Faire un poulailler et avoir un poulailler chez soi..et des poules !

Faire un poulailler et avoir un poulailler chez soi..et des poules !

(Photo mise, ci-dessus, à titre d’exemple, bien-sûr..)

Inspirateur de l’analyse systémique, le précurseur Richard Fuller nous y incitait déjà il y a plus de 50 ans : « On ne change pas les choses en s’opposant à ce qui existe déjà. Pour que les choses changent, il faut construire un nouveau modèle qui rend l’ancien « obsolète. »

Avoir un jardin potager, vrai jardin potager, digne de ce nom, est un acte militant !

(Pierre Rabhi)

Photo ci-dessus de Pierre Rabhi.

Avoir un poulailler et des poules est un « plus » non négligeable !

Bon à savoir

Une poule peut ingérer environ 150g de déchets de cuisine et de jardin par jour.

(d’où l’intérêt – double – d’avoir un poulailler et surtout..des poules !..)

Photo ci-dessus d’un poulailler, vue de face (fait maison, en Allemagne).

(On remarquera l’accès par une porte double à charnières, et l’ouverture, avec la trappe, pour les poules.)

Le Monde étant ce qu’il est, la situation tragique et dramatique liée en cela à ce virus et vécue jusque là (également..), par, tout d’abord, cette épidémie, puis..pandémie, en parlant de ce virus et Coronavirus comme « Covid19 », une crise économique s’en suit, également, en parallèle (presque inéluctablement..), de cette situation, et va nous amener vers une crise économique profonde et..récession.

Photo ci-dessus d’un poulailler, vue de côté.

(On remarquera l’accès par une porte double à charnières, et l’ouverture, avec la trappe, pour les poules.)

D’où mon interrogation ( ?), vas-t-on pouvoir et continuer encore à vivre comme avant, ou bien vas-t-on accepter, de prendre en pleine figure, une crise économique et sociale profonde, comme récession, et..attendre et..laisser faire ?..

Photo ci-dessus d’un poulailler, vue de côté..

(On remarquera cette vitre, ou plexiglas mis en place.)

Je préfère prendre les devants, et me concernant, pour me tourner vers un choix de vie (depuis très longtemps déjà..plus de 35 ans..), plus raisonnable, sans consumérisme à outrance (cela n’a jamais été le cas..), sans gaspillage inutile (là non plus ça n’a jamais été le cas..), pour l’alimentation (dont pour la nourriture..), comme pour les déchets..tous les déchets..

Photo ci-dessus, des poules en liberté, pour gambader, l’idéal, pour les poules.

Mais, me direz-vous, à quoi bon faire un poulailler et avoir un..poulailler ?..

Photo ci-dessus d’un poulailler qui jouxte la forêt, sans doute, et avec un couvert feuillu grâce aux arbres qui l’entourent.

Photo ci-dessus de poules en liberté dans un enclos à poules.

Photo ci-dessus, une relation avec ses poules qui peut surprendre, mais qui participe à leur bien-être.

Justement..j’y viens..

Photo ci-dessus d’un poulailler fait maison, et avec un toit en tôle, une porte d’accès de taille, et une fenêtre, presque comme pour une maison, un peu exagérée.

Un poulailler, tout comme le fait d’avoir un jardin, vrai jardin « potager », digne de ce nom, s’inscrit dans un raisonnement « louable » et pas faux ou..idiot ..

Photo ci-dessus d’un étalage de légumes faisant état de la production d’un jardin potager « rentable ».

Photo ci-dessus d’un poulailler, en liberté, d’une association ou groupe de défense et sauvegarde pour le maintien des poules en liberté et poulaillers de famille.

Un poulailler et..des poules..

Photo ci-dessus de l’éclaté d’un poulailler fait à partir de palettes récupérées et avec un plan, à l’aide du logiciel « Sketchup ».

Le poulailler n’est que l’abri et la maison ou toit pour pouvoir accueillir des poules et les protéger, des intempéries, pluies comme froid, mais également pour les protéger contre toute agression possible et intrusion des..renards..voilà tout.

Photo ci-dessus de la trappe d’accès pour les poules, et avec un système de fermeture automatisée, et prenant en compte la tombée de la nuit comme le lever du jour.

(avec ce système, on a une protection assurée contre les renards..)

Et les poules..alors ?..

Photo ci-dessus d’un « duo » de poules que j’affectionne, à savoir la « Rousse », et la « Bleu des Landes ».

J’y viens..

Photo ci-dessus d’un coq, élément indispensable pour pouvoir assurer la descendance, et avoir des poussins.

Les poules..ah..les poules !..

Photo ci-dessus de poules en train de picorer des grains de maïs.

Photo ci-dessus d’une poule « Rousse » issue, en croisement, de la race « Leghorn », pour le départ et l’origine.

Les poules sont là pour assurer une forme en disponibilité de « vrais » œufs frais de poules sains, et pas en provenance de grandes surfaces et de ces œufs produits en quantité « astronomique » (dans l’agriculture industrielle comme dans le domaine de l’Agro-Alimentaire, et..Agro-business..voilà tout..), comme vrais poulets de chair, dignes de ce nom, et avec une qualité « hors pair » de la chair et donc de la viande.

Photo ci-dessus de vrais bons œufs frais de poules pondeuses, d’un poulailler de famille, et pas de ces poules de batterie.

Photo ci-dessus d’un panier de ramassage rempli d’œufs, attention toutefois à ne pas faire d’omelettes durant le transport jusqu’à la maison.

Voilà pourquoi, cette prise de décision et choix, de faire, tout d’abord, un poulailler, et d’avoir un poulailler et..des poules.

Photo ci-dessus d’un éclaté, en exemple, d’enclos à poules(5) et de poulailler(1), l’aire(2) pour pouvoir circuler, et avec le « préhaut » (3), tout comme la mangeoire et l’abreuvoir (4).

Avoir un poulailler et des poules..surtout, pas une mince affaire !..

Photo ci-dessus d’un coq, toujours aussi fier, comme sur et pour l’emblème de la France.

Beaucoup s’interrogent à ce sujet, et souvent se demandent, et demandent, au sujet des poules et d’avoir des poules, s’il faut ou s’il fallait pour autant, et pour cela, avoir un coq ..

Photo ci-dessus, le coq en train d’assurer la descendance, en poussins.

Au sujet des poules, et en parlant de..coq.

Il n’y a pas besoin d’avoir de coq, pour avoir des oeufs et/ou que les poules pondent des oeufs.
Il faut avoir des poules dites « pondeuses » (c’est le terme qui convient..)pour pouvoir espérer avoir de oeufs, car, sinon..point d’oeuf..
Il faut, pour cela, s’assurer de la provenance de ces poules « pondeuses » et ainsi être sûr de ne pas être..roulé dans la farine.
Car, il y a..poules et..poules.

Le coq est là, juste pour assurer la descendance en poussins, et sinon garder son cheptel et avoir un oeil sur « ses » poules, s’il y a plusieurs coqs, forcément, il y aura concurrence, et donc..bagarres..bagarres assurées..voilà tout.
Pour les poules, il existe un tas de races, en appellation, et avec, pour chacune des qualités différentes.
Il y a des poules qui sont davantage maintenues dans leur race, pour leur qualité de chair, et d’autres, pour leurs oeufs, sans entrer, forcément dans une forme d’élevage « intensif » à mini échelle..non plus.
Pour ces poules « pondeuses », il faut savoir qu’il existe des arnaques .
Il existe des ventes de volailles, sur pied, avec des gens peu scrupuleux, vis à vis des acheteurs et acheteurs « potentiels »..
Il y a eu (et il y a encore..) des gens qui avaient acheté des poules dites prêtes à pondre, mais, qui ne pondaient pas !.

L’arnaque:

En réalité, la poule n’était pas prête à pondre, le vendeur le savait et pourtant il l’avait vendue comme telle..
Bien sûr les arnaques existent, mais c’est rare malgré tout. Un bon vendeur (éleveur de volailles sur pieds pour la chair ou la vente..)qui tient à « fidéliser » sa clientèle n’y a aucun intérêt.
Le « stress » comme les « maladies » peuvent occasionner un arrêt de la ponte et blocage momentané ou qui peut durer..
Ce qu’il faut savoir:
Chaque poule naît avec un capital d’oeufs (en fonction de la race en poules pondeuses..) à répartir sur sa carrière et sa vie de pondeuse. Si elle pond précocement et que sa ponte est généreuse, la longévité de sa production s’en trouvera d’autant écourtée.
Il faut les « choyer »:
Comme tous les oiseaux, elle a besoin de beaucoup de calcium qu’elle synthétise à partir de son alimentation, dont la qualité est donc..primordiale.
Ne pas prendre n’importe quelle graines (même si « labellisées » bio, ça ne veut rien dire..).

Photo ci-dessus de poules heureuses et dans un environnement qui leurs convient.

Le problème de la poule « pondeuse » et qui ne pond pas..

Photo ci-dessus d’une poule pondeuse et avec un œuf « coincé », comment faire ?

Quelques conseils face à ce problème:

Photo ci-dessus d’une poule en pleine santé, mais, sur ses gardes, cependant.

Photo ci-dessus de l’explicatif pour l’appareil reproducteur et pour la formation de l’œuf avant la ponte.

Si au bout de six mois, dont une période de début d’année, il n’y a aucun oeuf, c’est qu’il y a un problème particulier.
Il ne faut pas attendre pour aborder la question avec votre fournisseur dès l’achat.
Avant d’acheter votre poule ou poulette (ou plusieurs..) demandez au vendeur s’il vous l’échangera au cas où elle ne pondrait pas. C’est d’ailleurs un bon test pour le choisir !
Il ne faut, cependant, pas l’accablez d’une responsabilité dont il n’est pas responsable, car, dans la presque totalité des ces cas et situations ce n’est pas..prévisible.
C’est important de procéder ainsi, non pas pour l’économie de quelques Euros, mais pour un retour d’information à l’éleveur qui identifiera une cause si votre mésaventure n’est pas unique.
Examinez bien la volaille que vous allez acheter ou acheter. Pattes, plumes et bec doivent être lisses et quelque peu brillants (pas terne ni glabre..), signes de la jeunesse de l’animal. Des écailles douteuses sur les pattes révèlent toujours un problème: soit la poule est âgée soit elle a une gale. Les plumes en mauvais état sont à associer à une mauvaise santé où à une mauvaise qualité de l’élevage. N’achetez jamais de tels sujets !
Considérez aussi que les animaux vivent presque toujours mal le changement.
Par nature, lorsqu’il s’agit de poules, l’accueil de leurs congénères déjà présent y est pour beaucoup. Ce moment est très violent et très éprouvant. Il laisse parfois des traces pour toute la vie de l’animal au poulailler. On tentera de minimiser ce phénomène en les habituant progressivement (voisinage près d’un grillage de séparation, pour pouvoir observer le comportement..pour un certain temps..), mais gardez en tête que c’est un pis aller et que suivant le sujet l’accueil peut être très traumatisant.
Il est d’avantage intéressant de ne se tourner que vers une seule race et sorte de poules, tout en en achetant plusieurs en même temps (six à huit..), pour pouvoir être sûr, et quelque peu..tranquille..aussi.
Je terminerai, en vous disant que la nourriture des poules a son importance, tout comme l’entretien du poulailler aussi.
Les poules seront à l’aise dans votre jardin (sans les laisser gambader pour autant à l’intérieur à tout va, tant pendant la période de semis surtout, comme au début de la montée des plants et légumes..), comme dans un environnement avec quelques arbres, tant pour l’ombre et le couvert que pour pouvoir rechercher des insectes et vers de terre ou autres..
Je reviendrai vers vous, un peu plus tard, concernant la nourriture et le poulailler..

Photo ci-dessus d’une poule pondeuse et avec un œuf « coincé », comment faire ?

Vive les poules et..le poulailler !!!

Photo ci-dessus de poules en liberté en quête de nourriture, avec, cependant, une poule qui veille au grain (généralement la plus âgée..).

Au sujet de l’alimentation..la nourriture des poules..

Photo ci-dessus d’une poule, sur du foin, et sans doute, dans une grange.

Pour limiter les problèmes de ponte…

COMMENT BIEN LES NOURRIR ?

Photo ci-dessus d’un élevage de poules en liberté, et qui se regroupent en venant tout près, sans doute, en guise de remerciements et reconnaissance.

Qu’on se le dise, plus la nourriture des poules est variée et saine, mieux elles se portent ! Car, comme le dit le dicton, « les poules pondent par le bec ».

Aussi, mieux vaut savoir comment bien les nourrir, en bonne quantité, en bonne proportion et à la bonne fréquence.
A condition qu’elles évoluent bien dans un milieu riche en « biodiversité », les poules passent la majeure partie de leur journée à rechercher de la nourriture, dans le sol (vers de terre..), qu’elles grattent allègrement (sauterelles aussi pendant la saison, insectes, etc..), dans l’herbe ou parfois même en grimpant sur les branches basses des arbres ou des arbustes. Et elles sont tout à fait capables-tout au moins les races les plus « rustiques »-, sans aucune intervention humaine ou presque, de trouver par elles-mêmes les aliments dont leur organisme a besoin, notamment pour pondre. Il y a encore quelques décennies, dans la plupart des basse-cours familiales, l’intervention humaine se limitait à jeter quelques poignées de grain, à leur proposer de l’eau et à les rentrer la nuit (seule petite contrainte*, à cause des renards aussi et surtout, également martres, fouines comme belettes et même rats pour les œufs !..)au poulailler pour les mettre à l’abri des renards. Les volailles passaient alors les journées à explorer la cour de la ferme – avec une prédilection pour le tas de fumier (qui se trouvait souvent, comme chez ma grand-mère, dans l’espace devant la maison ou petite ferme, appelée « l’usoir »* en Lorraine..) et où elles trouvaient des vers et des larves (un peu comme pour le compost..) -, les chemins, les prés et les champs environnants à la recherche de nourriture. Evidemment, c’était au temps où l’élevage n’était pas encore« industriel »… Les animaux étaient rarement confinés dans un enclos et personne n’avait encore entendu parler de « sorgo » ou de « soja ».
* Au sujet de l’usoir:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Usoir
Usoir – usuaire ou parge..
C.A.U.E. 57 – Moselle.

Les usoirs en Moselle..

S’inspirant de ce modèle traditionnel, les éleveurs qui offrent un parcours herbeux (naturel..) suffisamment vaste et végétalisé à leurs petites protégées le reconnaissent : blé et maïs concassés suffisent amplement à nourrir les pondeuses, qui se débrouillent très bien par elles-mêmes pour trouver sur leur parcours une multitude d’aliments. Et pour ceux qui ne peuvent proposer qu’un petit espace extérieur à leurs poules, il reste la solution de leur donner accès au jardin (à condition de prévoir des protections, pour les végétaux en place – (se référer à ce que j’avais mis peu avant et plus haut dans un commentaire mis..) et/ou potager (après les récoltes..), voir de compléter leur alimentation par des déchets verts de cuisine et du potager(épluchures de légumes comme de fruits, feuilles de salade abîmées, etc..), ou bien de récolter dans la nature des orties (excellent !..), qu’on peut, après les avoir hachées, déposer à même le sol propre.
Quelle quantité et quelle fréquence ?
Vous l’avez sans doute déjà remarqué, les poules passent la majeure partie de leur temps à rechercher de la nourriture pour la simple bonne raison qu’elles digèrent très rapidement. C’est pourquoi il faut veiller à ce qu’elles aient toujours – hormis la nuit – de quoi se mettre dans le bec. Il s’agit bien-sûr des graines, qui constituent l’essentiel de leur pitence, mais aussi de la verdure qu’elles trouvent sur leur parcours ou que vous devez leur proposer (orties hachées, choux, fruits, etc..). quelle que soit la race, il faut nourrir les poules deux fois par jour (à ne surtout pas..oublier !..). Pour ce qui est de la quantité, on considère qu’une poule doit recevoir quotidiennement 100 gr de grains. Autrement dit, pour quatre poules, deux poignées le matin et deux poignées en fin d’après-midi suffisent.
De quoi doit être composée une ration quotidienne équilibrée ?
Pour être en pleine santé et pondre quasi quotidiennement – sauf pendant les périodes de mue et durant l’hiver (à savoir et à..retenir..aussi et surtout !..) pour la majorité des races (les œufs de poules en batterie, généralement vendus dans le commerce, sont « bloqués » avant la mise à disposition, au regard des cotations en bourse..ça peut surprendre, mais, hélas, c’est la réalité, tout comme pour le blé, en parlant de la farine, et donc..du pain..ce n’est guère mieux pour les pommes de terre entreposées dans des grandes pièces à température basse et pour pouvoir bloquer ainsi la « germination »..les fruits et légumes..idem..)-, la ration quotidienne des poules doit être composée à 70% d’aliments énergétiques, essentiellement des céréales (blé et maïs concassés en priorité). Riches en glucides complexes, elles fournissent à leur organisme l’énergie nécessaire à son fonctionnement (un peu comme pour nous, en parlant de calories..). Riches en minéraux, vitamines et fibres, elles délivrent aussi une partie des micronutriments essentiels au maintien d’une bonne forme. A cela s’ajoute des protéines qui, en plus d’être impliquées dans toutes les grandes fonctions physiologiques (structure des tissus, activités enzymatiques, hormones, anticorps, etc..), influent sur la ponte (la formation de l’œuf, lui aussi très riche en protéines, ne se fait normalement que si les pondeuses en disposent en quantité suffisante..). De fait, les régimes pauvres en protéines ou en certains acides aminés impliquent des problèmes de croissance, un plumage déficient et des œufs plus petits et moins nombreux. Comme les poules ne peuvent pas les « fabriquer », les protéines sont apportées par la nourriture. Certains aliments en sont une source intéressante : les graines oléagineuses (colza..[Attention toutefois pour le colza appelé double 00, et qui, par le passé, avait causé la mort de nombre de chevreuils impressionnant !..], lin, tournesol [là-aussi, il existe du « MONSANTO » transgénique et transformé, comme toutes les semences directement traitées dans la graine ( !)..]..), qui apportent aussi des lipides (totalement assimilables, ils produisent deux fois plus de calories que les autres principes nutritifs..), et les légumineuses (pois, féveroles, lupin..). On les administre aux poules sous la forme de grains concassés ou de tourteaux (éviter les tourteaux en vente tout prêts !..). Pour bien faire, ne dépassez pas 10 à 15% par ration. Une autre source de protéines, de meilleure qualité nutritionnelle, est apportée par la viande (reste de charcuterie..sans ficelles ou fils de peau artificielle..), le poisson et le fromage (là-aussi restes de fromages et croûtes..). Le régime omnivore des volailles leur permettant de digérer ces aliments sans difficulté, offrez-leur de temps en temps quelques restes carnés (de préférence pas trop salés..) ou des vers de farine séchés que l’on trouve dans le commerce (appâts à poisson pour la pêche..). Mais le moyen le plus simple pour les poules de faire le plein de protéines animales, c’est de disposer d’un parcours suffisamment vaste, enherbé et planté, donc riche en biodiversité, qui leur fournira leur ration quotidienne de vers, d’insectes et autres bestioles dont elles raffolent. Reste enfin l’indispensable verdure, pourvoyeuse de vitamines et de minéraux, qu’elles trouvent souvent aussi sur leur parcours (brins d’herbe, pissenlits..) où, à défaut, qu’il faut leur fournir quotidiennement. Les déchets verts de cuisine (épluchures de fruits et légumes, à l’exception des pommes de terre qui sont toxiques crues !..) et ceux du potager et du verger (tontes fraîches, salades montées en graines, fanes de radis (que j’utilise également pour une sauce de gibier..) et carottes, feuilles d’épinard, fruits véreux, etc..) font très bien l’affaire.

Photo ci-dessus d’une poule pondeuse « Rousse » méfiante.

Très important !

Photo ci-dessus de deux poules rousses sur l’échelle d’accès au poulailler – on sort ? – on rentre ?

Ce qu’il faut retenir !

Photo ci-dessus d’un poulailler familial, en altitude, quelque part en Bavière.

Une nourriture saine, variée et équilibrée..

« Bon ou pas bon ? »

Photo ci-dessus, le coq veille sur ses poules et sa basse-cour.

On l’a vu, les poules raffolent des déchets de cuisine et de jardinage. On a tort de penser que l’on peut donner tous nos déchets aux poules (pareil pour le compost !..). Il ne faut pas se fier aux idées reçues ! Voici ce que vous pouvez donner à vos poules et ce que vous ne devez pas.

BON
Epluchures de fruits et légumes
Restes de salades
Pain mouillé
Charcuterie
Croûtes de fromages
Coquilles d’œufs et d’huîtres broyées
Restes de plats préparés : légumes cuits, viandes et poissons,
Pommes de terre cuites, riz, pâtes et autres féculents, restes de soupe et sauces.

PAS BON
Pommes de terre crue
Epluchures d’oignons, de bananes, d’agrumes,
De kiwi et de pommes de terre crues
Feuilles de poireaux crues
Trognons de chou, céleri, os, fruits et pain moisis.
Les poules préfèrent la nourriture fraîche !

Photo ci-dessus de poules, à l’intérieur d’un enclos, et avec deux écuelles à disposition au sol.

N’oubliez surtout pas l’eau !

Les poules sont des assoiffées : en fonction des saisons et des conditions d’élevage, elles boivent de 0,25 à 0,50 l d’eau par jour, en trente ou quarante prises. L’eau joue un rôle essentiel aussi bien pour leur santé que pour leur capacité de ponte : elle assure l’ensemble des transports et des échanges dans l’organisme, favorise l’absorption des éléments nutritifs et permet l’élimination des déchets et des toxines (comme pour nous les humains..).
Si elles manquent d’eau, elles se nourrissent moins et pondent moins, sans compter qu’en période chaude, tout « stress » hydrique occasionne leur mort. Il est donc indispensable de surveiller tous les jours leurs abreuvoirs, auxquels elles doivent pouvoir avoir accès en permanence, et veiller à ce qu’ils soient remplis d’une eau propre et fraîche, en été (changer l’eau quotidiennement est primordial pour éviter le développement de bactéries..) et claire.

Attention aux erreurs à ne pas commettre:

Les quatre erreurs qui compromettent la ponte.

1) – Abuser des restes de table.
Si les restes de table, par exemple du vieux pain, peuvent parfaitement régaler vos poules, côté équilibre nutritionnel, ce mode de nourrissage n’est pas l’idéal. Et qui dit poules mal nourries, dit forcément carence en certains éléments indispensables pour qu’elles produisent leurs œufs.
2) – Les rationner.
Ne soyez pas « pingre » avec vos poules ! Des mangeoires totalement vides à la fin de la journée indiquent très certainement qu’elles n’ont pas eu assez à manger et qu’elles risquent du coup de vous priver de leurs œufs. A l’inverse, s’il en reste, c’est que la quantité de nourriture que vous leur donner couvrent leur besoin nutritionnels, sachant que les poules ne manquent pas plus qu’elles n’ont besoin.
3) – Changer leur alimentation trop souvent.
Les poules aiment manger (presque toujours..) la même chose. Aussi, une fois que vous avez mis au point leur ration quotidienne (un mélange de grains), mieux vaut ne plus en changer ou alors en douceur. Si vous envisager par exemple de remplacer le maïs concassé par du millet ou si vous décidez de changer de marque d’aliment, faites-le en douceur et sur plusieurs jours, de façon à les habituer progressivement. A défaut de négocier le changement, vos pondeuses risquent d’être perturbées et de moins pondre.
4) – Ne pas leur proposer un parcours herbeux.
Non seulement les volailles apprécient l’herbe fraîche, riche en minéraux et vitamines (les chats se purgent bien avec, non ?..), mais elles adorent aussi gratter ce couvert sous lequel elles trouvent des vers de terre et des insectes, qui sont autant de protéines indispensables à leur bonne nutrition. Aussi, privées d’un parcours herbeux, elles risquent de développer des carences qui se répercuteront sur la ponte. Pour ce qui est de la taille du parcours, comptez 15 m² au minimum par poule, en sachant qu’une surface de 25 m² par animal est idéale. C’est la garantie qu’elles ne désherberont pas totalement leur espace de promenade à force de grattages incessants. Cette superficie n’exclut pas un entretien régulier du couvert (apport d’engrais naturels..fumier..azote, réensemencement, etc..).
L’expression..bête comme une poule.
Alors toujours aussi bêtes que ça..les poules ?..
Pas si bêtes que ça..les poules, bien au contraire !

Photo ci-dessus d’une poule en quête de nourriture, tôt le matin, avec la rosée.

Voilà pour ce volet, quelque peu édifiant, mais tout aussi et autant intéressant, et sinon..important !

Au sujet du troisième et dernier volet, en parlant du poulailler, je veux dire par là..l’entretien du poulailler. Car, l’entretien du poulailler est très important sur le plan phytosanitaire, mais aussi et surtout pour une bonne hygiène de vos poules, comme bien-être, et endroit de prédilection pour elles, sans parler de nid douillet ou de chalet de vacances..je ris..
Pour ce qui est du poulailler proprement dit, il aut mieux en faire un soi-même (bien meilleur que tous ceux qui existent en vente dans le commerce, que ce soit en jardinerie comme graineterie ou autres magasins équivalents..).

Photo ci-dessus d’une poule s’apprêtant à s’abaisser, sans doute, pour pondre.

Les livres

Au sujet des livres et/ou revues..Il y a, et il existe une telle plétore de livres sur la toile et le net, comme en librairies et magasins et autre, tous ne se valent pas..

Je peux vous « conseiller », et non pas vous..obliger, encore moins..

Voici quelques pistes non indéniable et pas futiles ou inutiles:

Un petit livre, tout simplement « génial » et dont le titre est..Notre premier Poulailler, de Anne Kathrin Gomringer et aux éditions Artémis (seulement 18 Euros, parfois, un tout petit peu moins..), je l’avais acheté dès sa parution en France, en version traduite, en Français (bien que je maîtrise parfaitement et couramment la langue Allemande (écrit, parlé, lu et traduction..).
Voici trois liens pour cela..
https://fr.shopping.rakuten.com/offer/buy/1336310144/notre-premier-poulailler-de-anne-kathrine-gomringer.html?bbaid=4631120453&t=180191&xtatc=PUB-%5Bggp%5D-%5BLivres%5D-%5BNature-et-animaux%5D-%5B1336310144%5D-%5Boccasion%5D-%5BTYTAGOLD+-+Occasion%5D&ptnrid=pt%7C867875616377%7Cc%7C414379899967%7C1336310144&ptnrid=sS34Y5N8P_dc|pcrid|414379899967|pkw||pmt||ptaid|pla-867875616377|pgrid|93588276698|&gclid=EAIaIQobChMI35OY6c366AIVR7TVCh2H8QGeEAQYASABEgJ5kfD_BwE
Notre premier poulailler..

Notre premier poulailler – broché..
https://www.provaches.com/livres/1005-notre-premier-poulailler.html
Notre premier poulailler – broché..

Un livret-facicule
Le second, un livret fascicule, un peu comme une revue, mais mieux, en contexture format,etc..

https://fr.shopping.rakuten.com/offer/buy/2514442192/des-poules-dans-mon-jardin-1.html
Des poules dans mon jardin..
(celui-ci renferme, à la page 26 et page suivante 27, un encart, avec un annuaire de tous les élevages (dignes de ce nom..), répertoriés à travers la France, pour maintenir et sauvegarder les races connues et dignes de ce nom, dont races anciennes..

Les revues

En parlant de revues..revue sérieuse..
Il existe une revue abordant le domaine des poules..

Cette revue s’appelle..Poules et jardin (que j’ai également..), revue trimestrielle, mais avec un contenu hors pair et extra !

poulesetjardin.blogspot.com
http://poulesetjardin.blogspot.com/
Poules et jardin.

Le poulailler

Photo ci-dessus d’un exemple de poulailler (fait en panneaux d’O.S.B.), et avec les « pondoirs » accessibles par l’extérieur et à l’arrière et avec une trappe automatique d’accès pour les poules.

(vous remarquerez le débord de toit, à l’arrière de ce poulailler, pour avoir les pondoirs extérieurs en accès, en les protégeant de la pluie..)

Pour le poulailler, en parlant de..construire son propre poulailler..
Dans ce petit livre cité, en référence (pour un achat éventuel..), en parlant de..Notre premier poulailler..
A l’intérieur, et à la page..48, vous avez une photo, en approche, pour vous donner des idées pour l’intérieur de votre poulailler..
(ne pas oublier..dessous, et en retrait contre le mur ou la paroi du fond, les emplacements..niches de ponte..)
Ce petit livre, ne paie pas de mine, mais pour moi, il reste une référence et très bonne base pour débuter comme riche mine en idées et pour pouvoir aborder un tas de choses dans le domaine, et dans la tranquillité, et sans..sueurs froides..je ris..
Petit rajout, du fait d’un oubli ou faux oubli..
En parlant de..
et à les rentrer la nuit (seule petite contrainte*..
Pour cet astérisque en renvoi, j’ai omis de mettre l’explicatif, car, il s’agit en fait, de la forme possibilité d’installer un système simple et peu coûteux, de porte d’accès au poulailler (pour les poules..) et avec une fermeture automatique actionnée, vous permettant ainsi d’être tranquille, dès la tombée de la nuit..
Pour cela, vous trouverez un tas d’idées et de « tutoriels » sur le net (mais, là aussi tous ne se valent pas..)..

Photo ci-dessus de l’embase et du cadre support, pour un terrain en légère pente.

(on peut très bien s’inspirer de cette photo, pour le cadre support, et sur pilotis, pour faire son propre poulailler..)

Photo ci-dessus, et pour l’exemple, montrant le fermier en train d’accéder au poulailler pour y entrer dedans.

A présent je vais aborder le troisième volet

A présent je vais aborder le troisième et dernier volet de la série, en parlant de..poules.
Troisième et dernier volet..

Le poulailler..

Côté pratique

Poulailler pratique..

Photo ci-dessus d’un autre exemple de poulailler construit soi-même.

Le poulailler et son entretien

L’Entretien du poulailler passe aussi par l’assainissement des murs !
Changer la litière ne suffit pas à assurer un environnement sain aux poules, même si cette précaution y contribue. Les sols, les murs, les plafonds et les équipements abritent souvent des parasites et c’est sur eux que votre vigilance doit porter. Aussi, pour le bien-être de vos poules et leur éviter des problèmes de santé, profitez du grand nettoyage annuel pour assainir leur abri avec du lait de chaux.
Une attention toute particulière doit être accordée à l’entretien du poulailler. Une mauvaise hygiène est la principale cause de pathologies infectieuses, souvent graves, dues aux bactéries et aux parasites. Il est donc indispensable de procéder à un nettoyage régulier ; une fois par an, après avoir sorti la litière (paille comme foin..) et gratté les fientes qui restent collées sur le sol, le perchoir et les pondoirs (niches de ponte..), il faut laver l’intérieur de l’abri avec un désinfectant dilué dans de l’eau (certains préconisent même d’utiliser pour cela un nettoyeur à haute pression, que je ne recommanderai surtout pas !..). Pour prévenir des invasions de poux rouges ou les éliminer, il est conseillé d’appliquer, sur toutes les surfaces – parois, plafond, sol, pondoirs et perchoirs, en insistant bien sur les anfractuosités et les jointures des planches – un badigeon de chaux ou lait de chaux.
Un enduit naturel idéal pour le poulailler
L’enduit que l’on obtient en mélangeant de la chaux à de l’eau est traditionnellement utilisé dans les bâtiments d’élevage (étables, porcheries, poulaillers, pigeonniers..c’est ce que nous faisions chez nous..chez mes parents..). Et pour cause : résultant de la calcination d’une roche calcaire provenant des carrières souterraines, la chaux, qui ne contient aucun adjuvant (solvant ou résine..) et n’est donc absolument « pas toxique » pour les animaux, a des propriétés bactéricides et antiseptiques. Son usage est particulièrement recommandé dans les poulaillers pour éviter la prolifération de bactéries nocives pour la santé des volailles, d’autant plus que sa perméabilité laisse respirer les supports tout en évitant l’apparition des moisissures dues à l’humidité et à la condensation. Comble d’avantages : la texture même du badigeon et sa prise à l’air, appelée carbonatation (réaction au contact de l’air..), permettent de couvrir efficacement les surfaces irrégulières et difficiles à laver, comme les parois en bois (qui présentent des interstices où se logent les poux rouges..). Sa forte adhérence (de plus, et atout non négligeable..) autorise d’ailleurs son utilisation sur tous les autres supports – briques traditionnelles, pierre naturelle comme parpaings ou agglos creux, Placo-plâtre, béton – qu’ils soient poreux, bruts ou lisses. De plus, dans les poulaillers où l’éclairage est restreint, son rôle réfléchissant – en séchant, l’enduit à la chaux blanchit complètement les supports sur lesquels on l’applique – est particulièrement utile. A cela s’ajoute son faible coût.
Quelle chaux utiliser ?
On trouve dans le commerce de la chaux « aérienne » et de la chaux « hydraulique ». Pour un usage en « chaulage » ou badigeon, comme c’est le cas au poulailler, mieux vaut choisir la chaux « aérienne », autrement appelée fleur de chaux, chaux éteinte, chaux hydratée ou chaux grasse. Sa prise lente (entre 24 et 48 heures) au contact du dioxyde de carbone (CO²) de l’air est particulièrement adaptée aux enduits en milieu sec. La chaux « hydraulique »* (NHL), qui contient plus d’argile et dont la prise plus rapide se fait d’abord à l’eau, puis, à l’air, est plutôt conseillé pour les pièces humides (caves, murs enterrés, etc..).

Toute petite anecdote..

(j’ai, personnellement, utilisé de la chaux « hydraulique », notamment pour la partie finition en crépi de mon mur de délimitation entre mon terrain (en partie nord-est et sud-est..) et la parcelle jouxtant, en petit espace vert, non constructible et communale..
En effet, après avoir procédé à la projection de la première couche en accroche, appelée « gobetis »projeté, j’ai ensuite procédé à la projection de la couche de finition pour ce crépi, et avec, cette fois, en « liant » dans mon béton fin, de la chaux hydraulique de Wasselonne (excellente..), et avec une pelle de chaux pour deux pelles de ciment..Le résultat est tout simplement super, tant en visu que tenue, et de plus, ça ne bouge pas, et ça n’a jamais bougé depuis maintenant..32 ans !..)

Photo ci-dessus, à titre d’exemple et pour la comparaison.

Enduit à la brosse.

Enduit facile à la Brosse
Ce qui existait déjà également dans le temps, comme pour la maison et petite ferme de ma grand-mère maternelle..
L’enduit projeté à l’aide d’une « tyrolienne »..mais avec un enduit fait traditionnellement et de façon artisanale..

Crépir à la tyrolienne (Ooreka.fr)
urcaue-lorraine.com

Faire durer les façades rurales Meusiennes..
L’enduit en bâtiment – en général.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Enduit_(b%C3%A2timent)
Enduit en bâtiment..

Suite du texte pour le volet..
La chaux aérienne est vendue sous forme de poudre (pour une surface de 50 m², prévoyez un sac de 15 kg..) ou de pâte (moins bon !..), qui est évidemment vendue plus cher (autour de 12 Euros le pot de 6 kg..). Si vous voulez colorer l’intérieur de votre poulailler, sachez que l’une comme l’autre se mélange facilement avec des pigments naturels (un peu comme pour ces ocres du Midi..).
Bon à savoir : attention aux enduits dits « préformulés » à la chaux ou « à base de chaux » vendus prêts à l’emploi ou à délayer dans de l’eau. Leur composition est souvent assez vague, mais on y note l’ajout de « liants hydrauliques » et/ou de « résines » qui suppriment souvent les qualités respirantes de la chaux !
Des précautions d’usage
La chaux étant irritante ( !) pour la peau et les yeux, il faut faire attention lors de la préparation de l’enduit et de son application. Cela implique de porter des lunettes de protection et des gants(gants en caoutchouc épais et remontant presque jusqu’aux coudes..) pendant toute la durée du chantier et d’être vêtu d’un pantalon long (vieux jean..) et d’une veste à manches longues (style veste de treillis militaire..par ex..). De plus, il est préférable d’effectuer le mélange à l’extérieur, à l’air libre (attention toutefois au vent en cas de vent !..), hors période de gel et de fortes chaleurs.
La préparation de l’enduit
Dans un grand récipient (style bac à gâcher le béton..), versez progressivement 6 à 7 kg de chaux « aérienne » en poudre dans 7 litres d’eau froide (10 litres de lait de chaux couvrent 100 m² sur du bois, 70 m² sur de la brique ou du béton, 160 m² sur du plâtre..). Mélangez à l’aide d’un bâton (style manche à balai..). En réaction au mélange de la chaux et de l’eau, il va se dégager une forte chaleur. Pour éviter les risques de projection, couvrez le seau avec une planche et attendez quelques heures. Une fois le mélange froid, rajoutez de l’eau jusqu’à obtenir la consistance désirée, remuez et appliquez l’enduit à l’aide d’un large pinceau plat ou d’un rouleau, comme pour une peinture. Si vous utilisez de la chaux en pâte, pour obtenir un badigeon, il faut ajouter autant d’eau que de chaux. Dans un cas comme dans l’autre, laissez sécher l’enduit une journée avant de réintégrer les volailles dans leur abri.
Un conseil : dans le cas d’un poulailler en bois, pour une meilleure adhérence du badigeon, appliquez-le en deux fois : une première sous une forme très liquide et une deuxième fois à dillution normale. Insistez bien sur les jointures des planches et des petits recoins, à la brosse ou au pinceau.
Le saviez-vous ?
La chaux n’est pas utilisée que dans l’habitation ou les bâtiments d’élevage. En application sur le tronc des arbres fruitiers en hiver (à la fin de l’automne..), le lait de chaux (ou « Blanc arboricole »..) détruit les larves des parasites nichant sous les écorces et les spores des champignons responsables des maladies crypto-gamiques (tavelure, cloque, moniliose, chancre..).

Pour entretenir l’extérieur d’un poulailler en bois
Pour prolonger la durée de vie d’un poulailler en bois, il faut l’entretenir. Pour cela, mieux vaut éviter les produits de traitements « toxiques » et faire le choix de produits naturels, comme l’huile ou la lasure « écologique » (sans solvants, dérivés de pétrole et additifs chimiques..COV..Aldéides et formaldéides..), à base d’huile de lin ou de soja, de cire, de siccatif sans plomb, ou de cire d’abeille, dont la durée de vie et les performances n’ont rien à envier aux produits pétrochimiques. Utile pour protéger durablement les bois, colorés ou non, contre les intempéries (vent, pluie..), tout en les laissant respirer (le film qu’elle constitue à la surface du bois n’empêchera pas l’évacuation de l’humidité, mais résiste à l’eau..), cette lasure remplit aussi une double fonction : résister aux attaques des champignons et moisissures et prévenir un assèchement trop rapide ou excessif du bois. Si le bois est juste sale, il suffit de le nettoyer au préalable avec un chiffon ou une éponge trempée dans de l’eau additionnée de savon noir et laisser sécher avant d’appliquer la lasure sur toutes les surfaces extérieures.

Bon à savoir

On peut faire soi-même de la peinture avec de la bière, de la farine, etc..
Pour la « coloration » dans le cas de poudre d’ocre, on prendra un jaune paille, très légèrement foncé, plutôt qu’un jaune orangé ou rouge tenace, pour le rendu comme « visuel »..
Voilà pour aujourd’hui, et pour vous permettre d’avoir une réelle approche dans ce sens..

Je reviendrai un peu plus tard, pour et en parlant de cette idée et de ce « tutoriel » pour la porte automatique en accès au poulailler pour les poules, au regard des risques, en parlant des renards, et pour pouvoir être tranquille et..dormir..tranquille..

Photo ci-dessus de la trappe automatique d’accès et des éléments qui la composent, avec la minuterie (horloge) et système électrique(avec un enrouleur), pour la levée de la trappe comme pour l’abaisser.

Une petite anecdote..

En parlant de soins, et au sujet des soins, concernant les poules..

Pour les soins
En parlant de plantes antiparasitaires..
Efficaces les plantes antiparasitaires ?

Une question posée..

Que pensez-vous des bienfaits de l’extrait de pépins de pamplemousse (pomélo..) à usage périodique dans l’eau de boisson des volailles pour prévenir les parasites internes ? Ce type de cure est-il efficace ?
(personnellement, cela me fait quelque peu sourire..mais, cependant, il faut savoir que cet extrait de pépins de pamplemousse (Pomelo..), et que l’on trouve en pharmacie sous forme de petit flacon, est fort utile, en préventif, à l’entrée de l’hiver, face à la grippe et contre la grippe saisonnière(mieux que le vaccin..), ce que je fais tous les ans, et avec mon épouse, tant à l’entrée de l’hiver, qu’à la sortie de l’hiver. Voilà sa seule utilisation utile et raisonnée.. nous faisons également une cure de sève de bouleau au printemps, tout comme peu après avec l’ail des ours sauvage..)

Réponse de la revue..

NOTRE RÉPONSE
Un animal élevé dans d’excellentes conditions d’hébergement, de parcours, de nourriture et d’hygiène n’a pas besoin de cures, quelles qu’elles soient. Les parasites dans l’organisme (nous en avons également, dont dans notre estomac..) sont à leur place et ne posent pas de problème en soit. Le problème est différent en élevage professionnel, car l’adaptation de l’animal à ses parasites se fait au détriment d’une optimisation de sa production. En élevage familial, la question ne se pose pas. Ce qui est gênant, c’est la prolifération des parasites. Dans ce cas, la cause est généralement une carence dans la nourriture ou un problème d’hygiène. Il faut surveiller l’état de l’animal et es fientes et aviser si vous suspectez un problème. Les plantes antiparasitaires et autres extraits de plantes, pris séparément, ont un effet réel, mais faible qui présente rarement une grande efficacité curative. Pour s’assurer de l’efficacité d’un produit, on fait une analyse coprologique (analyse des fientes permettant de dénombrer les œufs de parasites..) avant et après un traitement. Il est ainsi possible de juger de son impact en demandant l’avis du vétérinaire sur l’analyse des résultats. Par contre, en cocktail de plusieurs plantes, les remèdes naturels montrent parfois une grande efficacité. En résumé, inutile de faire des cures préventives. Elles ne sont pas utiles et peuvent même être contre-indiquées. Par contre, observez bien vos animaux pour intervenir dès qu’il y a un problème avéré et possiblement avec des soins naturels, de préférence en cocktail.
Comme quoi l’excès ne sert à rien, ni en fausse..sur-médication, dont pour les poules.
Il ne faut pas faire n’importe quoi..même avec les poules !..
Voilà, pour ce petit exemple, à titre indicatif, et sinon de rappel.

Concernant le poulailler

Cela « cogitait » déjà depuis bien longtemps..dans ma tête..
(j’ai un gendre qui est..pareil..et qui pourtant..habite en ville, mais avec un grand terrain derrière la maison et un grand jardin en permaculture )
J’ai l’intention de faire moi-même un poulailler, et de prendre des poules..
Car, je souhaite prendre et avoir 6-8 poules au moins..et peut-être un coq..qui sait..
(avant, on ne pouvait pas, du fait de mes longues absences tout au long de l’année et pendant ..30 ans, puis, encore, de déplacements, du matin au soir, dans la semaine, pour mon travail en informatique et cette fois à Strasbourg, et ensuite, les vacances auprès de nos quatre petits-enfants, depuis 2010,dans les Landes, et à Biscarrosse-plage, car, l'un de nos gendres avait été affecté là-bas..)
Mais, pour cette année, je pense que ce sera un peu trop court.
Aussi, du fait de ce confinement, puis.. « déconfinement »..(prévu et soit-disant..organisé..)en douceur et..progressif, nous ne pourrons changer de région et nous rendre, cet été, auprès de nos quatre petits-enfants, dans les Landes, comme depuis..2010. ( c’est mieux et plus sûr..aussi et surtout, tant pour nous-même que pour nos petits-enfants là-bas..)
Je vais, tout d’abord faire un abri à bois (d’ici peu..), puis, cet été, comme j’aurai le temps, je ferai « mon » poulailler..moi-même, et..en bois, sur pilotis, au-dessus du sol, pour le protéger de l’humidité et des remontées d’eau, dont en projections..un peu comme pour cette petite maisonnette traditionnelle que vous aviez faite au début, et avec ces pierres en support; mais, pour moi, je coulerai du béton dans des moules fait en bois (50 cm dans le sol, et 10 cm au-dessus du sol..) et avec, pris dans le béton, de longues tiges filetées de 10 mm de diamètre, pour la fixation tant du cadre support en embase que pour tous les poteaux (carré de 10 cm de section..), tout autour, et servant d’ossature pour l’ensemble du poulailler..

Personnellement, j’ai déjà fait et établi le plan du poulailler..

Il aura les dimensions suivantes:
Une taille de 2,80 m sur la largeur (lorsque l’on se trouve face au poulailler, avec la petite ouverture, en bas en partie droite, du portillon d’accès aux poules..), et de 1,80 à 2,00 m en profondeur (lorsque l’on est sur le côté et avec la grande porte en accès..).
[Pour son emplacement, j’ai déjà un emplacement suffisamment grand, clôturé et grillagé, ancien emplacement d’une piscine gonflable à trois – quatre boudins, tant pour nos enfants, puis petits-enfants, comme tous les enfants, dont en bas-âge, que mon épouse avait gardé, en tant que « Assistante maternelle » agréée( ayant gardé plus de..150 enfants en tout !..pas rien.., de plus, tous ces enfants étaient « choyés » et nourris honorablement et traditionnellement, et avec une très bonne nourriture, sans oublier la responsabilité sur le plan de la sécurité et pour..3,25 – 3,90 Euros « brut » de l’heure..qui ferait cela et pour cette forme de revenu, avec autant de sérieux et de dévouement ?..), et pour la sécurité, et avec un portillon d’accès verrouillable..]

Pour le..poulailler..

Il y existe des poulaillers que l’on vend dans le commerce, en jardinerie et autre, mais ce ne sont, pour la plupart, que des poulaillers pour deux « cocottes » ou « poulettes » ou encore..trois poules, tout au plus..
Les poulaillers, et sinon « le » poulailler que l’on fait soi-même sont bien meilleurs, pour leurs solidité comme pour la durée dans le temps..aussi. et surtout.

Toutes les idées comme réalisation sont bonnes, chacun doit pouvoir y trouver son compte.

Un poulailler avec un coin compost..

Voici un lien, très intéressant à ce sujet, on pourra s’appuyer dessus pour ce donner des idées dans la conception et le montage..
https://poulailler-bio.fr/construction-poulailler-en-palettes-modulable-plan/
Construction d’un poulailler en palettes modulable- plan..

Photo ci-dessus d’un poulailler quelque peu « improvisé », mais cependant utile et pratique.

La construction simple, à l’aide de palettes de récupération

Personnellement, je préfère mettre les nichoirs de ponte à l’intérieur du poulailler et accessibles par une porte d’accès au poulailler, pour pouvoir rentrer à l’intérieur, tant pour récupérer les oeufs, comme pour faire une visite d’inspection générale ou pour l’entretien. Cette solution est bien meilleure.

Une astuce pour les déjections

Pour remédier aux problèmes liés aux déjections des poules du fait du ou des perchoirs, il suffit pour cela de prévoir et d’installer une planche ou plateau servant de réceptacle aux déjections et facilitant par là-même le nettoyage.

L’astuce réside dans la réalisation et mise en place d’un perchoir amovible et que l’on peut aisément soulever, ce qui facilitera le nettoyage et l’entretien.

L’enclos de liberté

Voici un autre lien, uniquement pour la disposition, avec le parc pour permettre aux poules de « gambader », et sinon, pour la disposition du poulailler, du préau, de la ou des mangeoires et de l’abreuvoir ou des..

Sous la rubrique – Mangeoires & abreuvoirs.
https://www.permaculturedesign.fr/meilleurs-equipements-interieur-exterieur-installer-poulailler-pratique-confortable-pour-poules-et-eleveurs-herve-husson/
Quels équipements choisir pour un poulailler confortable et pratique ?..

Photo ci-dessus d’un éclaté, en exemple, d’enclos à poules(5) et de poulailler(1), l’aire(2) pour pouvoir circuler, et avec le « préhaut » (3), tout comme la mangeoire et l’abreuvoir (4).

Une autre astuce consiste à renforcer le bas du grillage de l’enclos..

pour éviter toute pénétration en creusant par-dessous..

Au sujet de la porte automatique en accès pour les poules..

Voici un lien à ce sujet:
https://david.mercereau.info/poulailler-en-palette-avec-porte-automatique/
Poulailler en palettes avec porte automatique..
Les portes automatiques..

Envie Solaire, porte solaire pour poulailler, le montage..

Le Portier automatique ChickenGuard pour votre poulailler..
Une autre astuce..

Conception d’une Porte de Poulaillier Automatique simple et pas cher..
A titre d’info..
https://www.lesparticuliers.fr/animaux/services-accessoires-animaux/4680-170433-1.htm
Porte Automatique Solaire Pour Poulailler..
https://www.circuit-electronique.fr/produit/porte-automatique-pour-poulailler/module-porte-guillotine-classique/porte-guillotine-grande-taille/porte-guillotine-automatique-pour-poulailler-grande-taille/
Porte guillotine automatique pour poulailler grande taille..
Mais, bien-sûr, c’est à vous seul de savoir ce que vous voulez, je veux dire par là, combien de poules vous compter prendre et avoir, pour pouvoir déterminer la taille de votre poulailler, comme pour le reste..

Pour rire un peu..

J’ai trouvé ce lien, et, avec, en page d’accueil, une photo..trop drôle..
http://blog.lajarre.fr/a-bas-hierarchie-poulailler-partage-lou-cascarelet/
Avec..Avant c’était moi l’unique chef du poulailler..achtung ! Extinction des feux !..Schlafen schnell meine Damen !..

ha..ha..ha..trop drôle !

Il existe encore..deux livres que je peux vous proposer..
Aux éditions Ulmer..
https://www.editions-ulmer.fr/editions-ulmer/construire-un-poulailler-12-modeles-a-realiser-soi-meme-368-cl.htm
Construire un poulailler-12 modèles à réaliser soi-même..
Et sinon, en parlant de poules et..des poules..
https://boutique.terrevivante.org/librairie/livres/2528/facile-et-bio/1623-j-eleverais-bien-des-poules.htm
J’élèverai bien des poules..

Lui..est très bon, dans le domaine du jardinage, en général, comme surtout en..permaculture..Le jardin d’Olivier..
Mais là, pour ce qui est du poulailler et des poules..chacun voit..

Avoir un poulailler ?!
Une solution en..nourriture, et que je n’aime pas..

Voir le lien ci-dessous :

https://www.youtube.com/watch?v=vmQ14Uxvat4
Mon poulailler (8 poules pondeuses : 7 à 8 oeufs par jours !)..

Pour terminer..au sujet des renards..

(le mot qui fâche !..)

Les renards

En dehors de la porte automatique, et surtout..solaire (elle s’ouvre automatique ment dès le lever du jour et se ferme dès la tombée de la nuit..
Il existe un système « répulsif » (aucun produit..) et avec un système à ultra-sons redoutable..

foxwatch Renard Fox-foxwatch répulsif répulsif)..
Ce système est redoutable jusqu’à 12 m. Il suffit de le placer, en début du parc grillagé et face au poulailler, pour prendre en compte toute la zone !

LES POULES..

Photo ci-dessus, la nourriture, élément de base, pour les poules, sans toutefois ne jamais oublier l’eau.

QUEL BUDGET ?

Pour vous aider à voir plus clair avant d’accueillir des poules chez vous, un budget « type » a été établi par des experts, pour pouvoir définir toutes les dépenses que vous serez amené à débourser. Il n’y a pas mieux pour jauger si vous pourrez assumer toutes ces dépenses, car il n’est pas question de se lancer dans l’aventure et de s’arrêter en cours de route. Du poulailler en passant par les graines, les soins et autres accessoires, ils n’ont rien oublié.

Sortez votre calculette, c’est l’heure de faire des comptes..

TYPE Nombre de poules Dépenses* Durée
Poulailler Pour 4 à 6 poules 300 Euros 5 à 15 ans, voir plus, en fonction du modèle..
Poules Par poule 15 Euros —–
Litière Pour 4 poules 120 Euros 1 an
Alimentation Pour 4 poules 90 Euros 1 an
Médicaments
(soins..) Pour 4 poules 20 Euros 1 an
Accessoires Pour le poulailler 30 Euros Au départ

* Dépenses :
Ces dépenses sont à titre d’exemple et non exhaustif, car, chacun peut très bien si retrouver, avec moins, tout en tenant compte des déchets de cuisine et de nourriture, pour leur nourriture, sans se serrer la ceinture pour autant, ni surtout..faire souffrir les poules, dans leur quotidien comme confort aussi..
EN PARLANT DE NOURRITURE
La nourriture..j’y reviens un court instant..
Une bonne ration comprend environ 70% d’aliments dits énergivores (déjà abordé plus haut et avant..) et 30% d’aliments dits protéinés pour offrir les 18/20% de protéines brutes dont vos volailles ont besoin. Pour vous aidez à vous y retrouver, voici un tableau récapitulatif :

Aliments énergétiques (70% de la ration) Forme dans la ration Maximum recommandé dans la ration
Céréales grain concassé
Maïs, 40%
avoine 30%
blé 20%
millet 15%
orge grain entier 10%
seigle 5%
sorgho 5%
triticale 5%

Autres aliments
Pommes de terre Cuites 20%
ortie broyées A volonté

Aliments protéinés
(30% de la ration) Forme dans la ration Maximum recommandé dans la ration
Légumineuses
Féveroles Grain concassé 10%
Lupin Grain entier 5%
Pois Grain concassé 5%
Lin 40%
soja tourteau 15%

Oléagineux
Tournesol, colza 10% (chacun)
Tournesol, lin, colza Grain entier 10% (chacun)
soja Grain concassé 10%

Bon à savoir
Une poule peut ingérer environ 150g de déchets de cuisine et de jardin par jour.

(d’où l’intérêt – double – d’avoir un poulailler et surtout..des poules !..)

LA SANTÉ..LES SOINS..

Les maladies chez les poules
Comment reconnaît-on une poule malade ?
C’est la question que se posent beaucoup d’apprentis éleveurs qui se lancent dans l’aventure. La question emble anodine, mais il convient de bien surveiller l’état de santé de ses poules pour diagnostiquer le moindre pépin qui pourrait survenir un beau matin et causer la panique dans votre poulailler. Une brève inspection quotidienne vous mettra, de suite, la puce (et pas..« chipset »..je ris..) à l’oreille. Si une poule se tient prostrée, si elle reste en « boule », si son plumage est « hérissé », ce n’est pas bon signe. La moindre fatigue, le manque d’appétit ou des problèmes respiratoires (déjà abordé et évoqué plus haut..), sont également des signes avant-coureurs. Bie entendu des symptômes comme la diarrhée sont plus explicatifs et indiquent clairement que l’animal n’est pas en bonne santé et qu’il faut le soigner au plus vite. Au moindre soupçon, placez l’animal en quarantaine (voilà pourquoi un poulailler fait maison et de plus grande taille est important, car, on pourra prévoir, à l’intérieur dans un coin, un mini enclos grillagé pour les formes de quarantaine..voilà tout..) afin qu’il ne contamine pas les autres (pensez à désinfecter cet emplacement et le sol à l’issue..) et renseignez-vous auprès de votre vétérinaire qui pourra diagnostiquer le problème et prescrira le traitement adapté pour que tout rentre dans l’ordre dans les plus brefs délais. Pour vous aidez à réaliser un pré-diagnostique, nos experts ont répertorié les maladies les plus fréquentes qui peuvent infecter votre poulailler.

LA GALLE DES PATTES
Symptômes : Les pattes de la poule ne sont plus lisses, elles semblent flétries et les écailles, qui ont changé de couleur, se soulèvent.
Origines : les acariens.
Prescription : Le vétérinaire prescrira des gouttes à mettre sur les pattes de la poule infectée. Si le problème est pris à temps la guérison interviendra très rapidement.
Attention : Si la galle des pattes n’est pas traitée rapidement, il peut y avoir perte de la patte incriminée !

LES POUX
Symptômes : La poule est épuisée, elle ne pond plus comme auparavant (sans être une poule âgée pour autant..).
Origines : Les poux rouges (abordé dans le lien Bien équiper son poulailler..sous la rubrique..Mangeoires&abreuvoirs..et avec la rubrique..Gérer les invasions de poux rouges au poulailler, le lien ci-dessous à titre de rappel..)
https://www.permaculturedesign.fr/meilleurs-equipements-interieur-exterieur-installer-poulailler-pratique-confortable-pour-poules-et-eleveurs-herve-husson/
Prescription : Un insecticide adapté est à appliquer dans tout le poulailler et en insistant sur les fissures ou les suceurs de sang se cachent le jour pour mieux attaquer la nuit venue.
Attention : Il faut agir très vite, car les poux rouges se reproduisent très rapidement et peuvent causer de très gros ravages dans votre poulailler.
’’La moindre fatigue, le manque d’appétit ou des problèmes respiratoires, sont des signes avant-coureurs ! ’’

LES VERS
Symptômes : La poule maigrit et souffre de diarrhées.
Origines : Les vers.
Prescription :Il suffit de demander à son vétérinaire (ou son pharmacien, mais pas un « charlot »..)un vermifuge adapté (pas celui pour les chats, bien-sûr !..) au poids de l’animal. Pour plus de sûreté, vermifugez vos animaux régulièrement, on recommande de le faire deux fois par an (avant l’hiver, et après l’hiver et début du printemps..). Vous pouvez aussi verser du vinaigre de cidre (naturel, non traité, sans adjuvants..), une cuillerée à café par litre d’eau, dans un abreuvoir, qui devra, impérativement, être en plastique !
Attention : Le non-traitement d’une poule qui a des vers peut entraîner la mort de l’animal et contaminer le reste du poulailler !

PARASITES
Les autres parasites internes chez la poule :
L’hétérakis : est un ver blanc ou jaunâtre qui mesure jusqu’à 18 mm de long. Il peut provoquer une inflammation du caecum, le premier segment du colon.
Le syngame : est un ver rouge et long de 6 à 18 mm qui se loge dans la trachée de la poule et pose des problèmes respiratoires.
L’ascaris : est un ver jaunâtre qui mesure 10 cm et que l’on retrouve dans les déjections des poules.
Le ténia : est un ver plat qui se loge dans l’intestin et cause l’amaigrissement de l’animal.
Le capillaire : est un ver très fin (aussi fin qu’un cheveu) et qui provoque des diarrhées.

LES MICROBES
Symptômes : Les symptômes diffèrent selon les microbes. La salmonnelle cause de la fièvre, des diarrhées, des nausées et des vomissements. La crête devient violette à cause du choléra aviaire et le coryza provoque toux et râles.
Origines : Les microbes peuvent se développer dans les poulaillers qui ne sont pas ou mal nettoyés.
Prescription : Une fois la poule placée en quarantaine, consultez votre vétérinaire qui déterminera exactement la maladie dont souffre votre poule et prescrira un traitement adapté.
Attention : Pour prévenir tout développement de microbes au sein de votre poulailler, nettoyer le correctement et surveillez quotidiennement l’état de santé de vos animaux.

Comment bien porter une poule
Cette question abordée peut en faire sourire plus d’un..cependant..
Il ne faut jamais la prendre par le cou (geste à éviter..).
Commencez à mettre une main sous son arrière-train et cachez sa tête sous votre bras opposé afin de la rassurer..
Une poule qu’on aime (et pas seulement pour sa chair ou encore ses œufs..), on en prend soin !

MALADIES VIRALES
Symptômes : Éternuements, agitations, difficultés respiratoires et diarrhées vertes.
Origines : Elles sont « dangereuses », contagieuses et peuvent ravager jusqu’à 80% d’un élevage ! La contamination peut se faire à partir d’animaux infectés (d’où l’importance de la provenance..) ou par l’intermédiaire de matériel contaminé (attention là-aussi !..).
Prescription :Il existe des vaccins qui permettent de prévenir ces maladies qui sont un véritable fléau (tout comme la grippe « aviaire »..)pour les poulaillers. N’hésitez pas à vous renseigner auprès d’un vétérinaire qui prodiguera des conseils adaptés.
Attention : Ce sont des maladies qui peuvent se transmettre à l’homme !

RETENIR
’’ Le poulailler et l’enclos doivent toujours être propres ! ’’

LE STRESS
Et le « stress » dans tout ça ?
Eh oui, les poules aussi peuvent souffrir de stress. Comme les humains, elles n’aiment pas que l’on change leurs habitudes. Les demoiselles (c’est ainsi que l’on peu les qualifier..) sont casanières et se complaisent dans le ronron du traintrain quotidien. Alors gare à vous si vous avez le malheur de changer l’heure de la becquée ou si vous êtes en retard, les « poulettes » ne vont pas aimer cela. On reconnaît une poule stressée quand son comportement est imprévisible, elle sursaute, elle respire péniblement, elle n’a plus d’appétit et ne boit plus. Si vous avez constaté ces symptômes, plus de doute, votre poule souffre de stress. Pour éviter cette situation peu enviable, on ne peut que vous conseiller de nourrir vos poules à heures régulières, de limiter le nombre de poules par poulailler (au regard de sa taille, et de la place disponible pour vos poules..). Plus elles sont nombreuses, moins elles seront heureuses !
(il ne faut pas voir que l’appât du gain, en parlant de suite de vos œufs..)
Pour terminer
’’ Vérifiez tous les jours que les abreuvoirs et les mangeoires ne sont pas salis par des fientes (même d’oiseaux..) ou d’aliments’’

Un dernier..tout petit, non pas..volet, mais..mini dossier..

En parlant des poules..

Aucun danger..cependant..

ATTENTION DANGER !
Les poules peuvent véhiculer des maladies qui sont transmissibles aux hommes (se rappeler pour cela, de la grippe dite « aviaire »..).
La plus connue est la salmonellose. La salmonelle est un microbe qui provoque fièvre, diarrhée, nausée et vomissement. En cas de doutes, consultez immédiatement un médecin qui vous prescrira un traitement antibiotique. Les poules sont également porteuses de staphylocoques, de botulisme, de la maladie de « Lyme » causée par des tiques, de microbes provoquant des gastroentérites. Les risques sont nombreux, il vaut donc mieux faire attention.
Un petit conseil : Certaines maladies sont transmissibles à l’homme, afin de prévenir une contagion, il faut veiller à bien se laver les mains avant et après avoir touché vos poules (même si celles-ci sont en bonne santé et que vous les choyez bien..).

Je ne dis pas cela, et je n’ai pas mis cela, pour vous faire peur, bien au contraire, mais, comme pour le dicton..un homme averti en vaut deux..

Un peu d’humour..ha..ha..ha..

Et pour terminer..

Dans les Landes

En guise de mot de la fin..La solidarité, l’entraide, le partage..Le mieux vivre ensemble..aussi et surtout..

L’idée d’un « poulailler- partagé »..

Edition du Sud-Ouest..
https://www.sudouest.fr/2019/06/04/landes-un-poulailler-partage-pour-tisser-des-liens-entre-voisins-6167436-3452.php
Landes : un poulailler partagé pour tisser des liens entre voisins..

Sud-Ouest: Landes..
https://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/landes/oeufs-frais-lien-social-village-landes-sept-voisins-s-associent-partager-leur-poulailler-1691032.html
Œufs frais et lien social : dans un village des Landes, sept voisins s’associent pour partager leur poulailler..

Les poulaillers "partagés" font leur chemin un peu partout à travers la France..

Monde moderne ( !)

Monde d’avant et Monde d’après ( ?)

Covid 19..

Devant l’ampleur de la pandémie, il est trop tôt pour se risquer à des conclusions hâtives. Mais elle nous oblige (cependant..) sur deux points essentiels. Tout d’abord, cette crise sanitaire se superpose à deux autres dérèglements majeurs, l’effondrement de la « biodiversité » et le réchauffement du climat. Or, toutes trois ne sont pas localisées sur une zone du globe, mais concernent l’humanité toute entière, sans exception. Agir pour les atténuer nécessite un effort « universel » et coordonné. Nous en sommes loin et les virus de la « cupidité » (cupidité humaine aussi et surtout..) et de l’égoïsme des nations restent particulièrement « infectants ». Ensuite, il nous est impossible de nous asseoir autour d’une table de négociation avec le « SARS-Cov2 », les plantes et les animaux, ou encore les molécules de l’atmosphère pour leur proposer un quelconque « deal ».

Ces trois « bouleversements » n’ont rien à voir avec un conflit entre humains idéologique ou territorial, ou une course aux armements. Ceux-là peuvent – devraient ! – se résoudre en quelques jours pour autant que les belligérants en aient l’audacieux courage et l’intime volonté.

Non, on ne négocie pas avec un « Coronavirus », des espèces menacées et des bouleversements du climat ; ils sont d’une autre nature, car ils sont la « Nature ».

La seule réelle négociation possible est donc avec nous-mêmes, en conscience, et entre nous, entre humains.

Saurons-nous y parvenir ?

Prendre à temps le virage vers un monde stoppant son « ébriété d’énergie » et de matières premières, sa « boulimie » d’artificialisation des sols, son « addiction » au superflu ?

Le grand défi de la première moitié de ce siècle est que la seconde soit tout simplement « vivable ». Pour cela, dénoncer, critiquer est une condition nécessaire mais non suffisante. Prenons garde à la séduction des « duettistes » Yaka et Fokon : il nous faut « réinventer » notre façon de d’habiter la maison Terre, tout revisiter parce que tout est lié, tout fait système, de l’intime au planétaire, de nos modes de vie aux modes de gouvernance.

Inspirateur de l’analyse systémique, le précurseur Richard Fuller nous y incitait déjà il y a plus de 50 ans : « On ne change pas les choses en s’opposant à ce qui existe déjà. Pour que les choses changent, il faut construire un nouveau modèle qui rend l’ancien « obsolète. »

Comments

[Guyenne]

Re : Quand j'écris poules de luxe ma pensée va vers celles qui se nomment généralement cover-girls voire hôtesses ou entraîneuses (sourire).

[Guyenne]

Salut "janus"

Concernant la poule, tu as oublié la principale : marans surnommée la poule aux oeufs d'or. Ma moitié dit que ce sont les poules de Marans qui fournissent les meilleurs oeufs.

Bravo pour tes images et croquis mais tu n'as pas pensé à tous. Tu aurais pu présenter un poulailler pour "poules de luxe" plus cher à entretenir mais qui, de nos jours, rapportent plus (sourire).

Bonne fin de journée !