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Ecologie vraie et réelle..
24 octobre 2017

Nicolas Hulot..Glyphosate ou pas ?..

 

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Nicolas Hulot..Glyphosate ou pas ?..

 

Le.. Glyphosate..décidément..

 

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Le ministre de la transition écologique espère une reconduction a minima de l’autorisation du Glyphosate en Europe, dans tous les cas « en dessous des cinq ans…

 

Glyphosate: Nicolas Hulot propose un renouvellement limité à trois ans

 

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Le ministre de la Transition écologique Nicolas Hulot, à Montréal (Canada), le 16 septembre 2017 (image d'illustration).

 afp.com/Alice CHICHE

 

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Le ministre de la Transition écologique espère une reconduction a minima de l'autorisation du glyphosate en Europe, dans tous les cas "en dessous de cinq ans".

Le glyphosate sera-t-il interdit d'ici la fin du quinquennat, comme l'avait évoqué, un tempsChristophe Castaner, le porte-parole du gouvernement? Pour l'heure, le ministre de la Transition écologique Nicolas Hulot a proposé ce lundi de limiter à "trois ans" le renouvellement au niveau européen de l'herbicide controversé. Son autorisation dans l'Union européenne expire à la fin de l'année. 

La Commission européenne s'oriente en effet vers une nouvelle autorisation limitée de l'herbicide, et Nicolas Hulot, totalement opposé à l'utilisation du glyphosate, tente de peser pour limiter au maximum la durée d'un tel renouvellement dans l'UE. Ce produit est en effet soupçonné d'être cancérogène. 

 

Un délai pour trouver des alternatives

 

Pour le ministre de la Transition écologique, le délai de "trois ans" permettrait d'analyser les alternatives. "On peut réautoriser par exemple pour trois ans", a-t-il suggéré sur RTL, à deux jours du vote d'experts européens sur le sujet. 

"Pendant ces trois ans, on regarderait tout ce qu'on peut trouver en termes d'alternatives, et aider ceux pour lesquels l'utilisation du glyphosate est indispensable à se pencher sur d'autres pratiques et d'autres techniques", explique-t-il. 

"En dessous de cinq ans"

 

La France a déjà affirmé qu'elle voterait mercredi contre le renouvellement pour dix ans de l'utilisation de l'herbicide, soit la durée proposée par la Commission européenne après avis de l'Agence européenne pour la sécurité des aliments (Efsa), qui a classé, elle, l'herbicide comme non-cancérogène. 

"Je ne suis pas trop inquiet. Je n'imagine pas [...] qu'on autorise pour dix ans. Je n'imagine pas une seule seconde. [...] En ce qui me concerne, ce sera, je l'espère largement en dessous de 5 ans", a-t-il ajouté. "Ce qui m'intéresse, c'est tout ce qui se fait dans la fenêtre du quinquennat.", a-t-il dit. 

Le ministre de l'Agriculture Stéphane Travert s'est prononcé pour une nouvelle homologation du glyphosate pour une durée de cinq à sept ans. Nicolas Hulot s'en remet à la décision de l'exécutif. "Le gouvernement prendra sa décision, mais l'idée qu'on soit en dessous de cinq ans me paraît plus cohérent pour tout le monde", a-t-il affirmé. 

Des députés LREM réclament l'interdiction

 

Dimanche, 54 des 310 députés de La République en marche ont demandé dans une tribune au Monde l'interdiction "le plus rapidement possible" du glyphosate dans l'Union européenne, au nom de "la santé de tous". 

Le gouvernement a confirmé fin septembre son intention de réduire progressivement l'utilisation agricole de l'herbicide le plus vendu au monde. Il n'a pas réussi à définir une stratégie de remplacement et une date butoir à son utilisation. 

Le glyphosate, principe actif du produit phare de la firme américaine Monsanto, le Roundup, suscite la controverse en Europe, notamment en ce qui concerne les risques de santé. Le Centre international de recherche sur le cancer (dépendant de l'OMS) l'a classé "cancérogène probable" en 2015. Les agences européennes, l'Efsa et l'Echa, n'ont pas fait ce choix. 

 

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Glyphosate : Hulot pour « une agriculture intensive en emploi plutôt qu’en engrais et produits phytosanitaires »..

 

Le vote européen sur le glyphosate, un test majeur pour Nicolas Hulot

 16h00 , le 16 octobre 2017

 

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L’Europe autorisera-t-elle pour dix ans la vente du glyphosate, le célèbre herbicide suspecté d’être cancérogène? Réponse le 25 octobre.

 

La pression monte à l'approche du vote européen, le 25 octobre, sur la prolongation d'autorisation pour dix ans du glyphosate, le principe actif du Roundup de Monsanto et de centaines d'autres herbicides dans le monde. Cette semaine, la journaliste Marie-­Monique Robin fait coup double : un documentaire mardi*, suivi de la publication jeudi d'un livre-enquête**. Neuf ans après Le Monde selon Monsanto, elle dresse un nouveau réquisitoire contre le fabricant du désherbant le plus vendu dans le monde. Elle retrace le procès citoyen qui s'est tenu à La Haye en 2016 sous le nom de Tribunal Monsanto. Cette initiative réunissant victimes, experts et juges internationaux, parrainée par Nicolas Hulot, avait abouti à une condamnation symbolique du fabricant pour "écocide".

Son enquête montre comment la firme agrochimique a faussé des études pour minimiser la toxicité de son produit star. En reproduisant à l'identique l'une de ces études datant de 1978, un chercheur a conclu que la molécule était "100 à 300 fois" plus nocive que ce qu'indiquait le fabricant. De l'Amérique à l'Asie, la journaliste illustre les conséquences sur la santé de cette molécule présente dans l'eau, les sols et les aliments. Elle recueille le témoignage d'un couple de l'Isère, Sabine et Thomas Grataloup, qui ont annoncé début octobre porter plainte contre des fabricants d'herbicides à base de glyphosate. Selon eux, l'exposition de la mère au Roundup pendant la grossesse serait responsable des graves malformations dont souffre Théo, leur fils de 10 ans.

Un "cancérogène probable"

Cette double salve reprend et enfonce le clou des révélations récentes des "Monsanto papers", dévoilés par Le Monde. Ces documents internes, sortis à l'occasion de procès aux Etats-Unis, ont mis au jour les liens du géant de l'agrochimie avec la communauté scientifique. La firme aurait eu recours à des "auteurs fantômes", faisant rédiger des études à ses propres experts avant de les faire signer par des scientifiques sans liens connus avec elle… mais qu'elle rémunérait.

Convoqué mercredi dernier par le Parlement européen pour s'expliquer, Monsanto a refusé de se présenter. Des eurodéputés ont dans la foulée réclamé une commission d'enquête sur ces révélations. D'autre part, la Cour européenne de justice sera saisie pour dire si l'autorisation du glyphosate est "conforme au principe de précaution", après une requête de Faucheurs volontaires validée jeudi par un juge du tribunal correctionnel de Foix.

Un cafouillage qui inquiète les ONG

La question de la toxicité du glyphosate – dont l'autorisation de commercialisation s'achève en fin d'année – est au cœur des débats avant le vote du 25 octobre. Le Centre international de recherche sur le cancer de l'OMS, le considère depuis 2015 comme "cancérogène probable". Mais l'Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa), dont les travaux sont critiqués, classe la substance comme "non cancérogène". Vendredi, la France, le Luxembourg et l'Italie ont dit souhaiter que l'agence puisse dans certains cas réaliser ses propres tests en compléments de ceux fournis par l'industrie, ce que la législation actuelle ne permet pas.

Pour trancher sur sa réautorisation pour dix ans, une majorité qualifiée de 16 Etats sur 28, représentant au moins 65% de la population de l'UE, est nécessaire. Seule certitude, l'Italie et l'Autriche sont contre. La France aussi, Nicolas Hulot plaidant pour une interdiction "avant la fin du quinquennat". Sauf que le Premier ministre, Edouard Philippe, parle plutôt d'une "transition progressive et irréversible"… en cinq ou sept ans. Ce cafouillage laisse craindre aux ONG que rien ne bouge. Au-delà des enjeux de santé publique, ce vote constituera aussi un test majeur pour Nicolas Hulot.

* Arte, mardi à 20 h 50. 
** Le RoundUp face à ses juges, La Découverte-Arte éditions, 278 p., 18 euros).

 

Glyphosate (1)

 

 

Assemblée nationale
XVe législature
Session ordinaire de 2017-2018

Compte rendu
intégral

Première séance du mardi 10 octobre 2017

SOMMAIRE

 

1. Questions au Gouvernement

Politique du logement

M. Thierry Benoit

M. Jacques Mézard, ministre de la cohésion des territoires

Fonction publique

M. Jacques Savatier

M. Gérald Darmanin, ministre de l’action et des comptes publics

Glyphosate

Mme Bénédicte Taurine

M. Edouard Philippe, Premier ministre

 

Présidence de M. François de Rugy

 

Glyphosate

M. le président. La parole est à Mme Bénédicte Taurine, pour le groupe La France insoumise.

Mme Bénédicte Taurine. Monsieur le président, ma question s’adresse à M. le Premier ministre et porte sur les révélations qui viennent d’être faites concernant le glyphosate : Monsanto, afin de défendre son business, a payé des scientifiques pour signer de fausses études rédigées par ses services.

Nous faisons face à une nouvelle crise sanitaire. La nocivité de la molécule de glyphosate a été démontrée par l’OMS. Ce pesticide étant d’ailleurs interdit pour les usages non agricoles en France, pourquoi continuer à l’autoriser pour l’agriculture ? D’ores et déjà, des maladies imputées au glyphosate font surface. C’est le cas pour Théo, 10 ans, dont la mère affirme avoir été exposée au pesticide, et qui en est à sa cinquante-deuxième opération. On retrouve également le glyphosate dans les tests urinaires réalisés par les Faucheurs volontaires de l’Ariège.

Monsieur le Premier ministre, qu’attendez-vous encore pour intervenir ? Les faits et les études scientifiques indépendantes vous le montrent : le glyphosate des Monsanto et Bayer est un poison ! Des alternatives viables pour les agriculteurs et les consommateurs existent déjà.

M. Laurent Furst. Lesquelles ?

Mme Bénédicte Taurine. Il s’agit à présent de les mettre en place. C’est à vous et à votre gouvernement d’intervenir et d’impulser ce changement. En 2016, la France a interdit un autre herbicide, le diméthoate.

M. Christian Jacob. Il s’agit d’un insecticide !

Mme Bénédicte Taurine. Cela a conduit l’Espagne, l’Italie et d’autres pays à l’interdire également.

La France a tout à fait les moyens d’enrayer cette crise sanitaire. Ce poison ne touche pas seulement notre pays ; il est de la responsabilité de votre gouvernement d’agir clairement pour interdire le glyphosate en France avant la fin de l’année. Ne soumettons pas la santé des Français à la Commission européenne et aux lobbies de l’agroalimentaire ! Monsieur le Premier ministre, à quelle date mettrez-vous un terme à cette crise sanitaire ? Et quels moyens donnerez-vous aux agriculteurs ? (Applaudissements sur les bancs du groupe FI et sur quelques bancs du groupe GDR.)

M. le président. La parole est à M. le Premier ministre.

M. Edouard PhilippePremier ministre. Madame la députée, ce n’est pas la première fois, et probablement pas la dernière, que nous évoquons ce sujet lors de la séance des questions au Gouvernement. À votre grande déception sans doute, je ferai la même réponse que précédemment, ce qui démontrera une certaine constance et le souci d’être cohérent.

Le glyphosate entre dans la composition de 178 produits commercialisés en France. Des interrogations ont été formulées sur son éventuelle dangerosité. De nombreuses expertises ont été conduites par des autorités de santé, aussi bien françaises qu’européennes. Votre vision, votre lecture, vous conduisent à évoquer certaines de ces études ; il en existe d’autres, vous le savez.

Mme Mathilde Panot. Que faites-vous des « Monsanto papers » ?

M. Edouard PhilippePremier ministre. Notre but est très simple. Nous partons de l’idée qu’il nous faut fixer des objectifs à la fois clairs, prévisibles et irréversibles. Constatant qu’il n’existe pas à ce jour de produits qui puissent aboutir aux mêmes résultats que ceux élaborés à partir du glyphosate, constatant que certains agriculteurs souhaitent pouvoir transformer leur façon de produire mais que d’autres se trouvent dans la nécessité d’utiliser ces produits, j’ai demandé au ministre de l’agriculture et au ministre d’État chargé de la transition écologique de préparer une stratégie de sortie du glyphosate.

Ainsi, en tenant compte de l’ensemble des connaissances scientifiques et de l’évolution des pratiques agricoles, nous pourrons définir de façon calme, ordonnée, prévisible – et irréversible – les moyens de faire évoluer notre modèle de production agricole.

Madame la députée, la Commission européenne a présenté une proposition tendant à autoriser la commercialisation du glyphosate pour les dix prochaines années. Le Président de la République et le Gouvernement ont indiqué que la France n’était pas favorable à cette proposition. La position de la France n’a pas changé depuis la dernière fois que l’on m’a posé cette question et il est probable qu’elle n’évoluera pas d’ici à la prochaine.

Nous essaierons de traiter ce sujet dans sa globalité. Nous tiendrons compte des enjeux liés à l’environnement, à la transformation du modèle agricole et à la capacité des agriculteurs à produire et à vivre de leur travail. Les États généraux de l’alimentation offrent l’occasion de se poser ces questions. Mais encore une fois, c’est aux deux ministres compétents dans ce domaine qu’il appartiendra de proposer une feuille de route sur laquelle le Gouvernement pourra s’engager. (Applaudissements sur les bancs des groupes REM et MODEM.)

 

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Glyphosate : Mr. Edouard Philippe veut une transition progressive et irréversible.

 

L’Europe et la Commission Européenne

 

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La Commission européenne proposera, le 4 octobre prochain, de renouveler pour dix ans l’autorisation du glyphosate. Le glyphosate, c’est cette molécule présente dans le plus célèbre désherbant du monde : le Roundup. Elle est aussi présente dans près de 750 produits, commercialisés par quatre-vingt-dix fabricants et répartis dans une vingtaine de pays.

Paris votera contre le renouvellement et justifie ce refus par les « incertitudes qui demeurent sur sa dangerosité ». En quoi cette substance pose-t-elle problème ? Quels risques fait-elle peser sur notre santé ?

 

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Le groupe « MONSANTOS »

 

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Il n’est pas le seul groupe, à travers le Monde, à produire des « Néonicotinoîdes » ou insecticides et pesticides..

Il y a également le grand groupe « BAYER » et tant d’autres..

 

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Les parents d’un enfant handicapé portent plainte..

 

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Une famille de l’Isère porte plainte contre Monsantos..

 

 

Sabine Grataloup, la mère d'un garçon de 10 ans né avec de graves malformations, porte plainte contre les fabricants d'herbicides à base de glyphosate, ...

 

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Photo ci-dessus de Mme.Sabine Grataloup, la mère d’un garçon de 10 ans, né avec de graves malformations, porte plainte contre les fabricants d’herbicides à base de Glyphosate.

 

Les désaccords du début..

 

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Rappelez-vous, il y avait déjà eu un désaccord, au tout début de ce gouvernement, entre Mr. Nicolas Hulot ministre de la transition écologique et Mr. Stéphane Travert ministre de l’agriculture, au sujet du Glyphosate.

 

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Glyphosate – Monsieur Stéphane Travert évoque une prolongation de 5-7 ans !

 

On avait même fait monter aux créneaux et venir, un jeune représentant des « Jeunes Agriculteurs » (et faisant partie de l’une des F.D.S.E.A. ..)pour témoigner de la colère des agriculteurs (aidé en cela par la F.N.S.E.A. dont Mr.Xavier Beulin était à la tête (et de deux grands groupes..Avril et Profitéol..).

 

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Glyphosate - Je salue la cohérence retrouvée du gouvernement..

 

Il faut croire que le ministre de l’Agriculture, monsieur Stéphane Travert, a des intérêts auprès de ces grands groupes( tout comme un certain Stéphane Le Foll et tant d'autres avant lui..) par le biais de la F.N.S.E.A. et des différentes F.D.S.E.A. …

 

 

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Stéphane Travert, le ministre de l’Agriculture, a évoqué ce vendredi la possibilité d’une prolongation « de 5 à 10 ans.. »..

Stéphane Travert, le 15 septembre 2017 dans une ferme à Cornu dans le centre de la France.

(AFP/Pascal PAVANI)

 

 

Le Glyphosate

 

On le trouve..un peu partout..

 

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Dans la nourriture,, sous toute forme

 

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Du petit-déjeuner jusqu’au..dîner..

 

 

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Les grande surfaces vous invitent et vous attendent pour cela..

 

Le Petit-déjeuner

 

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Des résidus de « glyphosate » ont été retrouvés dans des paquets de céréales..

 

Pour le déjeuner ou repas du midi

 

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Les céréales..

 

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Mais aussi le pain..

 

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Tout comme la viande et la charcuterie..

 

Mais également le vin..

 

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Les fruits aussi..

 

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Tiens, pour le dessert, mangeons des pommes..

 

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Les nouilles contiennent du  Glyphosate..

 

Mais le riz..aussi..

 

 

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Sur cette photo ci-dessus, on voit les tâches laissées sur des plants de pommes de terre et dûes au Glyphosate..

 

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Sur cette photo ci-dessus, on voit le résultat, sur des tomates, dû au Glyphosate..

 

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Même les tampons de protection féminine contiennent du glyphosate..

 

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Normal, les cultures et champs de coton sont traités !

 

Mais aussi les..vaccins.. !

 

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Arrêtons de suite !

 

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La situation est suffisamment dramatique et critique..

 

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Le Glyphosate aux Etats-Unis..

 

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Les traitements appauvrissent nos sols et polluent nos nappes phréatiques comme cours d’eau !

 

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Si nous ne voulons pas prendre un..mauvais départ, alors il faudra changer du tout au tout !

 

Dans la Beauce, les agriculteurs tentent de se désintoxiquer du glyphosate

 Les céréaliers conventionnels sont divisés quant à l’usage de l’herbicide, un produit sans équivalent, efficace et bon marché mais nocif.

 

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Photo ci-dessus d’un agriculteur quia changé radicalement, et qui nous montre, dans ses deux mains, celle de droite (à gauche..), une poignée de créale sans traitement, et dans sa main gauche (à droite..), les billes d’engrais de glyphosate..

 

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Comme ci-dessus, il faudra, et sinon, il faut avoir recours à un enfourragement traditionnel et sain, sans adjuvents de quelle sorte que ce soit, pour le bien-être du bétail, mais également pour la qualité du lait et de la viande.

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Sinon, il faudra s’attendre à cela..

 

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Les animaux (le bétail..) sont déjà assez bourrés, comme cela, avec des antibiotiques en tous genres et un tas d'autres saloperies !

 

Les traitements datent depuis longtemps déjà..

 

Au seul nom du rendement, de la production et de la..rentabilité

 

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On a trop longtemps déjà..traité, et..asphyxié nos terres cultivables, pour les trois-quart des terres cultivables en France (depuis plus de 50 ans !).

 

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Il y a et il existe des traitements aériens avec et à l’aide d’avions, pour traiter plus facilement les grandes surfaces..

 

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Les traitements en tous genres sont pratiqués à travers le Monde !

 

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Toutes les vignes sont traitées..

 

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La réponse est..OUI !

 

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L’agriculture de conservation est couramment présentée comme la combinaison astucieuse de la suppression du travail du sol, de la couverture permanente de celui-ci et de la mise en place de rotations adaptées. On oublie systématiquement de souligner que cela n’est souvent possible qu’avec l’aide d’herbicides totaux qui permettent au paysan de se débarrasser des plantes adventices sans l’aide du labour ou du sarclage. C’est l’apparition de molécules telles que le paraquat, le 2-4 D, puis le glyphosate, qui a permis le développement de la simplification du travail du sol et du semis direct. À l’heure où le Roundup et ses homologues sont mis sur la sellette, la revue « TCS » souhaite faire le point sur le sujet.

 

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SUPPRIMER LES ADVENTICES SANS TRAVAIL DU SOL

Depuis les débuts de l’agriculture, le travail du sol sert principalement à fertiliser les cultures par oxygénation de la matière organique. Il permet également de maîtriser le salissement par l’enfouissement de la végétation (labour) ou par une simple suppression en surface (sarclage). Au cours des dernières décennies, la profondeur et la rapidité du labour ont fortement augmenté, avec le développement massif de la mécanisation industrielle.

La fertilisation minérale elle-même très efficace et la sélection de variétés adaptées se sont développées parallèlement. La conséquence est un bond de productivité gigantesque qui a permis aux sociétés industrielles de confier pour la première fois la production agricole à une minorité d’agriculteurs. Dans ce système,

le concept de sol nourricier s’est progressivement effacé au profit d’un sol « support », préparé, protégé et enrichi pour recevoir une culture. Ce système a donné de très bons résultats jusqu’à aujourd’hui, permettant notamment à la France affaiblie et affamée des années 1940 de devenir l’un des principaux exportateurs agricoles mondiaux. Le contexte a cependant changé avec l’apparition des problèmes environnementaux induits par une utilisation inadaptée des sols agricoles et qui reflètent leur dégradation : érosion, réduction des taux de matières organiques, pertes d’éléments fertilisants, réduction de l’activité biologique, etc. Devenant de moins en moins vivants et fertiles, les sols agricoles ne sont plus capables de se passer d’une structuration mécanique grossière, d’une fertilisation allogène organique ou minérale, voire de l’irrigation.

UN DÉSHERBANT TROP EFFICACE

Le glyphosate permet de supprimer efficacement une végétation indésirable sans toucher au sol, c’est-à-dire de manière rapide, simple à mettre en oeuvre, très économique et avec une consommation d’énergie extrêmement faible. Il a en outre un atout agronomique non négligeable qui est de désherber en conservant le mulch intact, sans relancer de germination, contrairement à une destruction mécanique. Cela explique sans doute sa popularité et son utilisation aussi bien par les agriculteurs (conventionnels ou en TCS et semis direct), que par les jardiniers amateurs, par les ponts et chaussées ou encore les militaires. Bien entendu, ce produit « miracle » soulève des problèmes complexes. La première question soulevée est la popularité du glyphosate qui en fait la molécule herbicide la plus vendue et la plus utilisée dans le monde, bien au-delà du cercle de l’agriculture de conservation. Il s’ensuit que le produit est utilisé par tout un chacun, pas toujours dans de bonnes conditions, à n’importe quelle dose, pas toujours pour les bonnes raisons, et par conséquent on le retrouve, lui ou ses produits de dégradation (dont l’Ampa) dans de nombreuses analyses de qualité de l’eau.

Le deuxième phénomène est une conséquence du premier et devient plus préoccupant au niveau agronomique : la nature contourne d’autant plus facilement un obstacle qu’il est répété et répandu. L’utilisation systématique de glyphosate entraîne immanquablement des phénomènes de résistances. Ces résistances ne sont pas liées au glyphosate lui-même mais à son mode et à son intensité d’utilisation. À titre d’exemple, il y a en France davantage de résistance des populations de ray-grass et vulpins aux sulfonylurées. Le premier cas français d’adventice résistante au glyphosate a été une population d’ivraie dans la vigne, culture où ce produit est abondamment utilisé en solo. Ces phénomènes de résistance apparaissent d’ailleurs beaucoup plus rapidement quand le produit est utilisé seul, puisque l’utilisation de plusieurs matières actives permet d’éliminer de façon croisée les individus résistants (une plante résistante au glyphosate a peu de chances d’être en plus résistante à une autre matière active). Les Australiens ont ainsi dû réintroduire le paraquat en association avec le glyphosate pour réaliser ce qu’ils nomment un « double knock ». Le même phénomène est observé en Amérique du Nord et du Sud où le soja et le maïs RR (Round-Up Ready) génétiquement modifiés sont largement utilisés et induisent un nombre de passages élevés en pré-levée et postlevée.

Le troisième et dernier point est la désignation du glyphosate comme symbole d’une agriculture intensive, destructrice de l’environnement et portant atteinte à la santé humaine.

Cette stigmatisation est sans doute de trois ordres : l’utilisation internationale massive du produit, son lien évident avec les OGM aujourd’hui cultivés et enfin l’implication de longue date de la société Monsanto dans des opérations militaires avec le gouvernement des États-Unis d’Amérique, qu’il s’agisse de l’agent orange de la guerre du Vietnam ou des pulvérisations concentrées de glyphosate sur les plantations de coca d’Amérique Latine.

DES IMPACTS SUR LE SOL ET LES ORGANISMES VIVANTS

Le glyphosate a pour but la suppression d’organismes végétaux  : la molécule est un analogue d’acide aminé auquel est greffé un groupe chimique différent : la glycine-phosphonate dont la contraction donne son nom à la molécule. Ce composé perturbe la synthèse de certains acides aminés et composés végétaux indispensables, entraînant la mort de la plante ayant absorbé l’herbicide.

Le glyphosate étant faiblement absorbé à l’état pur, des additifs destinés à faciliter son absorption (surfactant, agents tensioactifs…) lui sont adjoints. Le glyphosate agissant spécifiquement dans une voie biochimique végétale, il a longtemps été considéré comme inoffensif pour les animaux et l’environnement. Cependant, en raison de sa popularité et de son lien fort avec la problématique des OGM, une multitude d’études scientifiques ont été menées dans le monde et relativisent l’innocuité de la matière active.

En premier lieu, le glyphosate, peu mobile, aurait tendance à se concentrer dans les sols qui en reçoivent régulièrement. Cette concentration ayant pour effet de perturber l’absorption de certains éléments minéraux par les cultures, comme par exemple le manganèse, le fer, le calcium ou le magnésium. Ce défaut d’absorption pourrait être causé par plusieurs mécanismes selon D. Huber de l’université de Purdue : il bloquerait physiquement une partie des oligoéléments disponibles dans l’environnement racinaire par un phénomène de chélation. Deuxièmement, il nuirait aux populations de micro-organismes de la rhizosphère qui facilitent l’absorption des minéraux. Enfin, ces phénomènes seraient amplifiés sur une culture RR qui réémet dans le sol par ses racines le glyphosate qu’elle a absorbé et qu’elle ne peut métaboliser (digérer). Ce chercheur va plus loin et estime que ce n’est pas le glyphosate qui est responsable de la mort des plantes, la molécule ne ferait que supprimer le système immunitaire de celle-ci qui serait alors victime des champignons et bactéries pathogènes. Le semis direct, concentrant la matière organique en surface, pourrait amplifier le phénomène en concentrant le glyphosate à proximité de la rhizosphère. Ce type de résultat a également été confirmé par le professeur Romheld, de l’université de Stuttgart, qui a montré l’impact négatif du glyphosate sur la croissance racinaire des cultures RR en présence de glyphosate et ce rapidement et à faible dose par rapport à d’autres herbicides.

D’autres études ont également montré la nocivité soit du glyphosate, soit des adjuvants ou de leurs produits de dégradation sur la faune et la flore, voire sur la santé humaine. À ce titre, on se doute bien que des molécules qui sont destinées à supprimer des organismes vivants ont des effets négatifs sur la santé animale et humaine.

Cela renforce l’idée que les utilisateurs doivent impérativement se protéger, prendre les mesures nécessaires pour éviter les dérives dans l’atmosphère et dans l’eau des molécules et enfin qu’il est indispensable de mettre en oeuvre des solutions techniques et agronomiques pour réduire au maximum l’emploi des pesticides.

DU SEMIS DIRECT À L’AGRICULTURE DE CONSERVATION

Avec le « dust bowl » américain des années 1930, puis les graves problèmes d’érosion brésiliens dans les années 1970, les agriculteurs et les scientifiques constatent que la suppression du travail du sol permet de réduire voire de supprimer les problèmes de dégradation des sols. En poursuivant ce non-travail de façon continue, ils s’aperçoivent que les sols retrouvent une organisation comparable à celle d’une prairie, ce qui permet de produire comme en système conventionnel voire plus avec des coûts de production très réduits en mécanisation et en main-d’oeuvre. Il suffit en quelque sorte de désherber un sol, d’y semer une culture, de la protéger et de la fertiliser pour faire de bons rendements : les agricultures américaines sont passées du labour mécanique au labour chimique. Avec l’introduction de la résistance au glyphosate dans les cultures, le système devient encore plus simple et rentable, sinon durable dans le temps.

À partir de la réforme de la Pac de 1992, la réduction du travail du sol a également été recherchée par les agriculteurs français pour comprimer les charges de production. Cependant, à l’inverse des systèmes pionniers d’Amérique du Sud, d’Europe de l’Est ou d’Australie, l’agriculture européenne a évolué dans un contexte social, réglementaire et environnemental bien plus contraignant, la forçant à aller plus loin que le kit « semis direct + OGM + glyphosate » et la conduisant notamment à multiplier les échanges avec des acteurs de l’agriculture biologique, eux-mêmes en recherche de solutions agronomiques et techniques. Les systèmes d’agriculture de conservation (ou encore agro-écologiques, sur sol vivant, écologiquement intensifs, etc.), dont nous redéfinirions les principes comme des agricultures qui se fondent sur l’organisation naturelle des sols (non travaillés et toujours couverts), recherchent la production d’un maximum de biomasse végétale de manière permanente afin d’en augmenter la fertilité physique, chimique et biologique. Dans ce cadre, le glyphosate, ou d’autres matières actives existantes ou à venir, permet d’exercer un contrôle de cette biomasse sans toucher au sol. Partant du principe que le contrôle du salissement est lié à la maîtrise des plantes en place dans le système (étouffement, concurrence, allélopathie, paillage, fertilisation localisée, rotation…), les herbicides sont un moyen de pousser les systèmes très loin sans prise de risque excessive.

Pour conclure, il faut reconnaître que c’est bien grâce au glyphosate que des agriculteurs et des techniciens pionniers mettent au point des systèmes agro-écologiques performants, efficaces et innovants qui se fondent sur des sols vivants. Et plus nous développerons et validerons des solutions alternatives, moins il deviendra nécessaire.

Afin de poursuivre le développement de l’agriculture de conservation, sans prise de risque inconsidérée, la stratégie consiste à trouver de nouveaux leviers d’actions, quitte à restreindre les usages du produit sans pour autant l’interdire. Le glyphosate était le pilier du semis direct, il est devenu le filet de sécurité de l’agriculture de conservation.

https://agriculture-de-conservation.com/sites/agriculture-de-conservation.com/IMG/pdf/glyphosate-tcs-62.pdf

 

Avec tous ces produits, nous avons appauvris nos sols et terres cultivables et tué la biodiversité qui existait en profondeur !

 

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Car, les vers de terre contribuent et participent à l’irrigation naturelle de nos sols et au système naturel de développement, de pousse et de croissnace des différents semis et autres.

 

Le couple Bourguignon, Claude et Lydia Bourguignon Agro-biologistes réputés et reconnus, a démontré la nécessité de maintenir la vie dans nos sols et avec cette bio-diversité nécessaire.

 

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Claude et Lydia Bourguignon, microbiologistes des sols de renom et virulents défenseurs d’une agriculture favorisant la vie du sol, ont néanmoins une approche pragmatique. Dans la préface de leur livre Le sol, la terre et les champs ils font remarquer que « en agronomie classique, un blé labouré demande 3kg d’azote par quintal […], en agrologie un kilo d’azote suffit pour produire un quintal de blé ». On pourrait donc produire 50 quintaux/hectare (ce qui est un rendement moyen) avec seulement 50 unités d’azote apportées (ce qui est très en deçà des pratiques qui atteignent fréquemment les 200 unités).

L’idée de diviser par 3 les doses d’apport azoté par rapport à une approche conventionnelle nous parait très juste : des apports suffisamment limités pour éviter toute perte, mais des apports tout de même pour éviter tout manque d’azote dans des sols riches en carbone. On évite ainsi les écueils d’une approche « puriste » qui refuserait tout apport de fertilisant et celui de l’approche fort classique, même en bio qui consiste à apporter des doses importantes d’azote qui coûtent cher et dont une part ira polluer les eaux.

Cette stratégie se base bien sûr sur la vie du sol et donc sur des apports sous forme organique, ou substitués par des cultures de légumineuses : « En 1950, la France cultivait trois millions d’hectares de luzerne, elle n’en cultive plus que deux cent milles hectares. […] Développons à nouveau les légumineuses, nous ferons faire des économies aux agriculteurs et nous protégerons nos eaux qui sont de moins en moins potables. Par contre, un petit apport d’azote organique ou chimique en début de végétation (vingt à trente kilo par hectare) peut faire gagner trois semaines à une culture et augmenter fortement sa qualité et sa quantité sans mettre en danger les nappes phréatiques ». En effet les risques de ruissellement d’azote dus à des apports aussi faibles sont quasi inexistants, ce d’autant plus que le sol est riche en humus, que son écosystème est en bonne santé et que l’apport est fait sous forme organique.

 

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Photo ci-dessus agriculteur répendant du glyphosate..

 

Les effets du Glyphosate sur les prés et champs en herbe..

 

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Photo ci-dessus avec le deuxième champ, à droite, traité avec  du Glyphosate 2..

 

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 Glyphosate..l'herbicide le plus utilisé à travers le Monde !

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Le glyphosate se trouve dans les céréales, donc, la farine, le pain, les pâtes, le riz..

 

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 Données 2013 pour les Etats-Unis..

 

Attention ! Danger ! Pour l’élevage des bêtes..

 

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On nous a targué de la..  « vache folle », mais en fait, il n’en est rien, la nourriture à base de soja importé (et surtout cancérogène..) ou de fourrage traité en est la seule cause, ne cherchez pas plus loin..

 

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Photo ci-dessus d’un bidon vide de Glyphosate, abandonné au milieu des oliviers, sur l'île de Corfou en Grèce..

 

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On est bien loin du faux côté ydillique d’avant..

 

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Mme.Ségolène royal pensait, d’un seul coup de baguette magique, faire retirer le « ROUNDUP », entre autre, de la vente en magasins et des étagères..simple coup de com…

 

Voir les différents liens ci-dessous:

http://www.groupeavril.com/fr/groupe/organisation

 

http://www.groupeavril.com/fr/groupe/organisation/activites-animales

 

http://www.groupeavril.com/sites/default/files/pasofiproteol-panorama2013-web.pdf

 

https://www.lesechos.fr/26/01/2015/LesEchos/21863-305-ECH_la-mutation-juridique-de-sofiproteol.htm

 

http://www.sofiproteol.com/

 

 

La F.N.S.E.A. et les différentes F.D.S.E.A.

 

La toute puissante F.N.S.E.A.

 

FNSEA

 

 

La FNSEA, principal syndicat agricole français, a élu son nouveau conseil d'administration. Christiane Lambert en est la présidente. Un Cantalien et un Aveyronnais figurent dans l'organigramme.

 

 

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Photo ci-dessus de l’ensemble de la F.N.S.E.A., avec à sa tête, ici au centre, Mme. Christiane Lambert.

 

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FNSEA Beulin Avril Sofiprotéol, et les agriculteurs au milieu..

 

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Photo ci-dessus des différents représentants à la tête de la F.N.S.E.A., avec Mr. Xavier Beulin, deuxième en partant de la droite, l’ancien directeur, et Mme. . Christiane Lambert ,deuxième, cette fois, en partant de la gauche, et actuelle présidente et à la tête de la F.N.S.E.A.

 

La FNSEA, principal syndicat agricole français, a élu son nouveau conseil d'administration. Christiane Lambert en est la présidente. Un Cantalien et un Aveyronnais figurent dans l'organigramme.

 

 

La F.N.S.E.A. et les différentes F.D.S.E.A.

 

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Les grands groupes détenus par Xavier Beulin..

 

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Groupe Avril : Arnaud Rousseau
succède à Xavier Beulin

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Avril détient des marques telles que Lesieur, Puget ou encore les oeufs Matine. 
(Crédits : REUTERS/Marcelo del Pozo)

 

Lui-même exploitant agricole, Arnaud Rousseau était déjà membre du Conseil d'administration du numéro un français des huiles de table.

 

 

Après le décès brutal de Xavier Beulin intervenu le 19 février, le groupe alimentaire Avril lui a trouvé un successeur. Le numéro un français des huiles de table sera désormais présidé par Arnaud Rousseau, a-t-il annoncé samedi 25 février.

Président de la FDSEA de Seine-et-Marne

Lui-même exploitant agricole en Seine-et-Marne, Arnaud Rousseau, 43 ans, est également administrateur du principal syndical agricole français, la FNSEA, que Xavier Beulin présidait aussi. Il est d'ailleurs président de la FDSEA de Seine-et-Marne et vice-président de la chambre d'agriculture du département.

Arnaud Rousseau était par ailleurs membre du Conseil d'administration du groupe Avril depuis 2005, en tant que représentant issu de la fédération française des producteurs d'oléagineux et de protéagineux (FOP). Il sera donc remplacé au sein de cette instance par Sébastien Windsor, 46 ans, diplômé de l'Ecole des Mines de Nancy, également exploitant agricole près de Rouen (Seine-Maritime) et président de la chambre d'agriculture du département depuis 2013.

 

Plus de 6 milliards d'euros de ventes

Le président de la FNSEA et du groupe Avril, Xavier Beulin, est décédé brutalement le 19 février, alors qu'il briguait un troisième mandat à la tête du puissant syndicat agricole. Il présidait le groupe Avril (ex-Sofiproteol) depuis 2000 et en avait fait le numéro un des huiles de table en France, Maroc et Roumanie, avec des marques telles que Lesieur, Puget ou encore les oeufs Matine.

Le groupe, qui fabrique également des biocarburants, a réalisé un chiffre d'affaires de 6,1 milliards d'euros en 2015.

 

DIRIGEANT

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 Jean-Philippe Puig

 

Gérant de la SCA Avril

 

Jean-Philippe Puig a rejoint le groupe Avril en 2012. Diplômé de l’Ecole Nationale Supérieure de Chimie de Paris, il a commencé sa carrière en 1983 dans la filière aluminium. Il y a développé en 28 années une vaste expertise en lien avec l'industrie, depuis les métiers de l'extraction minière jusqu'à la direction d'unités de production industrielle, en passant par la recherche et développement ou le management des opérations. Il a exercé ses fonctions en France et à l'international (notamment en Grèce, en Australie, au Venezuela...), au sein des groupes Pechiney, Alcan et Rio Tinto, où il occupait le poste de Président Europe, Moyen-Orient et Afrique jusqu'en 2011, avant de prendre la direction du groupe Avril, société en commandite par action (SCA) anciennement connue sous le nom de groupe Sofiprotéol. 

 

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Yves Delaine

 

Directeur général délégué, en charge des domaines Transformation Végétale, Huiles et Condiments et Oléochimie

 

Ingénieur agronome (Institut National Agronomique), Yves Delaine assume les fonctions de Directeur général adjoint du groupe Avril, en charge du Pôle végétal. Il est également Président de Saipol et Président de Lesieur.

Yves Delaine a participé à la constitution du Groupe dès l’année 1983 et a œuvré activement à toute son évolution et à sa croissance en occupant le poste de Directeur des engagements jusqu’en juillet 2003.

Il est également depuis juin 2010 Président de la Fédération Nationale des Corps Gras (F.N.C.G.), ainsi qu’administrateur de l’ANIA.

 

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Michel Boucly

 

Directeur général délégué, en charge des engagements minoritaires de Sofiprotéol, de l’Engagement Durable, de l’Innovation, des fusions & acquisitions et de la Stratégie

 

Michel Boucly est ingénieur agronome diplômé de l’Institut national agronomique Paris-Grignon (INA-PG). Il a commencé sa carrière au sein du groupe ELF puis de SANOFI, où il est en charge des investissements dans les biotechnologies et accompagne le développement de la génétique végétale.

Amateur d’histoire et des terroirs, Michel Boucly se rapproche du monde agricole en rejoignant un grand groupe coopératif français, où il dirige la division Semences pendant 10 ans.

En 2003, il intègre le Groupe Avril pour prendre en charge la Direction des Engagements et du Développement.

 

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Gabriel Krapf

 

Directeur du Développement Industriel et International. Il a également la responsabilité de l’excellence opérationnelle, de la sécurité, de l’Assurance Qualité, de l’Environnement et de la Supply Chain

 

Ingénieur chimiste de formation, Gabriel Krapf a commencé sa carrière dans l’industrie pétrolière. Dès 1980, il s’oriente vers l’industrie agro-alimentaire, et plus précisément dans les oléagineux. En 2007, il rejoint le Groupe en devenant Directeur du développement Industriel chez Soprol.

 

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Philippe Lamblin

 

Directeur des Ressources Humaines. En charge de la santé, la sûreté et du bien-être au travail, il supervise également la direction de la communication.

 

Depuis janvier 2009, Philippe LAMBLIN assure les fonctions de DRH Groupe et de la Communication Interne, poste nouvellement créé en réponse au fort développement du Groupe au cours de ces dernières années. En lien étroit avec les directions et les DRH des pôles et de Sofiprotéol, la société de financement et de développement, il structure et anime cette fonction clef pour le Groupe.

Son expérience passée au sein d'un groupe agro-alimentaire de dimension internationale, sa passion pour le monde de l'athlétisme et son engagement personnel dans des projets santé/nutrition, sont autant d'atouts pour fédérer nos équipes autour des nouveaux défis offerts par le développement du groupe. Il est titulaire d'une maîtrise en sciences sociales et diplômé du CPA.

 

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Aymeric Mongeaud

 

Directeur Administratif et Financier. Il supervise la direction juridique et les systèmes d’information.

 

Aymeric Mongeaud est ingénieur diplômé de l'Ecole Centrale Paris et diplômé d'Etudes Supérieures Comptables et Financières. Après plus de 10 années de carrière au sein du cabinet d'audit Arthur Andersen devenu Ernst & Young, il a rejoint le Groupe en 2009 en prenant la direction administrative et financière de la société Saipol. Il assume les fonctions de Directeur administratif et financier du Groupe depuis le début 2012.

 

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Stéphane Yrles

 

Secrétaire Général en charge des affaires publiques et relations institutionnelles

 

Stéphane Yrles a rejoint le Groupe en 2007.
Il est aujourd'hui Secrétaire général du Groupe et membre du Comité exécutif.

Diplômé de l'Institut d'Etudes Politiques de Paris et titulaire d'un troisième cycle d'économie (Université de Paris-Dauphine), son parcours professionnel est public-privé : secteur agro-alimentaire, service du Premier Ministre, Ministère de l'économie et des finances.

Il enseigne à Sciences-Po (Master Affaires Publiques).

 

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Bernard Mahé

 

Directeur général domaine Nutrition animale

 

Diplômé de l’Ecole d’agriculture Les Etablières à la Roche-sur-Yon, Bernard  entre dans le groupe  Glon en septembre 1979,  société qui deviendra le groupe Glon Sanders suite au rachat de Sanders par Glon. Bernard Mahé assure alors des fonctions de directeur de groupements d’éleveurs et de responsable en productions Lapin et Volaille.

En 2003, il prend la direction de l’entreprise Sanders* Bretagne.

Depuis 2007, il assume les fonctions de directeur général du domaine Nutrition animale.

* Le groupe « Sanders » est le fameux groupe avec les premières vraies dérives dans le monde de l’agriculture (peu après les années 50 et surtout aprsè et à partir de 1960 et 1970..) et notamment l’élevage de porcs, avec cet apport de nourriture en granulés, pour pouvoir les engraisser plus vite, et donc..accélérer le processus de croissance, en doublement, en poids et viande..

 

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Moussa Naciri

 

Directeur général domaine Oléochimie

 

Moussa Naciri dirige le domaine Oléochimie dont les activités ont été regroupées au sein de la société Oleon, acquise en 2009 et basée en Belgique.

De double formation Ingénieur (Technische Universität, Berlin) et MBA (University of California, Berkeley), Moussa a débuté sa carrière dans le conseil en management chez BCG et Gunn Partners, avant de passer dans le monde industriel de la chimie, chez Rhodia, puis de rejoindre le groupe Avril en 2007.

 

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Jean-Baptiste Bachelerie

 

Directeur général domaine Transformation végétale

 

Diplômé d’AgroParisTech (ENSIA), Jean-Baptiste débute sa carrière chez Nestlé en Afrique, avant de revenir en France. Il rejoint ensuite le cabinet de conseil McKinsey à Londres, en qualité d’associé spécialisé en Lean manufacturing. Il occupe par la suite plusieurs postes en tant que directeur d’usine, directeur industriel et directeur des opérations chez Lactalis et Danone en France et en Afrique du Sud. En 2012, il devient directeur des opérationspour Louis Dreyfus Commodities, au Moyen-Orient ainsi qu’en Afrique. Il exerce ses fonctions depuis Dubaï. En janvier 2015, Jean-Baptiste rejoint le groupe Avril où il est aujourd’hui directeur général du domaine Transformation végétale et de Saipol.

 

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Olivier Delaméa

 

Directeur Général du domaine Huiles & Condiments

 

Olivier Delaméa est diplômé de l’ESCEM (École supérieure de commerce et de management). Il a exercé diverses responsabilités au sein du groupe Danone où il a passé 25 ans. Il y a occupé des fonctions marketing, commerciales puis de direction générale, et conduit le développement de marques emblématiques dans les produits laitiers frais (Danone, Activia, Danette), l’alimentation infantile (Blédina) et la biscuiterie (LU, Belin).
Durant 10 ans, au sein du Comité de Direction de Danone Produits Frais France, il s’est notamment investi dans la revalorisation et l’accompagnement de la transformation de la filière laitière. Il a en outre contribué à un certain nombre de chantiers de premier plan pour les filières agroalimentaires françaises, notamment au sein des conseils d’administration de l’Ania, de l’Ilec et d’Eco-Emballages.
Avant de rejoindre le groupe Avril début 2017, Olivier Delaméa a occupé les fonctions de Directeur Général du programme « One Danone », dans le cadre duquel il a accompagné la mise en place des services partagés du groupe en France, et Directeur Général de Blédina S.A., leader français de l’alimentation infantile.

 

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Paul-Joël Derian

 

Directeur Recherche, Innovation & Développement.

 

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Marie Grimaldi N’Guyen

 

Directeur général Domaine Nutrition et Transformation animales

 

Marie Grimaldi N’Guyen rejoint Avril en septembre 2017 où elle supervise les activités Nutrition et Transformation animales. Diplômée de l'Ecole Supérieure de Commerce de Toulouse et d'un Mastère de l'École supérieure des Sciences Économiques et Sociales, elle a exercé depuis 25 années dans l'industrie agro-alimentaire à la fois dans des sociétés internationales Kraft-Mondelez et PepsiCo ou familiales françaises comme Petit Navire et Savencia. Elle y a occupé des fonctions Marketing, Commerciales en GMS et Hors Domicile, puis de Directeur de Division et de Direction générale.Elle a notamment conduit le développement de marques emblématiques, en France et en Europe de l'Ouest dans les boissons (Tropicana, Pepsi ....), la confiserie (Milka, Toblerone...) et les produits de terroir (Petit Navire, Bordeaux Chesnel...). Marie GRIMALDI était récemment directeur général de l'activité Charcuterie & Produits de la Mer (Bordeaux Chesnel, Coraya, Saint Agaûne) du groupe Savencia. Elle y a notamment accompagné le développement et la transformation de l'activité, avec la mise en place de programmes de contractualisation dans les filières porcines et halieutiques.

 

Des postes en « OR » sur le dos des Françaises et des Français et au détriment de leur santé…

 

Ce sont eux qui, avec la F.N.S.E.A., les différentes F.D.S.E.A., les grands groupes de la distribution "Carrefour" "Leclerc",etc..et les..Agriculteurs, au bas de l'échelle et pris dans un éteau qui font la pluie et le beau temps dans le domaine Agro-Alimentaire, de l'Agriculture, et de l'Alimentation pour notre pays et l'ensemble des Françaises et des Français !!!

 

ARNAUD ROUSSEAU SUCCÈDE À XAVIER BEULIN

À LA PRÉSIDENCE D’AVRIL GESTION - SÉBASTIEN

WINDSOR REJOINT LE CONSEIL D’ADMINISTRATION

 

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Rassemblés ce matin à l’occasion d’une réunion extraordinaire, les administrateurs d’AVRIL GESTION ont élu Arnaud ROUSSEAU à la présidence du conseil d’administration.

Il succède à Xavier BEULIN, disparu brutalement le 19 février.

Les administrateurs ont également approuvé la nomination au sein du conseil de Sébastien WINDSOR.

Le conseil d’administration se compose de neuf membres :

  • Quatre agriculteurs issus de la FOP[1] : Arnaud ROUSSEAU, président de la FOP ; Gérard TUBERY, président d’AGROPOL[2] ; Bernard de VERNEUIL, membre du bureau et administrateur de la FOP ; Sébastien WINDSOR, vice-président du bureau de la FOP et président de TERRES INOVIA[3]
  • Trois personnalités qualifiées : Jean-Pierre DENIS, président du CREDIT MUTUEL ARKEA et du CREDIT MUTUEL DE BRETAGNE ; Anne LAUVERGEON, PDG d’ALP SERVICES et présidente de SIGFOX ; Pierre PRINGUET, vice-président du conseil de PERNOD RICARD. 
  • Deux anciens dirigeants ou anciens mandataires sociaux du GROUPE AVRIL : Sylvie RUCAR, consultante ; Alain MIROT, ancien gérant de la société SIA[4].

* * *

Arnaud ROUSSEAU, 43 ans

Arnaud ROUSSEAU est originaire de Seine-et-Marne où il dirige une exploitation agricole. Il est producteur de colza, protéagineux, blé, betteraves et maïs.

Très engagé au sein de la FOP depuis son élection comme administrateur en 2005, il en a occupé le poste de vice-président en charge notamment de la PAC et des affaires européennes et internationales jusqu’à son élection à la présidence de la FOP en février 2017.

Il préside le groupe de travail oléoprotéagineux du COPA/COGECA, est administrateur de la FNSEA, est particulièrement investi au sein de son département, où il préside la FDSEA et est vice-président de la Chambre d’agriculture.

Sébastien WINDSOR, 46 ans

Sébastien WINDSOR préside TERRES INOVIA depuis juin 2016.

Diplômé de l’Ecole des Mines de Nancy, il est fils d’exploitant agricole. Sa double compétence d’ingénieur et d’agriculteur lui permet d’incarner le parfait trait d’union entre le monde agricole et celui de l’entreprise.

En 1998, il reprend l’exploitation familiale située près de Rouen et spécialisée en polyculture et engraissement de porcs.

En 2007, il est élu à la Chambre d’agriculture de Seine-Maritime et en devient président en 2013. En 2011, il rejoint la FOP dont il devient le secrétaire général en 2014, puis le vice-président en 2016.

 

 

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Photo ci-dessus – organigramme et maillage de la H.C.C.A. ou Haut Conseil de la Coopération Agricole..réalisé pour l’émission..Complément d’enquête..

 

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Photo ci-dessus, le maillage Sofiprotéol et Unigrains..

 

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Groupe Avril, un conglomérat puissant mais peu connu

Raphaëlle Fleury , le 20/02/2017 à 17h16

 

Président de la FNSEA, Xavier Beulin, décédé le 19 février, était également président du groupe Avril, géant de l’agro-industrie, depuis 2000.

 

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Xavier Beulin, dirigean de la FNSEA avec le ministre de l’agriculture Stephane Le Fol, était aussi président du groupe Avril. / PIERRE ANDRIEU/AFP

 

6,1 milliards d’euros en 2015, numéro un de la production d’œufs, d’huile de table et de l’alimentation animale… Méconnu du grand public, le groupe Avril est un acteur incontournable de l’agriculture française, qui est en relation avec 127 000 éleveurs et producteurs.

Fonctionnant selon un modèle économique structuré en filières, le groupe est qualifié de structure « originale » par la Cour des comptes. Crée en 1983 par des producteurs de colza et de tournesol pour assurer des débouchés aux productions françaises, le groupe naît sous le nom de Sofiprotéol. Il prend le nom d’Avril en 2015, à l’occasion d’un changement de gouvernance et de structure juridique à l’issue duquel il devient une société en commandite par actions (SCA).

 

Bio carburant

Sa réussite économique s’explique notamment par sa diversification vers les biocarburants. En 1987, les premières études en vue de la création d’un diesel élaboré à partir de colza voient le jour. Trois ans plus tard, le groupe lance la marque Diester. C’est le début de la filière biodiesel, marquée par la construction dès 1988 d’une première usine à Compiègne.

Diester est devenu le premier producteur européen de biodiesel. En France, tous les véhicules diesel roulent avec environ 8 % de Diester dans leur réservoir.

 

 

Deux pôles

Depuis, le groupe n’a cessé de se diversifier et de croître. Dans les années 1990, Sofiprotéol développe ses filières industrielles dans l’oléochimie et la biotechnologie, mais aussi l’alimentation humaine et animale. Le groupe a notamment créé Novance, société de commercialisation des produits dérivés d’huiles végétales pour des utilisations non-alimentaires comme la glycérine, dont il est désormais le premier producteur mondial.

En 1998, Sofiprotéol avait également pris une participation chez Glon Sanders, leader en France de l’alimentation animale (acquis en totalité en 2012). Et en rachetant les marques Lesieur (2003) et Puget (2004), il est devenu le premier fabricant d’huiles alimentaires en France. Le groupe produit et commercialise aussi des œufs, notamment sous la marque Matines.

 

Avril à l’étranger

Depuis le milieu des années 2000, le groupe tente d’étendre ses activités à l’étranger, en Europe (Belgique, Roumanie) mais aussi en Afrique, un continent sur lequel Xavier Beulin aimait se rendre aussi fréquemment que possible. En 2015, le groupe comptait ainsi plus de 7 200 collaborateurs répartis dans 21 pays.

Investisseur

En changeant de nom, le groupe Avril voulait distinguer ses activités industrielles de celles de sa société d’investissement, qui a conservé le nom de Sofiprotéol. Cette dernière accompagne, via des prêts et des prises de participation, les acteurs du monde agricole par des solutions de financement adaptées.

Sofiprotéol suit une centaine d’entreprises représentant 80 000 emplois et 250 millions d’euros d’investissements sur les 5 dernières années. La société renforce par ailleurs les capitaux propres des entreprises, les guide dans leurs décisions stratégiques et leur modernisation.

Sofiprotéol accompagne notamment au Maroc le développement des filières de colza, tournesol et olive (Lesieur Cristal) dans le cadre du Plan MarocVert, dont l’objectif est de faire du secteur agricole un levier prioritaire du développement socioéconomique au Maroc.

Raphaëlle Fleury

 

Arnaud Rousseau succède à Xavier Beulin à la tête du groupe Avril

CÉRÉALES 

PUBLIÉ LE 27/02/2017 À 07H56

Le groupe agroalimentaire Avril (ex Sofiprotéol) a annoncé samedi 25 février l'arrivée d'Arnaud Rousseau comme président. Il succède à ce poste à Xavier Beulin, décédé le 19 février.

 

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Le groupe Avril a annoncé l'arrivée d'Arnaud Rousseau (ci-contre) comme président du groupe avril. Arnaud Rousseau, 43 ans, est exploitant agricole en Seine-et-Marne, administrateur de la FNSEA et président de la FDSEA de Seine-et-Marne. Jean-Philippe Puig reste directeur général du groupe.

Depuis 2005, il était membre du conseil d'administration de Sofiprotéol puis d'Avril, en tant que représentant de la fédération française des producteurs d'oléagineux et de protéagineux. 

Il succède à ce poste à Xavier Beulin, décédé le 19 février.  Il présidait le groupe Avril (ex-Sofiproteol) depuis 2000

 

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Photo ci-dessus d’un schéma montrant la diversification et des différents produits du groupe Profitéol.

 

Voir les liens ci-dessous:

 

http://www.groupeavril.com/fr/groupe/organisation

 

http://www.groupeavril.com/fr/groupe/organisation/activites-animales

 

http://www.groupeavril.com/sites/default/files/pasofiproteol-panorama2013-web.pdf

 

https://www.lesechos.fr/26/01/2015/LesEchos/21863-305-ECH_la-mutation-juridique-de-sofiproteol.htm

 

http://www.sofiproteol.com/

 

 

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Photo ci-dessus de Xavier Beulin, Président de la F.N.S.E.A., le 28 janvier 2016 à Reims.

 

ariege.communiste.over-blog.com/.../xavier-beulin-president-du-groupe-avril-sofipro...

 

4 déc. 2016 - Xavier Beulin, président du groupe Avril-Sofiprotéol, envisage de ... Bien rares sont les images de lui dans sa ferme… parce qu'il n'en a plus. .... Le couple Beulin touche des dividences assez subtantiels de l'activité du Carrefour Market d' ... Les schémas directeurs départementaux varient, et les exigences ...

 

4 Décembre 2016

décembre 2016 Par Karl Laske.Xavier Beulin, président du groupe Avril-Sofiprotéol, envisage de rempiler en 2017 à la tête de la FNSEA. Mediapart a enquêté sur son patrimoine : entre 2003 et 2007, Xavier Beulin, locataire à Paris, a acheté une maison et un immeuble à Orléans, puis un terrain en Tunisie. Mieux : il s’est associé à sa femme dans une SCI qui loue des locaux à Carrefour, un comble, vu de la FNSEA.

Dans l’histoire de la FNSEA, Xavier Beulin restera comme le premier président à avoir dû expliquer à sa base qu’il était « paysan »« lui aussi ». À Saint-Brieuc, le 2 juillet 2015, pour les éleveurs en colère, ça n’allait pas de soi. Mais alors pas du tout. « Je suis paysan, tu es paysan… » martelait le patron de la FNSEA proposant le tutoiement, sans succès. « Non, non, un tout petit paysan, il a du mal à tutoyer les grands paysans comme vous », protestait Nicolas. « On n’a pas le même quotidien ! » criait un autre. « Contactez vos copains au ministère », renchérissait Nicolas. « On est en train de crever tous les jours ! » lâchait encore l’éleveur.

En 2015, l’année des sifflets pour lui, Xavier Beulin soutiendra lors d’une interview qu’il « vit comme les paysans » qu’il « défend » « les mêmes difficultés »« les mêmes contraintes », prétend-il. En réalité, Xavier Beulin n’est plus paysan depuis longtemps. Bien rares sont les images de lui dans sa ferme… parce qu’il n’en a plus. Contrairement à la plupart des syndicalistes qui rejoignent leur exploitation après leurs journées de militantisme à Paris, Xavier Beulin, lui, se rend au 11, rue de Monceau, dans le VIIIe arrondissement de Paris, siège du groupe Avril-Sofiprotéol, un fonds coopératif qu’il préside depuis 2000. Le siège de la FNSEA n’est qu’à quatre pâtés de maisons de là, au 11, rue de la Baume, dans le même arrondissement parisien. Et lorsqu’il rentre chez lui, c’est pour retrouver un appartement loué rue Bois-le-Vert, en plein XVIe arrondissement.

Selon les informations obtenues par Mediapart, il peut aussi rejoindre Orléans, sa région d’origine où il a acheté une résidence principale, en 2003, puis un immeuble dans le centre historique, en 2005. Pour ses vacances, c’est à Gammarth, en Tunisie, qu’il a investi en achetant un terrain, en 2007, pour y construire une villa. Dans cette zone résidentielle où plusieurs membres du clan de l’ancien dictateur Ben Ali – son beau-frère Imed Trabelsi, ou l’homme d’affaires Aziz Miled… – ont multiplié les opérations immobilières destinées à la jet-set avant la chute du régime. À la question de savoir si ces investissements dans la pierre l’avaient conduit à acquitter l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF) – le plancher était alors de 790 000 euros de patrimoine –, Xavier Beulin n’a pas répondu à Mediapart. Il a en tout cas opéré, en 2012, une donation à son fils de sa part de sa résidence principale à Orléans, en en conservant l'usufruit. Il possède en outre une part symbolique dans une SCI qui loue des locaux à l’enseigne Carrefour, à Ingré, au nord d’Orléans. Un comble, vu du syndicat qui prend si souvent pour cible la grande distribution.

Le président de la FNSEA, qui n’a pas accepté de nous rencontrer, nous a « suggéré » de nous« référer » à la déclaration de son patrimoine, du 17 juin 2016, transmise à la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP), « dans le cadre de [son] mandat bénévole de président du conseil de surveillance du grand port de La Rochelle » – l’un de ses nombreux mandats d’administrateur bénévole. Mais cette déclaration obligatoire pour les présidents et directeurs d’organismes publics – en vertu de la loi de 2013 sur la transparence de la vie publique – n’est pas communicable par la HATVP. Et, bien qu’il nous conseille de nous y référer, Xavier Beulin ne souhaite pas la rendre publique. « En me soumettant de manière exhaustive aux demandes de la HATVP, je considère répondre aux exigences démocratiques liées à mes revenus et à ma situation patrimoniale », a-t-il répondu à Mediapart. En l’espèce, il répond surtout aux obligations légales liées à sa fonction. La contestation des adhérents n’a pas fait fléchir le porte-voix du syndicat agricole. Alors que son remplacement était en vue, et que sa première vice-présidente Christiane Lambert avait lancé sa candidature, Xavier Beulin a finalement annoncé, en septembre, au conseil d’administration de la FNSEA qu’il serait le rapporteur du rapport d’orientation du prochain congrès, en 2017, une mission dévolue au futur président…  « Il ne veut pas lâcher », ont conclu les syndicalistes. Certains se souviennent encore de son arrivée au congrès de Metz en 2006. « Il venait parler des biocarburants, le dossier qu’il a géré chez Sofiprotéol, et là on le voit apparaître, il est en costard de banquier, pompes anglaises, attaché-case Lancel… » Il fait sensation. Inattendue, mais très préparée, son élection à la présidence en 2010 est vécue comme un putsch au sein du syndicat, traditionnellement présidé par un éleveur.

Rue de Monceau, le groupe Sofiprotéol, fondé par des associations de producteurs d’oléagineux et de protéagineux, aujourd’hui rebaptisé Avril, a réalisé en 2015 un chiffre d’affaires de 6,1 milliards d'euros, et englouti la moitié de la collecte française de colza et de tournesol. Ce géant agroalimentaire possède les huiles Lesieur et Puget, les œufs Matines, les biocarburants Diester, et il fournit aussi des aliments aux éleveurs, à travers sa filiale Sanders. Initialement dirigeant de la Fédération des producteurs d’oléagineux et protéagineux (FOP), Xavier Beulin est donc un acteur important de l’industrialisation de l’agriculture et de la concentration des exploitations.

Il est aussi représentatif d’un nouveau modèle de “grands paysans” apparus sur certains territoires, parfois extérieurs au monde agricole, qui délèguent le quotidien à des chefs de culture et ne mettent plus les pieds sur leurs terres. Ainsi, Mediapart a retrouvé ce qui tient lieu de ferme à Xavier Beulin. C’est une grange, ouverte à tous les vents, sur laquelle un écriteau et une simple boîte aux lettres signalent le siège de la société agricole du dirigeant syndical : l’EARL Quadrige. Une ferme fantôme, qui ne dispose même pas d’un lavabo…

Quadrige a formalisé, en 2009, l’association de Xavier Beulin avec son frère Patrice et deux cousins. Il était auparavant associé à son frère dans un groupe agricole (Gaec). Le président de la FNSEA achète cette année-là les terres attenantes à l’entrepôt, quatre champs de 25 hectares, aux héritiers d’un autre cousin agriculteur récemment décédé, Pierre Beulin, héritier de la ferme de la famille, la Poulardière. « Ici, ce ne sont pas des revenus extraordinaires, explique une cousine de Xavier Beulin. Cela n’a rien à voir avec la Beauce. Il faut arroser beaucoup le colza, le maïs. Et en dehors de cette superficie de cent hectares, les associés ont tous des bouts de champ à droite à gauche. Et ils sont trois familles à vivre dessus. »Quatre en principe, corrige-t-on. Mais Xavier Beulin vient  seulement « de temps en temps ». Histoire de « retrouver ses sources ». 

Le couple Beulin touche des dividences assez subtantiels de l’activité du Carrefour Market d’Ingré

Xavier Beulin figure pourtant comme l’un des « quatre exploitants agricoles » gérant Quadrige. Or, selon l’article L. 411-59 du code rural qui définit le statut d’associé exploitant d’une EARL, ce dernier doit effectivement « travailler sur l’exploitation ». Et en cas de reprise d’une ferme, « il ne peut se limiter à la direction et à la surveillance de l’expoitation, et doit participer sur les lieux aux travaux de façon effective et permanente, selon les usages de la région et en fonction de l’importance de l’exploitation ». « Le bénéficiaire de la reprise doit occuper lui même les bâtiments d’habitation du bien repris ou une habitation située à proximité du fonds », précise encore le code rural. 

Selon les témoins rencontrés par Mediapart, Xavier Beulin entrerait donc mieux dans la case d’associé non exploitant, mais il a répondu à ce sujet que sa résidence principale « se trouve à moins de 15 kilomètres de [son] exploitation ». Située en ville, chemin du Halage à Orléans, cette résidence n’est pas tout près. Mais tout est affaire d’interprétation. Les schémas directeurs départementaux varient, et les exigences des commissions départementales d'orientation de l'agriculture (CDOA), cogérées par la FSNEA, aussi. L’autorisation d’exploiter n’a pas été refusée à Xavier Beulin, qui est par ailleurs toujours vice-président de la fédération départementale (FDSEA) du Loiret.

À Orléans, Xavier Beulin et sa femme ont acheté une maison, chemin du Halage, face à la Loire, en juillet 2003. Avec salon en rez-de-jardin, cinq chambres, et une piscine au fond du jardin. La maison est achetée comptant pour 609 796 euros, moyennant un emprunt de 340 000 euros. En septembre 2005, le couple Beulin achète cette fois un petit immeuble de trois étages en pierre de taille, rue des Grands-Champs, dans le centre historique, pour 400 000 euros. Chaque fois, des SCI sont créées et cogérées par le couple. Selon des estimations communiquées à Médiapart, la maison en bord de Loire aurait accru sa valeur de 100 000 euros environ, celle du centre-ville, où des travaux importants ont été effectués, pourrait valoir aujourd’hui dans les 800 000 euros.

En octobre 2007, c’est dans le quartier huppé de Gammarth, près de Tunis, que le couple décide d’acheter des terrains, 425 m2 chacun, pour y construire une villa. Le prix des terrains y oscille entre 300 et 600 euros le mètre carré – celui de Beulin est donc susceptible d’avoir coûté entre 127 000 à 255 000 euros. Là encore, le syndicaliste ne souhaite pas préciser. Questionné en 2011 par BFM TV, le président de la FNSEA a déclaré n’avoir « pas de terres au Maroc ou en Tunisie, ni ailleurs[au Maghreb], mais ce qui m’inquiète, c’est la situation dans ces pays-là ». Xavier Beulin passe sous silence l’achat de terrains dans l’une des zones résidentielles huppées, où les propriétés des membres du clan Ben Ali ont été précisément saccagées par la foule. C’est dans ce quartier aussi que l’homme d’affaires Aziz Miled, aujourd’hui décédé, avait vendu une propriété aux parents de l’ex-ministre de la défense Michèle Alliot-Marie.

Déclaration qui reste, comme on l’a vu, confidentielle. En 2012, Jean-Pierre Elkabbach expliquait auPoint que Xavier Beulin avait été « l’un des premiers à [l’]alerter sur le printemps arabe »« Il m’a tout de suite exprimé ses espoirs et ses craintes. Il a une ferme en Tunisie, il y fréquente beaucoup de gens », avait expliqué le journaliste d’Europe 1, qui aujourd’hui ne se souvient que vaguement de cette mention d’une ferme, censée appartenir à l’entourage de Xavier Beulin. Ou était-ce un projet qui n’a pas vu le jour ?

La Méditerranée intéresse en tout cas le dirigeant syndical. Xavier Beulin est le président, depuis le 6 décembre 2013, du conseil de surveillance de l’Ipemed (Institut de prospective du monde méditerranéen), un laboratoire d'idées fondé par Jean-Louis Guigou, le mari de l’ancienne garde des Sceaux Élisabeth Guigou, et dont le vice-président du conseil de surveillance n’était autre deux ans plus tôt que l’homme d’affaires tunisien Aziz Miled. En 2011, l’affaire Alliot-Marie avait provoqué lasortie d’Élisabeth Guigou de l’Ipemed, en raison de ses liens avec Miled. En mars 2016, Xavier Beulin, nommé coprésident des clubs de chefs d’entreprise France-Maroc, a aussi accompagné Pierre Gattaz au Maroc. Dans un autre registre, Xavier Beulin a été propulsé, en 2015, président d’un autre laboratoire d'idées, le comité Sully, cercle de réflexion des industries agroalimentaires, en remplacement de Pierre Pringuet, un ancien collaborateur de Michel Rocard devenu DG de Pernod Ricard. Depuis lors, le comité a élu domicile chez Avril-Sofiprotéol, rue de Monceau.

Mais c’est du côté d’Orléans que Mediapart a retrouvé la fonction la plus inattendue dans le CV de Xavier Beulin

Le président de la FNSEA est entré en 2008, pour 15 000 euros, dans une SCI de sa femme, la SCI du Val-d’Orléans. Cette SCI reprise en totalité en 2008 par son épouse, pour 631 000 euros, est propriétaire d’un ensemble de terrains – un total de 13 000 m– comprenant un supermarché – 2 000 m2 de surface de vente – et un parking de 200 places, à Ingré, près d’Orléans. Elle a depuis, en 2012, cédé ses parts de la SCI en nue-propriété à ses enfants, en en conservant l’usufruit, mais Xavier Beulin, lui, a gardé sa part certes minime du business. Le couple Beulin touche donc des dividendes assez substantiels de l’activité du Carrefour Market d’Ingré. Une somme évaluée à 50 000 euros par trimestre par les commerçants d’Ingré. Pour Xavier Beulin, qui rencontre plusieurs fois par an les géants de la grande distribution, pour d’âpres négociations, il n’y a, une fois encore, pas le moindre conflit d’intérêts. Quant au Carrefour Market d’Ingré, les syndicalistes de la FNSEA n’y ont encore jamais fait d’action.

 

http://ariege.communiste.over-blog.com/2016/12/xavier-beulin-president-du-groupe-avril-sofiproteol-envisage-de-rempiler-en-2017-a-la-tete-de-la-fnsea.html

 

 

 

La diversification dans l’énergie bio..vert..

 

Avec BioTfuel, Sofiproteol se lance dans les biocarburants de seconde génération

 

 

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BioTfueL est un projet commun de R&D pour le développement d’une chaîne de production de biocarburants de 2ème génération de type gazole et kérosène de synthèse. Un programme d’unités pilotes va être mis en œuvre pour assurer l’intégration, la validation et l’optimisation de la chaîne de production.

BioTfueL a pour objectif le développement de technologies permettant l’utilisation d’une très large variété de biomasse et dispose d’un budget de 112.7 M€, sa durée est de 7 ans. Il est financé par les partenaires du consortium et bénéficie d’une aide de l’ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie) et du Conseil Régional de Picardie pour un total de 33.3 M€.

L’ensemble des opérations de prétraitement et de conditionnement de la biomasse, notamment la torréfaction, seront expérimentées sur le site de Compiègne appartenant à Sofiprotéol.

Le succès du développement des biocarburants passera par la mise en œuvre d’une organisation durable de la collecte des différentes biomasses sur le territoire national, les compétences de Sofiprotéol dans ce domaine seront un élément clé du programme BioTfueL.

“La première génération de biocarburant diesel a permis en même temps de développer une production pour l’alimentation animale au travers des tourteaux de colza, et donc pour l’alimentation humaine. La deuxième génération s’appuie sur une valorisation large de la biomasse végétale pour obtenir un biocarburant qui pourra ou se substituer ou être mélangé aux biocarburants issus de la première génération. La deuxième génération permettra ainsi aux produits agricoles de répondre encore davantage à de nouvelles applications dans le domaine de la chimie du végétal, tout en continuant à répondre aux besoins de l’alimentation ” souligne Philippe Tillous-Borde, Directeur Général de Sofiprotéol.

La biomasse, une énergie du futur


Dans un contexte de croissance de la demande énergétique et de l’utilisation de ressources renouvelables dans la lutte contre l’effet de serre, le projet BioTfueL propose un concept novateur pour répondre à ces défis. BioTfueL vise à développer une chaîne complète de procédés industriels intégrés qui sera à même de traiter la plus large gamme de charges biomasses pour la production de biocarburants de synthèse de haute qualité. BioTfueL intègre les différents procédés de la chaîne BTL (Biomass To Liquid) : séchage et broyage de la biomasse, torréfaction, gazéification, purification du gaz de synthèse et conversion finale en biocarburant par synthèse Fischer-Tropsch.

Créé en 1983, SOFIPROTEOL est l’Etablissement financier de la filière française des huiles et protéines végétales. Sa mission est de promouvoir la mise en marché et la transformation des productions oléoprotéagineuses ainsi que de développer de nouveaux débouchés afin d’assurer la pérennité de la filière dans un souci d’équité et de solidarité entre les acteurs.
Outre sa gestion d’activités financières de marché, SOFIPROTEOL gère des fonds d’investissements durables destinés à accompagner les entreprises du secteur agro-industriel. Dans le cadre de cette vocation d’investisseur et afin d’agir directement sur la structuration de la filière oléoprotéagineuse, SOFIPROTEOL exerce une activité industrielle dans la transformation des oléagineux et dans l’alimentation (Groupe Lesieur), la valorisation des productions animales (Groupe Glon Sanders), l’énergie (Diester Industrie) et la chimie du Végétal (Oléon et Novance). En 2009, le Chiffre d’affaires de Sofiprotéol s’élève à plus de 6 milliards €. Sofiprotéol emploie en France et en Europe plus de 6000 personnes.

 

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https://www.bioenergie-promotion.fr/6176/avec-biotfuelsofiproteol-se-lance-dans-les-biocarburants-de-seconde-generation/

 

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Avec le ..C.E.I.T.A. et le..T.A.F.T.A. se sera..pire !

 

 

 

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Et avec tout ça, on voudrait encore manger sain et nous faire croire que l’on mange sain…

 

 

Tout est..pourri..corrompu et..presque déjà..définitivement..perdu…

 

 

Artificialisation des sols : l'équivalent de six fois la surface de Paris disparaît chaque année en France..

 

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 « Cette semaine a été agitée par la mise en place d’une éventuelle "taxe béton" sur les nouvelles constructions. La piste avancée par Nicolas Hulot, le ministre de la Transition écologique et solidaire, a finalement été invalidée par le gouvernement qui dit vouloir se laisser un temps de réflexion. L’objectif est de lutter contre l’artificialisation des sols qui grignote toujours plus de terrain. Chaque année, c’est l’équivalent de six fois la surface de Paris qui disparaît. »

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Il faut à tout prix revenir vers une agriculture raisonnable et sinon raisonnée, avec des semis traditionnels, sans adjuvents ni engrais ou autre, seulement de la matière organique, et des élevages dignes de ce nom, avec un affouragement naturel et sain, les élevages porcins sur des litières (avec de la paille..) et non pas des caillebotis en plastique, et sinon des fermes et des cultures maraîchères en permaculture, des A.M.A.P. et des circuits courts, rien de plus, rien de moins, si nous ne voulons pas courir à notre propre perte..humaine…

 

PIERRE-RABHI

 

 

La nourriture et notre alimentation saine et équilibrée sont notre seule santé !

 

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