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Ecologie vraie et réelle..
23 janvier 2019

Transition écologique..Contamination..Pollution..

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Transition écologique..Contamination..Pollution..

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On nous a rabâché cent fois..mille fois, cette formule toute faite de..Transition écologique..

Pour faire simple, on a pensé participer à la diminution de la pollution(atmosphérique..), en augmentant la taxe sur le prix des carburants à la pompe !

Comme si, le fait d’augmenter cette taxe ou T.I.C.P.E., ou même encore le prix du carburant à la pompe, allait empêcher de polluer moins..du grand n’importe quoi !

Par contre sur des sujets plus concrets, comme pour ceux de l’enfouissement de déchets, dont toxiques, là, par contre, aucune réponse concrète, ni même solution apportée !..

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Le cas de Wittelsheim dans le Haut-Rhin..

La carte du bassin potassique du Haut-Rhin.

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Photo ci-dessus carte du bassin potassique du Haut-Rhin.

Quand est-il de ce site (ancienne mine de potassium..), en Alsace, de la mine de Wittelsheim et..STOCAMINE ?..

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Photo ci-dessus du site actuel.

Notre président, monsieur Macron s’était engagé, durant sa campagne électorale, en faveur d’une ou de cette..Transition écologique..

Quand est-il ?

La Transition écologique..Troisième thème du Grand débat national voulu et souhaité..

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La transition écologique est le troisième thème.

"Je me suis engagé sur des objectifs de préservation de la biodiversité et de lutte contre le réchauffement climatique et la pollution de l’air. Aujourd’hui personne ne conteste l’impérieuse nécessité d’agir vite. Plus nous tardons à nous remettre en cause, plus ces transformations seront douloureuses."

Quel aveu encore ! Ici, l’auteur ne cherche même pas à donner le change sur la politique déjà menée. En écrivant comme s’il partait de zéro, il donne raison à Nicolas Hulot d’avoir démissionné et ne prétend même pas que son successeur de Rugy ait entrepris la moindre action.

S’agissant de l’avenir, les "solutions concrètes" se bornent au remplacement des vieilles voitures et des chaudières anciennes : on croirait lire les annonces faites en catastrophe par Édouard Philippe à quelques jours du premier samedi des Gilets, dans l’espoir d’étouffer le mouvement dans l’oeuf.

Puis il est question des "solutions pour se déplacer, se loger, se chauffer, se nourrir" afin d’"accélérer notre transition environnementale". Le grand absent ici est l’aménagement du territoire, tant français que mondial, pour redéployer l’activité au plus près des habitants. Une question jusqu’ici ignorée des conférences internationales sur le climat. Dame, si les multinationales ne sont plus libres d’investir où cela leur chante, où va-t-on ? En attendant, ce sont les oiseaux qui chantent de moins en moins.

La lorgnette n’est toujours pas dirigée du bon côté lorsqu’on lit :

"Comment devons-nous garantir scientifiquement les choix que nous devons faire [à l’égard de la biodiversité] ? Comment faire partager ces choix à l’échelon européen et international pour que nos agriculteurs et nos industriels ne soient pas pénalisés par rapport à leurs concurrents étrangers ?"

Ce n’est pas trop tôt pour parler de l’Europe ! Hélas, elle n’est mentionnée que pour absoudre les reculades françaises, par exemple sur l’interdiction du glyphosate ou le contrôle des OGM, en suggérant que, sans des accords internationaux, on ne peut rien faire.

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Photo ci-dessus de riverains et d'opposants à ce site de stockage.

On est bien loin d’une forme d’objectif atteint et plus près d’un aveu et constat d’échec annoncé !

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Le site de stockage de la mine de Wittelsheim devait être entièrement débarrassé de ses nombreux déchets entreposés dans des futs et des bags..

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Photo ci-dessus de riverains et d'opposants à ce site de stockage.

L’Etat et ce gouvernement, en ont décidé autrement !..

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Photo ci-dessus de Mr. François de Rugy actuel ministre de l'environnement et de la transition énergétique.

France. L’État renonce à déstocker les déchets dangereux enfouis à Stocamine..

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Les déchets du centre de déchets de Stocamine resteront enfouis après le refus de l'Etat | THOMAS WIRTH / AFP

Les déchets industriels dangereux enterrés dans le centre de stockage de Stocamine, dans le Haut Rhin, resteront enfouis. Le ministère de la Transisition écologique estime, selon l'AFP ce lundi, que «la solution la plus adaptée demeure la poursuite du chantier de confinement des déchets restants, sans déstockage supplémentaire».

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Les déchets industriels dangereux enterrés dans le centre de stockage de Stocamine, situé sur la commune de Wittelsheim, dans le Haut-Rhin, resteront enfouis, selon un document du ministère de la Transition écologique lu par l'AFP, et qui prend le contrepied d'un rapport parlementaire.

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« Compte tenu des enjeux, de la balance des risques » et du « surcoût » lié au déstockage, « la solution la plus adaptée demeure la poursuite du chantier de confinement des déchets restants, sans déstockage supplémentaire », indique le document adressé aux députés, auteurs du rapport parlementaire qui préconisait l'évacuation de plus de 40 000 tonnes de déchets dangereux non radioactifs

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Si Nicolas Hulot avait rouvert le dossier, le ministère de l’Environnement actuel, François de Rugy, aurait pris la décision de renoncer au retrait des 42 000 tonnes de déchets toxiques encore présents dans les galeries de Stocamine, et de conserver leur stockage sur le site.

Ouvert en 1999 sur un carreau de mine désaffecté à Wittelsheim, le seul site français de stockage souterrain de déchets ultimes de classe 0 avait dû fermer en 2002, après un incendie dû à l’introduction de substances qu’il n’était pas autorisé à stocker.  

Sortie

Depuis, la polémique était incessante sur le devenir des 44 000 tonnes de déchets qui avaient déjà été enfouies à 500 mètres sous terre, du fait de la présence potentielle de déchets non autorisés et des risques potentiels de pollution de la nappe phréatique d'Alsace

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Le déstockage présenterait «des risques plus graves»

La décision a été justifiée par les risques de fuite de substances toxiques dans l’environnement et d’accidents pour les personnes chargées du déstockage dans des galeries menacées d’effondrement.

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«La poursuite du déstockage présenterait des risques qui apparaissent plus graves que la poursuite du confinement déjà prévu, sans être assurée d’être menée à bien», indique la préfecture du Haut-Rhin dans un communiqué.

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[#StocaMine] Communiqué de presse de @Prefet68 suite à la réunion de la commission de suivi de site cet après-midi

Préfet du Haut-Rhin

✔@Prefet68

[#StocaMine
Communiqué de presse de @Prefet68 suite à la réunion de la commission de suivi de site cet après-midi

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17:03 - 21 janv. 2019

Voir les autres Tweets de Préfet du Haut-Rhin

 

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 La décision du ministre de l’Environnement, François de Rugy, a été présentée aux membres du comité de suivi du site par le préfet du Haut-Rhin, en même temps qu’une étude du Bureau de recherches géologiques et minières commandée par son prédécesseur, Nicolas Hulot.

Un député s’insurge du traitement du dossier

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Photo ci-dessus du député Mr. Bruno Fuchs(Haut-Rhin), à droite, en compagnie de la député Mme. Mathilde Panot(de la Marne).

L'un des coauteurs du rapport parlementaire qui préconisait l'extraction des déchets, le député La République en Marche (LREM) du Haut-Rhin, Bruno Fuchs, a condamné « sans réserve » cette décision prise sans aucune concertation, qui « va à l'encontre de l'esprit du Grand Débat national »« Je désapprouve vivement cette décision brutale », a renchéri l'autre rédacteur du rapport, le député Les Républicains (LR) du Haut-Rhin Raphaël Schellenberger«La presse n’était pas autorisée à assister à la réunion. Le rapport parlementaire et l’étude du BRGM qui prouve que le déstockage est possible, tout ça est balayé par un revers de la main», se révolte Raphaël Schellenberger,  pour qui la décision du ministre est «uniquement financière».

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De son côté, Loïc Minery porte-parole d'Europe Ecologie-Les Verts (EELV) Alsace a réagit dans un communiqué. L'Etat a pris « la pire des décisions », a-til  tempêté, qualifiant le site Wittelsheim, près de Mulhouse, de « poubelle toxique de l'Alsace »

Selon les différents scénarios évoqués par le BRGM, l’opération prendrait entre huit et quinze ans pour un coût de 200 à 400 millions d’euros«C’est beaucoup d’argent, mais pas invraisemblable», ajoute le député.

Les déchets de classe 0 auraient dû être envoyés en Allemagne, ceux de classe 1, que recevait également Stocamine, pouvant trouver un stockage alternatif en France.

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En 2012, les déchets les plus dangereux avaient été retirés

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En 2012, Ségolène Royal, alors ministre de l’Environnement, avait accepté de faire procéder au déstockage de la majeure partie des 2 200 tonnes de déchets contenant du mercure, jugés les plus dangereux pour la nappe phréatique, en contrepartie du confinement des colis restants.

Parmi eux, des produits arséniés, phytosanitaires, de l’amiante ou des résidus d’ordures ménagères incinérées. C’est ce scénario, que Nicolas Hulot avait accepté de réexaminer à la demande des élus et des associations locales, que son successeur reprend à son compte.

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«Un déstockage des déchets restants a pour ambition d’éviter tout risque de contamination de la plus grande nappe phréatique d’Europe», soulignait le rapport de la mission parlementaire menée par trois députés alsaciens, Vincent Thiébaud, Bruno Fuchs et Raphaël Schellenberger.

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STOCAMINE : L'ETAT RENONCE AU DÉSENFOUISSEMENT, DES DÉPUTÉS ALSACIENS S'INDIGNENT..

Le préfet du Haut-Rhin a annoncé, ce lundi, l’enfouissement définitif des milliers de tonnes de déchets emmagasinés au centre de stockage des déchets ultimes de Wittelsheim (Stocamine). Le ministère de la Transition écologique défend une décision adaptée face aux risques faibles, selon le ministère, de contamination de la nappe phréatique. Des députés alsaciens dénoncent eux des risques qui "vont perdurer pendant des générations".

par Vincent Kranen le lun 21/01/2019 à 15:43, modifié le lun 21/01/2019 à 16:59  Raphaël Schellenberger

François De Rugy

 

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Il s'agit d'un serpent de mer de la politique française. Depuis une quinzaine d'années les gouvernements successifs s’interrogent sur l'opportunité d'extraire les milliers de tonnes de déchets ultimes (Arsenic, Cyanure, Mercure,...) stockés entre 1999 et 2002 sur le site de Wittelsheim (Haut-Rhin). L'Etat et le ministère de la Transition écologique de François de Rugy ont finalement décidé de ne pas procéder au retrait des déchets restants.

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Une décision défendue par la directrice de cabinet du ministre au motif que "95% des déchets mercuriels" ont déjà été retirés du centre de stockage, le mercure constituant la principale menace pour la nappe phréatique alsacienne, selon le ministère de la Transition écologique. L'immense réserve d'eau douce, située au-dessus du centre de stockage, ne pourrait être concernée qu'à la marge par une potentielle contamination de mercure et d'ici "600 à 1000 ans" selon l'expertise du Bureau de recherches géologiques et minières. Le ministère soulève également les risques potentiels, pour les manutentionnaires et pour la stabilité du lieu, à procéder à ce retrait. La décision a été annoncée ce lundi aux députés concernés, pour certains pas convaincus par les arguments de l'Etat.

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"Cette décision est grave"

Le député Les Républicains du Haut-Rhin Raphaël Schellenberger membre d'une mission d'information sur le sujet - fustige "une position que [François de Rugy] semble bien avoir du mal à assumer personnellement". Il désapprouve "vivement cette décision brutale, imposée sans tenir compte de l’exercice inédit réalisé par l’Assemblée nationale sur ce dossier".

"La mise en œuvre du déstockage exigeait une volonté politique. Nos travaux parlementaires ont souligné la nécessité de s’engager dans cette voie (...) l’Etat vient donc de manquer l’occasion unique de renouer la confiance en sa parole (...) cette décision est grave. Elle ne traduit que trop bien l’incapacité du prétendu « nouveau monde » à comprendre les territoires qui font notre pays, son mépris à l’égard du travail parlementaire et le cynisme de ceux qui ont renié leurs engagements pour marcher vers les Palais de la République."Raphaël Schellenberger, député LR du Haut-Rhin

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Le député MoDem  Bruno Fuchs, également membre de la mission d'information a dénoncé cette décision. "Notre rapport parlementaire préconisait de déstocker (sortir) les déchets de Stocamine car on n’est pas en mesure de voir l’intégralité des risques, explique-t-il. Je suis furieux, je trouve que cette décision (du ministère) va à l’encontre des intérêts du territoire, on n'explique pas les raisons de ce choix, on ne rassure pas les populations. Les risques vont perdurer pendant des générations. C’est une décision condamnable sur la forme, au moment où on est dans le grand débat, c’était le moment d’expliquer une décision. Ça ne renforce par la confiance entre l’Etat central et les citoyens."

>> Une problématique déjà évoquée avec le député Raphaël Schellenberger dans notre émission Circo :

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ACTUALITÉS

21/01/2019 18:38 CET | Actualisé 21/01/2019 18:40 CET

Stocamine: contre l'avis d'un rapport, l'État abandonne l'extraction de déchets dangereux enterrés !..

Un rapport parlementaire préconisait l'évacuation de plus de 40.000 tonnes de déchets dangereux non radioactifs.

AFP

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SEBASTIEN BOZON VIA GETTY IMAGES

Une photo prise le 24 novembre 2014 dans le centre de stockage de déchets Stocamine à Wittelsheim (Haut-Rhin).

ENVIRONNEMENT - Les déchets industriels dangereux enterrés dans le centre de stockage de Stocamine à Wittelsheim (Haut-Rhin) resteront enfouis, selon un document du ministère de la Transition écologique dont l'AFP a obtenu copie ce lundi 21 janvier et qui prend le contre-pied d'un rapport parlementaire.

"Compte tenu des enjeux, de la balance des risques" et du "surcoût" lié au déstockage, "la solution la plus adaptée demeure la poursuite du chantier de confinement des déchets restants, sans déstockage supplémentaire", indique le document adressé aux députés, auteurs du rapport parlementaire qui préconisait l'évacuation de plus de 40.000 tonnes de déchets dangereux non radioactifs.

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"La poursuite du déstockage présenterait (...) des risques qui apparaissent plus graves que la poursuite du confinement déjà prévu, sans être assurée d'être menée à bien", indique de son côté la préfecture du Haut-Rhin dans un communiqué.

L'un des coauteurs du rapport parlementaire qui préconisait l'extraction des déchets, le député La République en Marche (LREM) du Haut-Rhin, Bruno Fuchs, a condamné "sans réserve" cette décision prise sans aucune concertation, qui "va à l'encontre de l'esprit du grand débat national".

"Je désapprouve vivement cette décision brutale", a renchéri l'autre rédacteur du rapport, le député Les Républicains (LR) du Haut-Rhin  Raphaël Schellenberger.

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Des déchets enfouis 500 mètres sous terre

Ouvert en 1999 sur le site d'une ancienne mine de potasse, Stocamine devait contenir 320.000 tonnes de déchets industriels dangereux non radioactifs (de classe 1 et 0).

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Mais un incendie en 2002 a stoppé de fait son activité. Depuis, la polémique était incessante sur le devenir des 44.000 tonnes de déchets qui avaient déjà été enfouies à 500 mètres sous terre, du fait de la présence potentielle de déchets non autorisés et des risques potentiels de pollution de la nappe phréatique d'Alsace.

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Le déstockage des déchets était réclamé par les élus locaux et les associations environnementales, mais en mars 2017, l'État avait opté pour la solution opposée du confinement définitif d'environ 42.000 tonnes de déchets. Les 2200 tonnes restantes contenant notamment du mercure devaient être extraites.

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Un an plus tard, en avril 2018, le ministre de la Transition écologique de l'époque, Nicolas Hulot, avait néanmoins demandé une "étude sur la faisabilité d'un déstockage intégral des déchets", à l'exception du bloc où avait eu lieu en 2002 un incendie qui avait de fait stoppé l'activité du site.

L'État a pris "la pire des décisions", a tempêté dans un communiqué Loïc Minery, porte-parole d'Europe Ecologie-Les Verts (EELV) Alsace, qualifiant le site Wittelsheim, près de Mulhouse, de "poubelle toxique de l'Alsace".

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Stocamine: l'Etat renonce à extraire les déchets dangereux toujours enfouis !

Par AFP ,publié le 21/01/2019 à 20:24 , mis à jour à 20:24

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Le site de Stocamine, à Wittelsheim, le 24 novembre 2014 afp.com/Sébastien BOZON.

Strasbourg - Le ministre de la Transition écologique François de Rugy a tranché: les déchets industriels toxiques enfouis dans les entrailles de Stocamine à Wittelsheim (Haut-Rhin) ne seront pas extraits, déclenchant la colère de députés LREM et LR outrés par cette décision.

"Compte tenu des enjeux, de la balance des risques" et du "surcoût" lié au déstockage, "la solution la plus adaptée demeure la poursuite du (...) confinement des déchets restants, sans déstockage supplémentaire", indique le cabinet de M. de Rugy dans un document officiel adressé à ces deux députés alsaciens co-auteurs en 2018 d'un rapport parlementaire sur Stocamine

Le rapport préconisait l'évacuation de plus de 40.000 tonnes de déchets dangereux non radioactifs, enfouis à plus de 500 mètres sous terre dans l'ancienne mine de potasse Stocamine, près de Mulhouse

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Mais dans son courrier daté du 18 janvier, dont l'AFP a obtenu copie lundi, le ministère écarte cette solution, jugeant que les mesures de sécurité autour de l'enfouissement des déchets "sont de nature à garantir un niveau élevé de protection de l'environnement". 

- "Inacceptable" - 

Une décision qui a déclenché les foudres de Bruno Fuchs, député du Haut-Rhin LREM: "Je condamne sans réserve" ce choix qui "va à l'encontre de l'esprit du Grand Débat national", a-t-il tempêté dans un communiqué. Il constitue "une faute grave (...) qui n'aide pas (Emmanuel Macron) dans sa volonté de restaurer la confiance avec les citoyens", a-t-il tweeté. 

Même son de cloche du côté de son collègue LR du Haut-Rhin, Raphaël Schellenberger, l'un des coauteurs du rapport qui "désapprouve vivement (une) décision brutale". 

Choix "incompréhensible et inacceptable" qui "va à l'encontre de toute logique environnementale", a renchéri dans un communiqué Jean Rottner, président (LR) de la région Grand Est

Président de la mission parlementaire sur Stocamine, le député LREM Vincent Thiébaut, s'est montré plus mesuré, saluant la "décision pragmatique et responsable" de M. de Rugy

Ouvert en 1999 sur le site d'une ancienne mine de potasse, Stocamine devait initialement recueillir 320.000 tonnes de déchets industriels dangereux non radioactifs (de classe 1 et 0). 

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Mais un incendie survenu en 2002 avait stoppé son activité. Depuis, la polémique était incessante sur le devenir des 44.000 tonnes de déchets déjà enfouis, en raison de la présence potentielle de déchets non autorisés et des risques potentiels de pollution de la nappe phréatique, la plus grande d'Europe

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Le déstockage des déchets était réclamé par les élus locaux et les associations environnementales, mais en mars 2017, l'Etat avait déjà opté pour la solution opposée du confinement définitif d'environ 42.000 tonnes de déchets - environ 2.000 tonnes de déchets à base de mercure, considérés comme les plus toxiques, ayant été déjà évacués. 

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- "Poubelle de l'Alsace" - 

Un an plus tard, en avril 2018, le ministre de la Transition écologique de l'époque, Nicolas Hulot, avait demandé une "étude sur la faisabilité d'un déstockage intégral des déchets", à l'exception du "bloc" où avait eu lieu en 2002 l'incendie qui avait stoppé l'activité du site

Les résultats de cette étude, menée par le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) et dévoilés lundi par la préfecture du Haut-Rhin lors d'une réunion consacrée à Stocamine, montrent que le déstockage des déchets est "techniquement faisable" mais demeure complexe et nécessiterait l'emploi des "techniques les plus pointues au niveau mondial". 

Il impliquerait aussi "statistiquement" des risques d'accidents de personnels, a indiqué à l'AFP la présidente du BRGM, Michèle Rousseau

Autre élément pointé par l'étude: dans l'hypothèse d'un enfouissement, "la pollution de la nappe phréatique par les déchets (commencerait) à apparaître dans un délai de 600 à 1.000 ans", selon Mme Rousseau

Dans ces conditions, "la poursuite du déstockage présenterait (...) des risques qui apparaissent plus graves que la poursuite du confinement déjà prévu, sans être assurée d'être menée à bien", insiste dans un communiqué la préfecture du Haut-Rhin

Pour Loïc Minery, porte-parole d'Europe Ecologie-Les Verts (EELV) Alsace, le choix de l'enfouissement fait de Stocamine la "poubelle toxique de l'Alsace". 

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Le ministre De RUGY ordonne l'enfouissement définitif des 42 000 tonnes de déchets hautement toxiques dans le sous-sol alsacien... 

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REUNION PUBLIQUE

 STOCAMINE 

 

 

LE JEUDI 24 janvier 2019 à 19h

 

SALLE GRASSEGERT à WITTELSHEIM

 

LA RAISON L’EMPORTERA-T-ELLE ENFIN ?

Le collectif Destocamine organise une réunion publique d’information à laquelle ont été invités les députés Fuchs, Schellenberger et Thiébaut, auteurs du rapport parlementaire, pour prendre connaissance de la décision du gouvernement quant à l’avenir de ce site et des 42'000 tonnes de déchets hautement toxiques entreposés dans le sous-sol alsacien à Wittelsheim.

 VENEZ NOMBREUX !

Stocamine dans l'actualité sur France Culture le 21 octobre 2018 dans l'émission "De Cause à Effet", le magazine de l'environnement : "Le bourbier Stocamine" en présence de Bruno Fuchs, député, Marcos Buser, expert géologue, Alain Rollet liqudateur de Stocamine

Le résultat de l'enquête de nos députés Messieurs Fuchs, Tiébaut et Schellenberger, beau travail, rapide, concis et complet !
Un nouvel espoir oui ! mais pas une victoire en soi....

Rapport de la LA MISSION D’INFORMATION

Document Adobe Acrobat 4.4 MB

Télécharger

Le collectif salue l’important travail de mise à jour de l’affaire Stocamine et de recommandations au gouvernement accompli par V.THIEBAUT, B.FUCHS et R.SCHELLENBERGER députés alsaciens dans leur rapport qui plaide pour le déstockage total. Nous avons pu voir en direct que les députés des commissions Environnement  et  des Affaires Etrangères réunis mardi 18/09/2018 à l’Assemblée Nationale découvraient l’affaire Stocamine grâce à la qualité du rapport, largement soulignée. Les députés nombreux qui se sont exprimés ont été convaincus par la nécessité d’appliquer le principe de précaution en déstockant les 42000 tonnes de déchets qui restent au fond de la mine à Wittelsheim à ce jour, y compris les 1800 tonnes du bloc 15. Dès 2009 des experts ont soulevé que Stocamine écartait d’emblée le bloc 15 des études et cela perdure aujourd'hui.

Nous reconnaissons à nos députés d’avoir souligné les failles de l’Etat dans la gestion de ce dossier, failles maintes fois pointées aux différents ministres et préfets qui se sont succédé et dont nos 3 députés ont parfaitement décrypté  et mis au jour les mécanismes. Nous nous félicitons que toutes ces années passées à lutter pour le déstockage trouvent enfin un nouvel écho par le biais de ce travail. Merci à nos 3 députés de remettre Stocamine dans l’actualité. Nous apprécions les recommandations générales pour l’avenir dans ce rapport, recommandations  dictées par les failles de la gestion de ce dossier sensible. 

Le Ministre N.HULOT ordonnait en avril 2018 une étude indépendante de faisabilité du déstockage confiée au Bureau de Recherches Géologiques et Minières (BRGM) dont le ministère attend les conclusions avant la fin 2018. Cet organisme public est une instance de l’Etat, tout comme Stocamine, et nous craignons le conflit d’intérêt  comme cela a souvent été le cas dans la triste histoire de ce dossier. Nous rappelons que le liquidateur A. ROLLET, arrivé en 2008, plaide depuis toujours le confinement. 

Nous espérons vivement que ce rapport, salué par de nombreux députés nationaux, sera suivi d’effet par les décideurs publics et que le ministre entendra les élus. Il s’agit maintenant d’obtenir une décision favorable au déstockage total appelé par tous.

Nous faisons appel à nos nombreux élus qui soutiennent notre combat pour réfléchir ensemble au passage à l’action. Nous organiserons dans les prochains temps des réunions et tables rondes afin de poursuivre tous les efforts jusqu’à l’obtention du déstockage complet.

Nous demandons le déstockage total de tous ces produits toxiques y compris les 1800 tonnes du bloc 15.

Exit Nicolas Hulot, exit aussi l'étude de faisabilité promise ! Le cynisme , pardon le réalisme du polytechnicien Rollet et de ses compères du ministère auront donc gain de cause !

Nos "missionnaires" Schellenberger,Thiebaut et Fuchs réussiront-ils à inverser le fatidique cours des choses ?

Aurons-nous enfin les réponses à nos questions ?( voir 10 questions à la mission)

Attendons de prendre connaissance de leurs conclusions.

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Les députés Vincent Thiébaut et Bruno Fuchs obtiennent le lancement d'une mission parlementaire sur Stocamine à l'Assemblée nationale.

"Cette mission auditionnera l’ensemble des acteurs qui ont eu à travailler sur ce dossier et des experts dans les trois mois qui viennent, notre ambition étant de rendre un rapport en septembre", disent-ils. 

22 mars 2018

Journée mondiale de l’eau

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Nombreuses sont les communes qui affichent ostensiblement et avec une fierté toute légitime leurs engagements en faveur du cadre de vie et de l’environnement.

Ainsi le label « village fleuri » récompense les communes qui valorisent leur patrimoine naturel tout en améliorant le cadre de vie de ses habitants : espaces verts, parterres fleuris, géraniums aux balcons… Wittelsheim arbore fièrement ce label.

De la même façon, le label « commune nature zéro pesticide » et ses libellules, initié par l’agence de bassin Rhin Meuse pour « préserver la qualité de la ressource eau », fleurit un peu partout dans notre région. Et c’est tant mieux.

Développer le tourisme est également un objectif louable pour les communes. Ainsi Wittelsheim bénéficie de l’attrait de la route touristique de la potasse patronnée par M2A.

Valoriser son patrimoine naturel et bâti, accueillir de nouveaux habitants par une offre immobilière de qualité, attirer de nouvelles entreprises sont les ambitions louables de toute collectivité.

En dévoilant aujourd’hui le nouveau label distinguant Wittelsheim, le collectif Destocamine lance un ultime cri d’alarme aux élus et aux habitants de la commune.

Pouvez- vous accepter cette tache indélébile que laissera à jamais la décharge chimique de Stocamine dans votre commune ?

Acceptez- vous que votre patrimoine naturel soit à jamais souillé ?

Pouvez- vous tolérer que votre patrimoine immobilier acquis parfois au prix de gros efforts, soit irrémédiablement dévalorisé ?

Quel sera l’attrait de Wittelsheim pour de nouveaux futurs arrivants une fois ces milliers de tonnes de poison définitivement enfouis dans le sous- sol de la commune ?

S’il est remarquable qu’un groupement de douze élus ( députés, sénateurs ,conseillers régionaux et départementaux, maires) a décidé de prendre les choses en mains sous la houlette du maire de Wittelsheim, ils ne devront pas se contenter de discours pour éviter à la commune de Wittelsheim, à l’agglomération mulhousienne, au département du Haut-Rhin, à l’Alsace toute entière, cette distinction infamante !

Bure poubelle nucléaire, Wittelsheim poubelle chimique ,

le Grand-Est est décidément bien mal loti !

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Signez la pétition adressée à Emmanuel Macron !

"Stocamine, l'écologie au fond du puits" dans "Létincelle" le 05/03/2018

Stocamine-Cigeo, on prend les mêmes pinocchios et on recommence... Ce coup-ci l'histoire de la réversibilité ne prendra plus ! La preuve en images

Stocamine : des promesses d’Etat enfouies sous les déchets toxiques  dans LIBERATION du 28/02/2018

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2018 verra-t-elle enfin la mobilisation unifiée de nos élus ?
L'union sacrée réussira-t-elle à contrer la décision gouvernementale ?

« En étroite collaboration avec Fabian Jordan, Président de Mulhouse Alsace Agglomération, et avec le soutien des grands élus du territoire, Yves Goepfert, Maire de Wittelsheim a pris l’initiative de constituer un groupement d’élus locaux dont il se charge d’être le coordinateur.
Ce groupement se fera l’écho des interrogations légitimes de notre population et sera en capacité d’apporter des éléments de précision sur ce dossier.

Le collectif Destocamine et ses nombreux supporters attendent des actes et des résultats.

Nous ne nous en laisserons pas conter !

L'APRONA (Observatoire de la nappe d'Alsace) et la Région GRAND EST publient le rapport ERMES sur l'état de la nappe phréatique d'Alsace, édifiant !

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Rassemblement du 2 décembre 2017 à Colmar :

La députée Mathilde Panot (FI, 10ème circonscription du Val-de-Marne) en discussion avec le député Bruno Fuchs (LREM, 6ème circonscription du Haut-Rhin).

Mathilde Panot a fait le déplacement pour soutenir le collectif DESTOCAMINE et l’option du déstockage total. Elle appuie la demande d’une enquête parlementaire ainsi que l’exigence d’une motion sur les projets en cours dans le dossier StocMmine ; tout comme son homologue de la circonscription où se situe Wittelsheim, Bruno Fuchs, également présent à l’appel du Collectif.

Dans un tweet à l'issue de la manifestation, M. Panot révèle que B. Fuchs vient de s'engager au nom de la majorité, à ce que la commission  d'enquête sur le site d'enfouissement de déchets ultimes soit mis à l'ordre du jour...

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Stocamine: l'Etat renonce à extraire les déchets dangereux toujours enfouis !

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AFP, publié le lundi 21 janvier 2019 à 20h24

Le ministre de la Transition écologique François de Rugy a tranché: les déchets industriels toxiques enfouis dans les entrailles de Stocamine à Wittelsheim (Haut-Rhin) ne seront pas extraits, déclenchant la colère de députés LREM et LR outrés par cette décision.

"Compte tenu des enjeux, de la balance des risques" et du "surcoût" lié au déstockage, "la solution la plus adaptée demeure la poursuite du (...) confinement des déchets restants, sans déstockage supplémentaire", indique le cabinet de M. de Rugy dans un document officiel adressé à ces deux députés alsaciens co-auteurs en 2018 d'un rapport parlementaire sur Stocamine.

Le rapport préconisait l'évacuation de plus de 40.000 tonnes de déchets dangereux non radioactifs, enfouis à plus de 500 mètres sous terre dans l'ancienne mine de potasse Stocamine, près de Mulhouse.

Mais dans son courrier daté du 18 janvier, dont l'AFP a obtenu copie lundi, le ministère écarte cette solution, jugeant que les mesures de sécurité autour de l'enfouissement des déchets "sont de nature à garantir un niveau élevé de protection de l'environnement".

- "Inacceptable" -

Une décision qui a déclenché les foudres de Bruno Fuchs, député du Haut-Rhin LREM: "Je condamne sans réserve" ce choix qui "va à l'encontre de l'esprit du Grand Débat national", a-t-il tempêté dans un communiqué. Il constitue "une faute grave (...) qui n'aide pas (Emmanuel Macron) dans sa volonté de restaurer la confiance avec les citoyens", a-t-il tweeté.

Même son de cloche du côté de son collègue LR du Haut-Rhin, Raphaël Schellenberger, l'un des coauteurs du rapport qui "désapprouve vivement (une) décision brutale".

Choix "incompréhensible et inacceptable" qui "va à l'encontre de toute logique environnementale", a renchéri dans un communiqué Jean Rottner, président (LR) de la région Grand Est.

Président de la mission parlementaire sur Stocamine, le député LREM Vincent Thiébaut, s'est montré plus mesuré, saluant la "décision pragmatique et responsable" de M. de Rugy.

Ouvert en 1999 sur le site d'une ancienne mine de potasse, Stocamine devait initialement recueillir 320.000 tonnes de déchets industriels dangereux non radioactifs (de classe 1 et 0).

Mais un incendie survenu en 2002 avait stoppé son activité. Depuis, la polémique était incessante sur le devenir des 44.000 tonnes de déchets déjà enfouis, en raison de la présence potentielle de déchets non autorisés et des risques potentiels de pollution de la nappe phréatique, la plus grande d'Europe.

Le déstockage des déchets était réclamé par les élus locaux et les associations environnementales, mais en mars 2017, l'Etat avait déjà opté pour la solution opposée du confinement définitif d'environ 42.000 tonnes de déchets - environ 2.000 tonnes de déchets à base de mercure, considérés comme les plus toxiques, ayant été déjà évacués.

- "Poubelle de l'Alsace" -

Un an plus tard, en avril 2018, le ministre de la Transition écologique de l'époque, Nicolas Hulot, avait demandé une "étude sur la faisabilité d'un déstockage intégral des déchets", à l'exception du "bloc" où avait eu lieu en 2002 l'incendie qui avait stoppé l'activité du site.

Les résultats de cette étude, menée par le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) et dévoilés lundi par la préfecture du Haut-Rhin lors d'une réunion consacrée à Stocamine, montrent que le déstockage des déchets est "techniquement faisable" mais demeure complexe et nécessiterait l'emploi des "techniques les plus pointues au niveau mondial".

Il impliquerait aussi "statistiquement" des risques d'accidents de personnels, a indiqué à l'AFP la présidente du BRGM, Michèle Rousseau.

Autre élément pointé par l'étude: dans l'hypothèse d'un enfouissement, "la pollution de la nappe phréatique par les déchets (commencerait) à apparaître dans un délai de 600 à 1.000 ans", selon Mme Rousseau.

Dans ces conditions, "la poursuite du déstockage présenterait (...) des risques qui apparaissent plus graves que la poursuite du confinement déjà prévu, sans être assurée d'être menée à bien", insiste  dans un communiqué la préfecture du Haut-Rhin.

Pour Loïc Minery, porte-parole d'Europe Ecologie-Les Verts (EELV) Alsace, le choix de l'enfouissement fait de Stocamine la "poubelle toxique de l'Alsace".

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Photo ci-dessus, la voûte d’une galerie risque même de s’écrouler.

A LA UNE

Dans les sous-sols de Stocamine, la bombe à retardement alsacienne

Quelque 44 000 tonnes de déchets dangereux sont enfouies dans une ancienne mine du Haut-Rhin, qui se révèle instable. Déstockage ou confinement : que faire de cette bombe à retardement ?

Par Audrey Garric Publié le 28 février 2014 à 11h09 - Mis à jour le 01 mars 2014 à 07h54

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En une minute et demie, la cage d'ascenseur du puits Joseph avale les 550 mètres de profondeur dans un grincement de ferraille et de bois. Lampe frontale sur le casque, autosauveteur à oxygène en bandoulière, les mineurs parcourent les 100 km de galeries de l'ancienne mine de potasse Joseph-Else, creusée dans le sous-sol de Wittelsheim (Haut-Rhin). Direction non pas la taille de sel mais les cavités où dorment du mercure, de l'arsenic, du cyanure et de l'amiante. Là, 44 000 tonnes de déchets industriels ultimes, non recyclables et hautement toxiques, gisent dans un centre de stockage unique en France, StocaMine.

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Photo ci-dessus, la voûte d’une galerie risque même de s’écrouler.

Autant dire un casse-tête environnemental. Après onze ans d'inactivité, le site doit aujourd'hui être définitivement fermé. A partir du 1er avril, une partie de ces déchets sera remontée à la surface tandis que le reste sera confiné. Alors on s'active sous terre : une immense machine racle les sols, soulevant une épaisse poussière salée, tandis qu'un tractochargeur transporte les minerais et déblais. « Il faut agrandir les galeries, aplanir les sols, renforcer les soutènements, installer des lampes et des téléphones de secours avant de commencer à déstocker, énumère Alain Rollet, PDG de StocaMine. Ces opérations sont dangereuses : le risque minier se cumule au risque toxique, sans oublier que la mine est classée comme épisodiquement grisouteuse. »

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Un groupe d'anciens mineurs et d'industriels visite la mine Joseph-Else, où Stocamine entrepose des déchets toxiques.

D'autant qu'il y a urgence : les galeries commencent à s'affaisser, sous l'effet de la pression due au creusage. A certains endroits, les toits (« plafonds » dans le jargon minier) se sont effondrés, rendant quasi impossible l'accès aux colis de déchets, dont certains sont probablement percés ou éventrés. D'autres se corrodent sous l'effet de la chaleur.

« Plus on attend, et plus il sera difficile de récupérer les colis, s'inquiète Yann Flory, porte-parole du collectif Déstocamine, qui fédère ONG et syndicats en faveur du déstockage total. Les experts sont certains que la nappe phréatique la plus grande d'Europe sera bientôt touchée, car l'eau s'infiltre et ruisselle vers les déchets. Le temps presse. »

CONCERTATION PUBLIQUE

Une fébrilité souterraine à laquelle fait écho, en surface, une grande perplexité. Car StocaMine est une bombe à retardement dont la population locale craint à tout moment l'explosion. En décembre 2012, la ministre de l'écologie de l'époque, Delphine Batho, a ordonné le retrait de 11 % des déchets, dont 56 % des éléments mercuriels, et le confinement du reste du site. Mais, sous la pression des élus alsaciens, tous bords politiques confondus, ainsi que des ONG, la ministre a relancé le débat, six mois plus tard, en organisant une procédure de concertation publique.

Les habitants ont eu jusqu'au 15 février pour se prononcer. En jeu : cinq options de fermeture s'échelonnant de la sortie des 11 % de déchets – l'opération en cours – à l'extraction de la quasi-totalité du rebut. Selon les scénarios, le coût du déstockage varie de 84 à 150 millions d'euros, et sa durée de sept à onze ans. « Une large majorité de la population demande à sortir la totalité des déchets », révèle Henri Watissée, le garant de la concertation. D'ici à la fin de l'année, lorsque toutes les enquêtes seront achevées, les ministres chargés du dossier, Philippe Martin à l'écologie et Arnaud Montebourg au redressement productif, devront arbitrer et sceller le sort de StocaMine.

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RECONVERSION DU BASSIN POTASSIQUE

A la fin des années 1980, pourtant, quand l'idée d'un centre d'enfouissement souterrain des déchets est avancée, rares sont ceux qui s'y opposent. A cette époque, la production de potasse, fleuron industriel de la région, commence à battre de l'aile. Le chlorure de potassium, utilisé pour fabriquer des engrais, devient trop cher à extraire en Alsace et le bassin minier n'emploie plus que 2 000 personnes contre plus de 12 000 durant son âge d'or des années 1960.

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« Le projet offrait aux gars une reconversion et permettait d'éviter qu'ils ne pointent tous au chômage », raconte Etienne Chamik, ancien mineur et délégué CFDT. L'homme, dont les yeux vifs ne trahissent pas ses trente-deux années passées « au fond », égrène les promesses de StocaMine : 250 postes créés, la rénovation de la salle des fêtes et même l'ouverture d'un pôle de recherche sur l'environnement. « Le centre de stockage s'est implanté sans difficulté, lâche-t-il, fataliste. Les gens étaient redevables à la mine. »

Et puis l'Allemagne offrait un exemple rassurant. Depuis deux décennies, les voisins d'outre-Rhin stockaient leurs déchets ultimes dans leurs mines de potasse. Ce minerai imperméable a horreur du vide : sous l'effet de la pression, il se referme sur les cavités creusées, offrant ainsi un confinement naturel. Pour emporter définitivement l'adhésion de la population, l'arrêté préfectoral de 1997, qui autorise le stockage pour une durée maximale de trente ans, introduit la notion de réversibilité. En cas de non-conformité ou d'incident grave, les déchets devront être retirés.

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74 MINEURS INTOXIQUÉS EN 2002

StocaMine ouvre finalement ses portes en février 1999, sous la forme d'une filiale de l'entreprise publique des Mines de potasse d'Alsace (MDPA). En trois ans, 19 500 tonnes de déchets de classe 0, les plus dangereux (mercure, arsenic, cyanure, etc.), sont entreposés au fond de la mine, conditionnés en fûts métalliques de 250 kg etbig bags (« gros sacs ») d'une tonne. Pour éviter toute réaction chimique non contrôlée, 24 500 tonnes de résidus d'incinération et d'amiante, de classe 1, sont également descendus dans les alvéoles.

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Mais le rêve de stockage propre tourne court très vite. En septembre 2002, un incendie survient dans le bloc 15. « 472 big bags contenant des engrais et du soufre, hautement inflammables, ont été entreposés sans autorisation », raconte Yann Flory. Il faudra trois jours pour maîtriser le feu et trois mois pour évacuer les émanations toxiques. Alors que 74 mineurs sont intoxiqués, le PDG de l'époque est condamné à quatre mois de prison avec sursis, et StocaMine à 50 000 euros d'amende. Elle ne s'en relèvera pas : le centre, qui n'a jamais été rentable, ferme ses portes en 2003, emportant avec lui les MDPA. Il n'aura embauché que 24 personnes.

LA CONFIANCE DE LA POPULATION EST BRISÉE

La confiance de la population est brisée. « On ne peut plus les croire », déplore Raoul Schmitt, qui vit depuis toujours dans la cité ouvrière Graffenwald, à deux pas de StocaMine. Dans ce quartier, tout le monde ou presque a un parent mineur. L'accident, les habitants l'ont ressenti jusque dans leurs chairs. « J'avais des maux de tête, puis j'ai vu une colonne de fumée verte et bleue qui sortait des puits. Quand j'ai demandé ce qu'il se passait, on m'a répondu qu'il n'y avait pas de danger, que des palettes brûlaient, dit-il avec amertume. Au même moment, mon beau-frère était au fond. »Depuis, ce mécanicien plaide en faveur du déstockage total des déchets, à l'instar de ses voisins.

« Je serais rassuré si on enlevait tous les déchets et qu'on dépolluait le site », confirme François Elsaesser, l'un des plus anciens habitants du quartier, en pointant les chevalements de la mine à travers ses baies vitrées. Tandis que son dernier enfant, âgé de 4 ans, s'amuse dans le salon, il dit craindre des « émanations toxiques » mais surtout « le risque de pollution de la nappe phréatique ».

DANGERS DU STOCKAGE

En 2010, après des années de statu quo, le ministère de l'écologie relance finalement le dossier, en commandant des rapports sur la fermeture et en mettant sur pied un comité de pilotage (Copil)composé de treize experts. Les scientifiques mettent au jour les dangers du stockage.

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Alain Rollet, président de Stocamine, détaille la carte de de la mine Joseph-Else, à Witelsheim, où Stocamine entrepose des déchets toxiques.

« On a mesuré que 100 000 m3 d'eau rentrent chaque année par les parois extérieures des quinze puits, explique Jean-Claude Pinte, chef de projet StocaMine pour l'Institut national de l'environnement industriel et des risques (Ineris). D'ici trois cents ans, l'eau noiera la mine, avant de parvenir à la nappe phréatique, chargée en éléments toxiques. » Dans le même temps, les parois, le plafond et le sol des galeries se referment à raison de 2 cm par an.

BATAILLE D'EXPERTS

En dépit de ces certitudes, la bataille fait rage entre les experts sur les modalités de fermeture. L'Ineris se prononce en faveur du confinement illimité des déchets. Pierre Toulhoat, son directeur scientifique, explique : « En posant des bouchons de bentonitedevant les puits, on retarde de sept cents ans la sortie de la saumure contaminée. Les éléments les plus dangereux, notamment le mercure, atteindront la nappe à un débit très faible, ce qui permettra d'avoir des concentrations inférieures aux normes réglementaires. »

Selon l'institut, le déstockage total présente à l'inverse des risques importants : intoxication des travailleurs, contamination atmosphérique, accident pendant le transport et pollution autour du centre de stockage allemand – les déchets de StocaMine doivent rejoindre le site de Sondershausen, dans l'est du pays.

« Il est possible d'assainir un site sans mettre en danger les travailleurs », rétorque Marcos Buser, géologue suisse et spécialiste reconnu des déchets spéciaux et nucléaires. Cette voix dissidente du Copil assure l'avoir fait à Saint-Ursanne, dans le Jura helvétique, et se targue d'être le seul expert sur le dossier StocaMine à jouir de cette expérience. « Mais il est impossible d'établir des modèles crédibles sur l'ampleur de la pollution de la nappe phréatique à long terme, dit-il. La sécurité n'est pas garantie pour les générations futures. »

Ces convictions, qui résonnent positivement à l'oreille des populations, élus et ONG, suscitent l'agacement et un brin de condescendance des autres experts. « Les déchets étaient moins dangereux et la mine, du calcaire, et non du sel. Cela n'a aucun rapport », lâche un ingénieur. « C'est dangereux, idiot et surtout cher de vouloir tout sortir, renchérit Alain Rollet, le PDG de StocaMine, polytechnicien et ancien directeur des Charbonnages de France, que l'Etat a tiré de sa retraite pour liquider le centre de stockage. Je propose à l'Etat le scénario le moins cher. Car, au final, c'est vous, contribuables, qui allez payer. »

Lire (édition abonnés) : L'Alsace, première région à enfouir des « déchets ultimes »

Audrey Garric

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Photo ci-dessus où l’on aperçoit la voute d’une galerie qui a été renforcée avec des piliers de soutènement, au regard du risque que celle-ci ne vienne à s’écrouler.

Stocamine : Ségolène Royal envisage de faire retirer plus de déchets que prévu..

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Ségolène Royal a demandé le retrait du site de Stocamine du maximum possible des déchets contenant du mercure. Une solution qui ne satisfait pas Destocamine qui déplore que cela ne représente que 12% des déchets enfouis.

Déchets  |  25 août 2014  |  Philippe Collet

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Ségolène Royal, ministre de l'Ecologie, demande à l'exploitant de Stocamine à Wittelsheim (Haut-Rhin) de retirer "un maximum" des déchets dangereux enfouis, jusqu'à 93% du mercure, sauf à ce que les difficultés techniques soient trop importantes.

En décembre 2012, le gouvernement avait validé la fermeture de cette ancienne mine de potasse servant de centre de stockage pour déchets industriels. Le projet de fermeture prévoit le retrait d'un peu plus de la moitié des déchets enfouis, conformément aux recommandations formulées en juillet 2011 par les experts du comité de pilotage. Des scellements efficaces et une surveillance de la nappe phréatique doivent complèter le dispositif de fermeture du site d'enfouissement géré par Stocamine, filiale à 100% des Mines de potasse d'Alsace (MDPA).

De 56 à 93% du mercure

"Pour tenir compte des attentes exprimées par les élus et la population, j'ai décidé de retenir un scénario prévoyant un retrait plus important que celui arrêté en décembre 2012, qui consistera à retirer un maximum de déchets mercuriels et arséniés soit jusqu'à 93% du mercure contenu", indique la ministre dans une lettre envoyée le 5 août à des élus locaux et rendue publique par la sénatrice PS du Haut-Rhin Patricia Schillinger.

Reste que la ministre ajoute dans la foulée qu'"il sera néanmoins demandé à l'exploitant, compte tenu des incertitudes et aléas techniques précités, d'inclure également dans son dossier de fermeture un scénario de repli en envisageant l'hypothèse d'un retrait moindre, mais d'au moins 56% du mercure contenu dans les déchets".

Dans une lettre adressée à la commission de suivi de site et datée du 8 août, la sous-préfecture confirme le nouveau scénario privilégié par la ministre.

De 6 à 12% de l'ensemble des déchets

Destockamine, l'association qui milite pour le déstockage complet des déchets, estime pour sa part que "le compte n'y est pas""Ce seront donc quelque 12% des 44.000 tonnes de déchets de Stocamine qui seront retirés de la mine Joseph Else à Wittelsheim", explique l'association, ironisant sur l'ambition des scénarios ministériels : "après les laborieux 6% de Delphine Batho en 2012, Ségolène Royal double la mise avec 12%, quelle audace!".

Selon les scénarios soumis à consultation publique du 15 novembre 2013 au 15 février 2014, le coût du déstockage varie de 84 à 150 millions d'euros (déstockage total) et sa durée de 7 à 11 ans. L'entreprise Stocamine privilégie pour sa part le confinement des déchets.

Quelque 44.000 tonnes de déchets dangereux (déchets cyanurés, arséniés, chromiques, mercuriels ou amiantés et des résidus de galvanisation et du traitement de fumées d'incinération) ont été accumulés dans des galeries souterraines entre 1999 et 2002. En 2002, un incendie, au cours duquel des salariés avaient été exposés à des fumées toxiques, a mis un terme à l'exploitation du site de Stocamine. Néanmoins, d'un point de vue règlementaire le site reste en activité.

En juin, la Cour des comptes avait dénoncé l'inertie des pouvoirs publics et chiffré à 45 millions d'euros le coût de "l'absence de décision de l'Etat" sur le traitement final des déchets stockés sur dans l'ancienne mine.

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On est guère mieux que dans le cas de ce site d'enfouissement de Görleben, en ex. R.D.A. et Prusse orientale, et pour les déchets radio-actifs !

En effet le site d'enfouissement de Görleben avait été choisi et voulu, à l'époque, et lors de la première campagne électorale de Mr. Helmuth Kohl, et faisait partie de son programme électoral..

Le site choisi et voulu était l'une des conditions siné qua non, pour favoriser et faire élire Mr. Helmuth Kohl !

Les déchets radio-actifs, confinés dans des sarcophages de verre et de béton, appelé "MOX", sont transportés en convois et par wagons, appelés du nom de code "Castor", depuis le site de La Hague (France) jusqu'au site d'enfouissement de cette mine de sel de Görleben..

Les déchets sont enfouis à une profondeur comprise entre 600 et 800 m de profondeur.

Par contre aucune étude sérieuse n'est capable de dire et prévoir la sûreté du stockage tout comme l'étanchéité réelle, un comble !

De plus, il existe à proximité et non loin de là, un autre, premier, site, d'enfouissement, et où sont stockés, depuis longtemps déjà des fûts et containers qui sont rouillés et qui s'éventrent, sans que cela n'inquiète pour autant le gouvernement Allemand, ni la sûreté nucléaire internationale!!!...

Les enquêtes d’utilités publiques sont rarement respectées !!!

Le groupe LREM La République En Marche a d’ailleurs mis en place, un nouveau dispositif, en ligne, pour remplacer les enquêtes d’utilité publiques sous contrôle d’un commissaire désigné, comme avant..

Malheureusement, il y a déjà eu des cas, avec ce nouveau système mis en place, et ou les résultats n’étaient pas respectés !

Il y a eu des cas, comme pour l’implantation d’éoliennes ou de parcs éoliens, et ou pour 3576 Non exprimés, contre seulement 3 oui en faveur, et ou la décision a, cependant, été prise de mettre en œuvre ce ou ces projets

L’Etat et le groupe LREM, précise cependant, que ce système a été mis, à titre expérimental, en place pour une durée de trois ans..

Si celui-ci ne convient pas, on reviendrait à l’ancienne méthode avec le commissaire contrôleur..

Mais..

Avec le système de mise en ligne, géré comme bon nombre d’autres, ce sont les algorithmes qui gèrent, et il est toujours possible de manipuler ceux-ci..no comment !

L’exploitation de la mine de potasse avant..

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Photo ci-dessus de la salle des pendus ou vestaire ou les mineurs se changeaient et suspendaient leurs habits dans un panier.

L’exploitation de la mine au tout début et peu après..

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Pour terminer

Décidément, nous n’en aurons pas terminé, avec tous ces déchets toxiques ou non..moins toxiques, et pourtant souvent entreposés de façon discutable et critiquable, tant sur le plan de la santé que environnemental, comme pollution de l’atmosphère et de l’air que nous respirons, tout comme pour la contamination des nappes phréatiques, comme cours d’eau et rivières..

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Pour conclure

Il faudra plus qu’une décision sage pour venir à bout de tout cela, mais, le plus important reste, bien-entendu, une concertation étroite entre l’exécutif et l’Etat et la population directement concernée !..

Sans réelle concertation, comme pour ce site de stockage de Bure dans la Meuse, ni de réunions d’informations publiques préalables, et d’enquêtes d’utilité publique, dignes de ce nom, en discussions et points de vues, pour évaluer tant les risques, tout comme l’avis, en accord ou refus total de la population, locale, mais également nationale, aucune avancée réelle pour un monde meilleur et sans pollution, ni contamination en risques !!!

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Ecologie vraie et réelle..
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