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Ecologie vraie et réelle..
28 février 2022

Un déni de Démocratie pour les parrainages et signatures..Une honte !

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Un déni total de Démocratie pour les parrainages et signatures..Une honte !

 

Un dispositif administratif qui bloque un processus démocratique​.

 

Une machine bien rôdée et bien huilée..Une injustice totale !!!..

 

Quelle démocratie ?..Les parrainages et signatures..

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Les parrainages et signatures..Déni de Démocratie..Plus de Liberté !

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C’est la « révision » tordue, pour l’attribution des parrainages comme signatures de la part de Hollande qui a permis cela et amené à cette situation invraisemblable !

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Le 24/02/2022.

Parrainages pour la présidentielle : Jean-Luc Mélenchon dépasse les 500 signatures..

Le candidat de La France insoumise a obtenu 540 parrainages, selon le dernier décompte du Conseil constitutionnel publié jeudi.

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Photo ci-dessus de jean-Luc Mélenchon lors de son déplacement à La Réunion.

[Cause toujours tu m’intéresse..j’ai juste besoin d’une voix..je te demande juste de me donner une voix..]

Il est le huitième candidat qualifié pour se présenter à l'élection présidentielle. Avec 540 signatures, Jean-Luc Mélenchon a dépassé le seuil des 500 parrainages nécessaires, d'après le dernier décompte publié par le Conseil constitutionnel, jeudi 24 février.

Il rejoint les sept candidats déjà qualifiés : la candidate LR Valérie Pécresse totalise 2 271 parrainages, suivie par le chef de l'Etat Emmanuel Macron (1 544), pas encore officiellement candidat, ainsi que la socialiste Anne Hidalgo (1 226) et l'écologiste Yannick Jadot (615) et le communiste Fabien Roussel (593). Viennent ensuite Jean Lassalle (579) et Nathalie Arthaud (562).

A une semaine de la clôture des parrainages, plusieurs candidats sont encore loin du compte. Le souverainiste Nicolas Dupont-Aignan 457 parrainages, suivi par les candidats d'extrême droite Eric Zemmour (415) et Marine Le Pen (414). Plus loin, on retrouve François Asselineau (247), Philippe Poutou (243), Anasse Kazib (130), Christiane Taubira (128) et Hélène Thouy (97).

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Parrainages pour la présidentielle : Mélenchon, Le Pen, Zemmour... Découvrez où en sont les candidats dans la course aux 500 signatures

Pour pouvoir se présenter à l'élection présidentielle en avril, les candidats doivent rassembler 500 signatures d'élus avant le 4 mars. Retrouvez dans cet article la liste des parrainages, réactualisée mardi par le Conseil constitutionnel.

Un nouveau candidat rejoint la course à l'Elysée. Jean-Luc Mélenchon (La France insoumise) a dépassé les 500 signatures d'élus et peut donc se présenter officiellement à l'élection présidentielle, selon le dernier pointage du Conseil constitutionnel publié jeudi 24 février. Il a obtenu 540 parrainages.

Il rejoint les sept candidats déjà qualifiés, qui continuent d'engranger les signatures. La candidate LR, Valérie Pécresse, et celle du Parti socialiste, Anne Hidalgo, ont déjà recueilli respectivement 2 271 et 1 226 parrainages. Emmanuel Macron, qui n'est toujours pas officiellement candidat et disposait déjà de plus de 500 signatures nécessaires, dispose désormais de 1 544 signatures d'élus.

Ont déjà dépassé les 500 paraphes le candidat écologiste Yannick Jadot (615), le communiste Fabien Roussel (593), Jean Lassalle (579) et la candidate de Lutte ouvrière Nathalie Arthaud (562). Parmi ceux qui n'ont pas encore atteint cet objectif, on retrouve le chef de file de Debout la France, Nicolas Dupont-Aignan (457).

Le candidat de Reconquête ! Eric Zemmour et la candidate du Rassemblement national, Marine Le Pen, qui ont annoncé reporter une partie de leurs déplacements pour se consacrer à la recherche des parrainages, disposent respectivement de 415 et 414 signatures. La candidate de gauche Christiane Taubira n'a pour l'instant que 128 parrainages, dépassée par François Asselineau (247), Philippe Poutou (243) et Anasse Kazib (130).

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Alors que plus de 30 candidats ont publiquement déclaré leur souhait de prendre part au scrutin présidentiella période de récolte de ces parrainages a débuté jeudi 27 janvier. Ils doivent réunir 500 parrainages d'élus avant le vendredi 4 mars à 18 heures. Chargés de recueillir et de vérifier ces signatures, les Sages mettent à jour, chaque mardi et jeudi, la liste du nombre de parrains par candidat, que vous pourrez retrouver mise à jour dans le graphique ci-dessus.

Quelque 42 000 élus autorisés à parrainer

Environ 42 000 élus composent cette année le collège de parrains potentiels pour Anne Hidalgo, Yannick Jadot, Marine Le Pen, Jean-Luc Mélenchon, Valérie Pécresse, Eric Zemmour et les autres candidats putatifs. La majorité de ce collège est composée des quelque 36 000 maires, maires de communes déléguées et maires d'arrondissements.

D'autres élus peuvent apporter leurs "présentations", nom officiel de ces parrainages : les députés, les eurodéputés et les sénateurs ; les conseillers départementaux, régionaux et territoriaux (y compris les conseillers de Paris et de la métropole de Lyon) ; les présidents d'intercommunalités (métropoles, communautés d'agglomération, communautés de communes) ; les conseillers à l’Assemblée des Français de l’étranger ou les présidents des conseils consulaires. 

Une répartition nationale à respecter

Depuis 1976, afin d'assurer une représentativité territoriale, il faut rassembler ces 500 parrainages dans au moins 30 départements, avec 50 parrainages par département au maximum. Ils doivent être obligatoirement envoyés par voie postale au Conseil constitutionnel et sont intégralement publiés sur le site consacré à l'élection. La liste définitive des candidats présents au premier tour de l'élection présidentielle sera établie le lundi 7 mars par les Sages.

Retrouvez ci-dessous la liste des élus qui ont parrainé un candidat pour l'élection présidentielle 2022. Vous pouvez trier ce tableau en recherchant une commune, un département ou un candidat parrainé en vue du scrutin.

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Présidentielle 2022 : à cinq semaines de la clôture des parrainages, où en sont les candidats ?

Alors que les candidats à l'élection présidentielle doivent réunir 500 signatures d'élus d'ici au 4 mars pour pouvoir officiellement se présenter, franceinfo fait le point sur les parrainages récoltés par une partie des candidats. 

La quête des parrainages pour se présenter à l'élection présidentielle 2022 doit démarrer officiellement mercredi 26 janvier, date à laquelle le décret de convocation des électeurs pour les deux tours du scrutin est attendu. Chaque candidat doit récolter 500 signatures d'élus afin de pouvoir briguer l'Élysée. Les candidats déclarés ont jusqu'au 4 mars pour recueillir le nombre de parrainages nécessaires. Certains ont récemment fait part de difficultés pour recueillir ces signatures alors qu'il s'agit pour d'autres d'une formalité. franceinfo fait le point. 

Selon nos informations, la candidate qui a pour l'instant le plus de parrainages est celle des Républicains. Valérie Pécresse regroupe ainsi "plusieurs milliers" de parrainages, selon un éminent sénateur du parti. L'équipe de campagne de la candidate du Parti socialiste Anne Hidalgo ne souhaite, quant à elle, pas donner de chiffres précis pour ne pas "se vanter" mais assure qu'elle est actuellement "bien au-delà des 500 parrainages".

Marine Le Pen, Éric Zemmour et Jean-Luc Mélenchon en difficulté

La recherche de parrainages est en revanche plus difficile pour Marine Le Pen, Jean-Luc Mélenchon et Éric Zemmour. Ce dernier culmine à 400 parrainages. "Ça va crescendo mais ça reste tendu", dit l'entourage du polémiste. Le parti Les Républicains est soupçonné d'œuvrer pour que le candidat de Reconquêtes obtienne ses 500 signatures car sa candidature pourrait affaiblir le score de Marine Le Pen, au coude à coude avec Valérie Pécresse dans les sondages. Les Républicains n'incitent pas directement à le soutenir mais donnent leur feu vert. "On ne sanctionnera pas les élus qui parrainent le polémiste", affirme un éminent sénateur, contredisant certaines déclarations récentes de Valérie Pécresse. Il est question, selon lui, de "protéger l'expression démocratique", d'autant que la candidate à déjà toutes les promesses en poche.

La candidate du Rassemblement national a pour l'instant obtenu entre 400 et450 promesses de signatures"Chaque jour qui passe est plus compliqué", déplore l'entourage de Marine Le Pen, restant "raisonnablement inquiet""Le filtre des 500 signatures est devenu un couperet", dénonce-t-on du côté de La France insoumise, alors que Jean-Luc Mélenchon a dépassé il y a peu les 400 promesses. Il dénonce, tout comme Marine Le Pen et Éric Zemmour, la fin de l'anonymat des parrainages, depuis 2017. Des maires décident, selon eux, de ne plus soutenir personne par peur de perdre des subventions ou des investitures. Ces mêmes candidats sont accusés de bluffer et dramatiser pour accélérer la récolte.

Enfin, selon les informations de franceinfo, la candidate du Parti animaliste Hélène Thouy est actuellement à la moitié du chemin, avec 260 promesses, tandis que celui de Debout la France, Nicolas Dupont-Aignan en est à 450 promesses.

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A l’ombre de..Marianne..

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Alors que tous les candidats inscrits, sauf un..Macron, et qui n’est pas encore déclaré ni inscrit, devraient pouvoir « obtenir » leurs parrainages comme signatures, à plus forte raison pour tous les candidats ayant déjà plus de 10% en intentions de vote dans les sondages, la situation est bel et bien dans une impasse..Démocratique, ou plus exactement..de Déni de Démocratie tout court !!!..

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Marine Le Pen suspend sa campagne jusqu’à l’obtention de ses 500 parrainages !

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Il manque encore à la candidate du Rassemblement national « un peu plus d’une quarantaine » de paraphes.

Marine Le Pen à la peine. Selon une information de BFMTV, la candidate du Rassemblement national Marine Le Pen a annoncé ce mardi 22 février suspendre sa campagne de terrain jusqu’à l’obtention de ses 500 signatures. Elle devait tenir une conférence de presse sur l’éducation mercredi et se rendre dans la Somme ce week-end. Ces deux événements sont donc reportés.

Invitée de la matinale de RTL ce mardi, la candidate a indiqué qu’il lui manquait encore « un peu plus d’une quarantaine »de paraphes d’élus locaux, à une semaine de l’échéance. Elle s’est dite « terrifiée » à l’idée de ne pas recevoir les parrainages nécessaires.

Marine Le Pen avait lancé lundi « un appel aux maires » pour la parrainer : « si vous ne m’aidez pas, des millions d’électeurs seront privés d’élection », avait-elle prévenu dans une vidéo publiée sur son compte Twitter. Le Conseil constitutionnel, qui publiera ce mardi à 17 heures la liste actualisée des parrainages, a fixé au 4 mars l’échéance pour recueillir les 500 signatures, dans au moins 30 départements.

Zemmour, Mélenchon, Dupont-Aignan…

Marine Le Pen n’est pas la seule candidate à la présidentielle à avoir des difficultés à obtenir les 500 parrainages, un sujet devenu une préoccupation importante de la campagne : son rival à l’extrême droite Eric Zemmour (291 parrainages) a, lui, dû annuler un déplacement prévu cette semaine à La Réunion pour se consacrer à appeler des élus. Aucun candidat aussi bien placé dans les sondages n’a jamais échoué à les recueillir lors d’une présidentielle.

Jean-Luc Mélenchon (LFI), également donné à plus de 10 % dans les intentions de vote au premier tour, Nicolas Dupont-Aignan (Debout la France), Christiane Taubira ou encore les anticapitalistes Philippe Poutou (NPA) et Anasse Kazib (Révolution permanente), sont également assez loin des 500 signatures nécessaires. L’écologiste Yannick Jadot pourrait, lui, valider ses 500 parrainages dès ce mardi.

Face aux difficultés des principaux candidats, plus de 120 maires ont répondu à l’initiative du président du MoDem François Bayrou de créer une « banque » de parrainages pour leur permettre d’obtenir les 500 signatures, a-t-il indiqué mardi sur Europe 1. Pour l’instant, seuls la LR Valérie Pécresse, le président sortant Emmanuel Macron, qui n’est pas encore formellement candidat, la socialiste Anne Hidalgo, le communiste Fabien Roussel, Jean Lassalle et Nathalie Arthaud (LO) les ont obtenues, sous réserve de validation définitive de leur candidature par le Conseil constitutionnel.

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L’Homme au 500 Parrainages bien avant les autres..

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Fabien Roussel avait obtenu les 500 parrainages comme signatures, bien avant les autres, et de plus..haut la main.

Une petite remarque de certains candidats inscrits..

Ceux qui ont obtenu les 500 parrainages bien avant les autres disent, pour certains, comme Jean Lassalle : « c’est bien normal, les maires ne vont pas donner leur confiance à n’importe qui..que croyez-vous ?.. »..

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Présidentielle 2022 : vive la règle des 500 parrainages !

Derrière les difficultés de certains candidats à récolter les signatures se cache une question fondamentale : peut-on s'inventer, un beau matin, un destin de président ?

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Le polémiste Eric Zemmour pourra-t-il être candidat ?

afp.com/Bertrand GUAY

À chaque élection présidentielle, le même refrain : il est des candidats, des "petits" comme des plus "gros", qui rencontrent des difficultés pour obtenir les 500 signatures d'élus nécessaires à valider leur candidature. Au 22 février, Marine Le Pen, Jean-Luc Mélenchon, Eric Zemmour, Christiane Taubira, Philippe Poutou ou encore Nicolas Dupont-Aignan n'y sont pas parvenus. Ils n'ont plus qu'une petite semaine - jusqu'au 4 mars, la date limite fixée par le Conseil constitutionnel - pour récolter ces précieuses oboles.  

Selon ces compétiteurs à la peine, cette règle serait imparfaite pour notre démocratie moderne. Pire, disent certains de ceux-là, elle est faite pour protéger les candidats "du système". S'ils sont empêchés, ce serait ni plus ni moins qu'un scandale démocratique. Vraiment ? 

La règle des 500 parrainages n'a d'apparence rien de vertigineux pour quiconque projette de s'installer à l'Elysée. En 2022, 42 433 élus peuvent le faire. Une réserve bien grasse. Ces candidats fustigent d'autant plus le caractère public des parrainages. La réforme de 2016 mettrait, disent-ils, une pression supplémentaire sur les maires et autres élus locaux qui craignent que leur parrainage soit vu comme un soutien politique. En réalité, ils sont publics depuis l'élection présidentielle de... 1981.  

La réforme engagée il y a cinq ans est plutôt d'ordre technologique : exit la longue liste de parrainages publiée d'un bloc - et sur du papier ! - par le Conseil constitutionnel, ils sont désormais communiqués à intervalle régulier sur le site de l'institution. De quoi ajouter au théâtre de ceux qui ne parviennent pas à les amasser. 

Une élection qui empêche

Il y a quelques jours, David Lisnard a jeté un pavé dans la mare. Plutôt que de parrainer Valérie Pécresse (qui en a plus de 2 000), le maire Les Républicains de Cannes et président de l'association des maires de France (AMF) a cautionné la candidature de Jean-Luc Mélenchon (442 signatures au 23 février). "Tout le monde sait que je ne partage pas [ses] idées, ni celles de Le Pen ou de Zemmour. Mais ces trois candidats représentent 40 % à 45 % des intentions de vote dans les sondages. Je ne peux pas imaginer qu'ils ne puissent pas participer à l'élection présidentielle", a-t-il justifié. Et de mettre, malgré lui, le doigt sur le véritable problème de toute cette affaire : l'hyper-présidentialisation. 

L'élection présidentielle concentre tout, obnubile la politique française et empêche parfois le reste. Jean-Luc Mélenchon le sait bien, telle est sa stratégie. A ses yeux ne comptent que ce scrutin et les législatives qui la suivent. En 2020, il décide sciemment d'enjamber les élections municipales. La France insoumise n'envoie aucun candidat étiqueté "LFI" et préfère se ranger derrière des "listes d'unions" qui, pour beaucoup, échouent. Aux régionales, un an plus tard, il affiche une ambition tout aussi modeste en ne présentant que quatre têtes de liste. 

On a tendance à l'oublier, mais l'élection présidentielle nécessite un minimum d'ancrage local... Emmanuel Macron, parrainé par beaucoup de socialistes en 2017, en a fait très tôt les frais tant sa relation fut tendue avec les élus de terrain. Quant aux écologistes, leurs relatifs succès aux municipales, départementales et régionales les ont rassurés sur leur capacité à recueillir 500 parrainages pour le candidat Yannick Jadot. 

On ne s'invente pas président

Il existe néanmoins un contre-argument à notre développement. Il s'appelle Marine Le Pen. Municipales, départementales, régionales... Le Rassemblement national (RN) et sa candidate se sont vigoureusement engagés dans les élections locales, présentant des candidats à chaque fois qu'il était possible de le faire. Sur le papier, elle dispose d'une réserve conséquente d'élus, étiquetés RN ou tout le moins affiliés, mais elle ne compte que 393 signatures le 23 février, à une semaine de la date limite. À vrai dire, elle est moins victime de ce système de qualification à l'élection présidentielle que de la concurrence d'un Eric Zemmour. Lequel est convaincu que ces parrainages sont un dû. 

L'argument vaut également pourChristiane Taubira qui s'est déclarée tardivement, autoconvaincue - comme Zemmour - d'être attendue par un peuple. Mais lequel ? Comme Mélenchon, le polémiste et l'ancienne garde des Sceaux ne voient la chose publique que par le prisme de la campagne présidentielle, balayant d'un revers de main tout autre scrutin.  

A la faveur de quelques livres et d'émissions à succès, de bons sondages pour l'un et d'une primaire aux sombres modalités pour l'autre, leur droit de concourir à la plus haute fonction qui soit - diriger la France - serait naturel. On ne s'invente pas président un beau matin, c'est ainsi. "Se croire un personnage est fort commun en France", écrivait La Fontaine. Il fallut bien des années de labeur pour de Gaulle, Mitterrand, Chirac, Sarkozy et Hollande pour esquisser ce destin. 

Tous candidats ?..

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On peut se le demander tellement la liste est grande et..longue.

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Le Pen, Mélenchon, Zemmour... Ces candidats inquiets de ne pas décrocher leurs 500 parrainages..

A deux semaines de la clôture des parrainages, seuls six candidats officiels ainsi que le président de la République disposent de leurs 500 signatures.

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Et souvent le moment redouté par les plus petits candidats, mais pas seulement. La quête des 500 parrainages d'élus, étape obligatoire afin de valider sa candidature à l'élection présidentielle, touche bientôt à sa fin. D'ici un peu moins de deux semaines, le 4 mars, à 18h précisément, le Conseil constitutionnel publiera la liste définitive des prétendants à l'Elysée. Parmi les leaders dans les sondages, certains ne touchent pas encore au but. Six ont validé leur ticket, sans compter le président de la République, "presque candidat". 

Mais ni Marine Le Pen (RN), souvent classée en deuxième position derrière le président sortant et qui a annoncé ce mardi suspendre sa campagne "jusqu'à l'obtention des parrainages", ni Eric Zemmour (Reconquêtes!), qui talonne Valérie Pécresse (LR), ni Jean-Luc Mélenchon (LFI) ne disposent toujours de toutes leurs signatures, au 22 février. Le Conseil constitutionnel publiera jeudi de nouvelles actualisations, mais ces "gros" candidats pressent le pas. "On lance une mobilisation générale aujourd'hui, tous les élus du Rassemblement national sont appelés à passer des coups de fil toute la journée", a notamment déclaré lundi l'eurodéputé du RN Thierry Mariani sur Public Sénat. Le polémiste a quant à lui estimé dimanche "très possible" qu'il n'obtienne pas les signatures nécessaires, ajoutant : "C'est très dur, on passe des heures à téléphoner (...) pour essayer de les convaincre". 

Attention, tout de même : jusqu'à aujourd'hui, rares sont les candidats bien placés dans les sondages à ne pas avoir réussi à les recueillir lors d'une présidentielle. Jean-Marie Le Pen avait échoué à franchir cette barrière en 1981, mais il ne figurait pas parmi les favoris. 

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Les plus petits candidats en difficulté

Certains estiment qu'il s'agit d'une comédie. Dimanche, le maire de Cannes David Lisnard (LR) a ainsi décidé de parrainer Jean-Luc Mélenchon, "pour que les démagogues ne jouent pas les victimes". "J'ai décidé de parrainer le candidat dont je suis le plus éloigné, puisque je suis classé à droite, qui est Jean-Luc Mélenchon. Je combats ardemment ses convictions, ses idées et ses valeurs, mais il doit pouvoir concourir", a indiqué l'élu dans une vidéo tournée dans son bureau de l'Hôtel de ville. L'idée étant de démontrer qu'un "parrainage" ne vaut pas "un soutien". 

Afin de maximiser les chances de tous les prétendants à l'Elysée, un collectif, "Notre Démocratie", lancé par le Haut-commissaire au plan, François Bayrou, fait également office de "banque de parrainages". Des élus se rendent disponibles afin d'aider le plus de personnes possibles à obtenir leurs 500 signatures. Environ 80 élus s'y sont pour le moment inscrits a renseigné le centriste lundi. 

Mais cette "banque" n'est ouverte qu'à ceux dépassant 10% dans les intentions de vote (plus de 3 millions de suffrages potentiels). Ce qui ne résout en rien le problème des plus petits candidats. Anasse Kazib, de Révolution permanente, ou encore Hélène Thouy, du Parti animaliste, à 1% ou moins dans les sondages, ont dès lors du mal à faire décoller leur compteur, et restent à ce jour bloqués sous les 200 signatures. Philippe Poutou arrive à peine à la moitié du total requis (224). 

Loin devant, au classement, la candidate LR Valérie Pécresse ou la socialiste Anne Hidalgo sont nettement plus tranquilles. Les deux femmes ont déjà bien dépassé le quota de parrainages obligatoires, à respectivement 2143 et 1177. Tout comme le président sortant, qui avait même le lancement attendu sa campagne, peut déjà compter sur 1463 signatures d'élus. Mais son attention reste pour le moment portée sur les fortes tensions en Ukraine, où Vladimir Poutine a fait un pas décisif vers une invasion. 

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Présidentielle. La quête des 500 parrainages, un vrai problème pour certains candidats..

Les candidats à la présidentielle doivent déposer 500 signatures d’élus au Conseil constitutionnel pour le 4 mars à 18 h. Ce dimanche 20 février, Christiane Taubira, Éric Zemmour et Laurent Jacobelli (Rassemblement national) ont fait part des difficultés qu’ils rencontraient, dénonçant un système qu’ils estiment « complètement verrouillé ».

Le candidat d’extrême droite Éric Zemmour a assuré dimanche 20 février 2022 qu’il étaittrès possible ​qu’il n’obtienne pas les 500 parrainages nécessaires pour se présenter à la présidentielle, le RN faisant également part d’une vraie incertitude ​pour Marine Le Pen, et Christiane Taubira s’interrogeant sur un dispositif administratif qui bloque un processus démocratique​.

« Je n’ai aucune certitude, c’est très dur, on passe des heures à téléphoner, mon ami Philippe de Villiers parle des heures avec les maires, Guillaume Peltier parle des heures avec les maires, moi-même je téléphone aux maires pour essayer de les convaincre​, a insisté l’ex-polémiste dans le Grand rendez-vous Europe 1/CNews/Les Echos.

Je vous assure que c’est très possible​, a-t-il insisté lorsqu’il a été interrogé sur la possibilité de ne pas avoir les 500 signatures d’élus qu’il faut avoir déposé d’ici le 4 mars, 18 h, au Conseil constitutionnel pour pouvoir participer au scrutin des 10 et 24 avril.

« Les maires me disent : oui, vous êtes formidables, on est d’accord avec vous, mais ils ont peur » ​puisque leur nom est rendu public, a affirmé le candidat de Reconquête ! qui a annulé un déplacement à La Réunion cette semaine pour se consacrer à cette tâche.

Ne pas obtenir les 500 parrainages rendrait, selon lui, l’«élection illégitime »​.

Voici le dernier pointage du Conseil constitutionnel, jeudi 17 février :

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Six candidats au-dessus de 500

Éric Zemmour, Marine Le Pen mais aussi l’insoumis Jean-Luc Mélenchon se plaignent régulièrement d’avoir des difficultés à obtenir les 500 signatures nécessaires pour prétendre à l’Élysée alors qu’ils sont bien mieux placés dans les sondages que d’autres candidats qui ont déjà réuni les parrainages nécessaires.

Tout cela n’a plus aucun sens​, a estimé dimanche sur FranceInfo le porte-parole du RN, Laurent Jacobelli. Dans tous les sondages, Marine Le Pen est l’adversaire principale d’Emmanuel Macron​, mais d’autres candidats moins représentatifs sont déjà qualifiés​, a-t-il ajouté, citant Jean Lassalle et Nathalie Arthaud.

Au moment où on parle, il y a une vraie incertitude, nous ne savons pas si nous aurons nos 500 parrainages. Il nous manque encore 80 promesses de parrainages pour être certain de parvenir aux 500 signatures​, a-t-il précisé, dénonçant un système complètement verrouillé qui ne fonctionne plus ​avec desmaires parfois sous influence de barons locaux​.

Le porte-parole de Marine Le Pen souligne qu’il aurait préféré pouvoir utiliser son temps de parole à promouvoir le programme du Rassemblement national, plutôt que de parler du problème des parrainages.

« Interrogation démocratique » pour Christiane Taubira

Invitée de BMFTV, Christiane Taubira a estimé que ce sujet posait une interrogation démocratique​. La candidate issue de la primaire populaire a actuellement 86 parrainages, un nombre très en-deça des promesses recueillies par son équipe de campagne, selon elle.

Nous avions plus de 600 promesses de parrainages, affirme Christiane Taubira. Pourquoi autant de promesses, et si peu de parrainages concrétisés ? Il y a à trouver une explication.

Elle dénonce le fait qu’un dispositif administratif ​empêche une candidature issue d’un processus démocratique ​(la primaire populaire).

Un dispositif que dénonçait également vendredi 18 février la candidate du Parti Animaliste Hélène Thouy, selon qui les élus subissent des pressions : Toute notre énergie est consacrée à récupérer des parrainages. Nous avions 300 promesses de soutien initialement, mais des élus nous expliquent subir des pressions…

Au dernier pointage du Conseil constitutionnel jeudi dernier, six candidats, déclarés ou non, ont déjà obtenu les 500 parrainages : Valérie Pécresse, Emmanuel Macron, Anne Hidalgo, Nathalie Arthaud, Fabien Roussel et Jean Lassalle.

Yannick Jadot (490 parrainages) y est presque, ce qui n’est pas encore le cas pour Jean-Luc Mélenchon (370), Marine Le Pen (366), Éric Zemmour (291), Philippe Poutou (199), Christiane Taubira (86) ou encore Hélène Thouy (74).

François Bayrou a émis l’idée d’une « réserve de parrainages » ​pour aider les candidats à qui il en manquerait. Le Modem aurait établi une liste de 200 à 300 maires qui pourraient venir en aide à ces candidats.

Pour la présidentielle, les règles de parrainage ne changeront pas, assure Attal

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© Fournis par Le Huffington Post Au micro d'Europe 1, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a rejeté l'idée d'une modification du système des parrainages pour la présidentielle de 2022.

PRÉSIDENTIELLE 2022 - “Il y a 40.000 personnes qui peuvent parrainer et il faut 500 parrainages.” Ce mardi 11 janvier, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a exprimé la position officielle sur l’un des thèmes qui montent dans cette campagne présidentielle: pas question de changer les règles à moins de quatre mois du scrutin. 

Au micro d’Europe 1, le proche d’Emmanuel Macron a notamment évoqué un débat qui revient inlassablement ”à chaque élection présidentielle” sans “qu’aucune des majorités qui se sont succédé (n’ait) proposé de faire évoluer ou voulu faire évoluer ces règles-là”. 

Gabriel Attal sur les difficultés de certains candidats à trouver des parrainages pour l'élection présidentielle : "J'ai assez peu de doutes sur le fait que les candidats qui s'expriment auront trouvé leurs parrainages" dans quelques semaines#Europe1 pic.twitter.com/SxoDH1uiYh

D’autant qu’à l’entendre, il n’y a pas de réel doute quant à la capacité des principaux candidats au scrutin suprême à obtenir ces parrainages, pour peu qu’ils s’y consacrent sérieusement. ”À chaque élection présidentielle, on entend des candidats dire qu’ils ne sont pas sûrs d’arriver à obtenir leurs parrainages. Et puis finalement, ils y arrivent...” 

Pécresse met la pression sur ses rivaux

Et d’évoquer pour étayer son argument son cas personnel, ou du moins celui du président de la République actuel. “Je sais que c’est difficile. Moi je me souviens que quand j’ai accompagné Emmanuel Macron en 2016, les parrainages, il a fallu aller les chercher avec les dents”, a-t-il relaté. “On n’avait pas de parti, pas d’élus qui nous soutenaient au départ et progressivement ils nous ont rejoints.” 

Pour Gabriel Attal, “d’ici quelques semaines” Jean-Luc Mélenchon, Marine Le Pen ou Éric Zemmour, qui répètent leurs difficultés à rassembler les 500 signatures d’élus devant être présentées au Conseil Constitutionnel pour entrer dans la course à l’Élysée, auront les soutiens nécessaires. 

Véritable marronnier de la Ve République et sujet de débat récurrent dans la vie politique française, la question des parrainages a été réchauffée cette fois-ci par Valérie Pécresse, qui a fait savoir peu après sa désignation comme candidate des Républicains, qu’elle était disposée à débattre avec ses rivaux ayant obtenu les soutiens nécessaires pour concourir. 

Mélenchon veut changer les règles

Mais alors que la socialiste Anne Hidalgo a par exemple obtenu très rapidement  ses signatures, d’autres personnalités figurant en bien meilleure posture dans les enquêtes d’opinion continuent à dénoncer un fonctionnement anti-démocratique et assurent être en difficulté pour obtenir les leurs. 

Lundi 10 janvier, au cours d’une conférence de presse donnée depuis son QG parisien, l’Insoumis Jean-Luc Mélenchon a notamment demandé une réforme du système actuel, comparant l’obtention des 500 parrainages d’élus à un “couperet”. Pour le double participant à la présidentielle, ce système devrait à l’inverse inciter les élus à permettre une juste représentation de “l’arc” politique, c’est-à-dire des différentes sensibilités existant dans le pays. Une première modification à apporter serait selon lui le rétablissement de l’anonymat des parrains, aboli sous François Hollande et Manuel Valls en 2016

Interrogé sur la question, Gérard Larcher a assuré mardi qu’il recevrait Jean-Luc Mélenchon à sa demande. Le président du Sénat a estimé que le député des Bouches-du-Rhône, ainsi que Marine Le Pen et Eric Zemmour, “doivent pouvoir se présenter”.

.@gerard_larcher interrogé sur les parrainages, recevra J.L Mélenchon à ce sujet : "J.L Mélenchon, M. Le Pen , E.Zemmour, doivent pouvoir se présenter à l'élection présidentielle"(...) "je souhaite que les élus utilisent pleinement leurs droits de parrainage" #le79inter pic.twitter.com/Zc4k59UoVf

— France Inter (@franceinter) January 11, 2022

Toujours ce mardi, une commission chargée d’examiner les modalités d’organisation de la présidentielle se réunit. Selon Le Monde, Jean Castex pilotera la réunion, mais davantage pour évoquer le contexte sanitaire lié à la crise du Covid que pour faire évoluer les modalités du scrutin et les conditions nécessaires pour y participer. 

À voir également sur le HuffPost: Dans leurs vœux pour 2022, les candidats ont tous leur manière de dire au revoir à Macron

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Emmanuel Macron avait prévu de démissionner

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[Je rassure..de suite, c’est une blague !..il n’empêche que..]

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Avec la guerre en Ukraine, la campagne électorale passe au second plan..

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Quand les souverainistes voulaient pousser la France dans les bras de Vladimir Poutine.
Jean-Pierre Chevènement, Philippe de Villiers... Des souverainistes de gauche comme de droite n'ont cessé de vanter une "alliance" avec la Russie de Poutine, jusqu'à l'aveuglement.

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Vladimir Poutine remettant à Jean-Pierre Chevènement l'Ordre de l'Amitié le 4 novembre 2017.

Alexander Nemenov / AFP

Cela devait être "un soutien de poids". Comme l'a révélé l'Express, Jean-Pierre Chevènement a annoncé ce dimanche 27 février son ralliement à Emmanuel Macron dans le JDD. Mais, après l'invasion de l'Ukraine, le "représentant spécial de la France en Russie" pourrait bien prendre des allures de boulet pour la candidature du président sortant. 

Somme parue en 2016, Un défi de civilisation résume les positions géopolitiques de cette icône du souverainisme de gauche. Nous sommes alors deux ans après le déclenchement de la guerre du Donbass et de l'annexion de la Crimée, un an après l'intervention de la Russie en Syrie afin de maintenir le régime de Bachar el-Assad. Le "Che" consacre de nombreuses pages à critiquer l'influence néfaste des Etats-Unis, de l'Otan ou de l'Allemagne. On y apprend que les Etats-Unis auraient entretenu "à feu doux la crise ukrainienne" pour "dresser l'une contre l'autre l'Europe et la Russie, et resserrer ainsi sur la première leur protectorat". Face à l'impérialisme américain ou au nouveau "Saint Empire Romain Germanique" (sic), le natif de Belfort plaide pour un "traité de sécurité européenne incluant la Russie", et fustige une "russophobie plus ou moins camouflée en poutinophobie" 

Le courant souverainiste aime se targuer de réalisme, face à des adversaires internationalistes qui ne seraient, au mieux, que des rêveurs idéalistes, au pire, des suppôts des Etats-Unis. Des intentions réelles comme de la vraie nature de Vladimir Poutine, Jean-Pierre Chevènement ne semble pourtant rien avoir perçu. Les dérives antidémocratiques ? "Cette vision est, selon moi, outrancière, quand elle n'est pas caricaturale". L'expansionnisme russe ? "Poutine ne rêve pas de rétablir l'URSS, mais il entend à coup sûr bâtir une Russie forte" ou encore : "Je ne pense pas que la Russie ait d'intentions agressives vis-à-vis des pays de l'Union européenne". Quant à l'Ukraine, elle ne serait selon lui qu'"un patchwork qui essaie péniblement de se construire une identité nationale".  

Dans Un défi de civilisation, Jean-Pierre Chevènement cite longuement Sergueï Karaganov. Soit le proche conseiller de Poutine, un politologue qui a théorisé de nombreuses idées ayant amené à l'invasion de l'Ukraine. Déplorant que les pays voisins de la Russie soient bien plus attirés par l'Occident sur le plan culturel comme économique, Karaganov a notamment expliqué que l'usage de la force militaire représente le seul recours afin de s'assurer de leur soumission... L'ancien ministre français de la Défense, lui, n'y a vu que du feu : "A tout focaliser sur la 'menace russe' pour ne pas contrarier les fantasmes polonais et baltes, on finit par oublier que les principaux risques de déstabilisation viennent du Sud" écrivait-il en 2016. Aux côtés d'Hubert Védrine, Jean-Pierre Chevènement a été, en coulisses, le grand promoteur auprès d'Emmanuel Macron d'un rapprochement avec Poutine, avec le succès que l'on sait. Le 4 novembre 2017, le président russe le décorait de ses propres mains de l'Ordre de l'Amitié.  

La Russie pour garantir "la sécurité" de l'Europe

Nouer une alliance ou un partenariat stratégique avec la Russie de Poutine sur le plan de la sécurité comme dans le domaine commercial, afin de ne pas être à la merci de l'impérialisme américain ou de "l'Allemagne mercantiliste" ? Cette position, Jean-Pierre Chevènement n'était de loin pas le seul à la revendiquer dans sa famille intellectuelle. En 2016, vingt personnalités souverainistes publiaient une tribune dans Le Figaroappelant à renégocier les traités européens à la suite du référendum pour le Brexit. Parmi les signataires, outre Chevènement, on retrouvait le philosophe Michel Onfray, les journalistes Natacha Polony et Eric Conan, l'économiste Jacques Sapir ou le géographe Christophe Guilluy. Afin de donner son "indépendance stratégiques" à l'Europe, ces intellectuels invitaient à "renouer un dialogue avec la Russie, pays européen indispensable pour l'établissement d'une sécurité dont toutes nos nations ont besoin et définir des politiques ambitieuses et cohérentes de co-développement vis-à-vis de l'Afrique et au Moyen-Orient". "Politiques ambitieuses et cohérentes de co-développement au Moyen-Orient"? Cette année-là, faut-il le rappeler, l'appui militaire russe apporté à Bachar el-Assad transformait Alep en champ de ruines.  

Comme l'a bien montré le professeur de science politique Olivier Schmitt dans son ouvrage "Pourquoi Poutine est notre allié ?" Anatomie d'une passion française(2016), le courant pro-Poutine a en France largement transcendé les clivages gauche-droite, de Jean-Luc Mélenchon à Marine Le Pen. Mais ce qui rapproche toutes ces figures, c'est d'abord une vision du monde antilibérale. Nos souverainistes sont en particulier séduits par le discours du président russe sur "l'Etat fort". Autre point commun : un anti-américanisme viscéral, quitte à tout faire pour minimiser les ambitions territoriales de Poutine, présentées comme une simple réponse à l'expansionnisme américain à travers l'Otan. Les souverainistes de droite, eux, peuvent de surcroît s'enthousiasmer pour la défense de Poutine des "valeurs traditionnelles". Le maître du Kremlin aime se présenter depuis une dizaine d'années comme le gardien du conservatisme face à une supposée déchéance morale de l'Occident. 

"L'Europe de l'Atlantique à l'Oural"

"L'Amérique veut que l'Europe soit la cinquante et unième étoile du drapeau américain. Pour cela, elle doit maintenir les Européens inféodés dans l'Otan. Vladimir Poutine est le prétexte parfait, le diable idéal. N'oublions pas les causes de l'engrenage ukrainien. D'abord un coup d'Etat fomenté par l'Otan. Ensuite une faute du gouvernement ukrainien, l'interdiction de la langue russe. Enfin, la prétention américaine de l'entrée de l'Ukraine dans l'Otan. Comment pouvait-on imaginer que les Russes allaient accepter de voir l'Otan à leurs portes ? Vladimir Poutine ne veut pas le démembrement de l'Ukraine. Il souhaite simplement la reconnaissance de la langue maternelle dans les régions russophones, un statut pour ces régions, et enfin une neutralité de l'Ukraine par rapport à l'Otan" assurait en 2015 Philippe de Villiers, fervent admirateur de Poutine et chantre, face à "l'Europe artificielle de Maastricht", d'un "grand partenariat stratégique et culturel avec la Russie, l'Europe de l'Atlantique à l'Oural". Candidat à l'élection présidentielle de Debout la France, Nicolas Dupont-Aignan n'a lui non plus jamais caché son admiration pour Poutine. Il déclarait encore, le 25 janvier sur Cnews : "Nous avons besoin d'une grande alliance avec la Russie, nous sommes complémentaires, nous devons lutter face aux défis de l'avenir, et les vrais défis, c'est l'Afrique qui est en train de basculer dans le djihadisme, et c'est beaucoup plus important que le Donbass, pardonnez-moi !". 

En 2014, dans une tribune intitulée "Souverainistes, vous n'avez aucune raison de soutenir l'impérialisme russe"parue dans Le Monde, Paul Thibaud avait pourtant dénoncé les "complaisances" de sa famille politique vis-à-vis de Vladimir Poutine, à la suite de la révolution de Maïdan puis de l'annexion de la Crimée et la guerre du Donbass. "Ceux qui veulent une Europe des nations devraient moins que personne négliger le droit de l'Ukraine à être une nation de plein exercice" plaidait l'ancien directeur de la revue Esprit. Une fascination pour la Russie de Poutine que le souverainiste québécois Mathieu Bock-Côté tente aujourd'hui de minimiser dans Le Figaro : "De manière schématique, on le sait, 'les souverainistes' cherchaient à tenir compte de la vision russe du monde dans leur réflexion sur la civilisation européenne. Certains le faisaient par un antiaméricanisme pavlovien, et d'autres, par fascination trouble pour un pouvoir fort censé incarner l'exact contraire de la supposée décadence occidentale. Mais la plupart avaient surtout la conviction que la géographie condamne les peuples partageant un même continent à tenir compte de leurs intérêts mutuels".  

"Schémas simplistes et commentateurs moutonniers"

"L'antiaméricanisme pavlovien" semble pourtant avoir de beaux jours devant lui. Après avoir rongé ses frontières, la Russie vient, de façon spectaculaire, de violer la souveraineté d'un Etat indépendant depuis 1991, et de surcroît démocratique. En théorie, cela devrait indigner les souverainistes. Mais nombre d'entre eux préfèrent continuer à pointer leurs critiques contre les Etats-Unis ou l'Otan, qui seraient les vrais responsables de ce conflit. Le 16 février, dans un éditorial intitulé "Savoir qui veut la guerre", Natacha Polony invite à "s'extraire quelques instants des schémas simplistes des commentateurs moutonniers pour qui le monde se partage en deux catégories : les méchants populistes pro-Russes - fascinés, bien sûr, par l'autocrate du Kremlin - et les gens raisonnables qui restent soudés au "camp occidental"". Remettant en cause les informations américaines sur une invasion imminente, la directrice de la rédaction de Marianne se veut alors rassurante, tout en rappelant que la révolution de Maïdan en 2014 "était largement soutenue par la CIA et sponsorisée par la Fondation Soros". Une semaine plus tard, l'éditorialiste doit bien constater que Vladimir Poutine "vient de torpiller les derniers espoirs de paix". Mais plutôt que de développer sur le "jusqu'au-boutisme russe", Natacha Polony préfère une nouvelle fois disserter en longueur sur les responsabilités de l'Otan et des Etats-Unis, qui auraient "tout fait, depuis trente ans, pour en arriver là". 

Venu de la gauche avant de militer pour une union des souverainistes de l'extrême gauche au Front national, l'économiste Jacques Sapir est aujourd'hui chroniqueur économique sur RT France. Une chaîne considérée comme un instrument de propagande du régime russe. Dans la revue Front Populaire, Sapir qualifie certes d' "inadmissible" ce qu'il nomme des "opérations militaires" russes sur le "territoire ukrainien".  

Mais s'il prend quelque peu ses distances avec le terme de "dénazification" employé par Poutine, Sapir rejoint la propagande russe dans sa description de l'Ukraine comme étant un "Etat fantoche" : "La présence de mouvements nationalistes, néo-nazis, en Ukraine est une réalité connue et documentée. Mais, ces mouvements restent minoritaires au sein de la population et du gouvernement. La réalité de l'Ukraine est plus un régime oligarchique, fortement corrompu, largement pénétré par des intérêts privés étrangers et en partie en provenance des États-Unis, qu'un régime néo-nazi". Jacques Sapir va jusqu'à exiger des preuves d'apaisement à... l'Otan et aux Etats-Unis: "Qu'ils le veuillent ou non, ce sera bien aux pays de l'Otan et aux États-Unis de faire ici le premier pas et de fournir la démonstration que leur volonté d'aboutir à une stabilité du continent européen est sincère". On finirait presque par douter de qui a envahi l'Ukraine, et menace la paix en Europe

 

Il n’empêche que nous nous trouvons face à une situation de crise pour une guerre très particulière et qui se déroule en Ukraine, à quelques pas de nos frontières, sans que nous puissions empêcher quoi que ce soit, ni même y remédier, du fait d’un statut comme situation qui ne nous permet pas d’intervenir..militairement parlant..tout court.

 

Les prochaines élections législatives pourraient-elles en être quelque peu perturbées, voir..interdites, ou encore même reportées voir repoussées ?..

 

Nul ne le sait..pour l’instant !

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Des avis partagés, des points de vues différents, et non pas qui..divergent, mais bien au contraire, une France bien « divisée » et véritablement divisée sur le sujet..à suivre.

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Le mot de la fin

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Nul n’est « abstenu » de voter, et chacun doit participer et y prendre sa pleine part de responsabilité directe comme indirecte, voilà tout…

 

Abstiens-toi de..t’abstenir !

 

 

 

 

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Commentaires
M
Bonjour Denis,<br /> <br /> Je rejoins Pierre.<br /> <br /> Ah, les parrainages... C'est n'importe quoi : des candidats comme Lassalle ou Arthaud qui sont au fin fond des sondages ont leurs parrainages mais d'autres qui sont autour de 15% ne les ont pas...<br /> <br /> Le fait que les noms des émus qui parrainent soit rendu public doit jouer sur leur choix, je pense. Pourquoi l'avoir rendu public? Après tout, le vote des électeurs est secret, lui.<br /> <br /> Pour ce qui est de dialoguer avec Poutine, il fallait peut-être s'y prendre bien avant, il y a 20 ans. Cela aurait peut-être fonctionné à l'époque, qui sait? Mais bon, on ne peut pas refaire l'histoire...<br /> <br /> En tout cas, à présent, on se demande si on n'a pas affaire à un fou furieux!<br /> <br /> Bonne après-midi,<br /> <br /> Mo
Répondre
T
C' est le résultat d'une décision de grassouillet qui sous son sourire cache une réelle perversité !<br /> <br /> Il fallait laisser les parrainages anonymes, comme sont anonymes tous nos votes aux divers scrutins !<br /> <br /> Quelle aberration de constater que des candidats qui n'ont aucune chance d' arriver au second tour n'ont aucun problème pour obtenir les 500 voix, ou encore un président non déclaré !<br /> <br /> Franchement notre démocratie s'enfonce dans le chaos, attention le jour où ça explosera !<br /> <br /> Passe une bonne semaine Denis<br /> <br /> Amitié
Répondre
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