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Ecologie vraie et réelle..
9 mars 2016

1919-1939..L’Entre Deux Guerres..suite et fin.

Entre-deux-guerres..

01EntreDeuxGuerres

 

Photo ci-dessus, village de Guignaucourt.

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Photo ci-dessus de la carte des zones détruites durant cette guerre dans le nord-est de la France.

La France en crise (1931-1936)

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Photo ci-dessus, défilé, grève contre la faim dans le Nord.
La crise économique

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Photo ci-dessus lors du crash boursier de Wallstreet en 1929.

La crise économique qui débute en 1929 aux Etats-Unis ne touche la France qu'à partir de 1931 même si des signes avant-coureurs se manifestent auparavant (crise du textile dès 1928, crise de l'automobile en 1929, recul de la production à partir de juin 1930). Jusqu'en 1931, les commentateurs présentent la France comme une « île heureuse » préservée de la dépression générale. La désillusion se fait jour fin 1931 avec un net recul de la production industrielle et une progression forte du chômage. Les exportations de juillet-août 1932 ne représentent que la moitié de celles du premier semestre 1929. A partir de 1933, alors que des pays comme les Etats-Unis ou l'Allemagne montrent des signes de reprise, la France s'enfonce davantage dans la crise. Elle n'en sortira pas avant la Seconde Guerre mondiale.

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Photo gros plan du défilé, grève contre la faim dans le Nord.

La crise économique atteint les Français avec la baisse du pouvoir d'achat, la montée du chômage et les mesures déflationnistes. Tous les Français ne sont cependant pas touchés de manière égale : les retraités et les pensionnaires voient ainsi en 1931 leur revenu revalorisé. Les catégories les plus gravement touchées sont celles des cultivateurs, petits commerçants et petits industriels (perte de pouvoir d'achat de 20 à 30 %).

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Photo ci-dessus d'un groupe de paysans traditionnels.

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Photo ci-dessus d’une queue pour la soupe populaire..

La crise politique et morale

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Photo ci-dessus de rassemblement de mouvements politiques.

Dans ce contexte économique difficile, les forces politiques connaissent des frictions internes, voire des exclusions et scissions. La Fédération républicaine, principal parti de droite, perd sa frange la plus modérée et se droitise (Xavier Vallat, ancien militant de l'Action française, et Philippe Henriot, un antiparlementaire, accèdent tous deux à la vice-présidence).

Le parti radical, à l'origine à gauche, évolue vers la droite, se comportant en parti centriste capable de rassembler la plupart des Français. 

A la SFIO, la question de la participation au gouvernement avec les radicaux suscitent de houleux débats. Sur le plan stratégique et doctrinal, Marcel Déat, théoricien du parti, défend une solidarité entre le prolétariat et les classes moyennes contre les thèses marxistes traditionnelles. Il se heurte à un certain nombre d'autres cadres, dont Blum. En 1933, Déat et ses partisans sont exclus et fondent avec des dissidents le Parti socialiste de France (qui restera une force politique mineure).

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Photo ci-dessus de Léon Blum.

A la marge de ces grandes forces politiques, les ligues antiparlementaires se développent : la ligue des Croix-de-Feu (créée en 1928) du colonel de La Rocque, les Jeunesses patriotes de Pierre Taittinger (à partir de 1924), la Solidarité française de Jean Renaud (à partir de 1933) et le Parti franciste de Marcel Bucard comptabilisent des dizaines de milliers d'adhérents. 

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Photo ci-dessus de Roger Salengro.

Face aux difficultés, les gouvernements successifs paraissent impuissants. L'affaire Stavisky (affaire d'escroquerie éclaboussant plusieurs hommes politiques) met le feu aux poudres. Le 6 février 1934, jour où le nouveau gouvernement Daladier doit se présenter devant la Chambre, l'Action française, la Solidarité française, les Jeunesses patriotes et les Croix-de-Feu lancent un appel à manifester. En début de soirée, la manifestation dégénère en émeute devant la Chambre des députés. 15 morts et plus de 1400 blessés sont recensés. Dès le 7 février, Daladier démissionne. La gauche perçoit cette manifestation comme une tentative de renversement de la République (même si ce n'était pas le but initial).

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Photo ci-dessus de Maurice Thorez.

L'évolution politique : vers le Front populaire

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Photo ci-dessus mouvement du Front populaire.

Les élections de 1932 voient la victoire nette de la gauche qui obtient 4,9 millions de voix contre 3,8 pour l'ensemble de la droite. Les communistes reculent légèrement (800 000 voix contre 1 million en 1928) tandis que les socialistes progressent (presque 2 millions). Les radicaux se maintiennent (1,8 million). A droite, la Fédération républicaine enregistre un score médiocre (1,2 million) et le centre-droit se maintient (1,3 million). La période est caractérisée par l'instabilité gouvernementale : Edouard Herriot, appelé à former le gouvernement le 10 mai, chute dès décembre sur la question du remboursement des dettes aux Etats-Unis (une grande partie des députés n'admet pas que la France soit contrainte de payer ses dettes à l'égard des Américains alors que l'Allemagne a dû cesser ses paiements). 4 présidents du conseil tentent de former un gouvernement durable de décembre 1932 à janvier 1934. Après les événements de février 1934, l'idée de la nécessité de s'unir face au péril fasciste fait son chemin à gauche. En octobre 1934, le communiste Maurice Thorez appelle à la constitution d'un Front populaire pour « le pain, la paix et la liberté ». Le 14 juillet 1935, Daladier, Blum et Thorez défilent ensemble dans un cortège de 500 000 personnes. Les trois hommes prêtent serment pour l'unité. 

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Maurice Thorez.

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Léon Blum.

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Edouard Daladier.

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Photo rassemblement du Front populaire.

1933 Victoire du Front Populaire en Juin. Léon Blum mène en France d'énormes réformes sociales.
La monarchie Anglaise est scandalisée, Edouart VII est épris de Wallis Simpson, une femme divorcée. Pour pouvoir vivre son amour, le roi d'Angleterre abdique en faveur de son frère Georges VI.
En Allemagne, le parti nazi construit des camps de concentration où sont enfermés les juifs, les homosexuels et les gitans.

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Photo ci-dessus gros plan du rassemblement populaire.

 Hitler entre en scène..

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Photo ci-dessus d'Adolf Hitler prise en 1933.

Adolf Hitler (prononcé en allemand [ˈa.dɔlf ˈhɪt.lɐ] Prononciation du titre dans sa version originale Écouter), né le 20 avril 1889 à Braunau am Inn en Autriche-Hongrie(aujourd'hui en Autriche et toujours ville-frontière avec l’Allemagne) et mort par suicide le 30 avril 1945 à Berlin, est un dirigeant politique allemand, fondateur et figure centrale du nazisme, instaurateur de la dictature totalitaire désignée sous le nom deTroisième Reich (1933-1945).

1933-1945

  • Entre la montée au pouvoir d’Hitler en 1933 et la fin de la guerre, le registre canadien d'admission des Juifs réfugiés est catastrophique. Alors que les États-Unis accueillent 200 000 Juifs et que l'Angleterre en admet 70 000, le Canada n'ouvre ses portes qu'à 4 000 ou 5 000 d'entre eux.
  • Pendant la Deuxième Guerre mondiale, 23 000 Canadiens d'origine japonaise sont internés.

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Photo ci-dessus groupe de chômeurs aux Halles à Paris.

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Photo ci-dessus d’Adolf Hitler dans sa demeure d’été, maison ‘’Wachenfeld’’ dans l’Obersalzberg en 1936.

Il semble impassible et insouciant devant les évènements futurs qu’il va provoquer lui-même.

1936

  • Le ministère des Mines et des Ressources prend l'immigration à sa charge.

Les premiers congés payés

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Photo ci-dessus d’un couple en tandem, pour une sortie en pique-nique.

Les congés payés sont la..première occasion et vraie possibilité offerte pour aller en vacances..

Les congés payés désignent les périodes de congé au cours desquelles le salarié est payé par l'employeur en raison d'une obligation légale dans certains pays.

Apparus en France le 20 juin 1936 et en Belgique dès le 8 juillet suivant, les congés payés sont une innovation sociale majeure dont certaines prémices étaient apparues dans des conventions collectives en Allemagne dès le début du xxe siècle. Cette législation sociale est liée à l'avènement du Front populaire en France. Au début du xxie siècle, les congés payés existent dans de nombreux pays.

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Photo ci-dessus d’un couple en tandem, avec une petite remorque à l’arrière.

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Photo ci-dessus d’un couple d’amis au bord de l’eau et en pique-nique.

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Photo ci-dessus de deux baigneuses en herbe.

Voir lien ci-dessous :

https://www.youtube.com/watch?v=DR7lYynyCDA

La montée des périls (1936-1939)
L'expérience du Front populaire

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Photo ci-dessus première page du journal l'Humanité.

La victoire du Front populaire est acquise au second tour des élections de 1936, le 3 mai. La gauche ne fait cependant pas un raz-de-marée, la droite ne perdant que 80 000 voix. A l'intérieur de la gauche des reclassements s'opèrent : le parti communiste double ses suffrages (et passe de 10 à 72 députés), la SFIO garde les siens et les radicaux perdent 350 000 voix. Le parti socialiste étant le groupe le plus puissant de la majorité victorieuse, il a vocation à former le gouvernement. Les communistes faisant pourtant partie de l'alliance ne souhaitent pas y participer. Blum ne prend ses fonctions de président du Conseil qu'en juin : entre-temps à lieu une énorme vague de grève traduisant l'impatience du monde ouvrier.

Dès début juin 1936 sont signés les accords Matignon où les patrons s'engagent à augmenter les salaires de 7 à 15 % et à appliquer les lois sociales qui seront votées par la nouvelle Chambre. Le 11 juin sont votés les 15 jours de congés payés à l'unanimité sauf une voix. Le 12 juin est votée la loi limitant à 40 heures la durée hebdomadaire de travail (mesure non prévue dans le programme du Front populaire). Par ailleurs, la scolarité obligatoire est avancée de 13 à 14 ans, un ministère des sports et loisirs est institué, un Office du blé est créé (il vise à limiter la misère paysanne) et une partie de l'industrie de guerre est nationalisée. 

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Photo ci-dessus de Blum, Thorez, Salengro lors du 14 juillet 1936..

De gauche à droite : Blum, Thorez et Salengro le 14 juillet 1936.

Les difficultés et la chute du Front populaire

 

 

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Photo ci-dessus guerre d'Espagne, mercenaires, photo montrant le déchirement au moment du départ..

Dès juillet 1936 débute la guerre d'Espagne qui voit le camp socialiste se déchirer sur la question de l'intervention militaire. Un Front populaire est au gouvernement en Espagne, ce qui suscite des sympathies idéologiques, mais on craint un embrasement général en Europe. Les socialistes finissent par décider de la non-intervention contre l'avis des communistes. Le Front populaire sort fragillisé de ces débats.

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Photo ci-dessus d’un soldat touché qui tombe..photo rendue célèbre..CAPA.

( photo rendue célèbre à travers le monde..)

A partir de février 1937, Léon Blum décide de faire « la pause » : il est mis fin aux réformes sociales, ce qui provoque le mécontentement des communistes. Le spectre de la guerre apparaît et les crédits militaires sont débloqués. Sur le plan économique, la politique du Front populaire est un échec, l'augmentation des salaires n'ayant pas amené une augmentation du pouvoir d'achat et la croissance économique ne repartant pas. L'opposition reprend de la vigueur et s'agite : l'extrême-droite se reconstitue et se radicalise, les milieux catholiques se montrent ouvertement hostiles au gouvernement et le patronat prépare sa revanche. 
Léon Blum est renversé en juin 1937 par les radicaux qui doutent de sa politique. Le Front populaire dure jusqu'en novembre 1938 mais reste marqué par l'immobilisme et les impasses politiques.

Photo-Léon-Blum-micro1936

Photo ci-dessus de Léon Blum assis à son bureau devant le micro.

La France face à la menace allemande

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Photo ci-dessus montrant une carte au moment de l’Anschluss en 1935.

En quelques années, Hitler met fin à l'Europe issue du traité de Versailles. En mars 1936, il occupe la zone rhénane démilitarisée, en violation des accords de 1919. La politique de conquête commence en 1938 lors de la réunion de l'Autriche et de l'Allemagne (Anschluss). En septembre 1938 il annexe le territoire des Sudètes, minorité germanophone en Tchécoslovaquie. Ces coups de force ne suscitent guère que des protestations verbales de la part des démocraties européennes. La question des Sudètes aboutit à la conférence de Munich où sont réunis les quatre grandes puissances européennes (Allemagne, Italie, France, Royaume-Uni) qui, en septembre 1938, approuve le rattachement opéré par Hitler. Ce recul « honteux » est dû à la conjonction de plusieurs facteurs : l'impréparation à la guerre de la France, le refus de la Grande-Bretagne de résister par la force, le pacifisme des populations et d'une grande partie des intellectuels (les accords de Munich sont accueillis très favorablement par la presse et l'opinion). Au parti socialiste, les antifascistes et les pacifistes se déchirent. A droite, certains prônent une politique de fermeté tandis que d'autres constatent l'incapacité de la France à mener une guerre offensive. 

Photo-guerre-Tchécoslovaquie

 

Photo ci-dessus de troupes pendant la guerre de Tchécoslovaquie.

En 1938, aucune des grandes puissances alliées de la Tchécoslovaquie (France et Royaume-Uni) ne désire un conflit en Europe. Une conférence se réunit à Munich pour résoudre les revendications territoriales du Reich au détriment de la Tchécoslovaquie. Les 29 et 30 septembre, les dirigeants de l'Allemagne, de l'Italie, de l'Angleterre et de la France, Adolf Hitler, Benito Mussolini, Neville Chamberlain et Édouard Daladier, se réunissent à Munich. Le 30 septembre, les participants signent les accords de Munich, conformes aux revendications allemandes, qui prévoient le rattachement à l'Allemagne des régions habitées majoritairement par les Allemands et la rétrocession d'une partie de la Silésie à la Pologne (906 km² - 258 000 habitants).
Le président Beneš est contraint d'accepter ce plan, geste qui provoque de gigantesques manifestations à Prague et dans de nombreuses villes tchèques. Le 5 octobre, Beneš démissionne et ne tarde pas à quitter le pays. Ce premier démembrement territorial est considéré comme mettant un terme de facto à la Première République tchécoslovaque : bien que la constitution n'ait pas été modifiée, la période allant des accords de Munich à l'invasion allemande du reste du territoire est désignée sous le nom d'usage de Seconde République tchécoslovaque. Le chef du gouvernement, le général Jan Syrový essaie alors d'établir une étroite collaboration avec l'Allemagne 3. Le 30 novembre 1938, l'Assemblée nationale et le Sénat élisent Emil Hácha président de la deuxième république tchécoslovaque .

Photo-guerre-Tchécoslovaquie-bis

 

Photo d'un groupe de soldats en montagne pendant la guerre de Tchécoslovaquie.



La Tchécoslovaquie perd surtout ses défenses militaires. L'équivalent de la ligne Maginot ayant été construit dont une grande partie aux marges sudètes du pays, elle se retrouve désormais aux mains du Reich. Sans cette ligne de défense, l'indépendance du pays est plus théorique que réelle ; elle dépend entièrement du bon vouloir des nazis et des puissances occidentales qui ont garanti ses frontières lors des accords de Munich.
Devant les poussées séparatistes qui se manifestent en Slovaquie et en Russie subcarpatique, l'assemblée nationale approuve l'autonomie de ces deux régions le 19 novembre 1938. Le parti communiste plonge dans la clandestinité à la fin de 1938 et ses dirigeants partent en URSS.
Le 6 mars 1939, le président Hacha, en raison de menées indépendantistes slovaques et ruthènes fomentées par l'Allemagne et la Hongrie, prononce la dissolution du gouvernement autonome ruthène et, dans la nuit du 9 au 10 mars, celle du gouvernement autonome slovaque. Il fait arrêter les dirigeants slovaques Mgr Tiso (Premier Ministre), Vojtech Tuka et Ferdinand Ďurčanský4.
Sous la pression nazie et sous la houlette de Mgr Tiso, l'indépendance de la Slovaquie est proclamée le 14 mars 1939 à Bratislava. Le 15 mars au matin, les armées du Reich, violant délibérément les accords passés six mois avant à Munich, envahissent et occupent le reste de la Bohême et de la Moravie et y établissent un protectorat. Le président Emil Hácha ne donne pas à l'armée l'ordre de résister.
Le Royaume-Uni et la France commencent la mobilisation de leurs troupes même si aucune action concrète n'est prise alors. C'est l'invasion de la Pologne qui marque le début de la Seconde Guerre mondiale, celle de la Tchécoslovaquie n'en étant que le prélude.

Après la Tchécoslovaquie..la Pologne..

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Photo ci-dessus d’Adolf Hitler prise en 1937.

1939  Adolf Hitler ordonne à ses troupes d'envahir la Pologne et provoque la Deuxième Guerre Mondiale.

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Photo ci-dessus montrant des soldats Allemands en train de retirer une barrière de frontière.

En mars 1939, Hitler, prenant pour prétexte les tensions entre Tchèques et Slovaques anéantit la République tchécoslovaque en violation des accords de Munich. La France et le Royaume-Uni décident alors de donner leurs garanties à la Pologne, la Roumanie et la Grèce, menacées par l'expansion allemande. Le 18 mars, Daladier obtient l'autorisation de la Chambre de prendre tous les décrets nécessaires à la défense du pays. Le 23 août est signé le pacte de non-agression germano-soviétique. L'invasion de la Pologne par les troupes du IIIe Reich en septembre 1939 entraîne l'entrée en guerre de la France et de la Grande-Bretagne.

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Photo ci-dessus montrant des chars Allemands de type Panzer IV, entrant dans une localité.

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Photo ci-dessus d’une jeune Polonaise pleurant sa sœur tuée lors d’un raid aérien de la Luftwaffe le 13 septembre 1939.

L’affaire du paquebot Saint-Louis et des réfugiés juifs et autres..

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Photo ci-dessus d’un album photos avec le paquebot Saint-Louis en couverture.

1939

L’affaire du paquebot Saint-Louis

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Photo ci-dessus du paquebot Saint-Louis en direction de La Havane..

1939

  • Le 7 juin 1939, le paquebot St-Louis transporte 907 réfugiés Juifs-Allemands de l'Europe jusqu'à Cuba. Lorsque Cuba leur refuse l'asile, les réfugiés repartent en mer et font une demande aux États-Unis où ils sont aussi refusés. Les autorités canadiennes sont au courant de leur mésaventure mais ne leur offrent aucune aide. Forcés de retourner en Europe, plusieurs réfugiés sont victimes de l'Holocauste.

Photo-Arrivee-Anvers-17-juin-1939-bateau-Saint-Louis-apres-infructueuse-traversee-aller-retour-Atlantique_0_730_462

Photo ci-dessus de l’arrivée du Saint-louis dans le port d’Anvers..

Le drame du paquebot Saint Louis à La Havane (mai 1939) : Une page de honte de l’histoire des USA, et donc de Cuba aussi..

Voir lien ci-dessous :

http://www.tlaxcala.es/pp.asp?reference=9909&lg=fr

3 septembre 1939

Déclaration de guerre à l'Allemagne

Photo-journal-déclaration-guerre-1939

 

Photo ci-dessus première page Paris-soir.

Le 3 septembre 1939, suite à l'agression de la Pologne, la Grande-Bretagne puis la France déclarent la guerre à l'Allemagne. Les hommes répondent sans joie mais avec détermination à l'ordre de mobilisation. Certains pacifistes manifestent néanmoins leurs réticences, tel le polémiste Marcel Déat, qui publie dans L'Oeuvre, en août 1939, un article intitulé : « Faut-il mourir pour Dantzig ? ».

Dans les mois précédents, sous la pression de l'opinion, Neville Chanberlain, Premier ministre de Sa Majesté Georges VI, et son secrétaire au Foreign Office Lord Halifax avaient dû mettre en sourdine leurs tentatives de conciliation avec Hitler et la politique d'appeasement illustrée par les accords de Munich.

La Wehrmacht ayant violé les frontières de la Pologne, Londres envoie un ultimatum à Berlin en suggérant une ultime conférence internationale ! Hitler dédaignant de répondre, la guerre est de facto déclarée à l'expiration de l'ultimatum, le 3 septembre à 11 heures.

Le Président du Conseil français Édouard Daladier et son ministre des affaires étrangères Georges Bonnet demandent au président de la République Albert Lebrun de déclarer à son tour la guerre au nom des engagements internationaux de la France (et sans consulter le Parlement). C'est chose faite à 17h.

Les troupes franco-anglaises, sous le commandement du général Maurice Gamelin (68 ans), ancien vainqueur de la Marne aux côtés de Joffre, ne profitent pas de ce que le front occidental est dégarni, la Wehrmacht étant presque toute entière occupée à envahir la Pologne. Les soldats se tiennent l'arme au pied derrière la ligne Maginot et traînent leur ennui, au grand désespoir des Polonais. C'est la « drôle de guerre », d'après une expression de Roland Dorgelès. Elle prendra fin dans des conditions tragiques le 10 mai 1940 avec l'invasion allemande.

Photo-affiche-mobilisation-1939

 

Photo ci-dessus de passants regardant les affiches sur la Mobilisation.

Pour terminer, je pourrai conclure par ceci :

 

 

 

Au secours, les années 30 sont de retour !
Voir lien ci-dessous :

http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/francois-guillaume-lorrain/au-secours-les-annees-30-sont-de-retour-08-04-2013-1652048_505.php

Ou..plus récent..
Voir lien ci-dessous :


 

 

 

 



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Commentaires
C
Très dur de se remettre d'une guerre qui a tué tant d'homme et détruit tant de villes et de villages ! Ces 20 ans ont été bien compliqué mais ils ont aussi vu des avancées chez nous comme les congés payés !<br /> <br /> Excellent week-end Denis, et bon mois de mars !<br /> <br /> Cathy
Répondre
C
Bonjour Janus<br /> <br /> merci pour votre passage chez moi et votre commentaire. Je vois que vous aussi vous étés passionné par les recherches pour récolter le moindre détail qui nous permet d'expliquer beaucoup de choses. <br /> <br /> Un joli retour vers le passé qui n'était pas toujours brillant. le mal être de la politique et ses conséquences qui malheureusement ne va en s’améliorant. Bon après midi
Répondre
L
....merci pour ce passage de l'histoire souvent très pénible à vivre pour ces gens...et même mortel...!<br /> <br /> <br /> <br /> merci aussi pour le lien vers un autre parc d'animaux de la jungle....<br /> <br /> <br /> <br /> ce que j'apprécie du parc Kruger, c'est la webcam en direct qui permet l'observation d'animaux en temps réel...! et de pratiquer un safari photo...;)<br /> <br /> <br /> <br /> bonne journée<br /> <br /> <br /> <br /> ly
Répondre
R
Super travail, ça m'évoque l’exposition que l'on peut voir à Bourgoin-Jallieux sur la 1er GM au musée de la soie :) bonne soirée.
Répondre
J
Re..<br /> <br /> Les liens mis pour Michèle sont..très..parlant et..édifiants...!!!
Répondre
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