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Ecologie vraie et réelle..
14 mars 2022

Macron se voit déjà..Président..reconduit..Quelle arrogance !..

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Macron se voit déjà..Président..reconduit..Quelle arrogance !..

 

Alors ?.. ça « jazze » ou ça « gaze » ?..

 

Alors ?..Qu’est-ce t’en pense ma chérie ?..

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Bof..moi, pour ce que j’en pense..

 

Je serais président jusqu’au dernier quart-d’heure..Emmanuel Macron..

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Quel Président ?..des inégalités ?..de la division ?..

 

Rappelez-vous..

Macron..La meilleure façon de se payer un costard c’est..de travailler !..

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Quand Eric Zemmour comparait Brigitte Macron à Nabilla

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Alors qu'Eric Zemmour, candidat à la présidentielle de 2022, déchaîne ses attaques contre Emmanuel Macron, retour sur une petite pique de l'ancien polémiste envers Brigitte Macron, alors qu'elle n'était pas encore Première dame...

Que pense-t-on d'Eric Zemmour chez les Macron ? Malgré sa suppression, un tweet d'Antoine Choteau, gendre de la Première dame, fait polémique : à l'occasion du déplacement du candidat Zemmour et de Philippe de Villiers en Arménie, l'époux de Tiphaine Auzière, dont les mots ont déjà agité la Toile à l'occasion des élections municipales en juin 2020, a souhaité le crash de leur avion sur Twitter. Publication d'autant plus regrettable qu'elle a été capturée par d'autres internautes, et associe le couple présidentiel à un dérapage personnel.

Certes, lors de son meeting à Villepinte, le 5 décembre dernier, Eric Zemmour n'a pas épargné la politique d'Emmanuel Macron. Quarante-huit heures plus tard, invité de BFMTV, il a encore décrit le président comme "un adolescent qui se cherche""un type qui n'est pas fini." Ce qu'il pense de Brigitte Macron ? Le candidat de La Reconquête a eu l'occasion de le formuler en avril 2017, alors qu'il était encore chroniqueur sur RTL et que la campagne présidentielle battait son plein.

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© Panoramic / BestimageEric Zemmour, lors de son meeting mouvementé à Villepinte, le 5 décembre 2021.

"Eric Zemmour, prononce pas mon prénom, il est trop oriental pour toi !!!"

Faisant référence au dernier meeting du candidat Macron tenu dans la salle de Bercy le 17 avril 2017, Eric Zemmour, dont la stature présidentielle fait aujourd'hui débat, avait ainsi disséqué la ferveur qu'inspirait alors le chef de La République En Marche : "L'histoire n'est pas tragique pensent les électeurs de Macron. La guerre de civilisation n'aura pas lieu. Tout le monde veut acheter des Nike et regarder Hanouna à la télévision. Les partisans scandent "Brigitte, Brigitte!" comme ils ont scandé naguère "Nabilla, Nabilla!" (...)"

Le faux compliment n'avait pas manqué de faire réagir la star de télé-réalité, qui en avait saisi toute la perfidie : "Eric Zemmour, prononce pas mon prénom, il est trop oriental pour toi!!!", avait-elle écrit sur Twitter. Aucun commentaire de la part de la future Première dame, qui, de fait, se rapprochera de la bimbo en 2020, au plus fort de la pandémie. Pas plus de rancune de la part d'Emmanuel Macron. En 2019, magnanime ou stratège, c'est selon l'interprétation de chacun, le président confiera : "Zemmour, je l'aime bien, il est intelligent. Il a son public."

Fait assez savoureux, de la même manière que Brigitte Macron fut acclamée durant le meeting de son époux à Bercy, c'est une autre femme qui a déclenché une ovation lors du meeting d'Eric Zemmour à Villepinte : Sarah Knafo, sa conseillère de l'ombre. Nabilla, Brigitte, Sarah, même combat ?

Les Macron entre eux..

Tu sais, Emmanuel, après tout, on s’en fiche de ce que les gens pensent, on s’en moque, du moment qu’on garde les ors de la République et tous les avantages qui vont avec, le reste compte peu..

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’’Le « En même temps » Macronien est-il devenu un essuie-glace ?..’’

Emmanuel Macron ne participera à aucun "débat avec les autres .

Une façon de se défiler” : Eric Zemmour sévère avec Emmanuel Macron

Ce lundi 7 mars, Emmanuel Macron a fait savoir qu'il ne participerait à aucun débat avec ses concurrents avant le premier tour de l'élection présidentielle. Au lendemain de cette déclaration, Éric Zemmour a souhaité réagir à la décision du chef de l'État sur BFMTV.

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"Je ne ferai pas de débat avec les autres candidats avant le premier tour", a prévenu Emmanuel Macron qui était interrogé par le journaliste Paul Larrouturou,à l'antenne de LCI, ce lundi 7 mars. Au lendemain de cette déclaration, Apolline de Malherbe a reçu Éric Zemmour dans son émission matinale diffusée sur BFMTV. Sans surprise, la journaliste a souhaité faire réagir le candidat à la présidentielle aux propos tenus par le locataire de l'Élysée la veille. "Il ne dit pas qu'il ne débattra pas avec vous et avec les autres à cause de la situation géopolitique, il dit que c'est tout simplement parce qu'aucun de ses prédécesseurs en exercice et candidat à sa réélection n'a jamais débattu avec les autres. Est-ce que vous comprenez ça ?", lui a demandé la remplaçante de Jean-Jacques Bourdin. "En tout cas, factuellement, c'est exact. Aucun de ses prédécesseurs n'a débattu au premier tour. Je ne peux pas le nier, ça serait idiot", a commenté le compagnon de Sarah Knafo.

Pour autant, celui-ci s'est montré sévère avec Emmanuel Macron, reprochant au président de la République de "se défiler" avant l'élection présidentielle : "Qu'il ne débatte pas avant le premier tour, moi j'estime que c'est une façon de se défiler. Mais il a trouvé l'argument de dire : 'les autres ne l'ont pas fait, etc.' Très bien. De toute façon, je pense que les Français attendent le débat entre les deux tours entre lui et moi", a estimé celui qui a récemment été rejoint par Marion Maréchal. "Donc vous ne regrettez pas qu'il n'y ait pas de débat avant ?", s'est interrogée Apolline de Malherbe. "Si je regrette qu'il n'y ait pas de débat. Mais vous savez, il n'y a pas que lui. Mme Le Pen refuse tout débat, Mme Pécresse, ça fait trois mois, elle a fini par accepter un débat. Il n'y a pas que Macron qui ne veut pas de débat", a détaillé Éric Zemmour sur BFMTV.

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Pour Éric Zemmour (@ZemmourEric), le fait qu'Emmanuel Macron ne prévoit pas de débat avant le premier tour, est "une façon de se défiler"

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La réponse d'Emmanuel Macron à ses détracteurs

Lorsqu'il a interrogé Emmanuel Macron à ce sujet, le journaliste Paul Larrouturou avait anticipé la réaction des autres candidats à la présidentielle. "Ils vous le reprochent...", a souligné notre confrère, après avoir recueilli les propos du chef de l'État annonçant qu'il ne ferait "pas de débat avec les autres candidats avant le premier tour." Emmanuel Macron a alors souhaité répondre à ses concurrents et autres détracteurs : "Aucun président en fonction qui se représentait ne l’a fait, je ne vois pas pourquoi je ferai différemment du Général de Gaulle, de François Mitterrand, de Jacques Chirac ou de Nicolas Sarkozy", a-t-il souligné depuis Poissy (Yvelines). Et d'ajouter : "Je n’ai pas peur du débat (...) je préfère le débat avec les Français. C’est ce que je leur dois." C'est dit !

[Exclu #LCI #linstantPoL] Emmanuel Macron refuse un débat direct avec les autres candidats à la présidentielle avant le premier tour. « Aucun Président qui se représentait ne l’a fait. Je ne vois pas pourquoi je ferai différemment. » #Poissy @TF1Info @solene_boissaye

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Macron dans son rôle parfait d’orateur qu’il aime pardessus tout et qu’il apprécie plus particulièrement..

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A Poissy devant un parterre « sélectionné » et de gens choisis et « triés » sur le volet, et avec un jeu de questions-réponses fait à l’avance, et une introduction du maire, comme pour dérouler le tapis rouge devant Macron et lui faciliter la tache pour après..

 

Le dernier ralliement comme soutien à Éric Zemmour..

Marion Maréchal officialise son soutien à Éric Zemmour !
Marion Maréchal et Éric Zemmour : câlins et éclats de rire pour le nouveau duo fort de Reconquête

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Chronique de campagne du 6 mars. 18h11. C'était dans les tuyaux depuis plusieurs mois. Marion Maréchal a confirmé dans un entretien à Valeurs actuelles qu'elle soutient Éric Zemmour. "Avec lui, je sais qu’il n’y aura ni compromission dans les idées ni renoncement dans les actions", a-t-elle indiqué ajoutant qu'il est le mieux placé pour mener les idées "(qu'elle a) toujours défendues à la victoire". "Je viens en alliée dans ce grand rassemblement des droites qu'il appelle de ses voeux", a ajouté Marion Maréchal. Elle regrette notamment "la stratégie 'bloc élitaire contre le bloc populaire'" de Marine Le Pen. La capacité d'Éric Zemmour à "réunir des Français de tous milieux et de toutes conditions", à "mettre en musique ce rassemblement des droites" et "à fragiliser le cordon sanitaire" fait de lui le candidat d'extrême droite le plus à même de gagner selon Marion Maréchal.

Interrogée sur son avenir politique, l'ancienne membre du RN a indiqué ne pas pouvoir dire si elle sera candidate aux élections législatives en raison de son accouchement prévue "aux alentours du second tour de cette élection". Concernant les accusations de trahison de Marine Le Pen, Marion Maréchal a affirmé : "Je ne considère pas que, parce que j'appartiens à la famille Le Pen, s'impose à moi une fidélité quasi-génétique au parti". Elle est également attendue pour prendre la parole, dimanche 6 mars, lors du meeting de Toulon, dans le Var. Devant 8 000 personnes, au Zénith de Toulon, Marion Maréchal a annoncé son ralliement à la candidature pour l'élection présidentielle d'Éric Zemmour. 

Plutôt en baisse dans les récents sondages, le candidat d’extrême droite Eric Zemmour espère beaucoup du ralliement de Marion Maréchal. L’ancien polémiste tente de retrouver une dynamique positive après le début de la guerre en Ukraine. Ses adversaires lui reprochent ses propos jugés pro-russes ou sa préférence pour que les réfugiés ukrainiens soient accueillis en Pologne plutôt qu’en France. Pour Nicolas Bay, ancien membre dirigeant du RN, qui a rejoint il y a quelques semaines le parti d'Éric Zemmour, Marion Maréchal "peut rassurer l’électorat de LR" et "lever des réticences" chez les femmes. Du côté du Rassemblement national, Marine Le Pen a largement anticipé ce ralliement estimant que "la pauvre Marion est transformée en sorte de bouée de sauvetage d’une campagne qui est en train de s’effondrer sur elle-même". En revanche, elle avait jugé "brutal, violent", que sa nièce songe à rejoindre Eric Zemmour dans la course à l’Elysée, en insistant sur "l’aspect personnel" de leur relation.

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Selon et d’après le candidat aux présidentielles et député des Pyrénées Atlantiques, Jean Lassalle :

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Il y a un profond mépris des classes :

« Je suis un candidat de merde et inutile.. »..Jean Lassalle, candidat aux présidentielles et député des Pyrénées Atlantiques.

Et de rajouter :

« J’éprouve un profond mépris à l’égard des instituts de sondages.. »..Jean Lassalle, candidat aux présidentielles et député des Pyrénées Atlantiques.

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Macron Jupiter..

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La valse de Macron nous entraîne-t-elle dans le mur ?Les conditions de son arrivée à l’Élysée – renoncement de Hollande, défaillance de la droite – imposaient à Emmanuel Macron de légitimer rapidement son pouvoir par l’adhésion de l’opinion et des réformes concrètes et effectives. Or il affiche une nette préférence pour la « thérapie de choc » et a multiplié les chantiers, entraînant le pays dans une valse rapide qui épuise jusqu’aux députés Marcheurs.
Cette politique, qui satisfait ou choque, ne répond pas aux problèmes de long terme de l’économie française car elle se révèle superficielle. Trop seul, inexpérimenté, celui qui se présentait comme un social-libéral semble désormais un opportuniste autoritaire, dont les choix pourraient coûter cher à la société française.
Cet essai explique pourquoi les erreurs d’analyse d’Emmanuel Macron sur la situation économique du pays risquent de rendre difficile sa réélection et propose des pistes de réflexion pour reprendre pied...

 

Emmanuel Macron est plus que jamais à un tournant de sa gouvernance. Après avoir analysé son parcours jusqu'à l'Élysée, le journaliste Jean-Marc Daniel décrypte tous les défis que le président doit encore relever... pour s'assurer une nouvelle victoire en 2022 ?

La valse de Macron nous entraîne-t-elle dans le mur ? Les conditions de son arrivée à l'Élysée – renoncement de Hollande, défaillance de la droite – imposaient à Emmanuel Macron de légitimer rapidement son pouvoir par l'adhésion de l'opinion et des réformes concrètes et effectives. Or il affiche une nette préférence pour la " …

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Rappelez-vous..

2018.

La grogne qui amena le mouvement des « Gilets jaunes »..

Sondage : la grogne sur le prix des carburants fait encore chuter la cote de Macron

EXCLUSIF - La cote de confiance du chef de l'Etat recule pour le troisième mois consécutif dans le baromètre Elabe pour « Les Echos » et tombe à 27%. Signe que « l'impopularité devient hostilité », 44 % des Français ne lui font « pas confiance du tout ».

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Etape après étape, au fil de son « itinérance » cette semaine dans l'Est et le Nord du pays, Emmanuel Macron est confronté aux incompréhensions et à la colère des Français. Et pour cause. A son égard, elles n'ont jamais été aussi fortes.

Dans  et Radio classique, le chef de l'Etat, en baisse pour la troisième fois consécutive, bat un nouveau record de défiance depuis son entrée en fonction. Sa cote de confiance recule de 3 points sur un mois. Et de 9 points sur trois mois. A peine 27 % des personnes interrogées disent aujourd'hui lui faire « confiance pour affronter efficacement les principaux problèmes ». C'est la première fois que la cote du président de la République, au même niveau que son Premier ministre, tombe sous la barre des 30 %.

A l'inverse, sept Français sur dix (69 %) ne lui font « pas confiance ». Et, parmi eux, 44 % « pas du tout », soit une hausse de 9 points sur un mois qui montre un durcissement inquiétant pour lui. « Il ne parvient pas à se stabiliser et s'installe dans une impopularité chronique. Mais surtout, cette impopularité devient hostilité », analyse Bernard Sananès, le président d'Elabe.

« Boomerang »

Emmanuel Macron est pris dans la tempête des prix des carburants. La contestation s'est cristallisée autour de la décision du gouvernement d'augmenter graduellement les taxes sur les carburants - au nom de la transition écologique, défend l'exécutif ; sous prétexte de lutter contre le réchauffement climatique, dénoncent les oppositions. Une grogne qui pourrait connaître son point d'orgue le 17 novembre, avec des appels aux manifestations et blocages dans tout le pays.

Lorsqu'ils sont interrogés par instituts de sondage, les Français ne font même pas référence à la baisse de la taxe d'habitation ni à celle des cotisations sociales, intervenues en octobre. Deux mesures qui devaient justement permettre au gouvernement de montrer qu'il oeuvre en faveur du pouvoir d'achat. « C'est comme si tout cela avait été balayé par l'effet carburant. Le rendez-vous d'octobre du pouvoir d'achat revient en boomerang », explique Bernard Sananès. Et « dans la période, cela rend très compliqué tout autre message », ajoute-t-il.

Le noyau dur

La seule - petite - satisfaction que peut avoir Emmanuel Macron est qu'aucun leader de l'opposition ne profite encore de ses déboires. Pour le reste, le locataire de l'Elysée apparaît en grande difficulté dans l'opinion. Il recule partout sauf chez les cadres et chez les jeunes (à 43 % dans les deux cas) et est atteint jusque dans le noyau dur de son électorat.

La cote d'Emmanuel Macron parmi ses électeurs du premier tour de la présidentielle est, elle aussi, au plus bas. A 68 %, certes, mais en chute de 9 points sur trois mois et 15 points depuis mai. Elle passe aussi sous la barre symbolique des 50 % (à 48 %) chez ses électeurs du second tour. « Elargir la base du macronisme semble très compliqué. L'enjeu des prochains mois, pour lui, c'est d'enrayer le recul dans son électorat », prévient le président d'Elabe. Surtout à l'approche des élections européennes de mai 2019

Au début de la semaine, Emmanuel Macronesquissé des mesures compensatoires pour accompagner les ménages pénalisés par la flambée des prix des carburants, sans convaincre l'opinion. Il a aussi avoué que sa cote dans les sondages « sera encore sans doute un bon moment »plombée, le quotidien des Français ne changeant « pas assez vite » à leurs yeux. « La voie que nous avons prise, c'est transformer en profondeur le pays », a-t-il plaidé, ajoutant que « dans ces moments marqués par l'angoisse, la peur, les changements profonds, il faut savoir tenir ».

Au même moment de son quinquennat, en novembre 2013François Hollande recueillait 25 % de bonnes opinions dans le même baromètre.

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Sondage effectué les 6 et 7 novembre 2018, auprès d'un échantillon de 1.002 personnes selon la méthode des quotas.

 

Comme en 2017 déjà..

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Jupiter ou le vol d’Icare ?..

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Macron ou le boomerang de Jupiter

Les violences, à la fois concrètes et symboliques, qui ont émaillé le débat sur la réforme des retraites doivent être condamnées. Mais, pour Gaspard Koenig, la radicalité des protestataires est en lien direct avec nos institutions, la V e  République notamment, qui tient parfois plus de la monarchie que de la démocratie, dont l'affaiblissement des contre-pouvoirs, rendus à leur plus simple expression, pousse l'opposition dans la rue. 

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Face aux violences qui secouent le pays et aux discours qui les légitiment, le président de la République a cru bon de rappeler que nous vivions en démocratie. « Tous ceux qui aujourd'hui se taisent sur ce sujet sont les complices, aujourd'hui et pour demain, de l'affaiblissement de notre démocratie et de notre République », a-t-il prévenu. Parlons-en, alors. On peut condamner les coupures d'électricité sauvages et les appels au lynchage devant les théâtres parisiens, tout en renvoyant sa question au président : pourquoi donc la France se distingue-t-elle, parmi les démocraties, par la radicalité de ses protestataires , nombreux et déterminés ? L'héritage révolutionnaire, le romantisme de la barricade suffisent-ils à expliquer cette crise de nerfs quasi permanente, alors même que la situation économique s'améliore graduellement et que les réformes proposées par le gouvernement, à défaut d'être très inspirantes, ne semblent guère déraisonnables ?

Régime césariste

Une grande partie de la réponse me semble résider dans les institutions. Les penseurs libéraux ont dénoncé depuis les tout débuts de la Ve République un régime césariste, empreint de la personnalité militaire de son créateur. Dans un article au titre explicite, « La Ve République ou l'Empire parlementaire », Raymond Aron avait analysé en 1958 les articles de la nouvelle Constitution comme une forme à peine améliorée de monarchie constitutionnelle. Il fustigeait « la démission d'un peuple confiant son sort à un homme ». Jean-François Revel ne dira pas autre chose dans ses nombreux essais contre la Ve, depuis « Le Style du Général » jusqu'à « L'Absolutisme inefficace ». Certes, la France est un Etat de droit. Certes, le peuple peut, pour reprendre l'expression de l'actuel président, « changer ses dirigeants ». Mais l'expression de la voix citoyenne est limitée à un moment quinquennal, choix binaire et bien souvent par défaut. Si l'on veut voir ses opinions représentées, il reste les tribunes dans la presse ou les banderoles dans la rue. Le contraste avec le Royaume-Uni, où les passions populaires sur le Brexit ont été entièrement catharsisées par Westminster , est flagrant. Mieux vaut des députés enflammés que des black blocs incendiaires.

Or, le plus jeune successeur du Général a consciemment choisi d'embrasser et d'amplifier les institutions dont il a hérité. Deux ans avant son élection, il ravivait dans un entretien au journal « Le 1 » l'imaginaire du Roi absent, figure supposée irremplaçable de notre histoire (comme si, pendant près d'un siècle, la IIIe puis la IVe République n'avaient pas fonctionné en mode purement parlementaire). Plus récemment, à l'occasion du 60e anniversaire de la Constitution, il rendit hommage à des institutions qui « permettent d'avancer » et dont les détracteurs « n'aiment tout simplement pas l'Etat et n'aiment pas qu'on décide » (je confirme !). Vieille justification de l'autoritarisme par l'efficacité, que l'on trouvait déjà chez les généraux romains, et qui dans une France éternellement bloquée semble faire la démonstration de son inanité.

Techno-populisme

La pratique de Jupiter est conforme à sa théorie. Le parti au pouvoir est la pure émanation d'un homme (EM !), la composition du gouvernement ressemble à celle d'un cabinet (dans quel autre pays nomme-t-on ses conseillers ministres ?), les lois du pays se décident à l'Elysée et, pour ne rien arranger, la manie des cérémonies renvoie une image pompeuse et surannée du pouvoir. Nicolas Baverez, héritier de Raymond Aron et intellectuel de la modération, dénonce sans ambages dans un livre tout juste paru, « L'Alerte démocratique » (Editions de L'Observatoire), ce qu'il qualifie de techno-populisme : « La concentration et la centralisation de tous les pouvoirs, la neutralisation du Parlement et le mépris affiché envers la société civile ont renvoyé l'opposition dans la rue, où elle a explosé. » Il ne faut pas s'étonner, même si on doit le déplorer, que les mécontents soient obsédés par la figure du président et cherchent par tous les moyens, symboliques et physiques, à en découdre. On pourrait nommer poétiquement ce phénomène : le boomerang de Jupiter.

Ainsi donc, la démocratie française, inachevée, frustrée, doit mûrir ou périr. Il nous faut continuer à espérer, soixante ans après Aron, que « la France sera capable, demain, de se gouverner elle-même autrement que par la foi inconditionnelle en son prince, même si nous nous réjouissons souvent que la ruse de la Raison ait aussi judicieusement choisi le Prince ».

Gaspard Koenig

Lorsque Macron invitait Rihanna et Bono..

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Wednesday: Brigitte Macron greets Rihanna at the palace. Photograph: Imago / Barcroft Images

Jupiter ou un autre homme politique ?..Différent ?..

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Le Président..Roi ?..

‘Jupiter’ or just another politician? Macron’s divine aura begins to fade

Last week the French president enjoyed celebrity visits from Rihanna and Bono. But as political reality bites, his ratings have begun to drop

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Macron « Tsar » malgré lui ?...

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Des démarches auprès de « Leaders » Libyens..

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Tuesday: Macron brokers a meeting between warring factions in Libya. Photograph: Jacques Demarthon/AFP/Getty Images

Emmanuel Macron: fist caché de Jupiter?

Il faudrait trouver l'inventeur de la formule. Car nul doute que l'électeur de Jupiter vaut mieux que l'électeur d'un sinistre et banal président de la république française. Il faudrait lui donner une médaille, car le servant jupitérien est encore au-dessus des hommes politiques, qui ne sont que des hommes, certes puissants, mais qui ne peuvent pas tout. Que peuvent les hommes devant tant de gloire.

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Ainsi que le noble et digne Prince de Béarn*, je tiens à préciser que ce n’est ni l’apprenti-théologien, ni le mythologue, ni le spécialiste universitaire en lettres et philosophie du diable, ni même l'ancien employé de fast-food et désormais professeur certifié de Lettres Modernes, le romancier, l’essayiste ou le doctorant en philosophie, ni encore l'humble possesseur de deux poumons, deux reins, deux jambes, ni l'époux fidèle, ni le futur-père qui écri(ven)t ces lignes, mais bien le citoyen

Sur le plan politique, il y a sans doute quelque chose d'édifiant dans ce jeu de cour auquel complaisent fort volontiers les journalistes et qu’il faudrait analyser avec ce sérieux que je ne consacre pour ma part qu’aux choses sans intérêt. Ceux-là, les hommes de lettres contemporains, ne se contentent pas d’épancher leur désir de transcendance (la cour du roi), non, ils ne se contentent pas de perpétuer le divin, et tout le tralala, ils obéissent du même coup à leurs maîtres. La Fontaine n'eut pas été dépaysé, s'emparant d'un tel sujet pour source de ses fables, et sa langue n'eut pas parue déplacée. Il n’y a pas d’anachronismes puisque tout a changé pour que rien, jamais, ne change. D’ailleurs, depuis quelques semaines, lire les œuvres de La Fontaine s'avère parfaitement instructif, comme un manuel de machine à laver peut l'être pour le frétillant et frais acquéreur d’un tambour tournant à multi-cycles. Or le fabuliste n'eut pas démérité à composer sur Jupiter, quoiqu'il se fut étonné d'une si grande médiocrité venant d'un peuple si constitutionnellement libre.

Ne trouvez-vous pas qu’il y a quelque chose qui appartienne au domaine de l'orgueil patriotique dans cette ruée vers les pourtours du trône ? Une sorte de cri choral qui s’exclamerait, la larme à l’œil, la langue pendante et le trouffion offert à la farce : « Habemus regem ! » Au plaisir d'avoir sa place dans la pyramide de l'ordre des choses, transcendant, n’est-ce pas ; mais il y a aussi, chez ces républicains schizophrènes, la jouissance d'être possédés. Et au portillon de la possession, tous les horizons historiques prétendent.

Être possédé comme l'est celui que le prêtre exorcise, dément et fanatique, qui s’arracherait la peau à l’aide de ses ongles pour peu que le dæmon, celui qui est autre-en-soi en donne l’ordre. Être possédé comme peut l’être l'esclave, servile et soumis par la violence, l’esclave qui ronge son frein et dont on serait bien forcé d’amputer un membre s’il venait à désobéir. La possession au sens de l’intrusion, en somme. Tout ce que les Montaigne, Condorcet, Wilberforce et autres Garrison fustigèrent âprement. 

La Boétie, on le sait, parle de servitude volontaire et capte ainsi l’enjeu qu’illustre notre formidable époque. Car la possession c’est aussi le masochiste qui aime ça, qui salive à l’idée d’avoir un divin maître, ce rampant qui jouit de n’être guère plus que le paillasson d’un autre. Cette possession qui l’autorise, au nom de l’aura de celui dont les chaussures lui labourent la crinière, d’exiger d'un plus petit que soi qu'il s’aplatisse à son tour, plus bas et plus vilement. Il faut bien nettoyer les pourtours de cette bouche souillée de l'étrange pratique, étrange mais jalousée, d'un soin rectal intégral obséquieusement donné aux plus puissants que soi. C'est la longue chaîne scatophile de la puissance politique. Comment s’étonner de que ces gens-là se sentissent tenus de pratiquer la langue de bois ? Oseraient-ils avouer que leurs langues sont encore sujettes au goût…? Mais nous avons notre petit orgueil. Attention. Nous voulons lécher les produits intestinaux du plus puissant possible, et non d’un joueur de flûte. Vous entendez ? Président d’une République, oui, quand celle-ci est financièrement puissante, culturellement rayonnante et politiquement libre. Nous savons bien ce qu’il en est.

Laissons-là ces sous-produits de gauchisme éhonté (nous ne sommes pas loin de lire que, finalement, la République, c’est un truc de gauchiste) et passons aux choses sérieuses : Jupiter. Pourquoi tous les torchons de lieu d'aisance se sont-ils entichés de ce colifichet qui, s'il est grotesque, n'en demeure pas moins extrêmement signifiant ? Jupiter. Le dieu-roi — ou roi des dieux — présidant à la cosmogonie romaine. Certains font l'erreur d'associer Jupiter à l'Empire Romain ; c'est certes une erreur mais elle n'est pas fautive. Qui sait que l'Empire Romain a surtout connu Sol Invictus au chef de son panthéon ? Il s’agissait d’une sorte de proto-monothéisme qui ne disait pas son nom et qui fonctionnait en recyclant beaucoup des énergies polythéistes, et ce Sol Invictus a plus régné sur l’Empire Romain que la totalité de nos régimes démocratiques mis bout à bout**. La question n'est pas là. Un roi des dieux romain. Que l'on n'associerait guère, ou fautivement, à l'Olympe (pourtant, l'adjectif olympien traversa quelques bouches). Et cependant, Jupiter, c’est une hyperbole qui sonne presque laïque.

L'Olympe, c'est Zeus. Et Zeus, déjà, c'est un vieux, dans l'imaginaire collectif. Tout de suite, l'effet est fort différent. Aurait-on idée de parler d'un président vieux et sage, certes philosophe mais dont le bestiaire et les attributs appartiennent à une tradition esthétique qui n'est pas la nôtre ? Non, on veut de l'image simple, du performatif, et, surtout, du type qui s'avance sur les nuées comme un Rambo 12, à ceci près qu'il ne porte pas de ceintures de munitions, croisées sur la poitrine, mais la foudre elle-même, l'aigle de Trump sur son point, l'ours de Poutine entre ses reins, et rien moins que la révolution du monde pour destin. Jupiter, c'est plus jeune, c'est plus concret, pragmatique. Zeus n'était pas un progressiste ! Et puis Zeus, ça a donné Dieu, en français, et si l’on s’assume doucement royalistes, et fanatiques d’un messianisme politique complètement déconnecté du réel, on recule encore sur l’ouverture du micelle (encore que…).

Jupiter, progressiste ? Peut-être. On ne sait pas. Il faudrait s'attarder, et nous le pourrions, sur la renaissance, le syncrétisme poétique de l'ère post-médiévale, des humanistes, l'oeuvre des poètes romantiques ; en somme, tout le processus qui expliquerait l'appréciation herméneutique, par une généalogie du signifiant esthétique et politique. 

Pourquoi, après treize régimes, dont cinq tentatives de république, nous écopons lamentablement d’un « Jupiter » (vu dans Le Point, qui n'a pas toujours été le plus visqueux des organes de propagande) ? Car, il faut arrêter de travestir la trivialité du système politique : nous sommes en monarchie et les électeurs ont désigné celui que les riches voulaient. Attendez ! Cela signifierait que la pyramide débuterait au-dessus du jeune et rayonnant Jupiter ? Quoi ! Jupiter, plus grosse, plus visible, plus majestueuse planète du système solaire, n’est-elle pas maîtresse de son ellipse ? L'argent passe, il semble, au-dessus des quatre lois fondamentales de l'univers et le dispute — triomphalement — à la gravité. D'ailleurs, plus rien n'est grave. Le roi n'est pas seulement nu, il est aussi drôle. Il fait des mots d’absence à des élèves, des bisous sur le crâne à des admirateurs, on s'agenouille devant lui pour obtenir la bénédiction avant un match, sa salive, nous diront bientôt les journaux, apporte le retour de l'être aimé et ses excréments, à en croire quatre-cents-cinquante de nos prochains députés, couvrent, en sus d’un rare parfum capiteux, de fortune, de gloire et de prestige. Bon.

Il faudrait trouver l'inventeur de la formule. Car nul doute que l'électeur de Jupiter vaut mieux que l'électeur d'un sinistre et banal président de la république française. Il faudrait lui donner une médaille, car le servant jupitérien est encore au-dessus des hommes politiques, qui ne sont que des hommes, certes puissants, mais qui ne peuvent pas tout. Mais que peuvent les hommes devant tant de [gloire]***

Sans rire, tout cela est fort signifiant. L'inflation sémantique a cru autour du processus politique en proportion exacte de la perte de sens de l’action politique. La perte de substance et de capacité de la structure politique française se trouve compensée par une théâtralisation, une mise en scène, une création, même, de l’acte politique qui n’est guère plus qu’une incarnation creuse. Les hommes et les femmes ne se racontent-ils pas des histoires pour remplir le vide, l’angoisse, ce que Pascal cinglait du titre méprisant de divertissement ? C'est là, peut-être, parlons contre Pascal, l’origine des plus merveilleuses habitudes et des plus grands récits, dits parfois fondateurs, de nos civilisations, les dotant d’un sens et d’une espérance. Or, en tant qu’elle est une vertu chrétienne, Jupiter, ce ridicule Macron, à qui les journalistes, au train où vont les choses, ne trouveront pas au monde suffisamment de qualités humaines à lui prêter pour les cinquante-neuf mois qu’il lui reste à gouverner, ravive cette espérance et promet au lendemain. 

On s’esbaudit longuement de son interview par Médiapart, avant qu’il ne fût élu, et beaucoup s’extasiait de ce qu’il avouait n’avoir pas de solution pour les jeunes qui se trouvent en perte de sens social, et notamment sur la polémique des chauffeurs VTC. Des gens s’émerveillaient de son humilité. On l’applaudissait de ne pas savoir pourquoi il voulait devenir président de la République française, en quelque sorte. L’inversion du grotesque, la bouffonerie, est complètement consommée. En 2017, on se présente aux élections d’abord, on verra ce qu’on fait ensuite et c'est normal. Jadis, il me semble que l’on prétendait à un mandat politique parce qu’on avait un projet pour changer le monde, l’améliorer, selon qu’on fût de droite ou de gauche, dans le sens d’une hiérarchie sociale figée ou mobile, d’une conception différente des rapports entre tradition et progrès, une approche différente de la théorie hégélienne de l’histoire. Là, non. Macron admet son impuissance et l’électeur jupitérien est ravi.

Bon. Que voulez-vous conclure après ça ? Je veux bien que dire d’un électorat qu'il est à vomir n’est pas très friendly, mais au bout d’un moment, ce n’est pas celui qui colle l’étiquette qui est fautif, mais plutôt celui qui la mérite.

Pierre-Adrien Marciset,

aka Mercure (pourquoi pas ?)

si vous voulez comprendre ce qui se joue, en fait, et pourquoi ces journaux n’en peuvent plus et en mettent partout. Le billet est de Gérard Filloche, mais même la classe moyenne-plus, celle qui a pour satisfaction d’être/de se croire en mesure de mépriser les pauvres, aurait tout avantage à cesser de déconner parce que le fist de Jupiter va vite devenir très concret.

* Ainsi se nomme lui-même l'auguste maire de Pau(1) et désormais Garde des Sceaux.

(1)   François Bayrou.

** ERRATUM : je vérifierai mais l'esquisse que j'avais de la place de Sol Invictus dans la phylogenèse de la structure monothéiste de la civilisation est erronée. Donc, non, il n'y a pas eu plus d'années de Sol Invictus dans l'Empire que d'année de République en France. Mea maxima culpa

*** citation originale de Théoden, roi du Rohan : Mais que peuvent les hommes devant tant de haine ?, or justement, lui répond Aragorn : la gloire et l'honneur.

**** il faut noter que l'on parle d'un président jupitérien et non jovien, lequel second adjectif est l'adjectif propre pour parler de ce qui concerne les attributs de Jupiter. Le néologisme met donc l'accent sur le caractère divin du personnage (culte de la personnalité) et se préoccupe peu de la taille (la sienne ou celle de ses attributs, qui lui permirent pourtant de briser la main de Trump lors d'une célèbre rencontre de cow-boys).

 

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Après la Syrie..L’Ukraine ?..

Trump nouveau cheval de Troie pour l’Ukraine ?..

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L’excuse..en parlant des..djihadites..

L’histoire et l’affaire du fameux pipeline comme gazoduc. .

tout court.

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L’Homme de toutes les situations, comme pour la Libye avant, puis..La Syrie..

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Le fauteur de trouble et qui aime bien se mettre en avant comme attiser..

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(les confidences « coquines » d’Arielle Dombasle sur son mari..)

 

Quelle..coïncidence..N’est-ce-pas ?..

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Nos militaires alors engagés en Afghanistan n’ont rien compris..

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La « géo-localisation » avec leurs appels téléphoniques les rendaient plus vulnérables !..

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Les ''Spetsnaz''..ne sont pas des tendres..

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Pas des enfants de cœur non plus !..

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Sur terre, dans les airs, comme sous l’eau..

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Le fusil d’assault « APS » sous-marin..

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Pourquoi l’Islamisme ?..

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Fallait-il retourner dans l’OTAN ou non ?..

 

L’Alliance atlantique à la recherche de nouvelles missions..

Ce que voulait de Gaulle en 1966..

En quittant le commandement militaire intégré de l’OTAN, le général de Gaulle cherchait moins à réformer l’Alliance qu’à redéployer la politique étrangère de la France en toute indépendance.

La France considère que les changements accomplis ou en voie de l’être, depuis 1949, en Europe, en Asie et ailleurs, ainsi que l’évolution de sa propre situation et de ses propres forces ne justifient plus, pour ce qui la concerne, les dispositions d’ordre militaire prises après la conclusion de l’Alliance. » C’est ainsi que, le 7 mars 1966, Charles de Gaulle – réélu trois mois plus tôt président de la République, mais au suffrage universel direct, par 55 % des voix contre 45 % à François Mitterrand – annonce au président américain Lyndon Baines Johnson le retrait de Paris du commandement militaire intégré de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN, créée en 1949).

Concrètement, la France, précise le général, « se propose de recouvrer sur son territoire l’entier exercice de sa souveraineté, actuellement entamé par la présence permanente d’éléments militaires alliés ou par l’utilisation habituelle qui est faite de son ciel, de cesser sa participation aux commandements intégrés et de ne plus mettre de forces à la disposition de l’OTAN ». Certes, elle « est disposée à s’entendre avec [ses alliés] quant aux facilités militaires à s’accorder mutuellement dans le cas d’un conflit où elle s’engagerait à leurs côtés ». Bref, elle « croit devoir, pour son compte, modifier la forme de[l’]alliance sans en altérer le fond ».

Un an plus tard, c’est chose faite : le 14 mars 1967, le général américain Lyman Lemnitzer, commandant suprême des forces alliées en Europe (Saceur) et des forces américaines en Europe, préside, à Saint-Germain-en-Laye, la cérémonie de départ. La bannière étoilée, descendue et soigneusement pliée, sera hissée au nouveau siège de Casteau, près de Mons (Belgique). Au total, les Etats-Unis ont dû évacuer vingt-sept mille soldats, trente-sept mille employés et trente bases aériennes, terrestres et navales. Enfin, le 22 août, les généraux Lemnitzer et Charles Ailleret, chef d’état-major de l’armée française, signent un protocole prévoyant le maintien des forces françaises en Allemagne sous le contrôle opérationnel de l’OTAN pour une mission et un temps donnés, en cas d’agression extérieure

Pour les observateurs, cette décision n’aurait pas dû constituer une surprise : dès le 17 septembre 1958, moins de trois mois après son retour au pouvoir, de Gaulle avait envoyé – en vain – à l’Américain Dwight David Einsenhower et au Britannique Harold Macmillan un mémorandum exigeant une « direction tripartite » de l’Alliance. Et, depuis, il avait multiplié les prises de distance. Sa lettre à Johnson semble pourtant cueillir à froid la presse parisienne.

De droite, mais antigaulliste, L’Aurore réagit le premier, dès le 8 mars : « On ne se paiera pas de mots, écrit André GuérinLa présence américaine pendant des années a été pour nous comme pour nos voisins la garantie, la seule, de nos libertés nationales. Le général semble estimer aujourd’hui qu’il n’y a plus de danger d’absorption communiste ? Non, poursuit l’éditorialiste, il entend aujourd’hui que les Américains s’en aillent. Supposons quand même qu’on n’oubliera pas de les remercier. » Le 11, le journal accuse de Gaulle, « au moment précis où les Etats-Unis sont engagés tout entiers dans la guerre du Vietnam, bastion avancé du monde libre en Asie », de leur donner un « coup de poignard dans le dos ».

Philogaulliste, Le Figaro attend le 11 mars pour réagir. André François-Poncet redoute non seulement la résurgence du « péril russe » (« Demain, un Staline peut renaître », écrit-il), mais « d’autres dangers »  : « Mao Tsé Toung est un autre Hitler. A sa place peut surgir un Gengis Khan, un Tamerlan, un Mahomet qui, muni d’armes atomiques, entraînera les populations affamées d’Asie et d’Afrique à l’assaut des peuples nantis et prospères, à l’assaut des Blancs et de leur civilisation. »

De cette philosophie du « choc des civilisations » avant la lettre,Combat prend l’exact contre-pied, le 12 mars« Que l’Alliance atlantique se perpétue dans l’hypothèse, de moins en moins vraisemblable, d’une agression soviétique, soit. Mais qu’elle entraîne la France dans toutes les aventures où pourront s’engager les USA, c’est ce que refuse le général de Gaulle. Car, grisés par leur puissance militaire et suivant un chemin habituel, les Etats-Unis entendent faire régner partout leurs conceptions. » Evoquant le risque d’une guerre avec la Chine, l’auteur de l’article, Jean Fabiani, s’interroge : « Au nom de quelle obligation la France serait-elle tenue de se lancer dans cette aventure ? »

Dès le 8 marsL’Humanité avait souligné la singularité des communistes (qui représentaient encore un électeur sur cinq) :« Bien entendu, écrivait Yves Moreaunotre opposition au pacte atlantique a un caractère fondamentalement différent de celle du pouvoir gaulliste. Dès sa création, nous avons pour notre part dénoncé le bloc atlantique comme une nouvelle Sainte Alliance réactionnaire. »L’éditorialiste ajoutait néanmoins : « Quelles que soient les raisons qui ont inspiré la démarche du général de Gaulle auprès du président Johnson, nous l’approuvons puisqu’elle va dans le sens du désengagement et de la coexistence pacifique. »

Quatre décennies plus tard, comment ne pas être frappé par l’étonnante actualité de ces débats, mais aussi par la cohérence, sur la longue durée, de la pensée stratégique du général de Gaulle ? Il n’est évidemment pas antiaméricain : à preuve, sa solidarité sans faille avec le grand allié, dans les crises de Berlin (1961) comme de Cuba (1962). Ce qui le motive, c’est la défense de la souveraineté de la France, et donc de son autonomie de décision, contre quiconque la remet en cause, fût-il américain.

Chef de la France libre, il a mis en échec les tentatives anglo-saxonnes visant à réduire la France, après-guerre, à un statut de protectorat (1). Chef du gouvernement provisoire de la République française, il a signé à Moscou, le 10 décembre 1944, un « traité d’alliance et d’assistance mutuelle », qu’il qualifie de « belle et bonne alliance ». Il faut mener, expliquera-t-il « une politique française d’équilibre entre deux très grandes puissances, politique que je crois absolument nécessaire pour l’intérêt du pays et même celui de la paix (2) ». Son départ du gouvernement, début 1946, puis l’entrée dans la guerre froide ramènent la France dans le giron atlantique, notamment via l’OTAN à partir de 1949.

Revenu au pouvoir en 1958, de Gaulle reprend sa quête de souveraineté, fort d’un contexte en pleine mutation. Les rapports de forces Est-Ouest évoluent en raison – notamment – du renforcement de l’URSS, y compris sur le plan militaire : Moscou, qui a fait exploser une bombe A en 1949 et une bombe H en 1953, peut désormais – à preuve, le vol de son satellite Spoutnik en 1957 – atteindre le territoire des Etats-Unis. Ceux-ci substituent alors à leur stratégie de « représailles massives » une « riposte graduée » (flexible response), fondée sur l’utilisation d’armes nucléaires sur le champ de bataille.

Ce tournant aggrave une crainte : exposés aux missiles soviétiques, les Américains feront-ils la guerre à l’URSS… jusqu’au dernier Européen ? La prise de conscience des limites de la garantie nucléaire américaine devrait, estime de Gaulle, inciter les voisins de la France à souhaiter un rééquilibrage des pouvoirs au sein de l’Alliance. D’autant que, selon Washington, « la solidarité occidentale, pierre angulaire de l’Alliance, ne doit pas être “limitée aux problèmes de la zone nord-atlantique” mais “couvrir l’ensemble des problèmes Est-Ouest où que ce soit” (3 » – y compris en Asie. La reconstruction des économies du Vieux Continent et la création de la Communauté économique européenne – à six pays à l’époque (4)– au printemps 1957 créent théoriquement de meilleures conditions pour l’affirmation de l’autonomie par rapport aux Etats-Unis.

De Gaulle espère-t-il remporter cette bataille ? Tout, dans ses interventions, témoigne qu’il ne sous-estime ni la détermination de Washington à sauvegarder son hégémonie ni la difficulté qu’ont les capitales européennes à s’en affranchir. La France a sur ses voisins un avantage décisif : elle a fait exploser en 1963, dans le désert du Sahara, sa première bombe atomique, et possède ainsi de quoi se défendre – le Royaume-Uni aussi, mais il est viscéralement lié à Washington. Pour le reste, le général se sait isolé : à défaut de réformer l’Alliance atlantique, il se contentera d’échapper à une intégration qui corsetait sa politique extérieure.

Rien d’étonnant si, dans l’histoire de cette dernière, le retrait de l’OTAN apparaît comme le pivot d’une série de gestes spectaculaires :

– le 27 janvier 1964, Paris avait été la première capitale occidentale à établir des relations diplomatiques avec la Chine populaire ;

– le 30 juin 1966, de Gaulle est à Moscou, où, dans un discours radiotélévisé, il appelle Soviétiques et Français à se « donner la main » pour « faire en sorte que notre ancien continent, uni et non plus divisé, reprenne le rôle capital qui lui revient, pour l’équilibre, le progrès et la paix de l’univers »  ;

– le 1er septembre 1966, à Phnom Penh, il prend acte que la guerre au Vietnam « n’aura pas de solution militaire » et appelle les Etats-Unis à « renoncer, à leur tour, à une expédition lointaine dès lors qu’elle apparaît sans bénéfice et sans justification et [à] lui préférer un arrangement international organisant la paix et le développement d’une importante région du monde »  ;

– le 24 juillet 1967, de Gaulle conclut une allocution improvisée à Montréal, à proximité des Etats-Unis, par cette formule-choc :« Vive le Québec libre ! »  ;

– le 27 novembre 1967, il déclarera qu’Israël, après la guerre de juin, qu’il a condamnée, « organise, sur les territoires qu’il a pris, l’occupation qui ne peut aller sans oppression, répression, expulsions ; et il s’y manifeste contre lui une résistance qu’à son tour il qualifie de terrorisme »

L’échappée belle n’aura qu’un temps. Après la démission, puis la disparition du général, ses successeurs – de Georges Pompidou à François Mitterrand – referont progressivement le chemin à l’envers. Et, comme pour préparer le trentième anniversaire de la lettre à Johnson, la France réintègrera, le 5 décembre 1995, le conseil des ministres et le comité militaire de l’OTAN (5). Héritier déclaré du général de Gaulle, le président Jacques Chirac ouvrira ainsi la porte à une réintégration de la France dans l’OTAN, que M. Nicolas Sarkozy cherche à parachever.

Dominique Vidal

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Charles-de-Gaulle

1966 : la France tourne le dos à l'OTAN.

Le 7 mars, le général de Gaulle fait part aux Américains de son intention de quitter le commandement intégré de l'OTAN. Quarante-trois ans plus tard, Nicolas Sarkozy s'apprête à mettre fin à cette "exception française".

Pour les uns, c'est la fin d'une hypocrisie. Pour d'autres, un reniement. Et pour les plus sévères, une véritable trahison. Quoi qu'il en soit, c'est bien une parenthèse qui se refermera, début avril, avec le retour de la France au sein du commandement intégré de l'OTAN (Organisation du traité de l'Atlantique Nord). Une parenthèse ouverte il y a très exactement quarante-trois ans par le général de Gaulle. Et qu'aucun de ses successeurs, jusqu'à Nicolas Sarkozy, n'avait véritablement osé clore.

Retour en mars 1966. En Chine, Mao s'apprête à lancer la révolution culturelle ; en URSS, le procès des dissidents Siniavski et Daniel rappelle que le temps du "dégel" est révolu ; au Vietnam, les Américains s'enlisent ; et, en France, l'opinion commence à s'intéresser à l'affaire Ben Barka, du nom de cet opposant au roi du Maroc dont nul n'a de nouvelles depuis que deux policiers français l'ont intercepté au coeur de Paris, à l'automne précédent...

C'est dans ce contexte que le général de Gaulle, fort de la légitimité que lui confère sa récente réélection à la tête de l'Etat, décide de faire un coup d'éclat diplomatique. "La France, écrit-il le 7 mars à son homologue américain Lyndon B. Johnson, se propose de recouvrer sur son territoire l'entier exercice de sa souveraineté, actuellement entravé par la présence permanente d'éléments militaires alliés ou par l'utilisation qui est faite de son ciel, de cesser sa participation aux commandements intégrés et de ne plus mettre de forces à la disposition de l'OTAN."

D'un strict point de vue juridique, il ne s'agit pas d'une remise en cause du traité de l'Atlantique Nord, que la France a signé le 4 avril 1949 en même temps que 11 autres Etats du bloc occidental. D'ailleurs, de Gaulle prend soin de préciser, en paraphrasant l'article 5 du traité, que le pays reste prêt à "combattre aux côtés de ses alliés au cas où l'un d'entre eux serait l'objet d'une agression qui n'aurait pas été provoquée". Il n'empêche : le geste est politiquement très fort. Jamais depuis les débuts de la guerre froide la France n'a aussi clairement affiché sa volonté d'indépendance à l'égard des Etats-Unis.

Rendue publique dès la mi-mars 1966, la lettre de De Gaulle à Johnson étonne par son style fort peu diplomatique. Sur le fond, toutefois, elle ne surprend personne. Car la décision du président français est en parfaite cohérence avec les idées qu'il défend depuis qu'il est revenu au pouvoir huit ans auparavant. "L'OTAN ne correspond plus aux nécessités de notre défense", écrivait-il dès le 17 septembre 1958 dans un mémorandum adressé aux Américains et aux Britanniques.

Est-ce à dire que de Gaulle, dès 1958, souhaitait que la France quittât l'OTAN ? Officiellement, non. A cette époque, il se contentait de réclamer une réforme qui garantirait à la France à la fois plus d'autonomie par rapport à ses alliés - notamment en matière nucléaire - et plus de pouvoir au sein des instances dirigeantes de l'OTAN. En réalité, de Gaulle savait dès cette date que ses exigences étaient inacceptables. C'est du moins ce qu'il expliquera à Alain Peyrefitte en 1963 : "Ce mémorandum n'était qu'un moyen de pression diplomatique. Je cherchais alors à trouver un moyen de sortir de l'OTAN et de reprendre ma liberté, que la IVe République avait aliénée. Alors, j'ai demandé la lune. J'étais sûr qu'on ne me l'accorderait pas. (...) En ne répondant pas à mon mémorandum, (les Américains et les Britanniques) m'ont permis de prendre des dispositions qui m'amenaient peu à peu à sortir de l'OTAN, ce que je n'aurais pas pu faire si je n'avais d'abord essuyé ce refus. En fait, c'est ce que nous avons fait pas à pas depuis 1958."

Sortir de l'OTAN "pas à pas" : c'est bien ainsi que de Gaulle, beaucoup plus pragmatique que ne le suggèrent ses déclarations tonitruantes, procédera. Les premières mesures sont prises dès 1959 : en mars, il annonce que la flotte basée en Méditerranée se retire du commandement de l'OTAN ; en mai, il fait savoir qu'il s'opposera désormais au stockage d'armes nucléaires américaines sur le sol français. D'autres gestes suivront : en 1962, les divisions françaises rapatriées d'Algérie ne sont pas réaffectées à l'OTAN ; en 1964, c'est au tour des forces navales françaises de quitter les commandements intégrés de l'Atlantique... La décision de 1966, on le voit, est tout sauf une surprise.

Elle n'en aura pas moins des conséquences majeures. Sur le plan politique d'abord. Soutenu par sa majorité et, pour l'occasion, par les communistes, de Gaulle se heurte en effet à des critiques virulentes. Tout particulièrement de la part des socialistes et des centristes, pour qui le retrait de l'OTAN sonne définitivement le glas de cette diplomatie "atlantiste" qu'ils n'avaient cessé de promouvoir du temps où ils étaient aux affaires sous la IVe République.

Au sein de l'opposition, François Mitterrand sera l'un des plus sévères. A ses yeux, la sortie de l'OTAN trahit une "volonté d'isolement fondée sur l'idée que le nationalisme est la vérité de notre temps", voire "une sorte de poujadisme aux dimensions de l'univers". Le député de la Nièvre fait partie de ceux qui déposeront une motion de censure à l'Assemblée nationale. Celle-ci recueillera 137 voix. Pas assez pour renverser le gouvernement. Mais suffisamment pour montrer que la diplomatie gaullienne, qui"sacrifie tout à l'autonomie absolue de la défense nationale", comme l'écrit Hubert Beuve-Méry dans Le Monde, est tout sauf consensuelle.

Pour les Français, l'effet le plus tangible de la décision de 1966 restera cependant l'évacuation des 29 bases de l'OTAN installées sur le territoire depuis le début des années 1950. Châteauroux, Evreux, Laon, Toul, La Rochelle, Orléans, Verdun : pour ces villes, qui ont vécu à l'heure américaine pendant une quinzaine d'années, le départ des militaires et de leurs familles (100 000 personnes au total) est un véritable traumatisme. Une grande manifestation est d'ailleurs organisée à Paris le 16 octobre 1966 pour alerter les autorités sur le sort des 18 000 emplois menacés par la fermeture des bases. Le gouvernement réagira en tentant de sauver l'emploi par diverses incitations fiscales. Reste qu'une époque touche bel et bien à sa fin : celle où l'on voyait des Buick et des Chevrolet circuler sur les routes de l'Indre ou de Meurthe-et-Moselle, mais aussi celle des "PX" et des "AFEX", ces grandes coopératives où l'on trouvait des Frigidaire, des Polaroïd et des disques de jazz ou de rock'n'roll...

Sur les plans diplomatique et militaire, les conséquences de la décision de 1966 sont en revanche plus difficiles à évaluer. Il y aura certes les symboles, comme les déménagements en Belgique du Shape, le quartier général des forces américaines en Europe, jusque-là basé dans les Yvelines, ainsi que du siège politique de l'OTAN, dans les murs duquel s'installera l'université Paris-Dauphine.

Mais les symboles ne doivent pas masquer l'essentiel : contrairement à ce que de Gaulle laisse accroire, la France conserve avec l'OTAN des liens étroits. Ceux-ci sont redéfinis dès 1967 par les accords négociés entre le général Ailleret, chef d'état-major des armées, et le général Lemnitzer, commandant en chef de l'OTAN. En théorie, ils laissent à la France une marge d'autonomie en cas d'intervention militaire de l'OTAN. Dans les faits, toutefois, la France reste une pièce maîtresse du dispositif de défense allié en Europe occidentale. "On passe d'une participation à l'intégration déjà passablement réduite à une nouvelle relation fondée sur une coopération qui deviendra au fil des années de plus en plus étroite,observe ainsi l'historien Frédéric Bozo, professeur à l'université Paris-III et coauteur de La France et l'OTAN (Complexe, 1996). Avec le recul, le tournant de 1966 apparaît donc très relatif."

Un tournant d'autant plus relatif que la France, depuis, n'a eu de cesse de resserrer ses liens avec l'OTAN. D'abord en 1974, au début de la présidence de Valéry Giscard d'Estaing. Puis en 1983 quand, en pleine crise des euromissiles, François Mitterrand approuvera la décision de l'OTAN d'installer en RFA (ex-Allemagne de l'Ouest) des fusées Pershing en réponse à l'implantation de missiles soviétiques SS20 en RDA (ex-Allemagne de l'Est). Enfin, et surtout, sous Jacques Chirac.

Car tel est le paradoxe : héritier autoproclamé du général de Gaulle, Jacques Chirac aura sans doute été, de tous les présidents de la Ve République, celui qui fit le plus pour rapprocher la France de l'OTAN. Alors que Mitterrand pensait que la fin de la guerre froide rendrait l'organisation obsolète, et que le temps était venu de construire une Europe de la défense autonome, Jacques Chirac estimait qu'une"identité européenne de la sécurité et de la défense" pourrait s'affirmer dans le cadre de l'OTAN. D'où sa décision, dès décembre 1995, en pleine crise bosniaque, de faire siéger la France au conseil des ministres de la défense et au comité militaire de l'organisation. Ou, plus tard, de participer à plusieurs opérations conduites sous l'égide de l'OTAN, comme au Kosovo en 1999 ou en Afghanistan à partir de 2001.

Reste l'échelon suprême : celui des commandements intégrés. La France aurait pu les rejoindre en 1997 si les Etats-Unis ne s'étaient opposés à sa demande d'attribuer la direction du commandement du sud de l'Europe à un officier général européen. Un premier pas sera néanmoins franchi en 2004 avec l'"insertion" d'une centaine de militaires français dans les commandements suprêmes "opérations" (le Shape, en Belgique) et "transformation" (l'ACT, aux Etats-Unis). C'est dire si la "rupture" de 2009, comme en son temps celle de 1966, mérite d'être réévaluée à sa juste place : comme l'aboutissement d'un processus plus que comme l'inauguration d'une ère véritablement nouvelle.

Les Américains, le dollar, Mai 68 et De Gaulle..

« La seule chose que les Américains ne lui ont jamais pardonné, m'a dit Pierre Messmer peu avant sa mort, ça n'est pas sa sortie de la défense intégrée de l'OTAN (où Sarkozy veut nous faire reentrer), ni son fameux discours de Pnom-Penh dénonçant... 

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Charles de Gaulle et l'indépendance militaire.

Le premier essai nucléaire français en 1960 marque la naissance de la force de frappe atomique française. Clé de voûte du système de défense, combattue du vivant du général de Gaulle, mais populaire dans l’opinion, sera développée par tous ses successeurs

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Petites Blagues et Amour du Foot: Jupiter est humain..

Il semble parfois un peu collet-monté, le Président de la République que se sont dégotté les Français. L’ado ayant eu l’outrecuidance, lors des cérémonies du 18 Juin au Mont-Valérien, de lui donner du « Eh, Manu… », s’en souvient sans doute encore… Faut voir comment Emmanuel Macron te nous l’a recadré sévèrement, le gamin, ambiance: « Petit con, va, dans ta gueule, ma verticalité bienveillante! ». Mais les apparences peuvent parfois être trompeuses. Sous le Chef d’Etat un peu jugulaire-jugulaire se cache un être humain: il rote, il pète, il fait des petites blagues et il aime le foot.

De ses blagounettes on retiendra l’exemple de la dernière en date lorsque, entre deux caresses du pape (donc des cathos, électoralement significatifs) dans le sens du poil, il se prit à parler des Bretons, cette « mafia française » – juxtaposition dont, à tête reposée, on peut se demander lequel des termes est le plus inexact. Cette boutade, dûment enregistrée par des caméras aussi opportunes que foncièrement complaisantes, a déclenché l’ire de certains Bretons. Il faut dire que la sortie du film « Bécassine », qui est un peu notre « Y a bon Banania » à nous, en avait déjà énervé certains. Mais là, c’en était trop, et on a vu des Bretons monter sur leurs grands chevaux, sur un ton qu’on ne retrouve guère que chez des monothéistes criant leur douleur lorsqu’on leur signale que, pour beaucoup, Dieu est une hypothèse aussi audacieuse que celle des bienfaits de la dérégulation financière mondiale. Mais bon, il n’y avait pas de quoi fouetter un chat, franchement. Et puis il est comme ça, monsieur le Président de la République, il gratifie de temps en temps le peuple de traits un peu grinçants, pourvu qu’ils ne s’exercent qu’à l’encontre d’individus aussi dissemblables de lui-même que possible: illettrés, fainéants, assistés, Comoriens… Bretons, donc – pas de blagounettes sur les sur-diplômés, les banquiers ou les jeunes dirigeants politiques en mal de piscine ou de vaisselle de luxe. Car tel est Son Bon Plaisir. Mais en même temps, ça le révèle dans sa banale humanité.

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C’est un autre signe de son humanité qui s’est hier dévoilé aux yeux des électeurs, une autre preuve de son incontournable nature de bipède masculin ordinaire: le foot, non seulement il aime bien, mais en plus, chez lui, ça peut prendre le pas sur tout le reste. Comme le boulot, par exemple. Ainsi a-t’on appris hier que l’annonce de son « plan pauvreté », prévue pour la première quinzaine de Juillet, serait sans doute reportée au mois de Septembre. C’est que, comme l’a déclaré Agnés Buzyn, Ministre de la Santé, sur LCI: « Il faut de la disponibilité. Normalement ce plan devrait être présenté autour du 10 juillet mais nous verrons si l’équipe de France est en demi-finale ou pas ». Déclaration certes modérée par la « communicante » de Jupiter lui-même, Sibeth Ndiaye: « On avait envisagé une annonce en juillet, mais nous avons finalement préféré prendre plus de temps pour affiner et concerter » (Il serait temps d’expliquer à tous ces start-uppers disruptifs qu’on ne « concerte » pas tout seul dans son coin, mais qu’on se concerte avec d’autres – le Premier Ministre nous avait fait la même à propos des Ordonnances sur le Code du Travail, il avait « concerté »… Quand un barbarisme prend des airs  de lapsus Freudien…). Bien essayé, Sibeth, mais las, personne n’est dupe: soit l’équipe de France se qualifie pour les demi-finales et le Président s’envole pour la Russie afin d’assister au(x) match(es), donc pas le temps de se faire suer la bite à présenter un « plan », soit elle ne se qualifie pas et ledit « plan » viendrait remuer la tronçonneuse dans la plaie d’un peuple déjà fort marri que ses millionnaires préférés n’aient pas mis assez de ba-balles dans les bu-buts. Car tout porte à croire, par ailleurs, que le dispositif envisagé par le pouvoir pour aider les très pauvres soit proportionnellement moins généreux que celui déployé en début de quinquennat pour aider les très riches. Donc susceptible d’engendrer quelque aigreur… les Français sont si ingrats à l’égard de leurs dirigeants politiques, surtout les pauvres. Ils sont ingrats mais ils seront, n’en doutons pas, une majorité, à faire preuve de compréhension dès lors qu’il s’agit de football. D’un côté, en bruit de fond, les godillots « en marche »  argueront que, vu que ça fait trente ans (le RMI de Michel Rocard) que les aides aux plus démunis – un « pognon de dingue » – sont « inefficaces », on n’est pas à deux mois près pour découvrir les solutions forcément innovantes concoctées à l’Elysée. Et de l’autre, nombreux seront les électeurs à admettre qu’il y a des priorités dans la vie, singulièrement le spectacle footballistique national. Et qu’Emmanuel Macron, à ce titre et tout compte fait, est un homme comme tout le monde.

On disait naguère des patrons accessibles qu’ils n’étaient « pas fiers avec l’ouvrier ». Cette humilité, cette humanité, que seuls de mauvais esprits sauraient qualifier de calculées, nous sommes invités à les saluer chez un Macron descendant de son Olympe. Pour balancer des petites vannes et faire le buzz, pour chambouler son agenda de Président et jouer les supporters lambda. Pas fier avec le mortel, Jupiter.

Ciao, belli.

 

Macron aurait voulu et souhaiter être..rassembleur..

 

Il aurait voulu quelque part reprendre l’idée de Valéry Giscard d’Estaing, et qui, de son temps, avait également souhaité pouvoir « rassembler » toutes les Françaises et les Français..Pari quasi..impossible !..

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De plus Macron se voudrait être ce Zelensky qui hante son esprit par sa volonté et son courage (et dont il aimerait pouvoir être le modèle à l’identique, en faux « copier-coller »), tout en ayant l’adhésion du peuple ukrainien (fausse adhésion !..) et ce « libérateur » en même temps..

 

Doux rêve et doux songe, mais pas d’une nuit d’été..

 

Il n’est pas..De Gaulle..non plus !..

 

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La liesse de toute une population derrière le Général De Gaulle..

Libération de Paris: ces photos qui font l'histoire

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“La libération de Paris - Le 26 août 1944 dans l'après-midi. La foule attend l'arrivée du général De Gaulle rue de Rivoli, près de l'Hôtel de Ville“© René Zuber / Musée Carnavalet

70 ans après le départ des troupes allemandes de Paris, le musée Carnavalet fait revivre l'exposition photo qui s'était montée dans ses propres murs sur la Libération de la capitale quelques mois à peine après l'événement. Tous les clichés en noir et blanc sont remis en scène. Mieux encore, ils sont confrontés aux centaines d'autres qui, à l'époque, n'avaient pas été montrés aux visiteurs. Une relecture à froid d'une exposition qui s'était faite à chaud pour interroger en nuance cette page de l'histoire.

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« C'est une exposition très politique qui est présentée en 1944 sur la Libération », résume Catherine Tambrun du musée Carnavalet. L'homme qui l'organise, François Boucher, est loin d'être neutre. C'est un résistant catholique de la première heure.« Alors que Paris est libéré le 25 août et que la guerre n’est pas finie, François Boucher lance, dès le mois de septembre, des appels dans la presse pour récupérer des photos de la Libération, raconte la commissaire. L’exposition est inaugurée le 11 novembre et remporte un vrai succès populaire. » Les photos proviennent alors des plus talentueux professionnels, tels que Robert Capa, Robert Doisneau, Jean Séeberger, mais aussi d'amateurs anonymes. Toutes mises au même niveau dans l'exposition de 1944 :« Aucune photo n'est signée, signale Catherine Tambrun. Elles sont d'abord montrées pour leur valeur historique » Et que montrent ces photos ? Le général de Gaulle en grand format bien sûr ! Des hommes, fusils au poing, derrière les barricades. Des résistants des Forces françaises intérieures (FFI) défilant la tête haute dans les couloirs de la préfecture. Des prisonniers allemands recroquevillés dans la cour carrée du Louvre… Des images de victoire, de bravoure et d'héroïsme.

“26 août 1944 - Escorte du général de Gaulle place de la Concorde“. ©Presse Libération / Musée Carnavalet / Parisienne de photographie

Retouches et recadrages Dans cette exposition de 1944, on s'autorise aussi certains petits arrangements avec l'histoire. « Des images sont parfois recadrées ou retouchées pour les rendre plus dramatiques ou romantiques », signale la commissaire en pointant du doigt les planches-contacts retrouvées dans les tiroirs du musée. D'autres sont même détournées. Par exemple, « faute d'image de la réédition de Paris, on a utilisé, après recadrage, celle qui montre le général allemand von Choltitz signant une réclamation après la disparition de ses affaires personnelles à l'hôtel Meurice, siège des forces allemandes à Paris », décrypte Catherine Tambrun.

La légende officielle en 1944 : “La libération de Paris - Le général Von Choltitz, gare Montparnasse, 4e arrondissement, le 25 août 1944“ © Musée Carnavalet / Parisienne de photographie.

La photo originale non recadrée prise en réalité à l'hôtel Meurice, siège des forces allemandes à Paris. © Musée Carnavalet / Parisienne de photographie

Les oubliés de l'histoire immédiate Plus intéressant encore, avec le recul de l'histoire, le musée Carnavalet dévoile les photos qui n'ont pas été sélectionnées en 1944, celles écartées par l'histoire immédiate. « On se rend compte que les grands absents sont les soldats américains qui défilent pourtant en masse dans les rues de Paris », analyse la spécialiste. L'explication est simple : « Comme les gaullistes ne voulaient pas de commandement américain après le départ des Allemands, l'objectif était de montrer que le peuple de Paris s'était soulevé et libéré par lui-même », rapporte la commissaire. Autre image délaissée : les femmes en résistance. « On se contente de montrer des femmes qui soignent les blessées, ce qui est une position plus conventionnelle et acceptable », commente Catherine Tambrun. Le quotidien des Parisiens n’est pas non plus exposé. Qui, à la sortie de l’Occupation, aurait aimé voir ses propres souffrances ? Résultat, ce garçon au regard clair qui croque une baguette à pleine dents ne sort que maintenant des cartons. De même, les élégantes Allemandes faisant du lèche-vitrine dans les rues désertes de la capitale sont « inmontrables » en 1944.

Photo exposée en 1944 : “La libération de Paris - Anita d'Almeda, soins aux blessés, 21 août 1944.“© Fonds photographique René Zuber / Musée Carnavalet / Parisienne de photographie.

Photo non-exposée en 1944 :  "Le premier pain blanc" 24 août 1944." © Agence Presse Libération F.F.I./ Musée Carnavalet / Parisienne de photographie

“Le premier pain blanc“ 24 août 1944.“ © Agence Presse Libération F.F.I./ Musée Carnavalet / Parisienne de photographie

Des photos re-découvertes « En revisitant l’ensemble du fonds photographique que nous disposons sur la Libération pour remettre dans son contexte l’exposition de 1944, nous avons retrouvé des images rarissimes », souligne la commissaire. Comme celle d’un meeting collaborationniste au Vélodrome d’Hiver datée de 1941 ou encore celle du maréchal Pétain venu à Paris pour rendre hommage aux Français morts sous les bombes alliées. Il y a aussi cette photo de républicains espagnols en manteau noir. « Ils ont été oubliés par l’histoire. Pourtant ces combattants qui avaient lutté contre Franco dans leur pays ont participé à la Libération de Paris », rappelle Catherine Tambrun. Quelques autres clichés laissent apercevoir des soldats des troupes coloniales originaire du Maghreb ou du Liban car eux aussi ont libéré la capitale. Et seule une photo sur l’ensemble de la collection donne à voir un soldat noir escortant, aux côtés de résistants français, des prisonniers allemands avenue de l’Opéra. « C’est le reflet de la politique ségrégationniste des Etats-Unis qui ne voulaient pas de noirs dans les armées de Libération, explique Catherine Tambrun. C’est ce qu’on a appelé le "blanchiment". »Une politique qui a touché non seulement les troupes américaines mais aussi la Deuxième division blindée du général Leclerc (2e DB), entrée dans Paris le 24 août. Au fil des salles, se laissent ainsi entrevoir les strates de l'histoire.   Exposition photo « Paris libéré, Paris photographié, Paris libéré », au musée Carnavalet à Paris, avec conférences et animations, jusqu'au 8 février 2015 (programme en lien).

25 août "L'accueil fait aux soldats"© Rue des Archives/AGIP / Musée Carnavalet / Parisienne de photographie  

23 août 1944 - “FFI, boulevards Saint-Michel et Saint-Germain“ © Robert DOISNEAU / RAPHO / Musée Carnavalet / Parisienne de photographie

 

La campagne d’avant..déjà..

 

De début 2020 à début 2022..

 

Durant deux ans, 24 mois pour être précis, il n’aura fait que cela..être en campagne, et ce dès le début du covid, et donc dès février-mars 2020..

 

Présidentielle 2022 : la communication XXL d'Emmanuel Macron

Qu'il s'agisse de sa longue interview diffusée ce mercredi soir sur TF1 et LCI ou de ses déplacements en région, le Président cherche à tisser un lien affectif avec les Français à l'aube de la campagne pour sa réélection. Le « manque de sentiments » et « d'empathie » à son égard est en effet le talon d'Achille identifié par les sondeurs et le communiquant du chef de l'Etat, Clément Léonarduzzi. Plongée dans les coulisses de la communication élyséenne.

Des hommages et cérémonies mémorielles à profusion pour l'ancrage dans l'histoire de France, une projection vers la France de 2030 pour incarner l'avenir , et des subventions étatiques en tous genres pour panser les plaies du présent. Impossible d'ignorer qu'Emmanuel Macron est partout tout le temps, à quelques mois de l'élection présidentielle qui décidera de sa reconduction (ou pas) à l'Elysée.

Depuis 2017, il a déjà endossé plusieurs rôles successifs : porte-drapeau de la « Start-up nation » et surfeur sur la vague dégagiste lors de sa campagne victorieuse, puis président Jupiter foudroyé par la crise des gilets jaunes avant de « se réinventer » en chef de « guerre » contre le Covid. Aujourd'hui, il joue tous les rôles en même temps - le commandeur, le pédagogue, le secouriste - et y ajoute une touche d'humanité, un jour footballeur amateur avec crampons et maillot du Variétés Club, un autre auprès des animaux abandonnés.

 

Macron n’en a toujours fait qu’à sa tête et comme bon lui semble tout au long de son mandat, du début et jusqu’à ce jour comme à l’avant-veille de ces prochaines élections législatives toutes proches..

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Que penser à présent ?..

Emmanuel Macron, le président-candidat

A 44 ans, Emmanuel Macron se présente pour la deuxième fois à une élection présidentielle. Devenu en 2017 le plus jeune président de la Ve République, il entend cette fois capitaliser sur son expérience du pouvoir, après un mandat marqué par lacrise des gilets jaunesla pandémie de Covid-19 ou encore le conflit en Ukraine. Le chef de l'Etat a annoncé sa candidature tardivement, jeudi 3 mars, dans une Lettre aux Français publiée dans la presse quotidienne régionale.

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Emmanuel Macron lors d'une conférence de presse à l'issue d'une réunion spéciale du Conseil européen sur l'Ukraine à Bruxelles le 25 février 2022

afp.com/Olivier HOSLET

Que penser là-dessus ?..

Ukraine : "Macron risque de donner le sentiment d'exploiter la situation à des fins électorales"

Pour Philippe Bas, sénateur LR, la guerre déclarée par Poutine à l'Ukraine rappelle le rôle du chef de l'Etat : gardien des intérêts vitaux de la France.

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Le président de la Commission des lois Philippe Bas le 12 septembre 2018 à Paris

afp.com/Bertrand GUAY

La guerre en Ukraine confisque la campagne présidentielle : cette analyse est très répandue au sein de l'opposition, à un mois du premier tour. Où sont les débats sur la sécurité, le pouvoir d'achat ou l'éducation ? Les adversaires d'Emmanuel Macron agitent le spectre d'une élection aux airs de reconduction administrative. En toile de fond, une crainte : qu'une réélection du chef de l'Etat au nom d'un réflexe légitimiste n'entrave la légitimité de son second mandat. "La guerre écrase cette campagne et le débat démocratique qui doit avoir lieu sur l'état de la France", a déploré mercredi Valérie Pécresse sur BFMTV. 

A rebours de cette analyse, le sénateur LR de La Manche Philippe Bas juge que la crise ukrainienne nous ramène à l'essence de la fonction présidentielle : une mission dévolue à la protection des intérêts vitaux de la nation et non la gestion des affaires courantes, oeuvre du gouvernement. 

L'Express. A droite, beaucoup de voix estiment que la guerre en Ukraine fausse le débat présidentiel, tant cette crise monopolise l'attention des Français. Est-ce votre cas ? 

Philippe Bas : Cette crise ne fausse pas le débat présidentiel. Au contraire, elle ramène le débat sur ce qui fait la quintessence de la fonction présidentielle. Le président de la République n'est pas un Premier ministre élu. Il a en charge les intérêts vitaux de la France. C'est pour cette raison que le Général de Gaulle a instauré en 1962 l'élection du chef de l'Etat au suffrage universel direct, revenant sur sa position exprimée lors du discours de Bayeux de 1946 et mise en oeuvre dans la Constitution de 1958. 

LIRE AUSSI >> "Elle était une cible de choix" : quand le KGB draguait Valérie Pécresse

Il savait que ses successeurs n'auraient pas sa légitimité historique. Il a donc pensé en 1962 qu'il fallait que le président fut élu à l'avenir au suffrage direct pour défendre les intérêts vitaux de la France. Dans son esprit, le chef de l'Etat devait assurer la stabilité du pays, son indépendance militaire ou économique, et non pas s'occuper du quotidien de l'action gouvernementale. Les questions essentielles sur l'avenir du pays ont justifié la mise en place de ce mode de scrutin. Nous revenons aujourd'hui à ce schéma. 

"Au lieu d'être celui qui scrute l'horizon et définit le cap, le chef d'Etat descend comme un mécanicien dans la salle des machines."

On revient à une interprétation littérale de la Constitution. Le président préside, le gouvernement gouverne... 

C'est l'un des enjeux actuels. Nous nous sommes détournés de cette conception depuis l'instauration du quinquennat. En contrepartie de la fin des cohabitations, nous avons payé un prix fort : le président est descendu dans l'arène, il se comporte comme un Premier ministre, voire comme un ministre. Nous l'avons vu lors de la crise sanitaire. Au lieu d'être celui qui scrute l'horizon et définit le cap, le chef d'Etat descend comme un mécanicien dans la salle des machines. 

Ce n'est pas la bonne méthode. Contrairement au Premier ministre, le président n'est pas responsable devant le Parlement. Son élection fait de lui l'élu d'une majorité de Français et pas le représentant de toutes les sensibilités politiques du pays. Il hérite de pouvoirs exorbitants, finit par se croire dispensé d'un nécessaire dialogue et se retrouve seul face à la rue en cas de crise. 

"En revenant à un partage des rôles plus nets entre le Premier ministre et le président, on revalorise aussi le rôle du Parlement, tout cela fait progresser la démocratie."

Vous estimez que "nous avons fait du président une sorte de Premier ministre élu".Mais cette évolution est inhérente au quinquennat. Ce retour à l'essence de la fonction présidentielle n'est-il pas purement circonstanciel avec cette guerre ? 

Ce retour des fondamentaux a des chances de survivre au pic de la crise actuelle. Après l'effondrement de l'URSS, la paix n'était plus un enjeu. Nous entrons dans une nouvelle époque qui peut être comparée, toutes proportions gardées, à celle allant des accords de Yalta de 1945 jusqu'à la détente. La crainte pour la paix retrouve de la force et l'équilibre militaire en Europe redevient déterminant. La peur de la guerre nucléaire va modifier durablement la manière dont les Français vont appréhender le rôle politique d'un chef d'Etat. 

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C'est un retour à la monarchie élective voulue par de Gaulle : le chef de l'Etat est en charge des intérêts vitaux de la nation. En revenant à un partage des rôles plus nets entre le Premier ministre et le président, on revalorise aussi le rôle du Parlement, tout cela fait progresser la démocratie. Le Premier ministre sera la personne en charge du programme du gouvernement, appuyée par une majorité à l'Assemblée nationale sous le contrôle de l'opposition et en comprenant le rôle de contre-pouvoir du Sénat. Le président incarnera la durée en veillant à ce que le pays contribue à la sécurité et la paix. 

Vous évoquez le rôle de l'Assemblée nationale. Les législatives mobilisent peu les Français depuis l'instauration du quinquennat, elles ne servent qu'à donner mécaniquement une majorité au président élu. Auront-elles cette année un rôle différent ? 

Le débat sur le projet politique ne doit pas être escamoté, au contraire, car il détermine la capacité d'action de la France dans l'équilibre entre nations, qui apparaît plus que jamais essentiel. Si ce débat n'était pas au coeur de la présidentielle, il faudrait qu'il ait lieu lors des législatives. Quelle que soit l'identité du prochain président ou de la prochaine présidente, les électeurs auront une marge de choix plus grande que jamais lors de ces législatives.  

A la présidentielle, ils vont se déterminer essentiellement en fonction de la sécurité et de l'indépendance du pays, du maintien de la paix et de la construction européenne. Je souhaite qu'ils le fassent en allant au fond des choses. Mais ce choix laissera ouvert un grand nombre de questions qui devront être débattues au Parlement lors du prochain quinquennat, et qui sont d'une autre nature. 

Une cohabitation vous semble donc théoriquement possible ? 

Si les Français sont privés du débat sur le projet politique lors de la présidentielle, cela voudra dire que la présidentielle n'aura pas épuisé les choix démocratiques. On aura choisi un chef d'Etat pour exercer une fonction plutôt que pour mettre en oeuvre un programme et il faudra alors élire une majorité de projet pour cinq ans. Il y aura probablement une plus grande liberté de choix qu'en 2007, 2012 ou 2017. 

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Une crise de cette nature accentue le déséquilibre entre le chef de l'Etat et ses adversaires. Il est aux manettes et a accès à plus d'informations. Il est difficile pour les opposants à Emmanuel Macron de faire entendre leur voix. Ce décalage n'est-il pas inéquitable politiquement ? 

Les candidats ont encore un mois pour nouer le débat et retenir l'attention des Français. Le président participe à de nombreuses décisions, il est donc mis en avant. Mais il n'est pas inéluctable qu'il tire un avantage politique de cette situation. Pour deux raisons. 

D'abord, il risque de donner le sentiment d'exploiter la situation à des fins électorales. Les Français n'en sont pas dupes. Quand Emmanuel Macron annonce un sommet Biden-Poutine démenti dans les heures suivantes ou quand il se rend à Moscou et donne l'impression que la France croit pouvoir freiner à elle seule les élans belliqueux de Poutine, l'opinion comprend que cette mise en scène est motivée par des considérations de politique intérieure. C'est donc à double tranchant. 

Ensuite, le recentrage sur les fondamentaux de l'élection présidentielle ne donne pas un avantage évident au candidat Macron si l'on va au fond des choses. Il met en effet en lumière un recul de la capacité d'influence de la France dans le monde. Ce recul est lié à des éléments négligés par Emmanuel Macron : le déficit public qui hypothèque nos marges de manoeuvre, le déficit du commerce extérieur qui mesure notre perte de compétitivité, l'aggravation de la dette publique, les années perdues sur l'énergie nucléaire et l'indépendance énergétique et un effort militaire insuffisant pour atteindre nos objectifs de modernisation de l'armée. A cause des carences des deux derniers mandats, la France pèse moins et elle a perdu une part de sa capacité à entraîner les autres pays pour construire un pôle de défense européen. Si l'on porte le débat sur ces questions, on verra la limite des discours d'Emmanuel Macron. 

On ne sent pas chez Emmanuel Macron une folle envie de débattre de ces sujets. A droite, on le soupçonne de vouloir enjamber le débat... 

Certes, mais les Français le voient. Emmanuel Macron joue la partition du protecteur des Français. Mais comme l'a dit François Sureau lors de son discours de réception à l'Académie française, le citoyen participe à l'exercice de la souveraineté et ne saurait être réduit à n'être que "l'objet de la sollicitude de ceux qui le gouvernent et prétendent non le servir mais le protéger". En démocratie, le chef de l'Etat n'est pas une figure tutélaire entourée de citoyens vassaux. Et surtout, on ne peut d'un côté parler de protection et de l'autre renoncer à s'en donner les moyens. La séduction et le verbe ne sont rien si les réalités ne suivent pas ! 

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Avez-vous le sentiment que Valérie Pécresse installe avec force ces thèmes dans le débat public ? Elle semble parfois avoir l'envie de ramener le chef de l'Etat à des débats d'ordre gouvernemental... 

Elle fait les deux. Elle a proposé d'augmenter le budget de la défense et a vu dès le début de la campagne que la grande faille du macronisme est son laxisme budgétaire et notre perte de compétitivité. Elle sait que nous ne pouvons pas défendre nos intérêts vitaux correctement quand les moyens de l'indépendance ne sont pas réunis. 

Dans toute présidentielle, il faut se démarquer du président sortant. La droite aurait une ligne diplomatique identique à celle d'Emmanuel Macron dans cette crise ukrainienne. N'est-ce pas un handicap pour Valérie Pécresse ? 

Je ne vois pas les choses de cette manière. Ce n'est pas sur la gestion immédiate de la crise qu'il faut se différencier. Ce sont les questions de fond qui l'emportent. Certes, nous prendrions globalement les mêmes décisions que tous les exécutifs européens en ce moment. La position diplomatique de la France correspond à son histoire et à une politique étrangère constante depuis plusieurs quinquennats. 

Mais justement, il n'y a pas de valeur ajoutée d'Emmanuel Macron par rapport à Valérie Pécresse sur ce plan. Un autre président que Macron n'aurait pas tenté le maximum pour éviter la guerre ? Il n'aurait pas pris avec nos partenaires des sanctions vigoureuses contre Moscou ? Il n'aurait pas engagé une action humanitaire massive ? Il n'aurait pas soutenu matériellement l'Ukraine ? Allons !  

Tout ce qui est fait et bien fait actuellement par la France l'aurait été tout aussi bien avec Valérie Pécresse et ne relève pas d'un exploit international ! Emmanuel Macron exploite son avantage de président, mais qu'a-t-il fait qui le rendrait indispensable ? Nous voyons en revanche ce qu'il n'a pas fait pendant cinq ans. C'est plus important que la gestion au jour le jour d'une crise sur laquelle il n'aura eu, finalement, qu'une faible prise. 

Un Président « reconduit », sans vote, et sans soucis ?..

Présidentielle : près de quatre Français sur cinq misent sur une victoire de Macron..

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Le président Emmanuel Macron au palais présidentiel de l'Élysée, le 13 octobre 2021 à Paris.

Crédit : Ludovic MARIN / AFP

Emmanuel Macron est le grand favori de la présidentielle pour 79% des Français.

Emmanuel Macron filerait tout droit vers un second mandat. Dans un sondage Odoxa-Backbone publié jeudi, 79% des Français pronostiquent une réélection du président sortant le 24 avril prochain. Une part en augmentation qui s'explique, entre autres, par le rôle de chef de guerre qu'incarne le président depuis le début du conflit en Ukraine.

Pour près de quatre Français sur cinq, l'élection présidentielle est jouée d'avance. D'après une étude Odoxa-Backbone publiée jeudi pour Le Figaro, 79% des personnes interrogées s'attendent à voir le chef de l'État se succéder le 24 avril prochain pour un second mandat. Une part en augmentation de 13 points par rapport au mois de février 2022. Entre temps, la guerre a éclaté en Ukraine avec l'invasion russe, un événement qui favorise la reconduction du président sortant, selon 68% des sondés, avec un Emmanuel Macron qui endosse le costume de chef de guerre.

Le même constat chez les sympathisants adverses

Le sondage dévoilé ce jeudi constate également que 42% des personnes interrogées, soit près de la moitié du panel, préféreraient ne pas changer de président dans ce contexte de guerre aux portes de l'Europe. Le pronostic d'une victoire d'Emmanuel Macron est partagé logiquement par les sympathisants de son propre parti (99%), mais aussi par les camps adverses.

Ainsi, les sympathisants du Parti socialiste interrogés sont 86% à parier sur une reconduction du chef de l'État, les électeurs des Républicains sont 82%, et quatre écologistes sur cinq voient aussi la victoire d'Emmanuel Macron. À l'inverse, les partisans du Rassemblement national sont les plus partagés, avec 57% d'entre eux qui pronostiquent la réélection du chef de l'État, avec ceux du parti d'Éric Zemmour (61%). Finalement, aucun mouvement concurrent à celui de la majorité n'envisage une victoire de son propre camp lors de l'élection présidentielle.

C’était en octobre 2021 .. et d’après les sondages..

Présidentielle 2022 : Emmanuel Macron grand favori de l’élection, selon notre sondage..

Le président sortant recueillerait environ 27% des scrutins au premier tour, maintenant un socle électoral "robuste" : les trois-quarts des sondés qui ont l'intention de voter pour lui se déclarent "sûrs de leur choix".

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Le mot de la fin

 

Rien n’est gagné d’avance, et rien n’est perdu non plus, malgré que les dés soient réellement « pipés », cette fois,  pour ces prochaines élections législatives, qu’on le veuille ou non !..

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A méditer.

 

 

 

 

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Commentaires
Z
Ca me file des boutons, le Macron... On a des candidats de merde, face à lui, Marine est diabolisée, Zemmour est trop obsédé, Pécresse est d'une fadeur !!! Trop d'abstentions, bref... On l'a dans le...<br /> <br /> Donc on va continuer à avoir notre petit Poutine à nous...<br /> <br /> <br /> <br /> Très bonne journée à toi
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M
Bonjour Denis,<br /> <br /> tu as déjà dit tout ce que je pense de ce gamin immature et nuisible, je ne vois pas ce que je pourrais y ajouter. <br /> <br /> Je ne sais pas si tu as lu un excellent livre à son sujet : "Le traitre et le néant". Instructif!<br /> <br /> Rien à voir mais pour ce qui est de la taxe d'habitation, nous la payons toujours plein pot!<br /> <br /> Bon après-midi,<br /> <br /> Mo
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T
on pourra dire qu'il aura profité de tout pour se faire élire, puis faire campagne tout au long de son mandat !<br /> <br /> On a bien compris qu'il adorait pérorer et se vanter, allant jusqu'à préférer provoquer dans le conflit sur l' Ukraine, pour argument électoral plutôt que de jouer de la diplomatie avec Poutine<br /> <br /> Par contre, il n'aime pas débattre, et il a vite fait enterrer la grande consultation, d' où il ressortait que les français voulaient le retour de la peine de mort, la fin de l'immigration, et le retour de notre souveraineté dans l' Europe !<br /> <br /> On assiste à un escamotage, j' espère que les français s'en rendent compte<br /> <br /> Bonne semaine Denis<br /> <br /> Amitié
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