Les pommes et les différentes variétés de pommes..n’est pas pomme qui veut !..
Les pommes et les différentes variétés de pommes..n’est pas pomme qui veut !..
Les différentes variétés de pommes ont bien évoluées depuis..1950 !
Photo ci-dessus de pommes de la variété « Reinette de France », bien connue.
« Une pomme par jour, éloigne le médecin pour toujours »
Le fait de « simplement » croquer dans une pomme, procure déjà une sensation de bien-être et de réconfort en soi.
(De plus, croquer une pomme remplace largement l’utilisation d’un dentifrice pour ses dents..)
Il existe plus de 1000 variétés de pommes à la texture et au goût varié. Facile et rapide à consommer, la pomme participe aussi au renforcement du système immunitaire d’où le diction « Une pomme par jour, éloigne le médecin pour toujours ». Alors quelles variétés de pommes privilégier ? Tout dépend de vos goûts et de l’utilisation que vous souhaitez en faire ! Si vous aimez les fruits bien sucrés, privilégiez les pommes Pink Lady, la Gala ou encore la Golden ! Si vous souhaitez faire des gâteaux, choisissez plutôt la Reinette grise du Canada, l’Antarès ou encore la Jonagold !
Photo ci-dessus de la variété « Pink Lady ».
(Cette pomme « nouvelle », fait partie de ces nouvelles variétés de pommes, non « traditionnelles » et créée en laboratoire, par l’I.N.R.A. ou Institut National de Recherches Agronomiques..)
Photo ci-dessus du président Jacques Chirac qui aimait et adorait les pommes pardessus tout.
Photo ci-dessus de Jacques Chirac, jeune député Corrézien, en compagnie de son épouse Bernadette, en présence de producteurs de pommes.
Et comme qui dirait l’autre :
Qu’es-ce t’en penses toi des pommes ?
Photo ci-dessus d’un échange entre deux connaisseurs et sympathisants de la pomme.
En effet, la liste des variétés de pommes est longue et non exhaustive..
Photo ci-dessus de variétés de pommes anciennes et traditionnelles.
La classification est faite selon plusieurs critères.
Les tableaux de classification ne contiennent que des données que l'on doit retrouver dans les fiches variétales mais sont parfois plus pratiques quand on ne sait pas bien ce que l'on cherche. De multiples classements sont possibles :
- par famille d'utilisation (pommes à couteau, à cidre, à cuire) ;
- par date ou groupe de floraison ;
- par susceptibilité aux maladies affectant arbres et fruits, par exemple la tavelure ;
- par généalogie (descendants de Golden Delicious, de Florina…) ;
- par origine géographique, par continent, par pays, par région, par adresse de l'obtenteur ;
- par période de mûrissement (pomme d'été, d'hiver) ;
- par qualités intrinsèques (couleurs de pelure, couleur de chair, rusticité, conservation, etc.).
Le cas de la tavelure :
Photo ci-dessus d’une pomme atteinte de « tavelure », ces taches si caractéristiques de cette atteinte comme maladie.
La tavelure est avec la moniliose et l'oïdium une des principales affections fongiques du pommier(genre Malus). Elle est causée par un champignon ascomycète nommé Venturia inaequalis (dont il existe plusieurs milliers de souches) causant des lésions noires ou brunes à la surface des feuilles, des bourgeons ou des fruits et parfois même sur le bois. Les fruits et la partie inférieure des feuilles y sont spécialement sensibles.
La maladie est favorisée par un climat humide au moment du débourrement qui permet une grande diffusion des germes nocifs. La période critique dure pendant les 8 à 10 semaines qui suivent le débourrement avec un pic au moment de la chute des pétales des fleurs qui forme des points d'entrée pour le champignon.
La maladie tue rarement son hôte mais peut réduire significativement (jusqu'à 100 %) la qualité et la production des fruits en l'absence de traitement par fongicide.
Avec le temps, des mutations du champignon responsable ont eu lieu et on compte aujourd'hui huit races principales de tavelure du pommier.
Photo ci-dessus de pommes atteinte de « tavelure », ces taches si caractéristiques de cette atteinte comme maladie.
Voir le lien ci-dessous :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Tavelure_du_pommier
Tavelure du pommier.
Photo ci-dessus, feuille et fiche d’un livre ancien.
Photo ci-dessus d’une planche avec dessins pour suivre et comprendre l’évolution du bourgeon, en passant par la fleur, puis, au final, pour arriver au fruit.
Stades d'évolution du pommier. Les stades de sensibilité maximum à la tavelure sont atteints aux stades C-C3 pour le pommier et C3-D pour le poirier.
Traitement
Dans les vergers commerciaux, 10 à 20 traitements antifongiques annuels2 soit 60 % des interventions d'entretien sont liés à la prévention de la tavelure.
Dans les petits jardins familiaux, là où de nombreux traitements systématiques ne sont pas envisageables, l'utilisation de cultivars peu susceptibles ou génétiquement résistants aux races communes de tavelure est la seule solution sérieuse. Il faut toutefois prévoir au moins un traitement annuel lors du débourrement.
Seules les variétés de pommes anciennes (avant toutes celles « hybrides » et par croisements divers) sont plus résistantes et résistent bien, en général, à la tavelure.
Les pommes et les différentes variétés de pommes
Photo ci-dessus d’une pomme belle à croquer.
Depuis 1950, et à plus forte raison, à partir des années 1980-1985, tout a bien changé.
Pourquoi je dis cela, me direz-vous ?..
Photo ci-dessus de pommes issues de variétés transformées "Elstar" et sur des arbres nains.
Eh..bien, c’est simple.
Avec l’évolution, tant dans le domaine de l’agriculture(Agroalimentaire), que de la culture maraîchère et pour la production des divers fruits, on a voulu mettre la charrue devant les bœufs et ainsi aller plus vite tant dans la production que de la création de variétés « nouvelles » et diverses pour venir inonder les marchés, et « modifier »les goûts et les envies !..
Photo ci-dessus lors d’une exposition en salle et journée d’informations.
C’est, tout d’abord..L’ I.N.R.A. *, avec leurs différents laboratoires de recherches disséminés un peu partout à travers la France, puis les grands producteurs de fruits qui ont changé la donne, voilà tout !
* L'I.N.R.A. ou Institut National de Recherches Agronomiques.
Photo ci-dessus de pommes « nouvelles » "Pink Lady" et dont la coloration est le seul but et pouvoir « attractif » et effet « marketing » pour l’achat et la consommation.
C’est ainsi qu’est apparue, très récemment, une nouvelle variété de pomme, en croisements divers, et qui a donné une pomme à la chaire rouge à l’intérieur, appelée « sanguine », un peu comme pour ces oranges, pour ceux qui se rappellent encore ce que je veux dire..
Photo ci-dessus d’une pomme coupée en deux, et « variété » qui n’a plus rien à voir avec une pomme dite « traditionnelle » et surtout..conventionnelle.
Il y a également, depuis peu, des essais de récupération de fruits d’anciens pommiers et très anciennes variétés, récupérées en forêt, et pour en extraire les enzymes nécessaires pour la création de nouvelles variétés plus résistantes, face au « mildiou » et donc, par ce biais, éviter les traitements, ou..les diminuer..
Photo ci-dessus de cette pomme « transformée » et qui n’est plus une pomme.
Photo ci-dessus de cette même pomme « transformée », coupée en deux et qui n’est plus une pomme.
On parle même, depuis peu, de pommes « snackis », avec de mini pommes..
Un exemple
https://www.lesechos.fr/industrie-services/conso-distribution/les-pommes-font-leur-revolution-marketing-1030885
« natti »..une nouvelle variété de pommes..
Voici un lien ci-dessous et concernant l’I.N.R.A. et les pommes :
https://www.academie-agriculture.fr/sites/default/files/publications/encyclopedie/final_01.01.q02_verger_pommiers.pdf
Un autre exemple qui en surprendra plus d’un..
(C’était en septembre 2016..)
https://www.bioalaune.com/fr/actualite-bio/34611/justice-biocoop-condamne-payer-30000eu-avoir-critique-pommes-non-bio
En septembre dernier, l’enseigne Biocoop a été condamnée en justice suite à une campagne de communication dénigrant les pommes non bio. Une campagne jugée anticoncurrentielle à l’égard des filières non biologiques.
Il est interdit de critiquer l’agriculture chimique
Certains d’entre vous, déjà convaincus par le bio, ont vu passer cette campagne publicitaire de 2014 à l’initiative de Biocoop. Une campagne dénigrant les pommes chimiques, c’est-à-dire non issues de l’agriculture biologique. Rappelons que la pomme non bio est l’un des fruits les plus traités en France avec une triste moyenne de 30 traitements avant sa récolte1.
Interfel, l’ANPP (producteurs de pommes) et la FNPF sont trois organisations de la filière fruits et légumes. Elles avaient déposé un recours en justice devant le Tribunal de Grande Instance de Paris pour dénigrement des pommes non-bio. Le jugement a été rendu le 21 septembre dernier et l’enseigne de magasins biologiques a été condamné pour appel au boycott et pratique anticoncurrentielle à l’égard des filières fruitières non biologiques. Biocoop doit ainsi payer la somme de 10.000€ à chacune des trois parties et à publier une insertion du jugement dans la presse.
Cette campagne publicitaire repose [...] sur le dénigrement des filières (non biologique, ndlr) aux fins de dissuader [...] d’acheter ces fruits.
Selon les juges de l’affaire : “il est établi que cette campagne publicitaire repose non pas sur la valorisation des pommes issues de l’agriculture biologique, mais au contraire sur le dénigrement de celles des autres filières, aux fins de dissuader les consommateurs d’acheter ces fruits.”
Rappelez-vous l’expression et le fameux slogan..
Manger 5 fruits et légumes par jour ?
L’interfel est l’interprofession des fruits et légumes frais. Cette institution rassemble et représente les métiers de l’ensemble de la filière. Son rôle est de mener des campagnes d’information et de communication pour valoriser tous les fruits et légumes. Le marché du bio n’étant pas majoritaire, l’institution a vu d’un mauvais oeil la campagne critique de Biocoop.
Les plaignants aiment affirmer que l’ensemble des professionnels de la filière des fruits et légumes frais (bio ou non) font leur maximum pour proposer des produits sains. Une notion subjective qui, selon eux, correspond à la réglementation très stricte en vigueur établie par les Pouvoirs publics. D’après l’Interfel, Biocoop fait l’apologie des fruits chimiques dans une démarche purement commerciale et opportuniste. La campagne ferait préjudice à l’image des fruits et légumes qui constituent un enjeu de santé publique.
Biocoop est une entreprise commerciale comme une autre qui fait de la communication pour valoriser son activité. En guerre contre les pesticides, elle décide parfois de frapper les esprits avec des campagnes chocs. Est-ce réellement néfaste pour le consommateur ? Et si on inversait les choses ? Libre au consommateur de s’informer par lui-même pour ainsi faire le meilleur choix pour sa santé. Une idée de démarche personnelle qui ne plairait probablement pas aux institutions publiques.
Manger 5 fruits et légumes par jour n’est pas un garant pour une bonne santé et surtout « réelle » bonne santé !..
Photo ci-dessus de cet exemple de pommes transformées et au seul effet « marketing » de vente par la couleur.
Il suffit de se rappeler, pour cela, en comparaison, de Blanche-neige et des sept nains..
Comme quoi…
Une pomme, surtout « traitée » n’est plus une bonne pomme à..croquer..
Les croisements et l’hybridation
C’est l’appât du gain, au travers d’une forme de surproduction, qui a, en fait, amené à ces dérives..
Eh..bien..c’est très simple, la plus grande partie des pommes que nous consommons de nos jours, ne sont en fait que des pommes issues de « croisements », et qui cependant, et de ce fait, sont « traitées » ; c’est-à-dire que l’on pulvérise plusieurs fois les arbres, avant floraison, puis, dès le début de l’apparition des bourgeons, et encore après..
Les nouveaux « greffons » en attente d’acheteurs « potentiels » et de « preneurs » pour les planter.
Photo ci-dessus, au regard des différentes pommes exposées et proposées, quelle pomme et surtout quel goût.
Maladies et risques
La plus grande crainte de tous les grands propriétaires et exploitants de vergers, pour les grandes surfaces, et la consommation, ont peur d’une maladie qui touche plus particulièrement la pomme, c’est la « tavelure », un microbe et champignon qui s’attaque, non seulement aux feuilles, mais également aux fruits.
Photo ci-dessus de deux pommes atteintes de « tavelure ».
La pomme est l’un des fruits les plus consommé en France !
Bonne pomme..bonne forme.
Photo ci-dessus, ne riez pas, c’est là un phénomène « naturel » en croissance comme excroissance.
Aussi quelle variété de pomme choisir ?
On pourrait, après tout, ne s’en tenir qu’à un nombre limité de variétés de pommes, dont on est sûr.
Photo ci-dessus d’une pomme de la variété « Golden Delicious », pomme également transformée et élaborée en laboratoire.
Par exemple..La « Gala » est issue d'un croisement entre la Golden et la Kidd's Orange Red. Très sucrée, juteuse et croquante, la Gala est la deuxième pomme la plus appréciées des Français. Elle peut être consommée crue mais aussi cuite !
Photo ci-dessus de la variété de pomme appelée « Gala ».
Zoom sur 21 variétés* de pommes à consommer sans plus attendre !
Pomme blanche
MI-JUILLET
Vista Bella
DÉBUT AOÛT
Jersey Mac
MI-AOÛT
Melba
MI-AOÛT
Belle d’Août
FIN AOÛT
Dolgo
DÉBUT SEPTEMBRE
Summered
FIN AOÛT
Paulared
DÉBUT SEPTEMBRE
Delcorf
DÉBUT SEPTEMBRE
Lobo
MI-SEPTEMBRE
Primgold
MI-SEPTEMBRE
MacIntosh
MI-SEPTEMBRE
Red Cort
FIN SEPTEMBRE
Cortland
FIN SEPTEMBRE
Honneycrisp
FIN SEPTEMBRE
Spartan
FIN SEPTEMBRE
Willamette
FIN SEPTEMBRE
Empire
DÉBUT OCTOBRE
Rosinette
DÉBUT OCTOBRE
Octobre
DÉBUT OCTOBRE
Passionata
MI-OCTOBRE
* Dans les nouvelles variétés de pommes, on retrouve, du Québec: La Belle d’août, la Rosinette, l’Octobre et la Passionata.
Provenant de France, : la Delcorf et la Primgold. Ces nouvelles variétés proviennent de croisement (hybridation) et non de manipulation génétique comme le sont les OGM (organisme génétiquement modifié).
(Ils disent tous qu’il n’y a aucune manipulation génétique, ni traitements, mais c’est faux !..)
De plus, ils rangent les fruits dans des grandes cagettes, sur étagères, et dans des immenses locaux emménagés spécifiquement pour bloquer l’accélération de la maturation..no comment !
En fait tous les très grands producteurs et récoltants de pommes ont leurs propres listes de 21 variétés*, selon ce qui les arrange..vente oblige !..
Voir ce lien ci-dessous, à titre de comparaison, par rapport à la liste ci-dessus :
http://verger-du-plessis.e-monsite.com/pages/nos-produits/nos-produits.html
Personnellement, je ne m’en tiendrai jamais à cette liste ci-dessus, ni à une autre, mais bien, au contraire, à mes propres connaissances et en vécu, pour pouvoir faire mes choix, et choisir les pommes, et sinon « la » pomme que je veux, parmi les variétés anciennes et non croisées, au goût authentique et sans être trop sucrée ou en excès !
Photo ci-dessus de la variété appelée « Reinette clochard ».
*Je vous mets un fichier, ci-dessous, en fichier pdf, et qui peut être intéressant à plus d’un titre :
http://www.museecapalcampestre.fr/index2.php?option=com_docman&task=doc_view&gid=5&Itemid=32
Photo ci-dessus, les pommes récoltées sont « triées », selon leur calibre, puis lavées, etc..
Et ci-dessous, à titre de comparaison, un autre lien, concernant les prix, par rapport aux prix affichés en grandes surfaces :
https://rnm.franceagrimer.fr/prix?POMME
Photo ci-dessus d’un « étal » en supermarché.
(La disposition en rayon comme présentation et surtout l’éclairage, pour le but recherché dans l’attirance par le regard et incitation à l’achat..)
Quelles variétés de pommes choisir ?
Il existe plus de 1000 variétés de pommes à la texture et au goût varié. Facile et rapide à consommer, la pomme participe aussi au renforcement du système immunitaire d’où le diction « Une pomme par jour, éloigne le médecin pour toujours* » . Alors quelles variétés de pommes privilégier ? Tout dépend de vos goûts et de l’utilisation que vous souhaitez en faire ! Si vous aimez les fruits bien sucrés, privilégiez les pommes Pink Lady, la Gala ou encore la Golden ! Si vous souhaitez faire des gâteaux, choisissez plutôt la Reinette grise du Canada, l’Antarès ou encore la Jonagold !
*Mais pas n’importe quelle pomme !
Comment bien choisir une pomme ?
Première chose à observer : la fermeté de la pomme. Sa peau doit également être bien lisse. On choisit la variété de pomme en fonction de ses goûts mais aussi en fonction de ce qu’on veut en faire : la manger crue ou la faire cuire. La saison des pommes est l’automne.
Comment conserver les pommes ?
Photo ci-dessus d’un autre exemple d’excroissance dans la croissance.
L’idéal est de conserver les pommes dans une corbeille à fruits, à température ambiante. Elles peuvent se garder durant plusieurs jours. Pour éviter qu’elles ne mûrissent trop vite, vous pouvez-la conserver dans le bac à légumes du réfrigérateur*, contrairement à d’autres fruits et légumes.
*Contrairement à ce que l’on dit et croit trop souvent, à ce sujet, et en parlant du bac à légumes du réfrigérateur, ce n’est malheureusement pas l’endroit idéal !
La corbeille à fruits, en osier ou rotin, est juste une façon de présenter les fruits, comme pour dans un restaurant, mais pas pour le stockage et la conservation.
En dehors de la traditionnelle corbeille à fruits ou plateau, en cuisine, ou encore sur la table de la salle à manger (à l’écart..), la meilleure façon de conserver vos pommes en toute tranquillité est de les entreposer en sous-sol, ou dans un cellier, à défaut un garage.
Photo ci-dessus d’une coupe à fruit, ou grande assiette creuse et profonde, pour mettre les fruits en présentation sur la table de la salle-à-manger.
Pour se faire, on prendra soin de s’assurer que les pommes ne sont pas atteintes, ou en début de pourrissement, même si peu visible à l’œil nu très souvent (car cela se passe à l’intérieur du fruit avant d’apparaître en surface..).
Photo ci-dessus d’une pomme au stade avancé de décomposition.
On s’arrangera pour avoir des étagères en bois, sur lesquelles on aura pris soin de placer des cagettes en bois (propres et vides), dans lesquelles on va mettre à l’intérieur du papier journal, pour recouvrir le fond.
Photo ci-dessus d’une cagette de rangement.
Ensuite, on va mettre en place chaque pomme (contrôlée à nouveau visuellement) à l’intérieur et déposée sur le fond de la cagette pardessus le papier journal, en prenant soin toutefois, et en faisant attention et en sorte que les fruits ne se touchent pas entre eux, car c’est le contact qui favorise la propagation des maladies, parasites et autres, comme accélération du processus de mûrissement et pourrissement..
Photo ci-dessus d’une cagette remplie de pommes, mais les pommes sont trop entassées les unes sur le autres.
Petite précision : il faut placer les pommes par variété ou espèce, sans les mélanger ; c’est-à-dire une seule sorte ou variété par cagette.
Photo ci-dessus d’un agriculteur heureux de sa récolte de pommes et entreposée en sous-sol.
(Par contre, ici, petit bémol, les pommes sont trop entassées les unes sur les autres et en se touchant..)
La conservation des pommes
Durant des siècles nos aïeux campagnards ont accordé une grande importance à la conservation de leurs récoltes de fruits. Dans le passé il existait les grands fruitiers de châteaux et des grandes demeures. La littérature des 18°,19°,20° siècles en ont laissé quelques traces sous forme de plans de claies, d’étagères,…bien élaborés.
Photo ci-dessus de pommes rangées en « clayonnage », en sous-sol, tout en les suivant et les contrôlant pour éviter un effet de décomposition accéléré lorsque les fruits se touchent.
Chez les campagnards plus modestes nous pouvions voir, entre autres, la méthode du « silo » en plein air. Le début de la préparation commençait par le creusage de tranchées délimitant le silo afin d’assurer le drainage. Le fond du silo couvert de grillage à fines mailles, contre les rongeurs, était recouvert de paille, ou d’herbes sèches ou, mieux, de fougères. Les fruits, en bon état, récoltés par temps secs et après la disparition des la rosée du matin étaient posés délicatement sur ce lit de sorte qu’ils ne se touchent pas. Puis, encore une couche de fougère, par exemple, et une de fruits et ainsi de suite. La couche finale : une dernière couche de fougères et d’herbes sèches ou de paille recouverte de terre.
Encore au début du 20° siècle les producteurs français expédiaient leurs pommes, en l’Angleterre, dans des tonneaux en bois contenant des couches de tourbe dont le Ph acide a une action conservatrice.
Photo ci-dessus de clayonnage avec des tiroirs coulissants.
Le matériel
Les méthodes de conservation des pommes et des poires variant avec les lieux et les terroirs, nous nous bornerons à un procédé simple et non dévoreur d’énergie tels le frigorifique ou d’autres moyens dits industriels. Evitons les étagères à clayettes en bois si courantes depuis des lustres car le bois est source de maladies et laisse une odeur qui s’imprègne lorsqu’on utilise de l’eau de javel pour désinfecter.
Actuellement le grand choix des tiroirs, clayettes et autres moyens de rangement en matières plastiques ou en métal nous laisse bien des possibilités et le nettoyage est plus aisé. Ici il faut tenir compte que les tablettes doivent être ajourées comme des clayettes ou du grillage rigide afin d’obtenir une parfaite circulation de l’air entre les fruits et à l’extérieur du local. En effet, les fruits dégagent un gaz l’éthylène qui active leur maturité.
Photo ci-dessus d’une cagette contenant des pommes, un peu comme pour le transport par camions de livraison pour les supermarchés avant mise en vente en présentation sur les étals.
Le local
- La température : Entre +2° C et 6° C est une base mais il faut savoir, par exemple, que Reinette Grise du Canada, Belle de Boskoop et d’autres sont sujettes à la brunissure interne si elles sont conservées en dessous de 2°C, et Reinette des reinettes au-dessous de 4°C.
- Le degré hygrométrique : 60% est le bon chiffre. Il ne doit pas dépasser 75%.
- La lumière : est à éviter car elle active la maturité.
- L’orientation du local : le Nord est à préférer.
- Les murs intérieurs du local : l’application du lait de chaux est conseillée.
- La désinfection : Avant l’entreposage des fruits il est utile de bruler une mèche ou deux de soufre ou du formol. Après cette désinfection il faut aérer le local durant 24 heures au moins.
Comme indiqué plus haut le local doit être pourvu un système d’aération, statique si possible, car la ventilation mécanique est dépensière d’énergie et productrice de chaleur nuisible à la bonne conservation des fruits, à moins que le système soit posé à l’extérieur.
Notes utiles : Les fruits ne doivent pas se toucher, ils doivent êtres sains et propres et récoltés sans heurts. Certaines variétés se déshydratent rapidement, c’est pourquoi nous voyions nos parents laisser tomber une goutte d’une simple bougie sur le pédoncule qui est le cordon ombilical du fruit. Pourquoi pas de la cire d’abeille qui, de plus, est un puissant antiseptique ?
Une visite quotidienne au local permet de choisir les fruits les plus murs à consommer en premier et d’éliminer ceux qui s’abiment.
Photo ci-dessus de pommes rangées en « clayonnage », en sous-sol, tout en les suivant et les contrôlant pour éviter un effet de décomposition accéléré lorsque les fruits se touchent.
L’Automne arrive..c’est le temps des pommes !
Photo ci-dessus de la cueillette et du ramassage de fruits tombés au sol.
Photo ci-dessus d’une petite fille heureuse croquant dans une pomme, certainement pour une pub.
Photo ci-dessus d’une pomme mûre, à la couleur attirante, ici une "Gala".
Photo ci-dessus de cette même petite fille, cette fois dans le choix d’une pomme, certainement pour une pub.
Photo ci-dessus de pommes récoltées et rangées dans une caisse avant transport à l’aide du tracteur.
Photo ci-dessus, toujours cette même pomme, ne riez pas, c’est là un phénomène « naturel » en croissance comme excroissance.
Photo ci-dessus de quatre pommes dans un petit panier en osier.
La pomme, un fruit bon pour la santé.
Photo ci-dessus d’une belle pomme croquée à souhait.
Les pommes se distinguent en multipliant les bienfaits ! En voici quelques-uns :
- Elles sont riches en fibre ;
- Elles regorgent d’antioxydants ;
- Il s’agit d’un excellent coupe-faim ;
- Elles sont riches en phosphore ;
- Elles favorisent la production de salive et contribuent donc à une bonne hygiène bucco-dentaire.
La manger crue permet de réguler son transit intestinal et ainsi éviter la constipation. Si vous avez tendance à faire du cholestérol, pressez la pomme et ne gardez que le jus. Manger des pommes permet de mieux dormir grâce au phosphore qu’elle continent. Mais ce fruit est également un excellent coupe-faim. En manger deux réduira votre envie de grignoter.
Il vaut mieux manger une pomme entre les repas plutôt que de grignoter des cochonneries diverses et autre sucrerie ou je ne sais quoi.
Photo ci-dessus d’une pomme tenue dans la main.
Alors, retenez une seule chose..
Photo ci-dessus d’une pomme, non pas « fripée », mais avec presque un visage de personne âgée, trop drôle.
Une pomme même si fripée ou moche, reste cependant bonne à croquer et comestible !
Photo ci-dessus sur le sourire d’une petite fille en train de croquer une pomme et qui en dit long.
Bonne fin de semaine !..