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Ecologie vraie et réelle..
16 février 2022

Les aberrations continuent..La corruption organisée..avec !..

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Les aberrations continuent..La corruption organisée..avec !..

 

C’est la « libéralisation financière *» qui a permis tout cela..

 

* La « Libération financière » ou « Libéralisation financière » , voir en fin d’article pour cela..

 

Mutigny..La grande histoire..et affaire..

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Au seul nom de l’argent et de la corruption..Tout est permis !..

 

Après l’Autriche, puis, l’Alsace, à présent, c’est au tour de la Marne..

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Photo ci-dessus du chantier comme complexe hôtelier dans sa phase terminale et d'achèvement.

Le complexe hôtelier de Mutigny sort de terre

Après bien des péripéties, un chantier d'ampleur a démarré dans la petite commune de Mutigny qui doit accueillir, au printemps 2022, un hôtel 4 étoiles dédié à l'œnotourisme. La première pierre a été posée samedi.

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Le futur complexe hôtelier de Mutigny. (© Join Manku)

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Après presque 20 ans d'efforts acharnés, l'ancien maire de Mutigny, Bernard Beaulieu, savoure enfin le lancement du projet. (© l'Hebdo du Vendredi)

Des investisseurs étrangers..

Loisium, un exploitant autrichien à la pointe de l'œnotourisme

Exit le Français Maranatha, puis l’Espagnol Marugal, les deux exploitants qui s’étaient lancés dans l’aventure ces dernières années, c’est finalement la société autrichienne Loisium qui exploitera le futur complexe hôtelier de Mutigny. Un acteur sérieux de l’œnotourisme qui gère déjà deux hôtels nichés au cœur des vignes dans son pays d’origine et qui investira, via son holding Merimee, 3,3 M€ dans son nouveau projet champenois. Design moderne, spa avec piscine et sauna, restaurant gastronomique, bar à vins : les établissements Loisium visent une clientèle internationale et business, avec des revenus confortables (entre 200 et 300 € la nuit). L’ambition de l'entreprise autrichienne ne s’arrête pas à la Champagne puisqu’après Mutigny, c’est la commune haut-rhinoise de Vœgtlinshoffen qui accueillera, en 2023, son complexe hôtelier œnotouristique.

Une bonne nouvelle pour l'emploi local ?

Un tel projet devrait avoir des retombées positives pour l'économie locale et ce dès la phase de travaux. « On a actuellement une vingtaine de personnes sur le chantier, on sera bientôt plus de 50 et quand tous les corps de métier seront présents, ce sont environ 100 personnes qui travailleront sur ce projet », explique le chef de chantier du complexe hôtelier de Mutigny. Le promoteur Artestate l’assure, les partenaires locaux seront privilégiés pour mener à bien ce chantier de deux ans. D’ailleurs, 3 500 heures d’insertion professionnelle sont prévues sur ce chantier grâce à un partenariat tissé avec la Maison de l’emploi d’Épernay. À terme, il est prévu que 70 emplois soient créés pour assurer le fonctionnement du complexe hôtelier.

En effet, il y a déjà un grand complexe à peu près identique en Autriche..

 

Peu après un autre nouveau grand complexe a été décidé d’être installé en Alsace près de Colmar..

 

Puis, cette fois, c’est dans la Marne, plus exactement en "Champagne" que cela se joue à présent.

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Investisseurs, investissements, lobbying financier..corruption..corruption organisée…

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C’est la « libéralisation financière » qui a permis tout cela..

Le complexe hôtelier de Mutigny sort de terre..

Après bien des péripéties, un chantier d'ampleur a démarré dans la petite commune de Mutigny qui doit accueillir, au printemps 2022, un hôtel 4 étoiles dédié à l'œnotourisme. La première pierre a été posée samedi.

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Le futur complexe hôtelier de Mutigny. (© Join Manku)

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Après presque 20 ans d'efforts acharnés, l'ancien maire de Mutigny, Bernard Beaulieu, savoure enfin le lancement du projet. (© l'Hebdo du Vendredi)

Des investisseurs étrangers..

Loisium, un exploitant autrichien à la pointe de l'œnotourisme

Exit le Français Maranatha, puis l’Espagnol Marugal, les deux exploitants qui s’étaient lancés dans l’aventure ces dernières années, c’est finalement la société autrichienne Loisium qui exploitera le futur complexe hôtelier de Mutigny. Un acteur sérieux de l’œnotourisme qui gère déjà deux hôtels nichés au cœur des vignes dans son pays d’origine et qui investira, via son holding Merimee, 3,3 M€ dans son nouveau projet champenois. Design moderne, spa avec piscine et sauna, restaurant gastronomique, bar à vins : les établissements Loisium visent une clientèle internationale et business, avec des revenus confortables (entre 200 et 300 € la nuit). L’ambition de l'entreprise autrichienne ne s’arrête pas à la Champagne puisqu’après Mutigny, c’est la commune haut-rhinoise de Vœgtlinshoffen qui accueillera, en 2023, son complexe hôtelier œnotouristique.

Une bonne nouvelle pour l'emploi local ?

Un tel projet devrait avoir des retombées positives pour l'économie locale et ce dès la phase de travaux. « On a actuellement une vingtaine de personnes sur le chantier, on sera bientôt plus de 50 et quand tous les corps de métier seront présents, ce sont environ 100 personnes qui travailleront sur ce projet », explique le chef de chantier du complexe hôtelier de Mutigny. Le promoteur Artestate l’assure, les partenaires locaux seront privilégiés pour mener à bien ce chantier de deux ans. D’ailleurs, 3 500 heures d’insertion professionnelle sont prévues sur ce chantier grâce à un partenariat tissé avec la Maison de l’emploi d’Épernay. À terme, il est prévu que 70 emplois soient créés pour assurer le fonctionnement du complexe hôtelier.

Les débuts..

C’était en..2017..

L'hôtel 4 étoiles de Mutigny, qui devrait ouvrir au printemps 2019 ... Il comprend 60 chambres, un spa, un restaurant et un bar à champagne.

Après le retrait du groupe hôtelier Maranatha en septembre dernier, la Communauté de communes de la Grande Vallée de la Marne, porteuse du projet, a su rapidement se retourner. L'hôtel 4 étoiles de Mutigny, qui devrait ouvrir au printemps 2019, est sur de bons rails.

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L'objectif du bar à champagne, qui comprendra une centaine de cols différents, est de mettre autant en avant les grandes marques que les petits producteurs. (© Jouinmanku + wearecreative.com)

Au gré d’une vidéo de 2’45, les soutiens à La Vigneray, projet hôtelier au coeur de la forêt de Mutigny, se succèdent : Vincent Perrin, directeur du Comité Champagne, Nathalie Vranken, du groupe éponyme, la sénatrice Françoise Ferrat ou encore Dominique Lévêque, président de la Communauté de communes de la Grande Vallée de la Marne... Des soutiens de poids pour montrer que ce projet, qui a connu de nombreux rebondissements lors des dix dernières années, est bel et bien lancé. Le cabinet d’architecture (Jouin Manku) est connu, l’exploitant (Marugal) également, et le premier partenaire financier (la Caisse des dépôts et consignations) a été trouvé. Ce projet hôtelier à 20 millions d’euros, qui devrait ouvrir ses portes au printemps 2019, est bien en marche.

60 CHAMBRES, UN SPA, UN BAR À CHAMPAGNE...

Le lieu retenu se situe sur la route de Montflambert, au coeur de la forêt qui borde Mutigny. « C’est un site extraordinaire, décrit Yann Brossier, l’un des architectes du projet. On est au milieu d’un bosquet, dans une forêt magique, avec une vue de 45 km sur des coteaux exceptionnels. L’ensemble du projet se tourne vers le paysage. » Cet hôtel de luxe devrait comporter 60 chambres et suites, un espace spa et bien-être, un bar à champagne, un restaurant, un espace événementiel et une boutique/vinothèque. Les tables du restaurant seront orientées vers la vue tandis que les chambres de 25 m2 disposeront d’une grande baie vitrée ouverte sur les arbres. « Quand nous avons été sollicités sur ce projet, ça nous a sauté aux yeux que le site avait un intérêt certain, raconte Edouard Daehn, de la société Marugal, qui exploitera l’établissement. On ne veut pas dupliquer une idée de l’hôtellerie qu’on connaît déjà mais se servir des différents atouts et éléments d’un projet pour le sublimer. » L’hôtel sera un 4 étoiles, afin, notamment, de ne pas concurrencer l'établissement 5 étoiles qui devrait ouvrir ses portes à Champillon, à quelques kilomètres de là, à la fin de l'année.
Si le projet a été repoussé à de nombreuses reprises, il semble, cette fois-ci, sur de très bon rails. Tous les partenaires s’accordent sur ce point. Le bar à champagne, résolument contemporain et organisé autour d’un grand comptoir central, devrait proposer une centaine de champagnes différents et fera bien évidemment la part belle aux vignerons locaux. « Les étrangers connaissent les marques célèbres mais peu les champagnes de producteurs alors qu’ils sont demandeurs de découvrir autre chose. La champagnothèque devrait permettre de faire connaître les récoltants-manipulants », estime Bernard Beaulieu, maire honoraire de Mutigny. Dans cette optique, les petits vignerons pourront entrer au capital du projet, « pour que La Vigneray devienne un outil de travail et de promotion de leur travail », estime Antoine Lemaire, du cabinet de consulting et finance Kross Partner. Ils seront sollicités pour investir entre 1 et 2 millions d’euros. Le reste sera financé sur de l'emprunt bancaire (entre 7 et 10 millions d’euros), par l’exploitant Marugal (1,5 million d’euros), par des fonds d’investissements (entre 3 et 6 millions d’euros) et par la Caisse des dépôts (5 millions d’euros).
« Pour le moment, l’accueil est très favorable auprès des investisseurs potentiels », assure l’ingénieur en conseil. Une soixantaine d'emplois directs devraient être créés. Christian Bruyen, représentant du Département, se veut, lui aussi, résolument optimiste. « On se situe dans la démarche des touristes d'aujourd’hui qui veulent vivre une expérience, assure le vice-président du conseil départemental. Avec ce projet, on va vivre et dormir au coeur du vignoble, avec un bar à champagne qui permet de vivre cette expérience au premier chef. On est dans le tourisme d’aujourd’hui et de demain. » Demain, ce sera le début des travaux, prévu en septembre prochain.

Simon Ksiazenicki

Juste peu après..

Puis, d’un complexe à..60 chambres, on est très vite passé à un complexe à..110 chambres !..

Dans un bel écrin de verdure bordé d'arbres et de vignes, d’accoutumée très calme, camions, grues et ouvriers s’affairent depuis bientôt trois mois. Un ballet incessant qui va troubler cette quiétude habituelle pendant de longs mois. C’est dans le petit village de Mutigny, situé à quelques kilomètres au nord d’Épernay, dans la Montagne de Reims, que va naître, au printemps 2022, le prochain hôtel de luxe champenois. Sur un terrain de 6 000 m2, anciennement connu sous le nom de la Sapinière (voire de la Sablière pour les plus anciens), une vingtaine de travailleurs s’affairent à terminer les fondations du futur Mutigny Resort Hotel, un complexe hôtelier 4 étoiles d’une sacrée envergure pour une petite commune comme Mutigny : 101 chambres, un restaurant de 200 couverts, un bar à champagne doté d’une vinothèque de 3 500 références, 1 000 m2 de spa avec piscine extérieure, quatre salles de séminaire pour 120 personnes… Pour imaginer ce projet, les investisseurs ont confié la tâche à l'agence parisienne Jouin Manku, designer notamment des restaurants du grand chef cuisinier Alain Ducasse. « Ce sera le premier complexe hôtelier du genre en Champagne, explique Bernard Beaulieu, maire honoraire de Mutigny, qui mûrit ce projet depuis près de 20 ans et qui a connu bien des difficultés pour le voir aboutir. Au départ, on me traitait de fou ! Les hôteliers, les exploitants et les investisseurs ne voyaient pas l’intérêt de construire un hôtel au fin fond de la campagne, une destination entre vignes et forêts. Pourtant, c’est un concept qui existe dans le monde entier. »

101 CHAMBRES, 200 COUVERTS, 1 000 M2 DE SPA...

Il en aura fallu, à l'ancien maire, de la détermination pour convaincre que ce projet avait de l’avenir. Outre les obstacles réglementaires et environnementaux qu’il a fallu régler, c’est le financement de ce projet qui a posé d’autres problèmes. Aucune maison de champagne n’a voulu s’associer au projet, les vignerons ne semblaient pas plus intéressés et l’exploitant a été difficile à trouver. Deux ont jeté l’éponge, jusqu’à ce que la société autrichienne Loisium Wine & Spa soit retenue (lire par ailleurs). Finalement, c’est l’important soutien de la Banque des territoires et les investissements du holding autrichien Merimee et du promoteur Arestate qui ont permis de concrétiser ce projet à 25,5 M€. Ces trois acteurs seront actionnaires de la société Mutigny Resort Hotel, elle-même propriétaire du complexe hôtelier.
Pour s’assurer le succès, le Mutigny Resort Hotel mise sur son originalité : un établissement 4 étoiles, en pleine forêt, au sommet des coteaux de la commune. Pour Bernard Beaulieu, « son » projet se démarque du Royal Champagne, l’hôtel 5 étoiles de Champillon, ouvert il y a 2 ans. « On est sur un hôtel un peu au bout du monde, entre vignes et forêts, qui permet de se ressourcer, loin des grandes agglomérations, explique l’ancien maire. On a commandé trois études qui révèlent que la clientèle internationale est prête à venir en Champagne, à condition d’avoir des équipements haut de gamme qui répondent à leur besoin. On veut créer une destination touristique internationale qui permet de retenir les touristes trois, voire quatre nuits en Champagne et non 1,4 nuitée comme c’est actuellement le cas. »
Avant cela, il y a encore du travail. Après le terrassement réalisé en juillet et août, la pose des fondations est en cours. La fin des travaux est prévue pour le printemps 2022. « On se doit de respecter cette date pour que la haute saison touristique 2022 soit celle du complexe hôtelier de Mutigny », espère Bernard Beaulieu. D’ici là, le territoire se sera enrichi du musée du vin de Champagne et d’archéologie régionale à Épernay et d’un centre d’interprétation sensorielle des vins de Champagne à Aÿ. Sans oublier d’autres projets hôteliers, comme sur le Jard, à Épernay. De quoi attirer les touristes du monde entier.

Simon Ksiazenicki

On ne traîne pas..ça ne badine pas ..

Début du chantier de l'hôtel haut-de-gamme à Mutigny..

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Plus de 16 ans après l'avènement de l'idée, le chantier du Mutigny Resort Hotel a démarré. Le complexe haut-de-gamme 4 étoiles sera situé en plein cœur du vignoble champenois, à Mutigny, dans la Marne.

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Le futur Mutigny Resort Hôtel - Jouin Manku

Cette fois, le projet d'hôtel haut de gamme, dans le vignoble champenois, à Mutigny (Marne) entre dans le concret. Le terrain est acheté et le défrichage a commencé. La première pierre doit être posée en juin pour une ouverture en avril 2022.  

Cet investissement de 25 millions d'euros porte sur un hôtel 4 étoiles de 108 chambres sur 6000 mètres carrés environ, avec un restaurant de 200 couverts, un bar-vinothèque doté d'une cave de 3500 bouteilles, 4 salles de séminaires, spa, sauna, hammam et piscine extérieure chauffée. Le projet architectural est l'oeuvre de l'agence Jouin Manku.  

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Le Mutigny Resort Hôtel comptera 108 chambres, spa, hammam, sauna, pisince, restaurant et bar-vinothèque - Jouin Manku

La société Mutigny Resort Hôtel se positionne sur l'oenotourisme et vise les touristes internationaux et la clientèle business. L'exploitant, le groupe hôtelier autrichien Loisium Wine & Spa Hotels, compte déjà deux établissements comparables où des constructeurs automobiles viennent lancer leurs nouveaux modèles.  

La consommation de champagne à haute-valeur ajoutée naît dans les pays émergents et c'est cette clientèle qu'il faut attirer dans nos hôtels - Bernard Beaulieu, ancien maire de Mutigny

L'ancien maire de Mutigny, Bernard Beaulieu, a rêvé ce projet voilà maintenant plus de 16 ans, car l'oenotourisme est devenu un besoin au vu de la baisse des ventes de champagne. Glissements de terrain, prise en compte de la protection d'espèces de grenouilles protégées et de zones de nidification ont retardé la mise en œuvre.  

Il y a des hôtels de deux ou trois étoiles, un étoile palace de 5 étoiles mais on a pas cette gamme d'hôtel de 4 étoiles. Il y a quand même un marché pour  et il n'y a pas assez de réponses à la demande - Le président de Mutigny Resort Hotel, Edouard Denneulin

Un financement occulte et sinon..louche !..

La région Grand-Est, le conseil départemental de la Marne, la communauté de communes de la Grande Vallée de la Marne et la commune de Mutigny ont participé au financement, de même que la Caisse des Dépôts et Consignations*, aux cotés des investisseurs Merimee et ARTEC Groupe.

*Dont ce n’est pas là le rôle principal et prévu !..

C'est la CDC qui a pour mission de récupérer et de gérer les sommes issues des comptes bancaires et des contrats d'assurance-vie inactifs. Et ceci afin de permettre la recherche et la récupération, par les particuliers, des sommes qui leurs reviennent.

La Caisse des dépôts et consignations (CDC) est une institution financière publique qui exerce des activités d’intérêt général comme la gestion d’une partie de l’épargne (Livrets A, LDDS) et le financement de projets publics et privés. Son directeur général est Eric Lombard depuis le 8 décembre 2017.

Une Caisse avec des gros sous..

-Taille du bilan (2019) : 459 Mds € (chiffre de 2019..)

-Nombre d’employés : 125 400

-Résultat net (2019) : 2,7 Md€

La CDC est une institution publique française « sui generis » (c’est-à-dire avec un statut juridique spécifique) créée en 1816, indépendante et placée sous la surveillance du Parlement, au service de l’intérêt général au travers du financement du logement social, des universités, du développement des entreprises ou de la transition énergétique.

Caisse des dépôts et des consignations : organisation, ressources et missions

La CDC présente un modèle unique en Europe. En effet, elle est la seule institution financière du continent à pouvoir se prévaloir de la protection de la nation, elle bénéficie à ce titre d’une large autonomie.

Créée en 1816 pour faciliter le financement de la dette publique, sa mission première est de « recevoir, conserver et rendre les valeurs qui nous sont confiées ».

Elle est placée sous le contrôle d’une Commission de surveillance de 13 membres (surtout des parlementaires, des représentants de la Banque de France et du Trésor) qui rend compte au Parlement.

Dépositaire depuis sa création d’une grande partie de l’épargne conservée sous forme de livrets A, LDDS (livret de développement durable solidaire), LEP (livret d’épargne populaire), elle doit en assurer la sécurité et la pérennité.

Longtemps entièrement gérées par les fonds d’épargne de la caisse des dépôts et consignations, les ressources des Livrets A et LDD sont, depuis une réforme de 2009, seulement partiellement « centralisées » à la CDC pour être utilisées à des fins d’intérêt général (prêts aux collectivités locales pour la construction de HLM par exemple).

Par ailleurs, elle gère des fonds de retraite pour le compte de collectivités publiques (7,5 millions d’actifs et 3,9 millions de pensionnés, soit un retraité sur cinq en France).

Elle assure par ailleurs la consignation de fonds, mission qui consiste à recevoir des fonds afin de conserver  pour les rendre aux bénéficiaires.  En particulier, elle reçoit les dépôts des notaires. C’est à ce titre que lui a récemment été confiée la gestion des comptes inactifs ou des contrats d’assurance vie en déshérence et la création de la base Ciclade, consultable gratuitement en ligne par les particuliers éventuellement bénéficiaires de ces contrats.

Toujours au titre des services d’intérêt général rendus aux particuliers, c’est à la Caisse des Dépôts qu’a été confiée la gestion de la formation professionnelle (Compte personnel d’activité et Compte personnel de Formation). En mai 2020, on décomptait près de 10,5 millions de comptes personnels de formation activés.

De l’argent qui « dort », mais qui est cependant utilisé sur le dos des épargnants, n’en déplaise !..

Et après l’on s’étonne ?..

Son « vrai » rôle n’est pas assumé ni assuré dans la totalité, loin delà.

La Caisse des Dépôts et Consigantions (CDCparticipe au finacement de l'économie..

Les actions de la CDC pour le financement de l’économie se regroupent principalement autour de trois axes :

Le premier concerne le financement du logement social. Via la collecte de fonds par le biais du Livret Ala CDC prête ensuite aux organismes sociaux de l’habitat comme les offices publics de l’habitat (OPH), ou les entreprises sociales de l’habitat (ESH ex-SA HLM).

La CDC a aussi pour mission de soutenir des politiques d’investissement dans les territoires. Elle finance des projets d’infrastructure de transport et apporte son expertise aux collectivités locales qui souhaitent lancer des projets. Elle investit également dans le domaine des technologies vertes et vise à favoriser la transition énergétique. Elle favorise la transition numérique.

Enfin, la CDC a une mission de soutien aux entreprises. Elle peut investir directement dans des entreprises pour favoriser leur développement, y compris à travers ses filiales présentes dans de nombreux domaines comme l’assurance (CNP Assurances), le transport (Transdev), l’écologie (Institute for Climate Economics, Société Forestière), le tourisme (Compagnie des Alpes), le numérique (CDC Arkhineo)…

La CDC intervient particulièrement pour les entreprises ou activités qui peinent à trouver des financements comme le financement à l’export des PME ou le financement des entreprises de l’économie sociale et solidaire. Elle utilise pour ce faire sa filiale – conjointe avec l’EtatBPI France (Banque Publique d’Investissement).

Où vas l’argent?..

Les seuls vrais investissements devraient être éffectués au profit des petites entreprises tel P.M.E.  et P.M.I., tout comme infrastructures (ponts, routes, et dessertes ferroviaires comme bus..) et établissements comme bâtiments, dont hôpitaux, en priorité et écoles, et sinon la formation tant des jeunes que des employés dans les entreprises et formations permanentes qui n’existent pas..qui n’existent plus !!!..

Et l’Europe..dans tout ça ?..

Les Aides et subventions « allouées » par l’Europe à la Région Grand Est..

Le Fonds Social Européen (FSE) est l’un des leviers stratégiques et financiers  pour accompagner l’emploi et l’inclusion active au sein de l’Union Européenne. Le FSE, géré au niveau national, a une portée d’action et de solutions au coeur des territoires. Il participe à la mise en oeuvre des politiques publiques nationales, pour agir en faveur des publics les plus éloignés de l’emploi. Comment se traduit concrètement l’intervention de l’État dans la région Grand Est ?

1. Le FSE, un partenaire au service de l’emploi et de l’inclusion dans la région

La région Grand Est se compose de territoires infra régionaux aux caractéristiques très différenciées et contrastées. Il apparait alors des difficultés sociales persistantes et une pauvreté monétaire, selon les territoires.

Les personnes dépendantes des indemnités chômage, les jeunes, les familles monoparentales et les familles nombreuses constituent les catégories les plus sujettes à la pauvreté et aux difficultés sociales. On observe une concentration des ménages fragiles dans les grandes agglomérations et les zones en difficulté parmi les territoires au passé industriel ou ceux dans lesquels les dynamiques économiques et démographiques sont atones.

Le FSE est un dispositif financierqui s’appuie sur 4 leviers :

  • l’accompagnement des demandeurs d’emploi et inactifs, le service public de l’emploi, le soutien des mobilités professionnelles et le développement de l’entreprenariat ;
  • l’anticipation des mutations économiques et la sécurisation des parcours et des transitions professionnelles ;
  • la lutte contre la pauvreté et la promotion de l’inclusion ;
  • l’initiative pour l’emploi des jeunes. 

Le FSE permet à toutes les personnes accompagnées de renforcer leurs capacités et l’autonomie de chacun.

[Fonds Social Européen (FSE) : 165 M€ en faveur de l'emploi et de l'inclusion, dont 14 M€ pour l'Initiative pour l'Emploi des Jeunes (IEJ) sur le territoire champardennais ; Fonds Européen Agricole pour le Développement Rural (FEADER) : 650 M€ pour les projets agricoles et de développement rural.]

Si à ce jour, la majorité des programmes sectoriels (Europe Créative, Erasmus+, HorizonEurope…) sont adoptés et publiés, la plupart des programmes ..

REACT-EU

# NextGenerationEU

Le 27 mai dernier la Commission européenne a validé la modification des programmes opérationnels du Grand Est permettant l’attribution au territoire régional d’un montant total de 148,3 millions d’euros en 2021, sur une enveloppe globale de 188 millions d’euros pour le Grand Est (40 millions pour 2022). Mais quels fonds européens sont disponibles et via quels appels à projets ?

Contexte

L’Union européenne a validé, fin 2020, un vaste plan de relance, NextGenerationEU, destiné à soutenir les États membres face à la crise économique et sociale qu’ils traversent actuellement et qui est due à la pandémie de coronavirus. Un budget global de 47,5 milliards d’euros de fonds structurels européens va être consacré au dispositif de relance REACT-UE pour l’ensemble des États membres de l’Union européenne sur la période 2021-2022.

Des ressources financières spécifiques, pour partie gérées directement par les Régions françaises, seront ainsi débloquées entre 2021 et 2022 afin de favoriser une relance économique résiliente, durable et numérique sur l’ensemble des territoires de l’Union européenne. La Commission européenne vient de valider jeudi 27 mai l’attribution des aides aux régions.

Alors..surpris ?..

Le Bla..bla..bla..habituel et..la pommade..

L'hôtel emploiera 76 équivalents temps-plein et devrait générer 200 emplois indirects.

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QUI et combien ?..

 Le futur hôtel de Mutigny précise ses demandes pour l’emploi

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Denise Smelter (2 e à gauche) est venue avec ses traducteurs et Bernard Beaulieu (2 e à droite) pour donner ses besoins en emploi aux partenaires locaux.

La société Loïsium est revenue en Champagne ce jeudi pour évoquer ses besoins humains avec les institutions. Elle veut des locaux pour son futur hôtel.

Mercredi 9 juin 2021.

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L'aménagement des intérieurs est actuellement en cours. (© DR)

Le chantier du complexe hôtelier de Mutigny avance à grands pas et devrait être terminé pour une ouverture prévue en avril 2022. C'est en tout cas le souhait de Loisium Wine & Spa, la société autrichienne qui exploitera le futur Mutigny Resort Hotel. L'entreprise, qui gère déjà deux complexes hôteliers similaires dans son pays d’origine, a rassemblé, mardi, les acteurs de la formation et de l'emploi du territoire afin de leur exposer leurs besoins en matière de recrutement, qui devrait démarrer très prochainement. En tout cas pour la partie managériale puisque le futur directeur de l'établissement pourrait arriver dès le mois de septembre. Il sera chargé de recruter une cinquantaine de personnes pour l'ouverture, puis une vingtaine de plus à terme, sans compter les renforts saisonniers. Les offres de recrutement pourraient être communiquées en janvier. « Il faut s'y prendre à l'avance, car c’est une période difficile pour le recrutement, concède Bernard Beaulieu, maire honoraire de Mutigny et artisan de ce projet. Loisium vise un recrutement local et il étudie actuellement les possibilités de formation, notamment en anglais et en œnotourisme, deux compétences fondamentales. » Pour rappel, le Mutigny Resort Hotel sera un complexe hôtelier 4 étoiles qui intégrera 101 chambres, un restaurant de 200 couverts, un bar à champagne et un spa, notamment. Le gros œuvre est terminé et les aménagements intérieurs du complexe sont actuellement en cours.

Une histoire qui a fait son chemin..

Ma Champagne au Patrimoine mondial avec Bernard Beaulieu, maire honoraire de Mutigny et créateur du sentier des vignerons à Mutigny. Ce petit village de 200 habitants est le plus haut village vigneron de la Champagne (240 m d'altitude).

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Mutigny - Sentier du vigneron

Prenons un peu de hauteur, sur le sentier des vignerons à Mutigny. Bernard Beaulieu, ancien maire de Mutigny est l'un des acteurs de l'inscription des Coteaux, Maison et Cave de Champagne à l'Unesco. Il nous rappelle le début de cette incroyable aventure avec Pierre Cheval qui a porté cette inscription.

Le sentier des vignerons..

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Durée du circuit 
1h30

Sortez des sentiers battus en découvrant les caractéristiques du terroir champenois et ses différents cépages sur un itinéraire à travers les vignes et jalonné de 12 stations ludiques d’interprétation. 

Léon le vigneron vous présente son métier et son environnement au travers d'une randonnée de 2,2 km au coeur des vignes...

Unique en Champagne, cette balade vous offre des points de vue et aires de pique-nique tout le long du parcours. Vous pouvez d’ores et déjà consulter le plan du circuit sur le site internet. 

Une formule propose une dégustation bien méritée de champagne à l’issue de la balade…

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Quand en plus on fait parti du volet « Tourisme »..

Bernard Beaulieu sur le sentier des vignerons à Mutigny.

Ma Champagne au Patrimoine mondial avec Bernard Beaulieu, maire honoraire de Mutigny et créateur du sentier des vignerons à Mutigny. Ce petit village de 200 habitants est le plus haut village vigneron de la Champagne (240 m d'altitude).

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Mutigny - Sentier du vigneron

Prenons un peu de hauteur, sur le sentier des vignerons à Mutigny. Bernard Beaulieu, ancien maire de Mutigny est l'un des acteurs de l'inscription des Coteaux, Maison et Cave de Champagne à l'Unesco. Il nous rappelle le début de cette incroyable aventure avec Pierre Cheval qui a porté cette inscription.

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Situé en haut d’une colline, le village a une vue imprenable sur le vignoble et multiplie les panoramas de toute beauté. Le plus populaire, celui de l’église, offre tous les avantages pour ceux qui veulent embrasser du regard la Champagne avec un minimum d’efforts.

Toujours en..2017..

On cherche des partenaires pour« boucler » la boucle..

Les vignerons bienvenus à l’hôtel de Mutigny..

Les vignerons sont invités à entrer dans le capital du futur complexe hôtelier. Une réunion d’informationseront détaillées les modalités est prévue le lundi 27 mars.

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Ouvrir le capital du futur hôtel 4 étoiles de Mutigny à des investisseurs locaux, c’est une évidence pour Bernard Beaulieu, ancien maire de Mutigny, qui suit le dossier. Et c’est aussi un souhait farouche

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Un chantier lourd à gérer..

Bernard beaulieu, le projet d'une vie..

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Presque 20 ans qu’il y pense et près de dix ans qu’il travaille sur le projet « à 100 %  ». Quand l’ancien maire de Mutignytrois mandats entre 1995 et 2014 – a une idée dans la tête, il ne l’a pas ailleurs. Et cet hôtel, c’est un peu son bébé alors, malgré les difficultés, Bernard Beaulieu tient bon. »

31/03/2021.

À un an de son ouverture, l'hôtel 4 étoiles de Mutigny avance bien..

Loisium, la société autrichienne qui exploitera le complexe hôtelier 4 étoiles est venue rencontrer divers partenaires touristiques ce mardi. L’occasion d’échanger avec deux de ses représentants et de se projeter dans un an, date à laquelle, l’ouverture est programmée.

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Julien Augard, Julia Polzer et Mustafa Ozdemir pour la société autrichienne Loisium et Bernard Beaulieu, ancien maire, dans le vignoble de Mutigny.

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12 mars 2021.

Marne: le gros oeuvre en cours d'achèvement sur le chantier de l'hôtel 4 étoiles de Mutigny.

Le futur Mutigny Resort Hôtel, complexe hôtelier 4 étoiles, qui devrait ouvrir au printemps 2022, prend forme. D’ici une quinzaine de jours, le gros œuvre sera terminé. D’autres entreprises prendront possession du chantier pour finaliser l’équipement.

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L’ossature du complexe hôtelier est en cours d’achèvement. Les deux grues vont bientôt quitter le chantier. - F.P.

Les deux immenses grues se dressent toujours fièrement route de Montflambert, sur le chantier du futur complexe hôtelier 4 étoiles, qui sera exploité par la société autrichienne Loisium Wine & Spa.

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3 mars 2021.

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Le gros œuvre est bientôt terminé. (© l'Hebdo du Vendredi)

Le tourisme est quasiment à l’arrêt dans la région, mais les initiatives ne sont pas en sommeil pour autant. À quelques kilomètres des différents projets d’hôtels qui se construisent ou se concrétisent à Épernay, un chantier colossal se déroule à Mutigny, au cœur de la Montagne de Reims. En juin dernier, des travaux ont démarré, sur un terrain de 17 000 m², pour la construction du futur Mutigny Resort Hotel, un complexe hôtelier 4 étoiles qui intégrera 101 chambres, un restaurant de 200 couverts, un bar à champagne, un spa avec piscine extérieure et des salles de séminaire, notamment. Le tout exploité et financé en partie par la société Loisium Wine & Spa, qui gère déjà deux complexes hôteliers similaires en Autriche. Tout un programme !
« C’est un chantier colossal, confirme Bernard Beaulieu, maire honoraire de Mutigny, qui mûrit ce projet depuis près de 20 ans. Le gros œuvre est en train de se terminer, il ne reste qu’une quinzaine de chambres et d’ici le mois prochain, les grues devraient quitter le chantier. Ensuite, les entreprises auront un an pour finaliser l’aménagement intérieur. » Les plaquistes, peintres, parqueteurs et menuisiers succéderont ainsi aux maçons, électriciens, plombiers et piscinistes actuellement sur le chantier, soit une cinquantaine de travailleurs, afin que l'établissement soit prêt pour le printemps 2022. « Les délais seront très courts et les entreprises vont devoir être très performantes pour que l’activité soit lancée avant l’été, espère M. Beaulieu. Pour le moment, elles sont dans les clous. » Espérons, d’ici là, que la situation sanitaire se soit améliorée.

S.K

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9/11/2020.

Ces travaux qui se poursuivent malgré le confinement autour d’Épernay

Le confinement n’a pas mis en veille les chantiers sur le territoire. Retour sur ces travaux d’envergure qui avancent coûte que coûte.

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Ce deuxième confinement n’impacte les chantiers du secteur : la Faïencerie, l’avenue du Général-Margueritte à Épernay et l’hôtel de Mutigny ( photos de gauche à droite).

Le complexe hôtelier de Mutigny sort de terre

Après bien des péripéties, un chantier d'ampleur a démarré dans la petite commune de Mutigny qui doit accueillir, au printemps 2022, un hôtel 4 étoiles dédié à l'œnotourisme. La première pierre a été posée samedi.

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Bernard Beaulieu devant le chantier du complexe hôtelier de Mutigny ... l'ancien maire de Mutigny voit enfin “son” projet hôtelier sortir de terre. 

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Dans un bel écrin de verdure bordé d'arbres et de vignes, d’accoutumée très calme, camions, grues et ouvriers s’affairent depuis bientôt trois mois. Un ballet incessant qui va troubler cette quiétude habituelle pendant de longs mois. C’est dans le petit village de Mutigny, situé à quelques kilomètres au nord d’Épernay, dans la Montagne de Reims, que va naître, au printemps 2022, le prochain hôtel de luxe champenois. Sur un terrain de 6 000 m2, anciennement connu sous le nom de la Sapinière (voire de la Sablière pour les plus anciens), une vingtaine de travailleurs s’affairent à terminer les fondations du futur Mutigny Resort Hotel, un complexe hôtelier 4 étoiles d’une sacrée envergure pour une petite commune comme Mutigny : 101 chambres, un restaurant de 200 couverts, un bar à champagne doté d’une vinothèque de 3 500 références, 1 000 m2 de spa avec piscine extérieure, quatre salles de séminaire pour 120 personnes… Pour imaginer ce projet, les investisseurs ont confié la tâche à l'agence parisienne Jouin Manku, designer notamment des restaurants du grand chef cuisinier Alain Ducasse. « Ce sera le premier complexe hôtelier du genre en Champagne, explique Bernard Beaulieu, maire honoraire de Mutigny, qui mûrit ce projet depuis près de 20 ans et qui a connu bien des difficultés pour le voir aboutir. Au départ, on me traitait de fou ! Les hôteliers, les exploitants et les investisseurs ne voyaient pas l’intérêt de construire un hôtel au fin fond de la campagne, une destination entre vignes et forêts. Pourtant, c’est un concept qui existe dans le monde entier. »

101 CHAMBRES, 200 COUVERTS, 1 000 M2 DE SPA...

Il en aura fallu, à l'ancien maire, de la détermination pour convaincre que ce projet avait de l’avenir. Outre les obstacles réglementaires et environnementaux qu’il a fallu régler, c’est le financement de ce projet qui a posé d’autres problèmes. Aucune maison de champagne n’a voulu s’associer au projet, les vignerons ne semblaient pas plus intéressés et l’exploitant a été difficile à trouver. Deux ont jeté l’éponge, jusqu’à ce que la société autrichienne Loisium Wine & Spa soit retenue (lire par ailleurs). Finalement, c’est l’important soutien de la Banque des territoires et les investissements du holding autrichien Merimee et du promoteur Arestate qui ont permis de concrétiser ce projet à 25,5 M€. Ces trois acteurs seront actionnaires de la société Mutigny Resort Hotel, elle-même propriétaire du complexe hôtelier.
Pour s’assurer le succès, le Mutigny Resort Hotel mise sur son originalité : un établissement 4 étoiles, en pleine forêt, au sommet des coteaux de la commune. Pour Bernard Beaulieu, « son » projet se démarque du Royal Champagne, l’hôtel 5 étoiles de Champillon, ouvert il y a 2 ans. « On est sur un hôtel un peu au bout du monde, entre vignes et forêts, qui permet de se ressourcer, loin des grandes agglomérations, explique l’ancien maire. On a commandé trois études qui révèlent que la clientèle internationale est prête à venir en Champagne, à condition d’avoir des équipements haut de gamme qui répondent à leur besoin. On veut créer une destination touristique internationale qui permet de retenir les touristes trois, voire quatre nuits en Champagne et non 1,4 nuitée comme c’est actuellement le cas. »
Avant cela, il y a encore du travail. Après le terrassement réalisé en juillet et août, la pose des fondations est en cours. La fin des travaux est prévue pour le printemps 2022. « On se doit de respecter cette date pour que la haute saison touristique 2022 soit celle du complexe hôtelier de Mutigny », espère Bernard Beaulieu. D’ici là, le territoire se sera enrichi du musée du vin de Champagne et d’archéologie régionale à Épernay et d’un centre d’interprétation sensorielle des vins de Champagne à Aÿ. Sans oublier d’autres projets hôteliers, comme sur le Jard, à Épernay. De quoi attirer les touristes du monde entier.

Simon Ksiazenicki

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«En Autriche, on connaît le champagne mais pas vraiment la région»

Le futur hôtel quatre étoiles sera en partie financé par Loisium, un hôtelier autrichien. L’ambassadeur d’Autriche espère que son pays saura apporter son expertise œnotouristique.

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Michaël Linhart était présent samedi pour la pose de la première pierre de l’hôtel de Mutigny dans lequel investit un groupe autrichien. Gauthier Henon - Gauthier Henon

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5/09/2020.

Le 4 étoiles de Mutigny commence à sortir de terre

La première pierre de l’hôtel œnotouristique a été posée hier. L’accomplissement après vingt ans de combat mené par Bernard Beaulieu.

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Bernard Beaulieu était bien entouré hier : Jean Rottner, président de Région, Christian Bruyen, président du Département, les investisseurs de Merimee portant les hôtels Loisium, le préfet Pierre N'Gahane ou encore l’ambassadeur d’Autriche.

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Mbelle-fille m’a conseillé de respirer, je vais essayer de m’y tenir. » Dès sa première intervention, les raclements de gorge et les yeux humides trahissent l’émotion plus que palpable de Bernard Beaulieu. Il faut dire qu’après un combat de deux décennies, il voit son projet de cœur sortir de terre, entouré de l’ensemble des acteurs du dossier réuni pour célébrer cette réussite.

03/09/2020.

Pose de la première pierre de l’hôtel de Mutigny ce samedi 5 septembre

La pose de la première pierre de l’hôtel

4 étoiles est prévue ce samedi après-midi.

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Deux grues sont actuellement présentes sur le chantier de l’hôtel haut de gamme.

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Région Grand-Est

Pose de la 1ère pierre du complexe hôtelier Mutigny Resort Hôtel : un projet ambitieux qui générera 110 emplois au plein cœur du vignoble champenois

@DptMarne

@Champagne

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14 juin 2020.

CHAMPAGNE : UN HÔTEL QUATRE ÉTOILES AU DESSUS DES VIGNES À MUTIGNY..

 UN COMPLEXE HÔTELIER DE LUXE VA S’OUVRIR SUR LES COTEAUX DE LA VALLÉE DE LA MARNE POUR FAIRE DÉCOUVRIR LA CHAMPAGNE ET SES VINS AUX VISITEURS DU MONDE ENTIER.

Une centaine de chambres luxueuses en bordure de la forêt de la Montagne de Reims surplombera bientôt le vignoble de la Vallée de la Marne. La construction de cet établissement d’exception sur un terrain de 17 500 mètres carrés nécessite un investissement de 25 millions d’euros. Restaurant, bar à champagne, vinothèque SPA et piscine, tout est pensé pour immerger le visiteur dans un luxe champenois authentique et contemporain à la fois. La gestion de ce complexe, dont l’ouverture est attendue dans deux ans, sera assuré par l’opérateur autrichien Loisium, fort d’une expérience oenotouristique confirmée dans son pays. Plus encore que la magie du lieu, ce qui fascine aujourd’hui c’est la détermination de celui qui a porté le projet .

25 ans. Voilà 25 ans qu’il est porté  par cette conviction : la prospérité de la Champagne passe par la découverte de ses vignes associée à la dégustation de ses vins. Bernard Beaulieu, aujourd’hui retraité, a été ouvrier caviste chez Bollinger, secrétaire général de l’Intersyndicat du Champagne…et maire de Mutigny, la plus haute commune du vignoble champenois, où il n’a jamais cessé de cultiver les vignes que ses parents lui ont laissées. Pas étonnant qu’il ait cherché à valoriser les trésors de son village.

LA CHAMPAGNE AUTREMENT

Mutigny s’est ainsi doté par sa volonté d’un “Sentier du Vigneron” si didactique qu’il attire jusqu’à 5000 visiteurs par an. Il faut dire que le panorama qu’il offre à 360°sur les vignes mérite le détour. Cette première en Champagne était en réalité l’avant goût d’une petite révolution oenotouristique rêvée par un champenois épris de son terroir. Les caves des grands négociants sont depuis toujours un passage obligé autant qu’inoubliable pour les touristes. Mais Bernard Beaulieu s’est persuadé très vite que l’industrialisation de la production avait fait disparaître beaucoup du charme et de la pédagogie de ces visites. Il fallait rapprocher les amateurs de champagne de ceux qui l’élaborent dans leurs villages, sur leurs côteaux, il l’a compris très tôt.  L’oenotourisme tel que les champenois commencent à l’assimiler aujourd’hui n’était pas encore dans l’air du temps. Il fallait vraiment y croire. L’histoire du complexe hôtelier de Mutigny commence en réalité par l’idée d’une maison d’hôtes de quelques chambres. Elle devait favoriser les ventes des vins des vignerons du village, à partir de leur vignes. Elle a vite été abandonnée par manque de rentabilité. Le projet d’un complexe hôtelier plus important s’est imposé peu à peu parce qu’il avait fait ses preuves à l’étranger, dans d’autres régions viticoles. En Champagne il en a fait sourire certains parce que cette proposition émanait d’un ancien caviste. Jusqu’à ce que plusieurs enquêtes de consommation confirment qu’une clientèle internationale et aisée était effectivement en attente de cette offre touristique particulière. La demande était bien là.

QUAND L’ADVERSITÉ STIMULE

Le parcours n’a pourtant pas été facile jusqu’à la signature, voilà deux jours, d’un accord qui scelle le financement du futur hôtel de Mutigny pour un montant de 25 millions d’euros. Il fédère les porteurs du projet et leurspartenaires bancaires… dont le Crédit Agricole ne fait curieusement pas partie. La banque a lâché Bernard Beaulieu après la mort prématurée de Pierre Cheval qui le soutenait sans faillir, quand il ne travaillait pas à la candidature UNESCO de la Champagne. Caudalie s’est également désengagée. La fameuse entreprise de vinothérapie a finalement préféré le Royal Champagne où elle n’est d’ailleurs pas restée. Les partenaires se sont succédés anéantissant les avancées du dossier à chacun de leurs abandons. On est passé d’un cabinet d’architecte à l’autre, d’un investisseur à d’autres…Mais Bernard Beaulieu n’a jamais cessé d’y croire même s’il a pu se sentir souvent très seul. Il a reçu les encouragements sincères  de nombreux ministres, de François Hollande et d’Emmanuel Macron quand ils sont passés par là, mais jamais aucune aide. Pire encore, les services de l’Etat ne lui ont épargné aucune embûche : refus du permis de construire en raison du risque supposé d’un glissement de terrain, exigence ensuite d’une protection drainante pour qu’il soit accordé, obligation de préserver une barrière boisée de 8000 mètres carrés d’un côté, interdiction d’abattre les arbres en bordure de terrain de l’autre. Et cerise sur le gâteau, le permis de construire a  été remis en question par la présence de grenouilles à ventre blanc sur une zone humide de la parcelle.
Je ne m’attendais pas à ça commente sobrement Bernard Beaulieu. J’étais convaincu que mon idée était bonne, je pensais qu’elle allait intéresser un groupe, et voilà.”
Il n’a pourtant jamais été question d’abandonner. Jusqu’à connaître, à 73 ans, la belle satisfaction d’avoir eu raison de ne rien lâcher. Et l’aventure ne fait que commencer puisque les travaux sont tout juste lancés. L’ouverture du complexe hôtelier est annoncée pour le printemps 2022

RECONNAISSANCE OFFICIELLE 

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La première pierre du chantier à été posée le 5 Septembre 2020 en présence des élus du département et de la région, du Prefet de la Marne  et des représentants autrichiens et français du consortium qui porte le projet.

9/06/2020.

3700 heures réservées à l’insertion sur le chantier de l’hôtel de Mutigny

Le chantier du futur hôtel de Mutigny favorisera l’insertion de publics en difficulté.

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Après le déboisement de la parcelle, qui accueillera le futur hôtel de Mutigny, route de Montflambert, place au terrassement. Qui ne devrait plus tarder, puisqu’il est programmé dès le 15 juin.

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Les vignerons bienvenus dans le projet d’hôtel de luxe à Mutigny

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À Mutigny, non loin d’Épernay, un hôtel 4 étoiles doit être érigé au beau milieu du vignoble. Le groupe franco-espagnol Marugal en est le nouvel exploitant. Au programme de ce projet baptisé « La Vigneray » qui verrait le jour au printemps 2019 et qui créerait une soixantaine d’emplois temps plein : 60 chambres, un spa, un bar à champagne avec une centaine de références, un restaurant, des espaces événementiels, un bar éphémère, une boutique vinothèque. Le projet est estimé à 20 millions d’euros. Il est ouvert à des fonds d’investissement et notamment aux vignerons « désireux de s’investir pour faire vivre le territoire », selon Bernard Beaulieu, ancien maire de Mutigny, qui suit le dossier. « Nous voulons proposer aux Champenois un investissement patrimonial dans un outil de promotion de notre région, de nos produits et d’ouverture au commerce international ». Pour leur parler du projet, de la stratégie marketing et des contreparties, une réunion est organisée lundi 27 mars à 17 heures au siège du SGV, Syndicat général des vignerons à Épernay.

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Le 4 étoiles de Mutigny commence à sortir de terre..

La première pierre de l’hôtel œnotouristique a été posée hier. L’accomplissement après vingt ans de combat mené par Bernard Beaulieu.

 

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Bernard Beaulieu était bien entouré hier : Jean Rottner, président de Région, Christian Bruyen, président du Département, les investisseurs de Merimee portant les hôtels Loisium, le préfet Pierre N'Gahane ou encore l’ambassadeur d’Autriche.

Mbelle-fille m’a conseillé de respirer, je vais essayer de m’y tenir. » Dès sa première intervention, les raclements de gorge et les yeux humides trahissent l’émotion plus que palpable de Bernard Beaulieu. Il faut dire qu’après un combat de deux décennies, il voit son projet de cœur sortir de terre, entouré de l’ensemble des acteurs du dossier réuni pour célébrer cette réussite.

CHAMPAGNE : UN HÔTEL QUATRE ÉTOILES AU DESSUS DES VIGNES À MUTIGNY

 UN COMPLEXE HÔTELIER DE LUXE VA S’OUVRIR SUR LES COTEAUX DE LA VALLÉE DE LA MARNE POUR FAIRE DÉCOUVRIR LA CHAMPAGNE ET SES VINS AUX VISITEURS DU MONDE ENTIER.

Une centaine de chambres luxueuses en bordure de la forêt de la Montagne de Reims surplombera bientôt le vignoble de la Vallée de la Marne. La construction de cet établissement d’exception sur un terrain de 17 500 mètres carrés nécessite un investissement de 25 millions d’euros. Restaurant, bar à champagne, vinothèque SPA et piscine, tout est pensé pour immerger le visiteur dans un luxe champenois authentique et contemporain à la fois. La gestion de ce complexe, dont l’ouverture est attendue dans deux ans, sera assuré par l’opérateur autrichien Loisium, fort d’une expérience oenotouristique confirmée dans son pays. Plus encore que la magie du lieu, ce qui fascine aujourd’hui c’est la détermination de celui qui a porté le projet .

25 ans. Voilà 25 ans qu’il est porté  par cette conviction : la prospérité de la Champagne passe par la découverte de ses vignes associée à la dégustation de ses vins. Bernard Beaulieu, aujourd’hui retraité, a été ouvrier caviste chez Bollinger, secrétaire général de l’Intersyndicat du Champagne…et maire de Mutigny, la plus haute commune du vignoble champenois, où il n’a jamais cessé de cultiver les vignes que ses parents lui ont laissées. Pas étonnant qu’il ait cherché à valoriser les trésors de son village.

LA CHAMPAGNE AUTREMENT

Mutigny s’est ainsi doté par sa volonté d’un “Sentier du Vigneron” si didactique qu’il attire jusqu’à 5000 visiteurs par an. Il faut dire que le panorama qu’il offre à 360°sur les vignes mérite le détour. Cette première en Champagne était en réalité l’avant goût d’une petite révolution oenotouristique rêvée par un champenois épris de son terroir. Les caves des grands négociants sont depuis toujours un passage obligé autant qu’inoubliable pour les touristes. Mais Bernard Beaulieu s’est persuadé très vite que l’industrialisation de la production avait fait disparaître beaucoup du charme et de la pédagogie de ces visites. Il fallait rapprocher les amateurs de champagne de ceux qui l’élaborent dans leurs villages, sur leurs côteaux, il l’a compris très tôt.  L’oenotourisme tel que les champenois commencent à l’assimiler aujourd’hui n’était pas encore dans l’air du temps. Il fallait vraiment y croire. L’histoire du complexe hôtelier de Mutigny commence en réalité par l’idée d’une maison d’hôtes de quelques chambres. Elle devait favoriser les ventes des vins des vignerons du village, à partir de leur vignes. Elle a vite été abandonnée par manque de rentabilité. Le projet d’un complexe hôtelier plus important s’est imposé peu à peu parce qu’il avait fait ses preuves à l’étranger, dans d’autres régions viticoles. En Champagne il en a fait sourire certains parce que cette proposition émanait d’un ancien caviste. Jusqu’à ce que plusieurs enquêtes de consommation confirment qu’une clientèle internationale et aisée était effectivement en attente de cette offre touristique particulière. La demande était bien là.

QUAND L’ADVERSITÉ STIMULE

Le parcours n’a pourtant pas été facile jusqu’à la signature, voilà deux jours, d’un accord qui scelle le financement du futur hôtel de Mutigny pour un montant de 25 millions d’euros. Il fédère les porteurs du projet et leurspartenaires bancaires… dont le Crédit Agricole ne fait curieusement pas partie. La banque a lâché Bernard Beaulieu après la mort prématurée de Pierre Cheval qui le soutenait sans faillir, quand il ne travaillait pas à la candidature UNESCO de la Champagne. Caudalie s’est également désengagée. La fameuse entreprise de vinothérapie a finalement préféré le Royal Champagne où elle n’est d’ailleurs pas restée. Les partenaires se sont succédés anéantissant les avancées du dossier à chacun de leurs abandons. On est passé d’un cabinet d’architecte à l’autre, d’un investisseur à d’autres…Mais Bernard Beaulieu n’a jamais cessé d’y croire même s’il a pu se sentir souvent très seul. Il a reçu les encouragements sincères  de nombreux ministres, de François Hollande et d’Emmanuel Macron quand ils sont passés par là, mais jamais aucune aide. Pire encore, les services de l’Etat ne lui ont épargné aucune embûche : refus du permis de construire en raison du risque supposé d’un glissement de terrain, exigence ensuite d’une protection drainante pour qu’il soit accordé, obligation de préserver une barrière boisée de 8000 mètres carrés d’un côté, interdiction d’abattre les arbres en bordure de terrain de l’autre. Et cerise sur le gâteau, le permis de construire a  été remis en question par la présence de grenouilles à ventre blanc sur une zone humide de la parcelle.
Je ne m’attendais pas à ça commente sobrement Bernard Beaulieu. J’étais convaincu que mon idée était bonne, je pensais qu’elle allait intéresser un groupe, et voilà.”
Il n’a pourtant jamais été question d’abandonner. Jusqu’à connaître, à 73 ans, la belle satisfaction d’avoir eu raison de ne rien lâcher. Et l’aventure ne fait que commencer puisque les travaux sont tout juste lancés. L’ouverture du complexe hôtelier est annoncée pour le printemps 2022

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La première pierre du chantier à été posée le 5 Septembre 2020 en présence des élus du département et de la région, du Prefet de la Marne  et des représentants autrichiens et français du consortium qui porte le projet.

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Les fonds d’investissement ont enfin été trouvés..tout peut commencer..

28/05/2019.

500 000 euros supplémentaires pour le futur hôtel de Mutigny

Après la Banque des territoires qui investit 5,4 millions d’euros dans le futur hôtel, la Région Grand Est s’apprête à mettre 500 000 euros dans le projet.

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Le futur complexe hôtelier comptera 101 chambres, un restaurant de 200 couverts, un bar à champagne de 3 500 bouteilles, une boutique, un Spa et un centre de conférences. - Cabinet Jouin Manku

Bonne nouvelle pour les investisseurs qui travaillent d’arrache pied sur le futur hôtel 4 étoiles de Mutigny. La Région Grand Est, dans sa session du vendredi 17 mai dernier, a décidé de soutenir le projet qui a pour nom commercial « Hôtel Loisium Champagne », dans le cadre de son schéma régional de développement du tourisme.

The investisment..

[On est guère mieux qu’avec les Hedge-Funds..]

1624118075_Etude-98-des-directeurs-financiers-de-hedge-funds-sattendent-a                                                                                                        

On entraîne tout le monde avec soi et derrière soi, avec les avantages comme les risques !

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Un « hedge fund » ou "fond spéculatif" est un organisme de détention collective d'actifs financiers, dont la particularité réside dans le rendement élevés de ces placements ...

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Leur dirigeant sont payés en fonction de leurs performances. 
Les "hedge funds" recherchent des rentabilités élevées et utilisent abondamment les produits dérivés, en particuliers les options.

Le premier hedge fund a été créé en 1949 aux Etats-Unis. Ils se sont développés rapidement au cours des années 60 et après une phase de déclin dans les années 80, retrouvent une phase d'exapnsion dans les années 90 suite à la libéralisation financière. En 2010, on compte environ 10 000 hedge funds avec un montant d'actif géré de plus de 1 427 milliards de dollars.

Les hedge funds ont joué un rôle dans les différentes crises financières internationales depuis les années 1990.

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Explication..simplifiée..

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Pour comprendre ce qu'est un hedge fund, il faut savoir ce qu'est un fonds de placement, qui est aussi communément appelé « fonds d'investissement ». Il s'agit d'organismes qui détiennent des actifs financiers (valeur mobilière). Le point maintenant.

Qu'est-ce qu'un hedge fund ?

Les hedge funds, commodément appelés « fonds alternatifs », sont des fonds de placements pratiquant une gestion alternative. Ils sont soumis à moins de régulations que les fonds d’investissements, les fonds de pension ou les fonds d’assurances. Il possède une liberté d'action dans le choix de leurs objectifs de placement.

En d'autres termes, ce sont des fonds alternatifs qui investissent à leur tour sur d'autres fonds alternatifs. En effet, ils investissent dans tous types d'actifs : œuvre d'art, matières premièresmonnaies, etc.

Hedge funds : fonctionnement

Outils utilisés par les gestionnaires

Le hedge fund est géré par un gestionnaire, qui détient en général une part importante du fonds. Car ces fonds attirent les meilleurs gestionnaires grâce à la liberté et la forte rémunération qu'ils peuvent obtenir, l'objectif étant d'obtenir un rendement absolu quelle que soit la tendance du marché.

Ils spéculent sur l'évolution des marchés par 3 principaux outils :

  • Vente à découvert (ou short selling) : elle consiste à vendre un actif que vous ne détenez pas, dans le but de le racheter plus tard à un prix inférieur afin de le rendre au propriétaire ayant prêté le titre. Elle a un coût, car il faut rémunérer le prêteur et les contraintes de liquidité sont importantes.
  • L'arbitrage : ce sont des produits financiers dont le prix dérive du prix d’un actif appelé "actif sous-jacent". Il s’agit d’exploiter les écarts de prix injustifiés.
  • L'effet levier : l’intérêt est d’amplifier une exposition à un titre. Il se mesure en ratio, qui est le rapport entre les actifs sous contrôle et la somme investie. Il permet une liquidité supplémentaire et de démultiplier les gains.
Qui peut investir dans les hedge funds ?

Ils ne sont pas destinés au grand public. En général, le ticket d'entrée se situe à 500 000 dollars. Les clients de ces hedge funds sont :

  • des personnes fortunées ;
  • des banques ;
  • des Institutions financières ;
  • des fonds de pension.

Avantages et inconvénients des hedge funds

Avantages

L'avantage principal du hedge fund est sa forte rentabilité. En effet, les clients peuvent se voir proposer jusqu’à 25 % de rendement par an.

Autres avantages :

  • Les gérants des fonds investissent leur fortune personnelle. Il est donc associé avec les investisseurs.
  • C'est un bon outil de diversification.
Inconvénients

Ils sont peu liquides. Dans un fonds traditionnel les clients peuvent récupérer leur argent tous les jours. Ce n'est pas le cas pour un hedge fund : on ne peut le faire en général que dans une période précise. Souvent, ils imposent des durées minimales d'investissement de 2 à 3 ans.

La majorité des hedge funds sont indépendants, très peu réglementés, donc risqués et souvent opaques.

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Voir le lien ci-dessous, pour rappel :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Gestion_alternative

Gestion alternative.

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Un « hedge fund » ou "fond spéculatif" est un organisme de détention collective d'actifs financiers, dont la particularité réside dans le rendement élevés de ces placements ...

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Leur dirigeant sont payés en fonction de leurs performances. 
Les "hedge funds" recherchent des rentabilités élevées et utilisent abondamment les produits dérivés, en particuliers les options.

Le premier hedge fund a été créé en 1949 aux Etats-Unis. Ils se sont développés rapidement au cours des années 60 et après une phase de déclin dans les années 80, retrouvent une phase d'exapnsion dans les années 90 suite à la libéralisation financière. En 2010, on compte environ 10 000 hedge funds avec un montant d'actif géré de plus de 1 427 milliards de dollars.

Les hedge funds ont joué un rôle dans les différentes crises financières internationales depuis les années 1990.

Le Vrai fond du problème..The Worst..Le Pire !..

Dans le vocabulaire financier, to hedge signifie se couvrir, répartir les risques. Mais contrairement à cette définition, les hedge funds n’ont pas tous l’objectif de neutraliser une ou plusieurs sources de risques. Il s’agit même de fonds spéculatifs et donc très souvent risqués.

Qu’est-ce qu’un hedge fund ?

Aujourd’hui, le terme “hedge fund” englobe une variété de fonds utilisant des techniques de gestions non traditionnelles.

Bien qu’il n’existe pas de définition légale de ces fonds, on peut les décrire comme des fonds qui ont pour objectif de générer une performance absolue. L’approche utilisée pour atteindre cette performance absolue utilise les mêmes actifs que les gérants traditionnels mais sur la base de stratégies différentes, plus agressives et plus risquées.

Les hedge funds sont des véhicules financiers flexibles, capables de se positionner sur toutes les classes d’instruments financiers, à l’achat comme à la vente et ce, sur n’importe quel marché et avec des effets de leviers très importants (plusieurs fois la taille du fonds).

L’un des principes propres aux hedge funds est la rémunération du gérant fortement liée aux résultats. Cela explique en partie cette recherche de la performance absolue. Ainsi, l’industrie attire les meilleurs “cerveaux” dans le domaine.

Le premier hedge fund a été constitué en 1949 aux États-Unis par un sociologue et journaliste financier : Alfred Wislow Jones. Ce dernier est considéré comme le père fondateur de l’industrie.

Du fait de leur style de gestion agressif, les hedge funds sont considérés, à tort ou à raison, comme de grands amplificateur des  crises majeures que le monde financier a connues ces dernières décennies.

Certains les rendent responsables de l’aggravation de la crise asiatique en 1997, de la sortie de la livre sterling du Système Monétaire Européen (Georges Soros), de la crise russe en 1998 (fonds LTCM), etc. Les actifs sous gestion dans l’industrie hedge funds sont passés de 20 milliards en 1990 à 2000 milliards de dollars en 2006 et affichent au  2èmetrimestre 2018 à 3 014 milliards de dollars.

Les principales stratégies des hedge funds

Les gestionnaires de hedge funds utilisent un panel varié de stratégies. Ces différentes stratégies sont classées en fonction des instruments utilisés et de l’approche d’investissement.

Les stratégies directionnelles

On trouve dans cette catégorie les gestionnaires de type Long/Short dont l’investissement consiste à parier sur une direction du marché et à se couvrir par des positions en sens inverse (achat/vente).

Un autre type de positionnement est le Dedicated Short Bias, qui consiste à “shorter” en marché baissier. On trouve aussi les stratégie types Market Neutral qui se concentre sur l’élimination totale du risque de marché.

Les stratégies “Distressed Securities

Les spécialistes de cette technique d’investissement interviennent dans les actions des sociétés en difficultés, qui connaissent des problèmes d’exploitation, des changement importants de l’équipe de gestion ou des problèmes de responsabilités légales. Les gérants n’interviennent que sur les titres de sociétés dont la note de crédit est faible (CCC).

Les stratégies liées aux produits dérivés

Bien entendu, les produits dérivés comme les futures, les options ou les obligations convertibles constituent des instruments privilégiés qui peuvent apporter des rendements considérables.

On trouvera dans cette catégorie les Commodities Trading Advisor qui sont des fonds de futures et de contrats à termes. Les gérants de ce type de fonds cherchent des tendances dans le marché et prennent position par l’intermédiaire de contrats à terme et de futures (matières premières, taux, devises…).

La gestion des obligations convertible constitue une stratégie complète jouant sur les différents instruments financiers. Le principe est de profiter des relations de prix entre les obligations et leurs sous-jacents.

La gestion Global Macro consiste à exploiter les différents dérèglements économiques et financiers partout dans le monde et ce en jouant sur tous les instruments financiers (taux, devises, actions, futures…)

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Déjà lorsque l’on vous dit : « zéro frais de courtage.. », ça cache une magouille !..

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Mutigny Resort Hotel has raised funds to construct a new 4-star hotel in Champagne..

Mutigny Resort Hotel (MRH) has raised funds to construct a new 4-star hotel in Champagne. This involved agreements with the promoter, Artec Groupe, the operator, Loisium Wine & Spa Hotels, bank debt with Caisse d'Epargne Grand-Est Europe, Banque Postale and Arkea, and equity with La Banque des territoires, Merimee and Artec Groupe.

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MRH is 4-star hotel complex located in Mutigny, in the heart of the Champagne vineyards. The hotel has 101 rooms, a restaurant with seating for 200 and covers an area of 5,700 square meters.

Oaklins’ team in France supported MRH throughout the creation and signing of the technical, financial and banking agreements.

Conseil en financement par dette ou en équité

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Le complexe d’hôtellerie de luxe de Mutigny enfin signé !

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Selon un communiqué de presse d’Oaklins France, la société Mutigny Resort Hôtel signe l’achat des terrains de son futur complexe hôtelier 4 étoiles situé à Mutigny (Marne). Représentant un investissement de 25 M€, le projet est soutenu par la Banque des Territoires. Idéalement situé en plein cœur du vignoble champenois, ce projet a aussi reçu le soutien de la région Grand Est, du département de la Marne, de la communauté de communes de la Grande Vallée de la Marne, et de la commune de Mutigny.

Alors que le marasme consécutif à la pandémie latente plane sur l’Hexagone, des projets à long terme sont sur le point de sortir de terre afin d’assurer un avenir économique à un territoire. Ainsi, la société Mutigny Resort Hôtel vient-elle de signer l’achat des terrains de son futur complexe hôtelier représentant un investissement total de 25 M€. Afin de financer une partie de ce projet, la Banque des Territoires entre au capital de la société Mutigny Resort Hôtel.

D’ici à 2 ans, un complexe 4 étoiles, déployé sur 5 700 m² de surface utile, ouvrira ses portes au public. Il sera idéalement situé en plein cœur du vignoble champenois et, à une quinzaine de minutes de l’avenue de Champagne à Epernay, et des plus prestigieuses maisons de champagne au monde. Doté de 101 chambres et suites, d’un restaurant de 200 couverts, d’un bar de dégustation de champagne comprenant 3 500 bouteilles, d’un spa et d’un centre de conférence, le complexe hôtelier s’inscrit parfaitement dans la volonté locale d’attirer une clientèle haut-de-gamme et de favoriser le dynamisme économique de la région.

Désigné par la célèbre agence Jouin Manku, l’hôtel sera exploité par Loisium Wine & Spa Hotels qui signe ici le lancement de son quatrième établissement. Implanté en Autriche, le groupe, spécialisé dans l’œnotourisme y opère depuis plusieurs années deux hôtels et une vinothèque.

Les équipes d’Oaklins France, menées par Antoine Lemaire, Partner, ont conseillé la structuration juridique et financière du projet depuis sa genèse jusqu’au lancement de la construction. Pendant les 3 années de développement, elles ont assuré une mission d’ingénierie financière afin d’aligner les intérêts entre actionnaires, promoteur et exploitant. Par ailleurs, Oaklins France a aussi sélectionné et réuni l’ensemble des partenaires permettant la réussite du projet : un promoteur immobilier et maitre d’œuvre local : Artestate (ARTEC Groupe), un exploitant autrichien spécialisé dans l’œnotourisme : Loisium Wine & Spa Hotels, un co-investisseur de référence : la Banque des Territoires (Caisse des Dépôts) ainsi qu’un pool bancaire constitué de la Caisse d’Épargne Grand-Est Europe, La Banque Postale et Arkéa.

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Mutigny en Champagne, avril 2017

Avril 2017

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Construction d'un nouvel établissement hôtelier du groupe Maranatha dans les vignobles Champenois.

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Le bâtiment s’insère dans le site de manière à conserver au mieux son caractère naturel et forestier. La partie de réception publique (restaurant, bar et séminaire) s’organise sur un seul niveau autour d’un patio qui fera entrer la forêt au cœur du bâtiment. Accessible de plein pied par la partie haute de la parcelle, le bar et le restaurant laissent découvrir les coteaux de vigne de la vallée de la Marne. 
Un soubassement minéral inséré dans le dénivelé du terrain naturel abrite les zones techniques.
La partie hébergement, regroupant les chambres sur trois niveaux, s’allonge doucement sur la pente de façon à offrir une frontalité construite réduite au minimum. Largement vitré au sud est pour que le sous-bois fasse entièrement partie du caractère des chambres, la façade nord est quant à elle couverte d’une vêture en bois de peuplier issue de ressources régionales.

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Photo ci-dessus de la zone en parcelles déboisées pour l’implantation.

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Photo ci-dessus du cadastre de la commune avec les parcelles concernées en jaune.

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Le « promoteur » et maire..

[Quelqu’un qui a su tirer son épingle du jeu..]

Bernard Beaulieu, agitateur professionnel à Mutigny (Marne)

                   L’ancien remueur chez Bollinger, maire pendant dix-neuf ans, a aussi remué ciel et terre pour voir édifier un hôtel haut de gamme sur les hauteurs du village. Sa persévérance a payé.

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Lorsque la première pierre de l’hôtel 4 étoiles a été posée le samedi 5 septembre dernier à Mutigny, Bernard Beaulieu, l’ancien maire du bourg, qui a œuvré sans relâche depuis vingt ans pour que le projet voit le jour, était aux anges. Ému, aussi. Les larmes n’étaient pas loin de s’inviter à la fête. « 

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17/06/2020.

Hôtel de Mutigny, nouvelle étape franchie

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Le complexe devrait être livré pour les tout premiers mois de l’année 2022.

Ça avance pour le futur complexe hôtelier 4 étoiles de Mutigny. Une première étape importante avait déjà été franchie en mars dernier avec l’acquisition du foncier par la société porteuse du projet. Et ce vendredi 12 juin, à Paris «  Mutigny Resort Hotel a signé l’ensemble des accords techniques, financiers et bancaires permettant le total lancement du projet pour un investissement de 25 M€ 

2/04/2020.

Où en est le futur hôtel quatre étoiles route de Monflambert à Mutigny?

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Les terrains où doit être édifié un hôtel 4 étoiles ont été cédés route de Montflambert. Le déboisement de la parcelle est en cours d’achèvement.

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La parcelle qui doit accueillir le futur hôtel 4 étoiles est en cours de déboisement.

Le lieu retenu se situe sur la route de Montflambert, au coeur de la forêt qui borde Mutigny.

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Au seul nom de l’argent on ne tient plus compte de rien !..

En plein cœur du Parc Naturel Régional de la Montagne de Reims..

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Photo ci-dessus d'un arbre "tortueux" et particulier appelé faux de Verzy et protégé comme classé.

Le lieu retenu se situe sur la route de Montflambert, au coeur de la forêt qui borde Mutigny

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Le lieu retenu se situe sur la route de Montflambert, au coeur de la forêt qui borde Mutigny

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Le lieu retenu se situe sur la route de Montflambert, au coeur de la forêt qui borde Mutigny. « C’est un site extraordinaire, décrit Yann Brossier, l’un des architectes du projet. On est au milieu d’un bosquet, dans une forêt magique, avec une vue de 45 km sur des coteaux exceptionnels. L’ensemble du projet se tourne vers le paysage. » Cet hôtel de luxe devrait comporter 60 chambres et suites, un espace spa et bien-être, un bar à champagne, un restaurant, un espace événementiel et une boutique/vinothèque. Les tables du restaurant seront orientées vers la vue tandis que les chambres de 25 m2 disposeront d’une grande baie vitrée ouverte sur les arbres. « Quand nous avons été sollicités sur ce projet, ça nous a sauté aux yeux que le site avait un intérêt certain, raconte Edouard Daehn, de la société Marugal, qui exploitera l’établissement. On ne veut pas dupliquer une idée de l’hôtellerie qu’on connaît déjà mais se servir des différents atouts et éléments d’un projet pour le sublimer. » L’hôtel sera un 4 étoiles, afin, notamment, de ne pas concurrencer l'établissement 5 étoiles qui devrait ouvrir ses portes à Champillon, à quelques kilomètres de là, à la fin de l'année.
Si le projet a été repoussé à de nombreuses reprises, il semble, cette fois-ci, sur de très bon rails. Tous les partenaires s’accordent sur ce point. Le bar à champagne, résolument contemporain et organisé autour d’un grand comptoir central, devrait proposer une centaine de champagnes différents et fera bien évidemment la part belle aux vignerons locaux. « Les étrangers connaissent les marques célèbres mais peu les champagnes de producteurs alors qu’ils sont demandeurs de découvrir autre chose. La champagnothèque devrait permettre de faire connaître les récoltants-manipulants », estime Bernard Beaulieu, maire honoraire de Mutigny. Dans cette optique, les petits vignerons pourront entrer au capital du projet, « pour que La Vigneray devienne un outil de travail et de promotion de leur travail », estime Antoine Lemaire, du cabinet de consulting et finance Kross Partner. Ils seront sollicités pour investir entre 1 et 2 millions d’euros. Le reste sera financé sur de l'emprunt bancaire (entre 7 et 10 millions d’euros), par l’exploitant Marugal (1,5 million d’euros), par des fonds d’investissements (entre 3 et 6 millions d’euros) et par la Caisse des dépôts (5 millions d’euros).
« Pour le moment, l’accueil est très favorable auprès des investisseurs potentiels », assure l’ingénieur en conseil. Une soixantaine d'emplois directs devraient être créés. Christian Bruyen, représentant du Département, se veut, lui aussi, résolument optimiste. « On se situe dans la démarche des touristes d'aujourd’hui qui veulent vivre une expérience, assure le vice-président du conseil départemental. Avec ce projet, on va vivre et dormir au coeur du vignoble, avec un bar à champagne qui permet de vivre cette expérience au premier chef. On est dans le tourisme d’aujourd’hui et de demain. » Demain, ce sera le début des travaux, prévu en septembre prochain.

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31 MARS 2020

Mutigny Resort Hôtel : un projet d’envergure près de Reims

La société Mutigny Resort Hôtel signe l’achat des terrains de son futur complexe hôtelier 4 étoiles situé à Mutigny (Marne). Représentant un investissement de 25 M€, le projet est soutenu par la Banque des Territoires. 
Idéalement situé en plein cœur du vignoble champenois, ce projet a aussi reçu le soutien de la région Grand Est, du département de la Marne, de la communauté de communes de la Grande Vallée de la Marne, et de la commune de Mutigny. 
Les équipes d’Oaklins France ont conseillé la structuration juridique et financière du projet. Accompagnant, dès les débuts, les acteurs locaux engagés à promouvoir le patrimoine viticole de la région dans l’objectif de soutenir l’économie de la Champagne et du champagne.

D’ici à 2 ans, un complexe 4 étoiles, déployé sur 5 700 m² de surface utile, ouvrira ses portes au public et générera 110 emplois. Il sera idéalement situé en plein cœur du vignoble champenois et, à une quinzaine de minutes de l’avenue de Champagne à Epernay, et des plus prestigieuses Maisons de Champagne au monde. 
Doté de 101 chambres et suites, d’un restaurant de 200 couverts, d’un bar de dégustation de champagne comprenant 3 500 bouteilles, d’un spa et d’un centre de conférence, le complexe hôtelier s’inscrit parfaitement dans la volonté locale d’attirer une clientèle haut-de-gamme et de favoriser le dynamisme économique de la région. 

Désigné par la célèbre agence Jouin Manku, l’hôtel sera exploité par Loisium Wine & Spa Hotels qui signe ici le lancement de son quatrième établissement. Implanté en Autriche, le Groupe, spécialisé dans l’œnotourisme y opère depuis plusieurs années deux hôtels et une vinothèque.

Classée au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 5 ans, la zone d’appellation Champagne sera, aussi, dès 2021, dotée de son musée sur le thème de l’interprétation sensorielle du champagne. Musée qui prendra place dans un ancien pressoir de la maison Pommery dans la ville d’Aÿ-Champagne. Ces deux nouvelles structures - le complexe hôtelier et le musée - viendront compléter l’offre culturelle déjà offerte au public par la Villa Bissinger, centre de réflexion et lieu de rencontres universitaires dédié au champagne. 
Ensemble, les trois structures devraient soutenir l’économie de la région attirant une nouvelle clientèle et assurant l’emploi comme le rayonnement de savoir-faire ancestraux. 

Antoine Lemaire, Partner d’Oaklins France : 
« Dans ce contexte si particulier, ce projet est bien plus qu’un hôtel. Il incarne l’avenir d’un territoire, l’évolution du secteur du tourisme et les nouvelles attentes des consommateurs. Il nous tenait à cœur de relever le challenge et de dépasser la simple mission d’ingénierie financière. Ce projet se devait de réunir les meilleurs partenaires capables d’offrir un produit unique sur son territoire pour servir l’économie locale. »

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OAKLINS France accompagne MUTIGNY RESORT HOTEL dans sa levée de fonds auprès de MERIMEE, BANQUES DES TERRITOIRES et le GROUPE ARTEC

Mardi 23 juin 2020 à 15h18 par OAKLINS

Après une première étape capitale signée en mars, avec l’acquisition du foncier par la société Mutigny Resort Hôtel, le projet du futur complexe hôtelier 4 étoiles situé à Mutigny (Marne) franchit un nouveau cap. 

Accompagnée par les équipes d’Oaklins France, l’entreprise MRH (Mutigny Resort Hôtel) vient de signer l’ensemble des accords techniques, financiers et bancaires.

Soit, le contrat avec le promoteur, Artec Groupe ; le contrat avec l’exploitant, Loisium Wine & Spa Hotels.

Et, la dette bancaire contractée auprès d’un pool constitué par la Caisse d’Épargne Grand-Est Europe, La Banque Postale et Arkéa, avec les conseils et l’accompagnement notarial des équipes d’Alliance Notaires.

La Banque des territoires se positionnant comme un co-investisseur de référence de la structure MRH. 

Les équipes d’Oaklins France ont conseillé la structuration juridique et financière du projet. Accompagnant, dès les débuts, les acteurs locaux engagés à promouvoir le patrimoine viticole de la région dans l’objectif de soutenir l’économie de la Champagne et du champagne dans le plus grand respect de l’environnement.

Pour en savoir plus : https://www.oaklins.com/fr/en/deals/106317

Les investisseurs et experts de l'opération

Conseil du vendeur

• OAKLINS

 

 

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Antoine LEMAIRE
OAKLINS

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• MUTIGNY RESORT HOTEL

Antoine LEMAIRE

OAKLINS 
1, boulevard Malesherbes - 75008 Paris
Tél : 01 43 12 32 12
Anne-Laure ALLAIN 
Site web : www.oaklins.com

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“We particularly appreciated the responsiveness of the team at Oaklins who were able to identify and mobilize the right financial partners in terms of both equity and debt.”

Edouard Denneulin

CEO, Mutigny Resort Hotel

L’investissement hôtelier est-il toujours justifié ?

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Photo ci-dessus hôtel Waldorf-Astoria  New-York.

Après le crash financier de 2009 et l’absence de liquidités qui a suivi, le marché de l’immobilier hôtelier a progressivement repris de la couleur avec une palette heureusement plus harmonieuse. Si les transactions qui ont précédé la crise financière avaient un caractère très spéculatif, elles ont néanmoins attiré vers cette classe d’actifs de nouveaux acteurs qui ont pris conscience de l’intérêt de l’activité et des rendements hôteliers par rapport aux bureaux et centres commerciaux. Depuis cinq ans, le nombre des opérations ne cesse d’augmenter sur un marché où la qualité des actifs est aujourd’hui plus déterminante que jamais. En moins de dix années, l’état d’esprit est passé de la fièvre spéculative à l’analyse raisonnée. La raison a entretenu le dynamisme car, dans un contexte où beaucoup de secteurs sont en recul, les fondamentaux de l’industrie hôtelière restent solides. Au moins pour le moment. Cela n’empêche pas de s’interroger sur l’évolution du secteur, perturbé comme tant d’autres par le déferlement de l’économie collaborative.

Mutigny..La grande histoire..

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Mairie de Mutigny

La ville de Mutigny est située dans le département de la Marne qui porte le numéro 51 et dans la région Grand Est. Le maire de Mutigny s'appelle Marie-Claude REMY. Les habitants de Mutigny sont appellés Mutignyats, Mutignyates.

La ville de Mutigny a 191 habitants. Sur le plan de la population, Mutigny est la 26196ème ville de France, la 3195ème de Grand Est et la 353ème de la Marne. La ville a une superficie de 3.75 kilomètres carrés, de ce fait la densité de la population est donc de 54.4 habitants par kilomètre carré.

Parmi les villes les plus proches se trouvent Mareuil sur Ay qui se situe à 2.2 km,Aÿ-Champagne est la deuxième ville voisine à 2.2 km et Avenay Val d'Or à 2.4 km.

Sur cette page vous aurez toutes les informations pour contacter la mairie de Mutigny ainsi que des informations cartographiques comme le plan de Mutigny ainsi que la photo satellite de Mutigny ou encore des annonces d'emploi. Et bien d'autres informations diverses.

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Tout avait déjà commencé bien avant..

Bernard Beaulieu : un 4ème mandat pour un projet 5 étoiles..

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Bernard Beaulieu est le maire de Mutigny depuis 1995. • © Yves Biron - France 3 Champagne-Ardenne

Le maire de Mutigny (Marne) vise une nouvelle réélection afin de mener à bien son projet phare : l'implantation d'un hôtel de luxe dans la petite commune.

Bernard Beaulieu sera-t-il réélu maire de Mutigny dès le 23 mars, date du 1er tour des élections municipales ? Le premier magistrat de cette commune de 228 habitants située au coeur du vignoble champenois est pour le moment seul en lice. L'ancien secrétaire général de l'intersyndicat CGT Champagne brigue un 4ème mandat. Une réélection lui permettrait de réaliser un projet susceptible de dynamiser l'économie locale : l'ouverture d'un complexe hôtelier de luxe au milieu des vignes. Reste à convaincre la population des bienfaits de cet investissement.

Le comble !..

Marne: les déjections d’abeilles indésirables à Mutigny..

Les déjections d’abeilles posent problème à une poignée d’habitants.

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L’apiculteur Francis Courty reverse 10 % de sa récolte au Sentier du vigneron en pots de 250 g et 500 g.

« Les déjections d’abeille, cela fait de gros pois jaunes sur nos fenêtres de toit, la table de jardin, le linge qu’on étend dehors et sur notre voiture bleu marine  », liste Chantal, une habitante de Mutigny, qui ajoute tout aussitôt : « Ça part difficilement quand on veut les nettoyer. C’est un vrai fléau ! ».

À deux pas de là, son voisin Bernard, dit ne pas être ennuyé plus que ça par les abeilles qui virevoltent alentours. Alors embêtantes ou pas, ces petites bêtes ?

Déjà six ruches déplacées l’an passé

Depuis deux ans, six personnes environ (le bourg compte moins de 200 âmes) se plaignent de ces déjections composées de pollen. Selon elles, pas de doute, elles proviennent des abeilles qui logent dans une vingtaine de ruches installées depuis cinq ans maintenant par l’apiculteur Francis Courty, à proximité du Sentier du vigneron (un parcours de 2,2 km au cœur des vignes).

Ayant entendu leur courroux, l’apiculteur a donc déjà déplacé l’an passé six ruches pour les installer à Avenay Val d’or. Pour les plaignants le problème ne s’est malgré tout pas résolu. Devant l’inconfort constaté, de nombreux mails ont été envoyés par les riverains incommodés à la municipalité de Mutigny pour qu’elle règle le problème. Une réunion publique avec l’apiculteur a même été sollicitée.

Ce fut chose faite ces jours-ci en présence de riverains, d’élus et de représentants du monde apicole. « «  Nous jouons un peu le rôle de médiateur », souligne Marie-Claude Remy, le maire du bourg.

Pour Richard Charleux, président de l’Abeille sparnacienne, syndicat d’apiculteurs de l’arrondissement d’Épernay, « c’est une première de voir ça ! ». Il ajoute : « Je ne pense pas que les abeilles soient seules en cause dans cette affaire, il y a autre chose qui retombe mais quoi ? J’ai un rucher avec quinze ruches à côté de ma maison et je vois bien quelques crottes ici et là mais pas de cette nature ».

Même écho de Francis Étienne, président de la FGSAM (Fédération des groupements et syndicats apicoles marnais) qui est venu visiter le rucher, voir si l’apiculteur était dans les règles – et il l’est à 100 % selon lui- : « Moi aussi, j’ai des abeilles chez moi et s’il y avait de déjections sur le linge je peux vous dire que ma femme serait la première à me le dire ! ».

Néanmoins, il a été proposé aux riverains gênés de déplacer les ruches d’une centaine de mètres courant mars et de les orienter différemment. Pas en période hivernale, ce qui pourrait être fatal aux abeilles.

L’apiculteur s’y est engagé même s’il reste sceptique : «  Je ne suis pas sûr que cela règle le problème. Je ne suis pas seul à avoir des ruches à Mutigny, certains viennent avec des remorques et y laissent leur ruche en transhumance quelques mois ». Toujours est-il que les riverains incommodés se disent « satisfaits » de la décision prise.

Reste maintenant à dresser un bilan l’an prochain pour voir si les fameuses déjections ont disparu ou se sont atténuées.

Sachez que le miel de Mutigny récolté chaque année est vendu à la boutique du Sentier du vigneron : « Les touristes en raffolent », conclut Bernard Beaulieu, le président.

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Où vas-t-on ?..Allô la Terre ?..

Une aberration totale..un non sens !..

Quand on sait qu’il faut bien des abeilles (et des bourdons..) pour la « pollinisation », non seulement des fleurs, mais également des arbres fruitiers, il y a de quoi..s’interroger, non ?..

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L’éternel problème du béton « industriel » et béton armé coulé..

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Quand on sait que le « béton », seul béton, dans le bâtiment, et à plus forte raison..béton armé..pollue le plus, on est en plein délire !!!..

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*La « Libération financière » ou « Libéralisation financière »..

Un système financier libéralisé se caractérise par un triple mouvement de libéralisation du secteur financier interne, d'ouverture des marchés financiers et du compte de capital.

La libéralisation accorde aux banques une autonomie leur permettant de gérer leurs propres affaires. Ainsi, la libéralisation financière apparaît comme une ...

https://www.aef.asso.fr/publications/revue-d-economie-financiere/137-40-ans-de-liberalisation-financiere

Etat stratège et Globalisation financière

A partir de la fin des années 1970, la libéralisation financière et la réforme du système financier ont été les deux principes incontournables que tout Etat désireux de ne pas être exclus du processus de globalisation financière a appliqués.

Le mouvement de déréglementation financière qui s’est généralisé au cours des années 1980 et 1990 était inspiré par la volonté d’améliorer l’efficacité du processus allocatif de l’épargne et la liquidité des marchés..

Depuis les années 1980, on assiste à un foisonnement d’innovations financières qui ont pour fonction essentielle de permettre aux investisseurs de s’asurer contre l’instabilité des taux d’intérêt et l’instabilité des taux de changes.

Accidents et crises bancaires, monétaires et financières aux conséquences économiques et sociales considérables se succèdent depuis près de quarante ans.

La prévention et la gestion de crise sont devenues dès la fin des années 1980 les principaux objectifs de la stratégie de l’Etat qui devient un Etat régulateur de la « finance globalisée » pour ne pas remettre en cause le processus de globalisation financière.

Ce chapitre a pour double objectif de montrer d’une part, comment et pourquoi les stratégies de libéralisation des mouvements de capitaux et des services financiers menéées, entre la fin des années 1970 et le début des années 1990, part les Etats des principaux pays industrialisés ont permis la globalisation financière et, d’autre part, pourquoi et comment au cours des années 1990 et 2000 les Etats, stratèges de la « finance globalisée », sont devenus des Etats régulateurs de cette finance « globalisée »..

Voir pour cela le fichier pdf, ci-dessous :

https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-01528041/document

Et sinon..

https://www.persee.fr/doc/ecofi_0987-3368_1994_num_29_2_2040

LIBÉRALISATION FINANCIÈRE

ET DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE :

UNE REVUE CRITIQUE DE LA LITTÉRATURE

Ou encore..

https://laviedesidees.fr/La-liberalisation-financiere-des.html

La libéralisation financière des années 1980 et 1990

À propos de : Y. Tiberghien, Entrepreneurial States, Cornell University Press.

(Livre peu connu en France..)

Sans oublier..

https://www.cairn.info/revue-economie-internationale-2001-1-page-3.htm

Libéralisation financière, spéculation et crises bancaires

La montée de l’instabilité financière est l’un des faits marquants de la période récente. Les crises bancaires sont la forme la plus spectaculaire de cette instabilité. Les données disponibles sont éloquentes : les deux tiers des pays membres du FMI ont été frappés par des crises bancaires graves qui ont entraîné des pertes cumulées supérieures à 250 milliards de dollars (Honohan, 1997) ; par ailleurs, plus de 130 pays, ce qui représente les trois quarts des pays membres du FMI, ont connu des dysfonctionnements bancaires significatifs (Lindgren, Garcia & Saal, 1996). Les pays émergents d’Amérique latine et d’Asie ont été particulièrement touchés par ces crises bancaires dont le coût a souvent été considérable. Ainsi, la charge à long terme, pour le contribuable, du sauvetage des banques mexicaines, à la suite la crise du peso de 1994-1995, a été estimée à 21% du PIB. Au Venezuela, le coût de la crise bancaire a été également estimé à 15% du PIB. Par comparaison, le coût de la crise des caisses d’épargne américaines à la fin des années quatre-vingt a représenté 3,5% du PIB, et de 5 à 7% du PIB dans les pays scandinaves lors des crises bancaires de 1991-1992.

2Ces dernières années, d’importantes avancées dans la compréhension de ces crises ont été réalisées grâce à des travaux empiriques très documentés, dont certains ont été effectués par des économistes du FMI. Ces travaux montrent en particulier l’existence d’une relation entre les crises bancaires et financières et les politiques de libéralisation financière, souvent radicales, menées dans les pays émergents. Ils montrent également que les défaillances bancaires sont au centre des crises économiques et financières récentes des pays émergents.

3La plupart de ces analyses, de nature principalement macroéconomique, mettent en avant deux séries d’explications aux crises bancaires : d’une part, la libéralisation financière rend les banques plus vulnérables aux chocs macroéconomiques et, d’autre part, la fragilité financière de ces dernières serait aggravée par l’inadaptation des politiques publiques et par l’insuffisance des dispositifs de supervision, particulièrement patentes dans les pays émergents. Il apparaît toutefois que ces explications, si elles ne sont pas contestables, ne permettent néanmoins pas d’élucider totalement les raisons qui amènent les banques à prendre des risques excessifs et à constituer un facteur majeur d’instabilité.

Le « F.M.I. » pas innocent dans tout cela…

La libéralisation financière : les effets attendus

La libéralisation financière a été conçue par McKinnon et Shaw (1973) comme étant une manière efficace et simple permettant d'accélérer la croissance économique des pays en développement. Leur modèle est fondé sur l'idée selon laquelle en éliminant la répression financière, qui est à l'origine du ralentissement de la croissance économique, il sera possible d'augmenter davantage la croissance économique d'un pays. D’après ces deux économistes, un système financièrement réprimé est un système où le gouvernement détient le monopole dans l’attribution des crédits et décide des taux d’intérêt pratiqués. Dans cette perspective, le gouvernement met en place des réglementations (portant par exemple sur le taux d’intérêt en vigueur), que les institutions financières sont tenues d’appliquer, lui permettant d’exercer ou de renforcer le contrôle d’une part, sur les banques et les autres intermédiaires financiers et, d’autre part, sur les mouvements de capitaux internationaux. Dans un tel contexte, le système bancaire et financier se trouve alors sous le contrôle et l’autorité du gouvernement, ce qui entrave le bon fonctionnement de l’économie, et freine la croissance et l’investissement. L’élimination de la répression financière est alors de rigueur pour promouvoir un processus de croissance économique.

Par ailleurs, le système financier a besoin de son autonomie qui peut lui être assurée à travers la libéralisation financière. Par exemple, par le biais d'un accroissement des taux d'intérêt réels sur les dépôts (soit en augmentant les taux d'intérêt nominaux ou en diminuant l'inflation). La libéralisation va stimuler l'accumulation des encaisses réelles, et donc l'épargne, et permettre par conséquent un accroissement de l'investissement.

La libéralisation peut être assimilée au processus qui donne au marché le plein pouvoir pour déterminer qui possède une garantie pour pouvoir bénéficier d’un crédit et à quel taux. La libéralisation accorde aux banques une autonomie leur permettant de gérer leurs propres affaires. Ainsi, la libéralisation financière apparaît comme une solution permettant la sortie d’un régime de « répression financière » et constituant le point de départ vers un développement sain et durable de l’économie. C’est dans cette optique que la libéralisation financière est adoptée par les pays et qu’elle a séduit, ces dernières années, en particulier les pays en développement. Cela suggère une élimination des contrôles sur les crédits, une déréglementation des taux d’intérêt, une libre entrée au sein du secteur bancaire et plus généralement dans l’industrie des services financiers, une autonomie bancaire, une privatisation des banques et une libéralisation des flux de capitaux internationaux. Ces six caractéristiques représentent à la fois l’aspect externe et interne de la libéralisation financière.

L'aspect externe se caractérise par la libre circulation des capitaux. Plusieurs avantages doivent en résulter. En premier lieu, les marchés émergents obtiennent un accès à l'épargne mondiale, permettant ainsi aux investisseurs locaux d'exploiter de nouvelles ressources ou de nouveaux fonds et d'augmenter par conséquent le taux d'investissement. En deuxième lieu, le coût de l'emprunt diminue dans la mesure où les taux d'intérêt sur les marchés financiers internationaux tendent à être plus faibles que les taux domestiques. La croissance est ainsi favorisée. Par ailleurs, lorsqu'un pays s'ouvre aux flux financiers internationaux, l'augmentation des investissements s'accompagne d'une augmentation de l'épargne et d'une baisse de la consommation. Le pays peut aussi compter sur l'épargne étrangère qui générera plus tard des rendements futurs élevés.

L'aspect interne se traduit par des changements susceptibles d'affecter les instruments de la politique monétaire mis à la disposition des autorités monétaires, et par conséquent la modification de ses conditions d'exercice. En effet, dans le cadre de la libéralisation financière, les différents marchés subissent des transformations et des mutations qui peuvent fragiliser les pays qui ne se sont pas bien préparés à ces changements. Les marchés émergents sont les marchés les plus exposés à ces perturbations économiques et monétaires.

Il est par ailleurs important de signaler que le rôle disciplinant de la mobilité des capitaux et de la fixation du taux de change a été souvent encouragé dans la mise en application de la libéralisation financière, dans la mesure où ces deux éléments aident à faire baisser l’inflation aussi bien dans les pays développés que dans les pays en développement. La mobilité des capitaux a été l’élément le plus frappant de cette libéralisation compte tenu de son ampleur. Plus la mobilité des capitaux est importante, plus rapide devrait être l’effet disciplinant de la politique macroéconomique. Cela s’explique éventuellement par les coûts importants que les gouvernements anticipent et qui s’imposent à eux si les crises et dévaluations reposent sur des politiques inappropriées.

En fait le rôle disciplinant des marchés peut modifier l'arbitrage entre gains immédiats et coûts futurs auxquels font face les gouvernements. En effet, les politiques expansionnistes génèrent des bénéfices qui précèdent les coûts incitant ainsi les gouvernements à mener des politiques contradictoires avec la soutenabilité du régime de change. Dans cette perspective, une forte mobilité des capitaux qui augmente la probabilité de crises de change futures devrait modifier cette incitation à des politiques exagérément expansionnistes.

Pour beaucoup de marchés émergents, une relation positive entre le degré d’ouverture des marchés et la baisse de l’inflation a été établie. Les marchés étant fortement tournés vers l’anticipation d’inflation, ils sont incités à surveiller le gouvernement à travers la mise en place des politiques adéquates, pour dissuader l’inflation et éviter les risques d’attaques spéculatives et de fuites de capitaux. Mais le problème qui se pose est temporel. En effet, les marchés sanctionnent tardivement le gouvernement, ce qui conduit à des problèmes au niveau de la discipline à laquelle le gouvernement doit se conformer. Discipliner le gouvernement permet en effet de limiter les politiques économiques laxistes.

La relation entre les politiques monétaires courantes et les effets futurs sont d’autant plus rapides que la mobilité des capitaux augmente. Cependant, les effets d'une politique monétaire expansionniste peuvent ne pas être immédiats et ne générer des crises qu'après quelques années. Par exemple, en se référant aux effets d'une telle politique sur le compte courant, il apparaît qu'une anticipation d'attaques spéculatives va provoquer une fuite de capitaux. Cela peut augmenter les coûts futurs prévus. L'idéal est alors d'adopter une politique monétaire très expansionniste compatible avec le maintien d'un taux de change administré. La sortie provoquée de capitaux spéculatifs sera à l'origine d'une augmentation des taux d'intérêt. Cette augmentation des taux d’intérêt va servir d’indicateur d’une part pour alerter les investisseurs que le risque augmente, et d’autre part pour prévenir le gouvernement de la nécessité du changement et de mise en ordre de sa politique. Un gouvernement optimum va répondre à cet indicateur par des changements adéquats au niveau de la politique monétaire adoptée. Le comportement des marchés financiers aura ainsi apporté une discipline au niveau des politiques du gouvernement qui ne peut lui être que bénéfique, sans pour autant conduire à une crise. Mais l’attitude de ce gouvernement vis à vis du changement de sa politique n’est pas évidente, et c’est ce qui explique éventuellement la fréquence des crises.

Les principales actions des marchés émergents en matière de libéralisation ont fait l'objet de plusieurs études.

D’après une étude faite par Williamson et Mahar (1998), même si les pays d’Amérique Latine et d’Asie du Sud Est ont commencé la libéralisation financière à la fin des années quatre-vingt, le secteur financier a connu, lui, une importante libéralisation entre 1992 et 1996. Cette période a été caractérisée en grande partie par une libre circulation des capitaux, un recul des contrôles sur les mouvements de capitaux, un important mouvement de privatisation, plus de flexibilité des taux de change, une élimination des contrôles de crédit. Dans ce contexte, la majorité des marchés émergents ont libéralisé leur compte de capital progressivement. Cette libéralisation a été effectuée tout en respectant la nécessité de la mise en place des conditions permettant d'éviter les entrées massives de capitaux, ce qui n'implique pas nécessairement la libéralisation des sorties de capitaux.

Williamson (1993) 2 souligne l’importance des pré-conditions pour une libéralisation prudente des flux de capitaux entrants versus les flux sortants. Ces pré-conditions regroupent la mise en place des industries d'exportation non traditionnelles ; la discipline budgétaire ; un régime d'importation libéralisé et un système financier domestique libéralisé. Le maintien de quelques contrôles sur les flux de capitaux à court terme (telles que les réserves appliquées sur les emprunts en devise) est aussi recommandée afin de se prémunir contre les massives entrées de capitaux.

Pour Fisher et Reins (1992) 3 , la libéralisation à long terme des entrées de capitaux doit être adoptée dès le début du processus de la libéralisation. Dès lors plusieurs conditions doivent être remplies au fur et à mesure, notamment : l'adoption d’une libéralisation commerciale au moins de 2 ans avant la suppression des contrôles de capitaux ; un déficit budgétaire moyen inférieur à 5 % du PIB dans les 3 ans conduisant à la suppression des contrôles ; l'introduction de la libéralisation financière domestique ; le libre accès au secteur bancaire (banques domestiques et étrangères) ; la réduction de la part de l'Etat dans les banques à moins de 40 % au moins 2 ans avant la dérégulation ; et la présence d'un système de régulation prudentielles et de supervision ajusté au système financier fondé sur le marché.

Toutes ces actions ont toutefois été interrompues par des situations délicates notamment les crises de change en 1994 et en 1997, témoignant ainsi de la fragilité et des lacunes du processus de libéralisation financière.

Notes

2.

Cité dansWilliamson et Mahar (1998)

3.

  • Politiques de libéralisation financière et crises bancaires

 

 

Introduction

1Les crises financières se sont multipliées dans les pays émergents depuis les années soixante-dix. Celles-ci ont donné lieu à des interprétations très différentes quant à leurs mécanismes de déclenchement, de déroulement et de propagation (Dehove, 2003 ; Cartapanis, 2003). Toutefois, depuis les études pionnières de Kaminsky et Reinhart (1996, 1999), la plupart des économistes s’accordent pour considérer que ces crises sont liées aux politiques de libéralisation financière. Ainsi, l’étude de Demirgüç-Kunt et Detragiache (1998), consacrée aux crises bancaires, conclut que la libéralisation financière est un facteur explicatif significatif des crises bancaires. De même, Glick et Hutchison (1999) montrent que la libéralisation financière explique l’apparition des “crises jumelles”.

2La limite de ces travaux est de considérer que le processus de libéralisation est homogène pour tous les pays. Or on constate d’importantes différences entre pays qui peuvent avoir un impact significatif sur la récurrence et la sévérité des crises. Rares sont les travaux qui se sont intéressés aux modalités selon lesquelles les restrictions réglementaires ont été démantelées. On peut citer la thèse de l’ordre optimal (“sequencing”) de McKinnon (1991) selon laquelle la réussite des politiques de libéralisation financière nécessite des conditions préalables et notamment une réforme financière interne. Par la suite, Williamson et Mahar (1998) ont souligné, à partir de l’expérience de libéralisation financière de trente-quatre pays sur la période 1973-1996, le danger lié à une libéralisation “prématurée”, à la fois mal préparée et insuffisamment encadrée. Schneider (2000) a rendu compte des risques liés à une libéralisation précoce et a noté l’importance des conditions macroéconomiques, monétaires, fiscales et réglementaires dans la réussite du processus de libéralisation financière. Certains auteurs montrent que la fragilité bancaire peut être exacerbée par une libéralisation “désordonnée”. La non synchronisation des processus de libéralisation interne et externe a joué un rôle prééminent dans la contagion et la propagation de la crise dans les pays émergents (Johnston et al., 1997). Pour d’autres, la crise est liée à un mauvais enchaînement des mesures de libéralisation du compte de capital, ou à une ouverture arbitraire des marchés financiers (Eichengreen et al., 2000).

3Ces derniers travaux ont le mérite de distinguer entre les différentes formes de libéralisation : la libéralisation du système financier interne, l’ouverture des marchés financiers et la libéralisation du compte de capital. Mais leur faiblesse majeure est qu’il s’agit pour l’essentiel d’analyses factuelles des expériences de libéralisation financière, généralement non soumises à des tests économétriques. L’explication des crises bancaires récentes reste donc indicative et partielle. L’objectif de cet article est de chercher à combler cette insuffisance des analyses existantes : pourquoi, dans le sillage de la libéralisation financière, les crises bancaires ont-elles été si fréquentes (Asie) et profondes dans certains pays (Amérique latine), alors que ces crises ont été ponctuelles dans d’autres pays (Afrique) ? La diversité des formes prises par les crises n’a-t-elle pas un rapport avec les modalités souvent différentes des politiques de libéralisation financière menées dans les pays émergents ?

4Cette étude est centrée sur les pays dits émergents, c’est-à-dire les pays nouvellement exposés à la finance internationale et porte sur la période 1970-2002 au cours de laquelle s’est réalisée leur libéralisation financière. On a sélectionné un échantillon de vingt-deux pays (tableau A1.1, annexe 1) dont les politiques de libéralisation financière ont été menées selon des modalités différentes, et à des périodes distinctes. Cet échantillon permet des comparaisons entre les pays dont l’ouverture financière remonte aux années soixante-dix (Amérique latine), et les pays qui ont initié plus récemment leur processus de libéralisation (Afrique).

5Le cadre théorique dans lequel s’inscrit cette étude est celui des modèles de crise financière qualifiés “de troisième génération” qui mettent l’accent sur la vulnérabilité des banques face à la libéralisation et l’ouverture internationale. Cette approche a le mérite d’articuler les dimensions micro et macroéconomiques des crises. La fonction d’intermédiation conduit à une fragilité fondamentale des banques qui provient de ce que celles-ci doivent concilier en permanence un passif liquide (dépôts) et des engagements longs. Cette vulnérabilité des banques est renforcée par les désajustements dans les structures de bilan liés au développement des opérations de marché et à l’ouverture internationale, du point de vue de la qualité des créances, à l’actif, et du fait de la part des financements de l’étranger en devises, du côté du passif. C’est le sens donné par Dornbusch (2001) au “new style balance sheet crises”. Au niveau macroéconomique, cette approche est fondée sur l’idée que la libéralisation financière stimule les entrées de capitaux, avec deux séries de conséquences : d’abord, un accroissement rapide des crédits bancaires et de la masse monétaire favorisant l’inflation et la formation de bulles spéculatives ; en second lieu, en changes flexibles, une appréciation de la monnaie qui freine les exportations et ralentit la croissance. Cette évolution macroéconomique défavorable fragilise les agents financiers, amène une perte de confiance des non-résidents, lesquels retirent brutalement leurs capitaux, ce qui cause des défaillances bancaires, souvent amplifiées par une crise de change ; ce sont les “crises jumelles” bancaires et de change qui se sont multipliées dans les pays émergents (Kaminsky et Reinhart, 1996).

6La démarche suivie dans la suite de cet article se décompose en trois étapes : la présentation des données et indicateurs retenus pour identifier les crises et les modalités de la libéralisation financière, une analyse des faits stylisés quant à la diversité des politiques de libéralisation financière dans les pays émergents et la présentation des résultats économétriques.

Les indicateurs retenus
Les indicateurs de libéralisation financière

7La construction d’une base de données sur la libéralisation financière est parsemée de difficultés. En effet, l’information sur l’évolution des réglementations financières et en particulier celles relatives au secteur financier reste partielle et fortement fragmentée. Une base de libéralisation financière mise à disposition par Kaminsky et Schmukler (2002) pour vingt-huit pays développés et en développement, permet de remédier à ces insuffisances. Les données fournies permettent de décrire de manière détaillée et exhaustive l’évolution de l’ensemble des réglementations touchant les secteurs financiers depuis 1973, et permettent d’informer sur le degré et l’intensité de la libéralisation, ainsi que les phases de retour du contrôle. Cette chronologie de libéralisation financière sera donc retenue à titre principal dans le cadre de cet article. Toutefois, pour combler le manque d’information pour les pays d’Afrique non contenus dans l’échantillon de Kaminsky et Schmukler (2002), d’autres travaux portant sur la libéralisation financière dans cette région ont dû être utilisés (Jbili et al., 1997 ; Bekeart et Harvey, 2000 ; Bandiera et al., 2000 ; Hall, 2003).

8La libéralisation financière est définie comme un processus de démantèlement de toute forme de contrôle réglementaire quantitatif ou qualitatif à caractère restrictif imposé par l’État sur les structures institutionnelles, les instruments et les activités des agents sur différents segments du secteur financier, non seulement au niveau interne mais aussi à l’échelle internationale (Boyer et al., 2004). Ces politiques visent à améliorer l’efficience du système financier, à réduire les risques liés aux variations de change et de taux d’intérêt, et à satisfaire de nouveaux besoins de financement (McKinnon, 1973). Un système financier libéralisé se caractérise par un triple mouvement de libéralisation du secteur financier interne, d’ouverture des marchés financiers et du compte de capital.

9Ces trois dimensions de la libéralisation financière sont mesurées par des indicateurs détaillés, prenant en compte à la fois les aspects multidimensionnels, et l’intensité de la libéralisation financière. Ainsi nos indicateurs permettent de distinguer, d’une part, les trois dimensions de la libéralisation – le secteur financier (bancaire) interne, les marchés financiers, et le compte de capital – et d’autre part, trois régimes de libéralisation : administré, partiellement libéralisé ou totalement libéralisé. L’indice de libéralisation de chaque secteur financier varie entre 0 et 2. Il prend la valeur 0 lorsque le secteur financier est administré, quand toutes les restrictions restent en place ; la valeur 2 lorsqu’il est totalement libéralisé, quand toutes les dimensions ont été libéralisées ; et une valeur comprise entre 0 et 2 lorsqu’il est partiellement libéralisé, quand au moins une dimension a été libéralisée.

10Reprenant la méthodologie définie par Kaminsky et Schmukler (2002), on distingue :

  • la libéralisation du secteur interne, qui concerne essentiellement le secteur bancaire, comprend la libéralisation des taux d’intérêt débiteurs et créditeurs, et des crédits, la réduction ou la suppression des réserves obligatoires, et les mesures destinées à renforcer la concurrence ;
  • l’ouverture des marchés financiers englobe la suppression des restrictions sur les titres pour les résidents et les étrangers, le rapatriement du capital, des intérêts et des dividendes ;
  • la libéralisation du compte de capital comprend l’abandon du contrôle sur les emprunts étrangers, les flux de capitaux étrangers et les opérations de change.
Les indicateurs de crises bancaires

11Les indicateurs relatifs aux crises bancaires, varient considérablement selon les travaux. En effet, les crises bancaires ne font pas l’unanimité quant à leur définition, leurs dates, leurs coûts et leur durée. La raison réside dans le fait que les crises consistent en une atteinte au fonctionnement des systèmes bancaires dont la mesure est assez complexe et peut difficilement être réduite à de simples indicateurs statistiques, tels que la part des crédits non-performants. Elle dépend plus de jugements d’experts en la matière et diffère selon les critères utilisés et les définitions adoptées. De nombreuses définitions des crises bancaires et de leurs périodes existent dans la littérature empirique [2][2]On peut citer celles de Kaminsky et Reinhart (1999),…. La méthodologie de ces travaux présente deux faiblesses majeures. La première consiste dans le fait que les crises bancaires sont identifiées avec un retard dans la mesure où toutes les données relatives aux coûts des crises et leur résolution sont disponibles en période post-crise. Des critères comme la nationalisation et les fermetures des banques ne s’appliquent que lorsque la crise s’est déjà propagée à toute l’économie. La seconde faiblesse réside dans le fait que les travaux identifient en général uniquement les crises sévères ; les crises qui ont été résolues avec succès ne sont pas prises en considération, de même que les politiques correctrices mises en œuvre.

12L’analyse des crises bancaires de Caprio et Klingebiel (2003) apparaît comme la plus pertinente dans la mesure où celle-ci contient les données les plus exhaustives sur les crises s’étalant de 1975 jusqu’à fin 2002 et recense le nombre le plus large de pays émergents.

13On définit une crise bancaire comme une situation dans laquelle les banques font face à une accumulation de crédits non-performants et de créances douteuses. Elles rencontrent des problèmes financiers graves, qui entraînent une vague de retraits massifs de dépôts, de fermetures prolongées des banques, de paniques ou de faillites bancaires, et qui impliquent un large mouvement de prise en charge par l’État, de garanties publiques généralisées sur les dépôts ou de nationalisation des banques. Deux formes de crises bancaires sont distinguées, les crises systémiques ou crises profondes, et les crises non-systémiques ou crises ponctuelles. Les crises systémiques correspondent à une situation de défaillances concernant une grande partie du secteur bancaire, ou certaines banques détenant une part importante des actifs du système financier. Alors que les crises non-systémiques se définissent comme des difficultés financières circonscrites à quelques banques de petite et moyenne taille. Les épisodes de crises selon leur niveau de sévérité sont présentés en annexe 1.

La diversité des politiques de libéralisation financière dans les pays émergents : faits stylisés
Les épisodes de crises bancaires selon les régions

14Pendant les années soixante-dix, période durant laquelle les systèmes financiers des pays émergents étaient fortement réprimés et les marchés financiers inexistants, marginaux ou étroitement contrôlés, les crises bancaires étaient rares. On décèle seulement deux crises, en Afrique du Sud et en Égypte en 1977 et 1980, respectivement.

15Avec le déclenchement du mouvement de libéralisation financière à partir de la fin des années soixante-dix, les périodes de crises bancaires deviennent fréquentes et le plus souvent, elles coïncident avec celles de libéralisation financière. On décèle trente-quatre crises bancaires associées aux périodes de libéralisation de notre échantillon (annexe 1). Cet accroissement spectaculaire du nombre de crises bancaires dans les pays émergents après la libéralisation financière n’a pas constitué un phénomène spécifique ou passager, mais un mouvement général touchant un grand nombre d’économies émergentes, s’étalant sur des périodes plus ou moins longues, allant d’un an à une décennie entière selon les pays. On peut citer la crise mexicaine de 1981-1991, les crises argentines répétées de 1980-1982, 1989-1990, 1995 et 2001-2002, ainsi que les crises asiatiques de 1997-2003.

Deux principaux épisodes de crises

16On peut distinguer deux phases dans ce processus d’accélération des crises. Lors du premier épisode qui prend place pendant la première moitié des années quatre-vingt, les crises bancaires sont liées à une crise d’endettement. Celle-ci est due à la hausse brutale des taux d’intérêt américains, décidée en 1979 par la Fed qui tente de répondre à la montée des prix amplifiée par la hausse du prix de pétrole. Les économies dont le taux de croissance est inférieur aux taux d’intérêt se trouvent dans l’incapacité d’honorer leurs engagements. Le premier pays important à se trouver dans cette configuration est le Mexique (1982). C’est ce processus qui explique en partie la recrudescence de crises au début et jusqu’au milieu des années quatre-vingt. Ce premier épisode de crises concerne les trois zones étudiées – Amérique latine, Asie, Afrique et Moyen-Orient. Il est plus marqué pour l’Amérique latine où la fréquence des crises est plus élevée [3][3]La fréquence des crises est mesurée par l’indicateur “épisodes… (graphique 1).

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Graphique 1

17La poursuite de la libéralisation financière, qui a été présentée comme une solution à la sortie de la crise de la dette, va entraîner une seconde phase de crises bancaires à partir du début des années quatre-vingt-dix. Le processus de libéralisation est alors bien engagé dans de nombreux pays. La nature des crises semble s’être modifiée : d’une crise d’endettement, on serait passé à des crises de régulation, liées au processus de libéralisation financière. Ce deuxième épisode de crises touche plus particulièrement les pays de la zone asiatique (graphique 2).

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Graphique 2

Des différences régionales marquées

18Une décomposition des événements par grande région – Amérique latine, Asie, Afrique et Moyen-Orient – suggère que les faillites et les déséquilibres bancaires se sont propagés dans la plupart des pays émergents parallèlement aux périodes de libéralisation financière.

19En Amérique latine (Argentine, Brésil, Chili, Colombie, Mexique et Venezuela), le début du processus de libéralisation financière au cours des années soixante-dix semble s’accompagner d’une multiplication des crises bancaires généralement systémiques vers la fin de la décennie et au cours des années quatre-vingt, en dépit d’un ralentissement de la libéralisation en réaction à la crise de la dette pendant la même période (graphique 1). Par comparaison avec les autres régions analysées, le contexte social et politique de l’Amérique latine est très particulier. Il est marqué par le maintien de niveaux d’inégalités sociales très élevés qui contribue à une instabilité politique chronique, ainsi qu’à des conflits distributifs violents qui se traduisent par des crises hyper-inflationnistes. Ce qui explique pourquoi les crises bancaires en Amérique latine possèdent plus souvent qu’ailleurs une dimension systémique. La monnaie locale est très instable, ce qui conduit à une dollarisation importante dans plusieurs pays de la région. Ce processus d’ex-territorialisation de la monnaie explique en partie la relative faiblesse des crises bancaires. Les secteurs bancaires ont connu à partir du début des années quatre-vingt-dix des restructurations profondes accompagnées d’une entrée massive des agents étrangers.

20En Asie (Bangladesh, Corée, Inde, Indonésie, Malaisie, Philippines, Singapour, Sri Lanka et Thaïlande), dans le sillage de la libéralisation financière, on observe un accroissement des crises bancaires dont le nombre s’est multiplié vers la fin des années quatre-vingt-dix. Par comparaison avec les deux autres régions, les pays asiatiques ont connu le nombre le plus important de crises (graphique 2).

21Dans les pays d’Afrique et du Moyen-Orient (Afrique du Sud, Égypte, Israël, Maroc, Tunisie, Turquie et Zimbabwe), où les niveaux de la libéralisation sont en moyenne moins élevés et plus tardifs, les crises ont été moins nombreuses et moins sévères (graphique 3).

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Graphique 3

Degré de libéralisation par secteur et dynamique de crises

22La décomposition des politiques de libéralisation dans leurs trois composantes principales – secteur financier interne, marchés financiers et compte de capital – permet de constater qu’au début du processus, la libéralisation interne a été rapide dans les pays émergents. D’après les estimateurs retenus, l’indice de libéralisation interne (qui varie entre 0 et 2), a avoisiné 1,4 à la fin de la décennie quatre-vingt. La libéralisation externe reste faible, avec un indice inférieur à 0,8. Les crises bancaires survenues durant cette période ont coïncidé avec le début du processus de libéralisation du secteur interne. Puis, à partir du début des années quatre-vingt-dix, la libéralisation des marchés financiers et du compte de capital s’est accélérée. Les indices de libéralisation atteignent des niveaux élevés en fin de période dans plusieurs pays. En Israël, Tunisie et Zimbabwe par exemple, l’indice de libéralisation des marchés financiers se situe au niveau 1. Dans les pays latino-américains et est-asiatiques, et dans d’autres pays comme l’Afrique du Sud, le Maroc, l’Égypte et la Turquie, il atteint le niveau 2. Pour l’indice du compte de capital, il se situe au niveau 1 dans les pays africains et atteint le niveau 2 dans les pays latino-américains et dans certains pays asiatiques comme le Bangladesh, la Corée, l’Indonésie, le Singapour, le Sri Lanka et la Thaïlande. Cette accélération de l’ouverture externe ainsi que de la libéralisation des marchés financiers semble jouer un rôle important dans les crises bancaires des années quatre-vingt-dix.

23L’analyse des faits stylisés menée à l’aide des indicateurs de libéralisation et de crise par région révèle que l’impact du degré de libéralisation du secteur financier interne, des marchés financiers et du compte de capital sur la dynamique des crises a été significativement différente dans les trois zones géographiques. En Amérique latine, on remarque une prépondérance de la libéralisation interne et de l’ouverture du compte de capital dès la fin des années soixante-dix et le courant des années quatre-vingt. La libéralisation partielle de ces deux secteurs durant cette période semble s’accompagner par des crises bancaires graves. Mais l’effet sur les crises semble s’estomper à la libéralisation totale de ces secteurs à la fin des années quatre-vingt-dix.

24En Asie, la libéralisation du secteur financier interne a été plus poussée et s’est accélérée davantage au début des années quatre-vingt. La propagation des crises à partir de cette période semble liée à l’accélération de la libéralisation interne et, dans une moindre mesure, à la libéralisation du compte de capital. En fin de période, tous les pays de la région ont totalement libéralisé leurs secteurs financiers internes. En revanche, l’ouverture totale des marchés financiers et du compte de capital ne concerne pas tous les pays, bien qu’elle se soit accentuée au début des années quatre-vingt-dix. La multiplication des épisodes de crises bancaires enregistrée durant cette période semble donc plutôt liée à l’accélération de l’ouverture externe et à la libéralisation totale du secteur interne.

25En Afrique et au Moyen-Orient, les crises bancaires sur la période 1975-1985 sont principalement le résultat de la libéralisation interne puisque les pays de la région étaient alors complètement fermés vis-à-vis de l’étranger. La deuxième vague de crises des années quatre-vingt-dix va de pair avec la mise en œuvre de la libéralisation externe. Le fait que les crises observées soient de moindre importance qu’en Asie pourrait être lié à une libéralisation plus limitée, notamment en ce qui concerne le compte de capital.

Ordre, rythme de libéralisation financière et dynamique de crises

26Si l’on considère l’ensemble des pays émergents de l’échantillon, on constate qu’en moyenne un pays sur deux a débuté son processus de libéralisation par la déréglementation du secteur financier interne, 44 % de pays ont commencé par l’ouverture du compte de capital, et uniquement 6 % des pays ont ouvert en premier lieu leurs marchés financiers.

27Mais l’ordre de libéralisation financière a varié selon les régions. En Amérique latine, la majorité des pays a initié son processus de libéralisation par l’ouverture du compte de capital (notamment l’Argentine et le Mexique), tandis que 35 % des pays se sont libéralisés par l’ouverture en premier du secteur financier interne (Chili et Colombie) et 15 % des pays ont opté en premier pour une libéralisation des marchés financiers (Brésil).

28En Asie, la majorité des pays ont commencé par libéraliser leur compte de capital. C’est le cas de la Corée, des Philippines, de Singapour et du Sri Lanka. Les autres pays ont d’abord déréglementé le secteur financier interne ; ainsi en est-il du Bangladesh. Mais aucun pays n’a essayé de libéraliser préalablement son marché financier. En Afrique et au Moyen-Orient, la séquence de libéralisation financière est différente de celle des deux premières régions. En effet, les trois-quarts des pays ont libéralisé en premier lieu leurs secteurs financiers internes et aucun pays n’a commencé par ouvrir son marché financier.

Chronologie de la libéralisation et crises bancaires

29L’analyse des données révèle l’existence d’une relation entre l’ordre des opérations de libéralisation et la dynamique des crises bancaires dans les pays émergents. En effet, dans les pays asiatiques et latino-américains où les crises bancaires ont été sévères, ces derniers ont ouvert en premier leur compte de capital avant de libéraliser leurs secteurs financiers internes ou leurs marchés financiers. Ainsi, la crise coréenne de 1997 est liée à la dégradation brutale de la situation des banques provoquée par le calendrier inapproprié de la libéralisation du compte de capital qui a favorisé le développement rapide des flux de capitaux volatils de court terme. Par suite de l’insuffisance du dispositif de supervision des banques, les prises de risque excessives des banques n’ont pu être limitées. À l’inverse, les pays d’Afrique et du Moyen-Orient, qui ont connu des crises en général moins nombreuses et peu sévères, ont libéralisé dans leur majorité le secteur financier interne avant de s’ouvrir sur l’extérieur.

Rôle de la vitesse et de la durée du processus de libéralisation

30Par ailleurs, il apparaît que la vitesse moyenne du processus de libéralisation financière dans les pays émergents a différé sensiblement selon les régions. On constate trois phases contrastées en Amérique latine (graphique 1) : un démarrage rapide et brutal de la libéralisation financière au milieu des années soixante-dix, suivi d’une interruption totale du processus à la suite de la crise de la dette au début des années quatre-vingt, avec une reprise accélérée des réformes financières au cours de la décennie quatre-vingt-dix. En Asie, la libéralisation financière a été plus lente et plus graduelle (graphique 2). Mais on constate que la libéralisation du secteur financier interne et l’ouverture du compte de capital a été menée d’une manière plus rapprochée dans les années quatre-vingt-dix. En Afrique et au Moyen-Orient, la libéralisation a été lente et faible dans la quasi-totalité des pays (à l’exception de l’Égypte) et reste toujours à ses débuts (graphique 3).

31La rapidité avec laquelle le processus de libéralisation financière a été entamé dès le milieu des années soixante-dix dans les pays latino-américains peut être rapprochée de l’importance des crises bancaires dans la région au début des années quatre-vingt. De même, les épisodes répétés de crises dans les pays asiatiques à la fin des années quatre-vingt-dix peuvent être reliés aux politiques de levée simultanée des contrôles externes et sur les marchés financiers. Ce qui est typiquement le cas de la Malaisie et du Sri Lanka. Ce constat contribue à expliquer pourquoi les crises ont été particulièrement rudes et prolongées dans ces deux pays (de six et quatre ans respectivement).

L’analyse économétrique

32L’objectif de cette partie est de prolonger l’étude des faits stylisés qui vient d’être présentée en soumettant à des tests économétriques nos hypothèses sur le rôle des politiques de libéralisation pour l’explication des crises financières dans les pays émergents. Après avoir précisé la méthodologie, on présente les résultats économétriques concernant trois séries de questions : les crises bancaires sont-elles affectées par (1) le degré de libéralisation financière, (2) la chronologie des mesures de libéralisation financière et (3) le rythme des politiques de libéralisation financière ?

33L’étude économétrique utilise les données présentées précédemment sur les crises bancaires et les politiques de libéralisation financière. Elle porte sur notre échantillon de vingt-deux pays pendant la période 1970-2002.

Le choix des variables de contrôle

34Les variables de contrôle ont pour objet de prendre en compte les facteurs explicatifs des crises autres que les variables décrivant les politiques de libéralisation. La méthode de sélection des variables de contrôle a consisté à reprendre les résultats des principales études empiriques (tableau 1) portant sur les crises dans les pays émergents et correspondant à la période de notre étude. Dans ces études, les indicateurs significatifs des crises bancaires dans les pays émergents peuvent être classés en cinq groupes : les indicateurs régionaux, les indicateurs macroéconomiques, les indicateurs financiers, les indicateurs externes et les indicateurs institutionnels.

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Tableau 1

Les indicateurs de crises bancaires dans les pays émergents : synthèse des résultats de la littérature empirique

35Sur la base des travaux synthétisés dans le tableau 1, sept variables de contrôle ont été sélectionnées : la croissance du PIB réel par tête, le déficit budgétaire/PIB, le crédit bancaire/PIB, le ratio de M2 sur réserves internationales de change, les taux d’intérêt de l’OCDE et des dummies (variables muettes) d’Amérique latine et d’Asie.

La méthodologie économétrique

36Les estimations sont effectuées en utilisant le modèle multivarié logit. Outre sa simplicité, cette méthode a l’avantage de mesurer la contribution d’une variable à la probabilité d’une crise à un moment donné par un calcul au voisinage de la valeur moyenne des variables, ce qui permet d’évaluer l’effet global des variables explicatives sur la variable expliquée. De plus, cette méthode d’estimation permet de tenir compte de la nature qualitative de certaines variables généralement à l’origine des crises. Elle répond à l’objectif principal de notre travail empirique qui est d’évaluer l’effet des variables de libéralisation financière partielle et totale sur la probabilité des crises bancaires.

Les résultats
Les variables expliquées

37Les crises bancaires sont représentées par des variables binaires qui prennent la valeur 1 en cas de crises bancaires systémiques et non-systémiques, et 0 sinon. Toutefois, pour résoudre le problème de non synchronisation des dates du début des crises et celles présentées par ces auteurs, toutes les variables explicatives ont été retardées d’une période égale à un an.

38Un résumé des statistiques descriptives de la variable dépendante et des variables de contrôle sur la période 1970-2002 est présenté dans le tableau 2.

Statistiques descriptives de la variable dépendante et des variables de contrôle, 22 pays, 1970-2002

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Tableau 2

Degré de libéralisation financière et crises bancaires

39Comme on l’a vu, les indicateurs du degré de libéralisation financière distinguent la libéralisation partielle et totale pour chaque secteur financier, secteur interne, marchés financiers et compte de capital. Les variables de libéralisation partielle et totale sont des variables dummies (muettes). Les variables de libéralisation partielle de chaque secteur prennent la valeur 1 sur les périodes de libéralisation partielle du secteur, lorsque au moins une dimension du secteur a été libéralisée, et la valeur 0 sur les périodes de contrôle ou de libéralisation totale. Les variables de libéralisation totale de chaque secteur prennent la valeur 1 sur les périodes de libéralisation totale du secteur, lorsque toutes les dimensions du secteur ont été libéralisées, et la valeur 0 sur les périodes de contrôle ou de libéralisation partielle.

40Les régressions suivantes testent l’influence sur les crises bancaires du degré (partiel ou total) de libéralisation sur la probabilité des crises bancaires pour chacune des trois dimensions des politiques de libéralisation.

41a) Libéralisation du secteur financier interne. Les régressions des variables dummies de libéralisation partielle et totale du secteur financier interne sur les variables binaires des crises bancaires, suggèrent que le degré de libéralisation du secteur financier interne influence de manière significative les crises des pays émergents. Selon les estimations, la variable de la libéralisation partielle du secteur financier interne est significativement reliée aux crises bancaires alors que la variable indicatrice de libéralisation totale est faiblement corrélée aux crises bancaires, compte tenu des autres variables de contrôle (tableau 3a).

Degré de libéralisation du secteur financier interne et crises bancaires

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Tableau 3a

42L’impact significatif de la libéralisation partielle du secteur financier interne dans le déclenchement des crises bancaires dans les pays émergents, par comparaison à la libéralisation totale, peut être interprété de la manière suivante : plus le processus de libéralisation interne se développe, plus son effet déstabilisant s’affaiblit. Ces conclusions corroborent celles de Llewellyn (2002) et Aizenman (2002). L’instabilité bancaire qui accompagne la transition d’un secteur financier interne fortement contrôlé vers un système financier plus libéralisé et ouvert est due à la nature de la phase transitoire durant laquelle les mesures de libéralisation prennent place, qui est génératrice d’incertitude et de défauts bancaires à l’origine des crises. Un processus d’adaptation et d’apprentissage des banques à leur nouvel environnement concurrentiel s’installe graduellement, au fur et à mesure que le mouvement de libéralisation avance dans le temps.

43b) Libéralisation des marchés financiers. Les régressions des variables dummies de libéralisation partielle et totale des marchés financiers sur les variables binaires des crises bancaires, indiquent que le degré d’ouverture des marchés financiers n’influence pas de manière significative les crises des pays émergents (tableau 3b). Selon les estimations, l’effet net de la libéralisation partielle et celui de la libéralisation totale sur les crises bancaires sont faibles et non significatifs, après le contrôle des autres déterminants des crises.

44Ce résultat selon lequel l’ouverture partielle ou totale des marchés financiers ne joue pas un rôle important dans la fragilité bancaire des pays émergents peut s’expliquer par l’existence de deux effets inverses liés à l’ouverture des marchés. D’un côté, comme le montrent Miotti et Plihon (2001), l’accroissement de la concurrence de la finance du marché entraîne un processus de désintermédiation qui réduit les sources traditionnelles d’activité et de revenus des banques, avec des effets négatifs sur l’accumulation des fonds propres. Les banques sont incitées à se reporter sur les opérations de marché ; leur exposition au risque (risque de marché) s’accroît, ce qui les fragilise (Gonzalez-Hermosillo, 1999). D’un autre côté, selon Mikdashi (1999) l’ouverture des marchés financiers et l’accès à de nouveaux instruments monétaires et financiers de gestion du risque (produits dérivés) permettent aux banques mieux équipées de diversifier leurs risques et de minimiser par la suite leurs pertes, ce qui contribue à expliquer la baisse de la probabilité des crises bancaires. Ces deux effets inverses se combineraient pour réduire et neutraliser l’impact de la libéralisation des marchés financiers sur les crises.

45c) Libéralisation du compte de capital. Les régressions des variables dummies de libéralisation partielle et totale du compte de capital sur les variables binaires des crises bancaires, indiquent que le degré d’ouverture du compte de capital influence de manière significative les crises des pays émergents (tableau 3c). Le coefficient estimé de la variable de libéralisation totale du compte de capital est plus important et plus significatif par rapport à celui de la libéralisation partielle. Les estimations suggèrent qu’à la différence du secteur interne, l’accroissement du degré d’ouverture du compte de capital ne permet pas de réduire son effet déstabilisant initial ; bien au contraire, l’ouverture complète du compte de capital accentue sensiblement la fragilité des banques.

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Tableau 3b

Degré de libéralisation des marchés financiers et crises bancaires

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Tableau 3c

Degré de libéralisation du compte de capital et crises bancaires

46Ces estimations indiquent que l’ouverture totale du compte de capital joue un rôle important dans la dynamique des crises bancaires dans les pays émergents par comparaison aux deux autres secteurs financiers. Ces résultats sont confirmés par des tests menés par Komulainen et Lukkarila (2003) dans leur étude sur la recherche des déterminants des crises financières dans trente et un pays émergents sur la période 1980-2001. Ils montrent que parmi vingt-trois variables explicatives macroéconomiques et financières testées, la libéralisation du compte de capital exerce l’effet significatif le plus important sur la probabilité des crises. Ces résultats s’expliquent par le fait que l’ouverture complète des économies aux flux de capitaux étrangers accroît sensiblement la vulnérabilité des banques aux chocs financiers en provenance de l’extérieur et à la variabilité des prix des actifs. L’ouverture totale accroît la vulnérabilité des banques face aux chocs extérieurs (Aglietta, 2003). Les banques domestiques voient leur passif gonfler avec une déformation de la structure de la dette vers des emprunts libellés en monnaie étrangère, principalement le dollar, et contractés pour de courtes maturités (Artus, 2001, 2002).

Ordre de libéralisation financière et crises bancaires

47Les tests empiriques qui suivent évaluent l’impact de la chronologie des mesures de libéralisation financière sur la probabilité des crises bancaires. Il s’agit de vérifier l’importance de l’ordre de priorité dans la mise en place des différentes réformes, dans la dynamique des crises bancaires. Deux groupes de réformes sont différenciés, comme cela est souvent fait :

  • la libéralisation interne, telle qu’elle a été définie précédemment ; ces mesures concernent principalement le secteur bancaire et comprennent la libéralisation des taux d’intérêt débiteurs et créditeurs, des crédits, la réduction des réserves obligatoires et le renforcement de la concurrence ;
  • les mesures de libéralisation des marchés financiers et du compte de capital, également définies précédemment, qui regroupent une majorité de mesures de libéralisation externe, telles que la suppression des restrictions concernant les mouvements de capitaux, ainsi que le rapatriement du capital, des intérêts et des dividendes.

Ainsi, on distingue deux séquences de libéralisation financière :

  • 1re séquence : la libéralisation financière interne précède la libéralisation financière externe ;
  • 2e séquence : la libéralisation financière externe précède la libéralisation financière interne.

Deux variables dummies représentant les deux séquences de libéralisation financière sont régressées sur les variables binaires des crises bancaires. Pour la première séquence, les variables prennent la valeur 1 lorsque la libéralisation financière commence par une libéralisation interne et 0 sinon ; pour la deuxième séquence, les variables prennent la valeur 1 lorsque la libéralisation financière commence par une libéralisation externe et 0 sinon.

48Les estimations suggèrent que l’ordre de libéralisation financière ne semble pas neutre quant à ses effets sur la probabilité des crises bancaires dans les pays émergents, après le contrôle des autres déterminants des crises. La première séquence de libéralisation financière, qui débute par ouverture interne, n’accroît pas de manière significative la probabilité des crises bancaires. Par contre, la deuxième séquence de libéralisation financière, qui donne la priorité à une ouverture externe, exerce un impact plus significatif, au seuil de 90 % (tableau 4).

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Tableau 4

Ordre de libéralisation financière et crises bancaires

49Par rapport au cas où un pays commence par une politique de libéralisation interne, la probabilité de crises bancaires augmente lorsque le pays s’ouvre en priorité sur l’extérieur avant de réformer ses structures financières internes, et en particulier son système bancaire domestique. Ce résultat est cohérent avec la thèse de l’ordre optimal (“sequencing”) de McKinnon (1991) selon laquelle la réussite des politiques de libéralisation financière implique le respect d’une chronologie des réformes, en commençant notamment par une réforme financière interne. La raison en est que si la libéralisation des mouvements de capitaux précède l’adaptation des structures financières internes à l’ouverture sur l’extérieur, celle-ci risque de renforcer les phénomènes de distorsions créés par l’existence des réglementations nationales inadaptées à un contexte d’ouverture internationale.

Rythme de libéralisation financière et crises bancaires

50Les régressions ci-dessous mesurent l’impact du rythme de la libéralisation financière sur la probabilité des crises bancaires. Les tests tentent de vérifier dans quelle mesure une libéralisation rapide et précipitée est un facteur déterminant dans l’explication des crises bancaires dans les pays émergents. La variable dummy de libéralisation rapide (qui prend la valeur 1 si les trois secteurs financiers ont été libéralisés simultanément et la valeur 0 sinon) est régressée sur les variables binaires des crises bancaires. Les estimations indiquent que le rythme de libéralisation est significativement corrélé aux crises bancaires, après le contrôle des autres déterminants de crises. Une libéralisation financière rapide accroît la probabilité des crises bancaires au niveau de significativité de 95 % (tableau 5).

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Tableau 5

Rythme de libéralisation financière et crises bancaires

51Ces résultats sont cohérents avec l’analyse de Bhattacharya (1997). Ce dernier souligne que la vitesse des réformes, et surtout la vitesse selon laquelle les marchés de capitaux et l’emprunt étranger sont libéralisés, doit être lente. Il est souhaitable que les réformes prennent en considération la structure financière des entreprises non financières, leur degré d’exposition au risque de change, ainsi que les effets de cette structure sur la qualité du portefeuille de crédit et sur le ratio de capital des banques.

52Nos résultats suggèrent que, si elle n’est pas graduelle, la libéralisation financière tend à exacerber les problèmes bancaires, ce qui révèle l’importance de l’échelonnement dans le temps de la mise en œuvre des réformes (Johnston et al., 1997). En effet, les banques, habituées à opérer dans un environnement contrôlé et protégé, sont généralement moins incitées à analyser avec prudence leurs décisions de crédit et à évaluer correctement leurs risques. Plonger celles-ci brutalement dans un environnement libéralisé et concurrentiel sans leur donner le minimum de temps pour s’accommoder, s’ajuster et se familiariser avec le nouvel environnement, est porteur de risques importants.

Conclusion

53Cette étude cherche à examiner de manière fine et approfondie le processus de libéralisation financière dans les pays émergents afin de contribuer à une meilleure compréhension de la dynamique des crises bancaires récentes. S’il y a un consensus sur le rôle de la libéralisation dans l’explication des crises financières au sein des pays émergents, peu d’études ont cherché à étudier et à mesurer la part qui revient aux modalités des politiques de réformes financières dans le déclenchement et le déroulement des crises. La conclusion dégagée ici est qu’il existe une relation complexe entre, d’une part, la conduite des politiques de libéralisation financière, et, d’autre part, la sévérité et la fréquence des crises bancaires. Tant les faits stylisés que les résultats économétriques indiquent que l’effet déstabilisant de la libéralisation financière diffère selon le secteur financier libéralisé, le degré de libéralisation, sa chronologie et son rythme d’une part, ainsi que les régions analysées, d’autre part. Cette étude permet de préciser, en leur donnant un contenu empirique, et le plus souvent de conforter, les travaux antérieurs, notamment sur le séquençage des réformes financières.

54Les tests effectués révèlent que le degré de libéralisation financière entre significativement dans l’explication des crises bancaires au sein des pays émergents. Globalement, une libéralisation partielle et incomplète du secteur financier interne semble plus déstabilisante qu’une libéralisation totale ; tandis que l’ouverture du compte de capital, en particulier si celle-ci est totale, apparaît déstabilisante pour les banques des pays émergents. Par ailleurs, la probabilité des crises bancaires est d’autant plus forte que la libéralisation financière est rapide. Une levée non ordonnée des restrictions accentue la fragilité des banques, de même qu’une libéralisation simultanée, ou très rapprochée, des trois composantes : secteur financier (bancaire) interne, marchés financiers et compte de capital.

55Cette étude permet de tirer quelques enseignements des politiques de réformes et de libéralisation financières menées par les économies émergentes depuis trois décennies. Il apparaît ainsi judicieux de se limiter dans une première étape, à la libéralisation interne, au développement local des marchés financiers et, au moins pendant une première phase, de n’ouvrir que partiellement l’économie aux mouvements de capitaux extérieurs. Un ordre bien déterminé d’élimination des restrictions doit être respecté pour une libéralisation réussie et moins coûteuse. Cet ordre suppose que l’ouverture externe ne précède pas la libéralisation interne. L’étape qui pourrait suivre la suppression graduelle du contrôle des crédits et des taux d’intérêt, consisterait à libéraliser les marchés financiers et à développer les instruments monétaires directs. Une fois que les agents économiques se seraient familiarisés avec ces instruments, la suppression de certaines restrictions sur le compte de capital pourrait être entreprise en dernier lieu. Ainsi, le rythme de libéralisation doit être défini avec une extrême précaution car les banques issues d’un environnement administré ont besoin de temps pour s’ajuster aux nouvelles données du marché et de la finance internationale.

56S. B. G. & D. P.

Annexe 1

Épisodes de crises selon leur niveau de sévérité

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Tableau A1.1

Notes

On peut citer celles de Kaminsky et Reinhart (1999), Demirgüç-Kunt et Detragiache (1998), Hagen et Ho (2003), Hardy et Pazarbasioglu (1998), Glick et Hutchison (1999).

La fréquence des crises est mesurée par l’indicateur “épisodes de crises par année” en ordonnée sur les graphiques1, 2 et 3.

Leçons de la « libéralisation »..

LA LIBÉRALISATION FINANCIÈRE

EN ASIE :

QUELLES LEÇONS POUR L’AFRIQUE ?

Théorie et pratique montrent que la libéralisation financière peut stimuler le développement économique. Jusqu’aux années quatre-vingt, l’intervention généralisée de l’Etat sur les machés des capitaux était la norme dans les pays en développement.

Les taux d’intérêt des banques étaient plafonnés, le crédit réparti par décision administratitive, et non en fonction du marché, et les entrées des capitaux étrangers strictement contrôlées. Au cours des vingt dernières années, toutefois, nombre de pays en développement – convaincus à la fois par les arguments théoriques présentés à l’appui de la libéralisation et par les résultats de nombreux pays dont la croissance était rapide – ont commencé à libéraliser leurs marchés des capitaux en levant ces contrôles..

La « libéralisation financière » est cruciale pour le succès de la stratégie de développement. Si la dérèglementation financière a lieu en vase clos, il est improbable qu’elle favorise la croissance, et elle peut en fait empêcher le développement économique. La nécessité pour la stabilité macroéconomique de précéder la réforme est bien connue, mais les réformes structurelles et le développement des institutions financières, en particulier des institutions chargées de la supervision prudentielle, sont tout aussi essentiels à mesure que la libéralisation progresse.

La libéralisation a été réalisée dans un certain nombre de pays d’Afrique et d’Asie. En Asie les réformes ont été adoptées plus tôt et dans un contexte macroéconomique plus favorable. La création d’institutions de supervision efficaces reste problématique dans certains pays mais, en Asie, l’opération a été dans l’ensemble un grand succès. Par contre, en Afrique, où les réformes ont été adoptées plus récemment, la libéralisation financière n’a donné que des résultats modestes, encore que certains avantages n’aient pas encore pu se manifester. La situation n’en reste pas moins préoccupante à certains égards. La conjoncture Africaine est beaucoup moins favorable : d’amples déséquilibres persistent et le dévelioppement des institutions n’est pas assez avancé. L’Afrique a d’importantes leçons à tirer de l’expérience asiatique dans ces deux diomaines.

 Pour que les grandes orientations soient bien conçues et apliquées, il est extrêmement important de mesurer les résultats des réformes. Les effest même de la libéralisation peuvent fausser les conclusions relatives au succès des réformes tirées des indicateurs traditionnels du développement financier. Il convient donc que les responsables économiques utilisent toute une batterie d’indicateurs, notamment en Afrique, où les indicateurs traditionnels risquent d’exagérer le succès des premiers programmes de réforme et d’occulter, par conséquent, les problèmes fondamentaux, en particulier les déséquilibres des finances publiques, qu’il y a lieu de résoudre si l’on veut que la réforme financière réussisse à moins terme.

Petite réflexion :

CHRONIQUE

La macroéconomie face à l’incertitude

Le 26/12/2021

Le problème du relâchement monétaire, le programme d’achat d’obligations de la Fed« c’est qu’en pratique il marche bien, mais pas en théorie ». Telle fut en 2014 la petite phrase de Ben Bernanke, le président de la Réserve fédérale américaine à cette époque. On pourrait en dire autant de la politique macroéconomique en général, car il n’y a rien de très solide derrière. De manière habituelle, les Etats « stimulent » l’économie pour « combattre » le chômage, alors que théoriquement il n’y a pas de chômage à combattre.

Sophistications mathématiques mises à part, la science économique est revenue là où elle en était il y a 100 ans : l’étude de la répartition des ressources à laquelle s’ajoute la théorie monétaire quantitative. La macroéconomie, la théorie de la production dans son ensemble, créée par Keynes, a pratiquement disparu.

Par exemple, quelle est la cause du chômage ? Selon la plupart des manuels.. 

 

Plus dure sera la chute..

[On n’est pas à l’abri d’une nouvelle « dépression », comme d’un « crash boursier » ou « financier » tel celui de 1929, qu’on se le dise !..]

 

La « réalité » sera toute autre, une fois les prochaines léections législatives passées !

 

L’austérité comme coup dur de manivelle..impactera tout le monde de façon conséquente !

 

Le fameux: "Quoi qu'il en coûte !.."

 

FINANCES PUBLIQUES 

Dette post-Covid : l’austérité n’est pas une fatalité ( !)..

Le 24 décembre 2021 HORS-SÉRIE N°124

La crise sanitaire et le « quoi qu’il en coûte » ont provoqué une hausse record de la dette publique. Pourtant, la baisse des taux d’intérêt laisse des marges de manœuvre à l’Etat.

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Franck Riester et Bruno Lemaire, en septembre 2021.
PHOTO : Romain GAILLARD/REA

Comme après la crise de 2008, la crise sanitaire laisse un douloureux héritage : une hausse substantielle de la dette publique. En France, entre 2008 et 2009, la dette publique a augmenté de plus de 11 points de produit intérieur brut (PIB) ; de 2019 à 2020, la hausse est supérieure à 18 points.

La raison en est simple : les stabilisateurs automatiques (dépenses publiques en hausse – allocations chômage, etc. – et recettes en baisse du fait de la récession) et les politiques de soutien à l’économie mises en œuvre par le gouvernement (activité partielle, etc.) ont permis de socialiser le coût du ralentissement brutal de l’économie et de briser les enchaînements récessifs. Ces socialisations, nécessaires, se sont ajoutées l’une à l’autre et amènent la dette publique française à un niveau jamais observé depuis la Seconde Guerre mondiale. Les données historiques de l’Insee et du FMI nous indiquent que seule la période 1920-1932 est caractérisée par une dette supérieure à 120 %. Même la France de l’après-­défaite de 1871 était moins endettée, en pourcentage du PIB, …

Eux n’ont rien à craindre avec tout l’argent qu’ils ont déjà réussi à mettre de côté depuis des lustres, et sont à l’abri du pire, comme pour leurs enfants, de plus, ils ne risquent rien, ils sont au cœur même du « système »

 

Alors répétez après moi..Tout est pourri !.. Tout est..corrompu !.. 

 

Que rajouter de plus là-dessus..

 

Je n’ai rien à dire, pas même à penser, je suis juste profondément..écoeuré !...

 

 

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Commentaires
M
Bonjour Denis,<br /> <br /> c'est bien déprimant tout ça... Et je ne vois pas ce que les citoyens peuvent y faire... Même avec leur vote. Quel parti va-t-il tourner le dos à ces pratiques?<br /> <br /> Bonne après-midi,<br /> <br /> Mo
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T
On comprend que le luxe n' est pas près de disparaître !<br /> <br /> Quand on lit tous ces chiffres, on se demande si la planche à billets ne fait pas d' heures sup !<br /> <br /> Quand je vois l' argent généré par les fonds de pension, j' ai du mal à comprendre que le gouvernement prétend qu'il faut reculer l'âge de la retraite !<br /> <br /> Je constate aussi que lorsqu'il s' agit de luxe, faune, flore et nature en général ne sont plus pris en compte !<br /> <br /> Quand à la dette abyssale que Bruno Lemaire nous a collée avec le quoi qu'il en coûte, j'ai bien peur que nos enfants et petits enfants en paieront les conséquences, on voit déjà l' inflation réapparaître !<br /> <br /> Avec mon épouse on se dit souvent content d' a voir notre âge !<br /> <br /> Bonne journée Denis<br /> <br /> Amitié
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