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Ecologie vraie et réelle..
27 juillet 2021

Un gouvernement lâche !..Imposition du « Pass sanitaire », mais pas pour tous..apparemment !

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Un gouvernement lâche !..Imposition du « Pass sanitaire », mais pas pour tous..apparemment !

 

Qui faut-il croire au juste avec ce gouvernement ???

 

Privilèges or not privilèges ?..

 

Selon Richard Ferrand, président de l'Assemblée Nationale, les élus doivent être exemptés de « Pass sanitaire », parce qu'il risquerait d'être une entrave à l'exercice de la démocratie !

Quelle Démocratie ???..

Avec ce « Pass sanitaire », on donne à nouveau les pleins pouvoirs à ce gouvernement et Macron, pleins pouvoirs que ce gouvernement s'est déjà « octroyé », tout comme « renouvelle » à sa guise, depuis mars 2020 , et avec ça..nous tient en laisse, confine..déconfine, nous « oblige » à porter le masque en extérieur, voir même sur les plages, et veut ainsi, aujourd'hui, nous réduire à un « Pass » comme en Chine !

Dictature sanitaire !..Dictature tout court !!!

 

D'ailleurs je serais bien curieux de savoir s'ils sont tous vaccinés, que ce soit au Sénat ou encore à l'Assemblée Nationale, comme d'ailleurs pour l'ensemble au sein du gouvernement, y compris l'ensemble des personnels (dont fonctionnaires..toutes catégories confondues !..), je demande à voir !

[Et cela vaut également pour l'ensemble de l'éducation nationale, concernant la vaccination, par rapport aux enfants que nous leurs confions !!!..]

Pass sanitaire ou pass sécuritaire ?

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La reconstruction virtuelle de la réalité sociale à l'œuvre depuis le début de la crise sanitaire traduit la tentation d'une politique de traçage des données personnelles à travers la multiplication des outils digitaux. Le débat sur le pass sanitaire escamote cet enjeu qui constitue pourtant l'une des arrière-pensées de l'annonce présidentielle du 12 juillet.

De deux choses l'une : ou bien la vaccination anti-Covid est une question d'intérêt général et elle est obligatoire pour tous ; ou bien elle ne l'est pas et elle relève du libre-arbitre individuel. En annonçant l'extension du pass sanitaire à des lieux du quotidien aussi névralgiques que les transports de longue distance, les établissements socio-médicaux, les maisons de retraite, les centres commerciaux, les cafés, les bars et les restaurants, l'exécutif instaure, de facto, une obligation qui ne dit pas son nom.

Maxime Ait Kaki est docteur en science politique de l'université de Paris-I Panthéon-Sorbonne, auteur de La France face au défi de l'identité (éditions du Cygne, 2017).

Loin d'être l'expression des errements de la communication sanitaire auxquels il a habitué les Français, ce hiatus décisionnel entre la pensée d'un pouvoir opposé de prime abord au principe d'une obligation vaccinale – il l'a répété à maintes reprises – et le mode d'action, aux antipodes, en faveur duquel il a opté, traduit une intention à peine voilée : l'affirmation du digital comme « instrument de coercition légitime ». Car par-delà toutes autres considérations sur les atteintes à la liberté individuelle et le traitement discriminatoire qu'il établit entre vaccinés et non-vaccinés, c'est bien là que réside le fond du problème.

La justification du pass sanitaire en tant qu'objet administratif d'identification des vaccinés et non-vaccinés révèle au grand jour la tentation grandissante du politique, sous couvert de crises diverses (terrorisme, épidémies), de se doter d'instruments de traçage de la population sur la base d'informations numériques aussi confidentielles que les informations médicales.

L'épidémie de Covid-19 et la reconstruction virtuelle de la réalité sociale à laquelle elle a donné lieu, qu'il s'agisse du télétravail, de l'enseignement ou des consultations médicales à distance, des achats en ligne, ont accéléré cette dynamique dans une forme d'indolence collective qui n'a pas suscité de réelle prise de conscience citoyenne sur le risque potentiel de dérive lié à la multiplication des outils de fichage numérique.

Le QR code, nouvel objet administratif de contrôle social ?

Comment ne pas voir dans le pass sanitaire un prolongement logique de l'attestation de déplacement dérogatoire instauré lors des confinements successifs ? Son fonctionnement est foncièrement le même. Il repose principalement sur un QR code en version papier ou numérique, exigible à l'entrée de tous les lieux publics nécessitant un pass sanitaire ou un test de dépistage.

Cette icône cryptée, générée par l'application gouvernementale TousAntiCovid, permet d'accéder à l'information vaccinale du patient, ce qui est sa vocation première. Mais son usage devient autrement plus problématique lors de son activation via un smartphone ou une tablette. Elle peut alors s'avérer être un moyen de traçage de son utilisateur.

Inventé au Japon en 1994 pour suivre le cheminement des pièces détachées de la firme Toyota, le QR code a connu à partir des années 2020 une popularité planétaire indéniable. Grâce à un système d'accès instantané, il s'est imposé comme une référence dans le monde économique. Le QR code avait jusque-là pour champ d'application des aspects matériels et fonctionnels tels que la navigation sur un site internet, la connexion à une plateforme de paiement, le déclenchement d'un appel téléphonique... Mais il avait rarement concerné les personnes.

Née en Asie, cette pratique visant à assigner un QR code à chaque individu a été encouragée par le président chinois Xi Jinping en marge du sommet du G20 organisé à distance en juin 2020, durant lequel il a appelé à la création d'un « mécanisme mondial » reposant sur cette technologie afin de contrôler l'état de santé et de valider ou d'invalider les déplacements des personnes dans l'objectif de relancer les voyages à l'étranger.

Les tenants du pass sanitaire ont martelé que cet outil n'avait pas vocation à stocker les informations personnelles et que l'historique numérique de passage dans un lieu donné serait supprimé au bout de 14 jours. Toujours est-il que la circulation massive de données personnelles qu'il induit pose la question légitime de leur utilisation. Et pour cause, les trafics de pass sanitaires sur la base de faux QR codes ont fait florès ces temps-ci. Ces phénomènes, somme toute prévisibles, soulignent les limites de la modalité de contrôle d'un tel dispositif.

Là où la vérification de l'attestation de déplacement dérogatoire numérique, relevant du ministère de l'Intérieur, était le fait d'un fonctionnaire de police doté de la force publique, celle du pass sanitaire est confiée à un agent privé (serveur, barman, vigile, etc.) démuni de toute autorité et de toute compétence en la matière. Cette délégation d'une prérogative publique à un tiers privé pose véritablement un problème administratif d'organisation et d'articulation des pouvoirs publics.

Le sanitaire, nouveau mobile sécuritaire ?

Dans une société ultra-connectée où la généralisation du digital se donne à voir comme une « transformation heureuse », il est suspect de voir dans une telle avancée technologique autre chose qu'un progrès concourant au bien-être individuel. Or c'est précisément dans ce contexte épidémique tenant lieu de moment de légitimation du virtuel comme arme du sanitaire qu'un certain nombre de mesures liées au traçage des données personnelles ont été adoptées tant à l'échelle nationale qu'européenne.

Ainsi en est-il du décret du 20 février 2020 autorisant l'usage de l'« application mobile de prise de notes » GendNotes par la gendarmerie nationale. Bien que le Conseil d'Etat ait censuré le point relatif à la « possibilité de transférer les données récoltées vers d'autres fichiers », cette institution est désormais habilitée à recueillir des informations « relatives à la prétendue origine raciale ou ethnique, aux opinions politiques, philosophiques ou religieuses, à l'appartenance syndicale, à la santé ou à la vie sexuelle ou l'orientation sexuelle ».

Dans le prolongement de cette mesure, le Comité européen de la protection des données (CEPD), qui regroupe les autorités de contrôle de l'Union européenne chargées de la protection des données personnelles, a adopté en mars 2020 une déclaration sur la protection desdites données, indiquant que « l'urgence liée à la pandémie peut légitimer des traitements qui restreignent les libertés à condition qu'ils soient proportionnés et limités dans le temps ». C'est dire toute l'ampleur du mouvement qui est à l'œuvre.

Délibérément présenté comme un terrain d'affrontement entre pro-vaccination et anti-vaccination, lequel serait lui-même sous-tendu par un clivage politique entre « radicaux » de tous bords et « modérés », entre « complotistes » et « non-complotistes », le débat sur le pass sanitaire fait l'impasse sur un aspect central du contrat social français : l'impérieuse nécessité d'un équilibre entre l'intérêt général et les libertés individuelles.

Par-delà la possibilité d'une marginalisation d'une partie de la société française et le risque de cristallisation de nouvelles tensions sociales qu'il alimente, le pass sanitaire soulève des enjeux de taille sur le type de civilisation que nous voulons voir prédominer.

La généralisation du digital et l'élan d'angélisme qu'il suscite doivent-ils déboucher sur une dépossession de la société de ses facultés de discernement et de sa liberté d'action ? Car ce qui se profile ici à travers la multiplication des instruments de traçage des données personnelles, c'est une forme de marchandisation de l'individu qui ne dit pas son nom. Etiqueté, scanné, tracé tel un produit de supermarché, ce dernier verra son espace de liberté se réduire en peau de chagrin, aveuglé par l'illusion de choix que lui procure l'innovation technologie et la puissance de connexion sans cesse plus grande et plus puissante.

Pass sanitaire : « Il n'est pas entendable de devoir justifier d'un pass pour exister »

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Les manifestants s'étaient donné rendez-vous devant la préfecture de Mende mardi 20 juillet. Photo MA

La grande majorité des participants le précisent d'emblée : « Nous ne sommes pas anti-vaccin ! ». Mais ils émettent des inquiétudes, qu'ils souhaitent faire entendre. Samedi 17 juillet, 300 personnes étaient présentes à Florac. Le but était de pouvoir s'exprimer en réaction aux annonces d'Emmanuel Macron le lundi 12 juillet. Les manifestants ont échangé sur la stratégie vaccinale, [...]

 

Pourquoi Richard Ferrand s'oppose au pass sanitaire pour les députés (à l'Assemblée) ?..

 Le président de l'Assemblée nationale pointe une mesure qui entraverait le "libre exercice du mandat parlementaire". Et qui est donc inconstitutionnelle.

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POLITIQUE - Les symboles ont leur importance, surtout dans le contexte très tendu dans lequel évoluent les parlementaires. Ce mercredi 21 juillet,L'Opinion a rapporté que le président de l'Assemblée nationale avait fait part, lors d'une réunion de la majorité organisée mardi 20 juillet, de son opposition à instaurer le pass sanitaire à l'Assemblée nationale, comme le réclament pourtant certains marcheurs. 

Raison invoquée: le risque d'inconstitutionnalité de cette mesure, qui pourrait entraver le libre exercice de la démocratie. En effet, on voit difficilement comment le Conseil constitutionnel pourrait autoriser un dispositif pouvant conduire un parlementaire à se voir refuser l'accès à son siège, et donc, à exercer pleinement le mandat confié par les électeurs. 

Or, sitôt révélée, cette information a fait le bonheur des anti-pass sanitaire, qui y voient là démonstration d'une sorte de deux poids deux mesures. "Richard Ferrand a refusé le pass sanitaire pour accéder à l'Assemblée Nationale. Eh oui, tout ça c'est pour les gueux", s'est par exemple indigné Florian Philippot, en pointe dans la récupération politique du covido-scepticisme, comme s'il s'agissait d'un sésame exemptant les députés de présenter un pass sanitaire dans la vie de tous les jours. Ce qui n'est, évidemment, pas le cas. 

Le "libre exercice de mandat parlementaire"

Alors que l'interprétation trompeuse de cette information mal comprise se propageait, le président de l'Assemblée nationale est monté au créneau à la mi-journée. "Contrairement à des informations erronées qui circulent, la Présidence de l'Assemblée rappelle que dès l'adoption de la loi relative à la gestion de la crise sanitaire, celle-ci sera évidemment appliquée à l'Assemblée nationale, dans le respect des missions parlementaires", peut-on lire dans un communiqué relayé par l'élu du Finistère. 

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Richard Ferrand

@RichardFerrand

#DirectAN Dès l'adoption de loi relative à la gestion de la crise sanitaire, celle-ci sera évidemment appliquée à l'Assemblée nationale, dans le respect des missions des parlementaires. Mon communiqué relatif au #PassSanitaire dans l'enceinte de l'Assemblée.

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Pour autant, "le principe constitutionnel, déjà rappelé par le Conseil constitutionnel à l'occasion de cette crise sanitaire, du libre exercice de mandat parlementaire sera naturellement préservé". Dit autrement, si application du pass sanitaire il y a au Palais Bourbon, elle ne pourrait pas concerner les élus. 

C'était pourtant l'idée défendue via un amendement, et "par souci d'exemplarité", par une cinquantaine de députés LREM, dont l'élue de l'Essonne Stéphanie Rist, médecin de profession. Sans succès, l'amendement a été rejeté en commission

À noter qu'il est difficile de faire du président de l'Assemblée nationale un laxiste en matière de pass sanitaire. Puisqu'en réalité, il l'a déjà fait appliquer à l'Assemblée nationale et pour les députés, à l'occasion du pot convivial de fin de session mardi 20 juillet. Des précautions sanitaires qui lui ont valu des critiques de la part du député insoumis Ugo Bernalicis, qui a publiquement douté de la légalité du règlement imposé par Richard Ferrand

Empereur de la complexité...

Assemblée nationale : Richard Ferrand s'oppose au pass sanitaire pour les députés..

Des députés de la majorité souhaitent voter un amendement pour élargir cette mesure au Palais Bourbon mais le président de l'Assemblée nationale s'est prononcé contre.

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Photo ci-dessus de Richard Ferrand, Président de l'Assemblée Nationale, au perchoir, tel le sphinx dans sa pensée.

Le pass sanitaire est obligatoire depuis ce mercredi pour accéder à de nombreux lieux recevant du public. Cette liste sera élargie début août pour s'appliquer aux restaurants, aux bars et à certains centres commerciaux. L'idée, que l'on y soit favorable ou non, est de considérer que pour accéder à ces endroits où se mélange beaucoup de monde, il faut être vacciné ou testé négatif récemment pour réduire les risques de contaminations.

Mais il y a un endroit qui échappe encore à cette mesure sanitaire contraignante : l'Assemblée nationale, avec ses 577 députés et ses quelque 1 300 fonctionnaires. Une cinquantaine de députés de la majorité ont donc décidé de porter un amendement au projet de loi sur la crise sanitaire actuellement débattu pour le rendre obligatoire pour accéder à l'Assemblée nationale.

« L'Assemblée nationale est un lieu de brassage de centaines de personnes venant de régions différentes, c'est un lieu particulièrement sensible à la contamination », écrivent-ils dans l'exposé des motifs que l'Opinion a pu consulter.

Une mesure anticonstitutionnelle ?

Mais nos confrères indiquent aussi que, mardi matin, à l'occasion d'une réunion de la majorité, Richard Ferrand, président de l'Assemblée nationale, s'est prononcé contre. La raison : cette mesure ne serait pas validée par le Conseil constitutionnel, qui pourrait y voir une entrave à l'exercice de la démocratie.

« 95 % des députés sont vaccinés, même Marine Le Pen l'est, réagit un cadre de La République en marche auprès de L'OpinionMême si le Conseil constitutionnel le retoque, je préférerais qu'on adopte l'amendement pour ne pas donner le sentiment qu'on ne s'impose pas les mêmes règles que celles qu'on impose aux Français. »

L'exercice du mandat parlementaire « préservé »

Mais Richard Ferrand a réagi à ces affirmations mercredi à la mi-journée sur Twitter. « Contrairement à des informations erronées qui circulent, la présidence de l'Assemblée nationale rappelle que dès l'adoption de la loi relative à la crise sanitaire, celle-ci sera évidemment appliquée à l'Assemblée nationale, dans le cadre des missions des parlementaires, écrit-il. Le principe constitutionnel, déjà rappelé par le Conseil Constitutionnel à l'occasion de cette crise sanitaire, du libre exercice du mandat parlementaire sera naturellement préservé. »

Le pass sanitaire sera donc obligatoire pour se rendre à l'Assemblée mais les députés seront-ils concernés ? Présenter un pass sanitaire est-il compatible avec « le libre exercice du mandant parlementaire » ? La formulation du président de l'Assemblée nationale permet d'en douter.

Le projet de loi est étudié ce mercredi à l'Assemblée nationale.

(le projet de loi avait été étudié le mercredi comme dit et mis..)

Richard Ferrand dément vouloir exempter le Parlement du pass sanitaire..

Une cinquantaine de députés de la majorité ont proposé un amendement pour que le pass sanitaire s'applique au sein de l'hémicycle. Si l'Opinion avait expliqué que Richard Ferrand s'y était opposé, ce dernier a pourtant démenti les faits.

Par valeursactuelles.com

Publié le 21 juillet 2021 à 17h48

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Le président de l'Assemblée nationale Richard Ferrand. Photo © PIERRE VILLARD/SIPA

Discorde et quiproquo. La majorité présidentielle se prépare à voter le projet de loi instaurant de nouvelles mesures de lutte contre le Covid-19, notamment l'extension du pass sanitaire, qualifiée par l'opposition et une partie des citoyens d'attentatoire aux libertés individuelles. Alors que l'Opinion rapportait, mardi 20 juillet, que le président de l'Assemblée nationale avait exprimé son opposition à un amendement étendant la mesure aux députés, Richard Ferrand a mis les choses au point. Au lendemain de la parution de l'article de l'Opinion, ce mercredi 21 juillet, il a démenti les faits. « J'indique que contrairement à des informations erronées, qui ont été naturellement déformées et amplifiées, il va de soi que l'Assemblée nationale, qui a été exemplaire face à la crise pandémique le restera, et évidemment, appliquera la loi que vous voterez et que nous voterons », a-t-il indiqué à l'hémicycle.

« J'indique que contrairement à des informations erronées, la loi votée au Parlement sera appliquée au Parlement » @RichardFerrand rétablit la vérité (et surtout l'éthique !)

pic.twitter.com/jNYBVMs5zo

-- Hélène Kaplan (@HK__49_3) July 21, 2021

Examen au pas de course

Au nom de l'exemplarité, une cinquantaine de députés LREM ont ainsi déposé un amendement au texte proposant que le pass sanitaire s'applique dans l'hémicycle. « L'Assemblée nationale est un lieu de brassage de centaines de personnes venant de régions différentes, c'est un lieu particulièrement sensible à la contamination », détaillent-ils. « 95 % des députés sont vaccinés, même Marine Le Pen l'est », a expliqué un député LREM cité par l'Opinion qui assure pourtant que le Conseil constitutionnel a bien « retoqué » l'amendement. Il a plaidé pour son adoption afin de « ne pas donner le sentiment qu'on ne s'impose pas les mêmes règles que celles qu'on impose aux Français ». Malgré les 640 amendements déposés et les tensions autour du texte, il doit être adopté d'ici vendredi 23 juillet afin d'éviter un report après la fin de la session parlementaire.

 

Un commentaire mis sous cet article à la suite :

un pouvoir à vomir ça fait 4 ans 1/2 que ça dure

Un autre !

Et oui c'est normal !  Je le dit mais je le fait pas ... c'est dans lignée du gouvernement  c'est comme le vaccin et le pass sanitaire Macron dit je ne le ferais jamais !  Mais je le fait quand même ... c'est le en même temps ....

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Coronavirus : Richard Ferrand opposé au passe sanitaire à l'Assemblée.. 

VU DANS LA PRESSE - 50 députés LaREM souhaitent la mise en place du passe sanitaire au sein de l'Assemblée nationale, mais Richard Ferrand s'y oppose.

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Cette photo montre l'Assemblée nationale lors de l'adoption finale du projet de budget pour 2021, à Paris le 17 décembre 2020.

Crédit : THOMAS COEX / AFP

Une cinquantaine de députés LaREM sont pour la mise en place du passe sanitaire au sein de l'Assemblée nationale. Alors qu'un amendement au projet de loi sur la crise sanitaire sera examiné ce mercredi 21 juillet dans l'hémicycle, ces députés proposent que le passe sanitaire s'applique dans l'enceinte du Palais Bourbon. Selon eux, "l'Assemblée nationale est un lieu de brassage de centaines de personnes venant de régions différentes, c'est un lieu particulièrement sensible à la contamination".

Selon l'Opinion, Richard Ferrand, le président de l'Assemblée nationale, s'est opposé à l'idée de mettre en place le passe sanitaire dans l'hémicycle, lors de la réunion de la majorité qui s'est déroulée mardi 20 juillet dans la matinée. Selon lui, cette décision ne passerait pas le filtre du Conseil constitutionnel. 

Une proposition complexe à mettre en oeuvre

La question est complexe, car même si au nom de l'exemplarité l'idée est tentante, elle pourrait être difficile à mettre en place. Les 1.351 fonctionnaires seraient-ils tous concernés par le passe sanitaire ? Stéphane Rist, l'auteur de l'amendement et conscient de la difficulté du sujet et a confié qu'il travaillait à une rédaction plus acceptable de cette nouvelle mesure. Plus de 640 amendements ont été déposésavant l'examen en commission des Lois mardi 20 juillet dans la soirée.

Le jeudi 1er juillet dernier, les restrictions sanitaires en vigueur à l'Assemblée nationale, dont la demi-jauge au sein de l'hémicycle, ont été levées. Désormais, tous les députés peuvent revenir, à condition d'être masqués. Alors que la situation sanitaire se dégrade en France, les règles pourraient changer. Pour l'heure, aucune nouvelle mesure n'est prévue d'ici vendredi 23 juillet, jour de la fin de la session parlementaire.

 

Dans Libération

 

Privilèges or not privilèges ?

 

Le pass sanitaire sera bien appliqué à l'Assemblée... sauf pour entrer dans l'hémicycle.

Un amendement de députés LREM visant à instaurer le pass sanitaire au Palais Bourbon a été rejeté en commission. De quoi alimenter la suspicion et la colère des anti-pass.

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Dans le Palais Bourbon. ( Marc Chaumeil/Libération)

par Sacha Nelken

publié le 22 juillet 2021 à 12h36

(mis à jour à 19h18)

 

[Qui contrôlera qui et quoi ?..mis à part pour les badges d'accès..normal.]

 

Tout sauf..une voiture électrique..

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La voiture de Môsieur est avancée et prête..merci chauffeur..merci garde du corps.

 

QUEL FAUX-CUL !

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QUEL FAUX-CUL !

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Photo ci-dessus de Edouard Philippe serrant la main à Richard Ferrand - sourires complices.

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Photo ci-dessus avec Edouard Philippe serrant la main à Richard Ferrand - regards complices.

A votre avis..lequel est le plus faux-cul des deux ?

 

Les « Tweets » de Richard Ferrand..

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Rappelez-vous..Déjà au tout début..

 

Richard Ferrand. Sandrine Doucen, la discrète compagne..

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L'avocate brestoise ne raffole pas des dorures de la République et se rend rarement dans la capitale. Ci-dessus : Sandrine Doucen et son compagnon Richard Ferrand ont participé au dîner donné à l'Élysée en l'honneur du président sud-coréen, Moon Jae-in, le 15 octobre 2018. (Photo EPA, archives)

Depuis qu'a éclaté l'affaire des Mutuelles de Bretagne, la compagne de Richard Ferrand n'a jamais pris la parole publiquement. L'avocate brestoise de 44 ans, placée sous le statut de témoin assisté dans le dossier, cultive la discrétion. Affaire Richard Ferrand

Affaire Richard Ferrand

Résumé de la rubrique

A peine nommé au gouvernement, Richard Ferrand doit déjà faire face à des appels à la démission. Dans son édition du 24 mai 2017, le Canard enchaîné  a révélé les dessous d'une affaire immobilière remontant à début 2011 concernant le nouveau  ministre de la Cohésion des territoires, également candidat de La République en marche aux législatives de juin 2017.A l'époque où il était directeur général des Mutuelles de Bretagne, cet organisme à but non lucratif a choisi de louer les locaux proposés par une société civile immobilière dont la gérante n'était autre que Sandrine Doucen, l'épouse de Richard Ferrand. La justice a jusqu'à présent considéré que l'opération n'avait rien d'illégal : le parquet national financier et le procureur de Brest ont indiqué ne pas avoir l'intention d'ouvrir d'enquête après ces révélations. Pour autant, de nombreuses voix se font entendre pour réclamer la démission du ministre. Le Premier ministre, Edouard Philippe, lui a cependant apporté son soutien en attendant les résultats des législatives. Il a estimé que ce seront les électeurs qui joueront le rôle de  "juge de paix"  dans cette affaire.

Qui est Sandrine Doucen, la compagne de Richard Ferrand?

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@ STEPHANE LEMOUTON / BESTIMAGE

Le président de l'Assemblée nationale Richard Ferrand a été mis en examen pour «prise illégale d'intérêts» dans le cadre de l'affaire immobilière des Mutuelles de Bretagne. Une affaire à laquelle sa compagne Sandrine Doucen est également étroitement liée. Mais qui est celle qui partage la vie de l'homme politique depuis presque 20 ans ?

La rentrée d'Emmanuel Macron s'annonçait sous les meilleurs auspices et voilà que l'un de ses plus proches collaborateurs est dans le collimateur de la justice. Mis en examen pour «prise illégale d'intérêts» dans l'affaire des Mutuelles de Bretagne, Richard Ferrand devra répondre de ses actes devant la justice. Mais le président de l'Assemblée nationale n'est pas seul dans la tourmente. Sa compagne Sandrine Doucen a quant à elle été placée sous le statut de témoin assisté pour "complicité de prise illégale d'intérêts et recel" dans le cadre de ce dossier. Le couple va devoir faire front.

Brillante avocate au barreau de Brest, Sandrine Doucen a rencontré Richard Ferrand en 2000 alors qu'elle était encore étudiante. Selon des informations divulguées par le Canard enchaîné en 2017, la jeune femme aurait été embauchée aux Mutuelles de Bretagne, dirigées par Richard Ferrand, en tant que directrice du personnel. L'hebdomadaire satyrique affirmait à l'époque que Sandrine Doucent avait continuer d'être salariée jusqu'à sa prestation de serment en 2004 et aurait même "bénéficié d'une sorte de 'bourse' de 80 000 euros, financée par les mutualistes et les contribuables locaux". Les Mutuelles de Bretagne avaient également loué un local à une société immobilière appartenant à la jeune femme, lui permettant d'encaisser des loyers importants.

Un imbroglio qui avait déjà conduit la justice à s'intéresser à l'affaire il y a quelques années avant de la er sans suite pour prescriptionBrigitte Macron avait alors apporté son soutien à Richard Ferrand, que Paris Match disait "meurtri" par ses accusations. Selon Ouest France, Richard Ferrand et sa compagne se seraient pacsés en 2014, dix ans après la naissance de leur fille. Le président de l'Assemblée nationale risque aujourd'hui jusqu'à trois ans de prison et 200.000 euros d'amende.

 

Un air de..Remake..

 

De qui se moque-t-on ?

 

Plus fort encore..

 

Pass sanitaire : Gérard Larcher se moque des Français... et de leur liberté ! 

Pour l'essayiste et journaliste Jérôme Serri, les propos du président du Sénat en faveur du pass sanitaire mettent en lumière ses incohérences depuis le début de la crise du Covid.

Par Jérôme Serri

Publié le 20 juillet 2021 à 15h00

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Gérard Larcher. Photo © Jacques Witt/SIPA

Le 15 juillet, le Président du Sénat, Gérard Larcher, déclarait sur RTL : « Le pass sanitaire est un levier qui doit nous conduire à ce fameux matelas vaccinal que certains situent au-dessus de 90 %. C'est naturellement le pass sanitaire restrictif des libertés. Mais est-ce que la pire restriction des libertés, ce n'est pas de reconduire au confinement ? Est-ce que la pire restriction des libertés, ça n'est pas le couvre-feu ? Donc, j'allais dire, faisons la balance entre avantages et inconvénients. Cette restriction, parce que c'est une restriction des libertés, elle devra se faire sous le contrôle du parlement. En tous les cas, j'y suis favorable sous cette réserve. »

Le journaliste, bien entendu, ne l'a pas interrompu avec des questions qui fâchent. Première affirmation : « Certains situent le matelas vaccinal au-dessus de 90 %. »D'où tire-t-il ce chiffre ?

Seconde affirmation : « La pire restriction des libertés serait le confinement. »Gérard Larcher ne fut-il pas, en pleine épidémie, un farouche défenseur du maintien de la date des municipales ? Se confiner était inutile : il fallait aller voter ! Pour lui maintenant, le confinement devrait s'imposer en cas de refus des Français de se faire vacciner. Pareille incohérence n'a rien à envier à celle de l'exécutif.

En quoi le Parlement serait-il une garantie de quoi que ce soit ?

Troisième affirmation : « Cette restriction des libertés devra se faire sous le contrôle du Parlement. » Le président du Sénat ne s'est-il pas inquiété à plusieurs reprises de la tentation d'Emmanuel Macron de réduire les droits du Parlement ? Pourquoi, lorsque cette tentation autoritaire s'en prend aux libertés fondamentales des Français, Gérard Larcher non seulement ne s'en inquiète pas mais l'approuve ? C'est minable ! A neuf mois de l'élection présidentielle, ce poids lourd des Républicains, qui depuis longtemps n'a de gaulliste que le nom, se met dans la roue d'Emmanuel Macron pour sauver les meubles.
En quoi le Parlement serait-il une garantie de quoi que ce soit ? Trois mois avant la décapitation de Samuel Paty, le Sénat n'a même pas eu le courage d'user du seul droit de coercition que lui reconnaît la Constitution : il devait poursuivre devant la justice le Collectif Contre l'Islamophobie en France (CCIF) pour non-présentation devant la Commission d'enquête sur la radicalisation islamiste. Il ne l'a pas fait. Silence des médias.

Gérard Larcher, 72 ans, a été vacciné. Roselyne Bachelot, 74 ans, l'a été aussi, ce qui ne l'a pas empêchée d'être contaminée et hospitalisée. Est-ce parce qu'il ne croit pas à l'efficacité du vaccin que le président du Sénat en est, à lui seul, à plus de 50 tests Covid ? Dernières questions : pourquoi les médias ne l'ont-ils jamais interrogé durant la crise sur la fermeture des lits d'hôpitaux ? N'a-t-il pas été président de la Fédération Hospitalière de France de 1994 à 2007 ? N'a-t-il pas remis en 2008 un rapport au chef de l'Etat sur une réforme hospitalière placée sous le signe d'un équilibre budgétaire qui s'est avéré mortifère ? Sans commentaire...

 

De qui se moque-t-on ?

 

Autoritarisme, improvisation, amateurisme : comment Macron hystérise la société..  

Depuis les annonces d'Emmanuel Macron le 12 juillet dernier, le pays vit au rythme des débats autour dupasse sanitaire. Alors que le gouvernement veut imposer sa vision d'un vaccin comme seul rempart face à la recrudescence de l'épidémie, les opposants avancent l'idée d'une attaque sans précédent contre les libertés fondamentales. Débat sans fin ?

Par Jules TorresSébastien Lignier

Publié le 23 juillet 2021 à 7h00 Mis à jour le 22 juillet 2021 à 16h58

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Emmanuel Macron. Photo © Jacques Witt/SIPA

Crise sanitaire ou non, Emmanuel Macron a gardé ses habitudes du "monde d'avant". Ses dîners à La Rotonde, une célèbre brasserie du quartier Montparnasse, ne font pas exception. Le dernier date du mardi 13 juillet. Il aune saveur particulière. La veille, ton grave, posture verticale, le président prend la parole depuis le Grand Palais éphémère. Entoile de fond, la tour Eiffel. Il ne ménage pas ses effets, ni ses annonces implacables à l'encontre de tous ceux qui se montreraient rétifs à la vaccination. Un tour devis qui lui vaut les félicitations des patrons de son pied-à-terre culinaire favori.

Les adorateurs de la politique jupitérienne ont de quoi être ravis. Pour endiguer l'émergence d'un variant Delta, devenu depuis peu majoritaire dans le pays, Emmanuel Macron frappe fort : obligation vaccinale pour le personnel soignant -sous peine de ne plus être payés -, extension dupasse sanitaire à tous les établissements accueillant du public, quarantaine imposée pour toute personne testée positive... Le tout en empruntant encore un peu plus la voie à sens unique d'une vaccination pour tous, sans en assumer l'obligation.

Les annonces, quoi qu'anticipées par de nombreux Français, produisent un effet immédiat. À peine l'allocution présidentielle est-elle terminée que Doctolib est saturé de réservations. Emmanuel Macron se félicite de cette « prise de conscience » des Français des bienfaits de la vaccination. Encore a-t-il fallu que le chef de l'État leur braque un pistolet sur la tempe pour qu'ils se décident à se faire vacciner. En l'espace de vingt-quatre heures, 1,7 million de Français prennent rendez-vous sur le site médical. « Un record absolu ! » se félicitent alors les responsables de la plate-forme. Les médias ne sont pas en reste. Acquis à la stratégie sanitaire du président et convaincus de longue date que le passe sanitaire est la seule issue possible pour sortir de cette crise, ils se réjouissent d'un seul cœur que le président ne transige plus avec les indécis et les réfractaires.

Dans la rue, ces derniers s'expriment bruyamment mercredi 14 juillet, dénonçant un océan de mesures contradictoires et liberticides. Les arguments qu'ils déploient pour contrer la violence des annonces présidentielles n'en sont pas moins brutaux et souvent caricaturaux. Elles frisent le complotisme. François-Xavier Bellamy, dans une tribune étincelante de justesse et de nuances que le Figaro publie le jeudi, s'invite dans le débat et rebat les cartes.

L'eurodéputé LR n'est ni complotiste ni "antivax". C'est un philosophe et s'il admet bien volontiers les mérites que la vaccination a pu avoir dans l'histoire, il n'en questionne pas moins le présent. « La stratégie de masse actuellement choisie semble hors de toute mesure : pourquoi faudrait-il vacciner un adolescent, qui ne risque absolument rien du coronavirus, au motif qu'il faut protéger les personnes âgées, si celles-ci sont vaccinées ? questionne-t-il. C'est faire complètement l'impasse sur le nécessaire arbitrage entre bénéfice et risque, y compris du point de vue collectif. » Une sortie remarquée chez les Républicains. Ou presque...

La droite constante... dans la discrétion

Le lendemain, dans les mêmes colonnes, Xavier Bertrand, qui tente sans cesse de gommer les similitudes entre lui et Emmanuel Macron, se déclare en faveur dupasse sanitaire. Fidèles à eux-mêmes, les Républicains s'emmêlent les pinceaux. Valérie Pécresse, qui a depuis le début de la crise vitupéré « l'État pétochard », reste silencieuse. Bruno Retailleau promet de saisir le Conseil constitutionnel après le passage du projet de loi au Sénat. Michel Barnier considère le passe sanitaire comme un « bon outil ». Christian Jacob, comme...

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Avec le pass sanitaire, Macron sédate la population et assomme la démocratie !

Pourquoi le gouvernement de Jean Castex n'obligerait-il pas la population française à avoir un pass sanitaire pour exercer ses devoirs civiques élémentaires comme le vote ?, s'inquiètent le député Joachim Son-Forget et son assistant parlementaire Jean-Eudes Le Moulec. Tribune.

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Vous le savez tous, le projet de loi sur l'extension de l'état d'urgence sanitaire passe en ce moment en séance à l'Assemblée nationale, le gouvernement met en place une batterie de mesures très coercitives dont la plus écrasante est le « passeport sanitaire ».

Outre le bricolage flagrant de cette mesure disproportionnée, on peut noter que le marketing habituel de la macronie n'a pas l'air de faire passer la pilule. En effet, les recommandations de la Haute autorité de la santé (on se demande parfois si ce n'est pas opposé aux basses opinions médicinales du citoyen obtus) font davantage état de prescription d'apothicaire LREM que de l'image de la science dogmatique et progressiste que lui crédite le ministre de la Santé M. Véran.

On pourrait même comparer ce phénomène d'urgence politique, juridique et sanitaire à l'évolution prévisible de la praxis soixante-huitarde ; ceux, qui ont défié l'ordre social pluriséculaire pour acquérir des libertés juvéniles, débarquent maintenant nos libertés réelles pour un ordre immature.

Il faut même aller plus loin, cette ingénierie juridique évoquant à certains des comparaisons douteuses, le passeport sanitaire cristallise ce que tout le monde craignait depuis le début de la crise du Covid : la consécration du plus grand flic de France ; le Français. Il est l'esclave de ses passions romantiques et adoubé par les institutions pour être le millionième de tyran qu'on lui avait promis.

Tout cela n'est pas nouveau si l'on consulte l'histoire, c'est la manifestation de la pratique révolutionnaire : confier, en théorie, à chacun des individus la mission d'être un fonctionnaire de la République, mais faire sporadiquement de lui un délateur en puissance. Vigilance ! Le passeport sanitaire permet à l'appareil gouvernemental de sédater la population et d'assommer notre démocratie.

Ils veulent un passeport ? Pour circuler librement dans leur propre pays ? Les passeports n'appartiennent-ils pas à l'ancien monde pétri de limites, de fronts et frontières ? Sanitaire ? Pour rester en vie ? Ou pour faire une virée au cinéma ? Le passeport sanitaire inspire la méfiance et c'est rigoureusement justifié.

''Il faut craindre que le « passeport sanitaire » n'ait bientôt plus aucun rapport avec la santé.''

En politique tout est permis, sauf de se laisser surprendre, qui est une affirmation bien comprise par Emmanuel Macron et son passeport sanitaire qui n'aura bientôt, et c'est à craindre, peut-être plus aucun rapport avec la santé.

On le sait, le fondamentalisme républicain consiste non pas à annihiler le sacré mais à opérer sa migration dans la croyance des institutions et dans le fonctionnement de la démocratie, d'où la question suivante : pourquoi le gouvernement de Jean Castex n'obligerait-il pas la population française à avoir un pass sanitaire pour exercer ses devoirs civiques élémentaires comme le vote ?

Est-ce que « l'Eglise » de macronie irait jusqu'à excommunier les schismatiques et irait s'emparer de l'outil puissant d'un passeport – civique – et sanitaire pour orienter les élections en sa faveur ? Au hasard, un moyen extrêmement simple et efficace d'empêcher une vaste frange de la population française (constituée des Gilets jaunes, de nombreux mouvements divers et variés comme « les Patriotes », les groupes anti-vaccin et tant d'autre mécontents de la politique d'En Marche) de sanctionner durement le parti d'Emmanuel Macron.

Ce passeport sanitaire est une opportunité formidable pour le pouvoir en place d'agencer comme elle l'entend le cirque présidentiel de 2022, exactement comme Hollande a pu le faire avec la mise en place de la Haute autorité pour la transparence de la vie publique en 2013, qui a réussi à couler magistralement le navire amiral de la droite, commandé par François Fillon. Bis repetita placent.

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Avec lui, au moins..elle ne risque rien !

Ce gouvernement est bien dans une réelle « Impasse sanitaire » qu'on le veuille ou non !..

 

 

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Commentaires
T
Salut,<br /> <br /> Il est évident que de ne pas obliger la police, la gendarmerie et nos élus à se faire vacciner c'est du foutage de gueule . Il est temps que cette dictature macronique s'arrête . Mais les français voient-ils tous bien clair ?<br /> <br /> Le temps est aux averses mais le soleil apparait de temps en temps.<br /> <br /> Je repasserai car les articles sont très intéressants. <br /> <br /> Rien à voir avec mon blog où je met plus en avant des bréves plus humoristiques.<br /> <br /> Bonne journée
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M
Bonjour Denis,<br /> <br /> je suis peut-être débile mais je ne vois pas où est le problème pour les parlementaires. S'ils sont tous vaccinés (si ce n'est pas le cas, pourquoi?) l'obtention du passe sanitaire ne pose aucun problème et ne gêne en rien leur boulot (quand ils daignent être présents). <br /> <br /> Après nos vaccins à Marc et moi, la sécu nous a envoyé à chacun un certificat de vaccination en bonne et due forme avec QR code et tout ce qu'il faut. Je n'avais plus qu'à imprimer. Où est le problème?<br /> <br /> Bonne journée à toi,<br /> <br /> Mo
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A
Bonjour monsieur, <br /> <br /> <br /> <br /> Comme il est difficile... d'être garant de toute liberté, de tolérer toute attitude, d'être le champion de tout à tout prix, quel que soit le prix à payer sur le plan personnel et social. Mais, mais... Nous vivons dans une société, nous sommes responsables de notre comportement envers les autres. L'éthique et les lois nous l'imposent. La santé est aussi un bien garanti par la loi. Ne mettez pas tout dans le chaudron des Libertés Sacrées. L'ethnicité, l'orientation religieuse, l'orientation sexuelle, la liberté d'imposer des limites au traitement, la liberté de le suspendre sont des choix qui doivent être respectés. Mais il y a des règles à respecter car on vit avec et parmi les autres. La liberté sexuelle a la limite du consentement et si vous quittez l'éthique, la loi s'en charge. Tout enfant suffisamment qualifié serait capable de conduire, de travailler avec des machines, etc. etc. mais il faut des cours, des diplômes ou des grades reconnus pour qu'il y ait une conscience d'agir parmi d'autres. La liberté religieuse est fondamentale mais si vous égorgez votre voisin pour l'exercer... eh bien... <br /> <br /> <br /> <br /> Chaque nouveau-né est soumis à un cycle de vaccination pour protéger la santé de l'individu et lui assurer une vie sociale apaisée. Les maladies qui ont tué nos parents n'existent plus, les vaccinations que nous avons faites maintenant n'ont plus de raison d'être. L'État s'oblige à nous protéger. Et ici les libertés de l'individu trouvent leurs limites dans l'intérêt d'autrui. Et c'est le cas du "no vax". Et là je deviens pragmatique et je jette sur la table ma formation, ma position, mes responsabilités envers les autres ( je suis anesthésiste réanimateur).<br /> <br /> <br /> <br /> Nous sommes confrontés à une pandémie, heureusement pour nous dans la bonne partie du monde et avec un système de santé qui soigne tout le monde. Après un an et demi, il n'y a pas de remède mais nous avons appris à gagner du temps pour vaincre l'infection. Nous avons réussi, avec un énorme effort scientifique et grâce aussi aux moyens de la notoire Big Pharma (je sais Depuis le début de la crise sanitaire , nombreux sont ceux qui incriminent Big Pharma. Pourtant il cache les spécificités de ce marché et de ses grands acteurs, qui permettent de faire la part des choses entre profit, effort de recherche et diversification des activités), à avoir des vaccins qui nous sortent du cauchemar. Les données parlent d'elles-mêmes et sont à la portée de tous. Si on voit la lumière et qu'on peut recommencer à sourire et à planifier c'est grâce à eux. <br /> <br /> <br /> <br /> Je suis désolée mais ceux qui choisissent de ne pas se faire vacciner , avec toutes les informations et preuves qu'il y a, et je suis très bien placée pour en être la garante, non seulement fait un choix personnel malheureux mais décident sciemment de se mettre en marge de la vie sociale et, pire encore, de se mettre au détriment des fragiles et de ceux qui suivent les règles de la vie commune.<br /> <br /> <br /> <br /> Je trouve donc raisonnable, même s'il n'est pas garanti, que l'État impose des limites. Dans l'exercice de certains métiers à la possibilité de participer à la vie sociale et, oui, aussi d'aller au restaurant sans risquer que quelqu'un au nom de sa liberté intouchable, me coûte la maladie, la souffrance ou la mort.<br /> <br /> <br /> <br /> Je suis en colère contre eux. Parce qu'ils gâchent leur avenir et celui de leurs enfants. Et je suis en colère contre moi parce que je ne pourrais pas leur faire changer d'avis. Mais qu'ils sachent que refuser le pass sanitaire ne les enverra pas dans une chambre à gaz ...<br /> <br /> <br /> <br /> Bien à vous, <br /> <br /> <br /> <br /> Anne-Sophie B.
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T
je vois que nous nous posons les mêmes questions, et arrivons aux mêmes réponses !<br /> <br /> Je ne suis pas non plus contre les vaccins en général, mais contre ceux sortis avant la fin de la phase trois !<br /> <br /> Je ne crois pas non plus que ces messieurs soient tous vaccinés, même ceux qui nous ont fait leur cinéma face caméra !<br /> <br /> Sinon, tous ces politiques de gauche et de droite font partie de la même mafia, unis contre le Rn pour continuer le droire gauche qui nous dessert depuis des décennies !<br /> <br /> Sinon pourquoi tous ont recommandé de voter Macron, même Fillon, et le Larcher qui annonce d' avance qu'il votera Macron<br /> <br /> Bonne journée Denis<br /> <br /> Amitié
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