Commémoration du 11 novembre 1918 – Honneurs aux poilus !
Commémoration du 11 novembre 1918 – Honneurs aux poilus !
Photo ci-dessus de Mr. Lazar Ponticelli, dernier poilu encore en vie alors en 2008, et lors de l'une de ces dernères participation à la commémoration de l'Armistice de 1918.
Photo ci-dessus de Mr. Lazar Ponticelli, chez lui en 2006.
Lazare Ponticelli (en italien : Lazzaro Ponticelli), né le 7 décembre 1897 à Bettola en Italie et mort le12 mars 2008 au Kremlin-Bicêtre en France, était officiellement le dernier vétéran français de la Première Guerre mondiale depuis la mort de Louis de Cazenave le 20 janvier 2008. Doyen des Français, il est aussi le neuvième homme de nationalité française à entrer dans la liste des supercentenaires.
Lazar Ponticelli en 2006.
Commémoration de la Victoire et de la Paix le 11 novembre, jour anniversaire de l'Armistice, et hommage à tous les morts pour la France. Le 11 novembre 2022, la France commémore le jour anniversaire de l'Armistice signée le 11 novembre 1918 et rend hommage à tous les morts pour la France.
Le wagon de l'Armistice..
La voiture est incluse dans le train qui, le 7 novembre 1918, est acheminé dans une futaie de la forêt de Compiègne. Ce lieu isolé mais peu éloigné du front et du Quartier Général allié est choisi par la direction des transports militaires aux armées (DTMA) et approuvé par Foch, pour les négociations de l'armistice entre les Alliés et les Allemands. Ce site, qui devient plus tard la clairière de Rethondes, est équipé de deux épis ferroviaires, distants d'une centaine de mètres et reliés à la ligne de Compiègne. Ils servent alors à l’acheminement des pièces d’artillerie lourde sur rail pour le tir de très longue portée sur les lignes allemandes. Un second train est aménagé pour abriter la délégation allemande.
La signature de l'Armistice dans le wagon..
Photo ci-dessus de la signature du traité de l'Armistice de 1918, dans le wagon de la Rethonde, situé dans une clairière, du même nom, située dans la forêt de Compiègne dans l'Oise.
Les négociations sont menées dans la voiture-salon et le 11 novembre 1918 entre 5 h 12 et 5 h 20 du matin, après une ultime séance débutée à 2 h, l'armistice y est signé avec une mise en application sur le front fixée à 11 h du matin le jour-même. Entre les 8 et 11 novembre, peu de photographies des deux trains ont été prises, le maréchal Foch les ayant interdites. Seul un cheminot a réussi à prendre quelques photos « volées ».
Autour de la table sont assis en se faisant face :
- pour les Alliés : le maréchal Foch entouré de l'amiral de la flotte britannique Wemyss, du contre-amiral britannique Hope et du général françaisWeygand ;
- pour les Allemands : le ministre d'État Matthias Erzberger, le Generalmajor von Winterfeldt de la Deutsches Heer (l'armée de terre impériale), le comte Alfred von Oberndorff des Affaires étrangères et le capitaine de vaisseau Vanselow de la Kaiserliche Marine (la marine impériale).
Aux extrémités de la table se trouvent l'officier interprète français Paul Laperche (1880-1946),et le capitaine allemand von Helldorff.
Assistent également, mais en retrait, le capitaine britannique Jack Marriott et le capitaine allemand Geyer.
Dans le petit bureau-salon adjacent, au centre de la voiture et servant aux transmissions, se tiennent deux officiers français : le commandant Riedinger et le capitaine de Mierry. Dans les anciennes cuisines du wagon ont été aménagés le bureau des secrétaires, Henri Deledicq et Émile Grandchamp, ainsi que celui des cartographes.
Le 11 novembre 1918 vers 5 h 30 du matin, juste après la signature du traité, à la sortie du wagon de l'Armistice : de gauche à droite au premier plan, l'amiral britannique Hope (en), le général Weygand, l’amiral britannique Wemyss, le maréchal Foch (avec une canne et un képi ), le capitaine de la Royal Navy Marriott (en).
Photo ci-dessus, le wagon de l'Armistice après 1918.
De 1922 à 1927, le wagon est exposé aux Invalides. Vu son mauvais état du aux intempéries,. il est installé dans la Clairière de l’Armistice.. Un riche Américain, M Arthur Henry FLEMING paye sa rénovation et la costruction de l’abri musée Il attire beaucoup de visiteurs.
En septembre 1950, un wagon de la même série que le wagon originel est offert par la Compagnie des Wagons-Lits. Il est aménagé à l'identique et installé dans un nouvel abri prolongé par une rotonde destinée à recevoir 800 vues stéréoscopiques.
Photo ci-dessus de ce deuxième wagon lors de son transfert et débarquemment à l'emplacement prévu dans la clairière de la rethonde et sous un abri.
Le wagon de l'Armistice est la voiture de chemin de fera dans laquelle ont été signés l'armistice du 11 novembre 1918 entre l'Allemagne, la France et ses alliés, puis celui du 22 juin 1940 entre l'Allemagne et la France, tous deux à la clairière dite de l’Armistice dans la forêt de Compiègne, à une soixantaine de kilomètres au nord de Paris dans le département de l'Oise. Cet endroit est également nommé « clairière de Rethondes », bien que la clairière soit sur le territoire de la commune de Compiègne. Cette voiture numérotée 2419 D avait été mise en service en 1914 par la Compagnie des wagons-lits, affectée au train du maréchal Foch en 1918, exposée aux Invalides puis dans la clairière de Rethondes pendant l'entre-deux-guerres. Emmenée en Allemagne après la signature de l'armistice de juin 1940 et exposée à Berlin, elle a été détruite en avril 1945 par les SS, sur ordre deHitler, un mois avant la capitulation allemande.
Une voiture similaire, 2439 D, issue de la même série de 19132, est exposée depuis 1950 dans un mémorial sur le site de la même clairière de Rethondes.
Aujourd’hui vous pouvez admirer un wagon de la même série le wagon 2439D aménagé à l’identique.. Haut de 4 mètres, il mesure 20 mètres de long. Depuis les fenêtres latérales, des étiquettes indiquent la place des plénipotentiaires le 11 novembre 1918. L’arrière du wagon est décoré des drapeaux des pays alliés ayant participé à la Première guerre mondiale.
Clairière de l'Armistice (dite aussi Clairière de Rethondes) dans la forêt de Compiègne (Oise). Au milieu la dalle monumentale, à gauche l'emplacement où se trouvait le wagon-salon du maréchal Foch, ou furent signés les deux armistices. Au fond, l'allée qui mène à la route et au monument des Alsaciens-Lorrains.
Photo ci-dessus de fantassins épuisés et fatigués du 87 è Régiment d'infanterie.
Photo ci-dessus de poilus de Craonne.
Si l'on connaît bien l'histoire du pantalon rouge garance devenu bleu horizon, ou celle du casque, il est une partie de l'équipement du poilu qui est tout aussi importante : le godillot.
Cette chaussure robuste, imperméable à tige montante accompagne le soldat jour et nuit.
Beaucoup sont fabriquées en sus dès les premiers mois de la guerre dans le cadre de la mobilisation industrielle, plutôt artisanle ici en l'occurence.
Le godillot.
Photo ci-dessus du dessous d'une semelle de"godillot" de fantassin et poilu.
Photo ci-dessus d epoilus dans une tranchée dans l'attente.
N’oublions jamais nos anciens, nos ainés, et tous les poilus qui ont combattus et défendus fièrement la France et le sol français !
Photo ci-dessus - l'ossuaire de Douaumont.
Photo ci-dessus des restes du fort de Vauquois et monument commémoratif visible.
Photo ci-dessus de l'endroit d'un village détruit.
La loi du 28 février 2012 fait de cette journée nationale une journée d'hommage à tous les morts pour la France, quel que soit le conflit. Le 11 novembre devient une forme de catalyseur des mémoires des morts au combat, permettant pleinement aux OPEX d'être intégrées à la mémoire collective.
Il faut également avoir une pensée et du respect envers tous ceux morts pour la France depuis la seconde guerre mondiale et jusqu’à ce jour.
HONNEUR À TOUS !
Le 11 Novembre est le jour anniversaire de l’Armistice signé en 1918. Il rend hommage à tous les morts pour la France. Le Président de la République présidera la cérémonie officielle à l'Arc de Triomphe alors que d’autres célébrations auront lieu dans toute la France.
Commémoration du 11 novembre 2021 sous l'Arc de Triomphe présidée par le chef de l'Etat - © ECPAD
La cérémonie officielle se déroulera à Paris sur la place Charles de Gaulle et sous l'Arc de Triomphe. Elle s'articulera autour de la sonnerie du cessez-le-feu à 11 heures. Le président de la République passera les troupes en revue, déposera une gerbe sur la tombe du Soldat inconnu et ravivera la flamme sous l'Arc de Triomphe. Elle sera retransmise en direct sur les réseaux sociaux de l’Élysée.
Deux autres cérémonies organisées par le ministère des Armées se dérouleront précédemment :
- A 9 h 15, une commémoration célébrant la manifestation de lycéens et d’étudiants du 11 novembre 1940 se déroulera à 50 mètres de la place Charles de Gaulle, sur le musoir entre l’avenue des Champs-Elysées et l’avenue de Friedland. Elle sera présidée Patricia Miralles, secrétaire d'État chargée des Anciens combattants et de la Mémoire, en présence du ministre de l’Education nationale et de la Jeunesse, Pap Ndiaye, de la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Sylvie Retailleau, et de Sarah El Haïry.
- A 10 h 40, une cérémonie d’hommage à Clemenceau, présidée par le chef de l’Etat, aura lieu devant la statue de Clemenceau, à l’angle du Petit Palais et de l’avenue des Champs-Elysées. Elle se déroulera en présence de la Première ministre, Elisabeth Borne, du ministre des Armées, Sébastien Lecornu, de la secrétaire d'État chargée des Anciens combattants et de la Mémoire, Patricia Miralles, et de la secrétaire d'État chargée de la Jeunesse et du Service national universel, Sarah El Haïry.
A noter que dans l’après-midi, à 15 heures, une cérémonie commémorative aura lieu dans la clairière de l'Armistice de Rethondes, à Compiègne (Val d’Oise). Elle sera présidée par Élisabeth Borne, Première Ministre.
Des célébrations commémoratives locales se dérouleront également sur l’ensemble du territoire.
Comme chaque année, le 11 Novembre sera commémoré ce vendredi à Paris, mais aussi dans toute la France. Une célébration qui a également évolué au fil de temps. Les explications de Franziska Heimburger, historienne spécialiste de la Première Guerre mondiale.
A quoi ressemblaient les cérémonies du 11 Novembre au sortir de la guerre ?
La cérémonie telle que nous la connaissons aujourd’hui s’est graduellement mise en place. Le 11 novembre 1918 ne marque en effet pas la fin de la guerre mais une interruption des combats. Il faut attendre le traité de Versailles pour qu’elle prenne officiellement fin et que le temps des commémorations démarre. En 1919, le 11 Novembre n’est d’ailleurs pas encore le jour le plus important. Les autorités préfèrent célébrer la victoire dès le 14 Juillet avec de grands défilés à Paris en présence des Alliés. Le 2 novembre, le jour des morts, revêt également une importance particulière pour les familles car c’est la première depuis la fin de la guerre. Elles en profitent pour rendre hommage à leurs proches perdus durant le conflit. L’inhumation du Soldat inconnu en 1921 vient structurer les commémorations, tout comme les monuments aux morts qui seront construits à travers la France durant la décennie.
Quelles sont les cérémonies du 11 Novembre qui ont marqué l’histoire ?
Celle du 11 novembre 1940 est particulièrement marquante puisque nous sommes alors un peu moins de six mois après la défaite française face à l’Allemagne nazie. Paris est occupé et l’envahisseur interdit toute manifestation publique ce jour-là. Des lycéens choisissent cependant de se réunir, notamment aux abords de l’Arc de Triomphe. Beaucoup seront incarcérés. Mais cet acte de courage restera dans les mémoires de la Résistance qui continuera de commémorer le 11 Novembre au cours de la guerre.
Quel est le sens de cette cérémonie aujourd’hui ?
Les cérémonies et commémorations de ce genre changent avec leur temps. Depuis 1919, le sens a ainsi beaucoup évolué. La loi du 28 février 2012 a par exemple élargit l’hommage à « tous les morts pour la France » pour prendre en compte les décès durant les opérations extérieures. Cette transformation fera sans doute perdurer le 11 Novembre dans le temps. Mais ce qui est important, c’est de ne pas réduire le 11 Novembre à l’Arc de Triomphe.
« L’ancrage local de cette journée est vivace. Les nombreuses cérémonies municipales et associatives qui font vivre cette date en témoignent. »
Photo ci-dessus du fort de Vaux que l'on peut visiter.
Photo ci-dessus de poilus au repos.
Livres intéressants..
Ceux de 14 de Maurice Genevoix.
Le livre "Ceux de 14" de Maurice Genevoix est un livre relatant ce qu'il a vécu lui-même et vu durant cette guerre..un témoignange authentique et vrai.
Maurice Genevoix, né le 29 novembre 1890 à Decize (France) et mort le 8 septembre 1980 à Xàbia (Espagne), est un écrivain et poète français, membre de l'Académie française.
Photo ci-dessus du jeune Maurice Genevoix en 1914-1918.
Il existe un autre livre intéressant, d'un sujet bien différent..sur la chasse et le braconnage.
Raboliot est un roman français de Maurice Genevoix publié en 1925. Il y évoque et exalte la vie libre d’un braconnier de Sologne. Considéré comme son chef-d’œuvre, ce roman a été récompensé du prix Goncourt en 1925.
Voici, à l’occasion de l’entrée au Panthéon de Maurice Genevoix, Raboliot, paru aux éditions Grasset en 1925. Pierre Fouques, dit Raboliot, est un chasseur fameux dans toute la Sologne. Les habitants de la région admirent son habileté, son courage et son art dans le maniement du fusil. La chasse n’est pas la seule passion de cet homme rustique et solitaire : il braconne, partout et à n’importe quelle saison, se moquant des institutions et de leurs règles.
Alors que personne n’ose le défier, que gardes-chasse et métayers enragent de voir cet anarchiste de la nature se comporter avec une telle désinvolture, une conjuration s’organise. Le gendarme Bourrel promet de le capturer. Les autorités tendent un piège au braconnier, il y échappe grâce à son intelligence. Raboliot fuit, se cache dans les bois où il prépare sa vengeance. Bientôt, les parties de chasse nocturnes tournent à la haine, au duel à mort...
Le portrait d’un bandit magnifique. Un héros de la liberté et de la nature. Le dernier résistant d’une société prête à tout pour imposer un ordre coercitif.
Nouvelle édition préfacée par Julien Larere-Genevoix, petit-fils de l’écrivain.
Paroles de poilus.
De Jean-Pierre Guéno.
Ce livre est un témoignange vivant et poignant du vécu des poilus et soldats au travers du courrier et nombreuses lettres envoyées depuis les lignes comme tranchées de poilus adressées à leur mère, leur épouse, leur fiancée.
C'est un livre très poignant et authentique.
Autre livre et possibilité..
Il est bon d'avoir une idée comme impression du vécu comme ressenti de la partie adverse, autrement dit du côté allemand, et d'un militaire comme fantassin allemand.
Les orages d'acier.
De Ernst Junger.
Orages d'acier, publié en 1920, est le premier livre d'Ernst Jünger. Il s'agit d'un récit autobiographique sur son expérience de la Première Guerre mondiale qu'il a vécue comme soldat de bout en bout.
(C'est un livre très poignant et relatant des faits de guerre de tous les jours, comme pour la corvée de l'eau ou la corvée du bois..et où les deux parties et camps se respectaient pour ça, le temps d'une trève..)
N’oublions jamais cette date de commémoration tout comme tous les sacrifices rendus pour permettre de garder une France libre !