La gelée de mûres..
La gelée de mûres..
Après la gelée de sureau noir, voici à présent celle de mûres.
J'avais fait une toute petite présentation, en guise d'introduction, si je puis dire, de..La Nature, les plantes et les baies, et le sureau noir, dans mon article antérieur, après la gelée de sureau noir, c'est au tour, à présent, de la gelée de mûres.
La gelée de mûres..c'est si bon !
La Nature..notre meilleur allié !
Vivre avec la Nature, et non pas contre..
Photo ci-dessus de l'un des endroits du début de ma cueillette.
Le vendredi 2 septembre matin, j’avais été en forêt, en bordure et lisière, pour cueillir des baies noires de mûres, en vue de faire de la gelée de mûres, également très bonne pour la santé !
J’avais utilisé pour cela un grand seau en plastique, d’une grande contenance.
La forêt est à deux pas, si je puis dire, 350 à 500m, tout au plus, en partie ouest de notre habitation.
Photo ci-dessus, vue d’ensemble d’un front de forêt et lisière présentant un tas d’opportunité en matière de cueillette en tout genre.
Le début de cette cueillette..
Photo ci-dessus de ronces à mûres bien remplies et chargées.
Photo ci-dessus – gros plan sur des mûres sauvages de ronces bien noires.
Photo ci-dessus de mûres sauvages bien noires.
Photo ci-dessus de baies noires de mûres sauvages qui nous sourient et ne demandent plus qu'à être cueillies.
Photo ci-dessus du fond du grand seau au début de la cueillette.
Photo ci-dessus - quand la présence de nombreuses mûres sauvages facilite la cueillette en quelque sorte.
Il faut, bien-sûr, éviter de cueillir les mûres sauvages dont les baies sont encore rouges, et donc..pas mûres !
Les baies rouges sont à éviter et sinon laisser de côté, de préférence, car elles ne donneront pas de jus pour la gelée, comme pour et avec les baies bien noires et mûres (sans jeu de mots..).
Les mûres encore rouges sont difficiles à détacher, alors que celles qui sont bien noires et mûres, se détachent sans trop de difficulté !..
Poto ci-dessus - ce ne sont pas les belles mûres bien noires qui manquent.
Photo ci-dessus - panel et panachage de mûres noires et rouges.
La cueillette semblait prometteuse !
Je n'étais pas mécontent de moi.
A la fin de la cueillette..
J’avais ramassé l’équivalent d'un grand seau bien rempli au trois-quart..tout de même.
J’avais réussi à ramasser (de 9h30 à 12 h30..tout de même !..) une bonne quantité de mûres.
Je n’étais pas mécontent de moi pour cette petite cueillette..
Arrivé chez moi à la maison, j’ai entreposé mon grand seau au frais dans la cave..
Au lendemain, le samedi 3 septembre..
Le soir, j’ai commencé, tout d'abord, par prendre l'extracteur de jus, pour le mettre en place sur la plaque à feux gaz..
Photo ci-dessus de cet extracteur de jus.
Il se compose de trois éléments empilés les uns sur les autres, et avec un couvercle au sommet.
Il s'agit d'un grand modèle de la marque "Thekla", acheté en 1985, lorsque nous étions à Berlin.
On remarquera ce tuyau en caoutchouc rouge avec une pince dessus, pour l'extraction du jus, à la fin de la cuisson.
Le processus d'extraction:
Je commence par retirer les deux éléments du haut, pour ne laisser que l'élément du bas sur la plaque, pour pouvoir le remplir d'eau jusqu'à un certain niveau.
Je remets les deux éléments du haut dessus et en place.
Puis, je retire le couvercle au sommet.
Ensuite, je viens verser les mûres dans l'élément du haut.
Photo ci-dessus où l'on pourra remarquer de petits trous tout autour de la paroi pour la diffusion de la vapeur d 'eau à l'intérieur.
Photo ci-dessus où l'on voit bien les mûres en place à l'intérieur.
Le processus d'extraction, va amener la chaleur de l'eau chauffée dessous et sous cet élément contenant les mûres, tout comme à l'aide des petits trous répartis tout autour de la paroi.
Il faut cependant surveiller la cuisson tout au long et au fur et à mesure.
On retire pour cela, les deux éléments du haut, pour vérifier le niveau de l'eau dans l'élément du bas, et au besoin, rajouter de l'eau pour pouvoir continuer le processus d'extraction dans de bonnes conditions.
Lorsque les deux éléments du haut auront été remis en place sur l'élément du bas, on en profitera pour vérifier l'état de la cuisson des mûres, en soulevant le couvercle, pour un visu d'ensemble.
Pour être sûr et rassuré, on pourra séparer l'élément du haut (avec le couvercle), pour regarder dessous le jus extrait contenu dans l'élément du milieu.
Il faut bien une bonne heure pour cela, voir un peu plus..
A l'issue, on pourra enfin extraire le jus récupéré dans l'élément du milieu, et procéder au transfert, à l'aide du tuyau avec la pince de blocage.
On procèdera à la récupération du jus vers un broc ou tout autre récipient, casserole, etc..
Grâce aux graduations situées sur le côté du broc avec un bec verseur, on aura la lecture directe de la quantité de jus ainsi récupéré.
Ensuite, je mest la bassine en cuivre en place sur la plaque à feux gaz.
Je me sers du broc mesureur pour verser le jus extrait dans la bassine en cuivre.
Puis, je vais pouvoir procéder à la cuisson du jus transféré dans la bassine en cuivre.
Le soir, vers 21h30, j’ai enfin débuté avec la cuisson du jus dans la bassine à confitures en cuivre..
Ainsi va débuter la cuisson du jus extrait.
Sur la table de la cuisine, juste à côté, presque à portée de main, j'ai pris un kilo de sucre en poudre, et un paquet de pectine "Vitpris".
A part, j’avais pris un bol à café dans lequel j’ai versé 4 grandes cuillères à soupe de sucre en poudre, puis le contenu d’un sachet entier de pectine Vitpris, et la moitié d’un autre. J’ai remué le tout avec la cuillère pour bien mélanger.
Puis, j’ai versé le contenu du bol dans la bassine, de façon homogène, tout en tournant avec une grande cuillère en bois.
J’ai laissé monter et porter à ébullition.
Arrivé à ébullition, j’ai versé pardessus, successivement, le contenu d’un paquet de sucre en poudre, tout en remuant le tout dans la bassine pour bien mélanger.
Après cela, j’ai également continué à tourner à l’aide de la cuillère pendant bien 10 minutes, puis en portant à ébullition.
Arrivé à ébullition, j’ai également laissé ainsi durant cinq minutes supplémentaires encore.
Puis, j'ai pris un peu de gelée, à l'aide de la cuillère en bois, pour la déposer sur une petite assiette à dessert, et ainsi vérifier si la gelée était bien prise.
A l’issue, j’ai coupé le feu gaz.
J’ai récupéré l’écume à la surface, à l’aide d’une écumoire, puis mis dans un bol vide.
J’avais, préalablement, disposé des verrines vides et propres avec un couvercle, sur la table de cuisine, pour gagner du temps avant de procéder au remplissage.
J’avais mis un dessous de plat également sur la table de la cuisine.
Je suis venu y poser dessus la bassine en cuivre.
Là, j’ai disposé une première verrine juste à côté de la bassine presque contre, tout en mettant en place un ustensile bien pratique dessus la verrine, un peu comme un entonnoir en inox avec le diamètre de l’intérieur du haut de la verrine dessous.
A l’aide d’une louche spécifique, un peu comme pour une saucière, mais avec un long manche, j’ai procédé au remplissage de la première verrine.
La première verrine remplie (la gelée arrivant juste contre le dessous de cet entonnoir, en guise de repère..), j’ai ôté l’entonnoir verseur en le plaçant au-dessus de la bassine, tout en récupérant le couvercle prévu pour le placer au sommet de la verrine, en la mettant de côté.
J’ai mis en place la seconde verrine.
J’en ai profité pour bien visser le couvercle de la première verrine remplie, à l’aide d’un torchon de vaisselle.
Puis, j’ai procédé de même pour chaque verrine suivante jusqu’à la fin, et pour l’ultime dernière petite louche de gelée restante au fond de la bassine.
[On pourra se servir d’une spatule à pâtisserie (en plastique souple) pour bien racler et récupérer tout la gelée restante, tout en inclinant la bassine pour faciliter la récupération de l’ultime dernière petite louche de jus et gelée..]
De cette cuisson, j’aurai récupéré et rempli dix bonnes verrines de gelée..Yes !
Toutes les verrines étaient entreposées sur le plan de travail juste à côté de la plaque feux gaz, pour la nuit et jusqu’au lendemain.
Il faudra bien-sûr, après refroidissement des verrines et de la gelée contenue, que je procède à l’étiquetage, avant de finir par entreposer les verrines sur étagère dans la cave, pour les laisser reposer au sec, à l’abri de la lumière, de préférence sans humidité.
Bien après, je veux dire vers la fin octobre, j’aurais enfin l’occasion d’entamer l’une de ces verrines, pour pouvoir y goûter et tester en même temps, sur des tartines de pain légèrement beurrées pour mon petit déjeuner.
La gelée de mûres..c'est si bon !
Ne pas se priver, concernant la gelée de mûres, toutefois sans excès non plus, cela va de soi..
Il faut savoir multiplier les vrais plaisirs simples !!!
La prochaine fois, j’aborderai, cette fois, la gelée de coings…
Un très bon weekend à toutes et à tous !