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Ecologie vraie et réelle..
21 mai 2020

L’écologie..politique..mensonges !..Une grande foutaise..

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L’écologie..politique..mensonges !..Une grande foutaise..

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On est dans le déni total, le mensonge, l’aberration, mais aussi et surtout..la récupération !..

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On est guère mieux qu’à une certaine époque et sous François Mitterrand, avec la création de ce groupe « M.R.G. », par Bernard Tapie, et à des fins de récupération politique et électorale, en voix, et pour François Mitterrand lui-même, à l’époque..

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Aujourd’hui, il s’agit..d’accompagner, en toute discrétion, le président Emmanuel Macron, tant dans ces erreurs et choix politiques, comme affaiblissement en côte de popularité et pourcentage, et rien de plus..

[C'est un peu comme "sauvez le soldat Ryan !"..en parlant de Macron..]

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Tous ces députés de ce nouveau groupe dits « frondeurs » et faisant parti jusque-là du groupe de la majorité et « LREM », en fait, font de la récupération politique, en élagage, et en élaguant large, pour pouvoir récupérer des voix, et ensuite, offrir des voix pour Mr. Macron, pour les prochaines élections législatives de 2022, en vue, de pouvoir, et les concernant, obtenir, à leur tour, un siège et poste au sein du nouveau gouvernement « futur », et rien de plus !!!

La belle blague !!!..

Tous des « opportunistes » et sinon..  « profiteurs » de l’Etat, et rien d’autre !

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Seule « vraie » compensation..

LREM perd la majorité absolue à l'Assemblée nationale !..

L'hémorragie au sein des élus du parti d'Emmanuel Macron se poursuit. Avec la création d'un neuvième groupe politique, composé principalement d'anciens députés LREM, La République en marche ne compte désormais plus que 288 sièges à l'Assemblée nationale, soit juste sous le seuil de la majorité absolue (289 sièges). Pour rappel, le parti comptait 308 sièges à l'issue des élections législatives de 2017. La perte de la majorité constitue un symbole fort pour le parti du président, même si il lui sera toujours possible de s'appuyer sur ses alliés : 46 élus du MoDem et une dizaine d'Agir, au sein du groupe UAI. Comme le montre notre infographie, ce nouveau groupe, intitulé Écologie Démocratie Solidarité, est composé de 17 députés. Derrière La République en marche, ce sont toujours Les Républicains qui sont de loin les plus nombreux avec un total de 104 sièges.

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EDS : Un nouveau groupe politique à l'Assemblée nationale.

Un nouveau groupe politique vient de se créer à l'Assemblée nationale baptisé « ÉcologieDémocratieSolidari » 17 députés composent ce groupe On y retrouve Cédric Villani, Delphine Batho, Mathieu Orphelin. C’est un camouflet pour La République En Marche qui perd sa majorité absolue à l'Assemblée nationale. Elle devra maintenant faire appel aux députés du MODEM pour avoir une majorité parlementaire.

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Répondre à l’urgence écologique, moderniser la démocratie, réduire les inégalités sociales et territoriales : " nous pouvons faire plus et mieux à l’Assemblée nationale. Face à la pandémie de Covid-19 et à toutes ses conséquences, notre pays a besoin d’un engagement politique décuplé, à la hauteur de ces circonstances inédites, pour mener ces combats impérieux et ainsi espérer offrir aux générations actuelles et futures un avenir juste, durable et désirable."

Après le Covid-19, plus rien ne doit être comme avant. Il le faut. Cette épreuve, véritable ouragan sanitaire, sociétal et économique, a violemment révélé toutes les failles et les limites de notre modèle de développement, entretenu depuis des dizaines d’années. Elle nous invite à retrouver d’urgence le sens de l’essentiel : notre souveraineté alimentaire et industrielle, notre sécurité sanitaire, une économie et des emplois de proximité, le renforcement des liens humains et du vivre-ensemble, le respect du vivant, une ambition éducative et culturelle. Face aux immenses défis que sont le dérèglement climatique, l’effondrement de la biodiversité, l’épuisement des ressources naturelles, le chômage de masse, nous devons changer nos modes de vie, lutter contre le « dumping » social et fiscal, favoriser le développement des sciences au service de l’humain, relocaliser notre production par une politique industrielle ambitieuse, construire une communauté de destin pour l’Europe, développer la solidarité internationale. La pandémie que nous affrontons n’appelle pas un nouveau recul des droits sociaux et des exigences environnementales, mais au contraire une ambition forte de transformation sociale et écologique.

Pour y contribuer collectivement, nous créons un nouveau groupe politique à l’Assemblée nationale. Ce groupe, baptisé Ecologie Démocratie Solidarité (EDS) est déposé officiellement ce mardi 19 mai. Il fera entendre sa voix dès la préparation du plan de relance et de transformation de notre pays et de l’Europe.

Ecologie, Démocratie, Solidarité : trois impératifs politiques qui honorent notre mandat d’élus autant qu’ils nous mettent au défi. Trois principes fondamentaux que nous ferons résonner au Parlement et dans le débat public. 

Nous serons un groupe de propositions, d’action, de conviction et d’innovation. Un groupe qui ne se laissera pas enfermer dans les postures traditionnelles. Un groupe porte-voix des solutions issues de la société civile et basées sur la connaissance scientifique. Nos propositions seront enrichies par le dialogue constant avec toutes les forces vives de la société : associations, syndicats, entreprises, conventions ci¬toyennes, territoires, laboratoires d’idées… 

Entre subir et agir, notre choix est fait. Il nous faut de l’audace, de l’ambition, de la rupture, de nouvelles règles, des moyens décuplés. Nous agirons pour amplifier la transformation écologique, qui transcende les anciens clivages politiques. Nous contribuerons à rétablir la confiance des citoyens dans la démocratie, notamment en les associant davantage à la décision collective. Nous porterons haut la solidarité et pensons que la réduction des inégalités aggravées par le confinement devra être une priorité de la fin de la législature

Notre groupe est constitué comme groupe indépendant, ne se situant ni dans la majorité, ni dans l’opposition ; dans la gravité des circonstances, nous voulons être un groupe utile à la France et à l’Europe. Nous pousserons et soutiendrons toutes les décisions à la hauteur des enjeux, mais saurons nous opposer dans tous les autres cas. Nous serons une force exigeante, prête à construire avec le Gouvernement et la majorité chaque fois qu’ils seront à l’écoute de nos propositions, comme avec tous les bancs politiques, pour construire des majorités d’idées afin de donner au progrès écologique et social une chance de réussir.

Notre démarche est ouverte. Nous appelons toutes et tous les députés qui se retrouvent et se reconnaissent dans ce projet collectif, au service des citoyennes et des citoyens, à s’y associer !"

Les 17 députés qui composent le groupe:

• Delphine Bagarry, Députée des Alpes-de-Haute-Provence 

• Delphine Batho, Députée des Deux-Sèvres 

• Emilie Cariou, Députée de la Meuse 

• Annie Chapelier, Députée du Gard 

• Guillaume Chiche, Député des Deux-Sèvres 

• Yolaine de Courson, Députée de la Côte d’Or 

• Jennifer de Temmerman, Députée du Nord 

• Paula Forteza, Députée des Français d’Amérique Latine et des Caraïbes 

• Albane Gaillot, Députée du Val de Marne 

• Hubert Julien-Laferrière, Député du Rhône 

• Sébastien Nadot, Député de Haute-Garonne 

• Matthieu Orphelin, Député de Maine-et-Loire 

• Aurélien Taché, Député du Val-d’Oise 

• Sabine Thillaye, Députée de l’Indre-et-Loire 

• Frédérique Tuffnell, Députée de Charente-Maritime 

• Cédric Villani, Député de l’Essonne 

• Martine Wonner, Députée du Bas-Rhin 

Le groupe composé de 11 femmes sur 17 députés,  a publié 15 priorités sur les quelles nous reviendront.

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Pourquoi La République en Marche va perdre aujourd’hui sa majorité absolue à l’Assemblée ?..

Un neuvième groupe politique baptisé « Écologie Démocratie Solidarité », composé de 17 députés macronistes et anciens macronistes, déposé officiellement ce mardi, va faire perdre de justesse la majorité absolue à La République en Marche au sein de l’hémicycle.

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Avec la création d’un neuvième groupe à l’Assemblée, La République en Marche y a perdu sa majorité absolue./ LUDOVIC MARIN/EPA-MAXPP

La majorité refuse d’y voir un cataclysme, mais le symbole est fort : des marcheurs et ex- marcheurs, dont Matthieu Orphelin et Cédric Villani, lancent ce mardi 19 mai un nouveau groupe à l’Assemblée, qui fait perdre de justesse à LREM la majorité absolue. Ce neuvième groupe politique, composé de 17 députés, est en effetdéposé officiellement aujourd’hui à l’Assemblée nationale, ont annoncé des membres fondateurs, le groupe La République en Marche (LREM) perdant du même coup de justesse la majorité absolue, au moins temporairement.

Baptisé Écologie Démocratie Solidarité, ce nouveau groupe est indépendant,ni dans la majorité, ni dans l’opposition, écrivent dans leur déclaration politique les élus, parmi lesquels figurent d’anciens marcheurs comme Matthieu Orphelin (proche de Nicolas Hulot), ou encore des LREM de l’aile gauche comme Aurélien Taché ou Cédric Villani. Y figure également l’ex-ministre PS à l’Écologie Delphine Batho.

« Une ambition forte de transformation sociale et écologique »

Avec ce neuvième groupe – un record –, LREM perd sept de ses membres ou apparentés, tombant à 288, juste sous le seuil de la majorité absolue (289 sièges) qu’il détenait jusqu’alors à lui seul. Un symbole fort.

*« Social » le mot est lancé..Social ou..Socialiste ?..pourquoi pas..

Mais la majorité a toujours la majorité, avec l’appui de l’allié du MoDem et ses 46 élus, s’est agacé ce mardi le président de l’Assemblée Richard Ferrand (LREM), raillant des tribulations de la vie parlementaire, sur France 2. Avec également l’appui des élus Agir, la majorité n’est pas en danger, loin de là, a aussi insisté le ministre Jean-Yves Le Drian sur LCI.

Et LREM pourrait récupérer rapidement la majorité absolue si la future suppléante d’Olivier Gaillard (ex-LREM, qui devrait quitter son poste de député pour devenir maire), rejoint les rangs des marcheurs, comme annoncé par le député.

Le PS avait connu le même sort que LREM, avec une majorité relative début 2015, mais sans que les frondeurs de l’ère Hollande ne fassent jamais sécession.

Reste que le nouveau groupe entend contribuer à une ambition forte de transformation sociale et écologique.

Répondre à l’urgence écologique, moderniser la démocratie, réduire les inégalités sociales et territoriales : nous pouvons faire plus et mieux à l’Assemblée nationale, estiment ces députés, pour qui après le Covid-19, plus rien ne doit être comme avant.

Nous pousserons et soutiendrons toutes les décisions à la hauteur des enjeux, mais saurons nous opposer dans tous les autres cas, préviennent ces députés, tous élus en 2017 sous l’étiquette LREM à l’exception de Delphine Batho. Ils se disent dans une démarche ouverte et appellent les députés qui s’y retrouvent à s’y associer.

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Photo ci-dessus de Matthieu Orphelin dans l’hémicycle.

Co-présidé par Matthieu Orphelin et l’ex-LREM Paula Forteza

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Récusant toute fronde, Cédric Villani a affirmé ce mardi sur France Inter qu'à un moment charnière, ces élus entendaient mettre des propositions fortes sur la table au moment où tout va redémarrer.

Le groupe sera co-présidé par Matthieu Orphelin et l’ex-LREM Paula Forteza. Delphine Batho et Cédric Villani seront vice-présidents, tandis qu’Aurélien Taché et Émilie Cariou seront délégués généraux.

Dans un document, les députés listent leurs 15 premières priorités : cela va d'un plan de réindustrialisation pour une souveraineté et une autonomie retrouvéesà une réelle transparence de la vie publique en passant par le rétablissement d’un système de santé robuste ou une refonte de la fiscalité du capital et du patrimoine.

Les élus affichent également leur engagement en faveur de l’égalité homme-femme. Ils soulignent que jamais un groupe politique français n’a compté une telle proportion de femmes (65 %).

Une création qui provoque des réactions

Dans les rangs LREM, si certains saluent une clarification et l’apport de potentielles nouvelles idées, d’autres raillent le choix de l'aventure individuelle.

Une source parlementaire voit d’ailleurs un petit succès pour les « marcheurs » dans le fait que le groupe ne compte que 17 membres, ce qui fait relativiser, certains élus pressentis ayant renoncé. Mais elle prédit que c’est essentiellement le patron du groupe Gilles Le Gendre qui va porter le chapeau : Il va vouloir se réinventer, mais c’est trop tard.

Des élus de la majorité travaillent déjà en interne à une initiative sur l’axe social et écologique, baptisée « En commun ». Du côté du nouveau groupe, on y voit une tentative de colmater la fuite.

Dans l’opposition, certains tel Éric Coquerel (LFI) saluent une bonne nouvelle quidevrait se concrétiser dans les urnes. Pour le président du Sénat Gérard Larcher (LR), c’est le jeu normal de la démocratie au sein d’un groupe assez composite, bâti autour d’un projet qui a plutôt été l’effacement des autres.

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Avec la création d'un groupe dissident, LREM perd sa majorité absolue à l'Assemblée..

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Un neuvième groupe parlementaire a été créé mardi à l'Assemblée nationale par une vingtaine de députés, dont plusieurs dissidents de La République en marche, qui perd sa majorité absolue au Palais Bourbon.

Fin d'un faux suspense : après plusieurs jours d’atermoiements, un neuvième groupe à l’Assemblée nationale a bien vu le jour, mardi 19 mai, emmené par des dissidents de l’aile gauche de La République en marche (LREM). 

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Le groupe "Écologie Démocratie Solidarité" a été présenté mardi matin. Il est composé de 17 députés, dont les ex-"marcheurs" Matthieu Orphelin, proche de Nicolas Hulot, Paula Forteza, le candidat déjà dissident à la Mairie de Paris Cédric Villani, Aurélien Taché ou encore Martine Wonner, exclue il y a tout juste deux semaines pour avoir voté contre le plan de déconfinement d'Édouard Philippe.

On peut également y compter Émilie Cariou (Meuse), Annie Chapelier (apparentée, Gard), Guillaume Chiche (Deux-Sèvres), Yolaine de Courson (Côte d'Or), Hubert Julien-Laferrière (Rhône), Delphine Bagarry (Alpes-de-Haute-Provence), Albane Gaillot (Val-de-Marne), Sébastien Nadot (Haute-Garonne), Jennifer de Temmerman (Nord), Sabine Thillaye (Indre-et-Loire), Frédérique Tuffnell (Charente-Maritime). L'ex-ministre socialiste à l'Écologie et présidente de Génération Écologie, Delphine Batho (Deux-Sèvres) a également rejoint les rangs du nouveau groupe. 

"Ces députés quittent LREM car ils estiment que leur sensibilité n’a pas pu s’exprimer ces trois dernières années. Alors qu’à l’origine, En marche promettait de dépasser les clivages, pour eux, c’est un constat d’échec", explique un proche de Cédric Villani, contacté par France 24.

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Cédric Villani sur France Inter, mardi 19 mai 2020.

En annonçant son départ de LREM, dimanche, Aurélien Taché a ainsi expliqué dans le Journal du Dimanche être "un homme de gauche" et avoir fait le constat qu’il lui fallait quitter le groupe majoritaire "pour le rester".

Le parti présidentiel perd donc la majorité absolue au Palais Bourbon, un symbole fort même s'il peut s'appuyer sur les 46 députés MoDem et la dizaine d'élus Agir.

Pression du gouvernement sur les membres potentiels du groupe

En juin 2017, les députés LREM et apparentés étaient 314. Entre défections et exclusions, ils ne sont déjà plus que 295, tandis que la majorité absolue est à 289 sièges.

Résultat : il y a eu ces derniers jours "beaucoup de pressions sur les membres potentiels du groupe, notamment venant du gouvernement ou des cadres du groupe LREM", a rapporté à l'AFP un élu travaillant sur la constitution de ce nouveau groupe.

Les commentaires dans les médias, avant même l’officialisation de la création du groupe, ont également été nombreux. Le ministre de l'Économie Bruno Le Maire a dénoncé sur France Info des "grenouillages" au Palais Bourbon, pas à la hauteur des enjeux post-crise du coronavirus, selon lui.

"C'est maintenant qu'il faut se retrousser les manches et travailler ensemble, réfléchir, y compris avoir des désaccords, (...) c'est ça la clé pour, demain, reconstruire notre pays", a dénoncé dimanche le patron de LREM, Stanislas Guerini, reprochant au passage à Aurélien Taché son '"individualisme".

La porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye avait, quant à elle, dénoncé la semaine dernière dans la démarche du 9e groupe "un contresens politique".

Orphelin, Batho et Villani réunis, mais pas dans l’opposition

"C’est un groupe qui ne sera pas dans l’opposition et qui se voudra constructif vis-à-vis de la majorité", nuance toutefois la même source contactée par France 24. À l’image des députés MoDem et Agir, ces dissidents devraient donc continuer de soutenir le gouvernement.

Ce positionnement et le ralliement de l’ancienne ministre socialiste de l’Écologie Delphine Batho, aux positions si éloignées du groupe majoritaire en matière de politique économique, a donc de quoi surprendre.

"Chez LREM, ils sont beaucoup à trouver que c’est un groupe fait de bric et de broc, qui n’aura pas la capacité de peser réellement à l’Assemblée nationale", souffle à France 24 l’entourage d’une membre importante de la majorité.

En attendant, le groupe Écologie Démocratie Solidarité compte bien occuper le terrain des idées : la plupart de ses élus est partie prenante de l'initiative de 60 parlementaires à la fibre écologique et sociale qui ont dévoilé le 13 mai une trentaine de propositions pour "le jour d'après" la crise du coronavirus, dont une revalorisation salariale pour les soignants, un plan de rénovation énergétique ou encore la mise en place d’un revenu universel.

Avec AFP

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Création d’un 9e groupe à l’Assemblée, LREM perd la majorité absolue ..

Un neuvième groupe politique avec des « marcheurs » et ex-« marcheurs », composé de 17 députés, est « déposé officiellement » mardi à l’Assemblée, ont annoncé à l’AFP des membres fondateurs, le groupe LREM perdant du même coup de justesse la majorité absolue, au moins temporairement.

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Baptisé « Écologie Démocratie Solidarité », ce nouveau groupe est « indépendant », « ni dans la majorité, ni dans l’opposition », écrivent dans leur déclaration politique les élus. Parmi eux figurent d’anciens « marcheurs » comme Matthieu Orphelin (proche de Nicolas Hulot), des LREM de l’aile gauche comme Aurélien Taché ou Cédric Villani. Y figure également l’ex-ministre PS à l’Écologie Delphine Batho.

Avec ce neuvième groupe – un record – LREM perd sept de ses membres ou apparentés, tombant à 288, juste sous le seuil de la majorité absolue (289 sièges) qu’il détenait jusqu’alors à lui seul. Un symbole fort même si le groupe majoritaire peut s’appuyer sur les 46 MoDem et la dizaine d’élus Agir. Le groupe pourrait toutefois récupérer rapidement la majorité absolue si la future suppléante d’Olivier Gaillard (ex-LREM, qui devrait quitter son poste de député pour devenir maire), rejoint les rangs des « marcheurs », comme annoncé par le député.

« une ambition forte de transformation sociale et écologique »

« Répondre à l’urgence écologique, moderniser la démocratie, réduire les inégalités sociales et territoriales : nous pouvons faire plus et mieux à l’Assemblée nationale », estiment ces députés, pour qui « après le Covid-19, plus rien ne doit être comme avant ».

« Nous pousserons et soutiendrons toutes les décisions à la hauteur des enjeux, mais saurons nous opposer dans tous les autres cas », préviennent ces députés, tous élus en 2017 sous l’étiquette LREM à l’exception de Delphine Batho. Ils se disent dans une « démarche ouverte » et appellent les députés qui s’y retrouvent « à s’y associer ». Le groupe sera co-présidé par Matthieu Orphelin et l’ex-LREM Paula Forteza. Delphine Batho et Cédric Villani seront vice-présidents, tandis qu’Aurélien Taché et Émilie Cariou seront délégués généraux.

15 priorités

Dans un document, les députés listent leurs « 15 premières priorités » : cela va d’« un plan de réindustrialisation pour une souveraineté et une autonomie retrouvées » à une « réelle transparence de la vie publique » en passant par le rétablissement d’un système de santé « robuste » ou une refonte de « la fiscalité du capital et du patrimoine ». Les élus affichent également leur engagement en faveur de l’égalité homme-femme. Ils soulignent que « jamais un groupe politique français n’a compté une telle proportion de femmes » (65 %).

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Photo ci-dessus de Matthieu Orphelin lors d’une manifestation de « Gilets-jaunes ».

Un neuvième groupe de députés créé à l'Assemblée nationale, le parti présidentiel perd la majorité absolue

"Ecologie Démocratie Solidarité", un neuvième groupe politique avec des macronistes et anciens macronistes, composé de 17 députés, est "déposé officiellement" ce mardi 19 mai 2020 à l'Assemblée Nationale. Conséquence, LREM perd temporairement la majorité absolue.

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Photo ci-dessus L'Assemblée nationale, le 12 mai. © AFP - GONZALO FUENTES

Baptisé "Ecologie Démocratie Solidarité", ce nouveau groupe est "indépendant", "ni dans la majorité, ni dans l'opposition", écrivent dans leur déclaration politique les 17 députés de ce neuvième groupe politique officiellement constitué mardi à l'Assemblée.

Matthieu Orphelin, Aurélien Taché, Cédric Villani

Dans les rangs de ce nouveau groupe parlementaire figurent d'anciens "marcheurs" comme Matthieu Orphelin proche de Nicolas Hulot, ou encore des LREM de l'aile gauche comme Cédric Villani ou Aurélien Taché, soutien de la première heure d’Emmanuel Macron. 

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Aurélien Taché, élu du Val-d'Oise, avait annoncé qu’il quittait La République en marche,déplorant le manque d’ouverture de son parti. "Je suis un homme de gauche. Pour le rester, je dois quitter LREM", avait-t-il expliqué au JDD dimanche. 

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La majorité absolue de LREM en danger

Une situation délicate pour la majorité. Avec ce neuvième groupe LREM perd sept de ses membres ou apparentés, tombant à 288, juste sous le seuil de la majorité absolue de 289 sièges qu'il détenait jusqu'alors à lui seul.  Un symbole fort, même si le groupe majoritaire peut s'appuyer sur les 46 MoDem et la dizaine d'élus Agir. Le groupe pourrait toutefois récupérer rapidement la majorité absolue si la future suppléante d'Olivier Gaillard (ex-LREM, qui devrait quitter son poste de député pour devenir maire), rejoint les rangs des "marcheurs", comme annoncé par le député.

Les 17 membres d'Ecologie Démocratie Solidarité

Voici la liste complète des 17 députés du nouveau groupe créé à l'Assemblée :

Sept membres du groupe LREM ou apparentés
- Emilie Cariou (Meuse)
Annie Chapelier (apparentée, Gard)
Guillaume Chiche (Deux-Sèvres)
- Yolaine de Courson (Côte d'Or)
- Hubert Julien-Laferrière (Rhône)
- Aurélien Taché (Val-d'Oise)
- Cédric Villani (Essonne),

Neuf ex-"marcheurs", exclus ou partis
- Delphine Bagarry (Alpes-de-Haute-Provence), non-inscrite
- Paula Forteza (Français de l'étranger), non-inscrite
- Albane Gaillot (Val-de-Marne), non-inscrite
Sébastien Nadot (Haute-Garonne), non-inscrit
- Matthieu Orphelin (Maine-et-Loire), apparenté au groupe Libertés et Territoires
- Jennifer de Temmerman (Nord), non-inscrite
- Sabine Thillaye (Indre-et-Loire), non-inscrite
- Frédérique Tuffnell (Charente-Maritime), non inscrite
- Martine Wonner (Bas-Rhin), non-inscrite

Une non-"marcheuse"
Delphine Batho (Deux-Sèvres), ex-ministre PS à l'Ecologie et présidente de Génération Ecologie

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Deux députés deux-sévriens dans le neuvième groupe politique créé à l'Assemblée.

L'écologiste Delphine Batho et le marcheur Guillaume Chiche, tous les deux députés dans les Deux-Sèvres, font partie du neuvième groupe politique créé ce mardi à l'Assemblée nationale.

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Delphine Batho (en photo) et Guillaume Chiche font partie de ce nouveau groupe. © Maxppp - Alexis Sciard

Deux députés deux-sévriens font partie des dix-sept qui ont créé ce mardi 19 mai le neuvième groupe politique à l'Assemblée nationale,  "Écologie, démocratie, solidarité". Il s'agit del'ancienne ministre socialiste de l'Écologie Delphine Batho et du député LREM Guillaume Chiche. Ce nouveau groupe a été "déposé officiellement" ce mardi. Première conséquence : La République en marche perd temporairement la majorité absolue au sein de l'hémicycle. Ce nouveau groupe entend contribuer à "une ambition forte de transformation sociale et écologique".

’’ Nous pourrons obtenir du gouvernement des avancées concrètes beaucoup plus rapides’’

Le député de la première circonscription des Deux-Sèvres, Guillaume Chiche, explique qu'il a rejoint ce groupe car il a le sentiment qu'il n'arrivait pas à faire exister les thématiques qui lui sont chères (monde paysan, écologie, commerces ruraux, accentuation des inégalités) dans le groupe LREM. "Force est de constater que je n'ai pas réussi à provoquer un calendrier de réformes qui était assez rapide", déplore-t-il, évoquant notamment la politique familial et le soutien aux aînés.

"Je me suis investi pendant trois ans à plein temps pour obtenir des victoires, l'amélioration du quotidien des Deux-Sèvriennes et Deux-Sévriens et je trouve que nous n'allons pas assez vite", explique-t-il sur France Bleu Poitou. Il est convaincu que le nouveau groupe saura définir ses priorités "de manière très claire". Et ainsi être plus efficace : "Je pense que, de cette manière-là, nous pourrons obtenir du gouvernement des avancées concrètes beaucoup plus rapides."

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Photo ci-dessus de Guillaume Chiche député des Deux-Sèvres.

Nouveau groupe à l’Assemblée nationale : quel risque pour la Macronie?

La majorité se fracture: des députés vont quitter le groupe de La République en marche et créer un 9e groupe politique à l'Assemblée nationale avec des non inscrits. Un groupe de gauche et écologistes qui est en désaccord avec la politique du gouvernement jugée trop à droite.

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À l'Assemblée nationale, le 8 mai 2020. Photo Thomas SAMSON/AFP

Les faits. C’est inédit : un neuvième groupe politique naîtra probablement ce mardi à l’Assemblée nationale. Il est créé à l’initiative de Matthieu Orphelin, député du Maine-et-Loire. Ce député, très proche de Nicolas Hulot, avait été élu sous l’étiquette de La République en marche (LREM) avant de quitter le mouvement présidentiel et de rejoindre il y a un an le groupe Liberté et territoires.

Qui sont les députés du neuvième groupe ? Tout n’est pas acté mais a priori ce sont pour la plupart des députés qui étaient partie prenante de la plateforme participative "Le jour d’après".

Autour de Matthieu Orphelin, on devrait retrouver Aurélien Taché, incarnation de l’aile gauche du groupe LREM qui vient de quitter le parti présidentiel et des élus de La République en marche ou apparentés, comme Émilie Cariou, Guillaume Chiche, Cédric Villani... Des élus écologistes comme Delphine Batho (ex-PS) devraient aussi rejoindre ce groupe qui devrait être composé d’une vingtaine d’élus.

Ce groupe réclame une inflexion sociale et écologiste la politique du gouvernement qu’il juge trop à droite.

Pourquoi, c'est important ? Le parti La République en marche, qui disposait d’une majorité pléthorique au début de la législature, n’en dispose plus. La majorité à l’assemblée est de 289 élus et le groupe LREM n’aurait plus que 285 députés.

Quelles conséquences pour Emmanuel Macron ? Pour autant, la majorité présidentielle reste solide puisqu’elle peut s’appuyer sur le groupe MoDem et sur les députés Agir composé d’anciens élus LR, "Macron compatibles". Politiquement, cela renforce le MoDem et cela affaiblit La République en marche à un moment où Emmanuel macron veut "une France unie" pour bâtir la société post-Covid.

Ce groupe sera-t-il dans l’opposition ? Ce neuvième groupe peut choisir de s’inscrire dans la majorité, dans l’opposition ou comme "groupe minoritaire". C’est sans doute cette option qui sera choisie.

Matthieu Orphelin a multiplié les critiques contre le gouvernement mais l’a toujours soutenu dans les votes importants, comme le récent vote sur la stratégie de déconfinement.

Une catastrophe pour la majorité ? Ce n’est pas une bonne nouvelle mais c’est une clarification qui peut avoir ses avantages. Les voix dissonantes qui se faisaient entendre au sein du groupe parlementaire n’existeront plus. Le discours de la majorité gagnera en cohérence.

De plus, trouver une majorité sur chaque texte nécessitera davantage de compromis, ce qui pourrait être mis en avant comme une ouverture. Les critiques sur les députés godillots qui votent les textes à la chaîne auront moins de crédit.

Comment réagit le groupe LREM ? En créant un courant ! Après avoir longtemps tué ce genre d’initiative jugé comme le préambule à d’hypothétiques frondeurs, un courant plutôt de gauche serait en train d’être créé au sein du groupe La République en marche. Est-ce que ce cela suffira à convaincre ceux qui veulent quitter le groupe dirigé par Gilles Le Gendre ? La ficelle est un peu grosse.

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Menacé de sécession, LREM risque de perdre sa majorité absolue à l'Assemblée nationale.

Une vingtaine de marcheurs envisagent de quitter les bancs macronistes pour former un nouveau groupe avec une trentaine d'autres députés. L'initiative pourrait voir le jour autour de la mi-mai.

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L'Assemblée nationale, le 26 novembre 2019Alfonso de Tomas / Alfonsodetomas - stock.adobe.com

Crise sanitaire, crise économique... Et bientôt crise politique ? Alors que le groupe LREM a déjà perdu 18 députés depuis le début de la législature, les troupes macronistes à l'Assemblée nationale pourraient subir un nouveau coup de semonce la semaine prochaine. Selon une information des Échos confirmée au Figaro, une vingtaine d'élus marcheurs s'apprêteraient à faire sécession et à rejoindre un neuvième groupe parlementaire, baptisé «Écologie, démocratie, solidarité». Au total, cet espace pourrait fédérer une cinquantaine d'élus, dont le principal point commun sera d'être en rupture avec certaines orientations prises par Emmanuel Macron depuis le début du quinquennat et avec le fonctionnement de la majorité présidentielle.

Parmi eux se trouvent notamment Aurélien Taché (LREM ; Val d'Oise), connu pour ses sorties polémiques sur l'islam et la laïcité, ainsi que Guillaume Chiche (LREM ; Deux-Sèvres), qui porte la fibre sociale au sein de l'aile gauche de la majorité. Mais aussi Matthieu Orphelin (ex-LREM ; Maine-et-Loire), l'écologiste proche de Nicolas Hulot... Et peut-être même Cédric Villani (ex-LREM ; Essonne), le mathématicien qui s'est présenté en dissidence à Paris. Aidés par l'ancienne ministre socialiste Delphine Batho (Deux-Sèvres), ils pourraient être suivis par un certain nombre de collègues moins médiatiques, comme Émilie Cariou (LREM ; Meuse), Claire Pitollat (LREM ; Bouches-du-Rhône), ou encore Fiona Lazaar (Val d'Oise).

L'initiative, en germe depuis plusieurs semaines, était censée voir le jour au lendemain des municipales - soit à la fin du mois de mars. Mais l'élan a été stoppé par le coronavirus, qui a entraîné le report du second tour du scrutin. «Certains se sont découragés», confirme l'un des instigateurs de l'opération.Désormais, alors que la première phase du déconfinement aura lieu le lundi 11 mai, la politique reprend ses droits. «Tout est encore en discussion, mais ce nouveau groupe verra le jour. Reste à savoir quand, et quel sera le format», confie-t-on de source parlementaire. En clair : le divorce a été acté, mais le calendrier définitif et les modalités restent encore à définir. L'hypothèse d'une conférence de presse le 18 ou le 19 mai circule.

Autour d'Emmanuel Macron, on cherche à minimiser l'ampleur de cette rupture

Selon le texte fondateur de ce nouveau projet, que Le Figaro a pu consulter, les signataires entendent «répondre à l'urgence écologique, moderniser la démocratie, (et) réduire les inégalités sociales et territoriales». Déterminés à «faire entendre (leur) voix dès la préparation du plan de relance et de transformation de notre pays et de l'Europe», ils s'engagent à être «pleinement opérationnels dès le 1er juin» prochain. «Ni dans la majorité, ni dans l'opposition», le groupe se présente comme «une force exigeante, prête à construire avec le gouvernement et la majorité chaque fois qu'ils seront à l'écoute de (leurs) propositions, comme avec tous les bancs politiques, pour construire une majorité d'idée». Contactée, l'une des députées macronistes pressentie pour intégrer ce futur groupe indique qu'elle reste «pleinement engagé auprès d'Emmanuel Macron»«Mais le groupe LREM, c'est n'importe quoi.» «Ce ne sera pas un groupe de déçus de LREM, nuance l'un des artisans de ce nouveau groupe. Libertés publiques, démocratie et inégalités seront nos trois piliers. On aidera la majorité quand ça va dans le bons sens, et on s'opposera quand on sera en désaccord. Notre but est de renouer avec les fondamentaux de la campagne de 2017.» L'écologiste Matthieu Orphelin est pressenti pour prendre la tête de ce groupe parlementaire. L'idée d'une «co-présidence femme-homme» circule aussi.

La présidence du groupe majoritaire, de son côté, temporise.«Personne n'a remis sa démission», souligne l'entourage de Gilles Le Gendre. «Ce projet est évoqué depuis plusieurs semaines. Nous restons une majorité forte, d'autant plus avec nos partenaires de jeu du MoDem.» Dans un long message adressé à ses troupes, le président, Gilles Le Gendre, les a invitées à «la plus grande prudence». Anticipant les risques politiques d'une scission, l'élu a toutefois mis en garde, estimant qu'une telle initiative «constituerait une double rupture de confiance», vis-à-vis du chef de l'Etat mais aussi des électeurs. «Toute tentative de division ferait obstacle à ce que les Français attendent aujourd'hui de leurs dirigeants», prévient Le Gendre.

Autour d'Emmanuel Macron, certains cadres de la majorité cherchent à minimiser l'ampleur de cette rupture. «On retrouve vraiment tous ceux qui n'ont pas compris ce qu'est le dépassement, et qui n'ont pas tiré d'enseignement du discours du président sur les nouvelles perspectives dressées . Au lieu d'influer au sein du groupe, ils préfèrent agir en commentateurs depuis l'extérieur», assène-t-on. Il n'empêche : si ces défections ont lieu, LREM perdra la majorité absolue (289 députés), qu'elle détenait pourtant à elle seule depuis 2017. Ce qui serait inédit. «C'est un faux sujet, car avec le soutien constant du MoDem et l'appui solide d'Agir, la majorité dans son ensemble est largement assurée», balaie un proche du chef de l'État.

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Aurélien Taché, Paula Forteza, Matthieu Orphelin : qui sont ces députés qui lâchent En Marche..

La majorité absolue d’En marche est-elle menacée à l’Assemblée nationale ? Entre les régulières défections depuis 2017 et la possible formation d’un neuvième groupe, en partie composé d’ex-LaREM, le parti présidentiel risque de perdre sa domination sur le palais Bourbon.

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Le groupe LaREM à l'Assemblée compte 295 députés contre 314 au début de la législature. © Radio France / Xavier Demagny

Ils sont encore 295. Actuellement, le groupe majoritaire (et toujours hégémonique) de La République en marche à l'Assemblée nationale compte 295 députés dans ses rangs. C'est presque 20 de moins qu'au début de la législature – qui en comptait 314 dont cinq apparentés – car, régulièrement depuis 2017, des élus quittent les bancs macronistes. Seront-ils bientôt encore moins ? Peut-être, à en croire la volonté d'une petite vingtaine de marcheurs de créer ce mardi un neuvième groupe, composé d'autres sensibilités, plus à gauche et recentré sur les questions sociales et écologiques. Cette initiative pourrait même faire perdre à LaREM sa majorité absolue à la chambre basse ; elle déplaît donc fortement au parti présidentiel et ce, jusqu'à l'Élysée. 

Au sein de ce groupe, le dernier à avoir quitté le parti est Aurélien Taché, ex-socialiste et élu dans le Val-d'Oise, qui déplore une ouverture essentiellement vers la droite et une formation incapable d'incarner "les aspirations populaires écologiques et de solidarité". Certains ont dérapé, beaucoup ont critiqué la verticalité du mouvement et s'en sont libérés... Mais qui sont ces députés qui ont quitté le navire ? Démissionnaires ou exclus ? Et que quittent-ils vraiment : le groupe, le parti ou les deux ? 

Aurélien Taché, le dernier en date..

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C'est donc le dernier coup d'éclat en date : "En 2017, j'ai quitté le Parti socialiste parce qu'il n'était pas capable de dépasser ses frontières. Aujourd'hui, je quitte LREM exactement pour les mêmes raisons", déclare Aurélien Taché, figure de l'aile gauche de LaREM, au Journal du dimanche. S'il a expliqué quitter le parti, Aurélien Taché est pourtant toujours membre du groupe LaREM, comme l'indique le site de l'Assemblée. Il pourrait toutefois faire partie des élus prêts à rejoindre un futur groupe dissident, "Écologie, démocratie et solidarité". 

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Olivier Gaillard regrette de n'être "qu'un élu de seconde zone" 

Dans le Gard, le député Olivier Gaillard, en plus de quitter le groupe et le parti présidentiel,laissera bientôt son siège de député derrière lui. Regrettant de n'être "qu'un élu de seconde zone", il siège pour l'instant chez les non-inscrits. Mais une fois les mandats des maires terminés (ils ont été prolongés en raison de la crise sanitaire), Olivier Gaillard démissionnera pour se consacrer à la ville de Sauve où il a été élu au premier tour.  

Martine Wonner n'a "plus confiance"

Très critique sur la gestion de la crise sanitaire par le gouvernement, Martine Wonner a été exclue début mai pour avoir voté contre le plan de déconfinement d'Édouard Philippe et indiqué qu'elle ne faisait "plus confiance" au gouvernement. Elle est exclue du groupe LaREM et quitte le parti mais pourrait venir grossir les rangs du "neuvième groupe", Écologie, démocratie et solidarité.

Delphine Baggary : un "désaccord sur la politique entreprise" 

La députée des Alpes-de-Haute-Provence Delphine Baggary a quitté LaREM et le groupe parlementaire "à cause d'un désaccord sur la politique entreprise", a-t-elle expliqué au Point. Elle indique notamment sa déception autour du manque de concertation sur la réforme des retraites et notamment de l'usage de l'article 49-3. Elle pourrait rejoindre le neuvième groupe Écologie, démocratie et solidarité. 

Frédérique Tuffnell : "Une grande frustration"

Frédérique Tuffnell a annoncé début février sa décision de quitter le parti ainsi que le groupe majoritaire LaREMestimant que "la volonté de réforme et la vitesse imposée" avaient "pris le pas sur la capacité d’écoute du gouvernement et la concertation avec les Français". Elle explique aussi ressentir "une grande frustration du fait du manque d’appétence du groupe pour les sujets environnementaux". La députée de Charente-Maritime est aujourd'hui non-inscrite. Elle pourrait rejoindre le neuvième groupe Écologie, démocratie et solidarité.

Paula Forteza a trop attendu "le tournant à gauche"  

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Spécialiste des questions numériques et de la protection des données personnelles, Paula Forteza, députée de la 2e circonscription des Français de l'étranger, a quitté LaREM durant la campagne des municipales (elle était tête de liste avec Cédric Villani). Le 28 janvier, elle annonce qu'elle quitte le parti puis le groupe parlementaire. 

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"Sur le fond, on est plusieurs, pendant longtemps, à avoir attendu un tournant à gauche et écologique du mandat qui n'arrive pas", explique-t-elle sur RMC, se disant "pour un groupe écologique et solidaire". Actuellement non-inscrite, elle fait donc partie des élues qui sont amenés à rejoindre le fameux "neuvième groupe". 

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Photo ci-dessus de Paula Forteza alors députée des Français d’Amérique Latine et des Caraïbes.

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Photo ci-dessus de Paula Forteza au Brésil.

(jeune fille avec le smartphone en mains et les écouteurs dans les oreilles..)

Sabine Thillaye n'a pas voulu céder son poste

Élue d'Indre-et-Loire depuis 2017, la députée Sabine Thillaye a été exclue du groupe LaREMdébut janvier en raison de son refus de céder son poste de présidente de la Commission des Affaires européennes, lors de la remise en jeu de l'été 2019. Elle pourrait rejoindre le groupe Écologie, démocratie et solidarité.

Jennifer De Temmerman : "Je ne retrouve pas l'espérance"

Fin novembre 2019, Jennifer De Temmerman, députée du Nord qui n'avait pas caché son opposition à la politique migratoire, a claqué la porte du groupe majoritaire. "Je ne retrouve pas l’espérance que faisaient naître en moi les mots du président de la République Emmanuel Macron en 2017"écrivait-elle. Elle pourrait rejoindre le futur groupe Écologie, démocratie et solidarité.

Albane Gaillot, apparentée puis non-inscrite

Simple élue apparentée au groupe LaREM depuis septembre 2019, elle quitte le parti au même moment. C'est en mars 2020 que la députée du Val-de-Marne se retire définitivement le groupe majoritaire pour devenir non-inscrite. Albane Gaillot pourrait toutefois rejoindre le groupe Écologie, démocratie et solidarité.

Agnès Thill, exclue après des propos hostiles sur la PMA

Le 26 juin 2019, Agnès Thill a été exclue du parti majoritaire puis dans la foulée du groupe parlementaire à l'Assemblée nationale, après avoir été plusieurs fois rappelée à l'ordre. La députée de l'Oise s'était fermement opposée à l'extension de la PMA aux couples de femmes ou aux femmes seules et après avoir dénoncé sur Twitter un "puissant lobby LGBT à l'Assemblée".    

Sandrine Josso a perdu "le sens initial" de son engagement

L'élue de Loire-Atlantique a quitté le parti LaREM ainsi que le groupe à l'Assemblée le 11 juin 2019 regrettant les "distorsions par rapport aux valeurs initiales", dans le Journal du dimanche. Elle rejoint le groupe Libertés et territoires, fondé en octobre 2018 et composé d'élus régionaux, mais aussi des centristes, des ex-PS ou ex-LaREM, mais pourrait bientôt faire partie du neuvième groupe Ecologie, démocratie et solidarité. 

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Matthieu Orphelin, pas assez d'écologie

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Militant écologiste, ancien porte-parole de la fondation Nicolas Hulot (dont il est proche), Matthieu Orphelin rejoint En Marche en 2017 et est élu dans le Maine-et-Loire aux législatives. En février 2019, tout comme l'ancien ministre de l'Écologie, il claque la porte du groupe LaREM, notamment en raison de la politique environnementale qu'il juge insuffisante. Il est désormais apparenté au groupe Libertés et territoires mais il est à la manoeuvre pour créer le neuvième groupe Écologie, démocratie et solidarité. Matthieu Orphelin semble avoir également quitté les rangs du parti. 

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Matthieu Orphelin quitte le groupe LaRem..

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« Il faut réapprendre la sobriété.. »

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Pas assez d’écologie, selon Matthieu Orphelin..

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Joachim Son Forget, le plus polémique

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C'est sans doute l'un des "cas particuliers", l'un des parcours les plus atypiques au sein du groupe LaREM. Joachim Son-Forget, ex-PS puis membre du parti présidentiel, élu sous ses couleurs dans la circonscription des Français établis en Suisse et au Liechtenstein, démissionne le 10 janvier 2019 du groupe après plusieurs polémiques dont des tweets jugés sexistes portant sur la sénatrice écologiste Esther Benbassa. Il quitte également le parti. Il siège désormais comme non-inscrit et a fondé son propre parti.

Sébastien Nadot, exclu pour un vote contre

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Désormais non-inscrit, ce député de Haute-Garonne élu sous les couleurs de LaREM en 2017 a été exclu du groupe majoritaire en décembre 2018 en raison de son vote "contre" sur le projet de budget 2019. Dans la foulée, il quitte le parti. Il pourrait rejoindre le neuvième groupe Écologie, démocratie et solidarité.

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Paul Molac, le breton libéré de LaREM

Le breton, député du Morbihan, élu en 2012 avec le soutien des Verts et du PS, puis réélu en 2017 sous les couleurs de La République en marche est désormais membre du groupe Libertés et territoires, qu'il a co-fondé en octobre 2018. Durant son passage dans le groupe majoritaire, il s'est régulièrement dit opposé au fonctionnement ultra-centralisé du dépôt des amendements au sein de la majorité. 

Francois-Michel Lambert : une communication "digne de la Pravda"

Cet ex-écologiste, proche de François de Rugy et Jean-Vincent Placé, a quitté le groupe LaREM en octobre 2018 auquel il était inscrit et est aujourd'hui membre du groupe Libertés et territoires. L'élu des Bouches-du-Rhône avait dénoncé dans Match la communication trop stricte du parti présidentiel, "digne de la Pravda".

Frédérique Dumas : "désaccords profonds" sur la politique culturelle

Productrice de cinéma et engagée de longue date sur les questions de politique culturelle, Frédérique Dumas est la deuxième députée à quitter, le 18 septembre 2018, le groupe LaREM, du fait "de désaccords profonds, sur le fond et sur la méthode"expliquait-elle au Parisien."Même donner un avis est vu comme une fronde s'il n'est pas conforme", regrettait-elle. Frédérique Dumas a d'abord retrouvé les rangs de l'UDI mais elle a depuis rejoint le groupe Libertés et territoires.

Jean-Michel Clément : non au "devoir de silence"

Le 15 juin 2018, Jean-Michel Clément, élu de la Vienne et ancien socialiste annonce son retrait du groupe LaREM en raison de son opposition au projet de loi asile et immigration. Il est désormais membre du groupe Libertés et territoires et adhérent au parti Place publique, fondé par Raphaël Glucksmann. Jean-Michel Clément a toujours regretté le "devoir de silence" imposé au sein de la majorité. 

M'jid El Guerrab, poursuivi pour violences

Ce fut le premier départ du groupe LaREM. Le 6 septembre 2017, quelques mois à peine après son élection dans la 9e circonscription des Français de l'étranger, cet ex-socialiste quitte le groupe et le parti présidentiel dans un contexte bien particulier : après avoir frappé à coups de casque de moto l'un de ses anciens camarades du PS, Boris Faure. Il est poursuivi pour violences volontaires avec usage d'une arme. M'jid El Guerrab est aujourd'hui membre du groupe Libertés et territoires.

Et Cédric Villani alors ?

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Le (toujours) candidat à la mairie de Paris a été banni du parti présidentiel pour cette dissidence mais Cédric Villani n'a jamais été exclu ni n'a jamais démissionné du groupe La République en marche.Toutefois, il fait partie des élus qui semblent motivés pour la formation d'un nouveau et neuvième groupe à l'Assemblée sous la bannière "Écologie, démocratie et solidarité", avec d'autres élus LaREM.

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Des opposant.e.s de l'intérieur ?

Plusieurs députées ont enfin un regard critique sur le travail de la majorité, comme Marion Lenne (Haute-Savoie) qui a quitté le parti en novembre 2019 sans quitter le groupe parlementaire. De même pour Pascale Fontenel-Personne (Sarthe), qui n'est plus adhérente du parti mais qui reste apparentée au groupe. 

Députée de la Marne, Aina Kuric a aussi quitté le parti en juin 2019 mais demeure apparentée au groupe à l'Assemblée. Elle avait été l'une des rares élues à voter contre le projet de loi Asile et immigration, pourtant menacée plusieurs fois d'exclusion. 

N'ayant pas été investie pour les municipales à Lille, Valérie Petit (Nord) quitte LaREM en janvier 2020, dénonçant notamment "l'autoritarisme de petits chefs non élus" et le manque de"démocratie interne" au parti. Elle reste apparentée au groupe parlementaire. Enfin, le même mois, Annie Chapelier (Gard) a aussi quitté LaREM déplorant un mouvement "hors sol, indifférent aux territoires" et dans lequel elle "ne se reconnait plus en rien"

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Neuvième groupe à l'Assemblée? "Le ni-ni, ça ne fonctionne pas" tacle cette députée LREM

En plein déconfinement, le gouvernement est en passe de perdre sa majorité absolue à l’Assemblée nationale.

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Marie Lebec, députée LREM des Yvelines. (Ludovic Marin / AFP)

(Elle est un petit soldat de Macron et pour Macron comme tant d'autres..à l'Assemblée comme ailleurs..)

Un neuvième groupe, baptisé "Écologie, démocratie, solidarité" sera annoncé mardi. Il ne sera « ni dans la majorité ni dans l’opposition » et devrait comprendre une vingtaine de députés, dont la moitié est toujours au sein du groupe En Marche. Pour la députée marcheuse de la première heure Marie Lebec, c’est un non-sens.

"Le ni-ni, ça ne fonctionne pas à l'Assemblée nationale. Je ne comprends pas le positionnement de n'être ni dans l'opposition, ni dans la majorité. Il serait temps qu'ils donnent leur ligne politique, qu'ils la clarifient. C'est très bien de dire qu'ils veulent être un pôle écologique et social, mais pour l'instant on n'a pas vu une seule de leurs idées défendue collectivement par ce qui pourrait être ce neuvième groupe" - Marie Lebec

La majorité aux aguets sur la création d'un 9e groupe à l'Assemblée

par Charlotte HILL / AFP

Le bruit court depuis des mois, mais LREM est plus que jamais à l'affût: un neuvième groupe politique avec des "marcheurs" dissidents pourrait voir le jour sous peu à l'Assemblée, le gouvernement y voyant par avance un "contre-sens politique".

Les spéculations sur cette nouvelle entité axée sur les thèmes porteurs de l'écologie et du social ont été ravivées en fin de semaine dernière par la publication d'extraits d'une profession de foi provisoire dans les Echos.

Depuis, une liste avec une vingtaine de noms circule pour former ce 9e groupe dénommé "Ecologie démocratie solidarité". Y figurent des ex-"marcheurs" comme Matthieu Orphelin (proche de Nicolas Hulot), des membres du "collectif social démocrate" comme Delphine Bagarry ou Martine Wonner, des "marcheurs" de l'aile gauche tels Aurélien Taché, Guillaume Chiche ou Cédric Villani (toujours membre du groupe LREM) et quelques non-inscrits comme Delphine Batho (ex-ministre PS à l'Ecologie).

La socialiste Cécile Untermaier, donnée comme membre, a démenti. Interrogé sur France info, Aurélien Taché, a lui dit ne pas "particulièrement" souhaiter la création d'un tel groupe, ajoutant: "je verrais quand les choses se présenteront si elles se présentent".

A l'issue du Conseil des ministres, la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye a de son côté dit regretter "si tel était le cas", que "le ferment de la division soit à l'oeuvre" dans une période "exceptionnelle", y voyant "un contresens politique".

La plupart des élus cités sont partie prenante de l'initiative de 60 parlementaires à la fibre écologique et sociale qui ont dévoilé mercredi leurs trente propositions pour "le jour d'après" la crise du coronavirus:revalorisation des salaires des soignants, plan de rénovation énergétique ou encore revenu universel.

Le chef de file des "marcheurs" Gilles Le Gendre a vu dans ces propositions des "arrière-pensées politiques", "très corrélées au sujet du 9e groupe".

Pour le numéro un de LREM Stanislas Guerini, les choses sont "assez actées et imminentes". Le nombre de neuf groupes politiques serait un record. Et le groupe majoritaire (296 membres) est menacé de perdre la majorité absolue (289 sièges) qu'il détient pour l'heure à lui seul, un symbole fort même s'il peut s'appuyer sur les 46 MoDem et la dizaine d'élus Agir.

D'où une certaine agitation à tous les étages. Selon des sources parlementaires, la diffusion de la profession de foi était une fuite orchestrée pour tenter de torpiller l'initiative. L'ensemble des "marcheurs" ont été aussitôt "rappelés à l'ordre", certains ayant pu ainsi être rattrapés au vol.

Gilles Le Gendre a adressé un message aux troupes, mettant en garde contre "toute tentative de division". Mardi, il a dit à la presse ses doutes sur la capacité d'un tel groupe à peser au vu des "hypothèses de chiffres qui circulent".

Certains élus pressentis ont jugé "pas opportun" un lancement en pleine crise sanitaire, comme Claire Pitollat ou Cécile Rilhac.

- "Passagers clandestins" -

La création de cette nouvelle entité, qui pourrait s'inscrire en "groupe minoritaire" (et non groupe d'opposition), était jugée "inéluctable" par certains en interne dès mars, au vu du "potentiel en nombre et en frustrations politiques".

Certains élus légitimistes y voient l'occasion de se débarrasser des "passagers clandestins".

Et un cadre de la majorité éreinte déjà un "groupe de bric et de broc pour essayer d’exister", niant tout "coup dur" pour Emmanuel Macron car les dissidents potentiels "ne semblent pas dans l'opposition frontale".

Pour Stanislas Guerini, c'est en outre "à contretemps" notamment politiquement, puisque la ligne qui sera portée pour la fin du quinquennat accordera "une part prédominante" aux sujets sociaux et écologiques.

Gilles Le Gendre a d'ailleurs souligné mardi que le groupe majoritaire travaillait à des propositions.

Evoquant "un nouveau cycle politique" post-coronavirus, il estime aussi que cela "passe probablement par des évolutions sensibles" dans l'animation de la majorité.

Manière aussi de parer aux critiques, alors qu'un député macroniste a estimé que l'initiative en gestation "soldera la mauvaise gestion politique et individuelle du groupe".

En attendant, dans l'opposition, certains ne boudent pas leur plaisir, à l'instar de communistes ironiques: "après La République en marche, on a la République en miettes..."

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LREM: Cette députée Villaniste appelle ses collègues à "rester au sein du groupe"

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La députée villaniste Anne-Christine Lang appelle ses collègues marcheurs à ne pas quitter le groupe LREM. (Photo: AFP)

POLITIQUE - C’est un serpent de mer pour le groupe LREM au Palais-Bourbon. La création d’un potentiel neuvième groupe, composé d’au moins d’une quinzaine de députés en Marche et d’autres élus comme l’écologiste Delphine Batho serait prêt à se lancer, selon les informations des Echos et du Figaro publiées la semaine dernière et pas démenties depuis.

Cédric Villani, candidat LREM dissident à la mairie de Paris seraient de ceux-là. Nous n’avons pas obtenu sa confirmation, mais l’une de ses plus proches à l’Assemblée, la députée Anne-Christine Lang, elle, entend bien rester au sein du groupe en Marche, canal historique.

Au HuffPost, elle confie conserver une image amère des frondeurs socialistes qu’elle a connus quand elle était députée PS de 2014 et 2017. Elle pense aussi qu’Emmanuel Macron“saura renverser la table sur l’écologie” et appelle ses collègues à ne pas “affaiblir le président de la République” dans cette période où ”ça va souffler fort” pour la majorité. Entretien.

Un 9e groupe politique semble en préparation au Palais Bourbon. Allez-vous le rejoindre?

Anne-Christine Lang: Non. Il n’a jamais été question que je le rejoigne. Jamais. Quand j’ai rejoint Cédric Villani, c’était parce que je pensais, et je pense toujours qu’il est le meilleur candidat avec le meilleur programme pour Paris. Mais je ne quitterai pas le groupe en Marche, quelles que soient d’ailleurs réserves que je peux avoir sur son fonctionnement et la façon dont sont prises les décisions.

Dysfonctionnements” au sein du groupe LREM

Quelles critiques formulez-vous à l’égard de la direction du groupe?

Beaucoup de députés font le constat d’un certain nombre de dysfonctionnements et attendent des changements. Par exemple, le fait qu’il y ait un fonctionnement trop hiérarchique où quelques députés décident et d’autres qui lèvent la main. Ce n’est pas normal. Quand j’étais au groupe socialiste, le bureau ne décidait pas de tout. On pouvait être en désaccord, mais on débattait. Mais j’ai toujours souhaité qu’on puisse reconstruire ça de l’intérieur.

Ces élus arrivent peut-être au constat qu’ils ne peuvent rien faire de l’intérieur et qu’ils ne sont pas entendus. Comprenez-vous leur démarche?

Je suis arrivée à l’Assemblée en tant que députée socialiste en mai 2014, j’ai connu la période des frondeurs et j’ai pu voir les dégâts de ces divisions internes. Je ne souhaite pas que cela se reproduise. Je pense également qu’on va entrer dans une période politique difficile. L’opposition va être très mobilisée contre la majorité, le gouvernement et le président de la République. Ça va souffler très fort. Or, quand ça souffle très fort, il vaut mieux rester groupés.

“Je trouve leur calendrier curieux”

Ils appellent à plus de démocratie et plus d’écologie. Ce sont pourtant des combats que vous portez aussi...

Je trouve leur calendrier curieux. Autant ces derniers mois je partageais leur constat d’une rigidité excessive -notamment sur les questions budgétaires-, l’abandon du “en même temps” et le virement vers le centre droit de notre majorité; autant avec la crise que l’on vient de connaître et le plan de relance qui s’annonce, la question de l’orthodoxie budgétaire et de l’équilibre des comptes publics n’est plus le sujet aujourd’hui. Je fais le pari qu’Emmanuel Macron sera très ambitieux et saura renverser la table sur l’écologie. Je pense qu’il sera à la hauteur de ce moment historique. Quand Emmanuel Macron aura dégagé les lignes forces de l’acte 3, si certains sont en profond désaccord, ils le diront. À ce stade, cela me semble très prématuré.

Pourriez-vous quitter le groupe si la nouvelle direction du gouvernement ne vous convenait pas?

Il y a chez les députés de la majorité une forte attente. Nous serons très exigeants dans l’acte 3. Beaucoup disent qu’ils attendent de voir. Je les comprends. On a oublié collectivement le courage et l’audace qui nous avait séduits au départ chez Emmanuel Macron. On s’est fait écraser par la technostructure. La crise du coronavirus nous a montré de façon éclatante qu’il fallait réformer l’État, renouer avec les Français et préparer l’après. Ceci étant dit, je ne me vois pas contribuer à l’affaiblissement du président de la République à qui je dois mon élection. Je le soutiendrai de toutes mes forces dans la période qui s’ouvre. Je n’irai pas dans ce 9e groupe, pour des raisons d’éthique et de principe.

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Neuvième groupe à l'Assemblée? Ndiaye fustige un "contresens politique"

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NEUVIÈME GROUPE À L'ASSEMBLÉE? NDIAYE FUSTIGE UN "CONTRESENS POLITIQUE"

PARIS (Reuters) - La porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye a déploré mercredi "le ferment de la division" et fustigé "un contresens politique" face aux informations évoquant la formation d'un neuvième groupe de députés qui pourrait priver La République en marche (LaRem), le parti présidentiel, de la majorité absolue à l'Assemblée nationale.

"Si tel était le cas, je ne peux que regretter que le ferment de la division soit à l'oeuvre dans une période qui est exceptionnelle" compte tenu de l'épidémie de coronavirus, a-t-elle déclaré lors du compte rendu du conseil des ministres à l'Elysée.

"Alors même", a-t-elle poursuivi, "que nous aurons des discussions à avoir à l'intérieur de la majorité évidemment sur ce que sera la fin du quinquennat, sur la manière dont nous relancerons l'activité dans notre pays, sur les réponses que nous aurons à apporter dans la suite de cette crise."

"Il m'apparaît donc que c'est véritablement là un contretemps, pour ne pas dire un contresens politique", a-t-elle ajouté.

Selon les Echos qui a révélé l'information vendredi dernier, ce neuvième groupe - baptisé "Ecologie démocratie solidarité" - pourrait compter 58 membres venant d'horizons divers, animés par le désir de "répondre à l'urgence écologique, moderniser la démocratie, réduire les inégalités sociales et territoriales".

Les députés de l'aile gauche de LaRem Aurélien Taché et Guillaume Chiche pourraient en faire partie, de même que les anciens députés LaRem Matthieu Orphelin et Cédric Villani, candidat dissident à la mairie de Paris, ou encore l'ex-ministre socialiste Delphine Batho, présidente de Génération Ecologie.

Après l'exclusion du parti la semaine dernière de la députée Martine Wonner, qui n'avait pas voté en faveur du plan de déconfinement, le nombre d'élus LaRem et apparentés à l'Assemblée s'élève désormais à 296 - ils étaient 314 en juin 2017 - au Palais Bourbon où la majorité absolue est fixée à 289.

Depuis le début du quinquennat, le camp présidentiel a toutefois pu compter sur le soutien des 46 députés du groupe MoDem, mais certains de ses membres pourraient être eux aussi tentés par l'aventure d'un nouveau groupe.

(Marine Pennetier, édité par Jean-Stéphane Brosse)

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Assemblée nationale : voici les 22 députés qui veulent former un neuvième groupe..

Le groupe, composé d’une majorité d’anciens députés LREM, devrait s’appeler Ecologie Démocratie et Solidarité. LREM perdrait la majorité absolue à l’Assemblée.

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Le député Matthieu Orphelin est à l’initiative de ce 9e groupe à l’Assemblée nationale. AFP /JACQUES DEMARTHON

Un neuvième groupe à l'Assemblée nationale devrait être créé la semaine prochaine. « Il pourrait voir le jour dès lundi mais plus vraisemblablement un peu plus tard dans la semaine », précise un élu de la majorité.

Lancé à l'initiative de Matthieu Orphelin, transfuge de La République en Marche, et membre depuis un an de Libertés et Territoires, il sera baptisé Ecologie Démocratie et Solidarité.

Par Jannick Alimi

Le 12 mai 2020 à 23h39, modifié le 16 mai 2020 à 14h30

Un neuvième groupe à l'Assemblée nationale devrait être créé la semaine prochaine. « Il pourrait voir le jour dès lundi mais plus vraisemblablement un peu plus tard dans la semaine », précise un élu de la majorité.

Lancé à l'initiative de Matthieu Orphelin, transfuge de La République en Marche, et membre depuis un an de Libertés et Territoires, il sera baptisé Ecologie Démocratie et Solidarité.

Selon nos informations, il serait composé de 22 députés dont :

- 11 élus LREM ou apparentés parmi lesquels Emilie Cariou, Annie Chapelier (apparentée), Guillaume Chiche, Yolaine de Courson, Hubert Julien Laferrière, Sandrine Le Feur, Fiona Lazaar, Aurélien Taché, Jacqueline Maquet, Denis Sommer, Cedric Villani (exclu du parti LREM).

- 9 élus non inscrits : l'écologiste Delphine Batho, Delphine Bagarry, Jennifer de Temmerman, Paula Forteza (ex LREM), Albane Gaillot, Martine Wonner (ex LREM), Sébastien Nadot, Sabine Thillaye, Frédérique Tuffnel.

- 2 élus de Libertés et Territoires : Sandrine Josso et Matthieu Orphelin.

« Tant que nous n'avons pas déposé la liste, elle peut encore se modifier, se rallonger, ou s'écourter », tient à préciser le membre de ce futur groupe.

LREM perdrait la majorité absolue à l'Assemblée

Après la création de ce groupe, La République en Marche perdrait la majorité absolue. Déjà fragilisé par le départ de 18 députés depuis le début de la législature, le groupe ne compterait plus alors que 285 élus contre 289 pour une majorité absolue.

La « charte » de ce groupe parlementaire s'articulerait autour de l'écologie, la démocratie et les inégalités sociales et territoriales. L'initiative aurait pu voir le jour après les municipales mais la crise du coronavirus l'avait stoppée net. Depuis le début de la crise sanitaire, ils étaient plusieurs élus LREM à s'indigner contre l'application de « tracking » StopCovid ou encore la procédure imposée par l'exécutif laquelle, selon certains, « ne permet pas aux parlementaires, élus de la nation, de s'organiser pour que chaque député puisse faire entendre sa voix et voter. » « Même sans majorité absolue, nous pouvons compter sur les 46 députés du Modem et les 9 élus d'Agir », souligne un député LREM.

Côté exécutif, certains se disent même soulagés. « Ca permettra de clarifier la situation et d'éviter les voix discordantes et frondeuses qui s'élevaient trop souvent au sein de la majorité », souffle le bras droit d'un ministre.

Un groupe d'opposition, vraiment ?

Tout en étant très critique, Matthieu Orphelin n'a pas manqué de voter le plan de déconfinement présenté par le Premier ministre. De là à nourrir toutes les spéculations. « Le chef de l'Etat a du mal à se crédibiliser dans le domaine écologique. Ce nouveau groupe, avec la manœuvre l'ancien bras droit de Nicolas Hulot (NDLR, Matthieu Orphelin), est en fait provoquée par le chef de l'Etat, insinue un député macroniste. Il pourra s'appuyer sur lui pour faire voter des textes comme la future taxe sur le transport aérien et faire croire à un vrai tournant écolo de sa part. » Aucun de ses membres n'affirme d'ailleurs vouloir inscrire le groupe dans l'opposition. Pour le moment.

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Le 17 mars 2020.

Dissensions et risques de scission..

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Le délégué général de La République en Marche (Larem), Stanislas Guerini (PHOTO) a estimé Dimanche que le temps était à l’Unité face aux dissensions dans son parti qui pourraient conduire à la création d’un Nouveau groupe à l’Assemblée, faisant perdre à LAREM la majorité absolue. Photo prise le 21 mars 2020/REUTERS/LUDOVICMARIN.

17 mai 2020 – Le journal chrétien avec Reuters.

Menace de scission à La République en Marche

Stanislas Guerini a estimé dimanche que le temps était à l’unité face aux dissensions dans La République en Marche (LaRem) qui pourrait conduire à la création d’un nouveau groupe à l’Assemblée Nationale, faisant perdre à LaRem la majorité absolue.

 

Selon des sources parlementaires, ce nouveau groupe d’une vingtaine d’élus devrait voir le jour cette semaine et compter en son sein au moins cinq élus du groupe LaRem qui compterait alors moins de 289 députés, la limite pour la majorité absolue.

 

Aurélien Taché, figure de l’aile gauche de LaRem, vient par ailleurs d’annoncer son départ du parti présidentiel, dont le groupe à l’Assemblée Nationale a perdu 18 membres depuis le début de la législature il y a trois ans.

« Ce n’est pas le moment de nous diviser. C’est cet appel à la responsabilité que je veux lancer ce matin », a déclaré Stanislas Guerini sur France3.

 

Il a estimé que la création d’un nouveau groupe serait un « contre-temps politique » par rapport à la situation sanitaire du pays qui lutte pour enrayer l’épidémie de coronavirus.

 

« (…)Nous sommes en train de bâtir la ligne politique pour l’après. C’est maintenant qu’il faut se retrousser les manches, travailler ensemble, réfléchir, y compris d’avoir des désaccords(…) », a-t-il dit.

Aurélien Taché pourrait rejoindre le neuvième groupe de l’Assemblée actuellement en cours de constitution.

 

« En 2017, j’ai quitté le Parti socialiste parce qu’il n’était pas capable de dépasser ses frontières. Aujourd’hui je quitte LaRem exactement pour les même raisons », a dit l’élu du Val-d’Oise dans le Journal du dimanche.

 

Baptisé « Ecologie-démocratie-solidarité », le nouveau groupe entend peser sur la fin du quinquennat et la préparation de l’élection législative de 2022.

 

On est dans un moment politique qui prépare les quatre ou cinq années qui viennent, voire d’avantage. Une reconstruction s’impose », ,a dit à Reuters l’un de ses futurs membres sous couvert d’anonymat.

 

Les anciens députés LaRem Matthieu Orphelin, Sébastien Nadot, Cédric Villani et Paula Forteza devraient faire partie de ce nouveau groupe à vocation sociale et écologique.

 

Il n’aura numériquement qu’un poids relatif face aux 73 députés que comptent les deux groupes de centre-droit alliés de la majorité au Palais-Bourbon, MoDem et Agir.

 

« En rien, cela n’empêchera le projet présidentiel », a souligné sur Europe1 le ministre de la ville et du logement Julien Denormandie. « La majorité présidentielle à l’Assemblée Nationale perdure », a-t-il ajouté.

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Ce que signifie pour En Marche le départ d'Aurélien Taché..

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Figure de l'aile gauche de la majorité, le député Aurélien Taché annonce dimanche au JDD qu'il quitte La République en marche. Son départ pourrait être suivi de la perte pour le parti de sa majorité absolue à l'Assemblée.

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Le député Aurélien Taché, en février 2018 à l'Assemblée nationale. (Sipa)

"Je suis un homme de gauche. Pour le rester, je dois quitter LREM." Le député Aurélien Taché annonce dimanche dans un entretien au JDD son départ du parti présidentiel et "très certainement" du groupe majoritaire à l'Assemblée nationale. L'élu du Val d'Oise, 35 ans, complète la liste déjà conséquente d'élus En Marche ayant rompu avec leur parti. Mais cette sortie n'est pas anodine : peu connu du grand public, Aurélien Taché était à l'Assemblée l'un des visages du "renouveau politique" arrivés aux responsabilités après la victoire d'Emmanuel Macron.

Une figure du quinquennat marginalisée

Venu du PS, membre du cabinet du ministère du Logement sous François Hollande, Aurélien Taché a rapidement pris des galons après son élection comme député en 2017. L'homme est d'abord présenté comme membre de l'avant-garde d'Emmanuel Macron au Palais Bourbon. Les responsabilités vont avec. Il coordonne le groupe En Marche au sein de la commission des Affaires sociales, puis prend en charge le rapport sur l'intégration des réfugiés - censé alimenter le volet "humaniste" du futur projet de loi asile et immigration du ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb - et est nommé à la tête d'un groupe de travail dans son parti sur la laïcité.

Lire aussi - Aurélien Taché, le député qui révèle le malaise dans la majorité

Les choses se gâtent ensuite. Ses positions individuelles au sein de la majorité agacent les cadres, comme le nouveau président de l'Assemblée, Richard Ferrand, et le patron du groupe LREM, Gilles Le Gendre, et contribuent à l'isoler. Dès lors, le nom de l'élu du Val d'Oise revient surtout dans les polémiques qui divisent la majorité, en particulier sur les questions liées à la laïcité. Aurélien Taché s'oppose à des ministres comme Jean-Michel Blanquer ou Marlène Schiappa, avec qui il est censé (brièvement) faire vivre le "débat d'idées" au sein du parti. 

"Il va falloir que La République en marche se décide : y a-t-il une place pour moi au mouvement?", s'énervait-il fin novembre. Il a apporté lui-même la réponse, dimanche dans le JDD, en reprochant à la majorité sa politique pour les réfugiés, sa loi anti-casseurs prise après le mouvement des Gilets jaunes et plus globalement de n'avoir pas "été capable de construire un corpus idéologique".

Une aile gauche qui n'a pas trouvé sa place

Au-delà de sa personne, Aurélien Taché interroge la capacité du mouvement à "dépasser ses frontières". Selon lui, l'une des figures les plus en vue de l'aile gauche du parti, "l'ouverture ne s'est faite que vers la droite". L'ancien socialiste acte donc l'impossibilité d'y construire de l'intérieur un pôle de centre-gauche, sujet maintes fois évoqué mais jamais vraiment concrétisé en dehors du lancement par le ministre Jean-Yves Le Drian d'une initiative baptisée "Territoires de progrès".

Les choses pourraient toutefois s'accélérer prochainement puisque LREM envisage de créer un courant "social et écologiste", révélait Le Point vendredi. Ce sera sans Taché. Le député est le dernier des trois cofondateurs du collectif "Le jour d'après", lancé pour penser le monde post-pandémie, à quitter La République en marche. Ses deux camarades, le hulotiste Matthieu Orphelin et la villaniste Paula Forteza, avaient pris les devants avant cette nouvelle plateforme pour tenter de défendre leurs idées à l'extérieur du parti de la majorité. 

Vers la fin symbolique de la majorité absolue à l'Assemblée

Le départ d'Aurélien Taché est un élément de la recomposition qui s'annonce dans les rangs de l'hémicycle. Son départ du groupe, lorsqu'il sera officialisé, laissera le groupe LREM à 294 membres, contre 314 en juin 2017. Cela signifie qu'il ne restera plus que six élus pour permettre au parti de conserver sa majorité absolue (289 sièges sur 577). Mais la situation devrait rapidement évoluer, avec la création annoncée d'un neuvième groupe à l'Assemblée, rassemblant des élus venus plutôt de la gauche, pour certains anciens d'En Marche (comme Orphelin et Forteza) ou… actuellement dans le groupe majoritaire. Ce nouveau groupe baptisé "Ecologie, démocratie, solidarité" devrait ainsi être lancé mardi avec une vingtaine de députés, dont dix LREM. Aurélien Taché compte en faire partie, avec Cédric Villani ou l'écologiste Delphine Batho.

Cette perte de la majorité absolue resterait surtout symbolique, puisqu'En Marche peut toujours avoir l'appui des 46 élus MoDem voire de celui du groupe UDI et Agir. Sur le papier, le parti d'Emmanuel Macron pourra donc toujours passer ses textes de loi mais sera peut-être amené à davantage dialoguer avec ces autres groupes… y compris celui en cours de formation. Car ce neuvième groupe ne se situera pas dans l'opposition mais s'imagine plutôt en partenaire. Aurélien Taché est d'ailleurs assez clair dans le JDD : "Je ne serai pas dans l'opposition. S'il faut choisir, je serai dans la majorité car je veux être constructif et obtenir des résultats pour les Français." Et peut-être de parvenir enfin à son objectif de donner à la majorité une jambe gauche un peu plus musclée.

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Le député de Haute-Garonne Sébastien Nadot, ex-LREM, rejoint le nouveau groupe parlementaire..

Le parti présidentiel perd la majorité absolue à l'Assemblée nationale ce mardi. Un neuvième groupe politique vient d'être créé avec des Macronistes et anciens Macronistes. L'ex-député LREM de Haute-Garonne Sébastien Nadot en fait partie.

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Sébastien Nadot fait partie du nouveau groupe "Ecologie Démocratie Solidarité" de l'Assemblée © Maxppp - Vincent Isore.

Baptisé "Ecologie Démocratie Solidarité", ce nouveau groupe est "indépendant", "ni dans la majorité, ni dans l'opposition", écrivent dans leur déclaration politique les 17 députés de ce neuvième groupe politique officiellement constitué ce mardi à l'Assemblée.

Parmi les 17 membres de ce groupe figure le député de Haute-Garonne Sébastien Nadot. En 2018, il a été exclu du parti présidentiel après avoir voté contre le budget.

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"Ce n'est pas un groupe anti-présidentiel, dit Sébastien Nadot. C'est un groupe de circonstances. On a énormément de choses à rebâtir. Le fait est qu'on est dans un moment tout à fait exceptionnel où le parlement est assez verrouillé et n'arrive pas à fonctionner convenablement." L'élu ajoute que le groupe souhaite redonner de la voix au parlement, aux citoyens et surtout à ceux qui sont les plus touchés par la crise.

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Une situation délicate pour la majorité, avec ces départs pour réclamer au gouvernement un virage à gauche, LREM perd sa majorité absolue. Le gouvernement devrait alors s’appuyer sur des alliés comme le MoDem pour faire passer ses lois.

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En pleine campagne électorale en 2016-2017..

Candidat du parti de Robert Hue, Sébastien Nadot se retire et soutient Emmanuel Macron

PRESIDENTIELLE Candidat du Mouvement des Progressistes, le Toulousain Sébastien Nadot renonce à se présenter à l’élection présidentielle. Il soutient désormais Emmanuel Macron…

Le 27-02-2017

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Sébastien Nadot (à droite), candidat du Mdp, renonce à se présenter à l'élection présidentielle et soutient Emmanuel Macron. — Mouvement des Progressistes / MdP

Décidément, Emmanuel Macron engrange les soutiens, même si tous n’ont pas le même poids politique. Après François de Rugy et François Bayrou, entre autres, le candidat du mouvement En Marche ! à l’élection présidentielle a été rejoint ce lundi par Sébastien Nadot. Ce professeur d’EPS à Toulouse a renoncé à se présenter au nom du Mouvement des progressistes (MdP), faute de parrainages suffisants.

« A quelques heures de l’ouverture du dépôt des signatures, le compte n’y est pas, a indiqué Sébastien Nadot (44 ans) dans un communiqué. Je ne serai pas candidat à l’élection présidentielle. »

Le représentant désigné en mai 2016 par le parti de l’ex-leader du Parti communiste Robert Hue, espère que « ce revers n’est pas un coup d’arrêt ». Il a précisé porter son choix « personnel » sur Emmanuel Macron, « en citoyen libre, avec une sensibilité de gauche affirmée ».

Le Toulousain, nommé candidat du MdP à l’automne 2016, avait voulu s’inscrire à la primaire organisée en janvier par le Parti socialiste, mais il n’avait pas été autorisé à y participer. Aujourd’hui, plutôt que d’appuyer Benoît Hamon, sorti vainqueur de cette consultation, Sébastien Nadot opte donc pour le champion d’En Marche !.

«Le système éducatif français mérite un projet ambitieux »

Il justifie ce choix par son aspiration « à un nouveau rapport entre citoyen et politique », parce que « le système éducatif français mérite un projet ambitieux et doit apporter des réponses concrètes à la jeunesse de notre pays » et parce que son « identité se conjugue avec celle de l’Europe et des Européens ».

« La perspective d’un second tour Marine Le PenFrançois Fillon s’avère angoissante », confesse-t-il par ailleurs dans son communiqué. Or, selon les derniers sondages, Emmanuel Macron semble le mieux placé pour éviter ce duel. Si le MdP sera absent du débat présidentiel, le mouvement envisage de présenter des candidats aux législatives.

Fin du suspens..

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Fin du suspens, Sébastien Nadot, candidat à la présidentielle du mouvement des progressistes de Robert Hue, lâche celui-ci pour rejoindre LaRem et Macron..

Tous des « opportunistes »..

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Photo ci-dessus de Sébastien Nadot à la commission des Affaires étrangères.

POLITIQUE

Assemblée nationale: L'hypothèse d'une fracture du groupe LREM ressurgit (et pourrait lui faire perdre la majorité absolue)

POLITIQUE L’hypothèse d’un prochain 9e groupe politique à l’Assemblée, composé de « marcheurs », d’ex- « marcheurs » et aussi d’élus attachés à l’écologie, a ressurgi vendredi, sur fond de risque pour LREM de perdre la majorité absolue..

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Matthieu Orphelin à l'Assemblée. — WITT/SIPA

La République en marche vers la scission ? L’hypothèse d’un prochain 9e groupe politique à l’Assemblée, composé de « marcheurs », d’ex- « marcheurs » et aussi

d’élus attachés à l’écologie, a ressurgi vendredi, sur fond de risque pour LREM de perdre la majorité absolue.

Selon Les Echos, 58 députés seraient sur le point de former ce 9e groupe – un record – dénommé « Ecologie démocratie solidarité », autour de Matthieu Orphelin (ex-LREM proche de Nicolas Hulot), Aurélien Taché (LREM) et encore possiblement Cédric Villani (toujours membre du groupe LREM).

La députée Martine Wonner, seule élue LREM à avoir voté contre la stratégie de déconfinement du gouvernement, a été exclue du groupe majoritaire mercredi, accélérant les spéculations autour de cette nouvelle formation, en pleine crise sanitaire. Mais ce membre de l’aile gauche a indiqué à l’AFP ne pas en être à ce stade.

296 membres actuellement, majorité absolue à 289 sièges

Après son exclusion, les députés LREM et apparentés, présidés par Gilles Le Gendre, comptent désormais 296 membres, contre 314 au début de la législature. La majorité absolue est à 289 sièges. Les départs ont été réguliers, sur fond de conflits sur la ligne ou de désaccord pour les municipales.

L’initiative en gestation « soldera la mauvaise gestion politique et individuelle du groupe » LREM, tacle un député macroniste. Le nouveau groupe pourrait compter une vingtaine de membres, des non-inscrits, quelques LREM, Libertés et territoires voire PS, selon Claire Pitollat, une élue LREM pressentie, qui juge cependant qu'« en plein déconfinement, ça ne (lui) semble pas opportun » de le lancer.

Selon elle, il s’agit par cette initiative de « faire vivre la diversité de la majorité », tandis que d’autres sont dans une ligne moins coopérative avec l’exécutif. Un cadre de la majorité éreinte déjà un « groupe de bric et de broc pour essayer d’exister, un groupe d’orphelins ». Il y voit « finalement une clarification utile de députés qui ne s’étaient pas habitués au dépassement » droite-gauche promu par Emmanuel Macron.

Et selon cette source, « la majorité absolue est un peu un faux sujet car avec le soutien constant du Modem (et) l’appui solide d’Agir, la majorité dans son ensemble est largement assurée ». « Ce n’est pas un coup dur pour Emmanuel Macron », assure encore ce proche de l’Elysée, estimant que les dissidents potentiels « ne semblent pas dans l’opposition frontale ».

Une « émotion bien compréhensible » affirme Le Gendre

Dans un message adressé aux « marcheurs » peu après la parution de l’article

desEchos, Gilles Le Gendre fait état d’une « émotion bien compréhensible » créée au sein du groupe majoritaire.

Invitant à « la plus grande prudence » faute d'« annonce officielle », il juge toutefois que l’initiative, si elle se confirmait, « constituerait une double rupture de confiance » envers le président de la République et les électeurs, selon ce message consulté par l’AFP.

« Neuvième groupe ou pas, le gouvernement pourra toujours compter sur une majorité forte pour conduire sa politique », ajoute-t-il, notant que « toute tentative de division ferait obstacle à ce que les Français attendent aujourd’hui de leurs dirigeants ».

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Groupe Écologie, démocratie et solidarité

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Voir le lien, ci-dessous :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Groupe_%C3%89cologie,_d%C3%A9mocratie_et_solidarit%C3%A9

Le groupe Écologie, démocratie, solidarité (EDS) est un groupe parlementaire de l'Assemblée nationale française. Il est formé en mai 2020 par des dissidents et d'anciens membres du groupe majoritaire La République en marche.

L’écologie..politique..une gageure..

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L’ Écologie..Tout sauf..politique !!!

Par chez nous l'écologie vraie et réelle fait partie intégrante de notre vie, comme mode vie, alimentation et nourriture, bien-être et loisirs en étroite liaison et communion avec la nature..Vraie Nature..toujours aussi Grande et Belle !..

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Des vesiges de l'époque "Celte"..

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Photo ci-dessus du rocher des trois figures ou pierre taillée avec des reliefs d'humains -Dieux Celtes et lieu de culte.

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Des vestiges "Romains" de l'époque "Gallo-Romaine" et époque de l'occupation de la "Gaule" par les Romains, durant la "Pax-Romana"..

La source "Saint-Hubert".

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Photo ci-dessus d'un grand bas-relief, taillé dans la roche (grès rose des Vosges du Nord..) et du lieu de la source Saint-Hubert, avec Diane la chasseresse représentée, avec des lévriers et des cerfs.

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Photo ci-dessus des bains ou thermes situés un peu plus bas que la naissance de la source se trouvant juste à hauteur et à côté du bas-relief sculpté.

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Photo ci-dessus du chemin situé en contrebas du village, en partie est et nord-est, et pour se diriger vers la "Bild-Mühle".

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Des groupes de rochers, anciennes cavernes occupées..

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Photo ci-dessus de pétrogriphes et signes sculptés.

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Nous avons une nature encore préservée et un environnement plus que "louable" et digne de ce nom, et avec de magnifiques forêts à proximité et aux alentours.

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L'écologie, je veux dire..La vraie et réelle, appartient à tout le monde !

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Photo ci-dessus d'une authentique voie romaine.

Tout dépend ce que l'on en fait et comment on l'interprète !

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Photo ci-dessus gros plan - détails, de cette authentique voie romaine.

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Mais l'écologie est d'abord l'affaire de chacun et de tous, tout d'abord au niveau "individuel", avant de le transposer à une plus grande échelle, tant au niveau "National", que "Européen", puis..Mondial !

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 L'écologie n'est pas l'appanage des politiques, ni du monde politique..jamais !...

 

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J
Salut Guyenne.<br /> <br /> Lettre au Président..<br /> <br /> Sous la présidence de Sarkozy on avait également été dans du n'importe quoi, et avec ces chiffres et pourcentages(pour entretenir des..statistiques ! (sic !)..), en forme de "rentabilité" et à des fins..d'audimètre..un comble !..<br /> <br /> Le "nettoyage" au "Karcher", pour l'expression, ne s'est jamais fait, le reste non plus, et beaucoup de choses, à défaut de "doléances" de la part d'un grand nombre de citoyens et de Françaises comme Français, dont pour la sécurité et "leurs" propres "sécurité" sont restés..lettres mortes, alors...<br /> <br /> Je me méfie et des "formes" d'outils, mis en place, dont par le biais de l'informatique, comme pour ce questionnaire sur la citoyenneté et d'autres, tout comme "sondages" et surtout propositions sous diverses formes sensées intéresser..la populace..<br /> <br /> Pendant que l'on "occupe" les gens et le terrain avec autre chose, pendant ce temps-là, les gens ne regardent pas ailleurs et ne réfléchissent pas surtout !!!..<br /> <br /> Sarkozy, sous une certaine forme, avait également fait de la "communication" et dans la communication, mais bien moins que Macron qui ne joue que là-dessus.<br /> <br /> Personnellement, je ne "braille" pas, je n'ai jamais, non plus.."braillé", encore moins à tort, et je me méfie comme je me suis toujours méfié de tous les partis politiques, surtout les..émergents..<br /> <br /> Tout le monde est en droit (légitime..) de demander des comptes à l'Etat comme au gouvernement, et à tous ceux qui nous gouvernent, tous ministres confondus.<br /> <br /> Après tout, il s'agit bien de nos deniers, dans les dépenses et concernant les dépenses de l'Etat, sans oublier tous ces plans de "relance" depuis Mitterrand, que ce soit dans l'industrie (avant..bien avant, et plus à présent, malheureusement..à part pour "Airbus" et les chantiers navals..), surtout..automobile (on voit où tout cela nous a amené ! sans oublier les banques et tout le reste, et..surtout..Les dépenses pour le budget de fonctionnement de l'Etat..aussi !!!..<br /> <br /> Aujourd'hui, je ne tiens plus compte de rien, et je préfère m'en tenir à "ma" conception de la vie, non galvaudée, ni même encore moins.."volée", et avec une préférence dans le simpliste (sans être "réducteur" pour autant..), mais, cependant, avec une alimentation saine et digne de ce nom, le plus important à mes yeux, sans oublier une certaine hygiène de vie, et non "polluée" par le consumérisme à outrance et à tout va, du acheter toujours plus, au regard de cette surproduction "Mondiale" inutile !!!..<br /> <br /> Bon appétit, bonne journée, à plus..Denis.
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G
Salut "janus"<br /> <br /> Tu vas finir par m'écarter de ton blog avec tes "copié/collé" qui n'en finissent pas tant le téléchargement est long et la lecture épuisante. <br /> <br /> L'écologie réelle est celle qui peut être conduite par le citoyen consommateur si toutefois celui-ci veut faire l'effort ce qui est pour le moins incertain. Quant à l'écologie politique j'ai appris ce que c'était par la bouche à Zemmour qui de plus la situe à gauche ce qui m'incite à penser qu'elle ne peut donc pas être constructive.<br /> <br /> Bonne fin de journée !
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Ecologie vraie et réelle..
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