su ou voulu mener les réformes nécessaires, encore plus difficiles après le krach financier de septembre 2008. Depuis, la tempête est devenue économique et sociale. Elle est aujourd'hui politique, nourrie du sentiment que plus rien ne marche.  

L'agence Standard & Poor's dresse ce constat - sans donner les clefs de la sortie - quand elle décrit le cercle vicieux de l'économie française : trop dechômage pour mener des réformes, pas assez de réformes pour diminuer le chômage. Même si François Hollande parvient, d'ici à la fin de l'année, à inverser cette courbe fatale, il n'est pas sûr d'en être crédité : les chiffres risquent de susciter la suspicion ou l'indifférence pour tous ceux, nombreux, qui ne verront pas leur propre situation s'améliorer. 

Le chef de l'Etat paie aussi ses propres erreurs : avoir sous-estimé l'ampleur et la nature de la crise économique, avoir nié la nécessité de certains remèdes, ne pas assumer ses renoncements, ne pas dérouler la suite du film - annoncer des économies budgétaires sans dire lesquelles, et ce depuis un an -, c'est nourrir l'inquiétude de tous.  

Ainsi, durant la campagne, il promet qu'une moitié de quinquennat sera consacrée aux efforts, une autre à la redistribution. En réalité, le redressement, c'est maintenant et c'est tout le temps. Le candidat refuse de reconnaître que la compétitivité des entreprises passe aussi par une baisse du coût du travail.  

Désormais, le président peine à convaincre ses ministres, le PS, sa majorité qu'il faut alléger les charges des patrons pour alourdir celles des ménages. Les assises de la fiscalité des entreprises promises au Medef s'annoncent tortueuses : l'organisation patronale veut une baisse globale des prélèvements, le gouvernement parle de " simplification " et de "stabilité". 

Au terme de dix-huit mois d'exercice du pouvoir, le dépôt de bilan n'est pas loin. A quarante-deux mois de la future élection présidentielle, la sortie de route définitive est proche. François Hollande doit vite se remanier. "Il faut qu'il s'aide lui-même. Actuellement, il s'insécurise luimême, relève un ténor socialiste. Ça ne sert à rien de changer les personnes si la méthode est la même." "François doit arrêter de fonctionner tout seul", complète un membre du gouvernement. 

En pleine crise bretonne, le chef de l'Etat a contourné la marche normale de l'exécutif pour ménager Jean-Marc Ayrault, réticent à une suspension de l'écotaxe. "Tu peux t'en occuper?" : c'est Jean-Yves Le Drian, breton certes, mais que l'on croyait chargé des affaires de défense, que le chef de l'Etat a envoyé à la manoeuvre.  

En pleine crise Leonarda, la rivalité entre Jean-Marc Ayrault et Manuel Valls a atteint des sommets et gêné la définition d'une solution. Et Bercy reste un problème quasi hebdomadaire, écartelé entre Pierre Moscovici (Economie), Arnaud Montebourg (Redressement industriel) et Bernard Cazeneuve (Budget).Au président, un ami a conseillé, au moins, de nommer une "vigie" à l'Elysée, qui ait une vision à 360 degrés de l'action menée et aide à l'anticipation.  

Pour une initiative politique, certains lui recommandent d'attendre, d'autres le somment d'accélérer. Aux interlocuteurs qui l'interrogent sur sa volonté de continuité, François Hollande répond : "Si chacun travaille et fait ce qu'il a à faire, ça ira." Qui commence? 

Allons-nous nous diriger tout droit vers un chaos indescriptible, avant une forme de rébellion et un soulèvement ?..

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Je pense que la raison l’emportera sur tout le reste !..

 

 

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Commentaires
Z
Bien évidemment, deux ministres Macronistes ainsi que Mélenchon poussent des cris d'Orfraie et dénoncent un "Putsch", alors même que cet appel est un appel au ressaisissement des politiques et non une rébellion... Ce qui est bien le signe, selon moi, que les trois susnommés baignent dans la même idéologie laxiste et traitre à la France... Pourquoi veulent-ils notre perte ? Pourquoi diabolisent-ils ceux qui ne cherchent qu'à les aider ? Même ces militaires patriotes ne le savent pas et croient qu'un simple appel suffira à réveiller la conscience de politiciens endoctrinés et incompétents... Cela prouve bien que c'est au sein de cette classe politique laxiste que le problème d'insécurité a ses racines...<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Ceux qui y voient un putsch ne sortent qu'une seule phrase de son contexte, alors que les militaire demandent au gouvernement de se remuer avant d'en arriver à ce genre de situation, qu'ils ne souhaitent pas !!!<br /> <br /> Cela ressemble à la diabolisation de Finkielkraut : Même processus de jugement sur quelques mots et non sur l'ensemble d'une déclaration...<br /> <br /> <br /> <br /> Gérard Collomb, bien que socialo l'avait bien compris... Julien Dray aussi.. Il leur sera beaucoup pardonné d'être socialo...<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Les fantoches qui sont dans les rangs de la rem, non seulement ne sont pas représentatifs de la France, mais en plus, montrent maintenant leur vrai visage au travers de ces réactions diabolisantes hors de propos de ministres, par rapport aux intentions louables des généraux... On sait maintenant vraiment qu'ils sont dans le camp de Mélenchon et des blackblocks... Ils sont définitivement discrédités...<br /> <br /> <br /> <br /> Très bonne journée à toi
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