Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Ecologie vraie et réelle..
21 septembre 2017

La France prépare sa sortie de la production d’hydrocarbures..

 

 

1001907_1411721576_shutterstock-89439454

La France prépare sa sortie de la production d’hydrocarbures..

DJBqjxtXcAAY37v

NICOLAS HULOT S’ENGAGE À INTERDIRE TOUT NOUVEAU PERMIS D’EXPLORATION D’HYDROCARBURES

 

2213367_603_hulot-cop21-1600_800x562p

Le gouvernement va présenter d’ici à l’automne une loi visant à empêcher tout nouveau permis d’exploration d’hydrocarbures en France, a annoncé vendredi 23 juin le ministre de la transition écologique, Nicolas Hulot.

« Pour qu’il n’y ait pas de nouveaux permis, on doit changer par la loi le code minier, et on va le faire dans un délai très court », a déclaré M. Hulot sur BFM-TV/RMC. Le ministre a dit souhaiter « interdire toute nouvelle exploration d’hydrocarbures sur les territoires métropolitains et les territoires d’outre-mer ».

Ces déclarations s’inscrivent dans la lignée de propos tenus en février par Emmanuel Macron, alors simple candidat à l’élection présidentielle, qui s’était dit opposé à la recherche de gaz de schiste en France métropolitaine.

Le ministre a aussi exprimé son souhait d’agir « assez rapidement » pour aligner la fiscalité du diesel, actuellement plus avantageuse, sur celle de l’essence.

« La fiscalité sur le diesel à la pompe sera la même dans un horizon assez proche », a-t-il annoncé, regrettant qu’une partie des Français aient été « incités pendant des années (…) à acheter des véhicules polluants ».

En ce qui concerne l’outre-mer, M. Macron avait même envisagé de mettre fin aux permis d’exploitation d’hydrocarbures, qui concernent notamment les forages pétroliers en Guyane. Sur ce plan, M. Hulot a jugé difficile d’agir au niveau de l’exploitation plutôt que l’exploration, estimant qu’une telle stratégie ouvrirait la voie à de nombreux litiges entre l’Etat et les compagnies concernées.

Voir lien ci-dessous :

https://www.francebleu.fr/infos/climat-environnement/total-renonce-son-permis-de-recherche-du-gaz-de-schiste-autour-de-montelimar-1458029374

 

Comment Nicolas Hulot veut interdire l'extraction de gaz et de pétrole en France

 

Comment-Nicolas-Hulot-veut-interdire-l-extraction-de-gaz-et-de-petrole-en-France

Nicolas Hulot a présenté ce matin en Conseil des ministres son projet de loi sur la production d’hydrocarbures.

 

13h20 , le 6 septembre 2017,

Nicolas Hulot présentait mercredi sa loi mettant un terme à la recherche de nouveaux gisements d’hydrocarbures, avec pour objectif d’éteindre toute production en 2040. Le doute subsiste encore sur le gaz de couche, aux techniques d’extraction controversées.

 

18

Avec ce projet de loi, plus aucun nouveau permis d'exploration d'hydrocarbures (pétrole ou gaz) ne sera attribué. Nicolas Hulot a présenté mercredi, en Conseil des ministres, un texte visant à interdire l'extraction d'hydrocarbures sur le sol français. Les concessions d'exploitation existantes ne seront pas renouvelées au-delà de 2040, si bien que la production devrait s'éteindre autour de cette date en métropole mais aussi en outre-mer et "offshore", en mer. Une décision "plus que symbolique", pour le ministre de la Transition écologique, Nicolas Hulot qui se félicite de voir la France devenir "le premier grand pays industriel à oser prendre unilatéralement cet engagement".

Qu’est-ce qui va être interdit?

 

petrole_1 (1)

C’était une promesse de campagne d’Emmanuel Macron. A l’époque candidat à l’élection présidentielle, il déclarait en février dernier que la France ne devait "plus délivrer de permis d’exploration d’hydrocarbures". Une décision motivée notamment par l’Accord de Paris adopté en décembre 2015 et qui préconise de limiter les activités dégageant des gaz à effet de serre.

Avec ce nouveau projet de loi, l’Etat français ne délivrera plus de permis d’exploitation de gisements de pétrole, de gaz mais aussi d’"hydrocarbures non conventionnels" comme le gaz de schiste ou le pétrole de schiste. Concrètement, plus aucun nouveau gisement ne pourra être ouvert sauf pour un type de gaz, le gaz de couche.  

Concernant le gaz de schiste, aucune exploitation ne sera jamais possible en France. En effet, aucun nouveau permis de recherche ne sera validé et il n’en existait pas à ce jour.

Pourquoi l’exploitation du gaz de couche reste autorisé?

 

Pétrole_et_gaz_-_UE_-_Europe

Photo ci-dessus d’une carte avec les différents bassins de gisements.

 

Seule exception à la règle, le gaz de mine (ou grisou) pourra encore faire l’office de recherches, officiellement pour des raisons de sécurité et de protection de l’environnement. Interrogée par le JDD, Juliette Renaud, spécialiste des industries extractives pour l'association écologiste les Amis de la Terre s’inquiète de cette dérogation qui impliquerait selon elle un gaz qui nécessite des techniques controversées d’exploitation : le gaz de couche. "On entretient la confusion entre ces deux gaz alors que le gaz de couche se trouve dans des couches très profondes du charbon, vierges de toute activité minière." Une sorte de vide juridique qui pourrait permettre à certains industriels d'extraire ce gaz de couche.

Celui-ci fait l’objet de recherches en Lorraine avec des techniques "dangereuses pour l’environnement" pour Anaëlle Lantonnois, membre d’APEL 57, un collectif contre l’exploitation du gaz de couche en Lorraine. Ces associations écologistes s’en sont inquiété dans deux lettres ouvertes à Nicolas Hulot, restées sans réponses.

Il y a peu, la fondation Hulot, du nom du ministre de la Transition écologique, s’alarmait elle aussi des dangers de ce gaz. En avril 2016, elle co-signait avec plusieurs ONG une quinzaine de pages de propositions pour que "l’accord de Paris ne reste pas lettre morte". Les associations y critiquaient notamment la politique environnementale de l’Australie et des Etats-Unis, "deux pays connus pour leur production d’hydrocarbures non conventionnels (gaz de schiste et gaz de couche), particulièrement mauvais pour le climat". C’est donc un oubli de taille chez le désormais ministre, Nicolas Hulot.

 

Quel effet cette interdiction aura sur notre consommation de pétrole?

petrole_1

 

Cette mesure symbolique ne devrait pas avoir beaucoup d’impact sur la consommation française d’hydrocarbures, composée à 99 % d’importations. Mais c’est un message positif lancé aux écologistes comme David Cormand, leader d’EELV qui estimait auprès du JDD en août dernier que Nicolas Hulot était "en territoire hostile au sein du gouvernement". 

Côté industriels, au contraire, le projet de loi est mal reçu. Interrogé par l’AFP, Francis Duseux, président de l'Union française des industries pétrolières, évoque un projet "politique, et qui ne présente que des inconvénients pour le pays". "Il n'aura aucun impact sur la consommation de pétrole et conduira à augmenter les émissions de gaz à effet de serre puisque ce qu'on ne produit pas en France, il faudra l'importer", souligne-t-il. L'écologiste Juliette Renaud attend quant à elle des "mesures concrètes pour réduire la consommation".

Quid des gisements déjà en cours d’exploitation?

 

image1

Photo ci-dessus avec une carte montrant les points d’entrée, en gaz (gazoducs..), cercles blancs, venant de Norvège et de Russie. Les points noirs étant les endroits des terminaux de livraison (ports maritimes..), pour notre fournisseur de gaz, l’Algérie.

 

Le projet de loi ne prévoit pas d’annuler les permis d’exploitation en cours mais ils ne seront pas renouvelés au-delà de 2040. Le gouvernement permet tout de même aux entreprises du secteur d’obtenir la prolongation des permis exclusifs de recherche déjà attribués.

En cas d’une éventuelle découverte, elles pourront ainsi obtenir une concession d'exploitation. Les 63 concessions d'hydrocarbures en cours de validité, essentiellement situées en région parisienne et en Aquitaine pourront donc continuer à forer pendant encore une vingtaine d’années. 

 

Pecorade

 

 

Comment Nicolas Hulot veut interdire la production d'hydrocarbures

http---o

Plus aucun gisement ne sera exploité après 2040.

 

ÉCOLOGIE Nicolas Hulot présente ce mercredi 6 septembre un projet de loi visant à en finir avec la modeste production d'hydrocarbures en France, espérant convaincre d'autres pays de suivre cet exemple. Il s'agit d'un deuxième volet -après l'interdiction des véhicules thermiques en 2040- qui doit mener à la fin de l'utilisation des hydrocarbures.

La loi prévoit qu'aucun nouveau permis d'exploration d'hydrocarbures ne sera attribué, ce qui mettra un terme à la recherche de nouveaux gisements de pétrole ou gaz.

DJBqjxtXcAAY37v

 

Par ailleurs, les concessions d'exploitation existantes ne seront pas renouvelées au-delà de 2040, si bien que la production devrait s'éteindre autour de cette date. Cette décision est "plus que symbolique", a estimé Nicolas Hulot mardi, à l'issue d'une rencontre à l'Elysée avec des ONG de défense de l'environnement. La France deviendra "le premier grand pays industriel à oser prendre unilatéralement cet engagement", a-t-il souligné.

Ces dispositions concernent aussi bien la terre ferme que les projets en mer, et l'outre-mer est concerné au même titre que la métropole.

 

Plus aucun gaz de schiste

 

Concernant les hydrocarbures non conventionnels (gaz de schiste), leur extraction sera désormais interdite quelle que soit la technique utilisée. La fracturation hydraulique, seule technique efficace à ce jour, était déjà interdite depuis 2011 pour éviter la pollution associée à ce mode d'extraction. Mais cela laissait encore la porte ouverte à l'utilisation d'éventuelles nouvelles technologies à l'avenir.

Seule exception: le gaz de mine continuera à être capté pour des raisons de sécurité et de protection de l'environnement: il est très dangereux car explosif et il contribue fortement au réchauffement climatique.

Avec ces dispositions, la France entend limiter ses émissions de gaz à effet de serre en décourageant le recours aux hydrocarbures, qui polluent lors de leur utilisation. Elle veut ainsi tenir ses engagements pris lors de l'accord de Paris sur le climat.

Pour cela, le gouvernement entend aussi limiter la consommation d'énergies fossiles. Nicolas Hulot avait déjà annoncé début juillet vouloir mettre fin aux ventes de voiture diesel ou essence dans le pays d'ici à 2040. D'autres mesures doivent suivre.

220px-Oil_wells_and_refineries_France_map-fr

 

images

 

Photo ci-dessus de la carte avec les gisements en Région Parisienne et gérés par Vermillon.

Site-petrole-aquitaine

Photo ci-dessus de la carte (Région Aquitaine..), avec les différents points de gisement (déjà exploités, comme Lacq..) à exploiter, autour du Bassin d’Arcachon, La Teste de buch, et jusque plus au sud, avec les sites Cazaux (Base aérienne..), Parentis-en-born (surtout..), et encore Lugos et Lucats-Cabel, sans toutefois oublier..ceux du Lac de Biscarrosse-ville (le vieux bourg..)

 

Une production ultra-limitée

La France espère ainsi jouer un rôle moteur dans le monde, même si elle n'a jamais été un gros producteur d'hydrocarbures.

Le pays produit environ 815.000 tonnes de pétrole par an, avec 63 concessions en cours de validités concentrées dans les bassins parisien et aquitain. Le plus gros producteur est le canadien Vermillion, qui a racheté des champs à Esso et Total.

 

oupsss-hulot-loi-hydrocarbures-gaz-de-schiste

 

Cela ne correspond qu'à un modeste 1% de la consommation nationale: le pays importe massivement son pétrole (dont la première utilisation est le transport) et son gaz (utilisé notamment pour le chauffage).

Le seul gisement d'importance en France a fermé: c'était celui de gaz à Lacq *(Pyrénées-Atlantiques), découvert dans les années 50 et exploité jusqu'à il y a quelques années.

*Devenu site de stockage depuis...

En revanche, les compagnies pétrolières avaient ces dernières années porté leurs espoirs sur l'outre-mer, et notamment la Guyane. La société britannique Tullow Oil avait trouvé du pétrole en 2011 au large du département français mais les puits d'appréciation forés par la suite se sont révélés décevants. La découverte a toutefois soulevé l'espoir des compagnies pétrolières et les craintes des écologistes.

 

Voir lien ci-dessous :

http://www.assemblee-nationale.fr/15/pdf/projets/pl0155.pdf

 

10569035

De retour de l’espace, Thomas Pesquet témoignait du sentiment de fragilité que renvoie la Terre vue de l’espace : bulle de vie perdue au milieu de l’immensité de l’univers. Les découvertes toutes récentes sur Mars montre qu’à la surface de la planète rouge, un cocktail toxique condamne toute forme de vie. Ces découvertes nous montrent, s’il en était besoin, les chemins infiniment périlleux que la nature a dû suivre pour rendre la vie sur terre possible. Plus périlleux encore, celui qui a permis la naissance et le développement de l’humanité. Nous en sommes là. Nous sommes les quelques générations qui par leurs décisions feront en sorte que notre humanité survive ou disparaisse.

La lutte contre le changement climatique est le premier défi que l’espèce humaine dans sa globalité doit relever pour perdurer dans un environnement vivable.

Ce défis exigent des choix. Il apparaît avec force et acuité que l’écologie n’est décidément pas un enjeu de communication. C’est un enjeu de civilisation.

Il pleut au Groenland « et en même temps » notre pays envisage de construire un nouvel aéroport à Notre Dame des Landes où les écologistes étaient présent-es ce week-end encore pour rappeler que nos choix doivent être cohérents avec l’ambition que l’on nourrit pour notre avenir. Pour la lutte contre le changement climatique, il n’y a plus de « et en même temps » possibles…

Il y a des choix rapides qui doivent être fait, et la nature ne négocie pas.

Nicolas Hulot a fixé des objectifs. Il a la lourde tâche d’être un écologiste dans un gouvernement qui ne l’est pas. Nous sommes dans un rapport de bienveillance avec le travail difficile qu’il a entrepris, lucides et sans naïveté sur ses marges de manœuvre, et déterminés à peser avec franchise pour que ce qui devra et pourra être fait pendant ce quinquennat soit le plus ambitieux possible.

grand-entretien-Croix-Nicolas-Hulot-revient-crise-democraties-actuelles_0_1400_931

 

 

http://www.midilibre.fr/2015/11/11/gaz-de-schiste-version-judiciaire-le-retour,1239946.php

 

https://blogs.mediapart.fr/claude-taton/blog/100116/gaz-de-schiste-le-permis-de-montelimar-ou-l-ambiguite-de-la-loi-jacob-interdisant-la-fracturation

 

 

Gaz de schiste : Le permis de Montélimar ou l’ambiguïté de la loi Jacob interdisant la fracturation

 

1455188243_Total-sur-le-point-de-demarrer-ses-activites-sur-le-gaz-de-schiste-en-France-_grand

monttelimar-global

Total a obtenu le permis de Montélimar, en mars 2010, pour une durée de 5 ans arrivant à terme le 31 mars 2015. D’une superficie de 4327 km2, il s’étend sur plusieurs départements, ceux de l’Ardèche, de la Drôme, du Gard, de l’Hérault et du Vaucluse. Il a été abrogé le 13 octobre 2011, suite à la loi du 13 juillet 2011, dite loi Jacob, interdisant la technique de la fracturation hydraulique. Le Tribunal administration de Cergy Pontoise pourrait remettre en cause cette abrogation. Décryptage d’un scénario attendu, par Claude Taton militant anti gaz de schiste dans le Sud Est de la France . 

1240037_870_gds_800x583p

L’article 3 de cette dite loi stipulait que dans un délai de deux mois à compter de la promulgation de la loi, les titulaires de permis exclusifs de recherches de mines d’hydrocarbures liquides ou gazeux devaient remettre à l’autorité administrative qui avait délivré les permis un rapport précisant les techniques employées ou envisagées dans le cadre de leurs activités de recherches. Elle précisait que, si le rapport mentionnait le recours à des forages suivis de fracturation hydraulique de la roche-mère, les permis exclusifs de recherches concernés seraient abrogés.

carte-bassin-hydrocarbures-france-gaz-pc3a9trole-de-schiste-houille

Dans son rapport, TOTAL a mentionné qu’il n’utiliserait pas la fracturation hydraulique et se conformerait à la loi.Même si nous savons que Total avait déclaré initialement rechercher du gaz de schiste sur le permis de Montélimar en utilisant la fracturation, il avait modifié, après la promulgation de la loi, ses intentions techniques stipulant conduire ses recherches en recourant à la technique de stimulation électrique pour évaluer les ressources.L’abrogation n’était donc pas juridiquement justifiée, car la loi du 13 juillet interdit seulement les forages suivis de fracturation hydraulique de la roche, sans donner une définition de la dite technique. Mais en aucun cas, la loi interdit l’exploration et l’exploitation des hydrocarbures de schiste et les techniques alternatives à la fracturation telles que la stimulation électrique.

carte-sud-est

C’est pourquoi, le rapporteur public, lors de l’audience du Tribunal administratif de Cergy Pontoise examinant vendredi 8 janvier le recours de TOTAL contre l’abrogation de son permis, a rappelé dans ses conclusions que l’État ne pouvait pas aller au-delà de l’article 3 de la loi et qu’il n’y avait pas lieu d’abroger le permis, la loi étant claire.

Cette situation juridique, qui peut nous paraître inacceptable, souligne clairement que la loi ambiguë du 13 juillet 2011 est incomplète. Elle ne nous protège pas suffisamment, puisque celle-ci n’a pour seul objectif que d’interdire une technique, celle de la fracturation hydraulique, et non pas d’interdire l’exploration et l’exploitation des hydrocarbures de schiste. La nécessaire réponse publique à la question des hydrocarbures de schiste serait de réviser la loi en interdisant définitivement leur exploration et leur exploitation ou d’inscrire, dans la réforme du code minier, qui est actuellement en cours, une disposition excluant définitivement du régime légal des mines, les gîtes renfermant les hydrocarbures liquides ou gazeux contenus dans la roche-mère. En l’état actuel du texte de la réforme, cette disposition qui permettrait de laisser ces hydrocarbures définitivement dans le sous-sol n’est pas envisagée.

Si la situation juridique du permis de Montélimar révèle toute l’ambiguïté de cette loi, celle-ci concerne également de nombreux autres permis exclusifs de recherches, notamment ceux situés dans le bassin parisien. Les rapports, qui ont été remis en septembre 2011 pour être conformes à l’article 3 de la loi du 13 juillet 2011, sont sur le même modèle que celui de Total, à savoir que tous les industriels se sont engagés à ne pas recourir à la fracturation hydraulique.

Toutefois, il ne faut pas oublier que le débat sur les hydrocarbures de schiste ne se résume pas à ces aspects techniques et juridiques aussi importants soient-ils. Leur extraction et leur utilisation ne feraient qu’augmenter les émissions de carbone et accentuer le dérèglement climatique alors que la France s’est engagée lors de la dernière COP 21 de Paris à maintenir la hausse des températures bien en dessous des 2° C par rapport au niveau pré-industriel. L’Agence Internationale de l’Energie (AIE) avait déjà signalé, dans son rapport de 2012, que pour espérer limiter le réchauffement global maximal à 2° C, il est impératif de renoncer à exploiter une grande partie de nos ressources en combustible fossile et que «notre consommation, d’ici à 2050, ne devra pas représenter plus d’un tiers des réserves prouvées de combustibles fossiles».

C’est pourquoi, le gouvernement doit mettre fin à la délivrance des permis exclusifs de recherches d’hydrocarbures liquides ou gazeux quels qu’ils soient et ne doit pas réattribuer à TOTAL son permis, pour rester en cohérence avec ses engagements pris lors de la conférence climatique.

Le jugement du tribunal administratif a été mis en délibéré à la fin du mois de Janvier 2016.

 

http://www.terraeco.net/Gaz-de-schiste-quand-Total-deterre,64264.html

 

https://stoptafta.wordpress.com/2016/01/29/total-rouvre-la-bataille-des-gaz-de-schiste/

 

https://stopgazdeschiste.org/cartes-de-demande-de-permis/

 

II- Les cartes des permis et demandes en FRANCE publiées par le BEPH (Bureau Exploration Production Hydrocarbure, Ministère de l’Économie des Finances et de l’Industrie bien qu’hébergé à l’Écologie(*)

Janvier 2015: Mise à jour de la carte des permis français (télécharger ici)

Juillet 2014: Mise à jour de la carte des permis français (télécharger ici)

Janvier 2014: Mise à jour de la carte des permis français (télécharger ici)

Juillet 2013: Mise à jour de la carte des permis français (télécharger ici)

Février 2013: Mise à jour de la carte des permis français (télécharger ici)

Février 2012: Mise à jour de la carte des permis français (télécharger ici)

 

 

http://www.20minutes.fr/planete/651632-20110112-planete-la-carte-gaz-schiste-France 

http://www.cleantechrepublic.com/2012/06/12/ministere-ecologie-carte-permis-hydrocarbures/

 

http://www.legazdeschiste.fr/exploitation-en-europe/11022016,total-sur-le-point-de-demarrer-ses-activites-sur-le-gaz-de-schiste-en-france-,1277.html 

http://www.humanite.fr/la-justice-permet-total-douvrir-les-vannes-du-gaz-de-schiste-597590  

Le jugement en faveur du pétrolier n’entame pas la détermination des opposants à l’extraction du gaz de schiste (ici en Ardèche).

arton64264-4838a

 

https://blogs.mediapart.fr/maxime-combes/blog/290116/en-recuperant-son-permis-total-rouvre-la-bataille-des-gaz-de-schiste

 

http://stopgaz34.canalblog.com/archives/2014/12/11/31121541.html

http://oiseauxetcie.canalblog.com/archives/2016/02/29/33387811.html

http://janus157.canalblog.com/archives/2015/08/01/32433847.html

 

https://www.ardeche-nature-randonnee.com/gds.html 

https://www.chevalannonce.com/forums-3048169-stop-au-gaz-de-schiste?p=11

 

Je souhaite attirer votre attention, car l'heure et grave.

Depuis Mars 2010 le Ministère de l'écologie, du développement durable des transports et du logement a permis à des sociétés multinationales d'explorer le territoire en vue d'exploiter le gaz de schiste.
Rassemblant des citoyens, des associations, des organisations sydicales et politiques un collectif s'est constitué, pour affirmer son refus de l'exploration et de l'exploitation du gaz de schiste.

Ce refus repose sur les élément suivants:
-L'absence totale d'information de la population et de débats publics
-Les conséquences environnementales désastreuses ( pollution des réserves d'eau potable, du sol et des sous sols)
-L'aberration énergétique et la fuite en avant que ce choix représente à l'heure de la lutte contre le changement climatique
-Les ravages socio-économiques (agriculture, tourisme,...)
-Les atteintes irréversible à la santé (produits mutagènes, reprotoxiques ou cancérigènes)

Par ailleurs, un appel est lancé aux propriétaires, à être vigilants aux demandes de passages ou de prospections sur leurs terrains. Ils sont inviter à contacter rapidement une association: 
http://www.stopaugazdeschite07.org ( dont j'ai tiré le texte ci-dessus) afin d'être informé des conséquences de l'exploration/exploitation du gaz de schiste et des risques encourus.

Une vidéo faite par un Américain, après avoir été lui même contacté pour une proposition de location de ses terres.
Cette personne à fait un petit documentaire sur les infos qu'il a pu trouver en s'intéressant au sujet.

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2016/02/28/01016-20160228ARTFIG00067-des-opposants-au-gaz-de-schiste-se-mobilisent-dans-le-gard.php 

 

XVM29d6d95a-de0b-11e5-93f9-40a1f7179302

Entre 7000 et 15.000 personnes ont participé dimanche au rassemblement à Barjac, dans le Gard, à l'initiative du collectif ardéchois «Stop Gaz de Schiste». Les raisons de la colère : une décision de justice rendue fin janvier qui autorise la multinationale Total à reprendre ses recherches de gaz de schiste.

http://lexpansion.lexpress.fr/actualite-economique/gaz-de-schiste-le-nouvel-eldorado_1492256.html 

La fracturation hydraulique, principale technique d'extraction du gaz de schiste, est interdite sur le territoire français depuis 2011 pour des raisons environnementales. Ces nouvelles extractions coûteuses ont connu un essor aux Etats-Unis, lors de la hausse du prix des hydrocarbures traditionnels. Mais cette industrie est accusée, notamment par les associations écologistes, de polluer les réserves souterraines d'eau voire de favoriser la survenue de séismes. En 2016, c'est la question de l'interdiction de son importation en France qui est étudiée.

 

http://congenies.canalblog.com/archives/2011/02/22/20454579.html

carte3d-vaunage-3-300x234

Oui! Il n'y a pas de gaz de schiste en Vaunage, nous sommes bien en accord, mais la démarche de TOTAL qui est concessionnaire du secteur de Montélimar jusqu'à Montpellier pour l'exploitation des gaz de schiste(Autorisation no 595 pour le secteur de Nîmes) est suspecte. En forant pour boucher, ils peuvent expérimenter à leur guise. De plus cette soudaine sollicitude ne peux qu'être en rapport avec les autorisations qu'ils ont. La manif de Samedi à valeur de symbole contre le groupe TOTAL qui ailleurs va bel et bien forer pour du gaz de schiste. Il saura déjà à quoi il peut s'attendre de la par des populations.

 

http://antischistegv.free.fr/?page_id=892

 

 Voir le lien ci-dessous où j'avais mis deux commentaires, avec des liens..

http://oldgaffer.canalblog.com/archives/2015/12/04/33022892.html 

 

 

https://www.mprnews.org/story/2013/08/08/business/photos-north-dakota-oil-boom 

 

https://stopgazdeschiste.org/category/gaz-de-schiste/

 

Tout n’est pas dit ou su de tout le monde..

 

De l’or noir sous le sable de Pyla sur mer..

 

Photo-Vermillon-bassin-d'Arcachon-extraction-de-petrole

Photo ci-dessus - Photo-Vermillon-bassin-d'Arcachon-extraction-de-petrole.

 

http://lepyla.com/project/lor-noir-du-pyla-sur-mer/

 

par L'écureuil du Pyla | 26 avril 2016

L’or noir du Pyla sur mer.

Beaucoup de monde l’ignore, mais sous les serviettes étendues sur les plages de sable blond du Pyla, le pétrole coule à flot…

petrole-pyla-sur-mer-cuves

 

Historique :

 

petrole-pyla-sur-mer-forage

 

  • Premier puits foré en 1994. sans résultats.
  • Reprise et découverte du champ en 2004 avec le puits appelé « Mimosas 1DG »
  • La concession Les Mimosas est située sur la commune de La Teste de Buch. au lieu-dit « Eden Nord attribuée en 2004 par décret en Conseil d‘Etat.
  • Forage d’un 2ème puits “Les Mimosas 2D“ réalisé au printemps 2010.
  • les deux puits sont déviés avec un déport de 1600 m de déplacement horizontal : ils atteignent le gisement de pétrole situé à une profondeur de 3450 m sous le niveau de la mer.
  • Après le second forage effectué au printemps 2010, des tests de production longue durée sont actuellement en cours.

 

Pyla-Sur-Mer-Vialard_html_51b85eeb

Objectifs :

petrole-pyla-sur-mer-pompes-300x81

Augmenter la production de pétrole du gisement
Confirmer le potentiel futur de développement

vermillon-petrole-le-pyla-300x199

 VERMILLON ENERGY

Filiale du groupe canadien Vermillon EnergyVERMlLlON REP est spécialisé dans la recherche et l’exploitation pétrolière.

  • Premier producteur de pétrole en France.
  • Spécialisé dans l’acquisition et l’optimisation de champs anciens et dans la recherche et le développement de gisements nouveaux.
  • Implanté en France depuis I997 par la reprise d’actifs d’ESSO REP.
  • Siège social à Parentis-en-Born, opère dans les Bassins Aquitain et Parisien.
  • Met en valeur les ressources du sous-sol français dans le respect de la réglementation. de l’environnement et des personnes.

 

Parentis-en-born..les débuts..

 

Dans les années 50..

parentis5

6a00d83451e4be69e20133f4a08bd5970b

parentis7

parentis8

Photo ci-dessus (déjà ancienne..) d’une station de pompage à Parentis-en-born.

Photo-Parentis-en-born

Photo ci-dessus d’une partie du site de Vermillon à Parentis-en-born.

 254634_vermilion

Photo ci-dessus d’une partie du site de Vermillon à Parentis-en-born.

Site-petrole-aquitaine

Photo ci-dessus de la carte (Région Aquitaine..), avec les différents points de gisement (déjà exploités, comme Lacq..) à exploiter, autour du Bassin d’Arcachon, La Teste de buch, et jusque plus au sud, avec les sites Cazaux (Base aérienne..), Parentis-en-born (surtout..), et encore Lugos et Lucats-Cabel, sans toutefois oublier..ceux du Lac de Biscarrosse-ville (le vieux bourg..)

 

Site de Cazaux

 

Photo-Cazaux

Photo ci-dessus d’une station de pompage de Cazaux.

 

Site de Parentis-en-born

 

Pompe a petrole Parentis

Photo ci-dessus (ancienne..) d’une station de pompage de Parentis-en-born.

 

Site de Ychoux

 

Photo-Ychoux-landes-mars-2011-504-3a30539

Photo ci-dessus d’une station de pompage située à Ychoux, photo prise en mars 2011.

 

le-groupe-vermilion-espere-la-creation-d-une-vingtaine-de-nouveaux-puits-d-exploitation-d-ici-un-peu-plus-d-un-an-au-sein-du-champ-du-vic-bilh

 

le-groupe-vermilion-espère-la-création-d-une-vingtaine-de-nouveaux-puits-d-exploitation-d-ici-un-peu-plus-d-un-an-au-sein-du-champ-du-vic-bilh

 

Pour terminer..

 

Trouvé sur un Forum..

 

 

 

aPO64HLmmbyU8UyCoQXuO_h_RP6cxJgnQ53LLRa-4hE reddit  France

 

 

« Viser la neutralité carbone à l’horizon 2050. »

Gardez bien ça en tête: C'est le minimum mondial qu'il faut atteindre pour ne pas dépasser les +2°C.

Pour y arriver il faut diviser par deux d'ici 2030, puis encore par deux d'ici 2040, et encore par deux d'ici 2050. Ca fait une division par 8, avec parallèlement un développement de technologies permettant de gérer les émissions restantes.

Tout ce qui est en dessous de ça (à l'échelle mondiale je rappelle) conduit à ne pas tenir les 2°C. Sachant que 1,5°C est le but normalement, car à 2°C tu as déjà des pays dans la merde et donc des migrations climatiques.

 

Sachant surtout qu'on est déjà à 1 degré, et localement à bien plus (genre en Suisse 1.8).

 

Ca veut aussi dire plus de vente de bagnole à essence d'ici 2030. D'ici douze ans...

Et plus aucune sur la route d'ici 2040.

C'est un peu chaud, quoi.

 

 

Quelque chose comme ça oui. Ca donne une idée qu'il n'y a pas le temps de compter fleurette.

Sinon tu auras des migrations climatiques énormes et tous les problèmes de société qui vont avec, des remises en question de territoires, donc des guerres, donc des migrations de guerre, etc.

Perso, je préfère changer ma voiture.

 

Ça m'intéresserait de lire l'étude là dessus. Ça me parait extrêmement difficile une division par 2 tous les 10 ans, mais j'espère qu'on y arrivera. Et j'espère qu'on sera pas les seuls à y arriver...

 

Je trouve plus le papier hélas. J'ai lu ça par un climatologue du GIEC je crois, où il expliquait que les accords de Paris c'était bien et qu'il fallait maintenant travailler les responsables politiques pour qu'il prennent conscience de ce qu'implique d'atteindre ces objectifs, concrètement. Il y avait un plan détaillé décennie par décennie, très bon article, mais je n'arrive pas à savoir par quel mot clef m'y prendre pour le retrouver.

Une grande part du plan consiste à développer des technologies à fond de train, ce plan est serré mais avec la volonté politique montrée par les accords de Paris, il était crédible, bien sûr à condition que la volonté ne s'effrite pas.

 

 

C’est une feuille de route ambitieuse que le ministère de la transition écologique et solidaire a transmise aux services du premier ministre. Pas moins de dix priorités, de l’énergie à l’économie circulaire, des océans et la biodiversité jusqu’à l’agriculture, sans oublier la finance verte ou l’innovation sociale et solidaire. Nicolas Hulot entend faire de l’écologie non pas une prérogative de son ministère, mais une orientation globale pour l’ensemble du gouvernement. Il propose « un projet de société » passant par la transformation de l’ensemble des secteurs économiques.

Le document transmis à Matignon le 15 juin, que Le Monde a pu lire, affirme d’emblée l’ambition : « Une stratégie nationale et interministérielle ». Cette dimension a été confirmée par le chef de l’Etat lui-même. En concluant les travaux de la conférence sur « le pacte mondial pour l’environnement », samedi 24 juin, à l’université parisienne de la Sorbonne, Emmanuel Macron a affirmé la nécessité « d’une forte volonté politique relayée par l’ensemble du gouvernement ».

« Nous allons décarboner la production d’énergie, soutenir le prix du carbone, développer la finance verte, mobiliser les financements publics et privés, intégrer le changement climatique dans le commerce international et dans nos modes de production, maintenir les énergies fossiles dans le sous-sol, a promis le président de la République. Tout cela, ce sera la feuille de route que la France annoncera avant la fin du mois de juillet pour sa politique nationale et européenne. »

Mais il faut encore en attendre la rédaction finale. Et la synthèse que doivent réaliser les services du premier ministre n’est pas aisée. Chaque ministère a présenté ses priorités. Matignon doit rendre celles-ci cohérentes afin que les orientations affichées par la transition écologique ne soient pas contradictoires avec celle de l’économie ou de l’agriculture. S’agissant de cette dernière, par exemple, le ministère Hulot promeut « la transformation du modèle agricole français », un concept que ne défendra peut-être pas de la même façon le ministère de l’agriculture.

A l’issue de cet exercice qui permettra au chef du gouvernement de nourrir sa déclaration de politique générale, le 4 juillet, les feuilles de route seront retournées, dûment corrigées, aux différents ministères, au plus tard fin juillet ; ceux-ci déclineront alors les objectifs pour chacune de leurs directions centrales. Voici des éléments de la feuille de route du ministre Hulot.

Energie et climat

L’ambition affichée est très forte : « Viser la neutralité carbone à l’horizon 2050. » L’objectif va au-delà de la loi de transition énergétique d’août 2015, qui prévoit de diviser par quatre les émissions de gaz à effet de serre de la France au milieu du siècle, par rapport à leur niveau de 1990, avec une première baisse de 40 % d’ici à 2030.

Il va aussi plus loin que l’accord de Paris issu de la COP21, selon lesquels les Etats devront parvenir à un équilibre entre émissions et absorptions « au cours de la deuxième moitié du siècle ». La neutralité carbone ne signifie pas que la France devra avoir réduit à zéro ses rejets de CO₂, mais qu’elle devra compenser ses émissions résiduelles par des puits de carbone (forêts ou systèmes de séquestration), qui restent à préciser.

Pour y parvenir, M. Hulot veut notamment que la France s’affranchisse des énergies fossiles. Cela exigera « l’interdiction de tout nouveau projet d’exploration et d’exploitation des hydrocarbures ». Le ministre mettra donc son veto à toute nouvelle recherche d’hydrocarbures. Sans revenir pour autant sur les permis déjà accordés.

Les ONG environnementales risquent en revanche de rester sur leur faim sur le volet nucléaire. Certes, la loi de transition énergétique, qui projette une baisse de 75 % à 50 % de la part de l’électricité tirée de l’atome à l’horizon 2025, reste le fil rouge. Nicolas Hulot va là encore un peu plus loin que le gouvernement précédent, en « planifiant une trajectoire de diminution de la part du nucléaire ambitieuse et pragmatique ». Mais, à ce stade, il ne fait état ni du nombre de réacteurs à fermer ni d’un calendrier précis.

Biodiversité

Le ministre veut s’appuyer sur la mise en œuvre de la loi de « reconquête » de la diversité du vivant d’août 2016, mais aussi « atteindre les objectifs internationaux d’Aichi d’ici 2020 ». Il s’agit des objectifs que les pays se sont donnés en 2010, lors de la COP de la biodiversité tenue au Japon, pour la période 2011-2020.

Pour l’instant, malgré les engagements internationaux en faveur de la faune et de la flore sauvages, des milieux naturels continentaux ou des océans, tous les indicateurs sont au rouge. Le bilan de la France est lui-même « mitigé », selon le Fonds mondial pour la nature. M. Hulot propose de mener à bien, en quelques années, un énorme chantier.

Il n’est pas sûr que sa première décision dans ce domaine en soit une bonne illustration. Il a en effet cosigné, le 14 juin, un arrêté autorisant « la destruction de deux loups » par des tirs de défense, ce qui porte à 40 le nombre de canidés pouvant être légalement abattus durant l’année. Il aura fort à faire pour convaincre éleveurs d’ovins et défenseurs des loups de « sortir de l’affrontement » sur les grands prédateurs, comme sa feuille de route en pose le principe.

Santé environnementale

Le ministère affiche l’ambition de ramener en deçà des seuils européens les taux de pollution de l’air, d’ici cinq à dix ans. Notamment en accompagnant les collectivités qui le souhaitent vers la fin du diesel dans les centres urbains, et en renforçant les contrôles sur les émissions des véhicules. Sur la question des substances dangereuses (pesticides, perturbateurs endocriniens, nanomatériaux), nul mystère : les mesures d’interdiction dépendront de la réglementation européenne, encore en discussion dans le cas des perturbateurs endocriniens.

Pour accélérer la mise en œuvre du plan « Ecophyto », qui vise une division par deux du recours aux pesticides d’ici 2025, les activités de conseil technique et de vente des produits phytosanitaires aux agriculteurs seront séparées : c’était une promesse de campagne du candidat Macron. Tout comme la volonté de voir évoluer le modèle agricole français vers l’agroécologie, fortement mise en avant dans la feuille de route, et qui implique un verdissement de la politique agricole commune européenne.

Le principe de précaution continuera en outre à s’appliquer aux OGM traditionnels, mais aussi aux plantes issues des nouvelles techniques d’ingénierie du génome. L’objectif de parvenir à 50 % de la nourriture labellisée bio servie en restauration collective est également mis en avant. Et une loi pour la protection des sols destinée notamment à mettre un terme à l’artificialisation des terres agricoles est proposée.

Economie circulaire

D’autres domaines sont aussi passés au crible. S’agissant du dialogue environnemental, une nouvelle méthode de gouvernance est proposée, avec des « conférences de consensus sur les territoires », deux fois par an, pour « faire bouger les lignes ». Autres priorités, l’économie sociale et solidaire ou encore l’économie circulaire, « sobre en ressources et riche en emplois » : les déchets devront être diminués par deux et les plastiques seront recyclés à 100 % d’ici à 2025.

L’ensemble de ces programmes s’appuierait sur un plan d’investissement annoncé à 20 milliards d’euros, dont cinq pour les transports. Chaque année une conférence de financement de la transition devra être réunie. Au-delà, Nicolas Hulot veut favoriser la finance verte et « intégrer dans les lois de finances les conséquences des mesures nécessaires à la transition écologique et énergétique ». Rendez-vous est donc pris dès la rentrée pour le projet de loi de finances 2018.

 

Voici le lien :

 

https://www.reddit.com/r/france/comments/6jkxwb/environnement_le_projet_de_soci%C3%A9t%C3%A9_de_nicolas/

 

D’ici..2040, d’autres gouvernements se seront succédé et beaucoup d’eau aura coulé sous les ponts, pendant que beaucoup de barils de pétrole auront été extraits et écoulés !

 

Comme dirait un haut responsable du groupe ELF, un baril de pétrole brut extrait à Parentis-en-born*, revient 3 à 5 fois moins cher qu’un baril extrait  en Arabie Saoudite !!!

 

* C’est pareil, à peu de chose près pour nos gisements en Afrique..

 

Pour conclure :

 

On est jamais au bout des surprises, ni avec ce gouvernement, ni..en général !

 

 

La ’’Prime’’ de remplacement pour un véhicule, dans le cadre de la transition énergétique, d’un montant de..1000 Euros, c’est de la..foutaise, pour ne pas dire tout court, du..foutage de gueule !

 

Pour exemple, j’ai trois véhicules.

 Le plus ancien, une mini fourgonnette Citroën C15, de 2005 (et non pas avant 2001..), de 7 cv et Diesel.

 

Le second, notre fameux camping-car, de chez Trigano VDL (Ariège..), sur Citroën Jumper, de 2005 (et non pas avant 2001..), de 9 cv et Diesel.

 

Le troisième (celui de mon épouse..), une Ford Fusion, de..2010, de 5 cv et également Diesel.

 

La fausse bataille engagée vis-à-vis du ’’Diesel’’ et des voitures ou véhicules ’’Diesel’’, est nullement basée sur une quelconque forme de pollution avérée, et sur le plan de la santé, mais bien, un pis aller, et faux prétexte, au regard de la perte d’argent pour l’Etat, par rapport à la fameuse taxe T.I.P.P. , par litre à la pompe et rien d’autre !

 

De plus, est-ce que l’on parle ou critique tous les poids lourds qui encombrent les autoroutes comme les routes (Nationales..surtout..), au lieu de mettre en place le..Ferroutage ? Non !

 

Car, s’il fallait supprimer tous les poids lourds, ce serait une perte conséquente pour l’Etat, comme la construction de poids lourds, car tout est lié et la boucle est bouclée.

 

Est-ce que l’on parle de tous ces avions gros porteurs qui sillonnent, dans le ciel, et à traves la France et autour du globe ? Non ! Pas d’avantage..

Et pourtant, leurs traînées ou ’’Chemtrails’’ polluent à mort !

 

Pas plus que tous ces pétroliers géants et qui utilisent des voies maritimes imposées dont couloir (chenal..), comme celui du Ponant, en France, et qui rapportent de l’argent à l’Etat, et qui dégazent en toute impunité en mer et au large…

 

Belle morale et belle moralité

ces fausses prises de décision

sur le plan de la santé humaine !

 

Publicité
Publicité
Commentaires
G
Ma réponse n'a pas été prise en compte message : "action non autorisée..."<br /> <br /> Je repasserai plus tard.
Répondre
J
Entièrement de votre avis en ce qui concerne cet excès de consumérisme . Je privilégie autant que possible les filières courtes en matière d'alimentation et aussi les déplacements à vélo, ce qui me navre comme vous c'est de voir se saturer l'A 31 de plus en plus avec toujours plus de camions .<br /> <br /> Concernant l'augmentation du nombre de cancers , de lymphomes en particulier je découvre aussi cette non protection des incinérateurs . <br /> <br /> Merci pour votre réponse .<br /> <br /> Bonne journée
Répondre
J
Je ne sais pas si la bataille engagée contre le diesel est nulle ou non avenue mais je pense que vis à vis des poids lourds , il y a bien eu un essai de réglementation et de proposition de ferroutage , on a vu ce que ça a donné, un blocage systématique et une pagaille monstre . Malheureusement l'engorgement des autoroutes sans péage continue et la pollution itou .<br /> <br /> Je pense aussi que la pollution par les particules fines n'est pas une vue de l'esprit , si vous en doutez je vous conseille une visite dans les services spécialisés d'un CHR, le diesel n'est pas tant une source de réchauffement climatique que de diffusion de ces particules qui provoquent de plus en pus d'allergies, , bronchiolites et cie .<br /> <br /> Bien difficile de jongler entre lobbying et protection de la planète et de l'humain .<br /> <br /> Sans être jusqu'au boutiste comme peut l'être Nicolas Hulot il ne faut pas se voiler la face , les énergies fossiles ne sont pas inépuisables .<br /> <br /> Merci pour votre commentaire sur mon blog , celui de wordpress étant en privé je viens donc ici .<br /> <br /> Bonne soirée
Répondre
G
Je me demande si cela suffirait à lui mettre du plomb dans la cervelle surtout maintenant qu'il est ministre et tout puissant.<br /> <br /> Bon dimanche !
Répondre
Z
Il faudrait obliger Hulot à se déplacer en avion ou hélicoptère mûs à l'énergie solaire. Ça le clouerait au sol pour un bon bout de temps !<br /> <br /> <br /> <br /> Bonne journée
Répondre
Ecologie vraie et réelle..
  • Blog évoquant l'origine de l'écologie, l'évolution de la Terre et des différents événements terrestres, l'évolution humaine,le réchauffement climatique, la prise en compte de l'intérêt d'une écologie réelle dans l'action de la vie de tous les jours.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Archives
Visiteurs
Depuis la création 490 707
Newsletter
Derniers commentaires
Ecologie vraie et réelle..
Publicité