Janvier..Nuits froides..L’Hiver bat son plein !..
Janvier..Nuits froides..L’Hiver bat son plein !..
Lorsque la neige est bien présente !
Photo ci-dessus route enneigée suite à une forte chute de neige.
NUITS FROIDES
Photo ci-dessus sortie en groupe en forêt.
L’Année Nouvelle cristallise tous les espoirs de bonheur, de santé et de prospérité.
Photo ci-dessus d’une maison-chalet quelque part en Forêt Noire.
Les premiers jours de Janvier, d’abord si courts, semblent être restés en décembre.
Lors d'une petite sortie en forêt..
Parfois aussi..
Des rencontres hivernales.
Photos ci-dessus, petite séquence de photos prises avec une caméra, petit boîtier fixé contre un tronc d'arbre.
Les premiers jours de Janvier, d’abord si courts, semblent être restés en décembre.
Mais ils se mettent imperceptiblement à défier un peu plus longtemps l’obscurité.
Les sous-bois avec leurs secrets et mystère se dévoilent peu à peu avec la lumière du jour..
La marche à pied comme simple petite randonnée malgré les frimas de l'hiver..
Photo ci-dessus lors d'une marche comme sortie, du côté de Enchenberg.
La vie dans le jardin paraît figée.
Les buissons comme les haies..
Pourtant les buissons touffus s’agitent soir et matin. Transformés en dortoirs collectifs, leurs branches accueillent les moineaux qui se regroupent chaque nuit pour dormir. Le gel a durci le sol devenu impossible à gratter. Merles et grives se tournent alors vers les pommes oubliées du verger, comme d’arbres fruitiers isolés, ci et là (comme celles que j’avais d’ailleurs laissé sur place lors de mes cueillettes comme ramassage, pour cela, et en tenant compte de cela..cela va de soi..) ou les baies ramollies de la haie.
Les haies comme haies-clôture..
Photo ci-dessus prise le jeudi 8 décembre 2022, soit deux jours après la Saint-Nicolas.
Photo ci-dessus prise le jeudi 8 décembre 2022, soit deux jours après la Saint-Nicolas.
Le moineau domestique
Les haies, comme en clôture, restent d’excellents abris refuges pour les oiseaux et pour de nombreux autres petits animaux.
Le moineau
Le merle
La grive
La mangeoire tourne à plein régime quand le vent d’Est a glacé le manteau de neige
La mésange
Le verdier
Le pinson
Le froid rend les mésanges, verdiers, pinsons et compagnie un peu moins timides. Les graines de tournesol leur petite chaudière interne, celle-là même qui leur permet de résister aux basses températures de la nuit.
Les hérissons
Photo ci-dessus d'un hérisson qui hiberne au sol, et sur un tapis de feuilles mortes.
Les hérissons "hibernent", pour la plupart..
Photo ci-dessus d'un hérisson en hibernation, à même le sol, et au mileu d'un tapis de feuilles mortes.
(Je tiens à rassurer de suite, vous ne les verrez jamais ainsi, dans la nature, et vous n'aurez jamais, non plus, l'occasion de pouvoir les voir comme observer de cette façon..ils sont bien plus malins et surtout plus méfiants..)
Tandis que le hérisson dort sur ses deux oreilles dans sa cachette, un autre mammifère vagabonde sous les étoiles lançant à qui veut l’entendre ses cris déchirants, inquiétants, si étrangers qu’ils sont repris dans les bandes qui sont des films d’épouvante. Ses appels rompent le silence nocturne. Mais ce sont des cris d’amour, une annonce : « Belle rouquine cherche partenaire pour sorties communes et plus si affinités ». La renarde est en chaleur.
Les renards
La renarde..
Photo ci-dessus, la renarde postée près du gîte, en hauteur et en observation.
Photo ci-dessus d’un renard en vadrouille sur un chemin en forêt.
Voilà pour cette toute petite « introduction », en guise de faux épistolaire et concernant tant l’hiver, pour les frimas comme températures, et en parlant du jardin potager tout court…
D’ici fin janvier..
A voir : boule de piaf
Photo ci-dessus, les mésanges au garde-manger, un agrainoir suspendu.
Les oiseaux paraissent plus gros à cette saison. Leur silhouette tient plus de la balle de tennis que de celle d’un élégant passereau, et pour cause; ils doivent maintenir leur température corporelle malgré le froid glacial. . Ils gonflent donc leur plumage pour emprisonner une couche d’air isolante qui se réchauffe au contact de leur peau.
Le rouge-gorge
Rouge-gorge.
La terre, en sous-sol n’est cependant pas en reste..
Pour et concernant nos jardins potagers.
A savoir : sous-sol vivant
Photo ci-dessus de poireaux pris dans la neige.
Photo ci-dessus d’un jardin potager en hiver, et avec cependant encore bon nombre de légumes visibles et disponibles pour la cuisine, comme repas possibles avec.
Photo ci-dessus d’une poignée de terre noire, mais cependant avec peu de vie à l’intérieur.
On remarquera, de suite, au visu, un aspect en contenance de mélange de sable et de terre, comme en surface du sol dessous..
Le sol semble être au repos, en surface, certes..
Mais, en sous-sol, il en va tout autrement, si je puis dire..
Même si la surface du sol est gelée en ce moment, une seule poignée de la terre la plus noire d’un jardin « naturel » contient plus d’êtres vivants qu’il n’y a d’humains sur notre Planète. Une simple cuillère à café de litière dans la haie représente plusieurs kilomètres de « mycélium », les fameux filaments souterrains des champignons (comme pour la truffe ou « Tuber Melanosporum », par exemple..).
Photo ci-dessus avec une poignée de terre remplie de vie, de petites racines comme vers de terre.
Le « mycélium végétal »..
Photo ci-dessus du système racinaire du mycélium végétal en sous-sol.
Une couche de 20 cm de terre est constitué en moyenne d'une fraction minérale (90 % au minimum de la masse du sol) et d'une fraction organique (10 % maximum). Parmi cette fraction organique, le mycélium fongique représente 60 % de la biomasse microbienne totale du sol (soit une moyenne sur terre de 3 500 kg/ha, ce qui correspond au poids de 40 cerfs par hectare ou de 3 kg/m2). Rapporté à 1 m2 de sol, la surface cumulée de toutes les hyphes du mycélium des microchampignons peut dépasser 100 m2.
Le mycélium, appelé dans le langage courant blanc de champignon (référence à la couleur du feutrage que l'on observe par exemple dans la litière forestière), est l'appareil végétatif des champignons ou de certaines bactéries filamenteuses comme les Actinomycètes (Streptomyces, Mycobacterium...). Généralement peu visible, il est composé d'un ensemble de filaments, plus ou moins ramifiés, appelés hyphes, que l'on trouve dans le sol ou le substrat nutritif. Ces hyphes sont formés de cellules très allongées et cloisonnées, à la différence de ceux dans le pseudomycélium sans cloisons vraies (structure coenocytique (en) constituée de filaments formant des siphons contenant une masse cytoplasmique dans laquelle sont dispersés les noyaux).
Le mycélium végétatif souterrain donne un mycélium reproducteur généralement aérien, appelé sporophore, chargé de la production et de la maturation des spores issues d'une reproduction sexuée ou asexuée.
Ce qu'on appelle couramment champignon n'est en fait que ce sporophore, appareil reproducteur formé par le mycélium fertile.
Photo ci-dessus du système racinaire du mycélium végétal en sous-sol.
Au contact de son substrat, le cortex des rhizomorphes disparaît et se résout en une palmette d'hyphes diffus, appliquée contre la surface.
Photo ci-dessus d’un petit coin potager, avec du compost et mélange en surface, en partie gauche.
La suite pour le mois de février en..février…
Une très bonne semaine à toutes et à tous !..