Mai. Le mois du muguet. Le mois le plus beau..Le mois de Marie.
Mai. Le mois du muguet. Le mois le plus beau..Le mois de Marie.
Photo ci-dessus statue de la Vierge du pic d’Orrisson, appelée également Vierge de Biakorri.
[Cette statue avait été cherché et acheté à Lourdes, par les bergers(d’où le nom, sans doute, de Vierge de Biakorri..), puis, amené à pied depuis Lourdes jusque-là !..]
(Cette statue est situé à gauche de la route empruntée par les pèlerins venant depuis Saint-Jean-pied-de-port et tracé du G.R., et au-dessus de la ferme de Huntoo, et de plus, sur un groupe de rochers avec un précipice juste à l’arrière..peu après, en poursuivant, on atteint le col de Leopoder, avant de redescendre à travers la forêt vers Roncevaux et la collégiale..)
Photo ci-dessus vue aérienne sur la Collégiale de Roncevaux.
La Vierge de la Collégiale de Roncevaux..
(Orreaga..juste après la traversée des Pyrénées et tout début en Espagne..)
Photo ci-dessus de l’intérieur de cette magnifique collégiale.
La statue de la Vierge au-dessus du maître-autel..
La statue de la Vierge des douleurs..
LA VIE..QUELLE VIE ?..
LA VIE..QUELLE VIE ?..
LA VIE ET L’ÊTRE HUMAIN…
L’Être humain est partagé durant toute sa vie,
Entre la souffrance de ce qu’il a et..
La souffrance de ce qu’il n’a pas..
A méditer !
Le mois de mai.
Mai. Le temps du muguet.
Le joli mois de mai. Le mois de Marie..
Photo ci-dessus d’une statue de la Vierge Marie érigée sur un monticule composé d’un tas de petits blocs de rocher par l’Abbé Gabriel Weyland, dans un coin, sous des marronniers, à droite de l’église et contre le mur d’enceinte délimitant le périmètre de l’église avec son cimetière.
Quand j’étais enfant, et avec tous les enfants du village, nous entonnions ce chant dédié à la Vierge Marie..
C’est le mois de Marie,
C’est le mois le plus beau,
A la Vierge chérie disons un chant nouveau…
Photo ci-dessus avec trois personnes de la localité et impliquées pour l’église.
Au mois de mai.
Quand j’étais tout jeune et jeune adolescent, nous avions hâte, dès la sortie de l’école, en fin d’après-midi, comme juste peu avant le weekend, d’aller cueillir des fleurs des champs pour décorer l’autel principal du chœur de l’église comme les deux autres des chapelles de dévotion, de part et d’autre..
A l’issue de notre cueillette, nous nous retrouvions tous ensemble, au mur juste avant l’église..
Là, nous étalions nos fleurs alignées à plat sur le mur.
Puis, nous allions chercher les vases dans l’église, pendant que d’autres allaient puiser de l’eau dans le puits près de l’école juste dessous..
L’école et la mairie..
Photo ci-dessus avec, à droite, le bâtiment de l'école et de la mairie, et au fond, le presbytère.
Photo ci-dessus du presbytère.
Photo ci-dessus de ce bâtiment, avec en partie gauche l’école, et en partie droite la mairie.
(L’étage était occupé en partie, par un petit appartement destiné au seul maître d’école venu de l’extérieur..et qui ne possédait qu'un petit poêle à charbon et à bois, pour une vie très rustique en somme !..)
L’école de la commune..
Mon école de village..
Photo ci-dessus du bâtiment de la marie – école.
(Le petit bâtiment en bout contenait des w.c. et une sorte de garage, où d’ailleurs était stocké le catafalque avec deux roues pour le transport de cercueil..)
L’église..
Le cimetière..
Une partie.
La famille des comte de Mollat propriétaires et détenteurs du château local jusque après la Révolution..
Photo ci-dessus de la chapelle funéraire et caveau de la famille du comte de Mollat, détenteur du château et qui régnait en ces lieux.
(On remarquera la pierre jaune utilisée et provenant des carrières de Jaumont..ces pierres de taille coûtaient déjà fort chers à l’époque !..)
Photo ci-dessus, autre vue de la chapelle funéraire et caveau de la famille du comte de Mollat, détenteur du château et qui régnait en ces lieux.
La famille BOUVIER DU MOLART
BOUVIER DU MOLART
une famille de fonctionnaires et d'industriels sous le 1er empire à Valmunster-Velving
L'histoire de Valmunster-Velving au XIX ème siècle, est étroitement liée à la Famille Bouvier Du Molart. Deux bâtiments nous rappellent leur présence au sein de la communauté : le château du XVIIème siècle et la chapelle mortuaire du cimetière.
Le château en 2012
Nous avons peu d'information sur l'histoire de ce château. On sait qu'en 1607, la seigneurie foncière de Valmunster est donnée en héritage à Jean Louis de Hohensaxen. En 1613, le fief du château appartenait à Guillaume Martzwin de Bockenheimer, capitaine de Siersburg qui devint le nouveau propriétaire. Le dernier possesseur noble de ce fief se suicida. La légende dit que son esprit ère dans une des chambres du château mais nul ne sait où elle se trouve car celle-ci aurait été murée.
La présence de cette famille est essentiellement due à l'exploitation de la mine de houille découverte en 1789 dans les collines entre Valmunster, Velving et Ottonville, mais aussi à la création de l'usine chimique de transformation de ce charbon, impropre à l'usage domestique mais dont on pouvait tirer chimiquement du vitriol, de l'alun et du rouge d'Angleterre.
Il existait également une carrière de gypse sur les hauteurs de Valmunster et sous une colline sous terre..
Il y a encore des vestiges et traces nombreuses de cette mine en sous-sol, comme wagonnets..
La chapelle mortuaire famille Bouvier Du Molart et d'Hausen en 2012
Derrière l'église, existait autrefois un ossuaire du XVIème siècle dont il ne reste plus que le mur du fond avec une inscription "Priez Dieu pour eux", et devant ce mur se dresse la chapelle mortuaire de la "Famille Bouvier du Molart et d'Hausen".
Le mur de l'ossuaire du XVIème siècle derrière la chapelle
Cette famille de fonctionnaires et d'industriels avait investit dans l'industrie et la prospection de mines et était liée, par mariage, à la famille de Wendel et d' Hausen. Cette famille s'est installée au château au XIXème siècle et une douzaine de ses membres furent inhumés dans la chapelle.
Sur le fronton du monument on peut lire l'inscription suivante : "Famille Bouvier Dumolart et d'Hausen".
Il subsiste toujours encore des plaques en marbre en mémoire sur le côté des murs dont on a pu relever, il fut un certain temps déjà, les inscriptions et noms suivants :
Marguerite Thérèse Bouvier du Molart née Bouvier du Molart décédée le 19 juin 1845 à l'âge de 45 ans;
Ici repose Madame Thérèse Nicole Bouvier Du Molart épouse de Monsieur Dominique Théodore d'Hausen, morte à Valmunster le 17 février 1888 - 1822 - 1888;
Marie-Thérèse d'Hausen décédée le 23 avril 1859 âgée de 14 ans 1/2.
Une plaque est tombée et donc détruite mais sur laquelle on pouvait encore lire il ya une dizaine d'année :
Claire Zélie Bouvier Du Molart, décédée le 23.07.1841 à l'âge de 16 ans 1/2;
Baron Louis Bouvier Du Molart, préfet, ancien conseiller général de la Moselle, chevallier de la légion d'honneur, décédé le 01.04.1855 à l'âge de 75 ans;
Frédéric Arthur Bouvier Du Molart, fils ainé de Louis Bouvier Du Molart décédé le 30.07.1859 à l'âge de 66 ans (suicidé au château)
Dominique Théodore d'Hausen, époux de Nicole Thérèse Bouvier Du Molart, conseiller général de la Moselle, Maire de Hombourg-Budange, décédé le 18.11.1878 à 66 ans.
Nous rencontrons pour la première fois ce nom à Valmunster avec François Nicolas Bouvier Du Molart, né à Nancy le 25 juillet 1704. Il est signataire d'une autorisation de faire une coupe de bois dans la forêt de Valmunster le 19 mai 1756. Il est nommé, par le duc Stanislas de Lorraine, lieutenant particulier civil et criminel et lieutenant de la maîtrise des eaux et forêts de Bouzonville le 2 décembre 1751. Il fut avocat à la cour souveraine de Lorraine et du Barrois. Il fut aussi assesseur depuis le 13 mai 1735 et garde marteau en la prévoté de Bouzonville. Il se maria avec Marie Anne MARTINOT, fille de Dominique MARTINOT, huissier à la chambre des comptes de Lorraine et Barrois. Il eut 7 enfants.
Deux de ces filles furent Anne Françoise Bouvier Du Molart, épouse de Jean Baptiste WELTER et Jeanne Catherine Bouvier Du Molart qui épousa à Vaudreching Jean Nicolas LENOBLE de Bouzonville, fils de Mathias LENOBLE et Marguerite MULLER.
Son fils Louis François né le 2 juin 1731 lui succéda à la maîtrise des eaux et forêts de Bouzonville. Il fut avocat à la cour souveraine de Lorraine et Barrois à partir du 7 décembre 1756 et devint conseiller du Roi. Le 18 décembre 1756, il est nommé lieutenant particulier civil et criminel au baillage de Bouzonville par lettre patente de Louis XV, roi de France. Le 26 mai 1772, il est nommé lieutenant en la maîtrise des eaux de forêts du même baillage.
Louis François épousa Nicole TAILLEUR à Bouzonville et eut un fils Louis Bouvier Du Molart le 16 octobre 1780 à Vaudreching. C'est ce dernier qui s'installa au château en 1819.
Au cours de sa vie publique, sous le règne de Napoléon Bonaparte, Louis exerça de nombreuses responsabilités.
Il fut dabord chargé de la direction des bureaux du sous-préfet de Sarrebourg et s'était fait remarquer dans cette fonction, lors d'un voyage de Napoléon et obtiendra à cette occasion, une place d'auditeur au Conseil d'Etat (26 floréal an XIII).
Il fut successivement nommé intendant de la Carinthie en 1805 (1er nivose an XIV) de la Saxe en 1806 et des Principautés de Cobourg et Schwartzenberg. Il sera nommé en 1808 par Napoléon, commissaire de la République de Raguse puis chargé de l'organisation des états vénitiens. On le retrouve sous-préfet de Sarrebrück le 25 aout 1808.
Le 12.01.1810, il obtiendra la Préfecture du Finistère jusqu'en 1813 et passa deux après préfet du Tarn et Garonne à partir du 12/03/1813 jusqu'en 1814. Ainsi il se trouvait à Montauban lors de l'invasion de la France par les alliés en 1814. On lui reprocha à cette période son attitude attentiste à propos des évènements de Toulouse : le gouvernement provisoire avait envoyé en avril 1814 dans le département, le colonel de St Simon pour informer le maréchal Soult des nouveaux évènements et cet officier n'avait pu venir à temps auprès du Maréchal qu'après la bataille sanglante de Toulouse. On reprocha alors au préfêt Bouvier Du Molart son attentisme qui aurait provoqué la mort de plusieurs milliers d'hommes.
Dans son ouvrage "Histoire de la campagne de 1814" Beauchamp recueillit ce bruit et cette insertion fut pur Bouvier Du Molart, le motif d'une plainte en calomnie devant les tribunaux. Cette affaire fut plaidée peu avant le retour de Bonaparte et fit beaucoup sensation. Bouvier Du Molart plaida lui même son cas et eut gain de cause : ce qui fut admis comme un triomphe pour le camp des bonapartistes. Dès que ce dernier arriva à Paris depuis son débarquement de Toulon, il le nomma prêfet de la Sarthe et pendant les "100 jours" il sera à nouveau appelé par décret à exercer les mêmes fonctions dans le département de la Meurthe le 23/03/1815. Anecdote à cette nomination : au moment d'entrer dans ce département, au porte de Nancy, il fut assailli par des brigands qui lui dérobèrent des bijoux de grandes valeurs pour 18000 francs.
Pendant ce mandat il acceléra l'armement des nouveaux bataillons, fut très assidu aux séances des fédérés et se conduisit avec modération.
Il fut ensuite désigné représentant par le collège électoral de l'arrondissement de Thionville : le 13 mai 1815 il est élu député de la Moselle jusqu'au 13/07/1815 par 90 voix sur 103. Lors de la vérification des pouvoirs, quelques doutes s'élevèrent quant à la validité de son élection mais le rapport de la commission chargée de cet examen et la décision de l'Assemblée lui furent favorables. Il ne vint occuper son siège à la Chambre qu'après l'occupation de Nancy par les Autrichiens.
Le zèle qu'il avait montré pendant ces 3 mois le fit porter en 1815 sur la liste des exilés et dut quitter la France en 1816. Il obtient quelques années plutard, l'autorisation de rentrer en France et de résider à Valmunster un temps puis à Hazebrouck où il avait des propriétes.
C'est à cette période qui'il crééra l'usine chimique pour produire de l'alun et du vitriol à partir de la mine de houille qu'il fit exploiter entre Valmunster, Velving et Ottonville. En 1821, il épousa à Paris sa cousine Marguerite Thérèse Bouvier du Molart qui lui donna 5 enfants : elle sera inhumée dans la chapelle le 19/06/1845.
La croix de 1710 située à l'intersection de la route de Velving et du chemin vers Ottonville appelé le Heiliegerweg, fut le point départ du perçage des puits de mine dans les collines entre Valmunster, Velving et Ottonville
Le 4 septembre 1828, il reçoit la visite royale du roi Charles X, avec lequel il était lié d'amitié, dans son chäteau de Valmunster. Cette visite s'inscrit pendant la visite que le Roi fit dans ses départements de l'est de la France entre le 29 août et le 10 septembre 1828. Au cours de son étape-visite à Metz, l'académie des sciences de Metz lui présenta les nombreuses découvertes et productions industrielles dont celle de l'alun et du vitriol par Louis Bouvier Du Molart.
Après la Révolution de Juillet 1830, il sera nommé préfet du Rhône à Lyon et conseiller d'Etat. A ce titre il fut un acteur principal et courageux à l'insurrection des Canuts de Lyon en 1831 mais on lui reprocha son habileté et ses témoignages de sympathies à l'égard des travailleurs de la soie.
Dans quel contexte ?
La révolte des Canuts est la première grande insurrection ouvrière du XIXème siècle industrielle en 1831 dans le domaine de la soie : les Canuts revendiquent un salaire garanti. Ces émeutes se produisent dans un contexte de révolution indsutrielle et de libéralisation de l'économie qui dégrade leur condition de vie en les dépossédant d'un savoir-faire, ce qui les pousse à s'organiser en vue de contester le nouvel-ordre social qui s'instaure à leur détriment. La conjoncture étant morose en 1831 et pèse sur la demande de la soie : la faiblesse de l'activité entraîne les salaires des ouvriers à la baisse.
Ordre communiqué par Bouvier-Dumolart, conseiller d'Etat, préfet du Rhône, dans lequel il est demandé de se réunir, avec les autres bons citoyens du quartier Saint-Paul de Lyon, pour le maintien de l'ordre et le rétablissement de la paix publique.
Le 18 octobre 1831 les Canuts demandent au Préfet Bouvier Du Molart de jouer les intermédiaires pour obtenir des fabricants l'établissement d'un tarif permettant de limiter la baisse des prix. Le préfet réuni une commission de patrons et d'ouvriers qui établit le 26/10/1831 un tarif et confie au conseil de prudhomme la charge d'en surveiller l'application.
Cette fixation des tarifs a été élaborée le 25 octobre 1831, lors d'une réunion reportée maintes fois, qui finit par avoir lieu sous la pression des ouvriers rassemblés. La séance eut lieu en présence des délégués des chefs d'ateliers et des marchands-fabricants, de Prunelle, maire de Lyon et du préfet Bouvier-Dumolart.
Le tarif devait entrer en application le1er novembre 1831. C'est le retard pris pour l'afficher qui anoncèrent les troubles à venir.
Mais son intervention dans le conflit est mal perçue par certains fabricants qui la tienne pour démagogique : 104 d'entre eux invoquent la loi Le Chapelier pour consacrer la non intervention de l'Etat dans les conditions de travail. Ils refusent d'appliquer le tarif, qu'ils dénoncent comme entrave à la liberté économique et rejettent les prétentions des Canuts en matière de salaire (10/11/1831). Cette attitude provoque le soulèvement des ouvriers le 21. Le 22 il y eut 600 morts. Louis Philippe engage 20000 hommes pour reprendre la main sur Lyon et est très critique vis-à-vis de Bouvier du Molart qui est révoqué le 06/12/1831.
Des notes de témoignages seront prises pour lui intenter un procès dont voici quelque notes :
Notes de Pierre Charnier concernant le procès intenté au préfet Dumolart pour son rôle dans le déclenchement des événements de novembre 1831.
De retour à Valmunster, le 18 juin 1834 (ADM 307U30) il vend en détail ses immeubles sur le ban de Holling et les bans voisins
Puis il donne en bail le 13/09/1839 aux frères VOLPELIN, Charles Guillaume et Louis, fabricants, propriétaires de la maison Volpelin à Sultzbach/D la mine de lignite de Valmunster avec tous les droits résultant de la concession et la fabrique d'alun (ADM 307u57). Le bail était de 12 ans : 6000 francs pour les deux premières années et 10000 francs par an pour les dix dernières années.
Après ces faits il se retira de la vie publique et mourut à paris le 1er avril 1855 et inhumé dans la chapelle mortuaire.
Son fils ainé, le baron Frédéric Arthur, est resté au château et a pris la suite de son père dans les affaires. Né le 17/10/1823 à Velving, il est resté célibataire. Il se suicida au château le 31 juillet 1859 et son corps inhumé dans la chapelle.
Après son décès c'est Nicole Thérèse qui prit l'affaire en main. Née le 01/05/1822 à Metz, elle épousa le 15/06/1842 Théodore d'Hausen, maitre des forges de Hombourg, maire de Hombourg et conseiller général de la Moselle. Ils continuèrent l'exploitation de la mine et de l'usine jusqu'en 1878 date du décès de Théodore, inhumé dans la chapelle. Son épouse fut la dernière survivante de la famille à demeurer au château; elle mourut le 17/02/1888.
Le château fut vendu à un allemand qui y séjourna peu de temps. En 1890 c'est la famille Schneider qui l'acheta. Une des filles, thèrèse épousa un Champlon. Elle demeura au château avec ses enfants, Delphine et Jean marié avec Rosalie TAILLEUR qui eut 3 enfants. L'actuel propriétaire est Jean Marc CHAMPLON, exploitant agricole.
Sources :
Abbé Gabriel Weyland "Valmunster et son Eglise du Xème siècle"
Bibliothèque Municipale de Lyon
Archives personnelles, photos
Photo ci-dessus, autre petit ouvrage fait par l’Abbé Gabriel Weyland.
De la famille Bouvier-Molart à la famille Champlon..
Les ascendants de Jean CHAMPLON
Jean CHAMPLON et Catherine WEBER devant leur maison en 1955.
En arrière-plan, les ruines de la maison natale.
Dans la rue des Fontaines, en face de l'ancienne fontaine ou abreuvoir, subsiste une maison construite en bois avec les dommages de guerre de 1945. Celle-ci abrita après 1945, la famille de CHAMPLON Jean, sinistrée par la destruction de leur maison située quelques mètres en contrebas : elle fut détruite par l'aviation américaine en novembre 1944. Ce fait me fut rapporté par Monsieur JULIENNE Patrick, petit-fils de Jean CHAMPLON qui passait ses vacances auprès de ses oncles et tantes dans cette maison. La famille était composée de Jean CHAMPLON né le 15-8-1873 à Velving époux de WEBER Catherine et leurs enfants : Anna, Antoine, Marie et Odile ( jumelles), Jules, Nicolas, Louise (mere de Patrick JULIENNE), Antoinette, Charles et Blandine.
Jean CHAMPLON né le 15/08/1873 à Velving et ses deux filles : Louise née le 26/06/1919 à Velving et Antoinette née le 03/04/1922 à Velving,
dans le jardin de la maison détruite en 1944
(Noter la coiffe de Jean (chapeau traditionnel?)
Ascendance de Jean CHAMPLON né le 15/08/1873 Velving
Légende :
* date de naissance
+ date de décès
oo date de mariage
Génération 1
CHAMPLON Etienne oo WAGNER Elisabeth (+ 17/09/1693)
Génération 2
CHAMPLON Nicolas oo NN (non nommée)
* vers 1623 Ottonville
+ 30/01/1703 Ottonville
Enfants :
1. Jean Etienne * avant 1668 Ottonville 1oo WAGNER Anne Elisabeth et 2oo 1694 SCHUE Elisabeth
2. Anne Marguerite * après 1670 Ottonville + 17/01/1705 Ottonville oo avant 1694 LAGLASSE Jean, tailleur d'habits
Génération 3
CHAMPLON Jean Etienne 1oo ??/??/???? WAGNER Anne Elisabeth
* avant 1668
+ 10/12/1738 Ottonville + 17/09/1693 Ottonville
2oo 23/09/1694 Ottonville SCHUE Elisabeth
+ avant 1722
Enfants :
1. Marguerite, sage-femme, oo 05/03/1707 Ottonville RUSSERT Jean de Denting, manoeuvre
2. Pierre, laboureur, *??/??/????, oo 16/11/1713 Ottonville (dispense 4ème degré de consanguinité)
WEBER Eve
3. Anne, * 29/01/1693 Ottonville
4. Nicolas, cordonnier, *27/07/1695 Ottonville, + 19/04/1762 Ricrange après une longue maladie,
oo 08/02/1724 Ottonville SCHNEIDER ou TAILLEUR Anne Catherine
5. François, laboureur, * 15/10/1698 Ottonville, + 10/09/1774 Ottonville, oo 20/10/1722 Ottonville
WEBER Elisabeth
Génération 4
CHAMPLON François, laboureur oo 20/10/1722 Ottonville WEBER Elisabeth
* 15/10/1698 Ottonville * 06/04/1701 Ottonville
+ 10/09/1774 Ottonville + 06/04/1771 Ottonville
Enfants :
1. Michel * 22/09/1723 Ottonville
2. Catherine * 14/10/1724 Ottonville, + 09/12/1807 Ottonville, oo 12/01/1745 Ottonville WAGNER, CHARON Jean
3. François, * 12/01/1728 Ottonville, + 05/01/1814 Eblange, oo 16/11/1751 Ottonville
LEMERY Madeleine * vers 1722, + 18/10/1801 Velving
4. Marguerite, * 14/05/1731 Ottonville, + 20/04/1805 Ricrange, oo 31/01/1758 Valmunster WEIS Claude
5. Suzanne, * 23/03/1734 Ottonville, + 07/11/1813 Ottonville, oo 27/11/1764 Ottonville WEIS Jean
6. Anne Marie, * 24/02/1737 Ottonville, + 11/04/1831 Ottonville, oo 28/11/1758 Ottonville WEIS Jean
7. Nicolas, * 21/05/1740 Ottonville, + 27/05/1740 Ottonville
8. Nicolas, * 18/09/1741 Ottonville
9. Jean, * 25/09/1745 Ottonville, + 23/05/1746 Ottonville
Génération 5
CHAMPLON François oo 16/11/1751 Ottonville LEMERY Madeleine
* 12/01/1728 Ottonville * vers 1722
+ 05/01/1814 Eblange + 18/10/1801 Velving
Enfants :
1. Jacques, charron * 01/12/1752 Velving, + 01/06/1818 Eblange, 1oo 14/01/1777 Eblange STABLO Anne Marie,
2oo 14/11/1786 Guinkirchen DORVEAUX Anne Marie
2. Nicolas, charretier * 24/01/1755 Velving, +18/05/1816 Velving, oo08/01/1782 Valmunster ROSE Madeleine
3. Claude, charron * vers 1758 Velving, + 04/06/1814 Velving, oo 13/02/1787 Valmunster KOCH Suzanne
4. Pierre, charron * 09/11/1760 Velving, + 22/05/1840 Valmunster, oo 26/11/1793 Valmunster KOCH Anne
5. Anne Catherine, * 08/07/1765 Velving, +08/11/1794 Velving, oo 19/11/1793 Valmunster SCHILLES François
Génération 6:
CHAMPLON Claude, charron oo 13/02/1787 Valmunster KOCH Suzanne
* vers 1758 Velving * 17/03/1745 Velving
+ 04/06/1814 Velving + 19/03/1839 Velving
Enfants :
1. Georges, charron * 31/12/1787 Velving, + 03/03/1856 Velving, oo 08/05/1812 Valmunster BRAUSSEN Marie Anne
2. Anne * 29/05/1790 Velving, oo 20/01/1819 Valmunster ROSE Jean
3. Catherine * 13/08/1792 Velving, + 06/06/1884 Velving, oo 18/06/1817 Valmunster HARTER Jean Pierre
4. Antoine, charron * 10/02/1795 Velving, + 10/01/1843 Velving, oo 08/01/1818 Valmunster VEBER Catherine
5. Nicolas, * 16/11/1797 Velving, + 26/01/1798 Velving
6. Marie Anne * 06/01/1799 Velving, oo 06/01/1822 Valmunster CHAMPLON Jean de Brettnach
7. Suzanne * 06/12/1801 Velving, + 07/04/1810 Velving
8. Elisabeth * 21/11/1804 Velving, + 26/11/1804 Velving
Génération 7 :
CHAMPLON Antoine, charron oo 10/01/1818 Valmunster VEBER Catherine
* 10/02/1795 Velving * 04/10/1794 Velving
+ 10/01/1843 Velving + 14/11/1878 Velving
Enfants :
1. Anne * 16/10/1818 Velving, + 18/05/1875 Velving, 1oo 12/01/1847 Valmuster FISENE Jean Georges,
2oo 30/04/1850 Velving BERVILLER Jacques
2. Marie Anne * 23/06/1821 Velving, + 01/12/1825 Velving
3. Claude, charron * 07/04/1924 Velving,
4. Marie * 11/04/1927 Velving, + 14/04/1827 Velving
5. Nicolas, charron * 02/06/1828 Velving
6. Antoine, charron * 18/02/1831 Velving, + 23/11/190 Velving, oo 11/05/1868 Velving CHAMPLON Christine
(* 31/07/1838 Velving, + 13/04/1879 Velving, fa Atoine et ROSE Catherine)
7. Marie Anne * 07/05/1834 Velving, + 06/06/1848 Velving
8. Jean Jacques * 06/10/1836 Velving, + 20/10/1836 Velving
Génération 8 :
CHAMPLON Antoine, charron oo 01/02/1865 Velving CHAMPLON Anne Marie
* 02/06/1828 Velving * 22/04/1834 Velving
Enfants :
1. Antoine * 22/09/1866 Velving
2. Nicolas * 04/11/1868 Velving
3. Georges * * 08/05/1871 Velving
4. Jean * 15/08/1873 Velving
5. Jean * 08/04/1876 Velving
Génération 9 :
CHAMPLON Jean, Cloutier oo 11/11/1907 Velving VEBER Catherine
* 15/08/1873 Velving * 11/06/1888 Velving, fa de Nicolas VEBER et Catherine SARTROFFER
+ 24/01/1957 Velving + 28/02/1964 Velving
Enfants :
1. Anne * 24/02/1908 Velving, + 28/01/1999 Cannes, oo 03/06/1939 Marseille TREVEZ François
2. Antoine * 12/06/1909 Velving, + 14/04/1989 Metz
3. Marie * 19/04/1913 Velving, oo VILLE, sépulture à Marseille
4. Odile * 19/04/1913 Velving, sépulture à Arneguy 64 oo GOYONNEX à Arnéguy
5. Jules * 21/01/1911 Velving, + 12/05/1919 Velving
6. Nicolas Louis * 06/08/1915 Velving
7. Louise * 26/06/1919 Velving, oo Jean JULIENNE à La Trimouille 86
8. Antoinette * 03/04/1922 Velving, épouse Jean-Claude PEREZ
9. Charles Joseph * 19/10/1924 Velving, + 04/09/1994 Boulay
Charles CHAMPLON s'était engagé dans la résistance pendant l'occupation en faisant partie du C.F.M.N
(Corps Franc de la Montagne Noire) groupe de resistants durant la guerre 39/45, appartenance vérifiée
sur la liste des engages dont carte d'adhérent ci-joint :
10. Blandine * 27/09/1929 Velving, + 14/03/2007 Metz
Sources :
Archives personnelles
Photos archives personnelles de Mr JULIENNE Patrick avec mes remerciements
Ce sont les descendants de la famille Champlon qui ont « hérité » du château de la famille Bouvier-Molart, et que j’ai connu dans ma jeunesse tout comme mes parents et grands-parents maternels avant la seconde guerre mondiale, et à leur retour d’évacuation dans la Vienne..comme jusqu’à ce jour.
Photo ci-dessus du château de Valmunster.
Il y a deux Champlon Jean que j’ai connu, le grand-père, et le fils, père de deux filles et qui avait à peu de chose près l’âge de mon père..
Mais ce n’étaient pas eux qui possédaient le château, mais quelqu’un d’autre de la famille en branche descendante..
J’ai connu le fils du propriétaire du château (tout comme son père, le propriétaire..), et qui allait à l’école du village avec moi, puis, qui a pris la succession en héritage du château, à la suite de son père après le décès de celui-ci, et la charge (dont de travail..) de tous les champs et terres en possession au village même comme autour, sans oublier tous les troupeaux de moutons (plus de 300 moutons !..) et plus d’une quarantaine de vaches laitières, sans oublier un nombre considérable de bœufs de la race de Charolais pour la viande..
Ottonville un village atypique..
Photo ci-dessus du village d’Ottonvile situé 15 km plus au sud de Valmunster.
Paysage du côté d’Ottonville..
Une église classée !..
Un intérieur de style roman et gothique.
Située à l'écart du village de Valmunster, plus au sud, sur une petite colline du Pays de Nied, cette église romane du Xe siècle a un charme fou ! Son allure rustique (avec ses contreforts extérieurs) fait écho au paysage champêtre environnant. Véritable joyau de l'art roman, l'édifice, malgré de nombreuses transformations, demeure la doyenne des églises en Pays de Nied. Une fois à l'intérieur, les piliers sont disposés d'une telle façon que cela procure un sentiment de légèreté. Seules les voûtes gothiques rythment l'ensemble. Cette église, de « type halle » à trois nefs, comprend des travées, un oculus, une tribune et des fonts baptismaux romans. Classée au titre des Monuments historiques, des grands travaux de restauration de l'intérieur de l'édifice (consolidation de la charpente notamment) furent menés à la fin du XXe siècle. L'homme qui fut à l'initiative de ces projets et qui mérite d'être cité fut l'abbé Gabriel Weyland, curé de la paroisse de Valmunster. De 1965 à 1989, il s'est consacré corps et âme à la protection de cette petite église.
Photo ci-dessus où l’on remarquera l’harmonium devant à gauche, au préalable à l’arrière et en haut de la tribune avec la chorale.
(On remarquera le chœur, au centre et au fond..)
Photo ci-dessus où l’on remarquera, au fond et à gauche, le confessionnal, et à droite, la porte d’accès avec l’escalier pour monter à la tribune et chorale.
Photo ci-dessus où l’on remarquera l’harmonium devant à gauche, au préalable à l’arrière et en haut de la tribune avec la chorale.
(On remarquera le chœur, au centre et au fond..)
L’église vue du ciel..
Photo ci-dessus du petit ouvrage fait et concocté par l’Abbé Gabriel Weyland, pour être vendu, et ainsi collecter des fonds pour les travaux de réfaction qu’il souhaitait voir entreprendre pour restaurer et embellir l’église du village.
Il aura également recours à des appels de fonds auprès de mécénats, ce qui avait fort bien marché pour mener à bien son projet.
(Je possède également ce petit ouvrage, fascicule et recueil..)
L’Abbé Gabriel Weyland était un très bon abbé, et de plus fort sympathique avec tout le monde.
Je l’appréciais beaucoup et l’aimais bien.
Il était pour les jeunes et comprenait les jeunes et la jeunesse, comme pour ces mouvements « Hippies », et mouvements contre la guerre, et pour la paix, il avait une bonne approche pour un tas de choses.
Sa sœur avait été déportée dans un camp en Allemagne, alors que celle-ci était enceinte (avec son mari) de leur premier enfant, un fils, Paul.
J’allais souvent voir leur fils Paul, l’aîné, au presbytère et avec qui j’aimais bien discuter et m’entretenir ; il était d’ailleurs fort intelligent et de plus cultivé.
Il s’occupait du jardin du presbytère comme des vergers, mais également pour ceux des autres villages (cinq) dont l’abbé avait la charge. Il avait une sœur, plus jeune que lui, Madeleine (appelée aussi Mado..), et avec qui je discutais également et m’entretenait. Elle m’avait même prêté des livres et ouvrages, et m’avait également offert des livres pour mes anniversaires, lorsque j’avais 13..14..15 ans..souvenirs, mais pas nostalgie d’un passé..
Située à l'écart du village de Valmunster, plus au sud, sur une petite colline du Pays de Nied, cette église romane du Xe siècle a un charme fou ! Son allure rustique (avec ses contreforts extérieurs) fait écho au paysage champêtre environnant. Véritable joyau de l'art roman, l'édifice, malgré de nombreuses transformations, demeure la doyenne des églises en Pays de Nied. Une fois à l'intérieur, les piliers sont disposés d'une telle façon que cela procure un sentiment de légèreté. Seules les voûtes gothiques rythment l'ensemble. Cette église, de « type halle » à trois nefs, comprend des travées, un oculus, une tribune et des fonts baptismaux romans. Classée au titre des Monuments historiques, des grands travaux de restauration de l'intérieur de l'édifice (consolidation de la charpente notamment) furent menés à la fin du XXe siècle. L'homme qui fut à l'initiative de ces projets et qui mérite d'être cité fut l'abbé Gabriel Weyland, curé de la paroisse de Valmunster. De 1965 à 1989, il s'est consacré corps et âme à la protection de cette petite église.
Photo ci-dessus de l'église vu du côté sud.
Photo ci-dessus du choeur de l'église avec le maître-autel, et dans le coin au fond à droite, la staue en bois polychrome de Saint-Jean Baptiste.
[Sur la gauche de l'autel, non visible ici, se situe la porte d'accès à la sachristie..]
(Le clocher se situe juste au-dessus et avec la partie "Romane" pour la tour du clocher..)
Photo ci-dessus du clocher, avec la partie de l'église côté est et une partie du cimetière.
VALMUNSTER..
Les armoiries et écusson.
Les armoiries de Valmunster..
Situation : Sur la D. n°55, à 13 km de Boulay (au sud-ouest), et à 38 km de Metz.
Altitude : 240 mètres.
Armes : D’azur à l’écusson d’argent en abime, d’où nait un lion issant du même, à la crosse d’or prisée en bande.
Autrefois Walamonasterit au XIè siècle, Walamunstre en 1145, Walmunster en 1594, Valmunster en 1681, Valmunster en 1756.
Valmunster était le siège d’un fief de la chatellenie de Boulay. Un prieuré dépendant de l’abbaye de Mettlach en Sarre y a été fondé au cours du XIè siècle.
Valmunster possède une très belle église à trois nefs, dont la tour romane remonte au XIè siècle ; le chœur date du XIIè siècle ; le nef est plus récente.
Monuments et objets d’art classés : l’église est inscrite sur l’inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis le 3 août 1960. Ce sanctuaire renferme un ostensoir en argent, du XVè siècle ; une statue de Saint-Nicolas*, en bois peint polychrome, du XVIIIè siècle, avec une cuve contenant les trois enfants de la légende, également en bois peint polychrome ; une statue de Sainte-Thècle, en bois peint polychrome, du XVIII è siècle.
Ces objets d’art sont inscrits à l’inventaire des objets mobiliers depuis le 24 mars 1972.
Il y a également une statue de Saint-Jean Baptiste, en bois peint polychrome, du XVIIIè siècle, toujours encore en place.
*Concernant la statue de Saint-Nicolas..
Celle-ci, a, malheureusement été dérobée et volée (jamais retrouvée, hélas !..), ne subsiste plus que la cuve contenant les trois enfants qui allaient avec..
Saint Jean-Baptiste
statue en bois polychrome et doré
Église Saint-Jean-Baptiste de Valmunster, Moselle
Ce descriptif a été repris dans un ouvrage en ma possession depuis fort longtemps (édition du quatrième trimestre 1976..), dont le titre est :
LA MOSELLE
SES OBJETS D’ART,
SES MONUMENTS ET SITES CLASSÉS
Articles recueillis par Albert Maginot.
Imprimerie MAISONNEUVE 57 Ste RUFINE
Dépôt légal : 4è trimestre 1976 – N° d’imprimeur : 9842.
LA MOSELLE
Adore ton pays, et ne l’arpente pas.
Ami, Dieu n’a pas fait les peuples au compas ;
L’âme est tout ; quel que soit l’immense flot qu’il roule,
Un grand peuple sans âme est une vaste foule.
LAMARTINE.
VALMUNSTER
Photo ci-dessus hauteur, route venant de Velving, sur la gauche, vers Valmunster, à droite.
Valmunster est un village inscrit dans une grande vallée ouverte et large, avec des collines autour et de la forêt à proximité.
Photo ci-dessus hauteur, route à peine « visible » dans le coin inférieur droit et venant de Velving, sur la gauche, vers Valmunster, à droite.
Le village a été conçu sur un plan d’urbanisme, un peu comme ces villages rue, que l’on trouve un peu partout en Lorraine. La rue principale, au centre du village est composée de maisons accolées, de part et d’autre de la rue et tout le long.
Photo ci-dessus du village de Gomelange situé à 15 km au nord-ouest de Valmunster.
(On remarquera l’alignement des maisons, de part et d’autre de la rue. Pour Valmunster, la rue est plus rectiligne et bien droite, et non pas en lacet comme ci-dessus..)
Photo ci-dessus vue d’ensemble du village, et où l’on entrevoit le château et l’église.
(La maison « parentale » est située dans le coin inférieur gauche, et c’est la quatrième depuis la gauche..comme avec une tache blanche carrée)
Photo ci-dessus vue d’ensemble du village, pour la partie principale, du début à droite et vers la fin à gauche.
(Sur cette photo je peux encore apercevoir la maison et petite ferme de ma grand-mère maternelle..)
[La route en lacet à droite mène vers la forêt..]
Photo ci-dessus vue d’ensemble du village, pour la partie principale, du début à droite et vers la fin à gauche.
Le village présente un certain cachet et charme non négligeable.
Le village possède une magnifique petite église classée du Xè-XIè siècle, et un château (Manoir) du XVè-XVIè siècle.
Photo ci-dessus du château tel que je l’ai toujours connu depuis tout petit.
Pour un tout petit village de seulement 80 habitants, c’est fort surprenant.
Le village ne possède ni café, ni commerce ou épicerie.
Une population « légèrement » augmentée..
A présent, depuis une vingtaine d’années et sinon dix, la population a été quelque peu augmentée avec des gens venus de l’extérieur et ayant construit sur place. Le village compte à présent 90 habitants.
[D'après les toutes dernières données, dont sources "Wikipédia", il semblerait que la population actuelle se situerait aux alentours de..86 habitants. Sans doute, y a t-il eu des décès de personnes fort âgées ce qui expliquerait cela..]
La fontaine du village..
Photo ci-dessus avec l'ancien abreuvoir pour les vaches, peint en rouge et sur la gauche de la fontaine.
Photo ci-dessus de la fontaine comme on peut la voir de nos jours.
La croix et calvaire pour protéger les animaux..
Photo ci-dessus croix et calvaire au bout de la fontaine, pour protéger les animaux.
Une croix et calvaire érigée contre la peste..
Photo ci-dessus de la croix et calvaire érigée contre la peste et qui se situe en face de la maison de mes parents, juste de l’autre côté de la rue, un peu en retrait parmi la végétation et des arbres.
(Lorsque nous étions enfants, il existait encore un grand sapin, de part et d’autre de cette croix et d’une taille comme hauteur surtout impressionnants..)
Bon muguet !
Bonne cueillette !
Un bon et joli mois de mai à toutes et à tous !