Le Grand Débat National..show médiatique..flop politique..
Le Grand Débat National..show médiatique..flop politique..
Le Grand Débat National pourquoi faire ?..
La fin du marathon des Grands Débats s’annonce compliquée pour Emmanuel Macron..
Richard Ferrand et Emmanuel Macron aux assises des maires bretons le 3 avril 2019 à Saint-Brieuc
POOL/AFP
Photo ci-dessus, une unité de façade.
"Le temps dans lequel nous entrons est pour moi celui de la redéfinition du projet national et européen", a-t-il ajouté.
Selon un dondage Elabe pour BFMTV paru mercredi, 79% des Français estiment que le "grand débat national" ne résoudra pas la crise politique (+9 points en un mois), 68% que les points de vue exprimés ne seront pas pris en compte (+5 points) et 62% qu'Emmanuel Macron et son gouvernement tiendront compte des points de vue exprimés (+7 points).
Le président a donné son état d’esprit sur la sortie du grand débat national. Emmanuel Macron ne veut pas renier ses convictions, mais il ne veut pas s’entêter non plus. Autrement dit, il ne lâchera pas sur tout, mais il est prêt à faire des concessions. Il est temps, a-t-il dit, de redéfinir notre projet national et européen.
Avant cela, il a écouté les doléances des élus bretons. Des élus qui ont travaillé. Ils ont mené une enquête auprès de 500 maires pour connaître leurs difficultés et celles de leurs concitoyens. Parmi les préoccupations qui remontent : le manque de médecins en milieu rural, les inégalités de développement d'internet ou encore le décrochage des campagnes par rapport aux villes.
L’un des maires a d’ailleurs fait un lien avec les prochaines élections européennes. Il a alerté sur la montée de l’europhobie dans les territoires abandonnés. Rien de très surprenant pour le chef de l’État, ce sont les mêmes thèmes qui sont remontés lors des autres rencontres qu’il a faites. En comptant les élus bretons, il en a vu près de 2800 depuis janvier.
Invité par l’Association des maires de Bretagne qui tiennent leurs premières assises, il assistera, devant environ 900 maires, à la restitution des travaux d’une enquête menée auprès de 1 200 maires de la région.
Photo ci-dessus, Richard Ferrand et Emmanuel Macron aux assises des maires bretons le 3 avril 2019 à Saint-Brieuc
afp.com/Damien MEYER
Photo ci-dessus, arrivée du président Emmanuel Macron à Saint-Brieuc.
Saint-Brieuc - Emmanuel Macron a dressé mercredi un premier bilan positif du grand débat, auquel il répondra sans "reniement" ni "entêtement", en échangeant avec les élus de Bretagne, avant-dernière étape de son tour de France qu'il clôt jeudi par une visite très délicate en Corse.
L'atmosphère était plus consensuelle au centre des Congrès de Saint-Brieuc, où le président a échangé durant trois heures avec plus de 600 élus ceints de l'écharpe tricolore, réunis pour les "Premières Assises des maires de Bretagne".
Emmanuel Macron s'est dit "fier" de leur engagement et, au delà, de celui des "1,5 million" de Français ayant participé au grand débat, "une expérience démocratique totalement inédite".
Deux mois et demi après l'avoir lancé et alors que l'opposition exprime fortement son impatience, le président est désormais au pied du mur: il devra décider des suites à donner, après une synthèse des souhaits des Français qui sera présentée lundi au gouvernement. Il devrait intervenir vers la mi-avril pour de premières annonces mais pourrait aussi égrener des décisions jusqu'à l'été, selon son entourage.
"J'ai l'immense responsabilité d'y répondre et de le faire avec la conviction que ce ne peut être ni un reniement de ce qui a été fait depuis deux ans, ni un entêtement", a affirmé Emmanuel Macron.
"Le temps dans lequel nous entrons est pour moi celui de la redéfinition du projet national et européen", a-t-il ajouté.
Selon un dondage Elabe pour BFMTV paru mercredi, 79% des Français estiment que le "grand débat national" ne résoudra pas la crise politique (+9 points en un mois), 68% que les points de vue exprimés ne seront pas pris en compte (+5 points) et 62% qu'Emmanuel Macron et son gouvernement tiendront compte des points de vue exprimés (+7 points).
S'exprimant avant lui, les élus de Bretagne, une région où il avait réalisé d'excellents scores à la présidentielle de 2017, ont surtout réclamé une réforme de l'Etat et de ses relations avec les collectivités.
Dominique Cap, président des maires de Bretagne, a appelé Emmanuel Macron à initier "un acte III de la décentralisation", lui proposant de faire de la Bretagne "un laboratoire" pour "simplifier le fonctionnement" du pays.
- "Individualisme" -
De nombreux élus ont vivement dénoncé l'action de l'administration, "vos services, monsieur le président, qu'on ne peut plus supporter!", a lancé une maire.
"Ce n'est pas mon administration mais la nôtre", lui a répondu le président, regrettant que l'Etat soit souvent pris comme bouc-émissaire. Il s'est dit ouvert à "aller plus loin sur beaucoup de simplifications" et à une nouvelle "déconcentration" des services de l'État. Mais, a-t-il averti, cette décentralisation "ira avec des transferts de responsabilité", en particulier "la responsabilité démocratique qui va avec".
En concluant son intervention, Emmanuel Macron s'est dit "surpris" de l'absence dans le grand débat des thèmes du chômage, de l'international et du terrorisme. "Je vois un risque, c'est l'individualisme", a-t-il ajouté, en précisant qu'il n'y aurait pas "66 millions de réponses".
Dans l'assistance, certains sont restés sur leur faim. "C'est un peu le risque du bon élève: comme il sait répondre à toutes les questions il ne répond pas aux questions les plus fondamentales", a regretté le député LR Marc Le Fur, citant "la présence médicale" ou "la crise agricole".
D'autres se sont dits satisfaits, comme Dominique Cap, qui assure avoir obtenu "un accord de principe" pour travailler sur la décentralisation.
A l'extérieur, près 300 manifestants se sont rassemblés dans le calme, à l'appel de l'intersyndicale CGT-FO-FSU-Solidaires, dans le centre de Saint-Brieuc, bouclé par les forces de l'ordre, pour dénoncer "la démolition de notre modèle" social. Quelques-uns portaient un "gilet jaune".
Accompagné de plusieurs ministres et du président de l'Assemblée nationale, Richard Ferrand, élu du Finistère, Emmanuel Macron a visité dans l'après-midi le centre névralgique de la cyberdéfense française, situé à Bruz, près de Rennes. Une branche de la défense qu'a renforcée la loi de programmation militaire, face au développement des cyber-attaques.
Le Grand Débat National..
Un grand show médiatique avant tout !..
Macron dans le rôle d’un animateur télévisé..
Je vous écoute, et ensuite, je répondrai à vos questions..
Le Grand Débat National, comme tous les débats organisés un peu partout à travers la France n’apporte aucune réponse et aucune solution face aux attentes et à l’urgence nationale !!!
Aucune réponse..Sociale..
Aucune réponse..Fiscale..
Aucune réponse..Territoriale..
Manifestations interdites
Le questionnaire porte sur l’organisation territoriale, l’efficacité des politiques publiques, la gestion de l’argent public ou encore la situation sociale actuelle. Parmi les griefs des maires bretons, selon Ouest-France, ils aimeraient avoir un interlocuteur unique de l’État et davantage de marges de manœuvre dans un "acte 3 de la décentralisation". Ils sont également inquiets de la suppression de la taxe d’habitation.
Le chef de l’État assistera ensuite à la présentation de projets innovants par une dizaine de maires puis clôturera les assises par un discours à 12h30, avant un départ prévu à 13 heures. La préfecture a publié un arrêté interdisant toute manifestation dans un périmètre autour du parc des expositions où se tiennent les assises. Emmanuel Macron restera en Bretagne l’après-midi pour visiter le centre névralgique de la cyberdéfense française, situé à Bruz, près de Rennes.
Aucune "avancée"
Jeudi, il bouclera le Grand Débat pour une 15e rencontre en Corse avec des maires venus de toute l’île. Environ 150 maires ont répondu présents. Mais malgré une interview au ton conciliant mardi matin, où il s’est dit "disponible et volontaire" pour débattre avec les élus insulaires, les deux dirigeants de l’île, le président autonomiste du conseil exécutif Gilles Simeoni et l’indépendantiste Jean-Guy Talamoni, président de l’Assemblée de Corse, ont confirmé mardi qu’ils boycotteraient le grand débat.
"Je ne pense pas qu’en l’état, le président de la République ait substantiellement modifié les termes de l’équation", a déclaré mardi Gilles Simeoni. "Lorsqu’on lit l’interview, on ne voit pas le moindre élément d’ouverture et encore moins d’avancée dans le sens du projet pour lequel nous avons été élus", a affirmé Jean-Guy Talamoni. Il a réitéré l’appel à "une île morte" jeudi de 12 heures à 18 heures, lancé par la coalition nationaliste Pe à Corsica, pendant le temps du Grand Débat. "Le président souhaite une relation apaisée, visiblement pour l’instant son appel au dialogue n’a pas été entendu", a regretté son entourage.
Sur l’île, une série d’explosions ou de tentatives d’attentat ces derniers jours ont fait monter la tension. Les mesures de sécurité du président seront en conséquence : huit escadrons de gendarmerie ont débarqué en Corse, soit environ 400 hommes, selon une source proche du dispositif. Cozzano sera bouclé.
Le problème des retraites, comme le problème des personnes âgées, les grands oubliés de ce débat !..
Le mouvement des « Gilets jaunes » aura eu le mérite de réveiller les consciences, et de bousculer quelque peu la classe politique, comme ce gouvernement..
Le Grand Débat National en Bretagne..
Photo ci-dessus, les gens manifestent leur mécontentement, pacifiquement.
Les gens souffrent, les gens n’en peuvent plus !
La précarité jette les gens dans la rue !
L’augmentation du prix des loyers comme de l’immobilier, tout court, pousse, de plus en plus, les gens à se tourner vers l’auto-construction..
Le Grand Débat s’est très vite.. essoufflé !..
Le Grand Débat National n’intéresse plus personne..
Le monopole du micro..
Le monopole..de la parole..
Beaucoup de..Bla..bla..bla..
Est-on réellement à l’écoute des gens ?..
Le cas de la Corse..
Il n’y a pas que la politique..et les politiques..
Une visite en Corse sous haute tension !..
Emmanuel Macron ce mercredi à Saint-Brieuc (Cotes-d’Armor) pour son avant-dernière rencontre régionale dans le cadre du grand débat national. La dernière, jeudi en Corse, s’annonce plus tendue. Damien MEYER / POOL / AFP
Le chef de l’Etat « n'ira pas » jeudi à l'Assemblée de Corse, refusant l'invitation lancée par les dirigeants nationalistes qui ont décidé de boycotter le grand débat entre le chef de l'Etat et des élus.
Merci, mais non. Invité à venir débattre à l’Assemblée de Corse, ce jeudi, par les dirigeants nationalistes menaçant de boycotter l’ultime étape de son grand débat sur l’île de Beauté, Emmanuel Macron leur a adressé une fin de non recevoir. Si les élus corses veulent le voir, ils n’auront qu’à venir... au grand débat.
Dans son tour de France entamé il y a 80 jours, ce n’est pas pour rien qu’Emmanuel Macron avait gardé la Corse pour la fin. Alors que sa 15ème et dernière rencontre en région est prévue jeudi, avec 150 maires corses, à Cozzano, les dirigeants de l’île, le président autonomiste du conseil exécutif Gilles Simeoni et l'indépendantiste Jean-Guy Talamoni, président de l'Assemblée de Corse, ont décidé de boycotter cette réunion, regrettant que leurs demandes d’une plus grande autonomie ne soient pas prises en compte.
Ping pong
Après une interview à Corse-Matin au ton conciliant, mardi, où Emmanuel Macron s'est dit « disponible et volontaire » pour débattre avec les élus insulaires, les deux dirigeants de l’île ont solennellement invité le chef de l’Etat à venir s’exprimer avant sa réunion avec les maires dans l'hémicycle de l'Assemblée de Corse avec les élus de l'île.
«Il n’ira pas », a immédiatement fait savoir l’Elysée, rappelant que « les présidents des groupes de l'Assemblée de Corse, s'ils ne sont pas maires, sont les bienvenus à Cozzano pour débattre».
« Le président de la République est tout à fait disponible pour un échange avec Messieurs Simeoni et Talamoni à Cozzano ou à Paris dès qu'ils le souhaiteront », a également fait savoir l’Elysée, tout en regrettant que Gilles Simeoni ait décliné l’entretien proposé par le président de la République, «comme pour tous les autres Présidents de région ».
LIRE AUSSI >Pourquoi Gilles Simeoni boycotte la venue de Macron en Corse
Sur l'île, une série d'explosions ou de tentatives d'attentat ces derniers jours ont fait monter la tension. L'île n'avait pas connu de telles actions violentes coordonnées depuis décembre 2012. Les mesures de sécurité du président seront en conséquence: huit escadrons de gendarmerie ont débarqué en Corse, soit environ 400 hommes, selon une source proche du dispositif. Cozzano sera bouclé.
« On ne sait rien de l’agenda, c’est flou, et si c’est pour assister à un énième show médiatique, non merci », nous soufflait-on vendredi dans les rangs de Femu a Corsica, le parti autonomiste de Gilles Simeoni. Le président du conseil exécutif corse n’avait alors pas encore pris sa décision définitive. Mais compte tenu le « climat tendu », il le confirme ce lundi, lui aussi boudera le chef de l’Etat lors de sa venue jeudi dans l’île.
Plusieurs préavis de grève ont en effet été déposés en vue d’une opération « Isula morta », île morte. Les trafics ferroviaire et aéroportuaire risquent notamment d’être perturbés, de midi à 18 heures.
Aux fenêtres, les têtes de Maure s’affichent comme un jour de grand match du Sporting de Bastia. Mais cette fois, ce n’est pas pour encourager les Bleus de l’île que les drapeaux sont de sortie. Il s’agit bien de protester contre cette visite d’Emmanuel Macron, qui a choisi la Corse pour sa dernière étape du Grand débat national. En connaissance de cause ? Le président sait que sa dernière venue est loin d’avoir fait l’unanimité.
Dénoncer le « déni de démocratie » de Macron
Cette fois encore, la relation entre les dirigeants de l’île et Emmanuel Macron ne semble pas au beau fixe. Vendredi, l’indépendantiste Jean-Guy Talamoni avait déjà indiqué qu’il « n’irait pas à Cozzano » (Corse-du-Sud), point de rendez-vous du dernier épisode du Grand débat. Alors que plusieurs élus insulaires y sont invités, le patron de Corsica Libera avait en outre assuré que les nationalistes n’y assisteraient pas, qu’ils ne pratiquaient « pas une politique de la chaise vide » mais que « cette visite n’a (vait) strictement aucune chance de déboucher sur un dialogue », selon eux.
Dans le week-end, deux villas ont été en partie détruites par des attentats et une charge explosive a été découverte devant une trésorerie publique à Bastia (Haute-Corse), sans qu’aucun lien n’ait pour l’instant été établi avec une quelconque revendication politique.
Ce lundi, Gilles Simeoni a dit souhaiter que l’opération « Isula morta » soit « un acte de protestation symbolique » visant à « témoigner massivement de notre refus de la situation actuelle ». Plusieurs élus ont en outre appelé à une action « pacifique ».
Le chef de l'État est attendu mercredi soir sur l'île, avant un ultime débat le lendemain avec quelque 150 maires à Cozzano, une réunion qu'ont décidé de boycotter les responsables nationalistes.
A la place, ces derniers ont invité Emmanuel Macron à l'Assemblée de Corse, proposition que le chef de l'Etat a refusé. "Je vais rencontrer tous ceux qui répondront à l'invitation qui est faite (à Cozzano) pour pouvoir discuter", a-t-il affirmé à plusieurs journalistes.
«Île morte»: les autonomistes corses entendent boycotter la visite de Macron
Emmanuel Macron lors d'un hommage aux résistants du plateau des Glières, le 31 mars 2019
POOL/AFP
Le dirigeant de la coalition autonomiste corse ne participera pas à la rencontre avec Emmanuel Macron prévue pour le 4 avril dans le cadre du Grand débat national. Dans un communiqué daté du 1er avril, il a dénoncé ce format et a soutenu la mobilisation «Île morte» qui se déroulera le jour de la visite du chef de l’État.
Le président du Conseil exécutif de Corse, Gilles Simeoni, a annoncé le 1er avril sa décision de ne pas participer à la rencontre avec Emmanuel Macron prévue pour le 4 avril dans le cadre du Grand débat national.
«En son format actuel, elle sera une nouvelle occasion manquée […] Le format prévu pour la rencontre du 4 avril risque de générer, immédiatement et ultérieurement, bien plus de frustration que de satisfaction, y compris chez les maires qui feront le choix de s'y rendre», a-t-il déploré.
Macron se rendra bien à Cozzano..
Photo ci-dessus de la localité de Cozzano qui sera entièrement bouclée pour l’occasion.
Macron ne se rendra pas à Sampolo..
VISITE – Emmanuel Macron est attendu ce jeudi en Corse. Après avoir atterri à Ajaccio, et avant le déjeuner puis le Grand Débat à Cozzano, le président de la République devait passer par le petit village de Sampolo. Cette escale a été finalement annulée...
Quand il a annoncé l’événement en début d’année, personne ne l’a cru. "On me disait : 'Qu’est-ce que racontes là? Le Président, pourquoi il viendrait ici?' J’avoue que c’est un peu insolite… Tout le monde a compris que ça n’était pas une blague il y a quinze jours environ, quand les forces de l’ordre sont arrivées", confiait Jean-Baptiste Leccia, maire de Sampolo à LCI mardi dernier.
C’est dans ce petit village de Corse du Sud qui compte 72 habitants pour une superficie de 7,14 km2, qu’Emmanuel Macron était attendu jeudi 4 avril vers 11 heures, avant un déjeuner et un Grand débat à une dizaine de kilomètres de là, à Cozzano. "On est sur les derniers préparatifs, assurait l’édile, élu en 2014. Un événement comme ça ici, ça n’est pas tous les jours et ça n’est pas près de se reproduire. Jusqu’à présent, nous n’avons reçu que deux fois l’évêque, en 1932 et 1983. On n’est pas habitués à recevoir du monde, alors on veut faire ça bien".
L'effervescence est vite retombée dans le bourg. Mardi soir à 21h20, Jean-Baptispte Leccia a reçu un coup de fil qu'il n'attendait pas. "La préfète m'a téléphoné pour me dire que finalement, le Président ne viendrait pas à Sampolo et qu'il irait directement à 12h30 au déjeuner de Cozzano. Nous n'avons eu aucune explication à cette annulation. Certains évoquent des raisons de sécurité, moi je voyais plutôt un timing trop serré... Le fait est que je suis triste et déçu, comme tous les Corses du village", confiait le maire mardi soir à LCI. En lot de consolation, l'édile a été convié au déjeuner de Cozzano où il n'était pas invité au départ. Il se rendra ensuite et comme prévu au Grand débat.
Alors que la venue du chef de l’Etat en Corse est contestée par certains, Jean-Baptiste Leccia assurait mardi que, dans sa commune, tout le monde était content. "Il y a des gens originaires de Sampolo qui vivent aujourd’hui à Marseille, notamment, et qui vont faire le déplacement exprès depuis le continent", affirmait l'édile mardi matin.
A la présidentielle de 2017, dans le petit bourg, François Fillon était sorti vainqueur au premier tour, suivi par Marine Le Pen et l’ancien ministre de l’Economie. Au 2e tour, sur les 108 inscrits, Emmanuel Macron l’emportait avec 31 voix contre 24 pour la représentante du Front national.
"On parle d’Isula morta pour la venue du président, il y a eu les charges explosives retrouvées à Bastia, mais ici, l’ambiance est bonne. Je n’ai pas reçu de menaces, je n’ai pas été insulté. Le seul courrier que j’ai reçu, c’est celui de Simeoni, et sur les réseaux sociaux, quelques-uns me traitent de ‘collabo’, mais ils ne sont pas beaucoup heureusement, commentait Jean-Baptiste Leccia. L'élu ne fait partie lui d'aucun parti politique. "Monsieur Macron dit qu’il est de droite et de gauche. Moi je dis que je suis de droite, de gauche, et nationaliste. Mais c’est une boutade" .
La visite d'Emmanuel Macron en Corse sera notamment très encadrée.
La fin du marathon des Grands Débats s’annonce compliquée pour Emmanuel Macron, attendu mercredi en Bretagne avant un ultime rendez-vous tendu en Corse, boudé par les nationalistes qui appellent à une journée "île morte". À Saint-Brieuc, il n’a prévu que deux heures de rencontres avec les maires de Bretagne ponctuées par un discours, loin des questions-réponses de plus de six heures organisées depuis le 15 janvier.
Demain, il bouclera le grand débat pour une 15e rencontre en Corse avec des maires venus de toute l'île. Environ 150 maires ont répondu présents. Mais malgré une interview au ton conciliant hier matin, où il s'est dit «disponible et volontaire» pour débattre avec les élus insulaires, les deux dirigeants de l'île, le président autonomiste du conseil exécutif Gilles Simeoni et l'indépendantiste Jean-Guy Talamoni, président de l'Assemblée de Corse, ont confirmé hier qu'ils boycotteraient le grand débat. Jean-Guy Talamoni a réitéré l'appel à «une île morte» demain de 12h à 18h lancé par la coalition nationaliste Pe a Corsica, pendant le temps du grand débat.
Cozzano bouclé
Sur l'île, une série d'explosions ou de tentatives d'attentat ces derniers jours ont fait monter la tension. Lundi, des charges, qui n'ont pas explosé, ont été découvertes devant deux bâtiments des finances publiques à Bastia après le plasticage de deux villas le week-end dernier. Dans la nuit du 9 au 10 mars, alors que la visite présidentielle était d'abord attendue le 19 mars, six résidences secondaires ont été ciblées. L'île n'avait pas connu de telles actions violentes coordonnées depuis décembre 2012.
Trois jours avant une visite d'Emmanuel Macron en Corse, des charges, qui n'ont pas explosé, ont été découvertes lundi à quelques heures d...
Trois jours avant une visite d'Emmanuel Macron en Corse, des charges, qui n'ont pas explosé, ont été découvertes lundi à quelques heures d'intervalle devant deux bâtiments des finances publiques à Bastia, entraînant la saisine de la section antiterroriste du parquet de Paris.
Lundi matin, c'est devant le centre des finances publiques du Cap Corse, à Ville-di-Pietrabugno, en périphérie de Bastia, qu'un agent du Trésor public a découvert une charge composée d'une centaine de grammes de tolite, un explosif à usage militaire fabriqué à partir de TNT.
Alors que l'enquête débutait à peine, une autre charge était trouvée en début d'après-midi devant la direction départementale des finances publiques, dans le centre-ville de Bastia. Une cinquantaine de personnes ont été évacuées du bâtiment pendant que les démineurs intervenaient.
"Attaquer un centre des impôts, c'est attaquer la République", a réagi lundi matin sur Twitter le ministre des Comptes publics Gérald Darmanin, condamnant une "attaque lâche".
"Ca n'a pas explosé, c'est un avertissement, c'est une charge pour impressionner et avertir", a déploré lundi après-midi auprès de l'AFP Jean-Pierre Battestini, secrétaire général local de la CGT Finances Publiques, présent sur place. Il a fustigé, dans un communiqué, des attentats et tentatives d'attentats qui "mettent en péril la vie des personnels et fragilisent (...) nos missions de services publics au moment où justement le président Macron veut les supprimer. Macron et poseurs de bombe poursuivent les mêmes objectifs au détriment de l'intérêt général de la Corse".
Dans la foulée de cette deuxième tentative d'attentat, le parquet de Paris a ouvert une enquête en flagrance pour association de malfaiteurs en vue de la préparation d'actes de terrorisme, tentative de destruction par engins explosifs, acquisition d'engins explosifs, transport et détention d'engins explosifs, des infractions commises en relation avec une entreprise terroriste. La sous-direction anti-terroriste (SDAT) et la direction régional de la police judiciaire (DRPJ) d'Ajaccio ont été saisies conjointement des investigations.
- "Climat tendu" -
Ces événements, qui n'ont pas été revendiqués, interviennent alors que le président de la République Emmanuel Macron est attendu en Corse jeudi pour la dernière étape du grand débat national, une visite qui s'annonçait délicate avant même la découverte de ces charges explosives.
Dès lundi matin, le président autonomiste du conseil exécutif corse Gilles Simeoni avait annoncé qu'il ne "participera(it) pas en l'état" à cette rencontre entre les maires et Emmanuel Macron, jugeant le "climat tendu" et dénonçant "un blocage politique" avec Paris. Vendredi déjà, le président de l'Assemblée de Corse Jean-Guy Talamoni avait lui aussi annoncé qu'il ne prendrait pas part à la rencontre avec M. Macron.
La coalition nationaliste Pe a Corsica, formée des partis de Gilles Simeoni (Femu a Corsica), Jean-Guy Talamoni (Corsica Libera) et Jean-Christophe Angelini (PNC), a appelé à une demi-journée "Isula Morta" (Ile morte) jeudi entre 12H00 et 18H00.
Gilles Simeoni dit craindre "la résurgence de la logique de conflit": "Il est de notre devoir commun, en Corse comme à Paris, de rompre cette spirale funeste, d'ouvrir enfin un réel dialogue".
A Paris, sa toute nouvelle porte-parole Sibeth Ndiaye a assuré que le gouvernement était "très attaché au dialogue avec les élus corses" et espérait "qu'il pourra se poursuivre de manière sereine dans les jours et dans les semaines à venir".
Les finances publiques ont souvent été une cible privilégiée des mouvements clandestins corses avec notamment un attentat contre l'hôtel des impôts de Bastia le 28 février 1987 qui avait fait quatre blessés. D'autres attentats avaient eu lieu en avril 1993 à Nice, en décembre 1995 à Ajaccio et Bastia, en 2003 à Nice, ou encore en mai 2005 et novembre 2007 à Ajaccio.
Mais les villas des "continentaux" sont également une cible de choix. Ce week-end, la résidence secondaire de l'un d'eux à Sagone (Corse-du-Sud) et une maison en construction à Venzolasca (Haute-Corse) ont été en partie détruites à l'explosif, sans qu'il y ait, pour l'heure, de revendication.
Dans la nuit du 9 au 10 mars, et alors qu'une visite d'Emmanuel Macron avait été annoncée pour le 19 mars par des médias locaux, six résidences secondaires avaient déjà été visées par des explosions, sans faire de blessé mais en provoquant de sérieux dégâts.
Emmanuel Macron a de nouveau échangé vendredi pendant plusieurs heures avec des maires, mais cet étirement du grand débat...
Emmanuel Macron a de nouveau échangé vendredi pendant plusieurs heures avec des maires, mais cet étirement du grand débat national provoque l'irritation croissante de l'opposition, qui n'hésite plus à le boycotter et attend désormais des actes.
Jusqu'à présent, les quelque 80 heures de débats auxquels a participé le chef de l'Etat depuis le 15 janvier - et qui devaient durer deux mois -s'étaient déroulées globalement sans heurt, donnant lieu à de longs échanges sur un ton plutôt courtois et sérieux.
Mais à l'Elysée vendredi, il manquait une trentaine des quelque 200 invités au déjeuner consacré aux Hauts-de-France, dont la plupart des figures régionales de l'opposition. Ni Marine Le Pen (RN), ni Martine Aubry (PS), ni François Ruffin (LFI), ni Fabien Roussel (PCF) n'avaient pris place dans la salle des fêtes, à l'instar des parlementaires de leurs partis.
Le 14e débat a toutefois duré plus de quatre heures en présence du président de la région Xavier Bertrand (ex-LR) et de plus de 150 élus, essentiellement des maires de tous les partis, dont ceux d'Amiens, de Calais ou de Boulogne-sur-mer. Le ministre Sébastien Lecornu, coorganisateur du grand débat, a salué leur "sens républicain".
Tour à tour, les maires présents ont alerté le Président contre la fermeture des services publics, les problèmes de transport ou l'absence de médecins en milieu rural, des revendications qui reviennent en boucle depuis le début du grand débat national censé répondre à la crise des "gilets jaunes".
"On ne s'en sortira pas sans réponses économiques, sociales et fiscales", a averti Xavier Bertrand. Avant de mettre en cause, avec un ton très offensif, l'administration qui bloque l'exécution des "décisions politiques" prises par l'exécutif, donnant l'exemple du projet de canal Seine-Nord, "qui avance à la vitesse d'une péniche".
Il reste à Emmanuel Macron deux rencontres, en Bretagne mercredi puis en Corse le lendemain, pour clore le tour des régions qu'il s'était engagé à faire à la rencontre des maires. Il a justifié une nouvelle fois vendredi son choix de "prendre du temps" afin de trouver "les bonnes réponses" à la crise qui a bouleversé son agenda depuis novembre.
- "Manoeuvre dilatoire" -
Mais, pour les parlementaires LR des Hauts-de-France ayant boycotté le débat, ce "semblant de dialogue bien orchestré" est "une manoeuvre dilatoire destinée à faire diversion alors que le mécontentement de la population n’a jamais été aussi criant".
Fidèle à sa réputation, François Ruffin a mis en scène son refus de profiter des "nappes blanches" et des "petits fours" de l'Elysée en organisant un pique-nique sur une pelouse proche des Champs-Elysées. "Le débat dure depuis un bail, et les points de réclamation des gilets jaunes sont très clairs: la TVA à 0% [sur les produits de première nécessité], le retour de l'ISF, le RIC et l'amnistie des gilets jaunes", a-t-il expliqué.
De leur côté, les cinq parlementaires du PCF des Hauts-de-France, le secrétaire national Fabien Roussel en tête, sont entrés à l'Elysée mais pour en ressortir quelques minutes plus tard, une fois remis leurs cahiers de doléances. "Lorsque tout le monde sera assis, Emmanuel Macron va descendre tel le marquis et puis ça va durer cinq heures", a dénoncé Fabien Roussel.
A l'issue du débat, Nicolas Lebas (UDI), président de l'Association des maires du Nord, a regretté que "plus ont attend, plus les attentes sont croissantes. Mais on peine encore à distinguer les intentions du Président".
"La seule question qui se pose, c'est: +Il va en retenir quoi, le président de la République?+", s'est interrogé Xavier Bertrand.
Il faudra patienter jusqu'à la mi-avril pour le savoir. Mais, a prévenu M. Macron, la sortie du grand débat "va durer longtemps" et "ne se fera pas en trois annonces" car "on est en train de bâtir un nouveau projet national".
En attendant, la parole sera donnée au Parlement la semaine prochaine avant que le gouvernement ne fasse la synthèse des contributions le 8 avril avant une déclaration du Premier ministre Edouard Philippe le lendemain.
Pour le Président, le dernier débat s'annonce délicat car les nationalistes, au pouvoir à la Collectivité de Corse, ont appelé à "une demi-journée "Isula Morta" (Ile morte) jeudi "pendant le temps du pseudo-débat organisé par Emmanuel Macron".
Pierre et Coraline, deux jeunes de 20 ans, étudiants à la Skema business school à Nice, ont animé, lundi et mardi, un stand de proximité au bureau de Poste central de Bastia.
Photo Christian Buffa.
Il s'agissait certes, là aussi, de réceptionner, non pas du courrier, mais les avis des citoyens.
Dans le cadre du "Grand débat national", un stand d'information de proximité, a été installé à Bastia par la préfecture de la Haute-Corse en partenariat avec La Poste, lundi et mardi, au bureau de poste St-Nicolas, pour recueillir la parole citoyenne via un questionnaire sur les quatre thématiques (fiscalité et dépenses publiques, organisation de l'État et des services publics, transition écologique, démocratie et citoyenneté).
L'initiative est ponctuelle et symbolique, il s'agissait d'aller à la rencontre de la population en particulier des publics qui ne participent pas spontanément aux réunions ou ne sont pas familiers d'internet.
"Même si la démarche a été bien perçue", la participation a été plutôt calme, à l'instar des premières réunions d'initiatives locales.
"Des personnes nous ont pourtant indiqué qu'elles avaient beaucoup de choses à dire et il est dommage qu'elles n'aient pas pris le temps de s'exprimer alors que la possibilité leur est justement offerte de donner leur avis", constatent Pierre et Coraline, deux étudiants de l'école de commerce Skema business school de Nice-Sophia Antipolis qui ont animé ce stand de proximité. "Les contributions que nous avons recueillies ont surtout porté sur la démocratie et la citoyenneté, et la fiscalité".
Frédéric Lavigne, secrétaire général de la préfecture de la Haute-Corse et référent départemental pour le "Grand débat", invite la population à participer à"cette consultation exceptionnelle et inédite" qui sera clôturée le 15 mars.
Il note que les maires, qui seront reçus demain par le préfet, ont joué le jeu :"151 communes de Haute-Corse sur 236 ont mis à la disposition de la population des cahiers citoyens lesquels seront restitués ce mercredi. Dix débats ont été organisés, cela a été le cas à Luri, Linguizzetta et avec l'U2P, ou vont l'être, par exemple, à Pigna, Vivario, San Giovanni di Moriani..."
Un stand de proximité va être mis en place demain et vendredi à Ajaccio au bureau de poste situé sur le cours Napoléon.
Photo ci-dessus, la Préfète corse, Josiane Chevalier, son directeur de cabinet, Guillaume Lericolais.
Tous deux ont présenté, hier, la déclinaison régionale du grand débat national.
La tension, visible, entre les représentants corses et Emmanuel Macron..
Les deux acteurs principaux de l’île de beauté..
En Corse, comme en métropole, ce sont les personnes âgées qui sont délaissées pour ne pas dire..oubliées !..
L’éternel problème des retraites comme des personnes âgées..
Pour terminer..
Ce Grand Débat National aura eu le seul tout petit avantage, d’avoir libéré la parole, même si ciblée, contenue et contrôlée d’un bout à l’autre..
Pour conclure..
Le Grand Débat National n’a pas su remplacer le mouvement de colère exprimée dans la rue avec ce mouvement des « Gilets jaunes », bien au contraire..
Il n’aura fait qu’attiser la colère, au regard de l’arrogance toujours affichée d’un président Macron, sans apporter de réelles réponses aux attentes légitimes comme interrogations de bien 75% de l’ensemble de la population !!!...