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Ecologie vraie et réelle..
15 novembre 2021

La COP 26..Pour dire quoi ?..Pour faire quoi ?..Le Capitalisme tue la Planète !

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La COP 26..Pour dire quoi ?..Pour faire quoi ?..Le Capitalisme tue la Planète !

(Photo ci-dessus, en entête, des enfants traversent à pied des champs inondés.)

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"Il y a quelque chose en l'être humain qui n'est pas adapté"

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"Ce qui « bugge » chez nous, c'est le fonctionnement de notre cerveau", a expliqué le docteur en neurosciences Sébastien Bohler jeudi dans l'émission Tout un monde. "La crise climatique, on le sait aujourd'hui, est le résultat de l'action humaine. Et c'est bien qu'il y a quelque chose en l'être humain qui n'est pas adapté à la situation inédite dans laquelle on se trouve".

Et si chacun est conscient de ce qui est en train d'arriver, cette conscience ne suffit pas à nous faire prendre les mesures importantes et immédiates qui devraient conduire à changer nos modes de vie tout de suite, souligne ce spécialiste.

"Notre cerveau en est incapable. Le bug c'est que la partie de notre cerveau qui réfléchit, qui prend conscience du futur, n'est pas du tout la même que celle qui a des envies de consommation, de voyages, de confort, de Black friday

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Les grands absents de la « COP26 », les pays du sud !

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Force est plutôt de constater que notre modèle dominant de société et de développement nous conduit dans l’impasse sur les plans environnemental, social et humain. 
Et l’avenir que nous proposent les élites politiques et économiques de la planète n’est pas vraiment rassurant.

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Réapproprions-nous le droit de choisir le monde dans lequel nous souhaitons 
vivre et que nous voulons transmettre à nos enfants ! Une nouvelle narration du monde est aujourd’hui plus que nécessaire pour nous émanciper de la « théologie universelle capitaliste » qui colonise nos esprits et nos modes de vie.

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Un autre monde est possible !..

 

Un autre monde est nécessaire !...

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LA COP26 aura été, une fois de plus, une grande réunion, entre les pays les plus « pollueurs » de la planète et organisée comme payée par les plus grands groupes pollueurs à travers le Monde !

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Le Soudan avait été fortement touché par des pluies diluviennes et des inondations..

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Plus de 850 000 personnes avaient du être évacué !..

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L’Afrique est touchée par ces nouveaux phénomènes, tout comme le Monde entier, l’Europe également, tout comme la France..

Au Québec..

Lors d’inondations à Montréal en 2017.

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En Allemagne..

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En Belgique..

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En France..

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Personne n’est plus à l’abri de ce genre de situation..

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COP26 : Johnson, Biden, Bezos et les autres… Les jets privés font tousser à Glasgow..

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De très nombreux participants à la COP26 de Glasgow ont rallié l’Écosse au moyen de jets privés polluants très dispendieux en carburant, ce qui fait désordre pour un sommet où chacun appelle à faire des efforts face au dérèglement climatique

L’aviation est dans le collimateur des défenseurs de l’environnement. Mais beaucoup de ceux qui avaient choisi le train pour se rendre à la COP26 dimanche ont dû se rabattre sur ce mode de déplacement beaucoup plus polluant, en raison d’une interruption dimanche du trafic ferroviaire entre Londres et Glasgow à la suite de la chute d’un arbre sur une caténaire.

D’autres ont privilégié le jet privé à l’avion pour se rendre à Glasgow, et cet embouteillage dans le ciel écossais a fait la joie des réseaux sociaux depuis l’ouverture de la COP26, dimanche.

Une nuée de jets privés gourmands se dirige vers Glasgow pour y conduire les dirigeants qui discuteront de changements climatiques. Le téléphone est en panne?

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Un voyage en jet privé moyen émet 10 fois plus de gaz à effet de serre par personne qu’un même voyage sur un vol en classe économique, et 150 fois plus qu’un voyage en train, rapportait le Daily Mail lundi. Le quotidien anglais a calculé que les trajets à l’occasion de la COP26 produiront donc plus de gaz à effet de serre que 1 600 Écossais n’en brûlent en un an.

Sur le Tweet d'un journaliste..

These are the 400 jets used by #COP26Glasgow attendees to get to a conference on reducing emissions and fossil fuels. Clearly there will be fierce competition here for the Hypocrisy Awards

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Plus de 400 jets privés ont été recensés, un ballet incessant qui fait désordre. Témoin le retour en avion dimanche 1er novembre de Boris Johnson. Après avoir appelé à des efforts contre le réchauffement climatique à la COP26, le Premier ministre britannique est rentré à Londres en avion, moyen de transport bien plus polluant que le train, poussant Downing Street à se justifier lundi.

Mauvais exemple

Venu directement dimanche de la réunion du G20 à Rome, le dirigeant conservateur avait rallié l’Écosse, où se tient jusqu’au 12 novembre une conférence de l’ONU cruciale pour l’avenir de la planète, à bord de l’Airbus officiel du gouvernement, aux couleurs de l’Union Jack. Il a utilisé le même appareil pour regagner Londres mardi, a indiqué Downing Street, après avoir prévenu qu’en cas d’échec de la COP26 à intensifier les efforts pour limiter le réchauffement climatique, « nos enfants […] ne nous le pardonneront pas ».

« Il est important que le Premier ministre puisse circuler dans le pays et nous faisons face à d’importantes contraintes de temps », a justifié le porte-parole de Boris Johnson, interrogé par des journalistes à Glasgow. « Le carburant que nous utilisons est durable et les émissions compensées également », a-t-il insisté.

Glasgow est à une grosse heure d’avion de Londres, mais le trajet peut prendre plus de cinq heures en train.

D’autres dirigeants ont été également pointés du doigt pour leurs déplacements peu écologiques, en premier lieu le président américain Joe Biden dont le convoi au G20 de Rome a totalisé plus de 80 véhicules, notamment sa voiture officielle très énergivore, surnommée « The Beast » («La bête »).

« Boris Johnson prévient à juste titre que le monde est à « minuit moins une » en termes de changement climatique », a réagi Mohamed Adow, directeur de l’ONG Power Shift Africa, qui estime que le train aurait donc été plus approprié.

Il a rappelé que le gouvernement britannique avait cette semaine baissé la taxe sur les vols courts, au grand mécontentement des écologistes. « Peut-être que si le gouvernement utilisait les taxes sur les vols intérieurs pour améliorer ses infrastructures ferroviaires, les modes de transport bas carbone seraient plus faciles, moins chers et plus largement utilisés ».

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COP26 : Jeff Bezos, Bill Gates... à Glasgow, un défilé de milliardaires au chevet de la planète.

A la conférence mondiale sur les changements climatiques qui se tient en Ecosse, des donateurs privés parmi les hommes les plus riches du monde viennent financer des projets environnementaux. Geste «généreux» ou «opération de com» pour se construire une bonne image ?

Jeff Bezos.

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Le fondateur d'Amazon Jeff Bezos a assisté à une séance sur la lutte contre la déforestation à la COP26 de Glasgow en Ecosse, le 2 novembre. AFP/Paul Ellis

Planète en danger recherche généreux milliardaires. Gros chèques acceptés. À la conférence des Nations unies sur le changement climatique de Glasgow (Écosse), comme lors de toutes les COP, la cérémonie d’accueil en grande pompe des chefs d’États à l’ouverture du sommet laisse souvent place quelques jours plus tard à un second ballet plus discret. Celui des donateurs privés, venus en personne financer des projets de reforestation ou de …

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COP 26 : Un « dernier espoir » pour éviter la hausse incontrôlée des températures..

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LA COP26..Quelle gabegie !..

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Retour sur deux semaines de tractations intenses à la COP26

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- Les 200 pays de la COP26 ont adopté samedi soir un "pacte de Glasgow" destiné à accélérer la lutte contre le réchauffement climatique, mais sans assurer de le contenir à 1,5°C* ni répondre aux demandes d'aide des pays pauvres.

* 1,5°C de moins..alors que la « COP 21 » prévoyait, et je dis bien..prévoyait, une réduction de -2°C..Quelle honte !..

- A la dernière minute, plusieurs Etats, dont l'Inde et la Chine, ont atténué encore le projet de déclaration. Au lieu d'un appel à "accélérer les efforts" vers une "élimination" du charbon, la proposition est désormais d'oeuvrer à une "réduction progressive". Ce changement de dernière minute a provoqué de vives critiques de Simonetta Sommaruga, qui s'est déclarée "très déçue" et a dénoncé une manoeuvre inacceptable.

- La Chine et les Etats-Unis, premiers émetteurs mondiaux de gaz à effet de serre, ont annoncé à la COP26 un accord surprise pour renforcer l'action climatique, relançant les espoirs à deux jours de la fin de cette conférence cruciale sur le climat.

- Réduction du méthane et préservation des forêts, les dirigeants de la planète sont venus au secours du climat à la COP26 avec deux accords phare ambitionnant de contenir les très néfastes gaz à effet de serre. Une centaine de pays les ont signés.

- Au début du sommet, les dirigeants des Etats présents à Glasgow ont livré des discours à la tonalité identique: il est plus que temps de sonner la charge contre le réchauffement climatique et de le contenir sous la barre des 2 degrés d'ici 2100. "Le moment est venu de dire "assez" aux énergies non renouvelables", a ainsi déclaré le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres. Pour Joe Biden, "les yeux de l'histoire nous regardent", alors "mettons-nous au travail".

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SAMEDI 13 NOVEMBRE

Un accord moins ambitieux que prévu, notamment sur le charbon

Les pays participant à la COP26 ont abouti samedi soir à un accord sur des engagements censés limiter les conséquences du dérèglement climatique, a annoncé le président de la conférence Alok Sharma.

Témoignant des difficultés survenues avant d'aboutir à cet accord, Alok Sharma s'est dit, d'une voix émue et les larmes aux yeux, "profondément désolé" pour les changements de dernière minute introduits sur la question des énergies fossiles à la demande de la Chine et de l'Inde.

Charbon: réduire plutôt qu'éliminer

Le texte fait certes, pour la première fois à ce niveau, mention des énergies fossiles, principales responsables du réchauffement de la planète et qui ne sont même pas citées dans l'accord de Paris. Mais à la dernière minute, plusieurs Etats qui recourent au charbon ont en effet créé la surprise en amoindrissant encore la déclaration finale. Au lieu d'un appel à "accélérer les efforts" vers une "élimination" du charbon, la proposition est désormais d'oeuvrer à une "réduction progressive".

Les efforts ne devront donc être menés que pour "réduire" le charbon lorsqu'il n'y a pas de système de captation de CO2, et pour une sortie des "subventions inefficaces" aux énergies fossiles.

La conférence devait initialement s'achever vendredi, mais elle a été prolongée pour permettre la poursuite des négociations sur la rédaction de l'accord final, dont l'adoption exigeait l'unanimité.

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Limitation des températures:

Aucune assurance de respecter les accords de Paris

Sur le point critique de la limitation des températures, alors que la planète se trouve selon l'ONU sur une trajectoire "catastrophique" de réchauffement de 2,7°C par rapport à l'ère pré-industrielle, le texte appelle les Etats membres à relever leurs engagements de réductions plus régulièrement que prévu dans l'accord de Paris, et ce dès 2022. Mais avec la possibilité d'aménagements pour "circonstances nationales particulières", point qui a suscité les critiques des ONG sur les ambitions réelles du texte.

La limitation du réchauffement à 1,5° s'éloigne

Le compromis trouvé n'assure d'ailleurs pas le respect des objectifs de l'accord de Paris, soit limiter le réchauffement "bien en deçà" de 2°C et si possible à 1,5°C. Il offre toutefois des perspectives permettant à la présidence britannique d'afficher un succès sur son objectif de voir Glasgow "garder +1,5° en vie".

Les experts avertissent régulièrement que "chaque dixième de degré compte" alors que se multiplient déjà les catastrophes liées au changement climatique: inondations, sécheresses ou canicules, avec leur cortège de dégâts et de victimes.

Aide aux pays pauvres: pas de résolution

Après un échec aux deux dernières COP, la cuvée n°26 a cette fois réussi à mettre la dernière main aux règles d'utilisation de l'accord de Paris, notamment sur le fonctionnement des marchés carbone censés aider à réduire les émissions.

En revanche, le dossier explosif de l'aide aux pays pauvres n'a pas trouvé de résolution. Echaudés par la promesse toujours non tenue des plus riches de porter à partir de 2020 leur aide climat au Sud à 100 milliards de dollars par an, les pays pauvres, les moins responsables du réchauffement mais en première ligne face à ses impacts, demandaient un financement spécifique des "pertes et préjudices" qu'ils subissent déjà.

Mais les pays développés, au premier rang desquels les Etats-Unis, qui redoutent de possibles conséquences juridiques, s'y sont fermement opposés. Les pays pauvres ont finalement cédé à contre-coeur, acceptant une poursuite du dialogue afin ne pas perdre les avancées sur la lutte contre le réchauffement dont les effets les menacent déjà directement. Tout en se disant "extrêmement déçus".

"C'est une insulte aux millions de personnes dont les vies sont ravagées par la crise climatique", a dénoncé Teresa Anderson, de l'ONG ActionAid International.

>> Lire également: La COP26 accouche d'un "accord de Glasgow" qui refroidit les défenseurs du climat

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Simonetta Sommaruga furieuse

Des manoeuvres de dernière minute "inacceptables"

Dans la foulée de l'adoption de l'accord final de la COP26, la délégation suisse a fait part de sa vive déception en raison du changement de dernière minute dans le projet de déclaration de la COP26 sur la sortie du charbon, une manoeuvre dénoncée par la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga comme étant inacceptable.

Très applaudie, elle a affirmé, au nom du groupe de cinq pays au total qu'elle préside dans les négociations, que la décision ne permettrait pas de maintenir l'objectif d'un réchauffement limité à 1,5°C d'ici 2100. Sa déception est partagée par d'autres acteurs.

>> Le point sur les réactions: Vives déceptions tous azimuts après l'accord de la COP26, la Suisse en tête

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Greenpeace et Greta Thunberg déçus

"C'est mou, c'est faible, et l'objectif de 1,5°C est à peine en vie"

"C'est mou, c'est faible, et l'objectif de 1,5°C est à peine en vie, mais il y a un signal sur la fin de l'ère du charbon. Et c'est important", a réagi samedi soir la patronne de Greenpeace International Jennifer Morgan.

L'égérie du mouvement mondial des jeunes pour le climat Greta Thunberg s'est montrée moins tendre, dénonçant sur Twitter "un tsunami de greenwashing" pour tenter de faire passer ce Pacte de Glasgow pour "un pas dans la bonne direction".

Les ultimes négociations

Un accord qui se fait attendre

Les négociations à la COP26 jouent de difficiles prolongations samedi à Glasgow et l'accord final de la réunion se fait attendre, parce que les Etats ne sont pas encore parvenus à trouver un consensus. Une décision n'est pas attendue avant l'après-midi.

Pour rappel, afin qu'il y ait un accord, il faut qu'il soit adopté à l'unanimité par les 200 pays représentés au sommet. La présidence britannique a donc préféré reporter les débats dans l'espoir d'y arriver.

>> Point de situation dans le 12h30:

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L'accord final se fait attendre à la COP26 / Le 12h30 / 2 min. / hier à 12:33

Trois éléments principaux bloquent les discussions: la fin des subsides pour les énergies fossiles, le financement de l'aide aux pays les plus vulnérables pour les aider à s'adapter au changement climatique et le marché du carbone, ce mécanisme qui permet à un pays de financer des projets propres à l'étranger et d'engranger pour lui les réductions d'émissions ainsi gagnées.

Durant ces ultimes heures, la présidence britannique a dévoilé un nouveau projet de décision qui établit un dialogue entre acteurs pour le financement des dommages observés en raison du changement climatique.

>> Les précisions du 12h45:

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Les négociations à la COP26 butent sur l'épineuse question de l'aide financière aux pays pauvres. / 12h45 / 1 min. / hier à 12:45

Vendredi, le G77, qui rassemble de nombreux pays en développement, s'était montré très fâché que sa proposition d'un mécanisme sur cette question n'était pas reflétée dans les textes. Il en appelait notamment aux Etats-Unis, plus grand émetteur depuis le début de la période industrielle, qui ne semblaient pas vouloir bouger.

Dans le nouveau projet de décision, un dialogue est proposé pour trouver un accord sur le financement des dommages. En revanche, sur le financement plus large, le texte demande aux pays riches qui ne l'ont pas fait de doubler leur enveloppe pour l'adaptation des pays en développement au changement climatique.

>> Ecouter aussi l'interview de Laurent Horvath, géo-économiste de l'énergie:

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Photo ci-dessus Maxime Schmid Keystone.

Suppression des subventions pour les énergies fossiles: Interview de Laurent Horvath / Le 12h30 / 1 min. / hier à 12:34

Projet de déclaration commune

Avancées sur la question du financement des dommages climatiques déjà subis

Au nom de plus de 100 pays en développement, la Guinée a salué les avancées qui figurent dans le dernier projet de déclaration sur la question des financements pour les "dommages" déjà subis en raison du changement climatique.

Ces pays se sont cependant dits "déçus" que les pays riches, notamment les Etats-Unis, n'aient pas accepté leur demande d'un mécanisme. Ils ont toutefois indiqué samedi soir qu'ils ne bloqueraient pas l'adoption d'une déclaration finale à la COP26 en raison des désaccords sur cette question.

>> Interview dans Forum de Sonia Seneviratne, climatologue et professeure à l'ETHZ:

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Accord sur le climat: Interview de Sonia Seneviratne / Forum / 5 min. / hier à 18:04

VENDREDI 12 NOVEMBRE

Les négociations se prolongent

Les négociations à la COP26 de Glasgow n'aboutiront pas avant samedi après-midi. Après d'intenses consultations, réduction des gaz à effet de serre, subventions aux énergies fossiles ou encore adaptation au changement climatique sont encore sur la table.

Vendredi soir, une membre de la présidence britannique de la COP a annoncé sur les réseaux sociaux qu'un troisième projet de document final serait dévoilé samedi vers 08h00 (09h00 en Suisse). Une plénière doit suivre dans la foulée, avant une adoption formelle dans l'après-midi.

Ce scénario devenait de plus en plus probable dans l'après-midi. Pendant plusieurs heures, certains des représentants des près de 200 pays à la conférence avaient fait la liste des améliorations à apporter.

>> Les précisions dans le 19h30:

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Dernière ligne droite à Glasgow, où se tiennent les ultimes tractations avant la fin de la COP26 / 19h30 / 2 min. / vendredi à 19:30

Limiter les subventions aux énergies fossiles

Parmi les divergences, le nouveau projet de texte a nuancé l'appel à une sortie du charbon et des subventions "inefficaces" aux énergies non renouvelables. De quoi convaincre l'Arabe saoudite de ne pas faire échouer la COP26. Mais inacceptable pour plusieurs pays, y compris les Etats-Unis et la Suisse.

Depuis jeudi, les consultations ont augmenté encore en intensité. "Nous avons négocié une bonne partie de la nuit", a affirmé à Keystone-ATS le chef de la délégation suisse, l'ambassadeur Franz Perrez.

Pas suffisamment, aux yeux des ONG et des activistes qui se sont à nouveau rassemblés pour demander davantage de justice climatique. "Ce n'est pas l'accord que les citoyens espéraient à Glasgow", a dit la directrice exécutive de Greenpeace International.

>> L'analyse de Forum:

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Le bilan attendu de la COP26 peine à convaincre / Forum / 2 min. / vendredi à 18:00

Financer la transition des pays en développement

Jeudi, le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres avait averti les gouvernements que des promesses valaient peu sans une sortie des énergies non renouvelables. Les projets de textes appellent toujours à une réduction de 45% des émissions en 2030 par rapport à 2010 et à une neutralité carbone d'ici 2050. Alors même que la Chine et l'Arabie saoudite ne prévoit celle-ci que pour 2060 et l'Inde pour 2070.

Parmi les composantes à résoudre, le financement pose problème. Un doublement de l'aide à l'adaptation des pays en développement au changement climatique est prévu d'ici 2025. Mais ceux-ci veulent une meilleure répartition encore avec les efforts de réduction des gaz à effet de serre parce que les effets sont déjà observés chez eux.

Autre injonction, les pays devront revenir dès l'année prochaine avec des plans plus ambitieux pour s'aligner sur les objectifs de l'Accord de Paris. Les efforts pour limiter à 1,5 degré, 2 degrés maximum, le réchauffement climatique d'ici 2100 sont en effet insuffisants.

>> Les précisions du 12h45 :

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Pascal Jeannerat: "La présidence de la conférence fait tout pour arriver à un consensus" / 12h45 / 1 min. / vendredi à 12:45

Des ambitions trop limitées"

Une membre de la délégation suisse tire un bilan mitigé

Alors que la COP26 touche à sa fin, Geraldine Pflieger, directrice de l'Institut des Sciences de l'Environnement de l'Université de Genève et membre de la délégation suisse à Glasgow, tire un bilan mitigé de la conférence dans Forum.

"La COP a permis de réaliser quelques maigres progrès. [...] Tout l'enjeu de cette décennie sera de relever le niveau d'ambition, car pour l'instant, avec les engagements qui ont été pris, on est encore au-delà des 2,5 degrés. On a un niveau d'ambition encore beaucoup trop limité."

>> L'interview de Geraldine Pflieger dans Forum:

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Bilan de la COP26: interview de Géraldine Pflieger / Forum / 2 min. / vendredi à 18:00

Geraldine Pflieger salue toutefois les efforts des pays pour limiter les subventions des énergies fossiles. "Le texte qui a circulé aujourd'hui était vraiment encourageant, avec une volonté affichée de retirer les subventions et le soutien aux énergies fossiles. Après, comme on est sur un consensus, les textes perdent souvent en ambition lors des toutes dernières heures des COP. On verra ce qui sort demain. Néanmoins, ça aura été la COP où on aura vraiment discuté de la sortie des énergies fossiles et la suppression de leurs subventions."

 La Suisse pas satisfaite

Simonetta Sommaruga appelle à plus d'efforts

La Suisse n'est pas encore satisfaite du projet de document final et des projets de décisions à la COP26. La conseillère fédérale Simonetta Sommaruga a appelé vendredi à Glasgow à plus d'efforts pour la réduction des gaz à effet de serre.

"Si le projet de document final doit être une décision qui signale que nous voulons atteindre une limite de 1,5°C" au réchauffement climatique d'ici 2100, "nous ne devons pas préserver ce qu'il dit" sur cette diminution, a-t-elle dit devant tous les Etats. "Nous devons le rendre plus clairement plus fort".

L'objectif de 1,5°C ne sera pas atteint si "les grands émetteurs" ne s'y conforment pas, ajoute la conseillère fédérale. De même, elle souhaite un appel à une sortie sur tout le charbon et, comme l'émissaire américain John Kerry l'a affirmé avant elle, sur toutes les subventions pour les énergies non renouvelables.

Investissements nécessaires en Suisse

Le résultat de la COP26 ne changera pas les investissements à mener sur le climat en Suisse, selon Simonetta Sommaruga. "Pour être crédible, il faut faire des efforts chez nous", a affirmé vendredi la conseillère fédérale à la presse suisse à Glasgow.

La question n'est pas de savoir s'il faut sortir des énergies fossiles, "mais quand et comment", a-t-elle insisté. La Suisse a montré ces derniers mois que des accords pouvaient être conclus pour faire une partie de ses réductions d'émissions de gaz à effet de serre à l'étranger en finançant des projets à l'étranger.

Mais l'effort principal devra être mené en Suisse. "Si on investit chez nous, on lance des emplois chez nous", a-t-elle encore fait remarquer.

 Vu de Suisse

Un bilan en demi-teinte pour Youth for Climate

De retour de Glasgow où il a participé à la conférence, Jean-Valentin de Saussure, vice-président de l'ONG Swiss Youth for Climate, tire un bilan en demi-teinte de cette COP26.

"Je dirais qu'il y a un certain nombre d'avancées positives, il y a une prise de conscience du problème et surtout la prise en compte de la cause du problème du changement climatique que sont les énergies fossiles. Si le draft de décision de la COP qui circule actuellement est adopté, ce sera la première fois en 26 ans de COP qu'on aura les énergies fossiles mentionnées. C'est déjà un point positif. Mais je reste sur un bilan assez mitigé, parce qu'on a toujours cet écart entre les déclarations et les mesures concrètes. On doit réellement prendre des mesures plus ambitieuses".

>> L'interview de Jean-Valentin de Saussure en compagnie de Guy Parmelin dans La Matinale

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Jean-Valentin de Saussure et Guy Parmelin font le bilan de la COP26 (vidéo) / La Matinale / 8 min. / vendredi à 07:17

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Revenus de la taxe carbone

Près de 57 milliards à redistribuer

Les revenus du carbone dans le monde, générés par des taxes ou par les marchés de quotas, ont bondi en 2020 à près de 57 milliards de dollars, selon les calculs de l'Institute for Climate Economics. Ces revenus sont en hausse de 18% sur un an et sont trois fois plus élevés qu'en 2016.

L'utilisation de ces revenus varie beaucoup. En France, la totalité de la somme va au budget général de l'État, tandis qu'au Japon 100% tout va "vers des projets de développement durable".

Un système suisse à part

En Suisse, le système est très particulier. Les revenus de la taxe carbone sont redistribués à la population par le biais des primes d'assurance maladie.

Il s'agit de la petite ligne "redistribution de la taxe environnementale à la population" mentionné sur les polices d'assurance (87 francs par an).

Deux tiers des revenus issus de la taxe carbone sont ainsi redistribués à la population. Le tiers restant est reversé à un fond pour le climat.

Mais le prix du carbone reste relativement peu élevé en Suisse et la politique en la matière est qualifiée de peu ambitieuse par l'Institute for Climate Economics.

>> Ecouter le sujet de La Matinale

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En Suisse, la taxe sur le CO2 est redistribuée via l'assurance maladie / La Matinale / 1 min. / vendredi à 06:24

JEUDI 11 NOVEMBRE

La Chine et les Etats-Unis annoncent un accord surprise

La Chine et les Etats-Unis, premiers émetteurs mondiaux de gaz à effet de serre, ont annoncé à la COP26 un accord surprise pour renforcer l'action climatique, relançant les espoirs à deux jours de la fin de cette conférence cruciale sur le climat.

"Ce document contient des déclarations fortes sur les études alarmantes des scientifiques, la réduction des émissions de carbone, et le besoin urgent d'accélérer les actions pour y parvenir", a déclaré l'envoyé spécial américain John Kerry aux journalistes. "Il s'engage à une série d'actions importantes sur cette décennie, au moment où elles sont nécessaires", a-t-il ajouté.

"Nous pouvons tous nous engager sur la voie d'un développement vert, à faibles émissions de carbone et durable", a déclaré de son côté le président chinois Xi Jinping, au cours d'une conférence virtuelle.

>> Les explications de Pascal Jeannerat dans le 19h30:

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Accord Chine/États-Unis: les explications de Pascal Jeannerat. / 19h30 / 1 min. / jeudi à 19:30

Dans leur déclaration conjointe, les deux principales puissances mondiales, dont la rivalité avait semblé ces derniers mois déborder sur le terrain de la diplomatie climatique, s'engagent à faire plus pour lutter contre le réchauffement, dont les conséquences se font de plus en plus sentir à travers le monde: sécheresses, inondations, méga-feux, avec leur cortège grandissant de victimes et de dégâts.

Elles promettent, sans détails très précis, de "prendre des mesures renforcées pour relever les ambitions pendant les années 2020", réaffirmant leur attachement aux objectifs de l'accord de Paris, un réchauffement limité "bien en deçà" de 2°C par rapport à l'ère pré-industrielle, et si possible à 1,5°C.

Pékin et Washington s'engagent aussi à oeuvrer à Glasgow pour "une issue ambitieuse, équilibrée et inclusive sur l'atténuation (baisse des émissions), l'adaptation et le soutien" financier aux pays pauvres.

Cet accord a été salué comme "un pas important dans la bonne direction" par le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres. "Au delà de la COP, c'est important pour le monde", a de son côté déclaré le vice-président de la Commission européenne Frans Timmermans.

>> Regarder le sujet du 19h30:

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À Glasgow, la Chine et les États-Unis se sont engagés à œuvrer conjointement pour limiter le réchauffement climatique / 19h30 / 1 min. / jeudi à 19:30

"C'est une très bonne chose"

Invitée ce jeudi dans Forum, Lola Vallejo, directrice du programme climat de l'IDDRI (Instituit du Développement Durable et des Relations Internationales), se réjouit également de cet accord historique entre ces deux pays, premiers émetteurs de gaz à effet de serre.

"On peut vraiment dire que cet accord a contribué a changé l’atmosphère de la négociation. C’est autour de leurs relations que se positionnent beaucoup de pays. Le fait qu’ils arrivent à préserver un espace de coopération malgré un contexte géopolitique tendu, c’est une très bonne chose."

>> L'interview complète de Lola de Vallejo dans Forum:

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La Chine et les États-Unis s'engagent pour le climat: interview de Lola Vallejo / Forum / 3 min. / jeudi à 18:00

Déclaration saluée par la Suisse

La Suisse salue la déclaration commune américano-chinoise. "Nous avons tellement besoin de chaque collaboration entre pays", a affirmé jeudi à Glasgow la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga.

"Si les deux plus grands émetteurs de gaz à effet de serre souhaitent travailler ensemble, c'est une bonne chose", a-t-elle affirmé à la presse. Mais tous les pays doivent oeuvrer, selon elle.

Série du 19h30 autour de la COP26

De nouvelles espèces d'arbres pour s'adapter aux changements climatiques en Suisse

Jeudi, la série de reportages du 19h30 sur la COP26 continue, partant à l’assaut des forêts suisses où l’on plante de nouvelles espèces d’arbres prévues pour s'adapter aux changements climatiques.

C'est une nécessité sur le versant nord des Alpes où le climat se réchauffe pour ressembler peut-être un jour à celui du Tessin, ou celui du sud de la France.

Pour anticiper ce scénario, un projet national piloté par l'institut de recherche sur la forêt, la neige et le paysage a été lancé et s’étendra sur 30 à 50 ans.

Il s'agit de planter, en pleine forêt, sur des parcelles déboisées à cet effet, de nouvelles essences d'arbres, plus résistantes aux températures en hausse et aux précipitations en baisse.

>> Voir le sujet du 19h30:

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A quoi ressembleront nos forêts au 22ème siècle ? L'institut de recherche sur la forêt a lancé une vaste étude. / 19h30 / 2 min. / jeudi à 19:30

Prochaine conférence des Nations unies sur le changement climatique

La COP27 aura lieu en Egypte

L'Egypte a été officiellement sélectionné pour accueillir l'an prochain la COP27, a annoncé jeudi le ministère de l'Environnement égyptien, précisant que la conférence sur le climat aurait pour cadre la station balnéaire de Charm el Cheikh.

Par ailleurs, via Twitter, le souverain de Dubaï a déclaré que les Emirats arabes unis ont été choisis pour organiser la COP28 en 2023.

Appel de cinq ministres européens

Contre le classement par l'UE du nucléaire comme investissement "vert"

La Commission européenne doit proposer avant la fin de l'année une liste des énergies considérées comme vertueuses pour le climat, dite "taxonomie verte". Cette classification ouvrira l'accès à la finance verte, donnant un avantage compétitif crucial aux filières reconnues.

"L'énergie nucléaire est incompatible avec le principe de 'non-préjudice significatif' de la taxonomie européenne", assurent dans une déclaration commune les ministres de l'Environnement d'Allemagne, d'Autriche, du Danemark, du Luxembourg et du Portugal, rendue publique à l'occasion de la conférence sur la climat qui se tient à Glasgow.

"Nous reconnaissons le droit souverain des Etats membres de se décider en faveur ou contre l'énergie nucléaire dans le cadre de leurs systèmes énergétiques nationaux. Mais nous craignons qu'inclure l'énergie nucléaire dans la taxonomie affecterait durablement son intégrité, sa crédibilité et donc son utilité", écrivent-ils.

Ils estiment que cette classification pourrait notamment inquiéter certains investisseurs et que "ces voix du marché doivent être entendues".

"Nous exhortons la Commission européenne à ne pas mettre en danger la voie courageuse qu'elle a prise pour faire de l'Union européenne le premier marché pour la finance durable", écrivent-ils.

Dernières négociations de la COP26

Les modalités concernant la compensation des émissions de CO2 à l'étranger ne font pas l'unanimité

Les négociations pour tenter de se mettre d'accord sur la mise en oeuvre de l'Accord de Paris se terminent vendredi. Une des principales pierres d’achoppement est la compensation des émissions de CO2 à l'étranger. Plus particulièrement l'article 6 de l'Accord de Paris qui définit comment un pays peut financer des projets propres à l’étranger et comptabiliser pour lui les réductions ainsi obtenues.

Ces accords se veulent stricts, transparents et au bénéfice des deux pays. Ainsi, seuls des projets qui n’auraient pas vu le jour sans le financement étranger peuvent être financés.

De son côté, la Suisse s’engage déjà fortement dans cette direction, se disant même faire œuvre de pionnière en la matière.

Néanmoins, les modalités de l'aricle ne font pas l'unanimité partout. Certains pays veulent en effet que soient acceptés des projets financés il y a longtemps déjà, sous le vieux Protocole de Kyoto. D’autres veulent encore que les réductions soient comptabilisées par les deux pays. Et enfin, certaines ONG s’y opposent carrément, arguant qu’il mettrait les pays du sud dans une dépendance encore plus grande par rapport au nord.

>> Ecouter le sujet de Forum:

(voir le lien..pour toutes les vidéos correspondantes aux images mises..)

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Dernières négociations de la COP26 sur la réduction d'émissions de CO2 à l'étranger / Forum / 4 min. / jeudi à 18:00

Abandon du gaz et du pétrole

Coalition lancée par une douzaine de pays

Une douzaine de pays, ne comprenant aucun grand producteur, a lancé jeudi à la COP26 une coalition "Beyond oil and gas" (BOGA, au delà du pétrole et du gaz), pour favoriser la transition hors de ces énergies fossiles.

Le Danemark et le Costa Rica, co-présidents, ont présenté cette initiative visant "une sortie maîtrisée du pétrole et du gaz" à laquelle se sont joints 10 autres pays ou "entités sous-étatique": Californie, France, Groenland, Irlande, Italie, Nouvelle-Zélande, Pays de Galles, Portugal, Québec, Suède.

"L'ère des énergies fossiles doit se refermer, mais elle ne s'achèvera pas parce qu'il n'y a plus de pétrole sous terre, mais parce que les gouvernements décideront de faire ce qu'ils doivent: sortir de la production de pétrole et de gaz," a déclaré Dan Jorgensen, ministre danois pour le Climat, lors d'une conférence de presse.

Le problème, c'est l'être humain

Pourquoi est-on incapable d'efforts personnels?

Les efforts des Etats, y compris ceux annoncés à la COP26 ne seront pas suffisants pour limiter le réchauffement en dessous des deux degrés d'ici 2100. C'est ce que diront les scientifiques vendredi à Glasgow.

Mais au-delà de l'immobilisme étatique, c'est aussi celui de chacun avec ses incohérences grandes ou petites, la manière de trier ses déchets, les folies de consommation.

"Il y a quelque chose en l'être humain qui n'est pas adapté"

"Ce qui bugge chez nous, c'est le fonctionnement de notre cerveau", a expliqué le docteur en neurosciences Sébastien Bohler jeudi dans l'émission Tout un monde. "La crise climatique, on le sait aujourd'hui, est le résultat de l'action humaine. Et c'est bien qu'il y a quelque chose en l'être humain qui n'est pas adapté à la situation inédite dans laquelle on se trouve".

Et si chacun est conscient de ce qui est en train d'arriver, cette conscience ne suffit pas à nous faire prendre les mesures importantes et immédiates qui devraient conduire à changer nos modes de vie tout de suite, souligne ce spécialiste.

"Notre cerveau en est incapable. Le bug c'est que la partie de notre cerveau qui réfléchit, qui prend conscience du futur, n'est pas du tout la même que celle qui a des envies de consommation, de voyages, de confort, de Black friday… (…) Celle qui nous donne de la dopamine".

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Ce que les gens à la « COP26 » vont manger..

Des légumes et fruits de saison..

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Le climat et la famille royale..

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Sir David Attenborough a été nommé lavocat des peuples..pour la « COP26 ».

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Sir David Attenborough has already inspired millions of people in the UK and around the world with his passion and knowledge to act on climate change and protect the planet for future generations. There is no better person to build momentum for further change as we approach the COP26 climate summit in November. I am hugely grateful to Sir David for agreeing to be our People’s Advocate.

Pour tout le reste comme pour les vidéos avec les dialogues comme échanges voir le lien ci-dessous :

https://www.rts.ch/info/sciences-tech/12597981-la-cop26-se-clot-sur-un-accord-antirechauffement-juge-decevant-par-la-suisse.html

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COP26 : greenwashing ou réelles actions?), quel bilan en tirer ?

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La COP 26 a décidé de mesures pour sortir des énergies fossiles et privilégier les énergies renouvelables.

La COP26 qui a eu lieu Glasgow début novembre a rassemblé les différentes puissances mondiales afin de prendre des mesures sur le climat. Objectif ? Lutter contre le réchauffement climatique. Quelles sont les grandes décisions prises lors de cet événement ? Selectra fait le point.

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Fin des subventions publiques pour les énergies fossiles

Les énergies fossiles sont des hydrocarbures dont la combustion génère du CO2. Il s'agit du charbon, du pétrole et du gaz. Le CO2 est aujourd'hui le principal gaz à effet de serre (GES) responsable du changement climatique. Selon l'Agence Parisienne du Climat, il représente 77% de nos émissions de GES.

Pour lutter contre le dérèglement climatique, plusieurs pays ont décidé d'arrêter de subventionner les énergies fossiles au profit des énergies renouvelables. Cela constitue 17,8 milliards de dollars par an d'aides publiques qui seront redirigées vers la transition énergétique.

Un groupe de 25 pays, dont l'Italie, le Canada, les États-Unis et le Danemark, partenaires de la COP26, ainsi que des institutions financières publiques, ont signé une déclaration commune dirigée par le Royaume-Uni, dans laquelle ils s'engagent à mettre fin au soutien public international au secteur de l'énergie fossile d'ici la fin de 2022 et à donner la priorité au soutien de la transition vers une énergie propre. Communiqué de Presse de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques

2 Un engagement sur la sortie du charbon dans la production d'électricité

Une quarantaine de pays a pris la décision de ne plus utiliser le charbon dans la production d'électricité. Les puissances les plus riches comme le Canada ou l'Espagne devraient mettre au ban ce minerai d'ici 2030. Pour les économies plus pauvres comme le Vietnam, par exemple, cette sortie du charbon n'interviendra qu'en 2040.

Si cette décision apparait comme positive pour le climat, manquent à l'appel les principaux consommateurs :

  • La Chine ;
  • Les Etats-Unis ;
  • L'Inde ;
  • Et l'Australie.

3 Beyond Oil and Gas Alliance (BOGA) : sortir du gaz et du pétrole

Lancée par le Costa Rica et le Danemark, une coalition de pays veut également accélérer la sortie du pétrole et du gaz naturel sur son territoire. Ces états se sont engagés à ne plus donner de nouvelles concessions pour l'extraction et l’exploration dans les secteurs du pétrole et du gaz.

4 Mobilité propre : un accord sur l'automobile

32 pays ont signé un accord pour que les voitures neuves et camionnettes n'émettent pas de CO2 d'ici 2040. Pour cela, il faudra électrifier massivement la mobilité. Cet accord sur les voitures électriques a également été signé par six constructeurs :

  • General Motors (GM) ;
  • Ford ;
  • Mercedes-Benz ;
  • Volvo ;
  • Jaguar Land Rover (JLR) ;
  • BYD.

Un réel changement à venir ?Cet accord n'a en fait que peu de poids. Ces 6 constructeurs représentent moins de 20% du marché mondial. D'autre part, les grands pays de l'industrie automobile n'ont pas donné leur signature. Ainsi, la France, l'Italie, la Chine, les Etats-Unis ou encore l'Allemagne et le Japon ne prennent pas part à cette mesure.

5 Un engagement massif contre la déforestation

Selon la WWF, 43 millions d’hectares de forêts ont disparu entre 2004 et 2017, avant tout en Amérique Latine et en Asie. C'est plus que la superficie de l'Italie (30,134 millions ha). Cette déforestation met à mal les écosystèmes et la biodiversité et contribue au réchauffement climatique. En effet, les arbres sont des puits de carbone, c'est à dire qu'ils transforment le CO2 en O2 (oxygène).

Pour protéger les forêts, une centaine de pays s'est engagé à endiguer la déforestation d'ici 2030, parmi lesquels les états les plus touchés comme le Brésil, la Colombie, le Canada ou encore l'Indonésie. Ils ont reçu le soutien de 30 organismes financiers tels qu'Axa ou Aviva en renonçant à des investissements qui contribueraient au déboisement.

19,2 milliards de dollars de fonds publics et privés seront alloués à la lutte contre la déforestation. En outre, 1,5 milliard de dollars sera versé pour protéger la deuxième forêt tropicale la plus importante du monde au Congo.

Le Premier ministre britannique Boris Johnson est monté sur le podium pour annoncer qu'au moins 110 pays représentant 85% des forêts de la planète avaient signé la déclaration pivot des dirigeants de Glasgow sur les forêts et l'utilisation des terres, adoptée lors de la COP26, s'engageant à stopper et à inverser la déforestation d'ici 2030. Communiqué de Presse des Nations Unies

Planter des arbres avec son fournisseur d'énergie, c'est possible !Certains fournisseurs d'électricité verte s'engagent en faveur de la reforestation. C'est par exemple le cas deMint Energie qui soutient l'Instituto Terra ou de Planète OUI partenaire de Coeur de Forêt. Pour trouver un fournisseur engagé dans les problématiques environnementales, les ménages peuvent utiliser uncomparateur d'électricité (gratuit).

Mis à jour le12/11/2021

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Et la France..dans tout ça ?

12 novembre 2021.

Cop26 à Glasgow : quels engagements a pris la France ?

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COP26. A quelques heures de la fin de la Cop26, la France a finalement décidé de rejoindre l'accord qui met fin aux financements à l'étranger de projets d'exploitation d'énergies fossiles d'ici fin 2022. Après avoir longuement hésité.

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Ce vendredi 12 novembre, la France a finalement rejoint l'accord mettant un terme aux financements à l'étranger de projets d'exploitation d'énergies fossiles d'ici fin 2022*. Si Paris jugeait que le texte était trop ambitieux le 4 novembre dernier, décidant de ne pas le signer, les nombreuses critiques suscitées par ce refus ont forcé la France à changer sa position. Répondant aux critiques sur l'incohérence de la France (qui fait partie de l'alliance dite "BOGA", coalition ayant a promis de sortir du charbon, du pétrole et du gaz d'ici à 2030 ou 2040), la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili a salué sur ce twitter, à la suite de cette signature, "une décision de cohérence pour la France".

* Ce n’est pas tout à fait vrai, vu que la France a demandé à maintenir l’utilisation du charbon pour ces centrales électriques au charbon jusque fin 2024..pour commencer..alors.

Autre avancée le 11 novembre, alors qu'il ne restait que vingt-quatre heures avant la fin de laCop26 : la coalition "Beyond Oil and Gas Alliance" (BOGA), lancée par le Costa Rica et regroupant la France, le Groënland, l'Irlande, le Québec, la Suisse, le Pays de Galles, a promis de sortir du charbon, du pétrole et du gaz d'ici à 2030 ou 2040. Les pays faisant partie de la coalition se sont engagés à ne plus octroyer de nouvelles concessions et licences pour la production et l'exploration de pétrole et de gaz, avec effet immédiat. Une date de fin d'exploitation et d'exploration, pour les licences déjà en cours, des hydrocarbures sur leur territoire a également été fixée - cette date, pas encore déterminée, sera alignée sur l'accord de Paris". Si l'alliance BOGA ne comporte pas - encore - les grands producteurs de pétrole et de gaz (comme les Etats-Unis, l'Arabie Saoudite, la Russie, la Norvège, le Canada ou encore l'Irak), "nous espérons inspirer d'autres pays" a confié Dan Jorgensen, ministre danois du climat.

Barbara Pompili l’hypocrite du gouvernement en matière d’écologie..

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Sur son compte « Twitter » :

La lutte contre le dérèglement climatique implique de tourner la page des énergies fossiles.

 J’annonce aujourd’hui à la #COP26 que la France rejoint l’accord mettant fin aux financements à l’étranger de projets d’exploitation d’énergies fossiles d’ici fin 2022.

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Des décisions encourageantes, qui surviennent deux jours après le dévoilement d'un projet de texte de clôture dans lequel il est demandé aux pays de revoir leurs engagements à la hausse en prévision... de la Cop27 en 2022. Un report d'un an donc qui doit permettre de "réviser et renforcer leurs plans de réduction d'émissions de manière à les rendre compatibles avec les objectifs de réchauffement de l'accord de Paris". Autrement dit, limiter la hausse du réchauffement climatique à 2°C supplémentaire par rapport à l'ère préindustrielle. Le texte veut exhorter les participants à des "réductions rapides, fortes et soutenues des émissions mondiales d'émissions de gaz à effet de serre, dont des réductions d'émissions de CO2 de 45 % en 2030 par rapport au niveau de 2010 et à la neutralité carbone vers le milieu du siècle". Ce texte avait été largement critiqué. Ainsi, il était loin d'être suffisant pour Greenpeace qui, par la voix de sa directrice exécutive internationale Jennifer Morgan, parle d'un "projet d'accord [qui] n'est pas un plan pour résoudre la crise climatique. C'est une demande polie concernant ce que les pays pourraient peut-être faire en plus l'an prochain". De son côté, Inger Andersen, patronne du Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE), parlait de "promesses de neutralité carbone [qui] sont généralement vagues, généralement pas transparentes, certaines parlent de gaz à effet de serre et d'autres seulement de CO2, elles sont difficiles à évaluer, et beaucoup d'entre elles reportent les efforts à faire après 2030".

La France sous le feu des critiques

Si les nations du G20 s'étaient accordées pour cesser de soutenir les projets de centrales au charbon à l'étranger, un nouvel accord, que la France a ratifié le 12 novembre, entérine cette décision en allant plus loin : ce nouveau plan inclut, pour la première fois, gaz et pétrole. En outre, il contient la promesse de réorienter cet argent vers des énergies renouvelables. Après la signature de la France, Lorette Philippot, chargée de campagne finance aux Amis de la Terre, a réagi : "Le gouvernement français cède enfin aux pressions de la diplomatie et de la société civile. Il s'agit d'une victoire cruciale après des années de mobilisation contre les subventions néfastes pour le climat aux combustibles fossiles à l'étranger."

Parce qu'elle rechignait à rejoindre la liste des 30 signataires (pays et banques publiques) s'engageant à mettre un terme au financement à l'étranger d'énergies fossiles d'ici à la fin 2022 "dans des circonstances limitées et clairement définies qui sont compatibles avec une limite de réchauffement de 1,5 °C et les objectifs de l'accord de Paris", la France avait été vivement critiquée lors de la Cop26. Et pour cause : l'Allemagne, les Pays-Bas et l'Espagne avaient signé cet accord dès le 4 novembre, elle se retrouvait donc isolée en Europe sur cette position. Paris avançait ne s'être fixé pour objectif d'arrêter le soutien au pétrole qu'à la date butoir de 2025 : "C'est trop tard et cela montre qu'il y a un problème de cohérence en France : on ne peut pas arrêter la production chez nous, mais continuer de financer des projets ailleurs par le biais de la banque publique d'investissement. Cela interroge sur le leadership de la France", avait jugé Romain Ioualalen, chargé de campagne à l'ONG Oil Change International.

Qu'est-il décidé lors de la Cop26 ?

  • La fin des voitures roulant à l'essence ou au gazole, ce n'est pas pour tout de suite. Pourtant, mercredi 10 novembre 2021, une trentaine de pays, des régions ainsi qu'une dizaine de constructeurs automobiles ont signé un accord pour "travailler" afin que d'ici 2040, l'ensemble des voitures neuves vendues soient "zéro émission". Ainsi, des pays comme le Royaume-Uni, l'Irlande, la Suède, Israël, ou encore l'état de la Californie (Etats-Unis) veulent, d'ici 2035, ne plus vendre des voitures à moteur thermique, c'est-à-dire des voitures qui nécessitent du carburant (essence ou gazole) pour rouler. Cependant, l'Allemagne, la Chine, les Etats-Unis ou encore le Brésil n'ont pas signé cet accord. Du côté de la France, "sur 2035, nous sommes d'accord sur le principe de la fin de la vente des véhicules non électrifiés", a expliqué Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique. Côté constructeurs, seuls Ford, Mercedes-Benz, General Motors et Volvo ont rejoint l'initiative. Cette dernière emballe peu Greenpeace, notamment sa section allemande, par la voix de Martin Kaiser : "Ce qui est très inquiétant est que des économies majeures comme les États-Unis, l'Allemagne, la Chine, le Japon, et des constructeurs comme VW, Toyota et Hyundai n'ont même pas voulu signer une déclaration sur les véhicules électriques qui promet moins que ce qui serait nécessaire pour conserver une certaine sécurité climatique".
  • Plus d'investissements dans des projets d'énergies fossiles : c'est ce à quoi se sont engagés 19 pays, jeudi 4 novembre, dont le Canada et les Etats-Unis. D'ici fin 2022, ils ne contribueront plus au financement à l'étranger de projets concernant le charbon, le gaz et le pétrole sans technique de capture de carbone. "Investir dans des projets liés aux combustibles fossiles non assortis de systèmes de capture du carbone comporte de plus en plus des risques sociaux et économiques", indique une déclaration commune des signataires. Le 12 novembre, après de longues journées d'hésitation, la France a également rallié l'accord. Le 11 novembre, c'était la coalition "BOGA" (dont la France fait partie) qui promettait de sortir du charbon, du pétrole et du gaz d'ici à 2030 ou 2040, marquant la volonté de sortir des énergies fossiles.
  • Un accord pour sortir du charbon a été annoncé mercredi 3 novembre par le gouvernement britannique. Il a été signé par 190 entités (pays, régions, organisations) pour en sortir progressivement à partir de 2030 pour les pays développés et 2040 pour ceux en développement, et pour "ne plus soutenir la création de nouvelles centrales à charbon". Le Vietnam, l'Egypte, le Chili ou encore la Pologne font notamment partie des signataires. 77 pays se sont engagés à fermer leurs centrales à charbon et à ne pas en construire de nouvelles. Alors que les grandes banques mondiales se sont également engagées à ne plus financer le charbon, l'Inde, la Chine ou encore les Etats-Unis n'ont pas ratifié la promesse. Toutefois, le Royaume-Uni s'est félicité d'un "tournant décisif dans la transition mondiale de l'énergie propre".
  • Un "pacte global pour le méthane"* a été signé pas par près de 90 pays, dont la France, l'Allemagne, le Brésil et les Etats-Unis mardi 2 novembre. C'est la première fois qu'un texte sur le sujet est ratifié. Il prévoit une réduction des émissions mondiales de méthane d'au moins 30% d'ici à 2030 par rapport aux niveaux de 2020. Le méthane est un gaz à effet de serre, comme le CO2, dont les émissions émanent à 60% de l'activité humaine. Ce gaz provient de diverses sources. Du côté de l'agriculture, on le retrouve dans le fumier et les flatulences des vaches ou moutons ; dans les énergies fossiles, il s'agit de fuites durant le transport ou l'extraction de pétrole ou de gaz ; enfin, du méthane est contenu dans les sols de l'Arctique, qui pourrait être libéré avec la fonte des glaces.

*Toutes les raffineries polluent à mort !

Quel rôle joue la Chine lors de la Cop26 ?

C'est le plus gros pollueur du monde. Pourtant, son président ne s'est pas déplacé. Pas plus qu'il n'était venu au G20 quelques jours auparavant. Si la Chine est bien présente à la Cop26, via une délégation menée par son ministre des Affaires étrangères, son chef d'Etat, Xi Jinping, n'est pas monté à la tribune, comme de nombreux présidents, lors de l'ouverture de la conférence. Tout juste a-t-il transmis une déclaration écrite dans laquelle il a appelé "toutes les parties" à "intensifier leur coopération pour assurer le succès de la Cop26" et à se "focaliser sur les actions concrètes. Toutes les parties doivent honorer leurs engagements". Exhortant les pays développés à "faire plus eux-mêmes, mais aussi soutenir les pays en développement dans leurs efforts", Xi Jinping a indiqué vouloir "[s']appuyer sur l'innovation scientifique et technologique" pour mener la transition écologique, assurant que "la Chine continue d'accorder la priorité à l'écologie". 

Alors que ses relations diplomatiques ne sont pas au beau fixe, notamment avec les Etats-Unis, la Chine s'est engagée dans l'accord visant à enrayer la déforestation. Pour autant, elle est absente de deux accords importants passés à Glasgow : celui de la réduction de 30% des émissions de méthane d'ici 2030 et celui prévoyant l'arrêt de l'usage du charbon pour produire de l'électricité d'ici 2030. Pour autant, Pékin a rappelé s'être engagé à atteindre son pic d'émissions de CO2 avant 2030 (donc de les réduire par la suite) pour atteindre la neutralité carbone... en 2060.

Que signifie "Cop26"

La Cop26 est l'acronyme de la 26e édition de la Conférence des parties. Il s'agit d'un organe qui regroupe les pays ayant ratifié la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques. 197 pays sont actuellement signataires de cet accord, initié lors du sommet de la Terre à Rio de Janeiro (Brésil) en 1992. Depuis 1995, chaque année, les pays se retrouvent pour trouver des solutions face au changement climatique. C'est ainsi que Paris avait accueilli, en 2015, la Cop21. 

Quel est le programme de la Cop26 ?

Du 31 octobre au 12 novembre, les représentants de chaque pays ont discuté et ont mené des tractations pour poursuivre la feuille de route édictée à Paris il y a six ans en vue, notamment, de la baisse des émissions de gaz à effet de serre, mais également de pousser les pays les plus riches à aider les plus pauvres dans la transition écologique. Les chefs de l'Etat sont remontés à la tribune pour prononcer leurs discours les 9 et 10 novembre afin de détailler les mesures qu'ils entendent mettre en œuvre. Par ailleurs, plus de 200 évènements ont été organisés en quinze jours, rassemblant des personnes issues de la société civiles, des associations ou ONG.

Quels sont les enjeux de la Cop26 ?

Cinq ans après la ratification historique des accords de Paris,  la Cop26 est vue comme "la dernière grande opportunité de reprendre le contrôle" sur le climat, à en croire les organisateurs. Ainsi, il s'agit premièrement d'accélérer les engagements pris en 2015 pour limiter l'augmentation du réchauffement climatique en dessous des 1,5°C d'ici 2030, en réduisant les émissions de gaz à effet de serre de 45%, l'objectif final étant d'atteindre la neutralité carbone en 2050. Était également évoquée la tarification carbone, c'est-à-dire les montants à payer selon les tonnes de CO2 émises, sur le principe de pollueur-payeur.

L'autre principal objectif était le soutien des pays riches vers les pays pauvres afin de les accompagner dans la mise en œuvre des objectifs. 100 milliards de dollars (86 milliards d'euros) doivent être déboursés chaque année pour les plus démunis. Or, les derniers chiffres de 2019 font état d'une cagnotte s'élevant à 79 milliards de dollars (68 milliards d'euros).

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Des « hypocrites » de haut vol !..

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Entre annonces et prudence, que retenir de la première semaine de la COP26 ?

Engagements sur le charbon, le méthane et la déforestation, marche des jeunes et critiques des ONG... Voici ce qu'il faut retenir de la première semaine de négociations sur le climat, à Glasgow, en Ecosse.

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Le Premier ministre britannique, Boris Johnson, arrive au centre de conférence de Glasgow, pour l'ouverture de la COP26, le 1er novembre 2021

afp.com/PHIL NOBLE

Des engagements importants, des promesses, des ONG sur la réserve et des milliers de jeunes défilant dans les villes du monde entier... Une semaine après son ouverture, le 31 octobre à Glasgow, l'heure est à un premier bilan pour la COP26, "la plus importante depuis Paris", selon les mots d'Antonio Guterres, le secrétaire général des Nations unies.  

Car le compte à rebours est lancé avant le 12 novembre, date à laquelle une déclaration finale devra être signée par les quelque 200 Etats présents à cet événement. Les défis sont colossaux : limiter le réchauffement à +1,5°C par rapport à l'ère préindustrielle, un objectif fixé par l'Accord de Paris en 2015, mais aussi financer la transition écologique des pays les plus pauvres, et fixer un cadre pour réduire drastiquement nos émissions de gaz à effet de serre.  

La première semaine de la conférence climat COP26 a vu une série d'annonces de pays promettant de faire plus pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, même s'il est difficile à ce stade d'évaluer leur impact sur le futur réchauffement. L'Inde, le Brésil ou l'Argentine ont ainsi annoncé un renforcement de leurs objectifs à court terme, et l'Inde s'est fixé la neutralité carbone pour 2070. Une centaine de pays se sont également engagés à réduire de 30% d'ici 2030 leurs émissions de méthane, gaz à effet de serre plus puissant que le CO2. Des annonces et d'autres qui pourraient avoir un impact significatif sur la trajectoire du réchauffement, alors que chaque dixième de degré en plus entraîne son lot de catastrophes dévastatrices supplémentaires. 

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Quelque 190 pays se sont notamment engagés, mercredi, à ne plus utiliser de charbon pour produire de l'électricité d'ici à 2030. Responsable d'une majeure partie des émissions de gaz à effet de serre, le charbon représentait en 2019 près de 37% de la production d'électricité mondiale. Parmi les signataires, on retrouve des gros consommateurs comme la Pologne, le Canada, l'Ukraine ou l'Egypte. La Chine, le Japon, l'Australie, qui produit environ la moitié de son électricité par ses mines de charbon, l'Inde et les Etats-Unis ne figurent, quant à eux, pas dans l'accord. Autre engagement significatif, celui signé mardi, et qui vise à enrayer la déforestation d'ici à 2030. Une centaine de pays abritant 85 % des forêts mondiales, dont le Brésil, se sont ainsi engagés à préserver les forêts. "On ne peut faire face au changement climatique sans protéger notre environnement naturel et respecter les droits des peuples autochtones", a ainsi déclaré le Premier ministre Britannique, Boris Johnson.  

Reste que, là encore, des points noirs persistent : dès jeudi, le gouvernement indonésien a reculé sur son engagement pris deux jours auparavant. "Forcer l'Indonésie à atteindre zéro déforestation en 2030 est clairement inapproprié et injuste, a réagi sur Twitter la ministre de l'Environnement et des Forêts indonésienne, Siti Nurbaya Bakar. L'ère du développement massif [du président Joko Widodo, NDLR] ne doit pas s'arrêter au nom des émissions de carbone ou au nom de la déforestation."

Le même jour, mardi, près de 90 Etats, ont conclu un "pacte global pour le méthane." Objectif : s'attaquer à ce polluant responsable de près d'un quart du réchauffement climatique, en réduisant les émissions mondiales d'au moins 30% d'ici à 2030, par rapport aux niveaux de 2020. La France, l'Allemagne, l'Argentine, le Canada, le Brésil, les Etats-Unis, l'Indonésie, l'Irak ou encore le Royaume-Uni ont signé l'accord. C'est la première fois qu'un engagement sur ce sujet est pris au niveau mondial. La Chine, la Russie et l'Inde, qui pèsent pour un tiers des émissions, ne font toutefois pas partie du pacte. 

Dernière mesure adoptée : mercredi, vingt pays et cinq banques publiques se sont engagés à arrêter de financer à l'étranger des projets d'énergies fossiles, d'ici à la fin de l'année 2022, et de soutenir au contraire la "transition vers une énergie propre." La France ne fait pourtant pas partie des signataires : Paris reste ainsi sur ses objectifs, pris en avril 2021 aux côtés de sept pays européens, d'arrêter le soutien au pétrole en 2025, et celui au gaz au plus tard en 2035. Absente de plusieurs engagements, donc ce dernier, l'Inde s'est fixé, de son côté, l'objectif d'atteindre la neutralité carbone d'ici à 2070, a annoncé lundi le Premier ministre indien, Narendra Modi. Le pays de plus d' 1,3 milliard d'habitants est aujourd'hui le quatrième émetteur mondial de gaz à effet de serre. Le Brésil, lui, s'est engagé à atteindre le même objectif d'ici à 2050.  

... Mais un manque d'ambition critiqué

Des engagements pris, mais insuffisants ? Jeudi, l'ONU-Climat a publié une analyse préliminaire des nouveaux engagements. En prenant en compte l'ensemble des "contributions déterminées au niveau national" (NDC) formellement déposées, révisées ou non, les émissions de gaz à effet de serre devraient augmenter de 13,7% en 2030 par rapport à 2010, un peu mieux que les 16% de la précédente évaluation fin octobre. Or ils doivent baisser de 45% pour espérer limiter le réchauffement à +1,5°C. Cette analyse ne dit rien sur les effets de cette révision des émissions sur la température. Le rapport annuel du PNUE, qui fait référence, n'a pas non plus ajusté ses prévisions à ce stade. 

Le patron de l'Agence internationale de l'Energie (AIE) Fatih Birol a assuré jeudi que les analyses de ses équipes - pas encore publiées - montraient que si toutes les promesses faites à la COP étaient tenues, le réchauffement serait limité à +1,8°C. Se réjouissant de cette perspective, il a toutefois souligné que la trajectoire dépendait fortement d'une réduction rapide des émissions pour atteindre ensuite la neutralité carbone. "Il est essentiel que les gouvernements transforment aujourd'hui leurs promesses en des politiques et stratégies claires et crédibles", a-t-il insisté. 

Même si l'évaluation la plus favorable du patron de l'AIE était confirmée, les ONG soulignent que le plafond de +1,5°C, devenu de facto le principal objectif pour éviter les pires impacts du changement climatique, serait dépassé. "Le leadership dans ces négociations revient en réalité aux jeunes activistes pour le climat, et aux nations les plus vulnérables, face aux Etats les plus riches, qui se rejettent la faute au lieu de prendre leurs responsabilités", note ainsi Greenpeace dans un communiqué publié vendredi. Ce même jour, et à nouveau ce samedi, des milliers de jeunes ont défilé dans les rues de la capitale écossaise, pour dénoncer le "bla-bla" des dirigeants mondiaux face au changement climatique. 

On continue à faire comme avant, et on verra bien après..c’est ça la logique et le sérieux ?..

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Greta Thunberg quand à elle, elle a dénoncé un sommet du..B la..bla..bla..

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On peut la comprendre.

"La deuxième semaine de la COP26 doit voir se concrétiser un engagement des pays riches pour le financement, l'adaptation et le financement des pertes et dommages, ainsi que des règles solides dans l'accord de Paris pour maintenir l'objectif de 1,5°C et un signal clair pour mettre fin au développement d'énergies fossiles", prévient encore Greenpeace. "Il reste encore du travail à faire", a de son côté insisté l'envoyé spécial américain pour le climat John Kerry vendredi lors d'une conférence de presse. 

Absences remarquées, jets privés et "Sleepy Joe"

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La Chine et la Russie ont brillé par leur absence à Glasgow. Ce à quoi le président américain Joe Biden n'a pas manqué de réagir, critiquant ouvertement ses homologues chinois et russes. Vladimir Poutine d'abord : "Sa toundra brûle [...] Il a de sérieux problèmes climatiques. Et pas un mot de sa part sur des initiatives pour changer ça", a tancé mardi Joe Biden. Xi Jinping ensuite : "[Il] a perdu une occasion d'influer sur les gens dans le monde entier." Et le président démocrate d'ajouter : "C'est un sujet gigantesque et ils [les Chinois] se sont défilés." 

Joe Biden, de son côté, s'est fait remarquer pour une courte sieste effectuée lors du discours d'ouverture de la COP. Surnommé "Sleepy Joe" par son prédécesseur Donald Trump, le président démocrate, 78 ans, s'est attiré les moqueries de la classe politique au Royaume-Uni et aux États-Unis. Le Premier ministre Britannique, Boris Johnson, s'est également fait surprendre les yeux fermés durant un long moment. 

L'information, dévoilée par le Scottish Daily Mail, a également fait vivement réagir. Selon le quotidien, près de 400 jets privés, un moyen de transport extrêmement émetteur de CO2, ont atterri à Glasgow pour le sommet mondial sur le climat. Joe Biden et son cortège d'avions et d'hélicoptères, Boris Johnson, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen ou encore le patron d'Amazon Jeff Bezos se sont ainsi déplacés en jets. "Hypocrites de haut vol", a titré amèrement le quotidien écossais.  

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COP26 : une sortie définitive du charbon en vue ? Pourquoi ce n'est pas si simple..

Une quarantaine de pays a annoncé jeudi son intention de sortir du charbon dans les prochaines années. Mais plusieurs grands Etats manquent à l'appel.

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La centrale à charbon de Suralaya, en Indonésie, le 21 septembre 2021

afp.com/BAY ISMOYO

(Ce que l’on voit sur la photo et à gauche de la centrale et un énorme monticule de charbon..)

La  COP26, qui se tient actuellement à Glasgow, restera-t-elle dans l'histoire des Conférences climatiques comme celle ayant jeté le charbon aux oubliettes ? Carburant essentiel aux révolutions industrielles du XIXème siècle et énergie la plus génératrice de gaz à effet de serre aujourd'hui, cette roche noire et sa combustion sont les principaux responsables du réchauffement climatique d'un point de vue historique. 

Boris Johnson le sait. En amont de la COP26, le Premier ministre britannique avait fait du charbon une des priorités. Contre toute attente, il n'aura pas fallu attendre les dernières heures de négociations pour arracher un accord. Mercredi, en toute fin de soirée, le gouvernement britannique annonçait triomphalement une "fin du charbon en vue". Une coalition de 190 pays s'étant engagée à sortir progressivement de cette énergie et mettre fin à tout soutien de centrale à charbon. Le communiqué plein d'emphase de l'exécutif outre-Manche nécessitait néanmoins une lecture plus attentive.  

Qu'en est-il vraiment ? Selon les termes de l'accord dévoilé dans son intégralité jeudi, plus d'une quarantaine de pays se sont effectivement engagés à sortir du charbon avec un objectif daté. Ce sera dans la décennie 2030 pour les pays riches signataires de ce "Global Coal to Clean Power Transition Statement", et dans la décennie 2040 pour les autres pays. Le gouvernement britannique peut certes s'enorgueillir d'avoir recueilli le soutien de plusieurs pays producteurs du top10 mondial avec la Corée du Sud (5ème), l'Indonésie (7ème), le Vietnam (9ème). Mais il faut remettre en perspective cet accord.  

Gare au triomphalisme

Comme le souligne l'ONG Ember, spécialiste des marchés de l'énergie et du charbon, la route visant à maintenir le monde sur la trajectoire des 1,5°C de réchauffement avant la fin du siècle est claire sur le fait que 2030 comme 2040 sont des dates limites, pour la sortie du charbon dans les pays riches et en développement. L'accord dévoilé mercredi évoque, lui, des décennies 

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11 novembre 2021.

COP26 : les Etats multiplient les promesses sur les énergies fossiles..

Pour la première fois dans une conférence des Nations unies sur le changement climatique, un petit groupe de pays s'est engagé à Glasgow à sortir du pétrole. Les Etats-Unis et la Chine, en concluant un accord surprise, reprennent le leadership sur le climat.

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Après le charbon la semaine passée, l'heure de la mise à l'index a sonné pour le pétrole et le gaz. Onze gouvernements, dont celui de la France, ont annoncé jeudi à Glasgow qu'ils inscrivaient ces deux ressources fossiles sur leur liste rouge. Une vingtaine d'autres pays se sont également engagés à mettre un terme d'ici à fin 2022 au financement de projets d'énergies fossiles à l'étranger. Du jamais-vu dans les annales des COP dont la 26e édition est entrée dans sa dernière ligne droite. Lâché à la veille de sa clôture, ce nouvel engagement, qui mobilise pour l'essentiel des pays occidentaux, a fait l'effet d'une petite bombe.

« C'est un nouveau clou planté dans le cercueil des industries fossiles », s'est enthousiasmée Rebecca Newsom, en charge des dossiers politiques chez Greenpeace Grande-Bretagne. Une ONG qui n'hésite jamais à dénoncer l'inaction climatique des Etats. Appelée « Beyond oil and gas », cette alliance mondiale « cherchera à éliminer progressivement la production de pétrole et de gaz pour s'aligner sur les objectifs de l'Accord de Paris », ont déclaré le Danemark et le Costa Rica, ses deux initiateurs.

Sevrage

La fin de l'or noir n'a toutefois pas encore reçu de date et cette déclaration, aussi forte soit elle, n'aura de sens que si les gros pays producteurs emboîtent le pas des premiers signataires. Les choses sont un peu plus précises en ce qui concerne la sortie du charbon. Au cours de la première semaine de la COP26, une quarantaine de pays ont fait le serment, qui n'engage qu'eux, de se sevrer de ce combustible à partir de 2030 ou de 2040, selon les Etats.

Climat : un prix plancher du carbone contribuerait à baisser de 12 % les émissions de CO2

COP26 : la sortie de route des voitures thermiques se précise

Même la Chine, sans être signataire de ces pactes, semble se rapprocher de cette ligne. Pékin a confirmé mercredi que le pays réduira progressivement sa consommation de charbon à partir de 2026, dans le cadre de son 15e plan quinquennal. Il l'a inscrit dans un accord conclu avec les Etats-Unis auquel personne à Glasgow ne s'attendait . Il ne serait pas question pour autant, pour la Chine, de voir figurer une quelconque référence aux énergies fossiles dans le texte final de la COP26.

Ces derniers jours, Pékin brillait par son silence face aux demandes pressantes des Nations unies de se montrer plus ambitieux pour réduire des gaz à effet de serre, dont il est le premier émetteur mondial avant les Etats-Unis. A l'affût du moindre signal, Antonio Guterres, le secrétaire général de l'ONU, s'est empressé de voir dans cette alliance « un pas important dans la bonne direction ».

Un job à faire

« Les deux parties reconnaissent l'écart existant entre les efforts actuels et les objectifs de l'Accord de Paris », a déclaré mercredi dans la soirée l'émissaire chinois pour le climat, Xie Zhenhua.

Côté américain, on ne tient pas à ce que la question climatique fasse les frais du net refroidissement des relations entre Pékin et Washington. « Ce ne sont pas les différends qui manquent entre la Chine et les Etats-Unis. Mais en ce qui concerne le climat, il y a un job à faire et nous devons coopérer », a déclaré John Kerry, l'envoyé spécial pour le climat de la Maison-Blanche dans une conférence de presse séparée.

Jeudi soir, un vent plus optimiste que la veille soufflait sur la COP26. Mais il pourrait tout aussi vite retomber. La question lancinante de l'aide financière des pays riches aux plus vulnérables n'est toujours pas résolue. Au même titre que celle, épineuse, de la prise en compte des pertes et dommages, ou encore l'encadrement des marchés internationaux du carbone.

4 novembre 2021.

COP26 : des dizaines de pays s’engagent à ne plus produire d’électricité avec du charbon d’ici dix ans..

La Pologne, le Canada, l’Egypte ou encore l'Ukraine ont promis mercredi soir de sortir du charbon à l’horizon 2030. C'est l’un des principaux responsables du changement climatique, mais les plus grands pays comme les États-Unis et la Chine ne sont pas impliqués.

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Une centrale à charbon, près de Rotterdam au Pays-Bas, en octobre 2021. © AFP / Lex van Lieshout

Ce sera l’une des promesses que l’on retiendra de cette COP26 à Glasgow en Écosse.

Selon la Grande-Bretagne, hôte de ce sommet, un accord a été signé pour qu'à terme 190 pays n'utilisent plus de charbon pour fabriquer leur électricité. En 2019, le charbon représentait encore environ 37% de la production d'électricité mondiale. 8500 centrales sont en activité dans le monde.  

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Parmi les pays qui signent cet accord, il y a de gros consommateurs de charbon, comme la Pologne, pays très dépendant de ses mines, ou encore du Canada, l’Egypte, l'Ukraine, le Vietnam et le Chili. Même si la plupart des pays signataires sont des petites nations : les Maldives, les Iles Marshall, les Fidji, le Mali ou encore le Népal. 

Des grands absents

Ils s'engagent à ne plus produire d'électricité à base de charbon à l'horizon 2030 pour les pays développés ou en 2040 pour les pays plus pauvres. Ils ne construiront plus de nouvelle centrale. "La fin du charbon est proche. Le monde va dans la bonne direction, prêt à sceller le destin du charbon et à embrasser les avantages environnementaux et économiques qu'il y a à construire un avenir alimenté par des énergies propres", a déclaré Kwasi Kwarteng, le secrétaire d'État chargé des entreprises et de l'énergie. 

Mais certains pays, encore plus gros producteurs de charbon, brillent par leur absence dans cet accord. À priori la Chine ne signera pas, tout comme le Japon. Si la Chine s'est déjà engagée à ne plus investir dans de nouvelles centrales à charbon à l'étranger, elle ne supprimera pas ls centrales sur son territoire. L'Australie, qui produit 50% de son électricité à partir du charbon garde ses mines. L'Inde ne signe pas non plus, alors que 70% de son électricité vient du charbon. Les États-Unis, ce n’est pas vraiment une surprise, ne figurent pas non plus dans l'accord. 

Cesser de financer les énergies fossiles à l’étranger

Par ailleurs, une vingtaine de pays, dont le Royaume-Uni, les États-Unis, le Canada, la Chine, le Japon et la Corée du Sud s’engage à signer une déclaration commune pour ne plus financer la production de charbon à l'étranger d'ici l'année prochaine. La France ne prend pas part à l’engagement. "Investir dans des projets d'énergie fossile laissés tels quels comporte de plus en plus de risques sociaux et économiques", écrivent les signataires. "Nous regrettons que la France demeure silencieuse au sujet des projets pétroliers et gaziers qu’elle compte encore soutenir des années, respectivement jusqu’en 2025 et 2035" réagit Pierre Cannet, directeur du Plaidoyer du WWF France.

Selon l'Agence internationale de l'énergie, il faudrait arrêter tous les nouveaux projets tout de suite et partout pour espérer limiter le réchauffement à un degré et demi"C'est très bien qu'il y ait cet accord sur le charbon mais il est largement insuffisant" estime sur franceinfo Sandrine Mathy, directrice de recherche en économie de l'environnement et de l'énergie au CNRS, au sein du Laboratoire d'Economie Appliquée de Grenoble (GAEL). 

"Ce qu'il va se passer c'est qu'il va y avoir une défiance vis-à-vis de ces énergies très polluantes et qu'il est fort à parier que finalement les grands groupes qui investissent dans ces centrales n'iront plus trop vers ces technologies. Mais quand on voit les plans nationaux de construction de centrales thermiques il en reste énormément." Le charbon représente encore un bon tiers (37%) de la production d'électricité dans le monde.

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La France continuera à exploiter une centrale à charbon jusqu’en 2024 au lieu de 2022

La France continuera à exploiter une centrale à charbon au moins jusqu’en 2024 au lieu de 2022, en l’occurrence la centrale de Cordemais dans l’ouest, dont le projet de reconversion à la biomasse a été abandonné, ont annoncé jeudi le ministère français de la Transition écologique et EDF.

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Cette centrale, qui sera la dernière, sera utilisée «à la marge», pour répondre aux besoins de la région Ouest, «durant les pointes de consommation en hiver, pendant quelques dizaines à quelques centaines d’heures par an tout au plus», précise le ministère, qui confirme sa stratégie de sortie du charbon.

État et EDF s’appuient sur les projections de RTE à 2030: le gestionnaire du réseau à haute tension soulignait dans son dernier bilan, sans se prononcer sur le type de combustible, que Cordemais serait nécessaire à l’approvisionnement de la région Ouest au moins jusqu’en 2024 et la mise en service du réacteur nucléaire EPR de Flamanville, en Normandie.

Mais EDF a annoncé jeudi l’abandon du projet de reconversion à la biomasse, baptisé Ecocombust, à la fois en raison de son coût et du retrait de Suez de ce partenariat.

La loi en 2019 avait acté la fermeture en 2022 des quatre dernières centrales à charbon du pays, combustible le plus nocif pour le climat. Deux d’entre elles ont déjà fermé et une autre doit s’éteindre l’an prochain.

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La COP26 veut signer l’arrêt de mort du charbon, combustible le plus polluant

Les plus grands producteurs de charbon, soit la Chine, les États-Unis et l'Inde, ne font pas partie de l'accord mis de l'avant par le gouvernement britannique.

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Le charbon est un combustible bon marché, c'est pourquoi des pays en développement, comme l'Inde, en sont grandement dépendants pour fournir de l'électricité à leur population.

PHOTO : ASSOCIATED PRESS / ALTAF QADRI

Près de 80 pays, dont le Canada, se sont engagés à éliminer progressivement la production d'électricité à partir du charbon et à ne plus construire de nouvelles centrales, dans le cadre de la conférence sur le climat qui se déroule à Glasgow, en Écosse.

C'est ce qu'a annoncé le président de la COP26 , Alok Sharma, jeudi. Pour le moment, 77 pays ont signé l'accord, mais le gouvernement britannique souhaiterait qu'à terme, 190 pays s'engagent à cesser d'utiliser le charbon, le plus polluant de tous les combustibles.

L'arrêt du recours au charbon, dont les gaz à effet de serre sont les principaux responsables du changement climatique, est vital pour atteindre les objectifs de limitation du réchauffement fixés au niveau mondial.

La fin du charbon est proche, a lancé M. Sharma jeudi, citant les progrès réalisés depuis 2019. Qui aurait pensé, à l'époque, que nous serions en mesure aujourd'hui d'étouffer le financement international du charbon ou d'assister à l'abandon de l'énergie domestique au charbon.

Les signataires de l'accord s'engagent à :

  • Ne pas investir dans de nouvelles centrales au charbon, chez eux comme à l'étranger;
  • Éliminer progressivement la production d'électricité à partir du charbon dans les années 2030 pour les pays les plus riches, et dans les années 2040 pour les pays plus pauvres.

Les plus gros producteurs demeurent muets

Parmi les 77 signataires de cet accord non contraignant se trouvent certains grands utilisateurs de charbon, dont la Pologne, le Vietnam et le Chili. Or, pour l'instant, les poids lourds de la production de charbon brillent par leur absence, à commencer par la Chine, qui mine et brûle plus de charbon que tout le reste de la planète réuni.

En 2019 seulement, le géant chinois a brûlé près de 3,7 milliards de tonnes de charbon. À titre de comparaison, le monde en a produit environ 7,9 milliards de tonnes la même année.

Et devant des besoins sans cesse grandissants en électricité, le gouvernement chinois vient d'ordonner aux producteurs de charbon d'augmenter la cadence à raison de 200 millions de tonnes métriques supplémentaires, soit 6 % de plus que l'an dernier.

Il est vrai cependant que la Chine – avec la Corée du Sud et le Japon – a annoncé en septembre qu'elle cesserait de financer la construction de centrales au charbon à l'étranger. Les projets nationaux, eux, iront toujours de l'avant.

Outre la Chine, l'Inde, les États-Unis et l'Australie sont aussi absents de l'accord mis de l'avant pendant la COP26. À eux trois, ces pays ont extrait près du quart (24 %) du charbon produit par toute la planète en 2019.

Production mondiale de charbon en 2019

Rang

Pays

Millions de tonnes

Pourcentage de la production mondiale

1

Chine

3 693

47

2

Inde

769

10

3

États-Unis

640

8

4

Indonésie

616

8

5

Australie

503

6

13

Canada

57

1

-

Autres pays

1 643

21

-

Total

7 921

100

Source: Ressources naturelles Canada 

En ce qui concerne l'Indonésie, quatrième gros producteur de charbon avec 616 millions de tonnes en 2019, le pays a accepté de prendre part à l'accord, mais de manière partielle. L'Indonésie s'engage ainsi à éliminer graduellement la production d'électricité par le charbon d'ici 2030, mais a refusé de mettre fin à la construction de nouvelles centrales.

Nous avons besoin de fonds pour nous retirer du charbon au plus tôt et pour bâtir notre capacité de production d'énergie renouvelable, a indiqué Sri Mulyani Indrawati, le ministre des Finances de l'Indonésie, qui dépend du charbon pour 65 % de ses besoins en énergie.

Les pays en développement qui, comme l'Indonésie, dépendent du charbon exigeront certainement un appui financier des pays industrialisés pour cesser d'utiliser ce combustible, surtout considérant que ces derniers n'ont toujours pas tenu leur promesse d'amasser 100 milliards de dollars pour les aider à faire face au dérèglement climatique.

Même si des progrès ont été réalisés ces dernières années, 37 % de l'électricité dans le monde a été produite grâce à du charbon en 2019. Il s'agit d'un combustible bon marché, c'est pourquoi de nombreux pays en développement en sont grandement dépendants pour satisfaire leurs besoins en énergie.

Au-delà des États eux-mêmes, des dizaines d’organisations, dont plusieurs grandes banques, ont aussi accepté de souscrire à l’accord, s’engageant à ne plus financer l’industrie du charbon.

Plus tôt cette année, l'Agence internationale de l'énergie a déclaré que pour atteindre la neutralité carbone à travers le monde d'ici 2050, aucun nouveau projet d'exploitation de combustibles fossiles – dont fait partie le charbon – ne devrait être approuvé après 2021, ce qui ne figure pas dans l'accord annoncé jeudi.

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26 mars 2021.

« A la COP26, le Monde doit honorer l’accord de Paris »

Constatant que les engagements pris en 2015 lors de la COP 21 sont très loin de répondre aux objectifs, Laurent Fabius, Alok Sharma et Laurence Tubiana appellent à poursuivre l’action commune pour orienter le Monde vers une reprise verte.

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La centrale électrique au charbon de Duvha, dans la province de Mpumalanga, en Afrique du Sud, le 18 février 2020. MIKE HUTCHINGS / REUTERS

Tribune. A Glasgow (Ecosse), le monde doit honorer les engagements définis par l’accord de Paris pour l’avenir de notre planète. A son adoption en 2015, l’accord de Paris a fait naître un espoir pour notre planète : il marquait le moment où les dirigeants mondiaux ont véritablement décidé de lutter contre le changement climatique et de contenir ses pires conséquences.

Cet accord historique a tracé une voie permettant de limiter le réchauffement du globe à nettement moins de 2 °C de plus que les niveaux pré-industriels, avec l’espoir de ne pas dépasser 1,5 °C d’augmentation.

Cela, bien entendu, n’a pas instantanément résolu le problème, et la crise climatique continue de s’aggraver. Les banquises disparaissent, le courant du Gulf Stream est à son plus bas niveau depuis un millénaire, inondations et sécheresses menacent vies et moyens de subsistance aux quatre coins de la planète.

A la fin février, les Nations unies (ONU) ont adressé au monde un signal d’alarme. On doit écouter ce signal. Qualifié d’« alerte rouge » pour notre planète, le récent rapport de l’ONU sur l’évaluation des objectifs de réduction des émissions mondiales d’ici à 2030 souligne que les engagements climatiques collectifs, qui ont été pris jusqu’à présent, sont très loin de pouvoir répondre aux objectifs convenus à Paris en 2015.

Cela devra impérativement changer lorsque les pays du monde se retrouveront cet automne à Glasgow. Nous devons, à cette occasion, obtenir des engagements fermes à réduire les émissions de gaz à effet de serre. Cela implique des actes forts – à la fois des décisions cohérentes à court terme, des objectifs renforcés à l’horizon 2030, intégrés à des stratégies à long terme ouvrant des orientations claires pour la neutralité carbone d’ici à 2050.

L’ère des combustibles fossiles à son terme

Nous avons besoin d’un nouveau paquet de soutien aux pays en développement, comme le prévoit clairement l’accord de Paris. Le chemin vers cet objectif commence la semaine prochaine avec la Conférence ministérielle sur le climat et le développement, organisée par le Royaume-Uni, et se poursuit avec les réunions du Fonds monétaire international (FMI), du G7 et du G20.

Il faut donc se féliciter de la décision prise, la semaine dernière, par les ministres des finances du G7, qui sont convenus de créer des fonds de réserve d’urgence pour les pays en développement confrontés aux conséquences économiques de la pandémie de Covid-19.

Lire aussi :  L’accord de Paris, un sommet mondial marqué par des avancées, qui restent insuffisantes..

Mais cela doit être le début d’une action plus large visant à offrir un allègement de la dette et un soutien financier plus importants et de meilleure qualité à ceux qui en ont le plus besoin. L’engagement de ne laisser personne de côté est au cœur de l’accord de Paris. Six ans plus tard, ce mantra est toujours d’actualité : il incombe à toutes les grandes économies de se mobiliser et d’aider les personnes dans le besoin. Il est impératif que les pays contributeurs honorent leur engagement collectif à consacrer au moins 100 milliards de dollars[85 milliards d’euros] par an à aider les pays les plus menacés par les conséquences du réchauffement climatique. Le sommet ministériel international Climat et Développement, prévu fin mars, s’attachera à mobiliser les esprits autour de cet objectif.

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Pour terminer

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Force est plutôt de constater que notre modèle dominant de société et de développement nous conduit dans l’impasse sur les plans environnemental, social et humain
Et l’avenir que nous proposent les élites politiques et économiques de la planète n’est pas vraiment rassurant.

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Réapproprions-nous le droit de choisir le monde dans lequel nous souhaitons 
vivre et que nous voulons transmettre à nos enfants ! Une nouvelle narration du monde est aujourd’hui plus que nécessaire pour nous émanciper de la « théologie universelle capitaliste » qui colonise nos esprits et nos modes de vie.

 

Un autre monde est possible !..

 

Un autre monde est nécessaire !...

 

 

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Commentaires
M
Bonjour Denis,<br /> <br /> ah la tronche de Von der Leyen, je ne la supporte pas...<br /> <br /> Et les pays les plus pollueurs font la leçon à la France? On rêve...<br /> <br /> Ceci étant, ces COP ne sont que des prétextes pour des dirigeants à se pavaner et pérorer pour ne dire de concret. <br /> <br /> Bonne journée à toi,<br /> <br /> Mo
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T
J' ai toujours en tête Borloo se frottant les mains après la première Cop à Copengagen, en parlant de cette fameuse taxe carbone qui a profité à bien des escrocs<br /> <br /> Ensuite je me dis qu'avant même qu'apparaisse l' homme notre terre avait subi plusieurs extinctions massives !<br /> <br /> Le cha,gement climatique n' est pour moi pas du fait de l'homme, bien que j'admette qu'il en accélère surement le processus en produisant, parce qu'il y a de plus en plus de consommateurs, et donc le problème est aussi la natalité !<br /> <br /> Il était difficile de ne pas exploiter les réserves naturelles, charbon, pétrole, gaz,n aujourd'hui terres rares, et on voit bien que les énergies renouvelables ont leur pollution !<br /> <br /> Je te mets aussi ce lien<br /> <br /> https://resistancerepublicaine.com/2021/11/14/bertrand-alliot-un-ecologiste-intelligent-il-ny-a-aucune-catastrophe-a-nos-portes/<br /> <br /> Passe une bonne journée<br /> <br /> Amitié
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