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Ecologie vraie et réelle..
30 novembre 2021

Que sont devenues..Les Valeurs Fondamentales Du Patriotisme Français ?..suite (5)

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Que sont devenues..Les Valeurs Fondamentales Du Patriotisme Français ?..suite (5)

 

Le..patriotisme.

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CHAPITRE III

 

 

 

 

LE TEMPS

DU TRAVAIL

 

 

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SAINT-JOSEPH  CHARPENTIER

GEORGES DE LA TOUR

MUSÉE DU LOUVRE

 

 

SOYEZ FÉCONDS, EMPLISSEZ LA TERRE ET SOUMETTEZ-LA/GENÈSE

 

 

LA LOI DU

TRAVAIL

 

 

Dès la fin de l’adolescence, le travail est la dure loi de la condition humaine.

 

Le mot travail est communément lié aux notions d’obligations et d’effort : il revêt les formes les plus diverses, de la besogne indifférenciée du manœuvre à l’action créatrice de l’ingénieur, du labeur étroitement spécialisé de celui qui appartient à une équipe à l’œuvre personnelle de l’artisan et de l’artiste, de l’humble tâche de la mère de famille à l’exaltante réflexion du savant.

 

 

Si le travail apparaît comme l’activité principale de l’espèce humaine, s’il a pour fin d’affranchir l’homme des contraintes de la nature, il apparaît cependant que la révolution technique du XIXè siècle a dégradé la condition du travailleur. Il y avait un risque grave qui n’a pas encore disparu, de voir l’homme, simple agent de production, asservi à la machine.

 

 

Cette révolution, cette situation et ce risque ont provoqué des réactions différentes : les unes ont amené des idéologies par lesquelles l’individu perd sa place prééminente au profit d’une société totalitaire ; les autres visant à sauver l’homme par une volonté de promotion du travail et de défense de la personne humaine.

 

 

 

LA PROMOTION

DU TRAVAIL

 

Ainsi s’expliquent l’apparition dans la législation d’un esprit de sauvegarde et, le développement, dans les entreprises, d’un climat de relations plus humaines. La création d’organisations syndicales indépendantes, à la fois de l’organisme gouvernemental et des appareils politiques, a fortement contribué à cette évolution. La liberté syndicale est mise en évidence par la pluralité des syndicats auxquels le travailleur peut, ou non, adhérer.

 

L’une des conséquences de l’amélioration des mœurs et des institutions est l’affirmation du Droit au travail, expressément rappelé par la Constitution de 1958. C’est le droit pour chacun d’être respecté dans sa dignité grâce à un travail qui lui permet de vivre et de faire vivre les siens décemment.

 

 

 

LE TRAVAIL

LIBÉRATEUR

 

Le Travail apparaît donc comme la seule solution pour un homme d’accéder dignement à la liberté. Dans tous les cas, au-delà de la valeur, en quelque sorte physique, et du résultat naturel de l’effort accompli, le travailleur participe à une œuvre d’intérêt social: un groupe ne peut vivre sans le secours actif de ses membres, et les besognes les plus matérielles ne sont pas les moins nécessaires.

 

 

LE TRAVAIL ET

LA JOIE

 

Mais l’adolescent doit être préparé soigneusement à ce rôle d’homme. Conscient de ses aptitudes, de son tempérament, de ses goûts personnels, il doit être informé des conditions et de l’évolution des métiers les plus conformes à sa vocation : de la sorte, il pourra satisfaire ses aspirations, accomplir sa destinée en apprenant puis en exerçant un métier pour lequel il sera apte, qu’il aimera ; son travail deviendra un moyen d’expression personnelle et une source de joie, la joie de celui qui a conscience de participer à une œuvre créatrice.

 

 

LE TRAVAIL ET

LE BIEN COMMUN

 

Outre cette joie, le travail bien fait apporte à l’homme le sentiment du devoir accompli et contribue à lui faire prendre conscience du bien commun. Il est certain que la nature de cet apport varie selon les occupations de l’homme : une création individuelle affirmera d’avantage la personnalité de son auteur ; un travail par équipe s’appuiera d’avantage sur la sympathie humaine et la fierté de l’œuvre de tous.

 

 

La tâche bien faite témoigne du respect d’un contrat et de l’efficacité d’un effort, bien plus, elle réalise la Personne. A quoi s’ajoute la conscience d’appartenir à une communauté d’hommes, le légitime orgueil d’avoir personnellement contribué à une œuvre d’art ou d’équipe, de science ou de technique.

 

 

 

LA PROMOTION

HUMAINE PAR

LE TRAVAIL

 

 

Le progrès technique et l’évolution de la société nécessite une qualification croissante que favorisent l’extension de l’École, les recherches des psychologues, sociologues, médecins, ingénieurs, agronomes et les efforts des divers mondes du travail, des champs aux laboratoires. Garder au Travail son sens, respecter la dignité de l’homme, dans les méthodes comme dans les buts, c’est là leur œuvre : l’amélioration matérielle n’a de valeur que si elle s’accompagne d’une promotion humaine.

 

Cette double obligation doit guider l’éveil de la vocation, la formation professionnelle et l’exercice au quotidien du Métier. Le travail peut apporter ainsi à chaque homme, par-delà une œuvre qui enrichit la société, autonomie matérielle et épanouissement moral.

 

 

 

 

DESTIN DE L’HOMME

 

 

« Les arts appelés mécaniques sont dédaignés

Et c’est avec raison que les hommes à la tête

de la Nation en font peu de cas…Ils

mènent le corps de ceux qui les exercent par

les conditions dans lesquelles ils les font

vivre…et quand les corps sont déformés, les

âmes perdent bientôt toute énergie. »

XENOPHON

 

 

« Dans un monde dominé par la technique,

La machine compte plus que l’homme parce

Qu’elle est précise, et l’homme ne vaut que

dans la mesure où il devient machine. C’est

de son rendement qu’il s’agit, non de son

honneur. Il n’existe plus en tant que sujet.

Son destin particulier n’a pas de réalité

pour la puissance anonyme qui l’utilise. Elle

Ignore, cette bureaucratie, qu’il puisse exister

un au-dedans des êtres, ce regard intérieur

que chacun tourne sur soi-même, ce désir

obscur de repos et de contemplation… »

FRANÇOIS  MAURIAC

 

 

 

 

 

DESTIN DE L’HOMME

 

 

« Le prolétaire souffre parce que son travail

est inorganique, inhumain. Certains proposent

comme remède à la « crise ouvrière », une

plus juste répartition des gains, de plus

hauts salaires… Comme si le problème

ouvrier s’arrêtait là ! Il s’agit plutôt d’une

refonte totale des conditions premières du

travail industriel, il s’agit de supprimer le

travail inhumain, le travail sans forme et

sans âme : la «grande usine », « le travail

à la chaîne », la spécialisation outrée, etc.

« Le problème des salaires est très secon-

daire. L’artisan de village qui fabrique des

objets complets et traite avec une clientèle

vivante est infiniment plus heureux et satisfait

que l’ouvrier d’usine, avec un standard de vie

bien inférieur à celui de ce dernier.

« Si les conditions de travail du prolétaire

de l’industrie et du commerce ne changent

pas, l’élévation du niveau des salaires ne

pourra que lui nuire. L’homme voué à un

Travail malsain est voué aussi au loisir

malsain.

«Quand je dis humaniser le travail, je ne

veux pas dire le rendre nécessairement plus

facile et mieux rémunéré, je veux dire avant

tout le rendre plus sain. Il y a une vie dure

 et difficile qui est humaine : celle du paysan,

du pasteur, du soldat, de l’ancien artisan

villageois… ; il y a aussi une vie molle et

facile qui est inhumaine et engendre la

corruption, la tristesse et l’éternelle révolte

de l’être qui ne joue aucun rôle vivant dans

la cité. »

 

GUSTAVE THIBON

 

 

 

 

DESTIN DE L’HOMME

 

 

« Ce progrès historique considérable, c’est

la prise de conscience de la dignité du

travail et de la dignité ouvrière, de la dignité

de la personne humaine dans le travailleur

comme tel…Elle signifie l’ascension vers la

liberté et la personnalité, prises dans leur

réalité intérieure et dans leur expression

sociale, d’une communauté de personnes, de

la communauté tout à la fois la plus proche

des bases matérielles de la vie humaine et la

plus sacrifiée, la communauté du travail

manuel, la communauté des personnes humaines

affectées à ce travail. »

 

JACQUES MARITAIN

 

 

 

 

 

LE TRAVAIL DES MAINS

 

 

Pendant plus de six mois, j’ai eu l’immense

avantage de vivre aussi complètement que

possible la vie ouvrière. Je dis bien aussi

complètement que possible, car, en réalité, je

n’ai pas été, je ne pouvais pas être ouvrier.

Pour être ouvrier, il aurait fallu que mon

corps fut façonné, sculpté pour cet usage.

L’ouvrier ne travaille pas seulement avec

ses mains, c’est tout son corps qui est engagé

dans la bataille, la passionnante et amou-

reuse bataille avec la matière. Quand mes

yeux  ont été brûlés par l’arc de soudure

électrique, mes oreilles accordées à l’assour-

dissant ronflement des machines ou au mar-

tèlement des tôles, mes jambes, mes genoux

habitués à la voltige des escalades dans les

charpentes métalliques, tous mes muscles

tendus pour le serrage d’un boulon ou le

décrochage d’une mèche, les poumons rompus

à la respiration empoussiérée du métal qui

vous pénètre, tout le corps rhumatisant de

courants d’air malsains et strié de cicatrices

diverses, j’ai compris que si j’avais vécu

cela depuis mon enfance, mon être ne serait

pas ce qu’il est et ma sensibilité serait

différente. Il faut avoir été sur place, person-

nellement engagé dans la symphonie, pour se

rendre compte que les mains ne peuvent pas

être blanches ni les ongles impeccables quand

on a travaillé dans le cambouis.

Il faut avoir travaillé pour comprendre la

matière et sa beauté et son mystère et sa vie.

Car la matière est vivante, je ne savais pas

Cela non plus. Dans mon domaine d’électri-

cien, cette vie était peut-être plus sensible

qu’ailleurs, pourtant il me semblait que les

camarades l’expérimentaient comme moi-même.

La machine a une âme. Elle a ses moyens

d’expression à elle ; elle a ses bruits, imper-

ceptibles à tout autre qu’à son conducteur,

ses plaintes, ses maladies, ses caprices, ses

manies. Il existe un accord tacite entre elle

et son maître, des habitudes réciproques, une

collaboration d’impondérables. L’ouvrier ne

travaille pas avec n’importe quel outil, fut-il

le plus élémentaire, mais avec son outil celui

qui est marié à sa main, depuis toujours.

…J’ai compris (sur place) que le lien

entre tous ces hommes n’était pas la desti-

nation de leur travail (sur lequel ils ne

s’entendaient évidemment pas), mais la sim-

ple communion collective avec la matière,

quelque chose comme un corps vivant du

travail.

Quand je voyais en traversant les ateliers,

Trois compagnons frapper les rivets à la

Masse : un Russe, un Allemand, un Fran-

Çais, et que j’admirais le synchronisme impec-

Cablement précis de leurs gestes, le rythme

Harmonieux de leur frappe, je pensais qu’il y

A une solidarité essentielle de travail et que

le lien par la matière est aussi puissant

peut-être que le lien d el’esprit.

 

V. DILLARD

LE TRAVAIL DES MAINS

 

 

TRAVAIL DES CHAMPS, TRAVAIL D’ATELIER

 

 

… « Le travail des champs, on laissera

croire à quelques citadins que ce soit du

sport : une euphorie, poitrine au vent, devant

les espaces heureux où d’autres hommes,

semblablement, ouvrent le sillon au pas des

chevaux, et voient les deux bandes de terre

luisantes s’écarter comme des mains qui

donnent. Ou bien, sur quelque découvert de

montagne, tandis que les foins s’effondrent,

avancer, du même pas que les compagnons,

balançant la faux au jeu roulant des muscles.

Non : c’est la peine éreintante ; et trop sou-

Vent l’effort à fournir : la gelée qui tue en

une nuit l’espoir de l’année, ou le nuage

cuivré de la grêle qui déverse en tas sur

les champs son cailloutis de glace. Dans la

nuit où la pluie détrempe les labours, on

peut se sentir tellement seul, enterré sous cette

fatigue qui nous fait indifférent à tout.

Seulement le travail des champs, c’est la

vie qui va avec les jours, les températures,

avec la poussée de l’herbe, la montée de la

sève dans les corps tortus, aux terrasses de

terre jaune. Avec le vent qui fait filer devant

soi les grandes lumières promenées sur cette

plaine, ou mois de mars ; avec les ondées

d’avril volant toutes tiédies mouiller ces

peupliers en brume verte de la rivière, avec

le gros ensoleillement d’été qui cuit la grappe

sur ces buttes …. On épampre alors, afin

que le raisin en profite …. avec les soirées

un peu engourdies de septembre, où l’on

commence d’arracher les pommes de terre

dans ce goût fort qu’on les fanes et la

glèbe retournée, où l’on prépare les paniers,

les bacholes, au fond des ouvrages, dispo-

sant tout pour les vendanges. C’est la vie

aussi indubitable que le retour des jours sur

le calendrier, aussi irrécusable que l’univers ;

la vie mariée à la grande vie de la terre,

au milieu des choses simples, bonnes, éter-

nelles. »

… « Il n’y a aucune opposition entre l’homme

du ménage des champs et l’homme de la

technique industrielle. Le paysan est un

logicien, un ingénieur. Ces pratiques magi-

ques, déjà, ces évocations de mammouths en

rouge et noir sur la roche des cavernes, ces

rites de feux et de danses destinés à ramener

les saisons, c’était l’essai enfantin de gou-

verner le monde, le pressentiment trop vite

pris de la science. Et depuis les chariots à

moissonner des Gaulois, le paysan n’a pas

cessé d’inventer des procédés e des machines.

Au long des âges, ce sont des instruments

Nouveaux : la herse, le tarare, la charrue à

Versoir, la batteuse ; des engins, le moulin,

La noria…

« Toujours, mais de plus en plus, le paysan

 a dû faire travailler son ingéniosité et sa

logique. Avant de reprendre du grain au

sac laissé sous le buisson, le semeur, comme

jalons, pique en terre des fétus. Puis le

semoir de bois appuyé contre son flanc, il

repart. Ce champ rectangulaire, ces sillons

parallèles sont déjà une géométrie. Et cet

homme qui arpente mécaniquement son lopin,

lançant mécaniquement ses poignées de

semence, est déjà une mécanique. La machine

tuera le paysan. Mais c’est parce que chacun

meurt de son propre rêve. La machine n’est

que le rêve du semeur, du faucheur, du

 batteur en grange, qui s’efforce lui-même d’en

être une par la régularité et la cadence.

On ne peut pas plus prêcher à l’homme de

Renoncer à la machine que de renoncer à l’outil. »

 

HENRI POURRAT

TRAVAIL DES CHAMPS, TRAVAIL D’ATELIER

 

 

 

LE MÉCANO FRANÇAIS

ARTISAN D’ESPRIT AUTANT QUE DE MAINS

 

 

 

Si l’usine trouve toujours en lui bien vivantes

Les qualités d’invention, les astuces par

Lesquelles il donne tant d’idées à la fabrica-

Tion et réussit à corriger les erreurs d’usinage

Ou de montage, par contre il garde son

Ambition de devenir petit patron, d’avoir

une boutique portant son nom. Ainsi se

maintiennent les plus belles qualités de la

tradition de travail, et les métiers du fer

ouvrant partout de petites boutiques de gara-

gistes, de réparateurs de bicyclettes, de

monteurs électriques

L’atelier artisanal ne peut pas construire

l’automobile, mais il se place juste après la

construction, saisit la voiture dès qu’elle

roule et devient la clinique. C’est par cet

esprit artisanal du mécano français que les

grands ateliers de réparations sont rares.

Car, l’habileté du petit réparateur comprend

tout et pourvoit à tout.

La France a ce privilège que, dans le petit

village, on trouve le maréchal-mécanicien

capable de vérifier n’importe quel mouve-

ment et de la mettre en état. Il entretient

les outils aratoires, les tracteurs qui devien-

nent nombreux dans la culture ; et quand le

touriste en luxueuse voiture s’arrête, embar-

rassé par les ratés du moteur, le mécano du

village soulève le capot, répare diligemment,

et on apprend qu’il a travaillé à Aubervilliers

ou à Issy-les-Moulineaux, qu’il a été méca-

nicien en équipe de course. On voit ses

gestes habiles, non seulement remuer, mais

« comprendre le métal : car il a son intel-

Ligence dans ses doigts, et c’est avec ses

Mains qu’il a fait son âme. »

PIERRE HAMP

LES MÉTIERS DU FER

 

 

 

LE PAYSAN ET LA TERRE

 

 

 Si vous voulez connaître la pensée intime,

la passion du paysan de France, cela est

fort aisé. Promenons-nous le dimanche, dans

la campagne : suivons-le. Il est deux heures :

Il est endimanché ; où va-t-il ? Il va voir sa

terre.

Il croise ses bras et s’arrête : regard sérieux,

soucieux. Il regarde longtemps, très long-

temps. A la fin, il s’éloigne à pas lents.

A trente pas encore il s’arrête, se retourne

et jette sur la terre un dernier regard, regard

profond et sombre ; mais pour qui sait bien

voir, il est toujours passionné, ce regard,

tout de cœur.

Il est plus d’un pays en France où le culti-

vateur a sur la terre un droit qui, certes,

est le premier d etous : celui de l’avoir

faite . Voyez ces rocs brûlés, ces arides

sommets du Midi : là, je vous prie, où

serait la terre sans l’homme ? La propriété

y est toute dans le propriétaire. Elle est

dans le bras infatigable qui brise le caillou

tout le jour et même cette poussière d’un peu

d’humus.

Elle est dans la forte échine du vigneron qui,

du bas de la côte, remonte toujours son champ

qui s’écroule toujours.

Oui, l’homme fait la terre ; on peut le dire

même des pays les moins pauvres. Ne

L’oublions jamais, si nous voulons comprendre

combien il l’aime et de quelle passion.

Songeons que, des siècles durant, les géné-

rations ont mis là la sueur des vivant s, les

os des morts, leur épargne, leurs efforts…

Cette terre, le paysan sent bien que c’est

une terre humaine, et il l’aime comme une

personne.

Il l’aime. Pour l’acquérir, il consent à tout

même à ne plus la voir ; il émigre, il s’éloigne,

s’il le faut, soutenu de cette pensée et de ce

souvenir. A quoi supposez-vous que rêve, à

votre porte, assis sur une borne, le commis-

sionnaire savoyard ? Il rêve au petit champ

de seigle, au maigre pâturage qu’au retour il

achètera dans la montagne.

« Tu auras de la terre » cela veut dire :

« Tu ne seras point un mercenaire, qu’on

prend et qu’on renvoie demain ; tu seras

Libre ». Libre ! grande parole qui contient

en effet toute dignité humaine : nulle vertu

sans la liberté.

 

JULES MICHELET

LE PEUPLE

 

 

 

 

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Voilà pour ce sixième petit volet sur le "Patriotisme", et surtout sur..

Les Valeurs Fondamentales du Patriotisme Français..

 

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Commentaires
T
heureux pour Catherine !
Répondre
M
Bonjour Denis,<br /> <br /> Que reste-t-il des valeurs traditionnelles?<br /> <br /> Malheureusement le travail se fait rare avec la progression du chômage.<br /> <br /> Et malheureusement aussi, ce n'est pas le travail honnête qui permet de gagner le plus d'argent : entre ceux qui s'enrichissent en dormant et ceux qui délocalisent les usines pour utiliser de la main-d’œuvre à bas coût ou encore ceux qui "investissent" dans les paradis fiscaux...<br /> <br /> Tout cela me dégoûte.<br /> <br /> Bonne journée à toi,<br /> <br /> Mo
Répondre
T
L' homme vit en société et doit donc s'y intégrer, en apportant son savoir faire.<br /> <br /> Heureusement qu'il y a de la diversité dans les compétences, et chacun devrait pouvoir trouver sa place.<br /> <br /> Cependant, côté dirigeant ou patron, le but est le plus souvent d'être le plus rentable possible, pour gagner beaucoup d' argent, ce qui nous a amené sous prétexte de modernité toutes ces chaines et machines capables de remplacer les hommes sans en avoir les inconvénients.<br /> <br /> Personnellement je trouvais bien que l' homme rapporte l' argent du foyer, et que la femme s' occupe de la maison et des enfants.<br /> <br /> Côté syndicats, il y a eu malheureusement la cgt, qui par son obstination, a fait fermer plus d' une entreprise, et on a vu de quels abus elle fut capable, chez les dockers par exemple.<br /> <br /> Aujourd'hui, l' argent génère de l' argent, ce qui permet l' assistanat, et pour les petites besognes, il y a les migrants !<br /> <br /> Bonne journée Denis<br /> <br /> Amitié
Répondre
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