La crèche traditionnelle de Noël..
La crèche traditionnelle de Noël..
Après le sapin de Noël, et pour..poursuivre cette fois..en parlant de crèche...
La crèche et Saint-François d’Assise.
C’est François d’Assise qui a créé en 1223 une des premières crèches vivantes en utilisant des personnages réels, dans son église à Grecchio, en Italie. Les personnages (l’enfant Jésus couché dans une mangeoire, Joseph, la Vierge Marie, les mages, les bergers, les paysans) étaient joués par les gens du village. Les animaux aussi étaient réels. Petit à petit, la coutume s’est répandue.
Photo ci-dessus tableau de Giotto di Bondone représentant Saint-François d’Assise préparant le Christ.
Sur cette photo, un tableau représentant la première crèche vivante faite par Saint-François d'Assise
à..Grecchio...
Photo ci-dessus - Première crèche sculptée en pierre d'Arnolfo di Cambio en 1288, désormais exposée dans le musée de la basilique Sainte-Marie-Majeure à Rome.
Saint François d'Assise, l'inventeur de la crèche vivante
Marqué par sa visite à Bethléem, il veut reproduire la scène de la nativité à Greccio en Italie pour la nuit de Noël en 1223. C'est grâce à lui que la première "crèche vivante" est née!
La crèche de Noël est une mise en scène associée à la religion chrétienne dans différents arts en trois dimensions de la Nativité, c'est-à-dire de la naissance de Jésus Christ, sous forme de personnages ...
Sur cette photo choisie, une crèche, pour donner une idée..de..notre..crèche...
L'étable, quand à elle..est en partie droite...
Photo ci-dessus d'une crèche et avec des personnages à peu près identiques à ceux de notre crèche, pour la comparaison.
La crèche.
La crèche est pour moi, un élément..incontournable, à côté et avec..le sapin...
Noël : la tradition de la crèche..
En effet c'est au..XVè..XVIème..siècle qu'est apparue pour la première fois une crèche traditionnelle, représentation de la nativité, en..Italie...!
Photo ci-dessus - Première crèche sculptée en pierre d'Arnolfo di Cambio en 1288, désormais exposée dans le musée de la basilique Sainte-Marie-Majeure à Rome.
Dans la religion chrétienne, la crèche est une mise en scène de la Nativité, c’est-à-dire de la naissance de Jésus de Nazareth. Elle est toujours associée aux fêtes de Noël.
Dans l’évangile de Luc, l’endroit où est déposé Jésus à sa naissance est désigné par le mot de mangeoire, qui se dit “cripia” en latin, d’où est issu le mot “crèche”. Par extension, la crèche s’apparente à l’étable toute entière. Il semble que la naissance de Jésus ait eu lieu dans une grotte aménagée en étable, comme il en existait beaucoup en Palestine à cette époque.
Dès le IIIe siècle, les chrétiens vénèrent une crèche dans une grotte de Bethléem, supposée être le véritable lieu témoin de la Nativité.
Photo ci-dessus - Peinture de la Grotte de la Nativité, 1833.
Depuis le IVe siècle, la fête de Noël est célébrée : En l’église Sainte Marie de l’Incarnation de Jésus, aujourd’hui Sainte Marie Majeure à Rome, on sait qu’une célébration de Noël est célébrée pendant la nuit du 25 décembre depuis le IVe siècle. En effet, la date du 25 décembre a été fixée comme date de la naissance du divin enfant au IVe siècle. Les débats qui ont amené cette décision ont permis de développer une pratique religieuse autour de cet événement divin.
Photo ci-dessus - Crypte de la nativité de la basilique Sainte-Marie-Majeure avec son reliquaire de cristal et de bronze doré qui contient le « Saint-Berceau » selon la tradition.
Dans la Basilique de la Nativité à Bethlehem même..
Photo ci-dessus - Chapelle de la Mangeoire.
Photo ci-dessus - Étoile à quatorze branches figurant le lieu de la nativité.
À partir du VIe siècle, les écrits anciens rapportent que la célébration de la nuit de Noël se déroulait “ad praecepe” dans cette église de Sainte Marie à Rome ; ce qui signifie littéralement autour de la crèche. C’est donc à cette époque que l’on peut ramener l’existence d’une première crèche.
C’est François d’Assise qui a créé en 1223 une des premières crèches vivantes en utilisant des personnages réels, dans son église à Grecchio, en Italie. Les personnages (l’enfant Jésus couché dans une mangeoire, Joseph, la Vierge Marie, les mages, les bergers, les paysans) étaient joués par les gens du village. Les animaux aussi étaient réels. Petit à petit, la coutume s’est répandue.
La crèche fait partie des plus anciennes traditions de la période de Noël : c’est un souvenir de l’époque médiévale qui renaît dans les pays catholiques à chaque mois de décembre.
Le mot crèche vient du latin crispia, c’est-à-dire «mangeoire», Jésus étant né, selon Saint Luc, dans une étable. L’habitude de représenter la Nativité remonterait aux tous débuts de la célébration de Noël, quatre siècles après l’heureux évènement. La scène était d’abord peinte, puis, à partir du 6e siècle, sculptée. Les Rois mages sont arrivés quelques siècles plus tard, au 12e, au moment où l’on commençait à fêter l’Epiphanie. Et c’est en 1223 que Saint François d’Assise aurait organisé la toute première crèche vivante, dans le village de Greccio, en Italie : un évènement qui s’est ensuite répandu, au fil des siècles, en Italie et en Provence.
Les premières crèches ressemblant à celles que nous connaissons font leur apparition dans les églises au XVIe siècle.
Conscient du pouvoir de ces compositions, les Jésuites réalisent des crèches d’église, notamment à Prague en 1562, qui figurent parmi les plus anciennes connues.
Progressivement les crèches entrent dans les maisons. Elles sont d’abord constituées de petites figurines de verre filé de Nevers, de porcelaine, de cire, de mie de pain ou de bois sculpté.
Photo ci-dessus de la crèche située dans l'église Saint-Victor à Dülmen en 2018.
La Provence et Naples, les deux pays de la crèche.
Photo ci-dessus crèche napolitaine.
Les crèches baroques et napolitaines :
Au XVIIe siècle, les crèches de style baroque se développent pour s’accorder au faste des demeures aristocratiques de l’époque.
Photo ci-dessus crèche napolitaine.
Les crèches « traditionnelles » en Italie comme un peu partout ailleurs..
C’est en Italie, entre le XVe et le XVIe siècle, qu’apparaissent les premières crèches au sens moderne du terme. Leurs personnages sont des statues colorées, parfois même atteignant la taille humaine.
La ville de Naples qui se distingue particulièrement pour ses crèches et la grande diversité de personnages inventés.
Les personnages sont faits d’étoupe armé de fil de fer puis revêtus de riches étoffes. Les visages sont en terre cuite peinte, les yeux sont en verre.
Les crèches napolitaines, très élégantes, sont très demandées dans toute l’Europe du XVIIIe et XIXe siècles.
La crèche de Noël est une mise en scène associée à la religion chrétienne dans différents arts en trois dimensions (essentiellement la sculpture et le théâtre) de la Nativité, c'est-à-dire de la naissance de Jésus Christ, sous forme de personnages immuables, avec en premier lieu la Sainte Famille et surtout l'Enfant-Jésus dans la crèche (qui désigne une mangeoire) d'une étable ou d'une grotte. Cette iconographie originelle s'enrichit progressivement avec différentes formules scéniques, personnages (bergers, anges, Rois mages) et animaux (bœuf, âne, moutons, chameaux) entourant l'Enfant-Jésus nu ou emmaillotté dans son auge, son berceau ou sur la paille. La crèche de Noël peut être statique, mécanique ou vivante. Construction ou représentation occasionnelle et passagère, associée traditionnellement aux fêtes de Noël, elle est plus rarement une reproduction permanente et inamovible.
L’enfant Jésus
C’est autour du Christ nouveau-né que s’organise toute la crèche. Suivant certaines traditions de la crèche, on peut attendre la nuit du 24 au 25 décembre pour le placer, avec son berceau, entre Joseph et Marie. Les figurines du petit Jésus sont en général représentées allongées sur leur berceau fait de paille, suivant la mode antique, et parfois emmaillotées.
L'une des plus belles crèches à voir est la grande crèche de la Cathédrale de Strasbourg. Elle est installée entre fin novembre et février, pour que vous ayez le temps de découvrir les personnages qui la composent, lors de votre visite au marché de Noël de Strasbourg ou plus tard après l'effervescence des fêtes de fin d'année.
Joseph et Marie
Les deux parents du Christ entourent le nouveau-né, Marie étant souvent agenouillée. Elle porte sa robe bleue et son foulard blanc. Joseph le charpentier est généralement debout, il porte la barbe, et, souvent, un bâton. Le véritable père de Jésus, à savoir l’Esprit Saint, est quant à lui absent de la scène… A moins que… Cette étoile posée sur l’étable ? Un ange de Noël peut également représenter la présence divine dans la scène.
(Nous avons un ange accroché au-dessus de la crèche surplombant l'entrée, et avec une étoile comportant une traînée juste derrière..)
L’âne et le bœuf
Les deux animaux indispensables de la crèche sont l’âne et le bœuf, tout à fait à leur aise dans cette étable. L’âne a transporté Marie jusqu’à l’étable. Le bœuf réchauffe le petit Jésus de son souffle puissant.
L'âne et le boeuf sont disposés de chaque côté de l'Enfant Jésus, mais en retrait juste derrière..
Les Rois mages
Gaspard, Melchior et Balthazar, les trois Rois mages, sont venus souhaiter la bienvenue au Christ en suivant l’étoile. Ils lui apportent trois cadeaux : de l’or, de l’encens et de la myrrhe (une résine aromatique). Simplement désignés comme « mages » dans l’Evangile selon Mathieu, ils doivent leurs prénoms à un évangile apocryphe (non reconnu par l’Eglise), l’Evangile Arménien de l’enfance. On les dispose sur la crèche sur le point d’arriver auprès du nouveau-né, ou les faire avancer au fur et à mesure des Fêtes jusqu’à l’Epiphanie, le 6 janvier, date officielle de leur arrivée. Ils peuvent être accompagnés d’animaux censés porter leurs présents : dromadaires, éléphants…
Les Rois-Mages, quand à eux, n'apparaîssent qu'à l'Epiphanie, et ne sont donc mis en place à l'entrée de la crèche qu'à ce seul moment précis..
Les bergers..
Au sujet des bergers.
Les bergers sont les premiers qui sont venus se prosterner devant l’enfant jésus et adorer Jésus..bien avant la venue des Rois-Mages.
(Car ce sont les plus démunis, les plus sales et les plus crottés[ceux que l'on bannissait..] qui sont venus en premier pour l'honorer et s'agenouiller devant lui pour l'adorer..)
Les bergers et leurs moutons
Autres personnages figurants dans toutes les crèches traditionnelles : les bergers, entourés de leurs moutons, éventuellement avec leurs agneaux sur l’épaule. Ils ont été les premiers à apprendre la naissance du Messie, d’où leur présence indispensable dans la crèche.
En France..
En Provence.
Les santons
Les provençaux se sont spécialisés dans la création de toutes sortes de petits personnages venus compléter les acteurs traditionnels de la crèche. Ces santons représentent des figures folkloriques, et joyeusement anachroniques (il y a même un moine et un curé), de la vie en Provence.
(J’en possède quatre [Authentiques et traditionnels, faits main..], grands personnages, de la vie de tous les jours et qui sont habillés en étoffe, vêtus traditionnellements, sur la poutre de la cheminée, dont un beau berger avec son bâton et que m’avait offert, personnellement, ma belle-mère..)
La Crèche provençale :
En France, l’interdiction, faite pendant la Révolution de présenter en public des scènes religieuses, favorise le développement des crèches domestiques et le commerce des petits personnages parmi lesquels des bergères aux joues roses en costume du XVIIIe siècle.
Puis au fur et à mesure, les crèches s’inspirent de la vie locale. Dans un style naïf, les artisans évoquent des personnages typiques de la région ou du village ou des défunts de la famille.
A partir du XIXe siècle, la crèche provencale devient la plus populaire.
Elle finit par repésenter tous les métiers de l’époque en costume local des années 1820 à 1850.
Ces petits santons rappelle la simplicité orginelle de la grotte de Bethléem.
Le nom des santons vient du provençal “santoun” qui signifie “petit saint”.
Les personnages étaient alors façonnés avec de la mie de pain séchée, puis peints à l’huile et au vernis.
Depuis le début du XIXe siècle, les santonniers se transmettent de père en fils leur art populaire dans le respect des traditions.
Aujourd’hui, les santons sont en terre cuite. Et sont, le plus souvent, peints à la main, mais nombreux sont ceux qui les aiment couleur rouge argile.
Les grands maîtres santonniers :
De grandes marques se distinguent avec leur propre style et leur palette de couleurs : les ateliers Marcel Carbonel, les santons de Mireille Fouque.
Le matériau utilisé est l’argile locale de Marseille ou d’Aubagne, de couleur rouge.
Le plastique, le plomb ou le plâtre sont proscrits.
Marseille est capitale santonnière depuis 1803.
Les crèches du monde :
La tradition des crèches s’est développée dans le monde entier : crèche africaine en bois, asiatiques avec un petit Jésus aux yeux bridés, certaines sont même, en Roumanie, en argent.
En Amérique Latine, on compte autant de sortes de crèches que de villages. Elles sont en bois, en terre cuite, en pâte à sel ou même en sucre.
Photo ci-dessus, crèche vivante à Faggiano, en Italie.
Selon la tradition hagiographique franciscaine, les crèches de Noël vivantes se développent en Europe à partir du xiiie siècle dans le cadre d'un des aspects saillants de la théologie des Frères mineurs, le christocentrisme, à la suite de la réalisation d'une crèche vivante par François d'Assise à Greccio, en Italie, la nuit de Noël 1223. À la fin du xvie siècle, les Jésuites, conscients du pouvoir de la célébration de la Nativité, multiplient dans toute la chrétienté les crèches en modèle réduit telles que nous les connaissons aujourd'hui, s'en servant de catéchèse dans le cadre de la Contre-Réforme.
Photo ci-dessus, crèche vivante à Aubagne, dans les Bouches-du-Rhône, près de Marseille.
Les crèches de Noël permettent à la piété populaire de s'exprimer lors de cérémonies liturgiques ou paraliturgiques. Dans le cadre de la laïcisation de la fête de Noël, les crèches ne s'exposent plus seulement dans les églises mais aussi dans les maisons et les bâtiments publics.
Dans la lettre apostolique Admirabile Signum sur la signification et la valeur de la crèche, le Pape François a conclu en disant : "Chers frères et sœurs, la crèche fait partie du processus doux et exigeant de la transmission de la foi. Dès l'enfance et ensuite à chaque âge de la vie, elle nous apprend à contempler Jésus, à ressentir l'amour de Dieu pour nous, à vivre et à croire que Dieu est avec nous et que nous sommes avec lui, tous fils et frères grâce à cet Enfant qui est Fils de Dieu et de la Vierge Marie ; et à éprouver en cela le bonheur. À l'école de saint François, ouvrons notre cœur à cette grâce simple et laissons surgir de l'émerveillement une humble prière : notre "merci" à Dieu qui a voulu tout partager avec nous afin de ne jamais nous laisser seuls."
Sur cette photo choisie, une crèche, pour donner une idée..de..notre..crèche...
Pour comparaison, notre crèche est..plus grande, et les sujets ou "Santons", de taille plus conséquente (D'Italie et en plâtre, certes, mais cependant peints à la main..), et bien plus beaux et représentatifs..sans chauvinisme..aigu...
L'étable, quand à elle..est en partie droite...
Pour terminer
La crèche « paroissiale » de notre église dédiée à Saint-Maurice et pour notre localité..
Photo ci-dessus de la crèche, avec son environnement en personnages divers et située à l'intérieur de l'église de notre localité.
Le mot de la fin
Photo ci-dessus de la crèche située à l'intérieur de l'église de notre localité.
En attendant..Noël.
Voilà pour se tour d’horizon en parlant de crèche de Noël, comme de son origine et pour les traditions au travers…