Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Ecologie vraie et réelle..
7 mars 2016

1919-1939..L’Entre Deux Guerres..

Entre-deux-guerres

Big_four

 

Photo ci-dessus du Conseil des Quatre lors de la conférence de paix réunissant les vainqueurs de 1918 : le Britannique David Lloyd George, l'Italien Vittorio Orlando, le Français Georges Clemenceau et l'Américain Woodrow Wilson .

La France de l'entre-deux-guerres (1919-1939)

La France sort traumatisée de la Grande Guerre, qui plombe le pays économiquement, politiquement et démographiquement. Les Français aspirent au retour de la Belle Epoque, considérée comme un âge d'or, en opposition avec la guerre devenue un mal absolu. Le régime montre une bonne capacité d'adaptation et semble inébranlable : la IIIe République se voit attaquée sur sa droite, mais les idées fascistes restent marginales jusqu'à la fin des années 1930. La chute du régime provient de la déroute militaire face au IIIe Reich, due à un réarmement militaire trop tardif et à la non-préparation des esprits à la guerre : le souvenir de l'hécatombe de la Grande Guerre est resté très présent dans les esprits. 

Photo-général-Giraud-entre-deux-guerres

 

Photo ci-dessus Le général Henri Giraud pendant l’entre-deux-guerres : de commandant à général.

Résumé explicatif

Entre-deux-guerres

L'entre-deux-guerres est la période (1919-1939) comprise entre la Première et la Seconde Guerre mondiale.

Ces vingt années ont été marquées par un bouleversement durable des rapports de force internationaux, par l'émergence des idéologies totalitaires ainsi que par des progrès techniques considérables. Elles voient également l'apogée du colonialisme en Afrique.

À partir de 1929, la crise économique et sociale et la montée des nationalismes étatiques agressifs créèrent une atmosphère de tension et de peur.

Cette période constitue néanmoins un ensemble cohérent et homogène qui peut s'appréhender dans sa globalité. Sous couvert d'une critique des horreurs du totalitarisme, l'historien Enzo Traverso voit une certaine unité dans la période 1914-1945, qu'il décrit comme un déchirement de l'Europe dans son ensemble, composé de guerres totales sans lois ni limites, de guerres civiles locales et de génocides. C'est ce qu'il appelle une « guerre civile européenne », une sorte de nouvelle guerre de Trente Ans1.

Photo-affiche--Helft_uns_siegen

 

Photo ci-dessus d’une affiche de propagande Allemande..Aidez-nous à vaincre..

Helft uns siegen ! : zeichnet die Kriegsanleihe (Aidez-nous à gagner ! : souscrivez à l'emprunt de guerre) : affiche allemande de Fritz Erler (v. 1917)3

La France de l'après-guerre (1919-1931)

D13-02-90

 

Photo ci-dessus d'une commémoration en l'honneur des morts, soldats tombés durant cette grande guerre..

Les marques de la guerre

La Grande Guerre constitue un tournant dans l'histoire de la France. Le nombre de militaires disparus est estimé à 1 322 000 de métropolitains (sur 7 900 000 de mobilisés métropolitains, soit 16,7 % de perte). Les troupes coloniales sont légèrement moins touchés proportionnellement à leurs effectifs (71 000 hommes disparus par rapport aux 465 000 transportés en France, soit 15,2 %). En valeur absolue, les pertes ont surtout touché la catégorie des agriculteurs, qui formaient le gros des troupes. En valeur relative, une bonne partie de l'élite intellectuelle est touchée : 7400 instituteurs ont été tués et 41 % des élèves de l'Ecole normale supérieure a disparu. 3 millions d'hommes ont aussi été blessés. Les pertes civiles en revanche ne dépassent pas 40 000 personnes. Ces pertes directes se doublent de pertes indirectes dues au déficit des naissances. Dans presque tous les villages de France, au moins un monument aux morts est élevé qui devient un lieu de rassemblement et de commémoration. La célébration du 11 novembre devient une des fêtes nationale en 1922.

Galerie-surréaliste1

 

Photo ci-dessus du début de l’entre deux guerres, une vitrine de la GALERIE  SUREALISTE .

Au niveau économique, les dommages s'élèvent à 34 milliards de francs. 17 000 édifices publics et 565 000 maisons ont été détruits ou endommagés, plus de 2,5 millions d'hectares de terrain agricole doivent être remis en état, ainsi que 62 000 km de route, 5600 km de voies ferrées et 1900 km de canaux. A cela s'ajoute la perte de 23 milliards de francs-or placés à l'étranger (12 milliards sont perdus en Russie après la victoire des bolchéviks, 11 en Autriche, Allemagne et Empire ottoman). Tous les secteurs industriels connaissent une baisse de la production mais la guerre a permis une rationalisation du travail.

Livraisons allemandes à la France (1920).

Photo-Bundesarchiv_Bild-Deutsche_Reparationslieferungen-1920

Photo ci-dessus de livraisons Allemandes aux Français.

Les forces politiques des années 1920

La guerre a conforté le régime républicain qui s'est montré capable de mener une action forte dans un contexte difficile. Pour autant, les clivages traditionnels persistent :

  • La droite contre-révolutionnaire : l'Action française. La Ligue d'Action française a été fondée en 1905 autour de la revue du même nom, apparue en 1899, et qui devient quotidien en 1908. Elle joue un rôle majeur durant l'entre-deux-guerres et bénéficie du prestige de son maître à penser, Charles Maurras. Celui-ci prône une monarchie organisée hiérarchiquement et une nation reposant sur la tradition, la langue et la religion. Ce courant synthétisant royalisme et nationalisme reste faible électoralement mais exerce une forte influence dans le milieu intellectuel.
  • La droite antiparlementaire : les représentants de ce courant sont favorables à un pouvoir autoritaire (mais pas à une dictature). Ce mouvement préfère la démonstration de rue à la voie électorale.
  • La droite parlementaire : elle est issue à l'origine de républicains modérés ayant refusé d'adhérer, en 1899-1900, au Bloc des gauches. Ce courant reste méfiant à l'égard du laïcisme républicain et rejette toute solution étatiste aux problèmes sociaux.
  • Le centre droit : il s'agit des républicains modérés (mais « non modérément républicains » selon la formule de Waldeck-Rousseau) qui n'ont pas hésité à s'unir avec les radicaux et les socialistes dans le Bloc des gauches face au péril nationaliste. Ils sont attachés à la laïcité, refusent l'intervention de l'Etat en matière sociale.
  • Les radicaux : le Parti radical s'identifie au régime d'avant-guerre et est favorable à un renforcement de l'exécutif et à l'intervention accrue de l'État en matière économique. Il recrute essentiellement chez les classes moyennes.
  • Les socialistes : après l'armistice, la SFIO (Section française de l'internationale ouvrière) se divise sur les questions de la révolution bolchévique et sur l'adhésion à la IIIe Internationale fondée par Lénine en 1919. Le congrès de Tours de décembre 1920 se termine par la scission du parti (création de la SFIC).
  • Les communistes : la SFIC (Section française de l'internationale communiste) naît au congrès de Tours et se rapproche de Moscou. Le parti combine l'action illégale (campagnes anti-coloniales) et légale (élections). Jusqu'en 1924, il est une force politique plus importante que la SFIO.

L'évolution politique

Les législatives de 1919 aboutissent à une éclatante victoire de la droite (le Bloc national), qui emporte 415 sièges sur 616. Les résultats sont marqués par un fort renouvellement du personnel politique (60 % des députés le sont pour la première fois) et une nette présence des anciens combattants (44 %, d'où le surnom de Chambre « bleu horizon » en référence à la couleur des uniformes). En janvier 1920, Paul Deschanel succède à Poincaré à la présidence de la République. Le Bloc national mène une politique de défense sociale (lutte contre les éléments révolutionnaires) et d'apaisement religieux (non-application de la loi de 1905 en Alsace-Lorraine, réconciliation avec le Saint-Siège).
En 1924, ce sont les socialistes alliés aux radicaux (Cartel des gauches) qui remportent les législatives avec 4,5 millions de voix contre 4,2 millions pour la droite. Les 26 communistes élus votent systématiquement contre le Cartel. Le président radical modéré du Sénat, Gaston Doumergue, devient président de la République. Le Cartel annonce vouloir retourner à une politique laïque stricte mais se heurte à une dure opposition qui oblige le gouvernement à reculer sur l'application de la loi de Séparation de l'Eglise et de l'Etat en Alsace-Lorraine. De même, les congrégations religieuses qui s'étaient reconstituées pendant la Grande Guerre sont maintenues. Par ailleurs, le Cartel ne parvient pas à résoudre la crise financière. Il tombe en juillet 1926 et laisse place à l'Union nationale (1926-1928) dirigée par Poincaré, qui stabilise les finances (dévaluation du franc de 80 %, hausse des impôts indirects).
1928 marque le retour de la droite au pouvoir. Si le premier tour des législatives est favorable à la gauche, le second tour voit le mauvais reports des voix des radicaux sur les socialistes et l'isolement des communistes.

Analyse

. Dans l’entre-deux guerres, la question des profits de guerre ne cesse de revenir dans le débat politique. En Italie, où l’on parle de « requins »,« le premier programme fasciste – un modèle de démagogie – prévoyait la confiscation de 85% des bénéfices de guerre », rappelle l’historien toulousain Rémy Cazals [10]. En 1938, en France, alors que le second conflit mondial s’approche, une loi sur l’organisation de la nation en temps de guerre interdit aux sociétés qui travaillent directement pour la défense nationale d’engager, à ce titre, des bénéfices. Le 20 septembre 1939, alors que les armées du 3ème Reich envahissent la Pologne, le député Paul Reynaud déclare à l’Assemblée nationale qu’il n’est pas possible, à l’occasion du conflit qui commence, de « tolérer l’enrichissement scandaleux de la guerre de 14-18 ». La défaite éclair de l’armée française en 1940 coupe court à cette inquiétude. Une autre page se tourne, celle de la collaboration avec le régime nazi, y compris économique. Une collaboration à laquelle nombre de patrons français vont participer sans trop de scrupules. Mais là, c’est une autre histoire.

Années 1920..

- Dans les années 1920, un million d’immigrants arrivent au 

  Canada.

  L’immigration est contrôlée par le ministère de l’immigration et de la Colonisation.

 1922

Le Canada veut attirer les agriculteurs britanniques et l’adoption, en 1922, de l’ Empire Settlement Act par la Grande-Bretagne encourage l’émmigration des Anglais. La législation Canadienne de l’époque dresse la liste de ceux qui seraient refusés d’entrer pour y inclure les étrangers ennemis, les analphabètes, les révolutionnaires et anarchistes, personnes ayant des «  coutumes, habitudes, modes de vie et les méthodes de propriété particulières’’, et toute personne appartenant à une race ou de nationalité jugée inapropriée.

Pendant ce temps là, en France, comme à l’accoutumée, on ne se soucie guère du lendemain, et on a repris ses habitudes, d’avant-guerre, comme si tout allait bien, et que la vie allait continuer sans encombres..

 

 

Josephine_Baker_4

Joséphine Baker, figure emblématique des « années folles » en France.

1923

Inflation vertigineuse en Allemagne, les billets de banque ne valent plus rien, on les utilise même pour allumer les poêles.
Création d'Interpol.

L’Allemagne en 1923 : ces billets de banque avaient perdu de leur valeur et étaient utilisés pour tapisser.

Photo-Bundesarchiv-Bild-Inflation-Tapezieren-mit-Geldscheinen

 

Photo ci-dessus du Bundesarchiv-Bild-Inflation-Tapezieren-mit-Geldscheinen ( un Allemand en train de tapisser un mur avec des billets de banque ! ).

1923:  l'année noire de l'hyperinflation

L’hyperinflation se manifeste de façon spécifique (incontrôlée et entretenue), à la fin de l'année 1922 : la pente devient exponentielle, on cesse de fabriquer des pièces de monnaie, la planche à billet se met en route de façon frénétique et va même avoir du mal à suivre. L'ensemble des agents économiques du pays se met à fabriquer des billets, ce qui, là aussi ajoute à l'effet d’entrainement puisqu'une production limitée à une banque centrale et à quelques émetteurs de nécessité eût sans doute permis un débrayage (Schacht agira en ce sens). Au fond, cette panique hyperinflationniste résulte d’un ensemble de facteurs, qui, cumulés formèrent une spirale inflationniste autoentretenue.

Ces principaux facteurs sont :

  • le niveau d'endettement du pays et un service de la dette écrasant,
  • la pression spéculative sur le cours du mark,
  • la perte de confiance dans la monnaie fiduciaire et les rentes d’État (remboursées en papier dévalué),
  • la mauvaise circulation des flux de marchandises d'origines agricoles (seulement 1/3 de la population est rurale et doit nourrir les 2/3 du pays),
  • l'accélération cumulative de la vitesse de circulation de la monnaie,
  • la multiplication des agents producteurs de monnaie,
  • l'indexation des salaires ouvriers et des classes moyennes sur les prix.

Photo-Inflationmedal

Médaille du souvenir de l’inflation de 1923 : « 1 livre de pain : 3 milliards ; 1 livre de viande : 36 milliards ; 1 verre de bière : 4 milliards ».

1923

  • Au début de l'année, Ottawa adopte une politique d'exclusion totale des immigrants chinois. À la fin de 1923, il y a pénurie de main-d'œuvre majeure et les industries du transport et des ressources naturelles pressent le gouvernement afin qu’il assouplisse les règles. La Loi sur l'Immigration chinoise est adoptée et les restrictions sont levées.
  • Le décret du Conseil privé qui limite l'immigration des Allemands et de leurs alliés de guerre au Canada est aboli.
  • Plusieurs milliers de réfugiés Juifs de la Roumanie sont admis au Canada. Ils ont été admis en autant qu'ils avaient de la parenté au Canada et qu’ils étaient appuyés par la >Jewish Immigrant Aid Society (Association d’aide aux immigrants juifs).

1923-1939 : les Bentley Boys dominent..

bentley

La Bentley Speed 8 vainqueur au Mans en 1924

En s'imposant à cinq reprises entre 1924 et 1930, les Bentley Boys ont marqué de leur empreinte les seize premières éditions d'entre les deux guerres et le sport automobile britannique.

Ce sont pourtant des Français (Chenard & Walker) qui avaient remporté la première édition de la classique mancelle, appelée Grand prix d'endurance - Coupe Rudge-Whitworth, imaginée et conçue par Charles Faroux. De 1923 à 1939, Françaises, Anglaises et Italiennes constitueront l'essentiel du plateau mais c'est le constructeur britannique Bentley et ses robustes EXP qui entrera le premier dans la légende grâce aux exploits de ses Boys, cinq fois vainqueurs (1924, 1927, 1928, 1929, 1930).

A la domination des Verts suivra celle des Rouges. En effet, Alfa Romeo et ses magnifiques 8C triomphent quatre fois consécutivement de 31 à 34 tandis que les Français (Delahaye et Bugatti) se partageront les honneurs jusqu'en 1939. L'’édition 1936 sera quant à elle annulée en raison des grèves sévissant en France et notamment dans le secteur automobile.

Suivant l'’évolution des bolides de cette époque, le circuit de la Sarthe a également évolué. Après 5 années d'’utilisation, 'l’ACO raccourcira la pointe ouest circuit (1929) avant d'’acheter un terrain privé et d’'en faire un raccordement permanent entre les stands et le Tertre Rouge, début de la ligne droite des Hunaudières. Cette fameuse RN 138 qui ne sera goudronnée qu'’en 1926 !

1921 et 1924

  • Durant ces deux années, les États-Unis d'Amérique imposent des quotas à tous les immigrants sauf ceux en provenance de l'Amérique du Nord. Par conséquent, des milliers d'immigrants européens se servent du Canada comme porte d’entrée aux États-Unis.

1925

Création et mise en place d’une nouvelle monnaie en Allemagne, la nouvelle pièce s’appelle désormais le..Reichsmark qui fait penser, par son apparence à celle d’avant..1914, sauf que celle-ci est en argent !

Photo-Germany_1_Reichs_Mark_(B)

Nouvelle pièce de 1 reichsmark (1925) en argent titré 500/1 000 et pesant 5 g : l'illusion d'un mark revenant à son apparence d'avant 1914…

1926

Naissance du Commonwealth (les anciennes colonies de l'Empire Britanique deviennent des états indépendant et souverains).
Redressement du franc grâce au gouvernement Poincaré.

1926..

  • Le concept d'immigrant « parrainé » est introduit pour la première fois.

1928

  • Le hangar d'immigration d’Halifax, nommé Quai 21, ouvre officiellement ses portes le 8 mars 1928, en remplacement du Quai 2, situé à l'extrémité Nord d’Halifax.
  • À partir de 1928, l'immigration japonaise, qui avait commencé en 1896 mais n'avait jamais été officialisée par une politique, est limitée à 150 immigrants par année.

1929 

Le Krach de Wall Street (effondrement de la bourse New-Yorkaise) a des répercussion internationales.

1930 

L'astronome américain Clyde Tombaugn découvre la neuvième planéte du système solaire : Pluton.

Années 1930..

  • Pendant la Dépression, seulement un tiers des demandes d’immigration sont acceptées. L’immigration britannique et américaine est encouragée, mais la majorité des autres personnes admises sont des agriculteurs. Les immigrants récents sont particulièrement vulnérables au chômage et nombreux sont ceux qui doivent retourner dans leur pays d'origine.
  • Pendant la Grande Dépression, environ 30 000 nouveaux arrivants sont déportés. Un grand nombre d’entre eux était devenu un fardeau pour l'État, mais l’expulsion a également été utilisée pour étouffer la manifestation politique et atténuer les troubles sociaux. 
  • La politique canadienne sur les réfugiés a été réexaminée dans les années 1930 car de nombreux groupes minoritaires étaient apatrides, sans abri et à la recherche d'un pays d'asile. Les fonctionnaires canadiens ne leur donnaient aucune allocation supplémentaire à titre d'immigrants au statut distinct.  


 

Publicité
Publicité
Commentaires
C
Pas facile de se relever d'une guerre comme celle de 14-18, alors que tant d'hommes ne sont jamais rentrés, parmi eux en effet beaucoup qui travaillaient la terre ! Mais comme toujours le temps fait son oeuvre tant bien que mal, on ne savait pas que 20 ans plus tard ça recommencerait ...<br /> <br /> Belle journée !<br /> <br /> Cathy
Répondre
Ecologie vraie et réelle..
  • Blog évoquant l'origine de l'écologie, l'évolution de la Terre et des différents événements terrestres, l'évolution humaine,le réchauffement climatique, la prise en compte de l'intérêt d'une écologie réelle dans l'action de la vie de tous les jours.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Archives
Visiteurs
Depuis la création 490 723
Newsletter
Derniers commentaires
Ecologie vraie et réelle..
Publicité