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Ecologie vraie et réelle..
25 octobre 2017

L’Europe et le Glyphosate..

 

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L’Europe et le Glyphosate..

 

La Commission européenne reporte
le vote sur l'autorisation du glyphosate

 

 

 

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Une nouvelle date sera prochainnement annoncée pour le vote, qui devait intervenir mercredi 25 octobre, sur la licence de l’herbicide. Le glyphosate, que l’on trouve notamment dans le Roundup de Monsanto, est considéré comme “cancérogène probable” et fait polémique au sein de l’Union. 

 

Faute de consensus parmi les représentants des Etats membres de l’Union européenne, réunis dans un comité d’experts, la Commission a préféré reporter le vote qui devait avoir lieu mercredi 25 octobre pour décider du sort de la licence du glyphosate. L’homologation concernant l’herbicide arrive à échéance en décembre.  

Pourtant, la Commission avait pris soin de mettre des atouts dans son jeu. À la veille de la réunion du 25 octobre, elle avait signalé son souhait de prolonger la licence pour une durée de cinq à sept ans seulement, au lieu des 10 ans initialement prévus. 

Pressions, polémiques, pétitions et procès

Il faut dire que peu de temps avant, le Parlement européen (dont la résolution n’est pas contraignante) s’était prononcé en faveur d’une élimination progressive de cet herbicide dans l’UE d’ici à la fin 2022. Une pression supplémentaire, sur fond de polémiques entre scientifiques, de pétitions de citoyens demandant son interdiction – la dernière en date a reçu la signature d’1,3 million d’Européens –  et de procès, de part et d’autre de l’Atlantique, de familles de malades, attribuant leur cancer au glyphosate de Monsanto.

Mis sur le marché au milieu des années 1970, le glyphosate a été considéré pendant des années comme sans danger “par des organismes internationaux qui se sont contentés de répéter le slogan de Monsanto”, rappelle le site InfoBAE, à Buenos Aires. De même, au terme d’une étude largement sujette à caution, puisque reprenant des passages entiers d’une autre étude, fournie par le groupe américain Monsanto lui-même, l’Autorité européenne de sécurité des aliments a considéré le glyphosate comme “sûr” en 2016. Cependant, en 2015, le même produit avait été classé comme cancérogène probable” par le Centre international de recherche sur le cancer, qui dépend de l’Organisation mondiale de la santé.

Résultat, déjà, “en juin 2016, faute de consensus, la Commission européenne n’a[vait] prolongé l’autorisation que de dix-huit mois”,  note le Financial Times.  C’est pour cette raison qu’elle doit maintenant prendre position avant le 15 décembre. 

Un herbicide répandu sur toute la planète *

Le glyphosate entre dans la composition de l’herbicide le plus utilisé sur la planète, de toute l’histoire de l’humanité. On en trouve partout : “Dans près de la moitié des couches arables des terres en Europe, dans 60 % des pains vendus au Royaume-Uni, dans 75 % des urines prélevées chez des Allemands”, explique le Guardian.

Les agriculteurs ne peuvent plus, disent-ils, s’en passer tant il est pratique. Non seulement il permet d’obtenir des rendements élevés, mais en plus il offre une alternative aux labours, qui détruisent les sols et rejettent du carbone dans l’atmosphère”, précise un éditorial paru dans le Times de Londres, particulièrement favorable au glyphosate.

Quel que soit le résultat du prochain vote, il devra donner le temps aux “accros” au glyphosate de trouver des solutions pour se désintoxiquer de ce produit

* Le « Glyphosate » a la peau dure..

 

 

Il y a beaucoup trop d’intérêts en jeu..

 

 

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Sur le plan économique et financier, mais aussi et surtout..spéculatif…

 

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Les grands « Lobbying » sont à la manœuvre, tel les grands groupes comme « MONSANTOS » « BAYER » et autres..

 

[ Il n'y a pas que le monde du football et des footballeurs!..]

 

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Je précise de suite que le groupe "BAYER" est un grand groupe..Allemand..

 

En France c’est d’avantage le domaine des semenciers du groupe AVRIL, de la F.N.S.E.A. et des différentes F.D.S.E.A. et des représentants des jeunes agriculteurs, rien de plus, rien de moins…

 

FNSEA

 

 

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En France, ce qui avait divisé, et qui..divise encore, comme ces premiers « couacs » entre, d’une part, Mr.Nicolas Hulot, ministre de la transition et de l’écologie, et d’autre part, Mr. Stéphane Travers, ministre de l’agriculture, est en fait..un faux dilemme du à notre mode d’agriculture et méthode de culture en semences (traitées déjà à la base..), et concernant, plus particulièrement la culture des carottes(1) !

 

(1) je ne plaisante pas, je parle sérieusement.

 

C’est un peu comme ces..mini carottes, et qui n’existent pas, et en fait qui sont, à la base, des carottes « Impérator(2) » qui par différents procédés, dont passage en « thumbler », un peu comme le tambour de la machine à laver, et qui va..diviser ces carottes en deux (économie et gain d’argent en marché par la suite..) et les..calibrer aux bonnes dimensions voulues et souhaitées pour le marché Français…

 

(2) Ou Nantaise ou de Meaux ou encore de Colmar..

 

Voir les liens ci-dessous:

 

https://www.youtube.com/watch?v=lMEZVNQ4Kvs

Lavage, polissage carottes - Michalak *HD*

 

https://www.youtube.com/watch?v=pV48w-rakx4

Voici pourquoi vous ne devez plus consommer les mini carottes vendues en supermarché ! - Santé 365

 

 

Au cas où vous ne le sauriez pas, les mini-carottes, c'est une grosse arnaque !

 

ALIMENTATION - Ne vous laissez pas prendre au charme des mini-carottes.

 

C’est une grosse arnaque vendue dans un joli emballage plastique qu’on met bien en évidence dans les magasins d’alimentation, comme si les agriculteurs étaient capables de faire pousser des tonnes de carottes miniatures parfaitement rondes.

Eh bien, nous sommes là pour vous ouvrir les yeux. Voilà ce que sont réellement la plupart des mini-carottes, ces petites charmeuses irrésistiblement lisses:

 

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Régalez vous de la vérité crue.

Des carottes tout ce qu’il y a de plus normales!

Malgré leur adorable surnom de "bébé carottes", les mini-carottes sont en fait des carottes entières, bien vilaines, bien imparfaites, qu’on a découpées en petits morceaux, sculptées en bâtonnets arrondis, lavées et emballées pour nous servir d’encas (regardez ici le processus de fabrication.)

A l’origine, les mini-carottes sont un stratagème marketing pour écouler les invendus. Mike Yurosek, un agriculteur californien, les a inventées en 1986 parce que l’apparence de la plupart des carottes arrivées à maturité ne donnait pas envie de les acheter.

Dans les années 1980, les supermarchés n’achetaient que les plus belles carottes, obligeant les fermiers à faire du jus ou de la nourriture pour animaux avec les spécimens imparfaits. Selon le Musée américain de la carotte, la plupart étaient purement et simplement jetées, en raison d’une demande trop faible.

Dans l’espoir de donner une seconde vie aux légumes les plus vilains, Yurosek en a jeté quelques sacs dans une trancheuse industrielle de haricots verts qui les a changés en petits morceaux uniformes de 5 cm, après quoi il les a passés à l’épluche-légumes pour les lisser davantage.

Ces bâtonnets soignés sont ensuite arrivés dans les rayons des épiceries californiennes, où ils ont rencontré un succès immédiat.

 

Aujourd’hui, on attribue aux mini-carottes le mérite d’avoir sauvé l’industrie de la carotte, qui générait jusqu’alors beaucoup de déchets. Selon le Washington Post, les mini-carottes préemballées constituent près de 70% des ventes, alors que les carottes en général tiennent la 7e place du classement des légumes frais les plus consommés aux États-Unis.

De nos jours, la plupart des mini-carottes sont des Imperator, un type de carotte que les fermiers plantent en rangs serrés pour qu’elles soient longues et fines, ce qui les rend plus faciles à tailler, selon le ministère américain de l’Agriculture.

Pour prévenir les infections alimentaires, les mini-carottes sont généralement lavées dans une solution au chlore agréée par l’agence des Produits alimentaires et des médicaments, et par celle de la protection de l’environnement. Cette solution élimine certaines bactéries. Laver les produits au chlore est une pratique commune dans l’industrie agricole et ne laisse aucun résidu nuisible ou détectable, selon le Conseil américain de la qualité de l’eau et de la santé.

Quand ils ne sont pas transformés en jus, les restes servent généralement de compost ou de nourriture pour animaux.

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Bien que l’industrie de la carotte ait réussi à nous faire avaler tout rond leur mignon petit mensonge, on va dire qu’on POURRAIT leur pardonner… vu que ces petits bâtonnets orange sont parfaits pour servir d’encas.

Et si, à force de parler de carottes, vous avez une grosse envie de plonger sur un de ces petits plaisirs addictifs mais sains, essayez donc une des recettes à base de carottes ci-dessous. Elles sont délicieusement simples, mais n’oubliez pas de les consommer avec modération, car à force de trop en manger, votre peau risque de virer à l’orange.

Ces carottes on les retrouvera surtout en région Nantaise ou dans les Landes (sud-ouest..),car elles préfèrent les sols sablonneux..
Voir le lien ci-dessous :

http://www.huffingtonpost.fr/2016/04/18/mini-carottes-arnaque_n_9719204.html

 

 

Glyphosate : les experts européens reportent leur décision

 

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Aujourd'hui, mercredi 25 octobre, les experts du comité européen qui devait se prononcer sur un renouvellement de l'autorisation du glyphosate ne sont pas parvenus à s'entendre. Bien que la Commission ait pourtant proposé de réduire la durée de licence de cet herbicide controversé, les représentants des Etats européens ont dû remettre leur décision à plus tard.

 

Un nouveau vote dans les jours à venir ?

Composé des représentants des Etats membres, un comité d'experts devait se prononcer aujourd'hui sur le renouvellement de l'autorisation du glyphosate au sein de l'Union européenne. Aucune décision n'ayant finalement été prise, le vote pourrait selon FranceInfo avoir lieu dans "les jours à venir". Hier, la Commission européenne avait pourtant proposé un renouvellement pour "une période d'utilisation réduite entre cinq et sept ans", contrairement à ses propositions précédentes qui visaient une période de 10 ans [L'Express].

Pour Ouest France, qui cite le porte-parole de la Commission Margaritis Schinas, le but était d'obtenir une majorité "la plus grande possible" lors du vote. D'après M. Schinas, cette décision a été prise "à la lumière de tous les éléments disponibles en Europe et à l'international"[Le Quotidien].

Le temps presse pour la Commission, car la licence de l'herbicide "arrive à expiration en décembre", rappelle Ouest France. Après l'échec du vote, l'exécutif européen pourrait "proposer un ultime texte à un comité d’appel constitué de représentants des Etats membres dans un délai d’un mois", ou bien "jeter l’éponge" [Le Monde]. Le quotidien ajoute que la firme Monsanto, qui commercialise les produits à base de glyphosate, pourrait dans ce cas déposer un "recours en carence" auprès de la Cour de justice de l’UE. Une procédure "prévue dans les cas où une institution européenne n’a pas pris de décision dans les délais impartis par la loi".

L'arbitrage des Etats membres

La décision revient aux Etats membres, représentés par leurs experts qui doivent décider à la majorité qualifiée, c'est-à-dire "55% des États membres mais aussi 65% de la population", détaille L'Express. L'hebdomadaire ajoute que cette majorité est "difficile à atteindre sans les poids lourds démographiques de l'UE".

Et pour l'instant, "la France, l'Italie, l'Autriche [ont] publiquement annoncé qu'ils s'opposeraient à un renouvellement pour dix ans", mais Paris laisse la porte ouverte pour une "durée réduite" [Ouest France]. A l'inverse les "Pays-Bas et le Danemark avaient annoncé qu’ils voteraient pour les dix ans" [Le Monde].

L'arbitrage français reste toutefois difficile, car comme l'indique Le Monde "Nicolas Hulot souhaitait une réautorisation pour trois années au maximum, quand son collègue, Stéphane Travert, demandait une remise en selle du produit pour cinq à sept années".

"Il y a des manœuvres absolument dans tous les coins"

La nouvelle proposition de la Commission serait aussi, laissent entendre certains médias, à mettre sur le compte des pressions du Parlement européen et de la société civile. Hier, l'hémicycle strasbourgeois a adopté une résolution non contraignante "exigeant l'élimination progressive du glyphosate dans l'Union européenne d'ici cinq ans" [France 24]. Selon l'eurodéputée écologiste Michèle Rivasi, "c'est un message pour dire aux Etats : ne votez pas un renouvellement, votez une interdiction. S'il faut prendre trois ou cinq ans pour arrêter l'utilisation du glyphosate, c'est déjà une victoire par rapport à ce qui se faisait avant" [RFI].

Par ailleurs, "une pétition paneuropéenne" qui doit être remise à la Commission "a obtenu plus de 1,3 million de signatures", ce qui est selon L'Express "l'un des plus gros succès pour ce type d'initiative citoyenne dans l'UE".

Le Figaro explique ainsi qu'une "bataille se joue depuis des mois dans des bureaux, des salles de réunion, des cafés et des restaurants du quartier européen" à Bruxelles. D'après le quotidien, "pour tenter d'influencer des capitales et des opinions publiques en plein doute, lobbies et ONG montent au front. Un tourbillon de révélations, d'accusations, d'expertises et de contre-expertises rend le tableau toujours plus complexe". Et de citer une source européenne selon laquelle "il y a des manœuvres absolument dans tous les coins

 

Tous les grands « Lobbying » » et « Lobbyistes » » sont à la manœuvre..

 

 

Glyphosate : l'Europe divisée sur la question

Depuis des mois, le dossier du glyphosate agite l'Europe.

Une équipe de France 2 fait le point, à quelques heures

de la décision de la Commission européenne.

 

 

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Aujourd'hui, mercredi 25 octobre, l'Europe doit se prononcer quant au renouvellement de l'homologation du glyphosate. Il est présent partout, et notamment dans nos assiettes. Le pesticide le plus utilisé au monde fait débat, et en particulier son impact sur la santé. D'un côté, l'OMS le juge cancérigène probable, de l'autre, les agences européennes estiment qu'il ne présente aucun danger. Des résultats critiqués, car ils s'appuient sur des enquêtes réalisées par des lobbies comme Monsanto.

Le sujet divise

Aux États-Unis, des études montrent qu'en un quart de siècle, la teneur de glyphosate dans l'organisme humain a nettement augmenté. Certains états américains l'ont déjà classé comme substance cancérigène. En France, deux tiers des agriculteurs utilisent cet herbicide, soit 8 000 tonnes par an. Et le sujet divise jusqu'au gouvernement. Nicolas Hulot pousse vers une sortie sous trois ans contre l'avis du ministre de l'Agriculture, Stéphane Travers, qui veut d'abord trouver une alternative. Dimanche, 54 députés de la majorité ont signé une tribune dans le journal Le Monde. Ils demandent l'interdiction du produit le plus vite possible.

 

Il y a beaucoup trop d’argent en jeu et pas seulement !

 

Quelle gabégie ! Une honte aux yeux des Européens..

 

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