La dune du Pyla..
La dune du Pyla..
La dune du Pyla..
La dune du Pyla, cette dune de sable située à La Teste de Buch (33), au sud du bassin d’Arcachon, est la plus grande dune de sable d’Europe.
Cette dune atteint 110 m d’altitude. A son sommet, on a une vue panoramique à couper le souffle, sur les merveilles du bassin d’Arcachon, les bancs d’Arguin et la forêt Landaise, et avec la chance, certains jours, pour la chaîne des Pyrénées.
Photo ci-dessus avec la chaîne des Pyrénées en fond de tableau.
Photo ci-dessus avec la chaîne des Pyrénées en fond de tableau.
Le lieu de la prise de vue est la dune du Hournaou, dans la Montagne de Biscarrosse, à 47 mètres d’altitude.
(La vue a été prise avec une simple tablette et donc pas de grande qualité d’image, le jeudi 5 novembre 2015 à 7h30. Avec un appareil photo et un simple zoom le résultat aurait été meilleur, avec un téléobjectif ce serait magnifique..)
Photo ci-dessus de la dune du Pyla vue du ciel.
(photo prise depuis la station orbitale par Thomas Pesquet..)
La formation de la dune du Pyla..
Son évolution
Un peu d’histoire
Photo ci-dessus de la dune du Pyla, à droite, et, en prolongement la plage du Pyla-sur-Mer.
(photo Pyla plage 1951..)
La naissance du vol à voile dans les Landes, et à la dune du Pyla..
Bien avant les parapentes et parapentistes, il existait déjà, au pied de la dune, en partie nord, là où se trouve le blockhaus, un hangar pour le vol à voile..
Photo ci-dessus de ce hangar datée de 1951.
(hangar de l’escadrille « Mouillard », au pied de la dune..)
La Teste avait compté, jusqu'en 1951, une activité de vol à voile très importante dont la base était la dune du Pilat. Après la tempête de Décembre 1951, qui détruisit le hangar situé sur la plage, cette activité se replia sur le tout nouveau terrain de Villemarie.
Photo ci-dessus d’un planeur modèle AV 3.
(photo aile volante Charles Fauvel av-3 essai au Pyla ..)
Photo ci-dessus d'une revue datant de 1933 et relatant ces faits.
Il s’agissait de la vrai naissance du vol à voile dans les Landes et au bassin d’Arcachon, avec des essais sur la dune du Pyla et à partir de la dune du Pyla..
Photo ci-dessus de ce planeur, en vol, pendant un essai et avec, situé dessous, le système de tractage à l’aide de la chenillette.
Photo ci-dessus d’un modèle de chenillette, à peu près identique de celle employée pour tracter les planeurs à la dune du Pyla.
L’engouement pour la dune allait donner naissance au Club d’Arcachon La Teste.
Photo ci-dessus d’un av-3 pendant un essai en vol à la dune du Pyla.
La fondation de cet aéro-club s’est réalisée en 1934, l’Aéro-club d’Arcachon et La Teste formalisera d’ailleurs sa déclaration en 1936 sous le nom d’Aéro-club du bassin d’Arcachon.
Cet Aéro-club a connu quatre grandes périodes de 1931-1939 à 1951, et même au-delà.
De plus, il y a eu quatre grands vols importants homologués :
Pasque : 7h35 en 1936.
Rigal : 5h55 en 1936.
Rigal : 5h37 en 1933.
Lagarde : 5h15 en 1936.
Voici un lien pour relater les faits historiques :
http://lepyla.com/wp-content/uploads/2016/04/VolAVoile.pdf
Aujourd’hui, il n’existe plus que du modélisme et un club d’aéromodélisme qui pratique depuis la dune du Pyla.
Photo ci-dessus de deux modèles d’avions d’aéromodélisme, copies d’avions du débarquement.
Photo ci-dessus d’un modèle d’avions d’aéromodélisme, copie des vrais grands planeurs et comme autrefois.
Photo ci-dessus d’un modèle d’avions d’aéromodélisme, copie des vrais grands planeurs de vol à voile d’aujourd’hui, au soleil couchant, avec les bancs d’Arguin..
Photo ci-dessus d’un modèle d’avions d’aéromodélisme, copie des vrais grands planeurs de vol à voile d’aujourd’hui, avec les bancs d’Arguin.
La dune du Pyla
Photo ci-dessus de la Dune du Pyla, vue prise en partie sud-ouest depuis un U.L.M.
Photo ci-dessus de la dune du Pyla en partie nord-ouest et avec une vue vers le sud.
Photo ci-dessus de la dune du Pyla, avec la mer, l’Océan Atlantique, vue prise, près de la plage et du terrain de camping du ’’Petit Nice’’.
Photo ci-dessus de la dune du Pyla, vue prise en ULM.
Photos à la suite de 2013.
Les bancs d’Arguin
Photo ci-dessus d'une carte avec cette réserve naturelle du banc d'Arguin.
Photo ci-dessus, la récompense, avec une vue imprenable sur les bancs d'Arguin.
Photo ci-dessus prise depuis un ULM en venant du bassin d'Arcachon.
Photo ci-dessus prise depuis un ULM en venant depuis le bassin d'Arcachon.
A ce sujet, il existe de nombreuses possibilités en baptême de l'air, soit par avion (petit biplace à moteur..), soit par Hydravion, soit par ULM.
(Il y a des bases de départ un peu partout dont à Biscrrosse-ville (ou le vieux bourg..15 km à l'est de Biscarrosse-plage..) pour les hydravions et ULM hydravion, près du musée Latécoère..)
C’est une réserve ornithologique et réservée également à certains ostréiculteurs du bassin d’Arcachon pour leurs parcs à huîtres.
La dune du Pyla..insolite..
Photo ci-dessus, assez insolite, d'un skieur descendant la dune du Pyla.
(cela a bien eu lieu, mais à présent, c'est interdit..)
Photo ci-dessus, assez insolite, d'une jeune femme descendant la dune du Pyla, en snowboard.
(cela a bien eu lieu, mais à présent, c'est interdit..)
Il n'est pas dit pour autant que de temps à autre cetaines personnes essaient de réitérer cela..
La dune, les jours de grande foule..
Photo ci-dessus du grand escalier d’accès au sommet de la dune depuis le camping.
Photo ci-dessus du grand escalier d’accès au sommet de la dune depuis le camping.
Photo ci-dessus du grand escalier d’accès au sommet de la dune depuis le camping.
Photo ci-dessus du grand escalier d’accès au sommet de la dune depuis le camping.
Photo ci-dessus du grand escalier d’accès au sommet de la dune depuis le camping.
Photo ci-dessus du grand escalier d’accès au sommet de la dune depuis le camping.
Photo ci-dessus du grand escalier d’accès au sommet de la dune depuis le camping.
Photo ci-dessus de la Dune du Pyla, vue prise en partie nord-est (extrémité pointe nord-est..).
Les fortes tempêtes et l’érosion de la dune
L’évolution de la dune au fil du temps
Du fait des tempêtes successives et des fortes marées, l’érosion de la dune devient plus visible, d’après les chercheurs (fouilles archéologiques..) et les scientifiques.
Ainsi, le sommet varie en altitude, et la base de la dune est souvent grignotée par les érosions successives, la plage, elle-même recule et a redculé de plusieurs dizaine de centimètres.
Sur cette photo ci-dessus, prise depuis le cap Ferret, on se rend bien compte de cette érosion exercée sur la dune, avec, visibles, ces formes de vagues successives et rectilignes du haut vers le bas.
Photo ci-dessus, l'érosion est fortement marquée au pied de la dune du Pyla.
Afin de quantifier le mouvement de la dune, Julie Mugica du Bureau de recherches géologiques et minières, quadrille le site - une zone de 2.700 mètres de long, 500 m de large et 110 m de hauteur - réalisant une campagne annuelle de mesures par satellite.
Les données permettront d’établir d’ici à quelques mois un bilan des cinq dernières années. Pour la première fois, le BRGM est également aidé cette année par des géomètres experts qui testent un nouvel outil : le drone. Julie Mugica est impatiente de recueillir leurs images. En jeu : une modélisation plus précise de la dune et une vision de son déplacement en 3D.
"Ces images permettront aussi de confirmer notre hypothèse selon laquelle la limite de la dune avec la forêt progresse plus vite que le trait de côte." Autrement dit, le site s’étend sur les terres. Une simulation à l’horizon 2100 représente ainsi la route et les campings sous le sable. "Ces derniers perdent déjà cinq à dix emplacements par an, reprend Jean Lannes. Mais les campings font de la résistance, il y a un déni absolu. C’est la rentabilité d’abord, en satisfaisant les clients qui veulent être situés au plus près de la plage."
Sur la plage, signe que les blessures infligées à la nature n’ont pas cicatrisé, le sable n’a pas totalement recouvert le premier paléosol, vieux de 4 000 ans, mis à nu au cours de l’hiver. Des blocs découpés par les tempêtes jonchent le sable, à ne pas confondre avec des galettes de pétrole. Ce paléosol est constitué d’un grès, l’alios, recouvrant une tourbe agglomérant du sable à des matières organiques (souches d’arbre, pollens…). Une pépite.
Aussi étonnant que cela puisse paraître, les paléosols constituent le carnet de santé de la dune, avec sa courbe de croissance. On en dénombre quatre principaux jusqu’au sommet, visibles à l’œil nu grâce aux cassures noirâtres. Plus on grimpe et plus on remonte le temps jusqu’à nos jours. Les strates marquent les grandes étapes d’édification de la dune et permettent de comprendre comment les épisodes climatiques ont influé sur sa morphologie et son développement.
Julie Mugica tient en main un paléosol vieux de plus de 3.000 ans
Ces morceaux de roche que vous n’oserez plus balayer d’un revers de tong peuvent aussi servir de boule de cristal. Car interpréter le passé permet d’anticiper l’avenir. Des modèles sont ainsi conceptualisés par ordinateur pour aider les gestionnaires à aménager la dune.
"Nous établissons des scénarios, reprend Julie Mugica du BRGM. Il s’agit d’imaginer le comportement de la dune en jouant sur différents facteurs : le régime des vagues, les courants, la hausse du niveau de la mer, la vitesse et la direction des vents, le creusement du chenal, l’installation d’un nouvel ouvrage... On reproduit des lois physiques."
Du fait des érosions successives, cela a permis d’effectuer des fouilles archéologiques et relevés..
Autre trésor un peu plus haut, au niveau du deuxième paléosol, daté entre le VIIIe et VIe siècle avant J.-C. : une urne d’une quinzaine de litres, découverte en décembre par un touriste de Limoges. Le sable dégagé par le vent a fait apparaître la première sépulture jamais trouvée dans ce musée à ciel ouvert, avec son couvercle et ses ossements finement calcinés.
L’absence d’oxygène, la pression du sable et la présence d’eau ont permis de conserver le réceptacle. Et le promeneur a eu le bon geste : signaler la trouvaille à la mairie sans la déplacer, évitant ainsi de la soustraire à son époque (le paléosol servant d’échelle de temps) et à son environnement où d’autres vestiges pourraient être découverts.
L’objet a été étudié par Philippe Jacques, archéologue et professeur en sciences de l’ingénierie à Agen. Ce fin connaisseur de la dune recueille et examine les objets qu’elle libère depuis 1979. "L’urne est une découverte cruciale. Nous sommes désormais à un moment décisif de nos recherches."
L'urne découverte l'hiver dernier (2013-2014..)
En effet, le site où l’urne a été retrouvée peut être mis en relation avec deux autres de la même époque, identifiés en 2005 et 2006. Le premier met au jour des passoires en céramique pour la fabrication du fromage et des disques pour le travail de la laine. Il pourrait être un ancien espace d’élevage. Le second, qui a révélé des petits moules portés à ébullition, semble avoir été un atelier de production de sel.
"Mais une tombe ne constitue pas un cimetière, tempère Pierre Regaldo, du service régional d’archéologie. Le tout est maintenant de savoir si l’urne est isolée ou s’il en existe d’autres, et si une nécropole est présente sous le sable comme d’autres ont été découvertes dans les environs, à Salles, Mios et Biganos. Si tel était le cas, cela tendrait à affirmer que les trois sites à notre disposition pourraient n’en former qu’un, soit un village de l’âge du fer avec une répartition en quartiers et une occupation permanente."
Pour le savoir, les scientifiques ne veulent pas se contenter du seul coup de pouce des tempêtes. Des fouilles plus importantes doivent être opérées, rendues difficiles par le fait qu’il faut creuser dans du sable. Et de préférence avant l’hiver prochain, avec sa météo agitée. "Car si le vent révèle des objets, il en déplace aussi tant d’autres, qui peuvent se briser sous un écroulement de sable ou être emportés au large par les vagues. Autant d’informations perdues à jamais", poursuit Philippe Jacques.
Philippe Jacques
En attendant, cet été, le deuxième paléosol est complètement recouvert de sable. Une chance en période d’afflux touristique. "Il s’agira ensuite de comprendre pourquoi des hommes se sont installés ici. Nous pensons qu’ils ont été attirés par les rivières, dont l’existence est attestée par les ondulations dessinées sur le paléosol, l’eau étant un élément de survie. Ces rivières se jetaient dans l’océan qu’il faut imaginer bien plus loin qu’aujourd’hui, à hauteur de l’actuelle pointe du cap Ferret."
L’archéologue se trouve donc à la croisée des chemins, trente-deux ans après la découverte d’un premier tesson protohistorique sur la dune. "Je suis toujours autant ému en découvrant des objets et en fréquentant ces sols où d’autres ont vécu avant nous. Et je sais que les découvertes viendront."
Du fait des érosions successives, cela a permis d’effectuer des fouilles archéologiques et relevés..
Chantier de fouilles en octobre 2014..
Photo ci-dessus de travaux de recherches archéologiques après une tempête ayant occasionné une forte érosion de la base de la dune.
Photo ci-dessus d’un ’’houm’’, petit four.
Photo ci-dessus d’un ’’houm’’, petit four, gros plan.
Photo ci-dessus de travaux de recherches archéologiques après une tempête ayant occasionné une forte érosion de la base de la dune.
Photo ci-dessus, le résultat après une tempête et les fortes marées.
Photo ci-dessus datant de 2014.
Photo ci-dessus du parking pour l’accès au sommet de la dune, en partie nord.
(et dès 11heures, le parking est rempli..)
Le cas de Pyla sur Mer..
Le Pyla sur mer..
On ne tient plus compte de rien, depuis fort longtemps déjà..
Explications :
La vieille maison forestière portait une inscription relatant qu’en 1870 la mer était à 400 m de distance. La mer, en 1925, n’était plus qu’à 150m…
Quelques liens édifiants:
http://www.nature33.fr/files/2014/03/charte-paysagere-pyla-2011.pdf
http://www.ville-arcachon.fr/plan_local_d_urbanisme.html
http://www.sudouest.fr/2015/09/26/le-plan-local-d-urbanisme-a-divise-l-assemblee-2135807-2733.php
http://www.ville-lege-capferret.fr/module-Contenus-viewpub-tid-2-pid-48.html
http://geo.bassin-arcachon.com/e-urbanisme-la-teste-de-buch/
http://storellialex.free.fr/adppm/IMG/pdf/Evolution_urbaine_La_Teste_Pyla-A3.pdf
La carte des enjeux..
Concernant Arcachon et la dune du Pyla..
Le cas de Pyla-sur-Mer..
Le fameux P.L.U. ou Plan Local d’Urbanisme..
Voici un lien à ce sujet :
http://www.ville-arcachon.fr/plan_local_d_urbanisme.html
A l’ouverture, vous allez avoir ceci sur la page d’accueil, une carte avec des petites zones, et une partie centrale plus ou moins oblongue en vert (la forêt..).
Pour pouvoir vérifier et comparer, il faut juste glisser le pointeur de la souris sur la carte.
Lorsque vous faites glisser le pointeur de la souris sur l’une des petites zones marquées, vous allez faire apparaître la correspondance en appellation..
Quelques liens utiles en comparaison :
http://oca.brgm-rec.fr/Gestion-des-risques-cotiers.html
http://www.ville-lege-capferret.fr/module-Contenus-viewpub-tid-2-pid-48.html
http://www.ville-arcachon.fr/plan_local_d_urbanisme.html
http://www.nature33.fr/files/2014/03/charte-paysagere-pyla-2011.pdf
Les lotissements du Pyla..
Afin de pouvoir réaliser des lotissements au Pyla, et l'Etat ne voulant pas vendre, il acheta 463 hectares de terrains à Maubruc et Curepipe, sur les bords du lac, et les échangea ensuite contre 143 hectares du Moulleau à la dune du Sabloney (autorisée par un acte préfectoral du 12 Novembre 1913, la vente fut réalisée le 4 Avril 1915). Ces terrains déjà mis en vente par l'Etat en 1866 n'avaient pas trouvé preneur parce que menacés par la mer...
Dès 1915, il lance la station de Pyla prévoyant, le long du rivage, un boulevard qui ne vit pas le jour (voir le plan dans l’ introduction)
Les statuts sont déposés en 1920. Après avoir contribué à la prolongation de la route qui s'arrêtait au Moulleau et projeté un tramway depuis La Teste, il lance en 1925 le projet de route depuis La Teste qui sera réalisée à frais partagés par la commune et inaugurée en 1931. Daniel Meller décédé à Nice, fut inhumé à Bordeaux le 15 Février 1947.
Son frère dirigea, en 1903, l'hippodrome du Becquet .
La suite avec le bassin d’Arcachon..