Le compteur « Linky »..pour toutes celles et ceux que ça intéresse.
Le compteur « Linky »..pour toutes celles et ceux que ça intéresse.
Le déploiement de Linky a suscité le débat.
En 2018, la Cour des Comptes a notamment exhorté l’Etat à améliorer « l’information des usagers sur leur consommation.. ».
Préambule
Avis d’experts enquête : Le compteur Linky permet-il vraiment de faire des économies d’énergie ?
Le compteur électrique « intelligent* » déployé en France, plus connu sous le nom de Linky, ne permet pas, à lui seul, de faire des économies d’énergie. Pour qu’il soit efficace, il faut lui adjoindre divers outils. Testés depuis 2011 et déployés en France à partir de 2015(1), les compteurs Linky (aussi appelés « compteurs communicants » ou « compteurs intelligents ») devraient être généralisés […]
* Il n’y a « aucune » intelligence électronique ou mécanique, surtout si celle-ci est « artificielle », malgré les « Algorithmes » en aide, à plus forte raison, sachant qu’il y a et qu’il y aura toujours un cerveau humain derrière !
(1)Pour transférer les données, le compteur "Linky" utilise la technologie du courant porteur en ligne (CPL).
Un mode de communication filaire qui circule uniquement dans les câbles du réseau électrique.
Rien à voir avec les radio-fréquences, qui sont des ondes radio se propageant dans l'air ambiant comme la "Wifi" ou encore la radio FM.
Le compteur "Linky" peut transmettre des informations, mais aussi permettre l'intervention de techniciens à distance.
La pose « imposée » de ces compteurs Linky..
Avis d’experts enquête : Le compteur « Linky » permet-il vraiment de faire des économies d’énergie ?.. »
Avis d’experts enquête : Le compteur linky permet il vraiment de faire des économies d’énergie ?
Le compteur électrique « intelligent *» déployé en France, plus connu sous le nom de Linky, ne permet pas, à lui seul, de faire des économies d’énergie. Pour qu’il soit efficace, il faut lui adjoindre divers outils.
* Voir plus haut ce que j’ai déjà mentionné pour cela..
Testés depuis 2011 et déployés en France à partir de 2015(1), les compteurs Linky (aussi appelés « compteurs communicants » ou « compteurs intelligents ») devraient être généralisés à l’ensemble du pays d’ici début à milieu, voir fin.. 2022. Au-delà des débats sur la liberté d’équipement et le cumul des ondes, leur objectif affiché est double : réduire les coûts liés aux relevés des compteurs par des techniciens, qui deviennent automatiques, et mieux connaître la cadence et les niveaux de puissances appelées sur le réseau pour savoir à quels endroits il doit être renforcé. Terminées les estimations de consommation lissées sur l’année. Place à la transmission quotidienne de ce que chaque foyer consomme et à la possibilité pour les consommateurs d’avoir accès gratuitement à leurs données, mises à jours toutes les 24 h, grâce à leur espace Enedis en ligne.
(1)Pour transférer les données, le compteur "Linky" utilise la technologie du courant porteur en ligne (CPL).
Un mode de communication filaire qui circule uniquement dans les câbles du réseau électrique.
Rien à voir avec les radio-fréquences, qui sont des ondes radio se propageant dans l'air ambiant comme la "Wifi" ou encore la radio FM.
Le compteur "Linky" peut transmettre des informations, mais aussi permettre l'intervention de techniciens à distance.
Introduction
Pas d’économie « automatiques » avec Linky..
Si les économies d’énergie ne sont pas le but principal du déploiement des compteurs Linky, elles font néanmoins partie des avantages promis. Alors, ce nouveau système permet-il de réduire sa consommation d’électricité ? Une étude technico-économique réalisée en 2011 à la demande de la Commission de régulation de l’énergie (CRE) évoque la baisse de la consommation *, et donc des factures, comme l’un des gains attendus pour les usagers. Mais un compteur Linky « ne permet pas, tout seul, de réduire sa consommation énergétique », avertit Stéphan Louillat, chef de service réseau et énergies renouvelables à l’Ademe. Le compteur en lui-même ne fournit que très peu d’informations par lecture directe et ne permet pas de comprendre ce que l’on consomme, ni quand, ni pourquoi.« Pour avoir des éléments de suivi, il faut en formuler la demande auprès de son fournisseur, signale Stéphan Louillat.
* Cette soit disant baisse de la consommation est surtout liée en cela de la peur et crainte générée par la mise en place de ces nouveaux compteurs « Linky » dits « intelligents », mais aussi aux augmentations successives de la tarification de la vente de l’électricité par E.D.F. puis E.R.G.D.F. et enfin..ENEDIS, sur nos factures d’électricité tout court !
Linky : une chanson contre Linkysition des compteurs dits « intelligents » Linky..
Linky : une chanson contre Linkysition des compteurs dit intelligents linky
Nous en sommes tous là, à peu de choses près..
Le cœur du sujet..
LE COMPTEUR
LINKY
PERMET-IL VRAIMENT
DE FAIRE DES ÉCONOMIES
D’ÉNERGIE ?
LE COMPTEUR ÉLECTRIQUE « INTELLIGENT »
DÉPLOYÉ EN France, PLUS CONNU SOUS LE
NOM DE LINKY, NE PERMET PAS, À LUI SEUL,
DE FAIRE DES ÉCONOMIES D’ÉNERGIE.
POUR QU’IL SOIT EFFICACE, IL FAUT LUI « ADJOINDRE » DIVERS OUTILS.
Étude menée d’après des avis d’experts..enquête.
Testés depuis 2011 et déployés en France à partir de 2015(1), les compteurs Linky (aussi appelés « compteurs communicants » ou « compteurs intelligents ») devraient être généralisés à l’ensemble du pays d’ici début à milieu, voir fin.. 2022. Au-delà des débats sur la liberté d’équipement et le cumul des ondes, leur objectif affiché est double : réduire les coûts liés aux relevés des compteurs par des techniciens, qui deviennent automatiques, et mieux connaître la cadence et les niveaux de puissances appelées sur le réseau pour savoir à quels endroits il doit être renforcé. Terminées les estimations de consommation lissées sur l’année. Place à la transmission quotidienne de ce que chaque foyer consomme et à la possibilité pour les consommateurs d’avoir accès gratuitement à leurs données, mises à jours toutes les 24 h, grâce à leur espace Enedis en ligne.
(1)Pour transférer les données, le compteur "Linky" utilise la technologie du courant porteur en ligne (CPL).
Un mode de communication filaire qui circule uniquement dans les câbles du réseau électrique.
Rien à voir avec les radio-fréquences, qui sont des ondes radio se propageant dans l'air ambiant comme la "Wifi" ou encore la radio FM.
Le compteur "Linky" peut transmettre des informations, mais aussi permettre l'intervention de techniciens à distance.
Pas d’économies automatiques
Si les économies d’énergie ne sont pas le but principal du déploiement des compteurs Linky, elles font néanmoins partis des avantages promis.
Alors, ce nouveau système permet-il de réduire sa consommation d’életricité ? Une étude technico-économique réalisée en 2011 à la demande de la Commission de régulation de l’énergie (CRE) évoque la baisse de la consommation électrique, et donc des factures, comme l’un des gains attendus pour les usagers. Mais un compteur « Linky » « ne permet pas, tout seul, de réduire sa consommation énergétique », avertit Stéphane Louillat, chef de service réseau et énergies renouvelables à l’ADEME.
’’Sans application complémentaire, Linky ne permet pas
de comprendre ce que l’on consomme, ni quand, ni pourquoi..’’
Le compteur lui-même ne fournit que très peu d’informations par lecture directe et ne permet pas de comprendre ce que l’on consomme, ni quand, ni pourquoi.
« Pour avoir des éléments de suivi, il faut en formuler la demande auprès de son fournisseur, signale Stéphane Louillat. Et ces services supplémentaires ne sont pas gratuits. » L’association de consommateurs UFC-Que choisir regrette cette absence de gratuité : « L’accès à l’information en temps réel fait partie du socle d’information nécessaire à la maîtrise de la consommation d’énergie et, à ce titre, elle doit être accessible par tous et sans surcoût direct », estime son président Alain Bazot dans un courrier adressé à la Cour des Comptes en 2018.
Parmi les outils que l’on peut demander à son fournisseur, l’afficheur déporté – un petit boîtier connecté au compteur « Linky » - permet l’affichage en temps réel des consommations de la maisonnée.
« Quand on peut visualiser les consommations à la minute près, on voit les traces de la mise en route de tel ou tel appareil, avance Maxime Privolt, chargé de mission économies d’énergie chez « Enercoop ».
Cela peut permettre d’améliorer certains usages. Par exemple, réfléchir à ce que je veux dans le frigidaire avant de l’ouvrir plutôt que laisser la porte ouverte pendant trop longtemps, ou encore penser à baisser le radiateur la nuit. » Stéphan Louillat ajoute : « On peut visualiser la consommation des appareils de veille quand on est absent [par exemple les écrans, téléviseurs, hi-fi ou box, ndlr]et penser à les débrancher.
Les informations restent néanmoins difficiles à comprendre. « Il peut être intéressant de s’adresser aux conseillers du réseau« Faire avec ses relevés », suggère Stéphan Louillat. Cela permet d’avoir un complément d’analyse qui est gratuit. »
Un accompagnement est nécessaire
Chez « ENERCOOP » (autre fournisseur soit disant vert d’électricité, mais pas forcément « propre »..), « on propose des bilans personnalisés de consommation (pour bien tenir les gens en laisse..), alias #MonSuiviConso, pour aider nos clients à identifier les endroits où ils peuvent faire des économies d’énergie », reprend Maxime Privolt. Proposé gratuitement (mais pas sans incidences sur la facture réelle..) à ceux et celles qui en formulent la demande (ce n’est déjà plus pareil !..) via leur compte client, ce bilan est envoyé par mail tous les trois mois (service facturé sur la facture en consommation d’électricité, car..rien n’est gratuit !..).
« Je vois clairement une part importante de ma consommation liée au chauffage électrique (le pire des cas !..), malgré le choix d’appareils récents (aucun, même récent et très récent, n’est réellement économique, car ce sont tous de faux « grille-pain » énergivores en consommation d’électricité et pour la facture !..), à inertie, et « piloté », rapporte Antonin, bénéficiaire de#MonSuiviConso, je vais continuer à chercher d’autres appareils (catégorie A+++, mais réellement économiques, au regard de la notice technique en consommation réelle à l’année et pas « truquée » ou surtout.. mensongère !..) pour être plus efficace dans ma consommation de chauffage. »
Pour ENERCOOP, l’impact le plus visible de cet accompagnement personnalisé (avec des données réelles en temps « T » récupérées et mises dans une base de données !..) est la révision des puissances des abonnements (stipulé et mentionné dans le contrat de base et du début avec la mention courant alternatif 210-220 volts [et surtout pas..380 !..] et avec surtout spécifié le besoin exprimé en…Voltampère ou VA…
« D’après un sondage réalisé à l’automne 2020, 34% des personnes ayant bénéficié de #MonSuiviConso avaient réalisé une baisse de puissance dans le mois qui a suivi (normal, avec ce suivi, ils se sont mieux rendu compte de leur propre consommation d’électricité et pour la facture, par rapport aux besoins réels !..voilà tout..)et 20% comptaient la mettre en place rapidement », rapporte Maxime Privolt. Un gain lié à la précision des relevés dorénavant fournis par le compteur « communicatif ».
Traduire les données en Euros plutôt qu’en kWh est une autre façon de les rendre accessibles. « C’est plus facile pour passer à l’action » rapporte Maxime Privolt. « Le facteur économique est fondamental pour passer à l’acte, abonde Stéphan Louillat ; La hausse constante du prix de l’énergie – le gaz vient à nouveau de prendre 10% - engendre des dépenses sans cesse croissantes pour les ménages, qui vont chercher, par tous les moyens*, à les réduire. »
* La meilleure façon étant de toujours consommer moins !
Être informé en temps réel des économies financières dues aux petits gestes quotidiens, au choix d’équipements (déjà évoqué plus haut, avec ces classes A+++ réellement économiques à l’année !..)moins énergivores ou aux rénovations de logement (L’isolation seule ne fait pas tout !..) peut être motivant.
Faire « collectif », c’est efficace
Autre solution proposée par ENERCOOP (comme pour les banques en regroupant les comptes familiaux, les époux, les enfants, etc..) pour « optimiser » l’usage du Linky : les formations du Dr. Watt (encore une pompe à fric !..), étalées sur six semaines, grâce auxquelles on peut, par exemple, mesurer sa consommation pièce par pièce, appareil par appareil, grâce à un wattmètre. « On « forme »les clients pour qu’ils deviennent autonomes dans l’élaboration de leur diagnostic, explique Maxime Privolt. On les aide à calculer leurs économies s’ils arrêtent leurs appareils en veille. Ensuite, on fait des analyses collectives(ce qui va servir aussi de données importantes pour le même fournisseur d’électricité en « habitudes » des mêmes clients !..)des résultats et il y a des échanges entre consommateurs (les échanges et les comparaison ou « comparatifs » peuvent également vite devenir des données pour mieux « piéger » les clients au regard de leur consommation habituelle et pour la facturation, ne l’oublions pas !..). Thomas V., ancien élève du Dr. Watt, a découvert qu’il avait un nombre considérables d’appareils branchés en permanence et qui consomment même éteints [Eh..oui, c’est là aussi le piège !..] (robot mixeur, etc..) !
« Il n’y a pas de petites économies, rapporte-t-il. Si 25 millions de foyers français débranchaient quelques appareils la nuit, on économiserait la production d’un réacteur nucléaire. Optimiser sa consommation ce n’et pas seulement pour son porte-monnaie, mais aussi pour réduire son empreinte environnementale. Chez nous, nous sommes dans cette optique, réduire notre dépendance énergétique. »
« Le passage à l’acte est lié à une prise de conscience du problème de l’énergie que l’on relie au climat et à nos comportements, intervient Stéphan Louillat. Pour agir, les citoyens ont besoin d’être éclairés. »
La motivation semble plus déterminante que l’outil, en l’occurrence le Linky. L’ADEME a ainsi relevé que des actions de mobilisation de type « Défi familial à énergie positive » sont d’une efficacité supérieure à la seule pose de l’équipement. De quoi s’agit-il ? Une dizaine de foyers se réunissent sous la houlette d’un Espace info-énergie ou d’une autre association de lutte pour les économies d’énergie avec l’objectif commun d’économiser le plus d’énergie possible sur leurs consommations domestiques : chauffage, eau chaude, équipements divers. Pendant les cinq mois d’hiver (de décembre à avril) les participants relèvent leur consommation énergétique chaque jour ou chaque semaine (qu’ils soient équipés d’un compteur Linky ou non ) et, munis du guide « 100 éco-gestes », traquent les watts gaspillés. Ensuite, que les meilleurs gagnent !
« L’intérêt, avec Linky, c’est la fiabilité des données collectées et les relevés journaliers qui permettent d’avoir une vision précise de sa consommation et de ses économies. C’est vraiment efficace et motivant. Les relevés manuels de gaz, par exemple, sont moins fiables(On s’en doute !..), nous devons vérifier s’il n’y a pas d’incohérence et les valider. »,illustre Ronan Jouve, de l’Agence locale de l’énergie et du climat (Alec) du pays de Rennes.
’’Chez Enercoop, l’impact le plus visible de cet accompagnement personnalisé est la révision des puissances des abonnements..’’
Contourner la « fracture » numérique
Cette façon ludique et collective d’encourager la sobriété « montre qu’il est possible d’atteindre 12% d’économie d’énergie en moyenne grâce à des écogestes chez les ménages participants, même s’ils ne sont pas munis d’un compteur Linky « communicant ». », relève l’ADEME.
D’après l’Agence, la simple possession d’un Linky ne permet pas d’atteindre des résultats comparables. « La réduction de la consommation d’énergie exige une attention continue si on veut tenir dans la durée, avance Stéphan Louillat. Les défis permettent d’être persévérant, en créant de l’envie entre les particuliers, mais aussi au sein des entreprises et dans le secteur scolaire. »
Le fait d’organiser des rencontres permet en plus de contourner un biais non négligeable de la politique du tout Linky, à savoir le « fracture numérique ».
Avec les compteurs Linky « communicants », tout est en ligne, donc réservé aux personnes connectées. Or, en France aujourd’hui, 15% de la population n’a pas accès à Internet. Et 38% des usagers apparaissent manquer d’une compétence numérique dans au moins un de ces domaines (2): la recherche d’information, la communication, l’utilisation de logiciels, la résolution de problèmes. Les plus précaires, c’est-à-dire celles et ceux qui auraient bien besoin de voir leurs factures d’électricité diminuer( surtout pour toutes celles et ceux qui sont au..Tout électrique, chauffage inclus !..), sont les plus concernés par cet « illectronisme ».
(2) Source: Insee, octobre 2019.
www.insee.fr/fr/statistiques/4241397
AILLEURS
EN EUROPE
LA PLUPART DES PAYS DE L’UNION EUROPÉENNE ont décidé de déployer des compteurs « intelligents ».
L’Italie et la Suède sont précurseurs : ils ont débuté en 2003 et achevé leur équipement en 2011.
En Allemagne, seuls 30% des consommateurs sont équipés : les usagers consomment plus de 6000 kWh/an et les consommateurs producteurs d’énergies renouvelables. Lettonie, Slovaquie, Belgique, Lituanie, Portugal et République Tchèque ont fait le même choix.
Source : Cour des Comptes, 2018, « les compteurs communicants Linky : tirer pour les consommateurs tous les bénéfices d’un investissement coûteux.
Dossier avis d’experts enquête établie par les intervenants suivants :
Stéphan Louillat
Chef de service réseau énergies renouvelables.
Maxime Privolt
Chargé de mission économie d’énergie.
Ronan Jouve
Accompagnateur Défi Famille à énergie positive.
Dossier récupéré dans la dernière revue de "La Maison écologique n°127 de février-mars 2022" (tout récent), et dans un encart en paragraphe inséré..
Le compteur « Linky » pour les NULS..
(aucun côté « péjoratif » de ma part, pour l’expression pour les NULS, sans m’appuyer ni reprendre tous ces bouquins, dans un tas de domaines, comme pour..L’Informatique pour Les NULS..rien à voir..)
Pour mieux comprendre..
Article mis à jour le 24 janvier 2022
Enedis procède actuellement au renouvellement des compteurs d’électricité utilisés par les Français. D’ici 2021, environ 35 millions de foyers devraient disposer du compteur communicant Linky.
La différence entre le nouveau compteur Linky et le compteur classique est notable. En effet, le premier dispose d’un afficheur qui permet aux usagers de gérer leur consommation. Un nouvel utilisateur peut facilement se perdre dans ces différentes informations. Il s’avère donc indispensable de passer en revue chaque élément qui constitue le nouveau compteur.
Que peut-on trouver sur l’affichage du compteur Linky ?
Sur son compteur communicant, le client peut trouver :
- L’indicateur lumineux de consommation. Il clignote plus ou moins rapidement en fonction de la densité d’énergie consommée
- Le numéro du compteur, composé des trois derniers chiffres de la série de sept chiffres qui s’affichent sur le compteur.
- Le voyant lumineux. S’allumant lorsque le compteur s’arrête, il indique ainsi que l’utilisateur peut le rallumer. Pour ce faire, il doit appuyer longuement sur la touche +.
- Les touches de défilement, utilisées pour faire défiler le menu de l’afficheur, en se servant des touches + et -.
- Le vis d’ouverture du capot, qui donne accès au contact sec.
- Le contact sec, qui permet au client de programmer la mise en marche ou l’arrêt automatique de ses appareils électriques, à des horaires précis. L’utilisateur doit faire appel à un installateur pour activer cette fonction la première fois.
Comment suivre sa consommation avec le compteur Linky ?
Le compteur communicant Linky a été conçu pour permettre à ses utilisateurs de mieux maîtriser leur consommation d’énergie. Il leur fournit ainsi les données de consommation en temps réel.
Depuis l’affichage du compteur linky, l’utilisateur peut relever :
Les index tarifaires sont souscrits auprès du fournisseur d’énergie : Base, Heures creuses/Heures pleines, etc. Le nom de l’index est renseigné sur l’afficheur, avec un nombre qui indique la consommation du logement depuis la mise en service du compteur.
En fonction du contrat choisi, le compteur peut indiquer plusieurs index à la fois. Cela est le cas lorsque le client souscrit l’option Heures pleines/Heures creuses. Le compteur indique à l’aide d’une flèche l’option utilisée pour le décompte.
Pour consulter les index tarifaires souscrits, le client peut faire défiler le menu à l’aide des touches +/-.
Elle indique la puissance soutirée par les installations électriques au moment où le client consulte l’affichage du compteur Linky.
Il s’agit de la puissance souscrite auprès du fournisseur. On parle également de puissance de référence ou de puissance d’abonnement. Elle est exprimée en kilovoltampère (kVa).
Elle indique la puissance maximale atteinte dans la journée. Il est important de la comparer avec la puissance d’abonnement pour savoir si celle-ci répond aux besoins réels du logement.
La puissance maximale est exprimée en voltampère (VA). Pour la convertir en kVa, il faut diviser le chiffre indiqué par 1 000.
Il s’agit de la puissance maximale pouvant être atteinte. Elle est définie en fonction de la puissance souscrite auprès du fournisseur. Lorsque plusieurs appareils électriques sont branchés en même temps, le client peut facilement dépasser la puissance coupure. Le compteur peut alors disjoncter.
Il s’agit de la quantité totale d’énergie consommée, en tenant compte de tous les horaires et des options tarifaires souscrites.
Cette fonction est dédiée aux ménages qui produisent eux-mêmes leur énergie, par exemple grâce aux panneaux photovoltaïques. L’index injection sur Linky renseigne alors la quantité d’énergie injectée sur le réseau.
La mention « Ouvert » ou « Fermé » est visible sur l’affichage du compteur Linky. Lorsque le contact sec est fermé, l’appareil se met en marche à l’heure prévue. Ce qui n’est pas le cas lorsque le contact est ouvert.
Il s’agit d’une interface client. À la demande de l’utilisateur, le fournisseur peut connecter le compteur à un afficheur déporté. De cette manière, il sera possible de visualiser la consommation en temps réel. Il est également envisageable de relier le compteur à un gestionnaire d’énergie. Ce dernier pilotera automatiquement les appareils électriques en fonction des informations renseignées par le compteur.
Le client peut également retrouver ces informations depuis l’espace client en ligne ou sur une application Linky, qu’il peut installer sur son smartphone.
Il convient de noter qu’il existe deux types d’application Linky :
Celle du fournisseur d’électricité. Ci-après par exemple l’application Linky de Total Direct Energie
Celle proposée par Enedis depuis 2015 :
Ces applications permettent de :
- Suivre sa consommation quotidiennement. Elles fournissent des données fiables, issues du compteur communicant et mises à jour en temps réel.
- Avoir une assistance en cas de coupure ou de problèmes avec les installations électriques.
- Transmettre la relève du compteur et consulter sa facture en ligne.
- Obtenir des conseils afin de maîtriser ses dépenses énergétiques.
Relever ses identifiants depuis le compteur Linky
Depuis l’afficheur, le client peut également accéder aux informations relatives à son contrat. Pour ce faire, il devra dérouler le menu avec les touches +/-. Le compteur renseigne ainsi :
Il s’agit de l’option tarifaire souscrite auprès du fournisseur d’énergie (Base, Heures super creuses, Heures pleines/Heures creuses, etc.). Le nom affiché sur le compteur doit être identique à celui mentionné dans le contrat et les factures d’électricité.
Le Point de référence des mesures représente la référence du logement. Il est également mentionné sur la facture d’électricité, parfois avec l’indication PDL (Point de livraison) à la place de PRM. Il est composé de 14 chiffres.
Il doit être identique à celui renseigné dans la facture d’électricité.
Le compteur Linky clignote orange ou vert : que signifie ces couleurs ?
Le voyant lumineux, qui se trouve sur la partie supérieure du compteur Linky, représente un indicateur de consommation. En général, l’ampoule LED qui s’y trouve affiche une couleur orange.
Chacun de ses clignotements équivaut à 1kWh. Plus la quantité d’énergie consommée est importante, plus le voyant clignote rapidement. Le client peut ainsi s’en servir pour identifier les appareils énergivores. Pour ce faire, il doit effectuer un test en branchant l’appareil concerné puis vérifier la vitesse de clignotement du voyant lumineux.
En dessous de l’afficheur du compteur, près de la touche +, se trouve également une diode verte.
- Lorsque l’ampoule LED est allumée, cela indique que le compteur attend une manipulation spécifique de la part de l’utilisateur. Par exemple, ce cas de figure se présente lorsqu’il faut le réarmer (remettre le compteur en fonction après qu’il a disjoncté) ou lorsque le contrat est inactif.
- De même, le voyant lumineux du compteur Linky sur l’écran reste allumé lorsque le compteur est coupé. Il indique que l’utilisateur doit le remettre en service.
Que faire lorsque le compteur Linky disjoncte ?
À la différence d’un compteur classique, le compteur Linky a été conçu pour fonctionner avec précision. Il effectue un suivi de consommation minute par minute et tient compte des puissances convenues en amont dans le contrat (puissance souscrite, appelée, maximale). Au final, il permet à l’utilisateur de choisir une offre adaptée à ses besoins.
Lorsque la puissance souscrite est dépassée, le compteur peut disjoncter et provoquer une coupure d’électricité. Pour rétablir le courant, l’utilisateur doit dans un premier temps vérifier son disjoncteur. Deux cas peuvent alors se présenter :
Dans ce cas-ci, le disjoncteur est fermé. Pour remettre l’électricité en marche, il faut débrancher ou arrêter les appareils électriques qui sont à l’origine du dépassement de puissance et de la panne.
Si le disjoncteur se remet automatiquement sur la position O, c’est le signe que les appareils à l’origine du dysfonctionnement sont encore branchés.Une fois le disjoncteur remis en position I, il faut vérifier l’affichage du compteur Linky.
Cela signifie que le disjoncteur est ouvert, mais que la puissance autorisée est dépassée ou qu’une panne est survenue. Pour être fixé, l’utilisateur doit consulter l’affichage du compteur Linky.
Il peut alors voir indiquer :
- « Puissance dépassée ». Il est dans ce cas nécessaire d’arrêter ou de débrancher ses appareils électriques. Il faut ensuite appuyer longuement sur la touche + jusqu’à ce que l’électricité soit rétablie.
- « Contactez votre fournisseur ». Cela signifie que l’origine de la coupure n’est pas identifiée. Le client doit contacter son fournisseur d’énergie, le seul à pouvoir déterminer l’origine du dysfonctionnement.
Il arrive qu’en cas de coupure, le compteur n’affiche aucune information. Dans une pareille situation, l’utilisateur doit faire appel à Enedis. En effet, seul un technicien peut identifier les causes du dysfonctionnement et trouver une solution appropriée.
Comment éteindre l’écran du compteur Linky ?
Le compteur communicant doit être installé au même moment sur une même zone géographique. En effet, il ne peut pas communiquer lorsqu’il est seul.
L’installation se fera donc suivant des découpages géographiques, à une date déjà prévue par Enedis. Le client sera informé du passage de l’installateur au moins un mois à l’avance. L’installation dure 30 minutes seulement.
Le compteur Linky devient communicant 30 jours après son installation. Le client recevra une alerte pour le notifier de la mise en service de la fonction communicante.
Quel est le coût d’un compteur Linky ?
L’installation du nouveau compteur Linky est une initiative d’Enedis. Le gestionnaire cherche notamment à moderniser le réseau d’électricité en France. La fourniture et l’intervention pour la pose du compteur ne sont donc pas facturées.
En effet, les frais soulevés par l’installation seront compensés par les économies réalisées grâce au pilotage intelligent du compteur. Avec ce nouveau dispositif, l’intervention d’un technicien au domicile du client, en cas de panne ou pour la relève, ne sera plus nécessaire. Le compteur peut transmettre ces données à Enedis via un réseau GPRS.
Une fois l’installation du compteur réalisé, le client peut souscrire une offre auprès du fournisseur d’électricité de son choix. Il peut rester chez le même fournisseur ou en changer.
Il convient toutefois de souligner que la mise en service du compteur est facturée par le fournisseur. Chez Total Direct Energie, les frais sont communiqués à l’avance pour éviter une mauvaise surprise.
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Type de mise en service |
Délais |
Tarifs |
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Mise en service standard |
5 jours ouvrés à compter de la souscription d'un contrat |
21,23€ TTC |
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Mise en service express |
48 heures à compter de la souscription d'un contrat |
58,57€ TTC |
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Mise en service d'urgence |
Le jour même de la souscription en fonction des disponibilités des équipes d'Enedis |
150,39€ TTC |
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Première mise en service (logement neuf) |
10 jours ouvrés à compter de la souscription d'un contrat |
49,31€ TTC |
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Première mise en service express (logement neuf) |
5 jours ouvrés à compter de la souscription d'un contrat |
86,65€ TTC |
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*Ces tarifs sont ceux pratiqués au 1er août 2018 et sont susceptibles d’évoluer. (Source : Enedis, 1er août 2018) |
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Voilà, je tenais juste à faire partager cela en guise d’info utile.
Le fait de « partager » est bien là le rôle « premier » d’un blog, en général, comme pour moi, bien avant tout le reste, non ?..
Voilà, maintenant vous en savez et saurez autant que moi…
Nous concernant :
Nous avons une consommation « raisonnée » et « raisonnable », nous concernant et pour l’ensemble de la maison à l’année. De plus, nous nous chauffons uniquement au bois, bois bûches(de 50 cm), et grâce à notre cheminée à foyer fermé et rayonnante,et avec un récupérateur de chaleur en répartition (sans électricité pour cela..) et nous faisons la cuisine à l’aide de bouteille de gaz, et avec là-aussi, en fonction, une utilisation de trois à quatre bouteilles à l’année..économique.
Donc, pour faire court, chacun fait selon, et selon ses propres choix de vie.
Pour terminer
Il est certain que toutes celles et ceux qui sont au « Tout électrique » sont et seront d’avantage concernés et directement « impactés » sur leur facture d’électricité, au regard de la dépendance et surtout consommation réelle sur leur facture, bien évidemment !
Le secteurs les plus gourmands, en dehors de l’éclairage seul (Eh..oui, cela pourrait surprendre, et sinon en surprendre plus d’un ou d’une !..), sont et restent la chaîne du froid (Congélateurs et réfrigérateurs !..), la production d’eau chaude(les nouveaux chauffe-eau dit thermodynamiques ne sont absolument pas ni réellement économiques !..), tout comme le chauffage électrique, ou que ce soit encore chaudières (au fioul, pour les dernières, au bois, ou encore au gaz..)nécessitant, bien évidemment, du courant, comme pour ces poêles à « pellets », et avec un ou deux ventilateurs et un programmateur, nécessitant également de..l’électricité !.
Cependant, tous les appareils électroménagers tous confondus, ont leur déboire dans ce sens et pas négligeable.
Le fait de mettre en route un four électrique à cuisson n’est pas anodin, mais cependant aura un impact direct et bien réel sur la consommation d’électricité pour la période utilisée, idem, pour la comparaison avec un fer à repasser simple..etc..etc..
Le lave-vaisselle, dans une moindre mesure, en fonction, participera à la consommation électrique (tout comme en eau..)..
Cela vaut également pour le lave-linge souvent plus sollicité que le lave-vaisselle concernant le seul linge sale à laver..
Pour faire de réelles économies, il faut déjà commencer par remplacer toutes les ampoules à filaments d’avant, pour toutes celles encore en place et qui existent par des ampoules dites « Leds », bien plus économiques (selon les modèles et principes de fonctionnement, tout comme lumière diffusée..bleue, etc..), mais pas pour les « premiers prix » comme celles à torsade, et qui ne sont qu’un pis aller et souvent ne durent guère longtemps et très souvent pas comme indiqué !
Le remplacement de toutes les ampoules dans une maison par des ampoules dites « leds » a cependant un prix coût de revient non négligeable, au départ, de l’ordre de bien 350-380 Euros et jusqu’à 500 Euros en fonction !
Pour les appareils électroménagers, surtout lave-linge, lave-vaisselle et réfrigérateur comme congélateur (Bahut coffre ou armoire à tiroirs..), il faut et il vaut mieux « privilégier », en tout cas, des modèles classés dans la catégorie « A », mais cependant avec un A+++, bien plus réellement « rentables » et surtout économiques à l’année, qu’on se le dise !
Pas besoin pour autant et pour cela de jeter son dévolu à tout prix sur des marques comme « MIELE » très chères, de l’ordre de 1000-1200 Euros !!!..ou encore « NEFF », etc..
Le mot de la fin
C’est votre seule consommation réelle en électricité comme besoin réel en électricité qui va « impacter » directement votre facture, en l’augmentant, la baissant, ou la maintenant au prix constaté.
[Pour cela, la seule façon, certes contraignante, sera, en fin de compte, à relever directement les différents éléments sur votre compteur « Linky » et de les reporter dans un grand cahier ou sur un tableur sous « Excel », et ce, du 1er janvier au 31 décembre inclus à minuit, pour avoir une réelle lecture de votre propre consommation réelle, non seulement, à l’année, mais également, en fonction, jour après jour, pour chaque semaine comme mois..Ce sont là ces seuls éléments qui restent « fiables » et bien visibles !!!..]
(sauf, bien-sûr, si vous disposez de l’afficheur déporté – un petit boîtier connecté au compteur « Linky »(en ayant fait la demande préalable auprès du fournisseur) - permet l’affichage en temps réel des consommations de la maisonnée. Ou à défaut, d’avoir fait la demande auprès de votre fournisseur « ENEDIS » pour avoir un suivi direct en ligne [service « payant » !] sur votre compte installé en ligne en connexion directe, voilà tout..)
Il y a même des « bricoleurs » chevronnés qui ont fait leur propre système de boîtier « afficheur déporté » avec une clé « USB », pour la connexion..
Pour faire de réelles économies, il faut consommer moins, mais surtout aussi..consommer utile !
À quand le retour du Printemps ?
Photo ci-dessus de Perce-neige ou « Galanthus-Nivalis ».
Ce n’est pas pour..tout de suite..
Photo ci-dessus jolie parterre comme tapis d’anémones en sous-bois.
Photo ci-dessus d’une anémone des bois ou anémone Sylvie, ou encore Anemone nemorosa.
Photo ci-dessus d’une anémone des bois sur sa tige.
Photo ci-dessus d’un joli parterre d’anémones des bois comme j’en ai souvent dans mon lot de chasse en sous-bois.
Un très bon weekend à toutes et à tous !
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