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Ecologie vraie et réelle..
27 décembre 2021

Noël et l’orange..Une drôle d’histoire !..

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Noël et l’orange..Une drôle d’histoire !..

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A l’heure où tout le monde se réjouit des cadeaux reçus, pour l’occasion, en la fête de Noël, et fête de la Nativité, peu de gens se rappellent encore et se souviennent des « vrais » débuts concernant Noël et les cadeaux !..

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J’ai préféré débuter, en guise de préambule ou d’introduction (peu importe), par ce bref petit rappel, car, il est fort et sinon bien regrettable, qu’avec l’évolution, les choses ont changées, pour ne pas dire..bien changé !..

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Aussi la prochaine fois qu’un enfant se plaindra de son cadeau de Noël, racontez lui l’histoire de l’orange de Noël.

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Hier matin, journée du 26 décembre, et fête de la Saint-Étienne, premier « martyr » de léglise chrétienne et catholique, comme à chaque fois, durant mon petit-déjeuner, j’écoutais sur mon petit poste transistor, l’une de mes stations préférées..

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Or, quel n’a pas été mon étonnement d’entendre dire (certes, ce n’est pas nouveau, et j’en conviens..cependant..)qu’il y avait déjà, un tas de personnes, et qui avaient mis leurs propres cadeaux reçusen vente en ligne, sur l’un de ces nombreux sites, dont l’un, bien connu de tous, dont je tairais le nom ici..

Quelle n’a pas été mas stupéfaction et mon étonnement, d’entendre dire qu’il y avait déjà, pas moins de plus de..360 00 objets divers et cadeaux reçus mis en vente en ligne, pour ce seul site !!!

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Cela est fort triste et me déçoit au plus haut point, d’un comportement du genre humain, du fait de  l’évolution avec ce Monde dit moderne et toujours plus empreint de la consommation à outrance et de notre faux modèle de société de la consommation..UNE HONTE !

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Pendant qu’un tas de gens se réjouissent de leurs cadeaux reçus et entreposés sous le sapin, pendant ce temps là, un tas d’autres gens souffrent..en silence.

Là où ces mêmes personnes contemplent leur nouvelle acquisition en désir comme souhait en guise de cadeau de Noël, d’autres n’on rien, rien à partager..hélas !

Malgré tout

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Une pluie de petites étoiles et de sourires..

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Cependant, ces mêmes gens, les « pauvres » puisqu’il faut les  appeler ainsi, ont cependant, le plus grand des cadeaux à offrir et partager..leur sourire, et leur bienveillance, comme réelle richesse et bonté de cœur..qu’on se le dise !

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De peur de m’égarer..

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Revenons, si vous le voulez-bien, à l’orange et Noël..

La drôle d’histoire de l’orange et Noël.

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Les fruits « exotiques » n’étaient pas si connus que cela, l’orange non plus..

Pourquoi nous devrions ramener la tradition de l'orange de Noël..

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Nous sommes à quelques heures un peu avant Noël, et dans tous les centres commerciaux, les gens font la queue, pour acheter des présents de dernière minute, qui très trouvent, coûtent extrêmement cher. Mais si vous êtes à la recherche d’un cadeau de dernière minute qui n’est pas comme les autres, envisager de penser à une page de l’histoire.

Une précieuse orange comme cadeau de Noël

L’orange est devenu une partie intégrante de la tradition de Noël au 19ème siècle, en même temps que la popularité des bas suspendus près du feu. Selon Emily Spivack, qui a écrit sur l’origine du bas de Noël, cette tradition remonte au moins à 1823, quand il est mentionné dans le poème “Une visite de Saint-Nicolas” plus tard connu sous le nom de “la nuit avant Noël,” qui note que le Père Noël « remplit tous les bas » avant de quitter la maison par la cheminée.
Placer une orange dans ces bas de Noël peut avoir quelque chose à voir avec la légende des trois boules d’or que l’évêque de Myra, le vrai Saint Nicolas, a donné à trois jeunes filles pauvres en guise de dots. Saint Nicolas, né à la fin du 3e siècle – et dont la vie est fusionnée avec un autre Saint-Nicolas, qui vivait à Sion au 6ème siècle, selon des recherches de Maria Alessia Rossi, chercheuse post-doctorale à l’Université de Princeton à Kress – aurait sauvé les trois femmes, qui étaient destinée à être des esclaves, avec de l’or.
Selon certains récits de l’histoire, Saint Nicolas jeta les sacs d’or dans leur maison par une fenêtre au milieu de la nuit, et l’un d’eux tomba dans un bas asséché par le feu.
“De cet incident légendaire la coutume s’est développée pour les membres plus âgés de la famille de placer des cadeaux dans des chaussures ou des bas, qui les trouvant le lendemain matin, étaient tout à fait disposés à donner à Saint-Nicolas le crédit pour ce cadeau” selon un article de journal de William Porter Kellam publié dans la revue The Georgia Review.

Un fruit rare et cher

« À la fin du XIXe siècle en Europe, alors que la coutume des cadeaux de Noëls’était répandue, l’orange était un fruit rare et cher », explique la journalisteDominique Foufelle dans The little book of Christmas. Ce fruit était un plaisir spécial si vous ne veniez pas d’une famille riche, et a probablement été acheté auprès de commerçants qui apportaient les agrumes de Valence, en Espagne. Les oranges sont devenues un luxe pour les familles aux moyens modestes qui les ont réservées comme cadeau pour leurs enfants », explique Foufelle.
C’est à l’époque victorienne que le concept de Noël s’est transformé en une célébration purement religieuse à une célébration dominée par les cadeaux. Comme le démontre Lorraine Boissoneault.Plusieurs facteurs ont transformé Noël en une fête commerciale que nous célébrons maintenant.
L’un de ces facteurs a été la révolution industrielle, qui a conduit à un nouveau surplus de biens et de produits que les producteurs étaient maintenant chargés de vendre à une nouvelle classe de consommateurs.
Au fur et à mesure que les ménages s’enrichissaient, l’orange était considérée comme un luxe abordable et jouait un rôle important à l’époque de la dépression. Considéré comme le “fruit de la Grande Dépression”, selon le marchand de la plaine de Cleveland, l’orange est devenu un accompagnement omniprésent du bas de Noël.
« Une orange était un beau cadeau parce que vous ne pouviez pas vous en payer plusieurs pendant l’année », comme Richard Grondin85 ans, de Medina,Ohio, a déclaré au journal en 2008.
Pour ceux qui ne pouvaient pas mettre la main sur ce fruit à Noël, l’attrait de l’orange s’est encore accentué. Mais de nos jours, où vous pouvez payer pour qu’un morceau de glace qui arrive de l’Alaska juste pour rafraîchir votre cocktail, l’attrait d’une orange fraîche a cessé d’être spécial.

La déception d’avoir une orange

Dans un article publié dans le New York Times, un écrivain a raconté sa déception d’avoir trouvé une orange dans son bas quand il était enfant. Il avait demandé ; « pensez-vous que nous n’avons pas remarqué que le bol en verre blanc dans la cuisine était rempli de fruits qui ressemblaient exactement à ceux de nos bas?
Mais de telles personnes devraient regarder en arrière dans l’histoire. L’historienne de l’art et critique Helen L. Kohen illustre magnifiquement l’histoire de l’orange. Une partie de l’attrait de ce fruit, écrit-elle, est peut-être son mystère. Les experts en agrumes n’ont pas encore identifié, exactement l’ancêtre des agrumes modernes, bien que le Nord-Est de l’Inde semble le candidat le plus probable.
L’orange a été liée tout au long de l’histoire aux produits de luxe, et c’était quelque chose que les Européens convoitaient avant même d’avoir cultivé une version comestible de ce fruit.

La nostalgie

Aujourd’hui, Kohen écrit: « l’orange signifie encore quelque chose philosophiquement. » Mais tout comme l’industrie des agrumes a radicalement changé au cours du siècle dernier, l’idée de l’orange comme un précieux cadeau est tombé aujourd’hui dans le domaine de la nostalgie.”
Donc si vous mettez une orange dans le bas de vos enfants cette année, rappelez-vous que ce n’est pas seulement le cadeau d’un fruit, c’est le cadeau de ce qui était précieux avant que Noël ne devienne ce qu’il est aujourd’hui.
Source : Smithsonian

Pour poursuivre..

Fêtes de fin d'année : d'où vient la tradition de l'orange de Noël ?

Une histoire que nos aîeux ne manquent pas de nous rappeler à chaque Noël en famille.

C'est une histoire qui revient chaque année lors des fêtes de Noël. D'où vient la tradition de l'orange comme cadeaux ? Tradition qui se perd un peu, il faut bien le reconnaître. 

Jusque dans les années 1960, c'était un cadeau très courant à Noël. Une tradition qui remonte à l'Ancien Régime. À l'époque, ces fruits ne poussaient que dans le bassin méditerranéen, mais les transports ne permettait pas de les acheminer en France dans de bonnes conditions. 

Donc avant que tout ne pourrisse, à Paris les oranges étaient cultivées dans des bâtiments chauffés, les orangeries. Cultiver des oranges, c'est avoir du pouvoir, de l'argent. Sa rareté et sa présence exclusive au sein de l'aristocratie française en ont fait un produit de luxe. 

Mais tout change avec l'arrivée du chemin de fer*. Le fruit se transporte plus facilement, devient plus accessible et se transforme donc en cadeau dans les foyers modestes. Jusqu'à la fin de la Seconde Guerre mondiale, c'était parfois le seul cadeau fait aux enfants avant que les jouets ne s'imposent

*1870, pour la référence, comme en année, concernant le chemin de fer, et la machine à vapeur, tout comme locomotive à vapeur..

Pourquoi offrait-on des oranges à Noël ?..

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Jusque dans les années 1960, il était très courant de recevoir des oranges en cadeau à Noël. François Walter, professeur d’histoire à l’Université de Genève, remonte les siècles, et nous raconte l’histoire.

Quelle serait la fête de nos bambins s’ils découvraient que le Père Noël leur a offert une orange ?

Pas de consoles de jeux, pas de jouets par milliers, pas de livres. Non, une simple orange.

Probablement qu’ils seraient déçus, tristes, bougons.

Pourtant pour les familles peu fortunées,  c’était souvent le cadeau de Noël de nombreux enfants et ce, jusque dans les années 1960.

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Pour comprendre l’origine de ce présent, il faut remonter à l’Ancien Régime, avant 1789.

A cette époque, l’orange ne s’acclimatait qu’en Espagne et en Italie.

Pour l’Aristocratie

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« Dans les régions plus au Nord, elle était cultivée dans les serres chauffées des cours princières, dans des orangeries * », explique François Walter, professeur d’histoire à l’université de Genève, en Suisse. Il s’agissait de grands bâtiments clos, chauffés, orientés plein sud, qui accueillaient pendant l’hiver les agrumes et autres végétaux craignant le gel.

*Voilà pourquoi, on avait repris, en quelque sorte, ce principe, et transposé, un peu partout..

L’orange récoltée à l’aube de l’hiver, n’était consommée que par les aristocrates.

Elle était, de par sa présence dans les cours royales et sa rareté, considérée comme unfruit de luxe.

D’ailleurs, « les gens du peuple n’en connaissaient pas son existence »,précise-t-il.

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Sous l’Ancien Régime, seule l’Aristocratie goûtait au plaisir rare de l’orange.

(Photo d’illustration Max Pixel)

Entre les XVIIIè et XIXè sièclesles rites de Noël vont se répandre.

On commence à acheter des oranges à la pièce.

Mais elle est encore rare et chère.

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« Pour la plus grande majorité de la population, avant 1880, le cadeau de Noël, c’est quelque chose de très symbolique. Il s’agit d’un geste, on offre du pain d’épices, des fruits à coques, des pommes rouges, des chocolats, des sucres d’orge, des bonbons, et des oranges. On n’offrait que rarement des jouets.

Ce n’était pas dans les meurs et ça coûtait très cher », fait remarquer François Walter.

Désillusion

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Offrir une orange, c’est offrir quelque chose qui évoque dans le luxe. Traditionnellement, on l’offrait aux enfants parce qu’ils n’en voyaient pas durant le reste de l ‘année.

« Et, au XIXè siècle, beaucoup d’entre eux, ne savaient pas de quoi il s’agissait.

Ils ne savaient pas comment consommer les oranges, croquaient dedans à pleines dents et ils n’étaient pas très content du résultat. Il y avait une sorte de grande désillusion », souligne l’historien.

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Les enfants ne savaient pas vraiment comment manger une orange. Alors ils croquaient dedans à pleines dents…quelle désillusion ! (Photo d’illustration : Pexels.)

Ayant publié un livre sur la fête de Noël (Noël une si longue histoire..avec Alain Cabantous, Payot, 2016), il se rappelle d’ailleurs d’une anecdote lue pendant ses recherches.

« C’était à propos d’un professeur de latin à la Sorbonne. Il devait avoir environ cinq ans, vers 1870. Pendant qu’il dégustait son orange reçue à Noël, il feuilletait le catalogue des étrennes du grand magasin Au Bon Marché. Il a été fasciné par le train mécanique. Étant donné qu’il habitait dans la Creuse, il n’avait jamais vu de train de ce genre. Il ne connaissait le train que par catalogue. Mentalement, il s’est mis à calculer le prix de ce si beau jouet en fonction de la valeur de l’orange qu’il recevait à Noël et il s’est rendu compte à quel point les jouets étaient inaccessibles pour le niveau de vie de sa famille.

Il a alors remis son rêve à l’année suivante.

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Une pratique ancienne

Ce n’est qu’après la Seconde Guerre mondiale que les jouets, pour Noël, deviennent plus courant.

Et très vite, il est inconcevable d’imaginer un Noël sans cadeaux, sans jouets pour les enfants.

« L’Après-guerre montre un tournant dans l’histoire de Noël,ajoute François Walter.

Et désormais, les enfants ne reçoivent plus de cadeaux dans une logique de récompense, parce qu’ils ont bien travaillés, mais parce que c’est normal de recevoir des cadeaux à Noël.

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La tradition d’offrir des cadeaux en fin d’année est en fait très ancienne. Elle remonte à l’Antiquité. (Photo d’illustration : Tokapic/Pexels)

Offrir des cadeaux est en fait une pratique très ancienne. « Pendant l’Antiquité, les Romains en faisaient à leurs enfants et leurs esclaves. Les étrennes en fin d’année permettaient de souhaiter la bonne année. Il s’agissait d’un rituel qui attirait la bienfaisance pour l’année à venir. La période de Noël étant un moment difficile où l’on attend ait patiemment que les jours rallongent », précise l’historien.

En signe d’hommage

De la même manière, jusqu’à une période très récente, au XXè siècle, dans les campagnes, les cadeaux permettaient aux paysans d’entretenir un lien de clientélisme avec quelqu’un de plus puissants : le patron ou le propriétaire.

Ils leur offraient de la volaille, des fromages, des fruits et donc des oranges pour Noël. Les paysans n’espéraient rien en retour, c’était un signe d’hommage.

Aujourd’hui, la pratique a évolué. « Les cadeaux font partie d’un système de don et de contre don. On offre en espérant recevoir, en retour. C’est rare que l’on fasse des cadeaux gratuitement.

Quand à l’orange, si elle n’est plus sous le sapin, c’est parce que son importation s’est démocratisée à partir des années 1950. Et dès les années 1960, les pesticides et fongicides feront de ce fruit un produit plus accessible. Aujourd’hui, un kilo d’orange s’achète aux alentours de 2 ou 3 Euros. Plus question donc d’en offrir à Noël.  Mais quel plaisir de la déguster, en salade, ou encore avec quelques morceaux de chocolat !

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L’Orange de Noël

AU XIXe siècle, peu de marchands proposent des oranges à la vente.

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L’orange de Noël. © Getty / wundervisuals

Elles sont si rares que certains sont tentés de les voler comme dans la célèbre chanson de Gilbert Bécaud, une chanson qui rappelle que voler une pomme, une prune ou une cerise, ce n'est pas aussi grave que voler une orange !

Car pour ce fruit la condamnation est sans appel : "tu as volé l'orange du marchand, tu la vois... elle est là... la corde qui te pendra...." En réalité, voler une orange ne conduisait pas à l'échafaud, mais en prison

Mais pourquoi porter des oranges aux personnes incarcérées si le fruit est aussi couteux à l'achat ?
En 1892, des femmes sont arrêtées pour s'être montrées quasiment nues lors du défilé des élèves des Beaux-Arts. Elles ont été dénoncées par le sénateur Béranger et, en attendant d'être jugées, elles sont emprisonnées.

Parmi les interpellées, une certaine Sarah Brown. Elle est jeune, elle est belle, et un poète, Raoul Puchon, lui écrit un poème :

"O! Sarah Brown! Si l'on t'emprisonne, pauvre ange,   
Le dimanche, j'irai t'apporter des oranges."

L'explication est donc simple pour ce qui est d'amener des oranges aux prisonniers, l'orange est le seul fruit qui rime avec ange.

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L’Orange..l’histoire d’un cadeau de Noël d’antan..

Au travers des livres..

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Résumé :

À la fin de l'été de 1913, Cécile Brunie, toute jeune institutrice, arrive à Saint-Roch pour y prendre possession de son poste. Dans ce petit village de la basse Corrèze où le curé fait seul la loi et où prospère une école congréganiste, elle est accueillie comme le diable en personne. 
Nul ne doute que, comme ses prédécesseurs. elle ne puisse tenir que quelques mois devant le redoutable abbé Brissaud qui, chaque dimanche, tonne contre l'école sans Dieu et ses suppôts. 
Mais Cécile fait front, résiste aux injures, aux provocations, aux calomnies et, peu à peu, par la compétence, sa patience et son courage, gagne la confiance au village et voit se peupler son école au détriment de l'établissement religieux.
Au terme d'une année terrible, sa victoire aura le visage heureux de la petite Malvina Delpeuch, que chacun considérait comme une demeurée et qu'elle aura réussi à conduire jusqu'au certificat d'études, suprême consécration en ces temps-là et en ces pays-là.
C'est Malvina, devenue elle-même institutrice, qui, bien plus tard, raconte cette histoire. Malvina n'a rien oublié de cette année de son enfance misérable et méprisée, ni de cette jeune femme fragile qui lui a ouvert les portes du savoir et de la dignité. 
C'était en 1914; la guerre était là qui, avec les hommes de Saint-Roch, allait ensevelir le vieux monde rural sous les ruines...
Michel Peyramaure a écrit ici un roman où tout est vrai, où tout est juste. Une France toujours présente en nous resurgit dans ce récit qui illustre l'un des grands combats qui ont marqué son histoire. Et revit une époque, pas si lointaine, où l'orange de Noël était pour les enfants pauvres de Saint-Roch et d'ailleurs le plus inespéré cadeau du monde.

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 La clémentine de Noël..Une autre histoire..

En effet, l'histoire de la découverte de la clémentine remonte à l'année 1892, lorsque le Père Clément RODIER, qui résidait à cette époque-là au niveau de la commune de Misserghin, près d'Oran, a décidé d'expérimenter en fécondant des fleurs de mandarinier avec du pollen prélevé sur un bigaradier, qui est un arbre qui ..

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C’est en observant des enfants en train de cueillir des fruits sur un arbre, et de s’en rassasier, que le frère Clément s’interrogea et se posa des questions..

En effet, cet arbre chargé de fruits oranges, correspondants alors, à peu de choses près, à nos oranges du début, sauf pour la taille de ces fruits, quelque peu plus réduite, étaient en fait des..mandarines..

Ces petits fruits au goût fort agréable, étaient toutefois avec des pépins.

C’est à partir de cette observation et approche qu’il eut l’idée, par la suite, de faire un « croisement », entre une orange et une mandarine..la clémentine venait de naître et d’être..créée !..

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La clémentine est née en Algérie autour de 1920, et elle doit son nom au directeur d'un orphelinat de la région d'Oran, le père Clément, qui aurait eu l'idée de croiser un mandarinier avec une orange douce. Le fruit ainsi créé étant un hybride dont la multiplication est obtenue par greffage, cela explique que la clémentine soit presque dépourvue de pépins.
L'idée de ce jésuite était brillante, car la clémentine supplante dorénavant la mandarine en popularité du fait qu'elle est plus facile à peler, moins acide et que sa chair dépourvue de pépins en fait une favorite des collations d'écoliers.
Elle est principalement cultivée au Maroc, en Algérie et en Espagne. La Corse n'exporte peu sa production, mais elle la prend très au sérieux, ayant même une section réservée à la culture de différentes variétés à son Institut de recherches agronomiques.

Allergique à la cuisson

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La clémentine s'ajoute très bien dans les salades de thon, de poulet ou de porc, en conjonction avec des amandes ou des pistaches et du cresson. On peut l'inclure à la dernière minute dans un sauté de légumes à l'asiatique, l'important étant de ne pas la chauffer pour préserver ses vitamines hydrosolubles. Elle sera la vedette d'une salade de fruits avec des grains de grenade et des bananes, tandis que marinée dans un peu d'alcool et de sucre avec des épices, elle deviendra un dessert raffiné et rapide pour adultes... On peut aussi râper sa fine peau et l'utiliser pour rehausser la saveur d'un plat de pâtes ou d'un ragoût, comme on le ferait pour un zeste d'orange ou de citron.
Une clémentine est plus petite qu’une mandarine. 
Le goût d'une clémentine est excellent. Par nature de petite taille, ce fruit est extrêmement populaire parmi les enfants et les adultes. 

Les clémentines apparaissent habituellement sur le marché vers le mois de décembre la saison s’achève au mois de février.
Elles donnent un sentiment de bonheur pendant le souffle cruel de l'hiver. C'est absolument un pur plaisir d'avoir des clémentines pendant la saison d'hiver

Une clémentine est enrichie avec de la vitamine C, avec des sucres, de la fibre, du calcium et la vitamine A ce qui est essentiel pour notre santé. C’est un fruit très populaire chez les personnes conscientes de leur santé. Elles sont basses calories ! Une clémentine moyenne fournira seulement 35-50 calories.

Une clémentine peut être très efficace dans la conservation et la filtration de l'eau. Elle aide également à combattre la tension, l'insomnie et l'agitation nerveuse. 

Les Rapatriés d'Algérie mal récompensés pour l'implantation de la Clémentine Corse.
Lire la suite .... |

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Deux mille hectares de clémentines enregistrées.
Mais une culture professionnelle de clémentiniers ne s'est développée dans la plaine orientale que depuis les années 1962.

Recherche variétale

C'est le résultat à la fois de l'apport de Rapatriés d'Algérie et de l'assistance technique d'une station de l'INRA (Institut national de recherche agronomique), spécialement dédiée à l'agrumiculture, implantée en 1965 à San-Giuliano sur 100 hectares
Cette station dispose, entre autres, d'une collection (sorte de musée) de plus de 1100 agrumes pouvant servir à la création variétale.
La culture de clémentiniers couvre quelque 2000 hectares pour une production de 20 000 à 25 000 tonnes, dont l'essentiel est commercialisé en France. La récolte se déroule de novembre à janvier. Le fruit peut être intrinsèquement mûr même quand son enveloppe extérieure est verte.

Protection nécessaire

Jusqu'en 1993, la clémentine de Corse a bénéficié de l'exclusivité de la commercialisation avec les feuilles attachées aux fruits. Suite à la perte de ce monopole par une décision de Bruxelles et à des difficultés d'écoulement, la filière a cherché une nouvelle façon de se singulariser.
En 1998, les professionnels créent l'Association pour la promotion et la défense de la «Clémentine de Corse» et préparent un dossier en vue de requérir une Indication géographique de provenance (IGP). C'est chose acquise depuis le début de cette année. L'exigence du conditionnement dans la zone de production a retardé les démarches.
Pourquoi une IGP et pas une AOC? Les initiateurs avancent trois raisons: le sentiment qu'ils aboutiraient plus aisément avec une IGP, la relative hétérogénéité de la production au départ et le manque d'une véritable et assez longue tradition.
La «Clémentine de Corse IGP» se caractérise par son acidité, un fruit récolté et commercialisé avec une ou deux feuilles, un bloc fruitier univariétal sélectionné par l'INRA, une irrigation limitée, une fumure raisonnée, une coloration naturelle sur l'arbre, l'absence de traitement chimique après récolte et une réception dans une station de conditionnement agréée.
Pour une meilleure mise en valeur, il reste à organiser la commercialisation.

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Entrez dans l'Histoire avec le site Les présents du passé. ... à Misserghin, à 21 km au sud-ouest d'Oran dans l'Algérie alors française, ...

La clémentine, fruit du hasard ou de la recherche ?..

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Saviez-vous que la Clémentine est un fruit moderne, créé par un Français ? Un fruit français né plus précisément en Algérie au début du XXe siècle

Oran, berceau de la clémentine

Nous sommes à Misserghin, à 21 km au sud-ouest d’Oran dans l’Algérie alors française, durant les dernières années du XIXe siècle. C’est là que depuis 1849 une communauté de religieux possède une concession d’une quarantaine hectares. Les petits frères de Notre Dame de l’Annonciation, dirigés par le Père Abram se sont donnés pour mission de donner un métier à des orphelins venus de la métropole ou des départements algériens.

L’orphelinat possède une pépinière et, en toute logique, l’arboriculture fait partie des activités enseignées, sous la houlette du religieux chargé d’entretenir les plantations le frère Marie-Clément. Celui-ci est particulièrement dévoué à sa tâche. On lui doit l’introduction dans le pays de nouvelles espèces d’arbres forestiers ou fruitiers ainsi qu’une vaste collection de près de 600 variétés de rosiers.

Et c’est  lui, vous l’avez compris, que nous pouvons remercier pour la découverte d’un fruit qui depuis porte son nom.

La clémentine : naissance d’un hybride

Deux hypothèses s’affrontent concernant l’apparition de ce nouveau fruit.

La légende raconte qu’au bord de l’oued, un arbre fruitier sauvage s’était imposé parmi les résineux. Il ne s’agissait ni d’un oranger, ni d’un mandarinier, mais ses fruits plus rouges et meilleurs que des mandarines, qui plus est sans pépin et faciles à  éplucher, faisaient le bonheur des enfants. Le frère Clément, en préleva des greffons qui peu à peu donnèrent une nouvelle essence, trésor du verger des orphelins.

Une deuxième version fait état d’une démarche plus scientifique. Le frère Clément ayant observé le périple d’une abeille en train de butiner, il la voit passer d’une fleur de bigaradier à  celle d’un mandarinier. Ce mélange de pollen aurait-il un impact sur la production de l’arbre, sur l’aspect ou le goût du fruit ? Pour la reconnaitre, il accroche un ruban à la branche et suit l’évolution du fruit. Au vu du résultat, il fait des semis pour organiser la production de cette fantaisie de la nature.

Le saviez-vous ?
La clémentine ayant peu ou pas de pépin, la reproduction se fait uniquement par la greffe d’un rameau sur un porte-greffe. Tous les clémentiniers sont donc des « clones », identiques ou modifiés, du premier arbre de frère Clément.

Le père de la clémentine est un frère…

Et si la clémentine s’était appelée Vitaline ? Avant d’entrer en religion, Frère Clément avait pour nom Vital Rodier. Né en 1839 dans une famille paysanne du Puy de Dôme, il se consacre très tôt à la religion. Dès l’âge de 13 ans, Vital rejoint un oncle prieur au monastère des Chartreux de Valbonne dans le Gard. Deux ans plus tard, il suit un autre oncle en Algérie française et rejoint la communauté des Petits frères de l’Annonciation, à Misserghin. C’est là qu’en 1859 Vital prononce ses vœux et devient Frère Clément.

Sans avoir étudié l’arboriculture, Frère Clément connait le travail de la terre et double son bon sens terrien d’un esprit curieux.

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L’orphenlinat de Misserghin – carte postale des années 1950 (source Généanet)

Chaque jour pendant près de 40 ans, il effectue les relevés de température et de pluviométrie. Il plante 35 ha de vignobles, développe la pépinière de l’orphelinat. Il fait prospérer les plantations de la communauté en introduisant dans la région des essences d’arbres qui après acclimatation sont vendus aux cultivateurs des alentours. Il est encouragé dans ses expérimentations par Louis Charles Trabut, un médecin et botaniste alors président de la société d’horticulture d’Algérie. C’est à l’initiative de son ami qu’en 1902 le nouvel agrume jusqu’alors appelé mandarinette, prend son nom définitif.

Frère Clément décède à Misserghin deux ans plus tard.

L’avenir de la clémentine est en Corse

Les clémentiniers ont depuis pratiquement disparu d’Algérie. Les fruits que l’on voit désormais sur nos étals proviennent souvent d’Espagne, d’Israël ou de Californie. Toutefois la Clémentine de Corse s’impose encore malgré la concurrence. L’île cultive ce fuit depuis 1925. L’INRA y a d’ailleurs installé à San Guliano une station de recherche agronomique. Les arboriculteurs de l’institut poursuivent leur travail de sélection pour améliorer les variétés françaises : adaptation au climat, rendement, calibre et qualité des fruits… Par ailleurs, on sait depuis peu grâce à leurs analyses que la clémentine est issue de la fécondation d’une fleur de mandarinier par du pollen d’orange douce (Citrus sinensis) et non de bigaradier (orange amère, citrus aurantium).

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Frère Clément, inventeur de la clémentine..
LE GÉNIE DES CLERCS
La clémentine, croisement du mandarinier et du bigaradier, est née pas loin d’Oran (Algérie), grâce aux soins d’un religieux spiritain.

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Clément Rodier, spiritain pépiniériste

« Attention ! » Le P. Roger Tabard, archiviste général des spiritains, va s’énerver : « Dans”Questions pour un champion”, ils demandent souvent qui a inventé la clémentine. Et ils répondent : “Le F. Clément, jésuite”. C’est faux ! », s’étrangle le dépositaire de la mémoire des religieux spiritains, grande congrégation missionnaire s’il en est. Car le F. Clément, l’inventeur de la clémentine, était bel et bien spiritain. Son histoire et celle de « son » fruit méritent d’être contées.

Clément Rodier naît le 25 mai 1839 dans le petit village auvergnat de Malvieille, dans le Puy-de-Dôme. Sa famille est assurément très catholique puisqu’une douzaine de ses membres sont religieux ou religieuses. Dès l’âge de treize ans, le jeune Clément veut suivre son oncle, prieur de la chartreuse de Valbonne (Gard).

Mais la rudesse des conditions de vie est peu compatible avec sa santé fragile. Un autre de ses oncles, André Rodier, appartient aux Frères de l’Annonciation, présents en Algérie, terre coloniale alors en plein essor. À Misserghin, à une vingtaine de kilomètres d’Oran, un orphelinat accueille une centaine d’enfants sur un vaste domaine viticole d’une quarantaine d’hectares.

Deux histoires de la clémentine

C’est là que le F. Clément, qui a prononcé ses vœux perpétuels le 13 novembre 1866, va exercer ses talents. Responsable de la pépinière d’une vingtaine d’hectares, très réputée dans la région, il va introduire plusieurs centaines d’espèces d’arbres forestiers, fruitiers ou d’ornement, plus de 600 variétés de rosiers. Empirique, il consignait ses expérimentations sur des cahiers, également noircis de relevés climatiques et pluviométriques scrupuleux. Malheureusement, ces trésors ont été perdus.

Parmi les expériences menées ou observées par le F. Clément, le P. Tabard raconte : « Il y avait sur le terrain, au bord de l’oued Misserghin, un arbre non cultivé qui avait poussé là parmi les épines. Ce n’était pas un mandarinier, ni un oranger : ses fruits plus rouges que les mandarines étaient d’une saveur délicieuse et de plus n’avaient pas de pépins. C’est ce que raconta au F. Clément un jeune Arabe qui en avait dégusté. Intéressé par ces fruits, notre arboriculteur décida de faire des greffes avec des greffons de l’arbre miraculeux. L’opération réussit. On multiplia alors les greffes et au nouvel arbre on donna le nom de clémentinier. »

Mais l’histoire hésite : « Une autre version nous est donnée par le fils d’un employé qui vivait à la pépinière au temps du F. Clément,explique le P. Tabard. Ce garçon aurait suivi le travail d’une abeille en train de butiner ; l’abeille passe d’un bigaradier (1) sur un mandarinier ; que peut-il sortir d’un tel mélange de pollen ? Le frère attache un ruban rouge à la fleur du mandarinier et surveille la production. Il prélève le fruit à maturité, fait un semis et obtient la clémentine… »

La « mandarinette », pas seule découverte des spiritains

Toujours est-il que le docteur Louis-Charles Trabut, botaniste présidant la Société d’horticulture d’Algérie, qui suit les expérimentations du F. Clément, publie un rapport élogieux sur la toute jeune clémentine, qui fut d’abord nommée « mandarinette ». Mais sa singularité méritait bien un nom propre : sans pépins, elle arrive à maturité plus tôt que la mandarine, est plus sucrée, et son épluchage est plus facile.

Mais il faut bien l’avouer, le F. Clément n’est devenu spiritain que sur le tard, deux ans avant sa mort, en 1904. Sa congrégation d’origine s’étiolant, elle fut en effet réunie aux spiritains au tout début du XXe siècle.

Un an après la mort de l’inventeur de la clémentine, l’orphelinat de Misserghin connut un sort singulier : alors que les lois de séparation de 1905 avaient fait fermer la vingtaine de collèges spiritains en France, seul Misserghin a pu rester ouvert, en ce département alors français.

Les spiritains comptèrent, le P. Tabard tient à le rappeler, plusieurs dizaines de figures missionnaires plus marquantes, même sur le plan botanique, que le F. Clément« Chez nous, les grands hommes sont les grands missionnaires. » Parmi ces figures, le P. Théophile Klaine (1840-1911), qui a fait connaître à l’Europe l’okoumé, essence tropicale gabonaise, qui a donné naissance à toute l’industrie du contreplaqué.

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► La clémentine, en vérité

Contrairement à la mandarine, la clémentine n’a pas de pépins. Le fruit est vert à maturité et ne devient orange que sous l’effet de la baisse de température hivernale. Selon l’Inra (Institut national de la recherche agronomique), la clémentine a d’abord été considérée comme un hybride entre le mandarinier et une variété de bigaradier à feuille de saule.

Des études récentes menées à la station Inra de San Giuliano (Corse) consacrée à l’agrumiculture ont montré, par une analyse chromosomique, qu’il s’agit en réalité d’un hybride entre le mandarinier et l’orange douce. Aujourd’hui, 98 % des clémentines françaises sont produites en Corse orientale, qui bénéficie d’une appellation contrôlée. La production s’étale d’octobre à fin janvier.

(1) Arbre fruitier produisant des oranges amères.

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Le frère Clément Rodier et la..clémentine…

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Quand nous nous délectons avec ce petit fruit sans pépins, qui nous vient désormais d'Espagne, d'Israël ou de Californie, nous sommes bien évidemment loin de penser à ce petit frère Marie-Clément (1) qui inventa la savoureuse mandarine dans un coin d'Algérie (française) peu connu, appelé Miserghin.

Il s'appelait Vital Rodier. Il était né le 25 mai 1839 dans un coin reculé du Puy-de-Dôme appelé Malveille, dans ce coin du Livradois où se situe Saint-Germain-L'herm. Un Vital à Malveille, quelle ironie ! Ce n'est point là qu'il pouvait espérer grand avenir. Mais l'avenir qu'il décida de poursuivre ne fut point grand aux yeux de beaucoup. Il voulut d'abord se faire chartreux à Valbonne, mais l'austère régime des moines le rebuta (2), et il s'en fut rejoindre un de ses oncles qui était Frère de l'Annonciation à Miserghin, en Algérie.

Cet institut de frères où il pénétrait, était originaire de Montpellier, et avait été fondé par un abbé Montels qui se préoccupait, comme beaucoup d'autres alors, des trop nombreux orphelins. A la mort du fondateur, le jeune institut fut confié à un ancien vicaire de Saint-Chinian, professeur d'histoire ecclésiastique au grand séminaire. Il s'appelait Louis-Théodore Abram, avait 38 ans, et eut l'idée en ces années qui suivirent la conquête de l'Algérie de transporter ses orphelins sur une terre ouverte à toutes sortes d'initiatives. A force de démarches tenaces, il obtint une concession de 30 hectares à Miserghin, village de colonisation à 21 kms au sud-ouest d'Oran. Il s'y installa en 1849 avec ses orphelins et ses petits frères de "l'Annonciation". Deux ans plus tard, on lui accordait en plus les 12 hectares d'une pépinière étatique. La ténacité du Père Abram, jointe à l'immense bonne volonté de ses petits frères, transforma le domaine en une grande exploitation agricole, doublée d'ateliers où se formaient les orphelins venus de France et d'Algérie. Relancée et développée, la pépinière de Miserghin devint célèbre grâce à l'imagination et au travail de plusieurs religieux aimant l'arboriculture et les activités en dérivant.

On planta beaucoup ? Des vignes et des agrumes surtout. La pépinière eut vite de nombreux clients : on y pouvait acquérir toutes sortes d'arbres. C'est à cette pépinière que travaillait, notamment, le Frère Marie-Clément Rodier. " On peut dire que rien n'a été planté sans lui dans les 20 hectares de la pépinière et les 35 hectares du vignoble. C'est lui qui a introduit dans le pays plusieurs centaines d'espèces d'arbres forestiers, fruitiers ou d'ornement, sans compter une merveilleuse collection de rosiers qui comprenaient près de 600 variétés des plus rares… 
Il obtint même et développa plusieurs variétés de plantes et de fruits, entre autres une espèce de mandarine, qui fait l'admiration des connaisseurs, et que les orphelins de l'établissement baptisèrent du nom de Clémentine.
" (3)

L'origine ou l'hérédité de ce fruit désormais populaire, est assez mystérieuse. Les sociétés savantes et la tradition spiritaine hésitent en se contredisant ou en se complétant. Les botanistes l'ont découvert sur le tard alors que le Frère Marie-Clément en faisait déjà exploitation. Son invention reste floue. Elle remonterait à une époque située entre 1892 et 1900. La pierre tombale du Frère la situait en 1894, mais des auteurs, tous sérieux, sont loin d'être d'accord sur cette date.

La modalité est non moins mystérieuse (4). La tradition, spiritaine ou non, en fournit deux, généralement retenues. " Il y avait sur le terrain, au bord de l'oued Miserghin, un arbre non cultivé qui avait poussé là parmi les épines ; ce n'était pas un mandarinier, ni un oranger ; ses fruits plus rouges que les mandarines étaient d'une saveur délicieuse et de plus n'avaient pas de pépins ; c'est ce que devait apprendre au Frère Clément un jeune arabe qui en avait dégusté ; intéressé par ces fruits, notre arboriculteur prit sur lui la décision de faire des greffes avec des greffons de l'arbre miraculeux. L'opération réussit ; on multiplia alors les greffes et au nouvel arbre on donna le nom de clémentinier. "

Une autre version nous est donnée par le fils d'un employé qui vivait à la pépinière au temps du Frère Clément. Celui-ci aurait suivi le travail d'une abeille en train de butiner ; " l'abeille passe d'un bigaradier sur un mandarinier ; que peut-il sortir d'un tel mélange de pollen ? Le Frère attache un ruban rouge à la fleur du mandarinier et surveille la production ; il prélève le fruit à maturité, fait un semis et obtient la clémentine… "

Peu importe en somme, si notre curiosité scientifique ne peut être satisfaite ; la curiosité historique est unanime pour attribuer l'invention de la clémentine à Vital Rodier, devenu Frère Marie-Clément quand il entra chez les Frères de l'Annonciation.

Pourquoi alors le placer sur notre site spiritain ? Serait-ce de la récupération indue ? Pas totalement. Car après la mort du Père Abram en 1892, son institut connut de grandes difficultés d'ordre économique. Le diocèse d'Oran s'en émut et sur le conseil du Saint-Siège sollicita la Congrégation du Saint-Esprit pour examiner et soutenir l'institut chancelant. Mgr Le Roy, alors supérieur général des spiritains, proposa la réunion des petits frères avec les siens. Après des tractations à rebondissements, le projet fut entériné. Par un décret de 1901, Rome supprima l'Institut du Père Abram et autorisa ses membres à entrer dans la Congrégation du Saint-Esprit. Presque tous s'y décidèrent. Ils refirent un noviciat, sur place, à Miserghin, et devinrent spiritains en février 1902. L'inventeur de la clémentine devint donc spiritain. Il mourut en 1904.(5)

Lors du départ des religieux, après l'indépendance algérienne et la nationalisation de l'orphelinat, les tombes de tous les spiritains décédés à Miserghin ont été nivelées et recouvertes d'un gazon sous lequel ont disparu leurs noms et avec eux, la brève évocation de leur présence et de leur dévouement. La sœur trinitaire qui m'a communiqué en 1993 cette information a précisé que les restes du Père Abram et ceux du Frère Marie-Clément avaient alors été placés dans l'ossuaire de leur couvent.

C'était là l'histoire douce-amère de la clémentine et de son inventeur le Frère Marie-Clément, qui ne devint spiritain que sur le tard, après sa très féconde invention.

Nota : Clément s'est intéressé aussi pendant 40 ans à relever la température moyenne à Misserghin, la pluviométrie, a faire diverses autres activités scientifiques. Mais, c'est sùrement la découverte de la clémentine qui l'a rendu célèbre, bien que peu de personnes ne connaissent vraiment le Frère Rodier. 
Père Roger Tabard, archiviste adjoint

René Charrier (d'après Les Frères Courage, Mémoire Spiritaine, Etudes et Documents 1, Paris 1994 p.62-69) 
http://www.spiritains.org/qui/archives/carte/frclement.htm

1. Il est le seul Frère spiritain à se trouver dans le dictionnaire Larousse, et, pardonnez du peu, c'est dans les noms communs. " Clémentine : n.f. (du nom du F. Clément, qui obtint le fruit en 1902). Mandarine d'une variété à peau fine, fruit du clémentinier. " (Petit Larousse 1998, p.225). Pour le même fruit hybride du bigaradier et du mandarinier, le Petit Robert, lui, renvoie à un " Père Clément 
2. "Sa santé est trop fragile pour supporter les exigences de la vie des chartreux."
Père Roger Tabard, archiviste adjoint 3. Il marque ses essais dans des cahiers qu'on a malheureusement perdus, notant le lieu, la date, les résultats des diverses expériences. op cit
4. D'après le docteur Louis Trabut, professeur à l'école de médecine d 'Alger, président de la "Société d'horticulture" qui vient souvent visiter les innombrables expérimentations du Frère, celui-ci aurait créé accidentellement un hybride de mandarinier et de bigaradier à feuilles de saules ou granito. Ceci se passe en 1900, et on appelle d'abord le fruit la mandarinette. Lorsque les botanistes prennent conscience de l'intérêt de ce nouvel agrume, la parcelle d'origine a été arrachée.Il n'est pas possible de connaitre les plans d'origine. op cit 
5. Le Frère Rodier était mort depuis 1904, ayant obtenu pour sa découverte la médaille d'or de la société d'agriculture d'Algérie.C'est cette société d'agriculture qui baptisera en son honneur ce fruit merveilleux de la Mitidja, la "clémentine, vingt ans après sa mort. op cit


La Clémentine

Elle doit son nom au révérend père Clément (Vital Rodier 1829-1904) qui était directeur de culture de l'orphelinat de Misserghin (près d'Oran, en Algérie). En 1892, Louis Charles Trabut, botaniste et médecin français, avec le père Clément, aurait croisé volontairement un mandarinier avec un autre agrume. Quoi qu'il en soit, Louis Charles Trabut voulant rendre hommage à l'homme d'église, décida de le nommer "clémentine" en son honneur. La clémentine n'a pas de pépins contrairement à la mandarine, c'est un fruit vert à maturité qui ne devient orange que sous l'effet de la baisse de température hivernale.

Les premières descriptions du clémentinier sont dues au docteur Louis Charles Trabut (1853-1929) qui les publia en 1902 dans la Revue horticole française n° 10 et, en 1926, dans le Bulletin agricole de l'Algérie, Tunisie et Maroc1. À noter que le Traité pratique d'agriculture pour le nord de l'Afrique, paru en 1929, ne parle pas de clémentine mais seulement de " mandarine sans pépin ".

La clémentine a d'abord été considérée comme un hybride entre le mandarinier (Citrus deliciosa Ten.) et une variété de bigaradier à feuille de saule (Citrus salicifolia Raf. 'Granito'). Ce dernier avait été importé d'Espagne comme porte-greffe pour les cultures d'agrumes. Toutefois des études récentes menées par la station INRA de San-Giuliano en Corse consacrée à l'agrumiculture, ont montré à partir de l'analyse des chromosomes qu'il s'agissait en réalité d'un hybride entre le mandarinier et l'orange douce (Citrus sinensis).
Avec la tangerine, elle a servi dans l'hybridation qui a donné la clemenvilla.

Elle doit son nom au révérend père Clément (Vital Rodier 1829-1904) qui était directeur de culture de l'orphelinat de Misserghin (près d'Oran, en Algérie). En 1892, Louis Charles Trabut, botaniste et médecin français, avec le père Clément, aurait croisé volontairement un mandarinier avec un autre agrume. Quoi qu'il en soit, Louis Charles Trabut voulant rendre hommage à l'homme d'église, décida de le nommer "clémentine" en son honneur. La clémentine n'a pas de pépins contrairement à la mandarine, c'est un fruit vert à maturité qui ne devient orange que sous l'effet de la baisse de température hivernale.

Un fin observateur de la nature

En 1892, le chef des pépinières de l'orphelinat agricole de Misserghin est intrigué par un arbuste qui ne ressemble pas aux mandariniers plantés autour. Les années passent et celui-ci se fait oublier. Jusqu'au jour où le même révérend père Clément (Vital Rodier) surprend ses élèves en train d'en déguster les fruits alors que les mandariniers communs ne seront pas mûrs avant un mois. Le fruit paraît banal mais il possède l'énorme avantage d'être dépourvu de pépins. Les enfants l'adorent. Il décide alors de s'y intéresser et réalise plusieurs greffes. Le religieux pense avoir découvert une variété hybride issue d'un croisement naturel entre la mandarine et la bigarade -l'orange amère- d'habitude immangeable. Le nouvel agrume acquiert rapidement une vraie notoriété, on l'appelle alors la "mandarine sans pépins" ou la "mandarine du père Clément". Mais il n'est pas encore reconnu officiellement.

D'une rive à l'autre de la Méditerranée

Il faut attendre 1902 pour voir apparaître la première description de la clémentine dans la revue horticole française. Le professeur Trabut de la société horticole d'Alger y consacre un article et lui donne le nom de son découvreur. La commercialisation peut commencer. En tant que pays d'origine, l'Algérie se lance dans la production de clémentines. D'autres pays méditerranéens lui emboitent le pas, les conditions climatiques de la région étant particulièrement favorables. Ainsi l'Espagne, l'Italie et la Turquie deviennent des fournisseurs importants pour les marchés européens. La première clémentine française est plantée en 1925 par Don Philippe Semidei, à Figaretto en Corse.

En 1962, l'accession à l'indépendance de l'Algérie sonne le glas de la production d'agrumes du pays : de nombreux pieds-noirs spécialisés dans la clémentine décident de délocaliser leur savoir-faire en Corse. L'île s'est déjà distinguée à l'occasion du centenaire de l'appellation "clémentine" : en 2002 les chercheurs sont parvenus à démontrer que ce fruit n'avait aucun lien de parenté avec la bigarade mais bien avec l'orange douce, contrairement à ce que pensait le père Clément.

La Corse, paradis des clémentines

Aujourd'hui on peut dire que 98% des clémentines françaises proviennent de Corse. La production ne peut pas être aussi importante qu'en Espagne mais elle est de qualité. L'essentiel des exploitations se trouvent dans la partie orientale de l'île, et c'est donc naturellement que l'INRA (Institut National de la Recherche Agronomique) a installé sa station de recherche et d'expérimentation à San Giuliano, à 50 km au Sud de Bastia. L'endroit est remarquable car il permet de mener à bien des programmes de recherche mais il s'agit surtout d'un formidable réservoir de plus de 1000 variétés. Avec ses 5000 arbres, on peut donc dire que le lieu participe à la conservation du patrimoine de la région, désormais liée aux agrumes. La station joue également un rôle pédagogique et partage volontiers ses connaissances avec les chercheurs du monde entier comme avec les jeunes. On y compte environ 1000 visites par an, qui démontrent l'intérêt porté au secteur agrumicole dans la région. La plus grande réserve européenne de donnée génétiques concernant les agrumes est donc un lieu stratégique, et la vitrine d'une volonté affichée de miser sur la qualité des produits obtenus.

Institut National de Recherche Agronomique de Corse 20230 San Giuliano 

http://agriculture.gouv.fr/vital-rodier-1829-1904-pere-de-la

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Quand et comment les clémentines sont-elles apparues dans nos vergers ?

La clémentine a été "inventée" au début du XXème siècle par le Père Clément, un religieux-agronome de la région d'Oran, en Algérie (qui lui a donné son nom !). Il s'agit d'un hybride de mandarine et d'orange amère ou "bigaradier" -Citrus aurantium-. Du fait de ses qualités gustatives, et de sa quasi-absence de pépins, elle a aujourd'hui pratiquement supplanté la mandarine en France.

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La Clémentine, Ce patrimoine matériel inestimable du terroir Oranais

Nombreux sont aujourd’hui, à notre grand désarroi, ceux qui continuent de croire que la clémentine, fruit très répandu en Algérie et largement consommé par la population nationale, est un fruit aux origines étrangères et sans aucun lien ou rapport avec l’histoire fruitière de l’Algérie.

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Pourtant, cet agrume si délicieux et atypique, demeure bel et bien un produit de l’Algérie et d’Oran plus précisément, et dont les origines ne sont plus à démontrer de nos jours. En effet, l’histoire de la découverte de la clémentine remonte à l’année 1892, lorsque le Père Clément RODIER, qui résidait à cette époque-là au niveau de la commune de Misserghin, près d’Oran, a décidé d’expérimenter en fécondant des fleurs de mandarinier avec du pollen prélevé sur un bigaradier, qui est un arbre qui est connu pour produire généralement une gamme précise d’oranges, à savoir les oranges amères. Selon certaines sources, il aurait soit volontairement croisé un mandarinier avec un autre agrume, soit trouvé ce nouveau fruit apparu de manière naturelle tout simplement. De ce fait, quoi qu’il en fût, le Père Clément RODIER, demeure encore et toujours celui à l’origine de la découverte de ce nouveau type d’oranges. Ainsi, deux décennies après sa disparition, la société algéroise d’horticulture de l’époque, décida de baptiser ce nouvel agrume « Clémentine », et ce en hommage et en reconnaissance au Père Clément pour cette découverte sensationnelle. Un succès fulgurant s’en est suivi, et le fruit ne tarda pas avant de connaitre un engouement et renommée à une échelle internationale conséquents et sans précédant, propulsant ainsi la Clémentine au rang des fruits les plus succulents et appréciés, et ce pour deux raisons principales : Premièrement, la Clémentine, à l’inverse de la mandarine par exemple, ne contient pas de pépins, ce qui par conséquent, rend sa dégustation plus agréable, et de surcroît, elle demeure aussi extrêmement facile à peler et à éplucher. Désormais, il est très fréquent de trouver de la Clémentine en Chine, Brésil, Argentine, Mexique, Thaïlande, Corée du Sud, Etats-Unis, sans mentionner l’ensemble du pourtour méditerranéen.

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La clémentine a été découverte au début du XX° siècle par le moine Clément, en Algérie.

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L’Orange de Noël  est le titre d’un des premiers livres de l’écrivain Michel Peyramaure. Cet agrume a longtemps été si rare  qu’il n’était offert que pour les grandes occasions. Cadeau de cour sous les rois de France, cadeau de Noël dans les familles les plus modestes, jusqu’à l’immédiat après-guerre. Et les oranges, clémentines , et autres mandarines marquent aussi l’arrivée de l’hiver par leur fragrance si particulière qui embaume les étals.

La clémentine, découverte au début du XX° siècle par le moine Clément, en Algérie, est arrivée en Corse  en 1925, et l’Île de Beauté représente aujourd’hui la signature de ce produit dont elle assure l’unique production française. Thierry Marx  vous invite, dans l’Histoire à la carte , à composer une salade de clémentines.

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C’était en..2019..

Je vous rassure..rien n’a..changé..depuis !..

Chambéry, la "Cantine savoyarde" offre un repas de Noël aux SDF..

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C'est une institution depuis 36 ans. A Chambéry, chaque 25 décembre, la "Cantine savoyarde" modifie ses menus et offre un repas de fêtes à ses bénéficiaires. SDF, migrants ou personnes isolées se retrouvent ici pour partager un peu de chaleur et de convivialité. 

Reportage. Ce mercredi 25 décembre fut un jour de fête à la Cantine savoyarde. Quelques bouteilles débouchées pour célébrer Noël. Une tradition, ici, depuis 36 ans. Une tradition qui prend la forme d'un bon repas offert aux plus démunis : SDF, migrants, personnes isolées ou en situation de précarité s'y retrouvent pour Noël mais aussi tous les jours. Cette année, la cantine savoyarde a servi 123 000 repas à ses 2.000 bénéficiaires. 

Au-delà de l'aspect humanitaire, l'association participe à la lutte contre le gaspillage alimentaire en récoltant les surplus des magasins et cantines de l'agglomération chambérienne. 200 bénévoles et 9 salariés se relaient toute l'année pour faire fonctionner la Cantine savoyarde.

Noël, le sapin et les cadeaux..me direz-vous..

Sapin, Père Noël, cadeaux...mais d’où viennent ces traditions de Noël ?

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Sapin décoré de boules de Noël, avec à ses pieds des cadeaux déposés par un vieil homme barbu vêtu de rouge : autant d’évidences en cette période de fête, dont on ne connaît pas toujours l’origine. Une historienne des fêtes nous explique comment sont nées les traditions de Noël.

Décorer le sapin, attendre le passage du Père Noël sur son traineau, autant de traditions des fêtes de fin d’année que l’on reproduit sans même y penser. Pourtant, ces coutumes ont une histoire qui mérite de s’y pencher. Celle du sapin, par exemple, est même antérieure à Noël, comme l’explique Nadine Cretin, historienne des fêtes : « Le sapin de Noël n’existe pas depuis très longtemps en France, fin XVIIIe siècle. En revanche, la verdure dans la maison, à cette époque de solstice d’hiver où les arbres sont dépouillés, est une tradition très ancienne. Déjà, au IIe siècle, on reprochait aux chrétiens de mettre dans leur entrée de la verdure et des chandelles comme les païens le faisaient. » Mais alors, pourquoi préférer le sapin à d’autres plantes ? Nadine Cretin affirme : « Le sapin est le symbole de l’arbre toujours vert malgré l’époque stérile. Au XVIe siècle, on trouve en Alsace, de l’argent qui a été donné à des gardes forestiers pour surveiller les forêts pour empêcher les gens de couper des arbres de taille moyenne, environ 80 cm. Ils ne devaient pas les cueillir avant la Saint-Thomas, le 21 décembre. Ces arbres étaient posés sur une table ou suspendus au plafond. »

L'origine des boules de Noël 

Une fois le sapin placé dans la maison, il faut le décorer avec des boules de Noël, qui étaient autrefois des pommes : « Assez vite, les sapins ont été décorés de symboles. Des pommes, qui étaient symboles d’immortalité, des noix, qui étaient symboles de fécondité… des symboles de bonheur pour l’année à venir. Une nouvelle année naît puisque les jours se mettent à rallonger. On accrochait aussi des hosties consacrées, symbole du paradis, ou encore des fleurs en papier », précise Nadine Cretin. La pomme s’est ensuite transformée en boule : « Les boules de Noël sont apparues vers 1850. On dit que c’était en Lorraine. Il y a eu une année de sécheresse, il n’y a pas eu de pommes et donc pour les remplacer, les verriers de Meisenthal ont eu l’idée de créer des boules pour mettre dans l’arbre et remplacer les pommes. Progressivement on a décoré l’arbre comme il l’est maintenant. L’ange est également une figure importante dans les décorations. Là, c’est un rappel de la crèche parce que le sapin et la crèche ont été longtemps en concurrence en France. Le sapin s’est imposé. Beaucoup d’Alsaciens se sont installés ailleurs en France, important leur sapin et progressivement c’est devenu un décor obligé de Noël », explique Nadine Cretin.

Les souliers au pied du sapin

Une fois le sapin bien décoré, pour espérer être gâté, il faut placer chaussures ou chaussettes à son pied. « La chaussure est un objet qui est très propre à la personne et ça revient un peu à une main tendue. En plus, lors de la période du solstice d’hiver, l’année bascule et les jours se mettent à rallonger. A ce moment-là, on multipliait tout ce qui pouvait être un symbole heureux et être prometteur pour l’année à venir et la chaussure était un symbole de richesse. C’est également de là que viennent les cadeaux, qui ne sont ni plus ni moins que des étrennes », indique Nadine Cretin.

Des cadeaux pour petits et grands

Les chaussures placées, il faut ensuite y déposer les cadeaux : « Les catalogues des grands magasins s’appelaient autrefois des catalogues d’étrennes. C’étaient des jouets que l’on offrait ou des cadeaux alimentaires. Avec la montée de la bourgeoisie au XIXe siècle et en particulier l’installation des grands magasins, le cadeau est devenu incontournable à Noël », décrit Nadine Cretin. Et, contrairement à la croyance, on ne recevait pas que des oranges à Noël, selon l’historienne… « Il y avait beaucoup plus de cadeaux que ce que l’on croit. Tout le monde dit « ma grand-mère avait une orange à Noël », je ne suis pas sûre que c’était vraiment toujours le cas. Effectivement, dans les familles pauvres ou dans les familles à la campagne, on offrait parfois des oranges car c’était quelque chose de tout à fait inhabituel, c’était un fruit luxueux. On pouvait recevoir aussi des pipes en sucre, des bonbons, des gâteaux, des friandises…. Le cadeau s’est vraiment imposé dans les années 1950 avec la montée de ce que l’on appelle la société de consommation. »

De Saint-Nicolas au Père Noël

Orange, friandise ou jouet coûteux, ils seront tous déposés par le Père Noël. Lui aussi existe en réalité depuis plus longtemps que la fête elle-même : « On lui accorde une origine qui remonte à Coca Cola mais en réalité, c’est bien plus ancien que ça. Il y a des personnages dans les carnavals qui distribuent de l’abondance, comme par exemple les Gilles de Binche qui lancent des oranges. Vous avez ces personnages-là qui sont beaux, qui sont généreux et qui côtoient d’autres personnages qui, eux, sont habillés de haillons. Ils sont sombres, horribles, souvent derrière un masque assez inquiétant. Ces personnages-là ont donné plus tard le Père Fouettard mais ils n’étaient pas punitifs. Le personnage beau et généreux à, lui, été christianisé en Saint-Nicolas », explique Nadine Cretin. Elle ajoute : « Saint Nicolas est un évêque qui a vraiment existé, au IIIe siècle en Asie Mineure. Ses reliques, au moment de l’arrivée des « infidèles », ont été transportées à Paris en 1087. Un chevalier lorrain a transporté une phalange à Saint-Nicolas-de-Port. Le culte de Saint-Nicolas était très présent dans les régions rhénanes, à l’est de la France. Il est toujours accompagné d’un personnage sombre, affreux, qu’on connaît sous le nom de Père Fouettard. »

Sur un traîneau porté par le vent...

Le Père Noël a ensuite évolué différemment en fonction des continents, comme l’enseigne l’historienne : « Au XVIIe siècle, les premiers colons américains partis de France étaient très reconnaissants à Saint-Nicolas parce que, dans les miracles qui lui ont été accordés, il avait sauvé des marins de la tempête. Ce côté « Père Noël » commence à arriver. En Lorraine, le Père Noël  recouvre deux figures de la mythologie germanique : celle du dieu Odin, qui pouvait voler dans le ciel, grâce à un cheval à 8 pattes. Ca va donner à Saint-Nicolas la capacité de se déplacer dans les airs. Il y avait également le Chasseur Sauvage, un personnage connu partout en Europe sous différentes appellations. Il avait un attelage, une grande barbe… c’est comme cela que naît le traineau du Père Noël. »

Des évolutions différentes

Nadine Cretin affirme : « Aux Etats-Unis, on va donc voir Saint-Nicolas dans un traineau, pas forcément tiré par des rennes. Les rennes arrivent un peu plus tard. En 1822, un pasteur avait écrit un poème pour ses enfants à propos de Saint-Nick et ce personnage était rondouillard, tout petit, il passait par la cheminée et se déplaçait avec un traineau tiré par des rennes. Il a un nez en forme de cerise, il a un bonnet sur la tête au lieu d’avoir une mitre. Il dépose ses cadeaux et repart par la cheminée. La crosse de l’évêque est devenue un sucre d’orge. » Le Père Noël a évolué différemment en Europe, comme l’explique l’historienne : « Il est resté plus proche du saint évêque, moins bedonnant. Le personnage avait gardé des baguettes à la ceinture et pouvait distribuer aussi bien un cadeau qu’une baguette si l’enfant n’avait pas été sage. Il y a toujours ce côté justicier »

Un symbole international

Le Père Noël américain s’est imposé après la Seconde Guerre Mondiale et a recouvert le Saint-Nicolas qu’on connaissait en France. Coca Cola a finalement fixé son image dans le monde entier : « La campagne de Coca Cola, en 1930, réutilise ce personnage qui avait déjà été utilisé dans la publicité. Il lui donne une taille normale, mais avec toujours ces bonnes joues rondes et ce côté ventripotent. Noël a changé, c’est devenu la fête plus commerciale que l’on connaît et on a repris cette image du Père Noël qui s’est répandue dans le monde entier ». Un dessin, de 1885, attribue officiellement le lieu de vie de ce sympathique bonhomme : le Pôle Nord.

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Noël au temps des oranges..

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PHOTO: ARCHIVES LA PRESSE

En 1929, les églises de Montréal distribuent du pain et de la soupe à ceux que la crise frappe de plain fouet.

Une orange dans un bas de laine. Ou une patate avec un morceau de charbon pour les plus turbulents. Le genre de cadeau de Noël sur lequel bien des enfants lèveraient le nez en 2008. Mais dans les années 30, en pleine dépression, c'était la fête. Même si les parents, ruinés, au chômage ou guère mieux, avaient dû se saigner pour offrir ces petits «luxes» à leurs enfants. Alors que la récession se propage dans le monde entier, La Presse jette un regard aux Noëls de l'autre crise.

C'était l'époque des repas composés de beurrées de moutarde et de macaroni au sucre. C'était l'époque où près de la moitié des ouvriers mont- réalais étaient au chômage, où le salaire annuel moyen -700$- avait dégringolé du tiers en l'espace de quelques années. Ces années de la Grande Dépression, on les a appelées les années dures, les années d'hiver, les dirty thirties. Mais même à cette époque, où la plupart des ménages devaient faire des acrobaties quotidiennes pour éviter d'être plongés dans le rouge, les familles réussissaient à sauver Noël. Malgré la crise, malgré le chômage, il y avait des réunions de famille, des tourtières, une dinde. Et des oranges dans les bas.

KATIA GAGNONLA PRESSE

«À l'époque, on économisait tout le temps. C'est l'époque où le pouding chômeur a été inventé. Un dessert pas cher», raconte Jacques Lacoursière, historien et vulgarisateur. «Mais durant le temps des Fêtes, on voulait oublier la misère. On faisait l'impossible pour la cacher.»

Jacques Galipeau, 85 ans, se souvient bien de cette époque. «On manquait de tout, mais on ne le savait pas», résume-t-il avec humour. «On mangeait trois repas par jour, mais c'était souvent la même chose.» Du pain émietté dans un bol de lait avec de la mélasse. Du gruau. Des pâtés aux patates. Mais malgré cette pauvreté extrême, à Noël, «c'était bombance» se souvient M. Galipeau. La table était pleine et les gens, joyeux. «Les parents, où est-ce qu'ils prenaient les sous? Je ne sais pas.»

Les enfants turbulents recevaient une patate ou des morceaux de charbon dans leur bas. Et les enfants sages, eux, avaient une orange. Près de 80 ans plus tard, Jacques Galipeau se souvient encore du goût de cette orange. «C'était un fruit magique», dit-il. «Si vous étiez vraiment amoureux d'une fille, peut-être pouviez-vous lui donner une part de votre orange», raconte un grand-père américain sur Ruthlace, le blogue qu'il tient à l'intention de ses 18 petits-enfants.

Bernard Ouellette garde aussi des souvenirs vivaces de cette époque. L'homme est né en 1928, un an avant le krach boursier qui a entraîné toute la planète en dépression. Son père est mort trois ans plus tard. Sa mère s'est retrouvée seule avec ses trois enfants. «Elle avait un courage extraordinaire. Elle a décidé de nous garder tous les trois», raconte M. Ouellette. Elle a survécu, de peine et de misère, grâce à des petits boulots.

Mais jamais la détresse de cette mère n'est venue gâcher le Noël de ses enfants. «Elle s'assurait que notre Noël serait tout de même spécial. Les Noëls ont toujours été beaux.» Il se souvient du sapin dressé dans le salon, du père Noël de chez Dupuis Frères. La famille Ouellette assistait à l'office au sous-sol de l'église, où on ne payait pas, contrairement à l'étage où il fallait acheter un billet pour avoir sa place. Il y avait un petit jouet en cadeau pour chaque enfant. Un camion de bois. Une poupée en celluloïd. À 11 ans, juste avant le début de la Seconde Guerre mondiale, M. Ouellette a eu son premier vrai cadeau de Noël: un équipement de ski. Douze dollars.

La famille de Rachel Bienvenue est elle aussi tombée de haut durant la Crise. En 1932, au plus fort de la Dépression, elle avait 15 ans. Son père, entrepreneur prospère de Québec, frôle la faillite. La famille, qui vivait dans une grande maison de six chambres à coucher, doit vendre la demeure et déménager. «On a pleuré en laissant notre maison», raconte Mme Bienvenue. Ce premier Noël passé dans un appartement du Vieux Québec a été dur. «Mon père, surtout, était triste. C'était un homme généreux et il était dans l'impossibilité de nous gâter.» Mais sa mère a tenu mordicus à conserver un esprit festif: elle a tout de même, cette année-là, cuisiné le repas traditionnel.

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Ce Noël passé dans une relative abondance était fêté au prix d'économies durement réalisées pendant toute l'année. La tenue du budget familial était, durant ces années de crise où l'argent était très rare, un sport extrême. «Au plus fort de la crise, en 1934, plus de 240 000 personnes, soit 28% de la population montréalaise, vivaient des allocations de l'État. Chez les francophones, la proportion s'élevait à 38%», indique l'auteure Denyse Baillargeon, qui a écrit un ouvrage sur le travail des femmes à l'époque, Ménagères au temps de la Crise.

«Et le chômage augmentait toujours durant le temps des Fêtes», note l'historien Jacques Lacoursière. «Les cadeaux de- vaient être rares. Parce que ces gens-là vivaient de la charité.» Et l'orange, la fameuse orange, coûte 25 cents la douzaine en 1931. Vingt-cinq cents, c'est le salaire horaire minimum «officiel» à l'époque. Une heure d'ouvrage pour 12 oranges, importées de Californie. «La sensation de la saison», vante une publicité dans La Presse en décembre 1930.

Les allocations de «secours direct» fixées par la Ville de Montréal s'élevaient, pour une famille de cinq personnes, à 36,88$ par mois en été et 39,48$ en hiver, soit entre 442$ et 473$ par an. À la même époque, le Canadian Welfare Council établissait à 1000$ par an le minimum annuel absolu pour faire vivre une famille de cinq personnes. Même les salariés étaient loin d'atteindre ce minimum vital: la moitié des chefs de famille salariés de Montréal gagnaient moins de 850$ par an.

«Surveiller les prix, n'acheter que le strict nécessaire, ne rien gaspiller, ne pas s'endetter» ce sont les «mots d'ordre» qui reviennent dans la quarantaine de témoignages de femmes, toutes en ménage à l'époque de la Crise, recueillis par Denyse Baillargeon. «Toutes les cennes étaient comptées», dit l'une de ces femmes interviewées.

«Les plats en sauce, à base d'eau et de farine, représentaient aussi une solution économique», écrit l'auteure. «Je faisais de la sauce blanche avec des patates, de la sauce blanche avec des oeufs, de la sauce blanche avec des petites fèves. On en a mangé pas mal, de colle!» s'exclame une autre femme. Les mères roulaient des boîtes de carton pour faire des «bûches». Elles cousaient des sous-vêtements aux enfants dans des poches de farine, des robes dans des vieux paletots. Elles couraient les marchés publics pour recueillir les légumes «passés». Elles faisaient chauffer l'eau dans une bouilloire pour faire la vaisselle, lavaient le linge à la planche et à l'eau froide, faisaient sécher dehors même par grand froid.

À l'époque, Raymond Allard avait 20 ans et il travaillait pour son père: au volant de son camion, il vendait du charbon aux familles. Il se souvient très bien de ces parents, et de ces enfants, qui ramassaient chaque petit morceau de précieux charbon échappé des sacs. «Ils venaient avec leurs petits paniers, ils ramassaient», raconte-t-il, assis dans son fauteuil, dans une résidence privée pour personnes âgées de Lachine.

Près de 80 ans se sont écoulés, mais Raymond Allard a encore les larmes aux yeux quand il parle de cette période, où son père a dû faire main basse sur l'assurance qu'il avait réservée à son fils. Mille dollars qui devaient lui servir à s'établir, à se marier. «Je lui ai laissé. Il avait tellement besoin d'argent», dit le vieil homme.

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Les excès ont leurs contemplateurs..pas moi.

La magie du Hameau du Père Noël..

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Par contre les nombreuses inondations, un peu partout, dans le sud-ouest, au Pays Basque, comme ailleurson n’en a rien à foutre..c’est ça ?..

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Une très bonne semaine à toutes et à tous..malgré tout !

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Photo ci-dessus d’un beau ciel orangé au Pays Basque.

 

 

 

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Commentaires
A
Formidable article de Noël Denis, notamment sur les oranges, et surtout les clémentines qui poussaient non loin de chez nous, les jardins de Tlemcen étaient de vrais petits Eden pour les fruitiers en général... <br /> <br /> Merci pour les Vœux de Noël et bonne fin d'Année...<br /> <br /> Gilbert
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Z
Les cadeaux étaient peu nombreux autrefois, je dirais plutôt qu'il fallait dire "Le cadeau"... Mais on était si content !!! Même si nos parents s'étaient privés pour nous... Et ils ne sont plus là... Les gens irremplaçables emplissent les cimetières...<br /> <br /> <br /> <br /> J'espère que tu as passé de bonnes fêtes de Noël... En te souhaitant de bonnes fêtes de fin d'année...<br /> <br /> Très bonne soirfée
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M
Bonjour Denis,<br /> <br /> Cet article est intéressant, j'apprends plein de choses.<br /> <br /> J'ai connu quand j'étais petite les Noëls avec orange et carré de chocolat.<br /> <br /> Bonne journée à toi,<br /> <br /> Mo
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T
je m' en souviens de ces Noëls où une orange était un cadeau !<br /> <br /> Avant que les transports par air réduisent les distances, tout ce qui venait d' ailleurs était cher et réservé aux riches, chocolat, café, épices par exemple !<br /> <br /> Je suis moi aussi écoeuré quand j'entends que des cadeaux se revendent sur le net !<br /> <br /> Hier je lisais que Verstappen avait fait cadeau d' une Honda Nsx à Perez pour l' avoir bien aidé pendant le championnat, 200 000 euros !!<br /> <br /> De nos jours les pubs ont fait que les parents veulent que leurs enfants portent des marques et disposent du dernier smartphone, et même les migrants en ont !<br /> <br /> En fait n' a de valeur aux yeux de l' homme que ce qui est rare et donc cher !<br /> <br /> Quand le Christ disait heureux les pauvres, il savait qu'une simple cigarette, un sourire, une pièce, c' est du bonheur pour ceux qui n'ont rien !<br /> <br /> Passe une bonne journée Denis<br /> <br /> Amitié
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