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Ecologie vraie et réelle..
22 novembre 2021

La « STARAC » des politiques de la droite LR..3ème débat !..

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La « STARAC » des politiques de la droite LR..3ème débat !..

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Une «  brochette » de candidats «  potentiels » très « trouble » et « controversée »..

PRÉSIDENTIELLE 2022

DIRECT - GRAND DÉBAT LR SUR CNEWS : «JE SOUHAITE LE RÉTABLISSEMENT DU SERVICE MILITAIRE», AFFIRME MICHEL BARNIER

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Qui sera le candidat des Républicains à l’élection présidentielle de 2022 ? Pour convaincre les adhérents du parti, Michel Barnier, Valérie Pécresse, Xavier Bertrand, Eric Ciotti et Philippe Juvin débattent en direct sur CNEWS et en simultané sur Europe 1.

23H01

«L'argent des Français» est la troisième et dernière partie du débat.

«Il faut plus de fonctionnaires au contact des Français», affirme Philippe Juvin, qui ne souhaite pas diminuer le nombre de fonctionnaires.

Concernant l’argent des Français, Valérie Pécresse a dit : « Emmanuel Macron a cramé la caisse.. », en parlant de toutes ces sommes mises pour les aides et qui sont des dettes..

Il avait été également évoqué le cas de Bordeaux, et où là-aussi Mr. Juppé avait « cramé » la caisse pour la ville de Bordeaux

22H55

Interrogés sur la cancel culture, tous les participants au débat s'accordent à dire qu'il ne faut pas juger le passé «avec nos valeurs du XXIème siècle».

22H39

Michel Barnier évoque le conflit franco-britannique sur la pêche : «Les Britanniques se comportent comme des flibustiers. Ils veulent reprendre ce qu'ils ont perdu au moment du compromis post-Brexit».

Derrière la crise, «ce sont des vies qui basculent», affirme Xavier Bertrand au sujet des pêcheurs français. Selon lui, la France doit utiliser ses nombreux leviers : la frontière franco-britannique de Calais, l'électricité fournie aux îles anglo-normandes, etc.

21H33

La crise à la frontière polonaise alimente la discussion sur l'immigration. «Il faut un Schengen 2 avec des pays qui ont la même politique migratoire. Ce n'est pas le cas aujourd'hui», estime Philippe Juvin.

De son côté, Valérie Pécresse défend son système de quotas. «Il faut renvoyer les clandestins dans leur pays. Si le pays refuse, c'est immigration zéro».

22H25

«Il faut supprimer les nombreuses aides d'Etat offertes aux clandestins. Ca coûte des millions d'euros. Ce sont des primes à l'illégalité», martèle Valérie Pécresse.

22H20

Michel Barnier, qui défend un moratoire sur l'immigation, estime qu'il faut «stopper les flux migratoires» pour «redonner une chance à l'assimilation».

Michel Barnier : ''Pour redonner une chance à l'assimiliation.."

 

22H15

Interrogé sur l'assimilation, Eric Ciotti défend un retour du «droit du sang». «On doit devenir Français par la filiation ou par un parcours de naturalisation plus exigent». «Il l'est déjà», lui rappelle Sonia Mabrouk, «j'en ai fait l'expérience».

22H07

«L'idéologie du wokisme veut détruire le fondement de notre cohésion nationale», affirme Michel Barnier, quand Eric Ciotti propose d'interdire l'écriture inclusive.

22H02

Interrogé sur l'immigration, Xavier Bertrand défend l'idée d'un «passeport républicain». «Il faut parler la langue et partager les valeurs de la République» pour pouvoir venir en France.

21H58

«Quelle France pour demain ?» est le second grand thème de la soirée. Le débat s'ouvre sur le rôle de l'école.

«Notre modèle de civilisation est supérieur aux autres. Il faut le défendre», ose Philippe Juvin. «Nous ne sommes pas un pays comme les autres», abonde Xavier Bertrand.

21H55

Interrogé sur les propos polémiques de Jean-Christophe Lagarde à l'égard d'Eric Zemmour, Eric Ciotti dénonce «une ignominie» et regrette l'«absence de réaction».

«Il y a dans ce pays de la sauvagerie, de la violence, du racisme, de l'antisémitisme. Nous devons montrer l'exemple», affirme de son côté Michel Barnier.

21H50

Tous les candidats s'accordent sur une «présomption de légitime défense» pour les policiers. «Il faut les protéger», affirme Valérie Pécresse.

21H45

«Il faut réfléchir à faire exécuter les peines dans le pays d'origine», affirme Philippe Juvin. Les autres candidats ne sont pas d'accord. Selon Xavier Bertrand, «la famille de la victime doit avoir la garantie que sa peine sera bien appliquée».

21H40

Valérie Pécresse souhaite mettre en place des circonstances aggravantes pour les violences commises dans les quartiers sensibles. Comme ses concurrents, elle promeut les peine planchers et réclame une meilleure application des peines, notamment les plus courtes.

21H35

Philippe Juvin veut mettre fin à l'individualisation de la peine pour sanctionner «les bandes violentes».

21H30

Xavier Bertrand accuse Marine Le Pen de «ne pas vouloir régler les problèmes» car «c'est son carburant».

21H28

«Il n'y a pas que la répression et la sanction dans la reconquête républicaine. Il y a aussi la formation et l'éducation», tempère Michel Barnier.

21H25

Eric Ciotti souhaite des «symboles» forts et défend un «quoi qu'il en coûte sécuritaire».

 

21H23

Philippe Juvin ne souhaite pas recourir à l'armée dans les quartiers, mais donner plus de moyens à la police. «Un policier municipal doit avoir les mêmes pouvoirs qu'un policier national».

21H19

«Je souhaite le rétablissement du service militaire», détaille Michel Barnier, qui souhaite soumettre la mesure «par référendum».

21H13

Les candidats s'expriment maintenant sur le premier grand thème de la soirée : «la sécurité des Français».

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Pour répondre à l'insécurité, Eric Ciotti défend «s'il le faut» une intervention de l'armée dans les quartiers les plus sensibles. «L'islamisme nous a déclaré une guerre», dit-il.

21H10

«La situation actuelle est la conséquence de l'abandon d'un certain nombre de nos territoires sur les services publics», accuse Philippe Juvin, face aux tensions dans les hôpitaux.

21H05

Interrogés sur la crise sanitaire et sécuritaire en Guadeloupe, tous les candidats souhaitent le «rétablissement de l'ordre» sur l'île.

Pour Valérie Pécresse, «si on avait utilisé les élus de proximité, si on avait pris le temps de convaincre, on n'en serait pas là».

Avec des « Si » on fait beaucoup de choses..en théorie !..

21H00

Xavier Bertrand consacre sa carte blanche aux droits des personnes handicapées, et soutient  l'«invidualisation de l'allocation adultes handicapé» afin de ne plus tenir compte, dans le calcul de l'aide, des revenus du conjoint.

20H55

Après une carte blanche de Michel Barnier en forme de plaidoyer en faveur des institutions du pays, Philippe Juvin souhaite imposer dans le débat d'autres thèmes que l'immigration, comme l'hôpital, l'agriculture ou l'éducation.

De son côté, Eric Ciotti met en avant «la liberté de pensée» et la levée des «tabous».

20H53

Le débat débute sur le plateau de CNEWS. Chaque candidat a le droit a une carte blanche pour évoquer un sujet qui lui tient à cœur.

Première à prendre la parole, Valérie Pécresse veut insister sur le rôle de l'école : «la lutte contre le décrochage scolaire sera la grande cause de mon quinquennat».

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Qui sera le candidat des Républicains à l’élection présidentielle de 2022 ? Pour tenter de convaincre les électeurs, les cinq candidats à l’investiture LR vont défendre leurs idées, ce dimanche soir, lors d'un débat diffusé en direct sur CNEWS et en simultané sur Europe 1.

Retransmis à partir de 20h50 sur les deux antennes, et modéré par Laurence Ferrari et Sonia Mabrouk, ce débat s'annonce décisif pour Michel Barnier, Xavier Bertrand, Eric Ciotti, Philippe Juvin et Valérie Pécresse.

La date du 4 décembre, où les adhérents des Républicains vont désigner le ou la futur(e) candidat(e) LR à l'élection présidentielle, se rapproche en effet de plus en plus.

Dans ce contexte, tous auront à coeur de présenter leur projet pour la France, et de persuader le plus grand nombre de leur capacité à occuper la fonction suprême. 

TROIS GRANDS THÈMES

Pour y voir plus clair, le débat de ce dimanche portera sur trois grands thèmes : «La sécurité des Français», «Quelle France pour demain ?» et enfin «L'argent des Français».

Les échanges d'«Élysée 2022 : le grand débat des Républicains», titre officiel du programme, seront par ailleurs à suivre sur les réseaux sociaux via le hashtag #DebatLR.

LR : THÈMES, ENJEUX, HORAIRE… TOUT SAVOIR SUR LE DÉBAT DIFFUSÉ CE SOIR SUR CNEWS

UN TRIO DE TÊTE À DÉPARTAGER

A moins de deux semaines du congrès décisif, Xavier Bertrand fait toujours la course en tête dans son camp à en croire les derniers sondages. D'après la dernière vague «PrésiTrack» d’OpinionWay pour CNEWS, publiée jeudi 18 novembre, il est crédité en effet de 13% des intentions de vote au premier tour, dans une configuration où le polémiste Eric Zemmour serait lui aussi candidat. Dans cette même configuration, si c'est Valérie Pécresse qui est désignée candidate LR, elle recueillerait 11% des voix. Michel Barnier, lui, apparaît comme le troisième homme avec 9% des intentions de vote.

Mais avant le vote des Français, ce sont bien les sympathisants des Républicains qui doivent d'abord se prononcer lors du congrès. Or, si l'on en croit le dernier baromètre Ipsos-Le Point, c'est une dynamique Michel Barnier qui se ferait sentir dans les rangs du parti de droite.

Dans sa famille politique, l'ex-commissaire européen en charge des négociations sur le Brexit aurait ainsi bénéficié d'une forte progression ces dernière semaines, recueillant 58 % de soutiens, contre 57 % pour Valérie Pécresse et 56 % pour Xavier Bertrand. Autant d'éléments qui s’inscrivent dans une bataille d’idées qui vont rendre le débat de ce soir intéressant à suivre et à analyser.

Un « Vendu » L.R. parmi la « Macronie »..

PRÉSIDENTIELLE 2022 : EDOUARD PHILIPPE ET 610 MAIRES APPELLENT À RÉÉLIRE EMMANUEL MACRON..

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Edouard Philippe et de nombreux maires prennent partie pour Emmanuel Macron.[LOIC VENANCE / AFP]

A l’encontre de beaucoup d’autres élus locaux, ils estiment que le quinquennat d’Emmanuel Macron a été «favorable aux territoires et aux communes». Plus de 600 maires, dont Edouard Philippe, ont lancé un appel pour soutenir la réélection d'Emmanuel Macron à la présidence de la République.

Au total, 611 maires macronistes ont signé la tribune publiée dans leJDD. Outre l'ancien Premier ministre désormais maire du Havre, Edouard Philippe, Christian Estrosi (Nice), Hubert Falco (Toulon), Christophe Béchu (Angers), Caroline Cayeux (Beauvais), ou Olivier Klein (Clichy-sous-Bois, Seine-Saint-Denis), David Valence (Saint-Dié-des-Vosges), Alain Chrétien (Vesoul), Karl Olive (Poissy), Jean-Charles Orsucci (Bonifacio), Sonia Lagarde (Nouméa) ou Sandra Trochimara (Cayenne), ont appelé à soutenir Emmanuel Macron.

«Pour relever les défis immenses qui sont ceux de la Nation – réindustrialisation, poursuite du désenclavement de nos communes, construction de logements, préservation de nos paysages et réussite de la transition écologique -, nous avons besoin de continuité et de stabilité», écrivent-ils.

 «LE PREMIER ACTE CONCRET DE LA PRÉ-CAMPAGNE DU CANDIDAT EMMANUEL MACRON»

«Pour nous, élus locaux de l'Hexagone, de la Corse et des Outre-mer, venus de tous les bords politiques et n'ayant souvent aucune étiquette, le compte y est», poursuivent les auteurs du soutien au président de la République qui, selon eux, «ne poursuit aucun intérêt partisan (mais) est d'intérêt général». «Nous voulons tout simplement poursuivre la relation de confiance qu'en cinq ans, nous avons pu tisser avec l'Etat», ajoutent-ils.

«Cet appel est le premier acte concret de la pré-campagne du candidat Emmanuel Macron, à l'issue de cette semaine en régions», a commenté auprès de l'AFP un ténor de la majorité, alors que de nombreux élus locaux se sont organisés ces dernières semaines en comités de soutiens, à l'initiative du ministre des Outre-mer, Sébastien Lecornu, et de Thierry Solère, un proche d’Emmanuel Macron.

L'opération intervient quelques jours après la clôture du congrès de l'association des maires de France, régulièrement hostile à Emmanuel Maron depuis le début de son quinquennat, et où le maire Les Républicains de Cannes David Lisnard a été élu président.

Les débats..les débats..débattons !..

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Votez-moi..Moi..moi..moi..

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On durcit le ton..

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Propositions, stratégies... Ce qu'il faut savoir des cinq candidats LR avant leur 3e débat

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Les cinq candidats à l'investiture LR débattent une troisième fois, dimanche soir, sur Europe 1 et CNews. L'occasion de revenir sur les différences entre Xavier Bertrand, Eric Ciotti, Michel Barnier, Valérie Pécresse et Philippe Juvin, ainsi que sur leurs stratégies respectives. 

Alors que le congrès LR se rapproche, les cinq prétendants à l'investiture du parti pour la présidentielle se doivent de marquer des points. Xavier Bertrand, Valérie Pécresse, Michel Barnier, Eric Ciotti et Philippe Juvin en auront l'occasion ce dimanche soir lors du troisième débat de la campagne, diffusé à 20h50 sur Europe 1 et CNews. A quelques heures du début de l'émission, Europe 1 fait le point sur les profils des candidats, et sur leur stratégie pour séduire les adhérents.

Ciotti, le plus libéral et le plus sécuritaire

Il est sans doute celui qui s'est le plus démarqué lors des premiers débats. Eric Ciotti est clairement le plus à droite sur le plan sécuritaire, mais aussi, et c'est là qu'il a marqué des points, celui qui a le programme le plus libéral économiquement, largement inspiré de celui de François Fillon en 2017. 

François Fillon inspire également Valérie Pécresse. La présidente de la région Ile-de-France se présente comme la dame de "faire". Elle veut supprimer 200.000 postes de fonctionnaires dans l'administration et présente un projet de loi constitutionnelle pour mettre fin à l'immigration incontrôlée.

Barnier mise sur la stature international, Bertrand sur le social

Le plus social est sans doute Xavier Bertrand, avec son projet de prime à l'emploi, une sorte de prime d'activité améliorée qui serait versée automatiquement sur la fiche de paie, et qui vise à ce que plus aucun salarié à temps complet ne touche moins de 1.500 euros nets par mois. Le président des Hauts-de-France joue aussi la carte populaire et rurale pour se démarquer de ses concurrents. On peut aussi citer Philippe Juvin, qui revendique "une droite des services publics" et qui s'oppose aux suppressions de postes chez les fonctionnaires.

Ancien commissaire européen, ancien ministre des Affaires étrangères, négociateur du Brexit, Michel Barnier met lui en avant sa stature internationale. Celui qui espère ainsi se placer au dessus de la mêlée n'a d'ailleurs pas présenté de programme clairement détaillé, hormis sa proposition de moratoire sur l'immigration qui a fait débat. Il s'est en revanche positionné sur des grands thèmes chers à l'électorat de droite : l'opposition aux éoliennes, la lutte contre la fraude sociale et fiscale, et le retour des enseignements fondamentaux à l'école.

Présidentielle : les candidats LR se retrouvent pour l'avant-dernier débat

Michel BarnierXavier BertrandÉric CiottiPhilippe Juvin et Valérie Pécresse débattent ce dimanche soir sur CNews

148.000 adhérents à convaincre

La primaire interne du parti rassemble cinq concurrents : Michel Barnier, Xavier Bertrand, Éric Ciotti, Philippe Juvin et Valérie Pécresse. 

L'enjeu est d'importance car les débats télévisés sont les rares moments où les candidats peuvent toucher l'ensemble des votants - les 148.000 adhérents LR - mais aussi plus largement les sympathisants de la droite. 

Les adhérents de LR désigneront le candidat de la droite pour l'élection présidentielle de 2022 lors du Congrès du parti du 1er au 4 décembre.

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«LE GRAND DÉBAT DES RÉPUBLICAINS» : BATAILLE CRUCIALE POUR LA DROITE

Un siège pour cinq et plus beaucoup de temps pour convaincre. Valérie Pécresse, Xavier Bertrand, Michel Barnier, Eric Ciotti et Philippe Juvin, les candidats à la primaire de droite, se retrouveront dimanche soir, pour un grand débat en direct sur CNEWS.

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L’exercice - le troisième sur quatre au total - s’annonce délicat, tant il devient crucial pour chacun de marquer des points auprès des 148.000 adhérents Les Républicains. Ces derniers auront le dernier mot et éliront leur champion du 1er au 4 décembre, lors du congrès du parti. Après deux rendez-vous qui n’ont pas permis de dégager une hiérarchie claire, il faudra s’affirmer comme le leader attendu par une famille politique en difficulté, sans oublier que les adversaires de la soirée seront aussi les alliés de demain.

DES FAVORIS MAIS PAS DE CERTITUDE 

Moment périlleux par excellence, les primaires ont plusieurs fois vu le favori être finalement battu. Le débat de dimanche soir permettra-t-il de voir la hiérarchie s’inverser ? Xavier Bertrand voudra à tour prix éviter ce scénario, alors qu’il est actuellement considéré, selon les sondages, comme le plus capable de rassembler à droite (troisième des intentions de vote au premier tour de la présidentielle (13%) si Eric Zemmour est candidat (12%), derrière Emmanuel Macron (24%) et Marine Le Pen (19%), selon la dernière étude PrésiTrack d’Opinionwaypour CNEWS).

Le président des Hauts-de-France, à qui l’on promettait un duel face à son homologue francilienne Valérie Pécresse, a vu Michel Barnier se porter à leur hauteur. La fidélité de ce dernier au parti, son expérience et sa droiture semblent en effet séduire les adhérents LR. Cette dynamique en a fait une cible lors des premiers débats. Les deux présidents de région ont en effet semblé se liguer contre lui. Leur entente sera-t-elle encore visible dimanche ? Michel Barnier y répondra-t-il avec force ? Seront-ils tous trois dépassés par un outsider ?

A leurs côtés, Eric Ciotti, considéré comme le représentant de la frange dure de la droite, et Philippe Juvin, médecin urgentiste engagé pour la défense du service public, chercheront eux aussi à marquer les esprits. Le premier est déjà parvenu à se démarquer, en se montrant radical sur les questions d’immigration et de sécurité. Des sujets qui seront encore au centre du débat dimanche.

L’AVENIR DU PARTI EN QUESTION

Outre l’enjeu pour les candidats, la primaire revêt une importance extrême pour le parti. Il est toujours ancré localement mais peine à retrouver sa place sur le devant de la scène politique, depuis la présidence de Nicolas Sarkozy. Coincés entre le courant macroniste d’un côté et des personnalités nettement plus radicales de l’autre (Eric Zemmour et Marine Le Pen), les électeurs des Républicains pourraient être tentés d’aller «voir ailleurs».

La primaire doit ainsi permettre de donner un nouveau souffle à la droite «traditionnelle», pour qu’elle puisse à nouveau fédérer. Son existence au-delà de cette période présidentielle passera par là. Les débats doivent ainsi servir à rappeler les positions LR sur les questions économiques et de société qui intéressent l’opinion publique. Qualifier un candidat pour le second tour de la présidentielle serait une énorme réussite. A l’inverse, ne pas dépasser la barre des 10 % sonnerait comme un terrible désaveu et un coup potentiellement fatal.

LR : LES CANDIDATS ONT AFFICHÉ LEURS AMBITIONS DEVANT LES RESPONSABLES DU PARTI

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En attendant le troisième débat diffusé ce dimanche 21 novembre à 20h50 sur CNEWS, les cinq candidats à l’investiture Les Républicains (LR) pour la présidentielle, se sont donné rendez-vous aujourd’hui devant le Conseil national des Républicains afin de défendre leur programme.

C’est à Issy-les-Moulineaux, sur la scène du Palais des congrès que les candidats Michel Barnier, Xavier Bertrand, Valérie Pécresse, Philippe Juvin et Eric Ciotti, se sont succédé un à un. Face aux 700 personnes inscrites et aux responsables de leur parti, dont le dirigeant Christian Jacob qui avait promis «écoute et respect», les cinq membres ont tenté de convaincre celles et ceux «qui feront leur campagne», comme le souligne la numéro deux LR, Annie Genevard.

Cette dernière a salué cet exercice de grand oral qui reste «différent mais tout à fait complémentaire» aux débats télévisés, dans lesquels sont généralement privilégiés le régalien ainsi que le pouvoir d’achat, regrettant que les questions liées autour de la santé, de la culture, ou encore de l’éducation, ne soient pas suffisamment abordées. «Nous avons aussi des choses à dire», a défendu Mme Genevard.

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UNANIMES CONTRE EMMANUEL MACRON

Sur le fond, peu de nouveautés ont été observées, les reproches des cinq candidats envers Emmanuel Macron étant récurrentes. En effet, Xavier Bertrand, qui offre un programme reposant sur l’autorité, le territoire et le travail, n’a pas hésité à cataloguer ce dernier de «fossoyeur», tandis que Michel Barnier a jugé «la gestion du pouvoir, de solitaire, d’arrogante et parfois de méprisante», de la part du président Français.

Contrairement à cette politique, Michel Barnier a fait savoir qu’il s’engageait à tenir «un cap clair» autour de trois grandes priorités : «électrochoc d’autorité, coup d’arrêt à l’immigration et sérieux budgétaire».

Tout comme ses rivaux du moment, Valérie Pécresse s’est montrée très critique envers Emmanuel Macron et estime «qu’il a cramé la caisse et fait un hold-up sur leurs idées». Pour appuyer son discours, elle n’hésite pas à mettre en avant son expérience acquise à la tête de l’Ile-de-France et promet «une lutte contre la désertification médicale et contre le décrochage scolaire».

Deux points sur lesquels Philippe Juvin l’a rejoint, en plus de plaider pour «une fin du désordre» notamment migratoire. Toutefois, il se démarque en avançant vouloir œuvrer dans le développement de l’Afrique.

Eric Ciotti est apparu quant à lui, le plus marqué à droite, avec son «projet de renaissance française», rappelant quelque peu la politique de François Fillon, avec les trois piliers basés sur «l’autorité, l’identité et la liberté».

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CONGRÈS LR : XAVIER BERTRAND COMPTE SUR «L’ENVIE DE GAGNER»

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Parti des Républicains en 2017, Xavier Bertrand avait assuré qu’il ne passerait pas par un processus de désignation interne. Finalement en lice pour le congrès, l’enjeu pour lui est de faire oublier ce qui a été vécu comme une trahison par les militants.

En tête dans les intentions de vote à droite, le président de la région Hauts-de-France se trouve néanmoins en difficulté chez les adhérents des Républicains qui départageront les candidats le 4 décembre.

Dans ce contexte, chaque réunion publique est décisive pour Xavier Bertrand. Chacune commence du reste pour lui de la même manière : il met les pieds dans le plat, se démènant pour convaincre les militants en assurant qu'il ne les a «jamais trahis».

L'ancien ministre de Nicolas Sarkozy ne fait ainsi pas mystère de son ardente envie d'occuper la fonction suprême. Xavier Bertrand disant compter sur «l’envie de gagner» pour emporter le Congrès.

Après avoir dévoilé déjà un certain nombre de ses propositions (prime au travail, majorité pénale à 15 ans ou encore la fin du système actuel de régularisation…) ce sont en outre plus de 50 réunions publiques qui sont aussi déjà programmées. Son argument pour l’emporter : la proximité. 

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TOUT SAVOIR SUR PHILIPPE JUVIN, LE MÉDECIN CANDIDAT À LA PRÉSIDENTIELLE À DROITE

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Il ne fait pas partie des favoris, mais il croit solidement en ses chances. Philippe Juvin, maire de La Garenne-Colombes, est candidat à l'investiture de la droite pour la prochaine élection présidentielle.

OPPOSÉ AU CONGRÈS DES RÉPUBLICAINS 

L'homme de 57 ans, qui a acquis une véritable notoriété médiatique pendant la crise du coronavirus, n'est pas très satisfait du format du congrès des Républicains, prévu en décembre prochain. Invité surCNEWS et Europe 1, le médecin de formation a assuré qu'il aurait «préféré une primaire ouverte». 

Philippe Juvin s'inquiète en effet d'un manque de débat dans le processus de sélection de la droite. A l'heure actuelle, aucune rencontre télévisée entre tous les candidats n'a été organisée, d'autant que certains comme Xavier Bertrand y seraient opposés. «Si on n'a pas ce débat entre candidats, on se prive du débat d'idées», a-t-il assuré.

SOUTIEN HISTORIQUE DE NICOLAS SARKOZY 

Avant de penser à ses ambitions présidentielles, Philippe Juvin a notamment été un soutien de Nicolas Sarkozy. Il a ainsi été conseiller santé de celui qui est devenu président pendant la campagne de 2007. A cette période, il avait déjà commencé la politique, puisqu'il a été élu maire de La Garenne-Colombes en 2001. Siège qu'il n'a pas quitté depuis. 

ANCIEN DÉPUTÉ EUROPÉEN ET HOMME DE TERRAIN 

Après son soutien à Nicolas Sarkozy pendant la première campagne présidentielle de celui-ci, il s'est lancé dans une autre vie politique à Bruxelles. En 2009, il devient ainsi député européen, poste qu'il occupera pendant dix ans. Il a ensuite brigué la tête des Républicains pour les élections européennes de 2019, sans succès, puisqu'il n'est finalement pas sélectionné sur la liste. 

Entre la campagne de 2007 et son engagement européen, le médecin s'est rendu en Afghanistan. Il assure sur son site internet y avoir soigné «des soldats français et de la coalition, des civils et même des talibans». Une initiative qui lui a notamment valu d'être décoré de la Médaille Commémorative Française agrafe Afghanistan. 

AU PROGRAMME : RÉFORME DES RETRAITES, DES TERRITOIRES ET DU SERVICE PUBLIC

Parmi les idées défendues par le candidat, l'on retrouve en priorité une refonte du service public. Dans une tribune publiée dans l'Opinion, Philippe Juvin dénonce une «paupérisation» de ces secteurs et dans tout le pays. Pour y remédier, il demande notamment la publication de résultats au public des écoles ou encore des hôpitaux. Ainsi, les établissements scolaires devront par exemple révéler combien d'élèves de CM2 maîtrisent la lecture ou le calcul.

Le médecin souhaite également «transférer massivement des compétences aux communes et aux régions». Une décentralisation qui se veut égale entre les territoires. «Pour 1 euro investi dans la politique de la ville, 1 euro sera investi dans les territoires ruraux et les villes moyennes», assure-t-il. 

PRÉSIDENTIELLE 2022 : PHILIPPE JUVIN ANNONCE SA CANDIDATURE

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Philippe Juvin, le chef des urgences de l'hôpital Georges Pompidou (15e) et maire LR de la Garenne-Colombes (92), a annoncé sa candidature à l'élection présidentielle de 2022. Il a fait part de son ambition de participer à la primaire de la droite.

«Je suis candidat à la présidentielle parce que la crise nous oblige à tout changer. Il faut penser avec des méthodes, des visages et des parcours nouveaux», a-t-il ainsi annoncé dans une interview donnée au Figaro parue ce 26 juillet dans la soirée et ce 27 juillet sur CNEWS. Régulièrement sur le devant de la scène depuis le début de la crise sanitaire, ce professeur de médecine dit avoir «assisté à la fin d'un système». «J’ai vu des gens qui ne se soignent plus, d’autres qu’on a laissés mourir seuls», a-t-il déploré.

«JE DÉFENDRAI DES SOLUTIONS DE BON SENS»

Selon lui, la communication à outrance de l'Élysée a remplacé la recherche de solutions. «En cinq ans, Emmanuel Macron a dressé les Français les uns contre les autres [...] Je n’en peux plus des responsables politiques qui commentent. Des solutions de bon sens existent. Je les défendrai dans une primaire de la droite et du centre», a-t-il plaidé, convaincu que celle-ci «doit permettre d'éviter d'avoir deux candidats au premier tour de la présidentielle».

Âgé de 57 ans, Philippe Juvin est maire de La Garenne-Colombes, dans les Hauts-de-Seine, depuis plus de vingt ans. Il a également occupé le poste de conseiller régional pendant cinq ans puis de député européen pendant près de dix années. Cet anesthésiste-réanimateur de métier «revendique» d'ailleurs «d’être à la fois élu et médecin, donc connecté à la réalité» et se place en oppostion à «un quinquennat fait d’immaturité, d’autoritarisme et d’amateurisme».

«JE SERAI LE CANDIDAT DES SERVICES PUBLICS»

Évoquant son futur programme de campagne, l'élu LR assure qu'il sera «le candidat des services publics», qu'il s'agisse d'accès à la médecine ou d'accès aux tranports. «Peut-on se satisfaire de voir une large part de la population ne pas avoir de médecin traitant ou disposer de gares délabrées ?», s'interroge-t-il. Pour lui, «il faut moderniser les services publics, car ils sont une promesse d’équité. Il faut les mêmes droits et les mêmes accès, partout en France».

S'il est élu, Philippe Juvin avance ses trois grands chantiers, qu'il engagera «dans les premières semaines qui suivront l'élection». Dans l'ordre, il cite «une baisse d’impôts massive», «un plan d’égalité des territoires» pour lequel il prévoit de reverser un euro pour les campagnes pour chaque euro versé aux villes et, enfin, «le transfert de nouveaux pouvoirs aux collectivités locales, notamment en matière de santé et de sécurité».

À noter enfin que cette candidature n'est pas sortie de nulle part, puisque Philippe Juvin a rencontré quatre autres potentiels candidats de la droite – Bruno Retailleau, Michel Barnier, Laurent Wauquiez et Valérie Pécresse – à Paris le 20 juillet dernier. Ensemble, ils ont notamment évoqué la tenue d'une primaire de la droite, et plaidé pour une «candidature unique», alors que Xavier Bertrand, absent, refuse à ce stade de participer à une primaire.

Le parti des Républicains a d'ailleurs fixé la date du 25 septembre comme date butoir pour que les candidats putatifs s'entendent. Et les choses s'accélèrent puisque moins d'une semaine après la tenue de cette réunion, Philippe Juvin est le deuxième après Valérie Pécresse à dévoiler ses ambitions de conquérir l'Élysée.

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La Droite se déchire..La Droite s’est toujours déchirée !..

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Faites l’amour..pas la guerre !..

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Au sein du L.R. c’est : « Faites d’abord la guerre..L’Amour ..on verra après .. »..

Présidentielle : qui sort vainqueur du troisième débat LR ?

Les candidats à l'investiture LR ont débattu dimanche soir sur Europe 1 et CNEWS. Dans une ambiance qui est restée cordiale, Valérie Pécresse, Michel Barnier, Eric Ciotti, Xavier Bertrand et Philippe Juvin ont échangé leurs points de vue sur les sujets de prédilection de la droite comme l'immigration ou la sécurité.

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Immigration, sécurité... les candidats à l'investiture LR ont débattu dimanche soir sur Europe 1 et CNEWS. C'était le troisième débat interne aux Républicains. 148.000 adhérents voteront le 4 décembre à l'occasion du congrès du parti pour désigner leur candidat à l'élection présidentielle. Dans une ambiance cordiale, ce débat s'est inscrit dans la lignée des deux premiers.

Un troisième débat LR sans réel vainqueur, ni perdant.

Présidentielle 2022. Ce qu’il faut retenir du troisième débat entre les candidats Les Républicains

Xavier Bertrand, Valérie Pécresse, Michel Barnier, Éric Ciotti et Philippe Juvin, candidats à l’investiture des Républicains en vue de la présidentielle de 2022, débattaient ce dimanche 21 novembre sur « CNEWS » et « Europe 1 ». On vous résume ce qu’ils se sont dit.

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Michel Barnier, Valérie Pécresse, Eric Ciotti, Xavier Bertrand et Philippe Juvin sur le plateau de CNEWS, ce dimanche 21 novembre 2021. Julien De Rosa./ afp.

Rétablir l’ordre en Guadeloupe

Les candidats à l’investiture ont d’abord été interrogés sur les violences qui ont actuellement lieu en Guadeloupe. « Il faut des forces de sécurité pour rétablir l’ordre », a assuré Michel Barnier, qui a également parlé d’un dialogue qui restait nécessaire.

Xavier Bertrand, Éric Ciotti et Valérie Pécresse sont sur la même longueur d’onde. Philippe Juvin a lui par ailleurs regretté « l’abandon de certains territoires » en matière sanitaire.

Faut-il envoyer l’armée dans les quartiers difficiles ?

Le débat a ensuite porté sur les questions de sécurité, notamment dans les quartiers sensibles. Éric Ciotti a rappelé qu’il souhaitait que l’armée intervienne dans les quartiers difficiles avec les « mêmes ordres que ceux des militaires de l’opération Sentinelle ». Xavier Bertrand préfère lui « faire confiance aux policiers et aux gendarmes »tandis que Valérie Pécresse veut « des opérations coups de poing » et « des sanctions aggravées dans les quartiers de reconquête républicaine », avec l’armée « en appui ». Philippe Juvin a lui indiqué que l’armée était faite « pour autres choses » et a surtout voulu redonner des moyens à la police.

Michel Barnier, qui s’est prononcé contre les sanctions aggravées dans les quartiers, a quant à lui indiqué qu’il fallait « agir sur tous les fronts », en évoquant aussi la justice, des polices municipales armées ou l’éducation. Il a également proposé un débat sur le rétablissement du service militaire.

Une volonté d’avoir une justice plus sévère

Interrogé sur les questions de justice, Xavier Bertrand a expliqué vouloir « changer la Constitution », notamment pour établir des peines minimums. Philippe Juvin souhaite lui mettre en place « des peines de prison de courte durée ». Il a également, comme de nombreux candidats, voulu redonner des moyens financiers et humains à la justice.

Philippe Juvin s’est également prononcé pour la fin de l’individualisation des peines dans les phénomènes de bande. Valérie Pécresse s’est elle opposée à cette dernière mesure mais a, comme Xavier Bertrand, plaidé pour des peines planchers.

De leurs côtés, Éric Ciotti et Philippe Juvin ont souhaité renvoyer dans leur pays les délinquants étrangers condamnés en France. Xavier Bertrand et Michel Barnier ont eux souhaité que leurs peines soient bien purgées en France.

Par ailleurs, les différents candidats se sont prononcés en faveur d’une présomption de légitime défense pour les forces de l’ordre.

Quel lien entre l’école et l’identité française ?

Les cinq candidats ont également été interrogés sur leur vision de l’identité française. « L’identité française, ce n’est pas un gros mot », a estimé Philippe Juvin, avant d’assurer que « je crois qu’on a un modèle de civilisation supérieur aux autres ». « Nous ne sommes pas un pays comme les autres », a abondé Xavier Bertrand. « C’est un honneur et une fierté d’être Français », a pour sa part déclaré Michel Barnier.

« L’identité elle est culturelle, elle est artistique », a estimé Philippe Juvin et, selon lui, son apprentissage passe « par l’école . Il faut qu’on revoie les programmes scolaires »« L’école, son, rôle, en premier, c’est l’instruction », a rétorqué Xavier Bertrand, qui a souhaité laisser aux familles de faciliter l’intégration. Valérie Pécresse, elle, pense que seule, l’école « n’y arrivera pas ».

Les cinq candidats veulent réduire l’immigration

Le débat a ensuite porté sur la politique migratoire. Michel Barnier veut limiter les flux d’immigration et adapter le droit du sol à Mayotte. Une proposition reprise notamment par Valérie Pécresse, qui a souhaité la mise en place d’une politique de quotas et indiqué qu’elle ne voulait pas un retour à l’unique du droit du sang. « On doit devenir Français par la filiation ou par un parcours de naturalisation plus exigeant », a de son côté estimé Éric Ciotti.

Xavier Bertrand veut lui « adapter l’immigration aux besoins de la France » et indique que les personnes souhaitant venir en France doivent « parler la langue et partager les valeurs de la République ».

Michel Barnier a par ailleurs confirmé qu’il souhaitait « un moratoire » de trois à cinq ans sur l’immigration et une modification du droit d’asile pour en « limiter les abus ».

Philippe Juvin a lui plaidé en faveur d’un plan pour le développement du continent africain, afin de réduire les flux migratoires vers l’Europe. Une position que Valérie Pécresse a semblé faire sienne également. Philippe Juvin a également souhaité suspendre les accords de Schengen pour mener une réflexion « avec les pays qui ont la même politique migratoire ».

Pêche et Brexit : des rétorsions souhaitées à l’encontre des Britanniques

Les cinq candidats ont également été interrogés sur le Brexit, et notamment sur ses conséquences sur la pêche française. « L’accord n’est pas parfait mais est équilibré », a estimé Michel Barnier, qui l’a négocié au nom de l’Union européenne. « Ce qui est cause, ce n’est pas l’accord lui-même, mais le respect de cet accord par les Britanniques ».

Concernant la question spécifique de la pêche, les candidats se sont prononcés pour des mesures de rétorsion à l’encontre de la Grande-Bretagne. Xavier Bertrand a évoqué une hausse du prix de l’électricité vendue à Jersey, des contrôles accrus aux frontières ou l’accord du Touquet sur l’immigration. Éric Ciotti a lui rappelé que la France avait des liens avec la Grande-Bretagne.

Revoir les politiques et finances publiques

La soirée s’est prolongée avec un échange au sujet des finances publiques et des impôts payés par les Français.

« On dépense trop et on dépense mal », a jugé Michel Barnier, qui a plaidé par ailleurs pour une meilleure lutte contre les fraudes fiscales et sociales. Valérie Pécresse a à nouveau estimé qu’Emmanuel Macron avait « cramé la caisse avec un cynisme total pour les générations futures ». Éric Ciotti a pour sa part estimé que l’état français était un « état social devenu obèse » et s’est inscrit dans la lignée de François Fillon quand aux mesures à appliquer.

« Ils nous manquent du monde partout » dans la fonction publique, a de son côté estimé Philippe Juvin, qui plaide pour une non-réduction du nombre de fonctionnaires. « Il faut renforcer » la fonction publique et la rendre plus efficace en redéployant des postes vers le terrain, a-t-il indiqué. Il souhaite également que les Français puissent choisir vers quoi vont être fléchés les sommes qu’ils ont payées du fait de l’impôt sur le revenu.

Valérie Pécresse veut elle aussi redéployer des fonctionnaires sur les missions « éduquer, protéger, soigner ».

Comment augmenter le pouvoir d’achat des Français ?

Xavier Bertrand, Valérie Pécresse, Michel Barnier, Éric Ciotti et Philippe Juvin ont par ailleurs évoqué les mesures qu’ils souhaitaient mettre en place pour redonner du pouvoir d’achat aux Français. Nombre de ces mesures ont trait à la question du travail.

« On ne s’en sortira pas si on ne travaille pas d’avantage » a souhaité Xavier Bertrand qui veut « sortir enfin des 35 heures ». Il a par ailleurs souhaité que plus de Français aient accès à des primes d’intéressement.

« On ne peut pas distribuer de la richesse qui n’a pas été produite », a expliqué Philippe Juvin,qui a rappelé son souhait de diminuer les impôts de production en dehors des métropoles.

De son côté, tout comme Michel Barnier, Éric Ciotti veut baisser les charges salariales, diminuer le taux d’imposition sur l’impôt sur le revenu et supprimer l’impôt sur les successions. Valérie Pécresse veut elle faciliter les transmissions de patrimoine entre générations.

Presidentielle-qui-sort-vainqueur-du-troisieme-debat-LR

D’emblée, il met les pieds dans le plat. Pour débuter ce dimanche, sur CNews et Europe 1, leur troisième débat télévisé, les cinq candidats au congrès LR d’où sortira le champion du parti pour l’Elysée ont droit à une carte blanche. Xavier Bertrand a choisi de mettre en avant le handicap, Valérie Pécresse l'éducation...Michel Barnier lui parle de gouvernance et en profite pour répondre à ceux qui entretiennent l’idée qu’il manquerait d'énergie pour le combat (c’est exactement ce qu’a voulu sous-entendre la veille lors du conseil national de LR , qui auditionnait les candidats, Xavier Bertrand). «J’ai entendu des questions: Michel Barnier aura-t-il l'énergie nécessaire pour gagner et gouverner? L'énergie, ce n’est pas de l’agitation. Ce n’est pas parler plus fort que les autres. C’est gouverner et faire», argue-t-il. 
Cette avant-dernière confrontation a un petit goût de déjà entendu. Sécurité, immigration, pouvoir d’achat...on reprend en grande partie les mêmes thèmes que lors des deux précédents matchs et et on recommence. L’ambiance est néanmoins un peu différente. Le dispositif (les candidats sont assis autour d’une table) facilite les échanges. On s'écoute moins religieusement. On veut avoir le dernier mot. On met quelques va-tout sur la tapis afin de marquer les esprits. Philippe Juvin propose qu’on réfléchisse à ce qu’un délinquant étranger exécute sa peine dans une prison de son pays d’oirigine (Xavier Bertrand et Michel Barnier expriment leur désaccord). Le maire de La Garenne-Colombes se veut particulièrement offensif. Un peu plus tard, il dira: «Nous avons un modèle de civilisation supérieure aux autres». 
Michel Barnier abat aussi une carte importante: il assure que, s’il est élu, il organisera au parlement un débat sur le rétablissement d’un service militaire de six mois et que, si celui-ci s’y déclare favorable, il organisera un référendum sur le sujet. Eric Ciotti souhaite que Jean-Christophe Lagarde fasse l’objet de poursuites pénales après ses propos le matin-même sur France Info, pour lesquels il s’est immédiatement excusé (le patron de l’UDI a assuré que si « Charles Pasqua était encore là il mettrait deux balles dans la tête d’ Eric Zemmour»)...
«Grandes écoles.» Xavier Bertrand va une nouvelle fois chercher l’ex-commissaire européen sur son moratoire sur l’immigration.«J’ai un différend avec Michel Barnier, c’est que je ne veux pas attendre trois ou cinq ans sur l’immigration: c’est tout de suite qu’il faut faire, avec un référendum pour changer la constitution». Après avoir réexpliqué son projet, l’ex-élu savoyard s’agace: «Pour les besoins du débat et pour la troisième fois, Xavier Bertrand fait semblant de ne pas comprendre[...]J’espère que je n’aurai pas à te le dire une troisième fois». «Je n’ai pas fait forcément de grandes écoles qui permettent de comprendre la première fois», réplique l'élu des Hauts-de-France. Valérie Pécresse tente de tirer l’avantage à elle: «Je suis en train de faire le consensus autour de ma proposition de loi constitutionnelle» sur le sujet. 
En revanche, quand la question de la crise actuelle franco-britannique sur la pêche, l’ex-négociateur du Brexit adresse un bon point à Xavier Bertrand (très percutant sur le sujet): « Je veux marquer avec Xavier Bertrand mon point d’accord qui connaît bien la situation». Un peu plus tôt lorsque le régalien a été abordé, il a adressé une petite pique à la patronne de la région Ile-de-France: «Je me pose la question sur la proposition de Valérie Pécresse de différencier la peine en fonction des quartiers».
«Séduite.» Pour terminer, Laurence Ferrari et Sonia Mabrouk ont eu une bonne idée: demander à chacun quelle mesure de son concurrent il reprendrait s’il l’emportait. Eric Ciotti cite la proposition de Valérie Pécresse d’augmenter de 10% des salaires (jusqu'à 2,5 fois le SMIC). Philippe Juvin se dit en phase sur le handicap avec Xavier Bertrand. Ce dernier reprend une proposition de chacun de ses adversaires et Michel Barnier ne répond pas vraiment à la question. Valérie Pécresse, enfin, dit elle être «particulièrement séduite» par l’idée de Philippe Juvin d’installer 3500 docteurs juniors dans des maisons médicales. 
La tonalité du débat, qui aura duré plus de 2h50, est très droitière. Il y a beaucoup de consensus. Il est plus difficile que les fois précédentes de distinguer gagnants et perdants (Xavier Bertrand, servi par l’actualité, a été plus présent que lors de la précédente confrontation). Il reste une ultime confrontation le 30 novembre sur France 2 à la veille du vote. On achève bien les chevaux.

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De ce 3ème débat personne ne s’est détaché et n’a réussi à se hisser en tête, en quelque sorte..

 

Il en est sortit que trois personnes et personnages se détachent tout de même, à savoir Mr. Michel Barnier, Mr. Xavier Bertrand, et Mme. Valérie Pécresse..

 

Quand aux deux autres, en parlant de Mr.Éric Ciotti et de Mr. Philippe Juvin (le docteur..), ils sont restés quelque peu à l’écart, tout en sachant que Mr. Juvin n’est pas très à l’aise dans ce genre d’échanges comme débat télévisé…

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Rendez-vous pour le 4 décembre, pour le Congrès d’investiture Les Républicains, pour désigner « le » candidat L.R.

 

Il restera une ultime confrontation le 30 novembre sur France 2 à la veille du vote.

 

 

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Commentaires
M
Bonjour Denis,<br /> <br /> aucun d'entre eux ne m'enthousiasme...<br /> <br /> Bonne journée à toi,<br /> <br /> Mo
Répondre
Z
Barnier est à mes yeux totalement disqualifié. Celui qui voterait pour lui, voterait pour l'UE à donf ! Donc non ! Bertrand est une larve visqueuse et donc, non ! Quant à Pécresse, elle aussi en veine de promesses, non plus... Mais à tout prendre s'il n'y avait (qu'à Dieu ne plaise) que ces 3 candidats-là, je prendrais Pécresse (La moins pire selon moi...<br /> <br /> Mais bon, heureusement il y a d'autres choix... Parfois Cornéliens aussi...<br /> <br /> Très bonne journée à toi
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T
Je me souviens de ceux de droite, critiquant l' actuel président, mais qui aujourd'hui, en sont ministres !<br /> <br /> Je me souviens de Xavier-Bertrand à peine élu président de région, augmentant son salaire !<br /> <br /> Je vois encore Barnier soutenir l' Europe, l' immigration, et faisant tout pour retarder le brexit, le même qui s' étonne que les anglais aujourd'hui nous rendent la pareille !<br /> <br /> Je me souviens des politiques de droite qui ont lâché Fillon quand la justice a tout fait pour l' éliminer !<br /> <br /> Alors disons que je ne crois plus en leurs discours !<br /> <br /> Passe une bonne journée Denis<br /> <br /> Amitié
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