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Ecologie vraie et réelle..
19 octobre 2022

L’irréductible Gaulois qui dérange Macron et ce gouvernement..

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L’irréductible Gaulois qui dérange Macron et ce gouvernement..

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En effet le secrétaire général de La C.G.T. dérange sur bien des points !

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Philippe Martinez: "On aurait pu voir rapidement les choses évoluer dans le bon sens mais le fait de réquisitionner a mis le feu aux poudres !"

 

Philippe Martinez : « Quelqu’un qui n’a rien, on a voulu lui demander d’être dans la sobriété énergétique.. »

 

NICOLAS DUPONT-AIGNAN: " LA SOBRIÉTÉ ÉNERGÉTIQUE, C'EST UN DISCOURS DE BOBOS PARISIENS QUI NE SE SONT JAMAIS PRIVÉS DE RIEN !"

Le 9 juin 2022.

Histoire de prendre le pouls avant les vacances, et surtout pour la rentrée..

Emmanuel Macron reçoit les syndicats vendredi, la CGT décline l'invitation.

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Cette fois-ci, Philippe Martinez, le secrétaire général de la CGT, ne sera pas à l'Elysée. —Jacques Witt/SIPA

Le président Emmanuel Macron reçoit vendredi les représentants des organisations syndicales pour un déjeuner de travail au Palais de l’Elysée, mais le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez a décliné l’invitation.

Seront présents à cette rencontre, selon l’Elysée, Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, Frédéric Souillot, tout nouveau secrétaire général de FO, François Hommeril, président de CFE-CGC et Cyril Chabanier, président de la CFTC.

Première rencontre depuis la réélection

Depuis sa réélection, c’est la première rencontre d’Emmanuel Macron avec les dirigeants syndicaux alors qu’il a promis de mettre la concertation sociale au cœur de son second quinquennat. Cette rencontre permettra de discuter des grands enjeux du pays, de la situation économique et des chantiers à venir, notamment sur le pouvoir d’achat, selon l’Elysée.

Au menu des discussions également : le « Conseil national de la refondation » dont le président de la République a annoncé le lancement après les législatives des 12 et 19 juin, en droite ligne du « changement de méthode » qu’il avait promis pendant la présidentielle.

« Un déjeuner de campagne »

Réunissant forces politiques, économiques, sociales, associatives ainsi que des élus des territoires et des citoyens tirés au sort, ce Conseil devra se pencher sur les cinq objectifs portés par Macron pendant sa campagne : « l’indépendance (industrielle, militaire, alimentaire…), le plein-emploi, la neutralité carbone, les services publics pour l’égalité des chances et la renaissance démocratique avec la réforme institutionnelle », avait-il expliqué dans un entretien à la presse quotidienne régionale vendredi dernier.

« Je vais demander des éclaircissements sur ce fameux CNR et redire fortement qu’il est hors de question qu’on revive cinq années en termes de démocratie sociale comme on vient de les traverser », a prévenu Laurent Berger lors d’une rencontre organisée cette semaine avec l’Association des journalistes de l’information sociale (Ajis).

Philippe Martinez a quant à lui fait savoir qu’il ne répondrait pas à cette invitation. « Cela ressemble à un déjeuner de campagne à deux jours du premier tour des élections législatives », a-t-il expliqué aux Echos. Une rencontre avec les organisations patronales nationales et interprofessionnelles (MEDEF, CPME et U2P) est elle prévue la semaine prochaine.

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Photo ci-dessus de Laurent Bergé secrétaire général de la C.F.D.T.

Le 21 avril 2022.

Quand Emmanuel Macron remercie le patron de la CGT pour son soutien..

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Le président sortant et candidat a pris le temps de remercier Philippe Martinez pour l’alerte lancée sur l’arrivée de l’extrême droite au pouvoir.

La tribune conjointe de Laurent Berger et Philippe Martinez, les secrétaires généraux de la CFDT et de la CGT, publiée dans le JDD dimanche dernier, pour appeler à faire barrage à l’élection de Marine Le Pen au deuxième tour de la présidentielle, n’a pas manqué de surprendre… jusqu’au plus haut niveau du pouvoir.

Le président sortant et candidat Emmanuel Macron, dont les relations ont toujours été extrêmement tendues avec les syndicats, a cette fois pris le temps de remercier le numéro un de la CGT pour ce texte alertant clairement sur le fait que «jamais la menace de voir l’extrême droite à l’Élysée n’a été aussi forte».

Un message sur son portable

Dans un message vocal laissé sur le téléphone portable de Philippe Martinez en début de semaine, il ne lésine ainsi pas sur les remerciements, conscient en outre que ce geste a dû lui causer des «ennuis» en interne. Nul doute en effet qu’au sein tant de la CGT que de la CFDT, deux syndicats que tout oppose, certains ont dû sérieusement grincer des dents en découvrant ce texte qui prend position, coécrit par leurs secrétaires généraux respectifs.

Emmanuel Macron ne s’arrête d’ailleurs pas aux seuls remerciements, indiquant carrément à Philippe Martinez que si les Français devaient lui faire confiance pour un second quinquennat, ils seraient alors amenés à se reparler  «rapidement». De son côté, le numéro un de la CGT, à qui le président de la République n’a accordé qu’un seul tête-à-tête depuis son arrivée à l’Élysée, a préféré lui répondre par simple texto en lui conseillant, notamment, d’être davantage à l’écoute et de ne pas oublier d’«être humble …»

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Déjà le 6 juillet 2021.

Les syndicats reçus à l’Elysée..

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Les syndicats reçus à l'Elysée le 6 juillet 2021..

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Photo ci-dessus où l’on pourra remarquer Philippe Martinez à l’écart.

Le 11 juillet 2018.

Lorsque tout allait encore à peu près bien..

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Les trois leaders syndicaux Pascal Pavageau (FO), Philippe Martinez (CGT) et Laurent Berger (CFDT) à la manifestation pour la défense de la fonction publique, le 22 mai à Paris. afp.com/Bertrand GUAY

De  mémoire de syndicalistes et d'entrepreneurs, c'est la première fois que les leaders syndicaux et patronaux des organisations représentatives arrivent à prendre langue tous ensemble. Les chefs des huit principales organisations patronales et syndicales se sont réunis mercredi matin autour de la table pour tenter de trouver des priorités communes et montrer un front uni au chef de l'État. 

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Autour de la table: Philippe Louis (CFTC), Geoffroy Roux de Bézieux (Medef), Philippe Martinez (CGT), Laurent Berger (CFDT), François Asselin (CPME), Pascal Pavageau (Force ouvrière), François Hommeril (CFE-CGC) et Alain Griset (U2P). 

"La réunion est inédite avec beaucoup d'espoir"

"La méthode Macron a été un des éléments déclencheurs de cette réunion", reconnait Philippe Louis, le président de la CFTC. Chacun est venu avec ses propres doléances et l'espoir de trouver des points de convergence avec les autres, un objectif ambitieux, tant les organisations sont divisées traditionnellement. 

"La réunion est inédite avec beaucoup d'espoir", a commenté à son arrivée François Hommeril, en souhaitant "qu'il en sorte quelque chose de concret". "Nous allons nous éprouver collectivement pour voir si nous sommes capables d'avancer vers un agenda partagé pour construire du progrès", a déclaré sur Radio Classique Laurent Berger pour qui "le format est original, mais l'intérêt, c'est le contenu". 

CFDT :

Autour de la table: Philippe Louis (CFTC), Geoffroy Roux de Bézieux (Medef), Philippe Martinez (CGT), Laurent Berger (CFDT), François Asselin (CPME), Pascal Pavageau (Force ouvrière), François Hommeril (CFE-CGC) et Alain Griset (U2P). 

"La réunion est inédite avec beaucoup d'espoir"

"La méthode Macron a été un des éléments déclencheurs de cette réunion", reconnait Philippe Louis, le président de la CFTC. Chacun est venu avec ses propres doléances et l'espoir de trouver des points de convergence avec les autres, un objectif ambitieux, tant les organisations sont divisées traditionnellement. 

"La réunion est inédite avec beaucoup d'espoir", a commenté à son arrivée François Hommeril, en souhaitant "qu'il en sorte quelque chose de concret". "Nous allons nous éprouver collectivement pour voir si nous sommes capables d'avancer vers un agenda partagé pour construire du progrès", a déclaré sur Radio Classique Laurent Berger pour qui "le format est original, mais l'intérêt, c'est le contenu". 

"J'attends de cette rencontre que les organisations syndicale et patronale de chaque coté déterminent ensemble sur quels sujets ils doivent travailler pour construire une protection sociale et économique"

@CfdtBerger

#ClassiqueMatin

@radioclassique

FO et la CFDT veulent défendre la fixation d'un agenda social commun, indépendant de celui voulu par le gouvernement. Parmi les sujets à aborder, selon Laurent Berger, la qualité de vie au travail, les conditions de travail dans les plateformes. Philippe Louis lui souhaite que ces réunions au sommet soient plus systématiques "pour faire le point" sur les dossiers. 

Côté patronat, Geoffroy Roux de Bézieux va "essayer de partager certaines préoccupations communes", notamment autour de la création de l'emploi, des richesses et de la croissance française. Prudent, le nouveau patron du Medef voit ce rendez-vous plutôt comme une "prise de contact" et ne prévoit pas d'en sortir avec "un calendrier commun". Il n'épargne pas le gouvernement pour autant, critiquant la multiplication des réformes. 

Rencontre avec Macron le 17 juillet

Cette rencontre intervient 6 jours avant une réunion entre Emmanuel Macron et les syndicats. Réclamée par la CFDT et FO, elle sera l'occasion de "jeter les bases d'un nouveau contrat social, celui du siècle qui s'ouvre", a expliqué lundi devant le Congrès le chef de l'État. Y seront abordés la santé au travail, la future réforme des retraites, le plan pauvreté qui doit être annoncé en septembre, mais aussi l'assurance chômage. 

Sur ce dernier point, le gouvernement a pris de court les partenaires sociaux, en annonçant qu'il allait leur demander de rouvrir des négociations dès septembre, alors qu'une réforme est en cours d'examen au Parlement. Mercredi matin, Laurent Berger a prévenu: "Si c'est pour aller rogner les droits avec une lettre de cadrage du gouvernement qui est déjà la conclusion de la négociation, cela ne marchera pas". 

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La réforme des retraites..

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Philippe Martinez l’irréductible gaulois..sur bien des points .

 

On ne va pas se laisser faire..tout de même, non ?..

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Des discussions à l’Elysée qui doivent demeurer..confidentielles..

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Et qui souvent ne le sont pas du fait de..fuites..

Rencontre du 8 mai 2017.

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Le gaulois réfractaire n’en a pas terminé, pour autant, avec « ce » gouvernement, et surtout un certain Macron..qu’on se le dise !

 

PAF !..prends ça dans ta gueule..tu ne perds rien pour attendre..

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Macron (en centurion..toujours vainqueur..) dépité par ses troupes..

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Les « Macronistes » ont remplacés les légionnaires romains à leur façon..

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C’est à n’y plus rien comprendre..

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Non, Philippe Martinez ne se rendra pas comme Vercingétorix à Alesia !..

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Sur cet irréductible gaulois et gênant..

Bien lire tout ce qui suit..

L’attachement à la civilisation occidentale et la volonté de la défendre, la responsabilité individuelle, qui nous donne des droits et des devoirs, la liberté, celle d’agir, de penser, d’entreprendre, la solidarité, où chacun s’entraide sans forcément tomber dans le spectre de l’assistanat.

Un dossier classé le 31 juillet 2016 

Je vous préviens, je ne fais pas dans la dentelle. j'éparpille façon puzzle, je ventile …

Un exemple parmi tant d'autres ;

Quand le syndicat du livre avait volé les exemplaires de Metro dans les kiosques et les avait répandu dans la rue …

La CGT, enfant chérie du Gouvernement socialiste et accessoirement son outil de propagande et de destruction de notre société mérite un peu de notre attention. Il faut bien le faire vu que les médias, comme toujours pour cette gauche mafieuse, jette un voile pudique sur leurs « petites bêtises » …. Alors depuis des années complice de cette mascarade , les médias ne disent rien (dernier trimestre 2015), donc un petit rappel s’impose !

Hormis les manifs et la casse organisées – sur de son impunité - la CGT, de ne pas oublier qui est le premier fabriquant de chômeurs en France, responsable d’un nombre incroyable de faillites d’entreprises et j’en passe, fort de son trésor de guerre de plus d’1 milliard d’euros en actifs et de ses revenus de plus de 500 millions d’euros par an, a aussi une activité judiciaire longue comme un jour sans fin ! Bref, la CGT c’est quoi ? Ben voilà avant d’aborder en partie le volet judiciaire, la CGT c’est aussi ....en partie seulement- ça :C’est ce syndicat en totale perte de vitesse qui prend la France en otage avec quelques centaines de rombiers complètement décérébrés, lobotomisés avec le QI d’une moule , enfin juste des brutes épaisses mais qui, avec la complicité de la gauche dans toutes ses composantes, dotée d’un pouvoir de destruction massif !C’est aussi ce syndicat qui a détruit par ses grèves les ports de France, Marseille, Sète, Bordeaux, Dunkerque, laissant ainsi le champ libre aux ports étrangers, Belge, Allemands, Italiens etc. …C’est encore ce syndicat qui a détruit le transport de fret SNCF et contribue ainsi peu à peu a couler l’entreprise qui ne pourra plus résister à la concurrence dès 2018 !.C’est aussi ce syndicat qui rackette les ports de Guadeloupe, de Martinique, mais aussi les industriels et les grandes entreprises en pillant les finances des CE –EDF, SNCF, RATP-AIR France etc.- et enfin la SNCM dont les membres à bords des navires assurant les liaisons Continent/Corse s’étaient emparés du commerce de bord et de ses bénéfices …. Ces exemples ne sont pas exhaustifs hélas ! Nous sommes bien loin des syndicats réformistes avec lesquels la Société se construit et doit se construire.

Voici des infos tenues secrètes ou pour le moins glissées sous le tapis par ce syndicat, la justice, les médias ,on connaît le pouvoir de nuisance de la CGT du livre  ...,mais aussi par le gouvernement qui a tant besoin de cette CGT ! 

Des peines d’emprisonnement de 2 mois à 18 mois avec sursis, des amendes de 4.000 à 75.000 euros, ont été prononcées en octobre 2015. Les Cégétistes et les communistes morflent ! Mais les copains-coquins journalistes ont étouffé l’affaire. Le 1er octobre dernier (2015), la CGT, l’Humanité, le Parti communiste et sa nébuleuse opaque et corrompue ont été lourdement condamnés par le tribunal correctionnel de Paris. Malversations, abus de confiance, recel, emplois fictifs, détournements de fonds, rien que ça ! .Douze condamnations ont été prononcées dans les rangs communistes et syndicaux pour malversations, abus de confiance, recel, emplois fictifs, et détournements de plusieurs millions d’Euros. La liste est aussi longue  que pour un procès de la mafia.

Mais rien de rien dans les médias et toujours rien !

Des têtes sont tombées dans le panier de crabe aux escrocs communistes en col blanc, et ont été publiquement humiliées. Les journalistes ont pris soin de les taire. Les voici :

Jean Lavielle, ex président du Comité d’entreprise EDF, a écopé d’une  lourde condamnation : 18 mois d’emprisonnement avec sursis et 4 000 euros d’amende. Il était le principal accusé et présidait le Comité d’entreprise EDF, la CCAS, ou Caisse centrale d’activités sociales.

Son ancien directeur général, Jean-Paul Blandino, en prend pour 8 mois de prison avec sursis.

La sénatrice communiste Brigitte Gonthier-Maurin écope de 10 mois de prison avec sursis pour emploi fictif grassement rémunéré par le CE alors qu’elle travaillait pour la fédération du parti communiste des Hauts-de-Seine.

Jacques Lefèvre, ex-président de l’IFOREP, 12 mois d’emprisonnement avec sursis.

Jean-Paul Escoffier, ex-président de l’IFOREP, 12 mois d’emprisonnement avec sursis.

Pascal Lazarre, ex-vice-président de la CCAS, 8 mois d’emprisonnement avec sursis.

La CGT a été condamnée à 20 000 euros d’amende.

La fédération des Mines et  de l’énergie CGT, 20 000 euros d’amende.

L’IFOREP, qui a détourné plus d’un million d’Euros avec l’Humanité, condamnée à 75 000 euros d’amende.

l’Humanité, condamnée à 75 000 euros d’amende aussi. (Bah, Hollande lui a fait un cadeau de près de 400 millions d’euros de dettes, comme à Médiapart d’ailleurs).

Au total, huit personnes et quatre organisations ont été condamnées.

Déjà, en juin 2015, l’audience avait duré trois semaines, «trois semaines de silences gênés des médias » ! Alors que ces affaires judiciaires que j’avais évoqué sur mes Blogs et site internet dès 2002, OUI vous avez bien lu, 2002 étaient déjà dénoncées !

« Trois semaines de silences gênés dans les grands médias audiovisuels et les principaux quotidiens » fait remarquer Jean Nouailhac dans le Point en précisant que «les quotidiens parisiens sont dépendants de la CGT pour être imprimés par le Syndicat du livre CGT» comme pour passer sous silence les connivences et liens idéologiques forts qui lient les uns aux autres.

Le comité d’entreprise EDF, par exemple, ou CCAS, détient plus d’un milliard d’Euros d’actifs (Placements immobiliers, châteaux, belles propriétés etc.) et un budget de 500 millions d’Euros par an (1% du chiffre d’affaires d’EDF/GDF, une véritable honte) sans aucune raison, et prélevés sur votre facture EDF sans parler de l’immense dette de cette entreprise, comme celle de la SNCF, véritable épée de Damoclès au-dessus de chaque contribuable français et leurs descendants !

Et ces grosses machines à sous, caisse noire du Parti communiste, sont entre les mains de la CGT, camarade !

Ainsi, tandis que les journalistes étalaient leur jouissance à évoquer l’affaire Bygmalion qui n’est encore que rumeurs contre des hommes de droite, ils ont observé un silence de mort sur les condamnations fermes et lourdes des voyous en cols blancs de la CGT, du Parti  communiste, du journal l’humanité, et du fournisseur d’argent sale, le «comité» d’entreprise EDF !

Un exemple parmi tant d'autres ;

Si vous en voulez d'autres ,j'ai de quoi faire .

Bon entendeurs salut ! ..

Pour plus d'info:

https://www.lepoint.fr/invites-du-point/jean-nouailhac/nouailhac-la-cgt-d-edf-lourdement-condamnee-21-10-2014-1874245_2428.php

Même si l’on sait tout cela..et malgré tout..

 

Qui est au juste Philippe Martinez ?..

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BLOCAGE-ESSENCE. QUI EST VRAIMENT PHILIPPE MARTINEZ, LE PATRON DE LA CGT? (VIDÉOS)

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Le patron de la CGT est à la tête de la contestation contre la Loi travail. Réélu triomphalement avec 95,4 % des voix au dernier congrès de la CGT le 24 avril dernier, il réclame aujourd'hui au gouvernement « d'admettre qu'il s'est trompé ».

Alors que le mouvement se durcit dans les raffineries du pays, Philippe Martinez brandit la menace de grèves illimitées dans la plupart des secteurs stratégiques de l'économie. Interrogé par Jean-Jacques Bourdin, ce matin, il a déclaré : « Nous sommes déterminés à aller jusqu’au bout pour le retrait du projet de loi Travail ». Avec un objectif : « Aller jusqu'au bout pour le retrait de la loi Travail ».

Mais qui est celui qui porte aujourd'hui la contestation et se livre à un bras-de-fer avec le gouvernement ? Retrouvez dix choses que vous ne savez pas sur le leader de la CGT : 

Il est né un 1er avril

En bon syndicaliste, Philippe Martinez aurait dû naitre un 1er mai. Raté : son anniversaire tombe un mois trop tôt… le 1er avril. Né en 1961 à Suresnes, il n'a pas pour autant développé un sens de la blague exacerbé, décrit comme « carré et autoritaire » par les cadres de la CGT.

Sa célèbre moustache a seulement 4 ans

Il s'est laissé pousser la moustache en 2012 « parce qu'il avait eu la flemme de se raser pendant ses quatre semaines de congés payés, un été ». A la CGT, elles lui valent une ribambelle de surnoms : « le Mexicain », « Pépito », « Astérix »… Mais la comparaison la plus courante, c'est bien sûr celle des Dupont et Dupond dans Tintin. Philippe Martinez semble lui-même s'amuser de sa caricature et cultive soigneusement son image de « syndicaliste à la papa ».

C'est le premier patron de la CGT non encarté au Parti communiste

Militant de la première heure, il adhère très tôt aux jeunesses communistes, puis au PC, dont il démissionne finalement en 2002, en désaccord avec la suppression des sections PC d’entreprise proposée par Robert Hue. S'il affirme avoir gardé « un certain nombre d’idéaux » communistes, il prend soin de marquer ses distances avec le Parti. « La CGT est le syndicat le plus indépendant du monde », déclarait sans rire en 2014 l'ancien adhérent, qui n'avait invité aucun représentant politique aux 120 ans de la CGT en 2015.

Philippe Martinez à propos de Macron :

(vidéo manquiante..)

Il a la fibre espagnole

Comme le Premier ministre Manuel Valls, Philippe Martinez a ses racines en Espagne. Son père est né en France, mais issu d'une famille d'immigrés. Sa mère, femme de ménage, est originaire de Santander, une cité balnéaire de la région Cantabrie près de Bilbao. Ses oncles ont été emprisonnés par les franquistes et sa tante fut déportée dans un camp de concentration pour « activisme politique ». C'est sa grand-mère qui lui a appris l'espagnol, qu'il parle encore parfaitement aujourd'hui.

Sa femme a trahi sa fédération pour assurer son élection

Celle qui partage sa vie, Nathalie Gamiochipi, se trouve être la secrétaire générale de la fédération CGT Santé. Le 13 janvier 2015, lors du vote pour l'élection du futur secrétaire national du syndicat, sa fédération s'était prononcée contre Philippe Martinez à 76%. Mais (par amour ?), elle est passée outre son mandat en votant pour son compagnon. Un véritable « putsch » qui lui a valu son limogeage deux mois après.

Il est fan du FC Barcelone

Le syndicaliste a décidément beaucoup de points communs avec Manuel Valls : comme le premier ministre, il est un fervent supporter du FC Barcelone. Il admire tout particulièrement le fougueux Andrés Iniesta. Enfant, il jouait sur un terrain de Suresnes avec ses amis au poste n°10 (milieu offensif), avant de devenir un « pilier » de l'équipe de foot de Renault.

 Philippe Martinez : "Au foot, ça m'est arrivé d'être remplaçant mais pas dans le syndicalisme.

(vidéo manquiante..)

Il ne sait par ranger son bureau

Le nouveau patron de la CGT a récupéré le fameux bureau de son prédécesseur, Thierry Lepaon, qui l'avait fait « réaménager » pour 62 000 euros au 8e étage du siège du syndicat, à Montreuil. Le bureau en bois clair sur lequel il travaille n'a pas tardé « à être transformé en un immense capharnaüm croulant sous les piles de dossiers ». Flemme de ranger ou légère tendance à « s'étaler » ?

Il doit son embauche chez Renault à un contrat aidé

Il a rejoint Renault en 1982, comme technicien, grâce aux nouveaux contrats de solidarité instaurés par François Mitterrand. Des emplois aidés qu'il fustige pourtant aujourd'hui comme une « vieille recette ». En 2015, après l'annonce du gouvernement de créer 100 000 contrats aidés supplémentaires, il déclarait : « Si c'était efficace, la cote de l'emploi évoluerait dans l'autre sens ». Son leitmotiv à lui contre le chômage, c'est le passage aux 32 heures.

Il ne porte jamais de montre ni de cravate

Pas question de Rolex ni même de Swatch pour le dirigeant syndical, qui est pourtant rarement en retard. Philippe Martinez a aussi horreur des cravates et arbore toujours les mêmes chemises bleues déboutonnées en haut et un blouson noir lors des manifs. Au dernier congrès de l'Union Nationale Lycéenne en avril, on l'a vu monter sur scène en jean usé, paire de vieilles Adidas aux pieds.

Il a recommencé à fumer après 14 années d'abstinence

Philippe Martinez a repris la cigarette après quatorze années sans fumer. Il semble avoir gravement replonger, puisqu'on le voit allumer frénétiquement une cigarette dès qu'il sort de réunion sur plusieurs photos de presse, et il s'en grille une avant chaque interview.

Expliquez-nous la CGT

(vidéo manquiante..)

Céline Deluzarche

Sources : Les Echos, L'Obs, Le JDD, Public Sénat, PCF, Libération, Capital, Les Inrocks, Questions sociales, Capital, L'Express.

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Le 13 mai 2019.

Philippe Martinez en route pour un nouveau mandat à la tête d'une CGT en difficulté..

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Le secrétaire général de la CGT, seul candidat à sa succession, est assuré d'être réélu à la tête de la centrale lors du 52 e  congrès de la centrale qui s'ouvre ce lundi à Dijon. Mais les discussions s'annoncent mouvementées.

C'est dans un climat tendu que démarre, ce lundi, à Dijon le 52e congrès de la CGT. Seul candidat à sa succession, le secrétaire général du syndicat, Philippe Martinez, n'est pas menacé. Mais la semaine de débats qui s'ouvre s'annonce agitée. 

Depuis le précédent congrès, en 2016, la centrale a enchaîné les défaites nationales. Outre la perte de la place de la première place syndicale, la CGT n'a réussi à empêcher aucune des nombreuses réformes qu'elle contestait. La multiplication des journées d'action au succès limité s'est heurtée à un exécutif intransigeant. Cette agitation ne lui a pas non plus permis d'enrayer la baisse de ses effectifs. 

Pour couronner le tout, dans les six derniers mois, elle a été débordée sur son registre de convergence des luttes par les « gilets jaunes », en nombre limité mais bénéficiant d'un soutien fort et durable de l'opinion. Cette contestation atypique des rond-points a obtenu plus que la confédération ces dernières années et celle-ci n'a pas réussi à la rallier. 

« Très inquiet »

Dans ce contexte, Philippe Martinez est apparu moins droit dans ses bottes qu'à l'ordinaire, le 30 avril devant l'Association des journalistes de l'information sociale. « Trop peu de salariés passent ou restent à la porte », a-t-il souligné, jugeant les structures syndicales « plus adaptées au monde du travail »« Si on ne fait rien, je suis très inquiet pour mon organisation », a-t-il conclu. Admettant avoir « peut-être une part de responsabilité » dans la situation actuelle, il a reconnu qu'il devrait « plus impulser la nécessité de transformations internes ».

Doit-on en déduire que le congrès de Dijon donnera lieu à un débat nourri sur les évolutions du monde du travail et les attentes des salariés ? Cela a cruellement manqué lors du précédent . Et pendant ces trois dernières années... C'est donc loin d'être acquis. Malgré le tournant protestataire de Philippe Martinez, optant de plus en plus souvent pour la politique de la chaise vide, malgré l'appel à participer à la « marée populaire » avec la France insoumise il y a un an pour satisfaire ceux qui veulent un rapprochement avec la gauche de la gauche, le leader de la CGT se retrouve contesté par une partie de ceux-là même qui l'ont porté à la tête de la centrale et le jugent maintenant trop mou.

Lutte des classes plus que de masse

Durant ces derniers mois, ces opposants, tous chantres de la lutte des classes plus que de masse, ont donné de plus en plus de la voix, Philippe Martinez préférant, lui, s'attacher à marginaliser les tenants de la stratégie d'ouverture de la CGT. Ils ne font pas une majorité (certains les évaluent à 30 %), d'autant qu'ils ne sont pas unis. 

La fédération de l'agroalimentaire, à laquelle Philippe Martinez pourrait concéder un représentant au futur bureau confédéral (direction resserrée), ne s'alliera pas avec le petit syndicat Infocom, auteur des affiches violentes anti-forces de l'ordre qui, avec quelques autres petits syndicats d'entreprises, a écrit un contre-projet de document d'orientation. La Chimie, le Commerce, l'Union départementale des bouches-du-Rhône et celle du Val-de-Marne font aussi bande à part.

Danse du ventre de la FSM

Ces opposants pourraient concentrer leurs attaques sur un sujet très loin des préoccupations des salariés mais symbolique pour l'organisation : sa participation aux instances syndicales internationales. C'est par cette voie que Louis Viannet avait entamé la mue de la CGT. Fin 1994, il avait claqué la porte de la Fédération syndicale mondiale (FSM), d'obédience communiste, permettant l'entrée de la confédération, sous Bernard Thibault, dans la Confédération européenne des syndicats (CES) dont le cédétiste Laurent Berger va prendre la présidence. 

Depuis quelques temps, la FSM, qui s'est notamment illustrée par son soutien au syrien Hafez El Assad, fait la danse du ventre aux organisations cégétistes auxquelles elle déroule le tapis rouge. La Chimie y a rejoint l'Agroalimentaire qui n'est jamais partie et le Commerce s'apprête à aussi à y faire son entrée officielle. Le sujet a fait sortir Bernard Thibault de son silence pour alerter sur les dangers d'un départ de la CES. Une tribune dénonçant le danger d'un « retour en arrière » circule aussi.

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Photo ci-dessus de Philippe Martinez, secrétaire générale de la C.G.T. arrivant à l’Elysée.

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Photo ci-dessus de Mr. Laurent Bergé, secrétaire général de la C.F.D.T.

(La CFDT a toujours été pratiquement acquise au gouvernement, depuis Nicole Notat..)

Petit aparté concernant Nicole Notat..

Le 20 mai 2020.

Qui est Nicole Notat chargée de coordonner le plan santé du gouvernement ?

C'est l'ancienne secrétaire générale de la CFDT Nicole Notat, originaire du Grand Est, qui sera chargée de piloter la concertation sur la réforme du système de santé.

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Nicole Notat. Photo Thomas SAMSON/AFP.

Soutien d’Emmanuel Macron en 2017 et première femme à diriger une grande organisation syndicale en France, la CFDT, entre 1992 et 2002, Nicole Notat a été chargée mercredi d’une mission délicate : coordonner le "Ségur de la santé", censé mettre fin à la "paupérisation" des personnels soignants.

Hôpital : les "concertations" aboutiront "au plus tard mi-juillet"

Le gouvernement tirera "au plus tard à la mi-juillet" les conclusions du "Ségur de la santé" qui doit débuter le 25 mai avec la participation de l’ancienne dirigeante de la CFDT Nicole Notat.

"Au plus tard à la mi-juillet, nous tirerons les conclusions de ces concertations auprès des professionnels (de santé) pour apporter des réponses ajustées (et) construire un système plus fort et plus résilient", a dit le ministre de la Santé. 

Elle promet dans un communiqué d’exercer cette mission "en ayant à cœur d’organiser l’écoute réciproque et le dialogue entre l’ensemble des parties prenantes et d’aider à la construction de conclusions le plus partagées possible".

Pendant cette période, elle s’abstiendra "de toute expression". Une discrétion chevillée au corps depuis qu’elle a lâché les rênes de la CFDT, en 2002.

Énergique, précise, courtoise

Née le 26 juillet 1947 à Châtrices (Marne), cette femme commence à travailler en Lorraine comme enseignante spécialisée dans l’enfance inadaptée à Bar-Le-Duc (Meuse), puis à Nancy (Meurthe-et-Moselle), avant de se jeter dans le bain syndical. En 1982, élue à la commission exécutive de la CFDT, c’est alors la seule femme de cette instance dirigeante. Et aussi la benjamine (35 ans). Dix ans plus tard, elle prend la tête de la confédération, dans des circonstances controversées quelques mois après la démission forcée de Jean Kaspar, un ancien mineur né à Mulhouse (Haut-Rhin) le précédent numéro un (1988-1992). Certains militants parleront d’un "putsch".

Énergique, précise, courtoise, partisane d’un syndicalisme "partenaire" à l’allemande - "complaisant, d’accompagnement", diront ses détracteurs, n’hésitant pas à la qualifier de "tsarine" -, Nicole Notat ne fait pas l’unanimité les premières années de son mandat, car jugée insuffisamment offensive.

Lors d’un congrès houleux en 1995, une majorité de congressistes (52%) estiment que le bureau national qu’elle chapeaute «n’a pas rempli le mandat qu’attendaient les syndicats» au cours des trois années précédentes. Un désaveu, d’autant que ce vote sanction est une première pour la CFDT. La secrétaire générale maintient toutefois son cap, approuvant quelques mois plus tard le plan Juppé sur la réforme très controversée de la protection sociale en 1995, qui déclenche alors une mobilisation sociale jamais vue depuis mai 68.

Ce soutien cristallise les critiques en interne. Des militants rejoignent ou créent des syndicats SUD.
Les réprobateurs partis, Nicole Notat reprend en main sa centrale, en alternant remontrances et propositions vis-à-vis des équipes gouvernementales.

Dans le cadre de la "Refondation sociale" (2000) lancée par le Medef, la CFDT devient le partenaire privilégié de l’organisation patronale, signant tous les accords, au grand dam de la CGT ou de FO. "Discuter avec le patronat, ce n’est en aucun cas le dédouaner", assure Nicole Notat en mai 2002, lors de son dernier congrès. Louis Viannet, son homologue de la CGT, dira d’elle : "C’est une femme qui n’a vraiment pas les mêmes conceptions que moi du syndicalisme, mais dont je suis obligé de reconnaître qu’elle a le courage de ses convictions."

 Une fois rendu son mandat, l’ancienne dirigeante, qui reconnaîtra avoir souffert de sexisme, fonde Vigeo, une agence internationale de notation sociale et environnementale, réalisant notamment des audits sur les discriminations en entreprise et rachetée l’an dernier par Moody’s.

Parallèlement à ses fonctions au sein de cette agence, qui revendiquait, en 2019, 250 experts et une dizaine d’implantations dans le monde, Nicole Notat est restée très active.

Souvent été pressentie pour des postes ministériels

Appelant à voter "oui" à la Constitution européenne en 2005, elle participe en 2007, sous le quinquennat Sarkozy, au comité d’évaluation du Grenelle de l’environnement, et sous celui de Hollande, en 2013, intègre un groupe de réflexion lancé par le gouvernement pour favoriser l’entreprise en France.

Entre 2011 et 2013, elle préside l’association "Le Siècle", qui réunit des personnalités issues de tous les horizons (politique, économie, presse, social...). Là aussi, c’est une première pour une femme dans cette association fermée à la gent féminine jusque dans les années 1980.

Sous ce quinquennat, elle a déjà été appelée à une autre mission : corédiger un rapport pour Bercy sur le rôle de l’entreprise.

En 2018, l’exécutif la nomme déléguée gouvernementale à l’Organisation internationale du travail (OIT) pour représenter la France, mais fait marche arrière, en raison de "risques d’interférences potentiels" avec son activité professionnelle.

Peu attirée par la politique mais proche "des idées de gauche progressistes", elle a souvent été pressentie pour des postes ministériels sous différents gouvernements.

Novelthic

VIGEO EIRIS

GOUVERNANCE D'ENTREPRISE

NICOLE NOTAT : "LE RACHAT DE VIGEO EIRIS PAR MOODY’S PERMETTRA AUX NOTATIONS FINANCIÈRES ET ESG DE S’ENRICHIR MUTUELLEMENT"

C’est officiel. L’agence de notation financière Moody’s Investors service est devenue actionnaire majoritaire de l’agence extra-financière Vigeo Eiris. Une opération qui "anticipe les recommandations de la Commission européenne sur la finance responsable et des Principes pour l’investissement responsable, qui incitent les agences financières à venir affiner leurs modèles grâce à l’extra-financier", selon Nicole Notat, la fondatrice et présidente de Vigeo Eiris.

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Nicole Notat, fondatrice de Vigeo, va conserver son poste de présidente de l'agence de notation extra-financière malgré l'achat de celle-ci par Moody's.
@Vigeo Eiris

Novethic. L'agence de notation financière Moody’s vient de racheter Vigeo Eiris, agence de notation extra-financière. Qu’est ce que cela implique pour le futur de la notation des entreprises ?

Nicole Notat. Cela implique trois choses. Sur la notation elle-même d’abord. Si notre cœur de métier -celui de la notation - est le même, l’objet de celle-ci est différent : il s’agit pour Moody’s d’évaluer la capacité de l’émetteur à rembourser ses dettes et, pour Vigeo Eiris, d'anticiper les risques futurs de durabilité des entreprises. Ces deux notations doivent se fertiliser l’une l’autre car il est clair aujourd’hui qu’une entreprise qui ne maîtriserait pas ses risques environnementaux par exemple, présenterait en plus des risques de réputation, des risques contentieux et financiers. Pour autant, il ne s’agit pas de fusionner les notes, ce ne serait ni opportun ni pertinent car les horizons et les objets de ces deux notations sont différents. Nous continuerons donc à offrir deux produits séparés.

Le rachat va également permettre de consolider notre modèle économique. Celui que nous avions mis en place n’est plus viable. Nous allons nous calquer sur le modèle de la notation financière qui a fait ses preuves, en mettant également à contribution les émetteurs. Enfin, cette opération est sûrement la meilleure voie pour affirmer notre raison d’être qui est d’amener les investisseurs et les émetteurs à avancer vers un modèle économique soutenable et inclusif.

Que cela implique-t-il pour la structure même de Vigeo Eiris ?

Vigeo Eiris conserve son nom, son siège social en France et l’ensemble de son personnel. C’est un point sur lequel nous avons évidemment été extrêmement vigilants. Ce rachat est même, selon moi, un levier de développement de l’emploi via l’augmentation de notre couverture et de notre offre de produits.

Concernant l’organisation, je reste la présidente de l'agence et nous avons recruté Sabine Lochmann en tant que directrice générale pour piloter la croissance. Je tiens à préciser que nous gardons notre autonomie sur notre approche analytique. Le conseil scientifique de l’agence, qui est garant de la fiabilité et de la robustesse de notre méthodologie, conserve d’ailleurs ses attributions.

Le rapprochement des différentes agences de notation extra-financières avec des agences financières américaines, fait craindre à certains acteurs un risque d’hégémonie américaine sur l’évaluation ESG (environnement, social et gouvernance). Que répondez-vous ?

Deux choses. D’abord, force est de constater que sur le marché, il n’y avait pas d’opérateurs européens qui nous permettait d’offrir le même niveau d’opportunité et de couverture géographique qu’un opérateur américain. C’est un principe de réalité.

Deuxièmement, la France et l’Europe sont perçus par les investisseurs gérants et les émetteurs comme ayant un temps d’avance sur l’intégration ESG, et c’est aussi cela que Moody’s vient chercher. Cela nous permet d’inspirer le changement de modèle au niveau international tout en conservant notre concept et notre savoir-faire.  

Propos recueillis par Béatrice Héraud, @beatriceheraud

[Il n'y a pas de petits profits..qu'à cela ne tienne !..]

Nicole Notat

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Nicole Notat, née le 26 juillet 1947 à Châtrices (Marne), a été de 1992 à 2002 secrétaire générale du syndicat CFDT. En juillet 2002, elle fonde Vigeo — devenue Vigeo Eiris à la suite de la fusion de Vigeo avec l'acteur britannique Eiris — dont elle fut PDG jusqu'en 20201, où elle s'engage pour une conception du développement durable. Elle est aussi membre du groupe de réflexion sur l'avenir de l'Europe présidé par Felipe González et établi par le Conseil européen.

Elle a été la première femme à diriger une confédération syndicale en France. Elle a aussi été la première femme à présider le club d'influence Le Siècle.

Formation et ascension dans le syndicalisme

Nicole Notat, issue d'une famille d'agriculteurs, choisit de devenir institutrice pour enfants en difficulté. Institutrice en formation à l'école normale d'instituteurs2 de Bar-le-Duc, elle y participe au mouvement de Mai 68.

Cette figure du monde syndical adhère à la Confédération française démocratique du travail(CFDT) en 1969. Elle devient secrétaire du Syndicat général de l'Éducation nationale Sgen-CFDTpour la Meuse en 1970, puis membre de la commission exécutive régionale Sgen Lorraine en 1972. En 1978, elle occupe le poste de secrétaire régionale Sgen Lorraine et membre du conseil de l'Union régionale CFDT Lorraine.

C'est en 1982 que sa carrière s'accélère, lorsqu'elle devient permanente et prend des responsabilités nationales en entrant, à 35 ans, dans la Commission exécutive confédérale, au poste de secrétaire nationale, chargée du secteur éducation puis, en 1985, chargée du secteur emploi/formation professionnelle. En 1982, elle pilote la création, dans le monde universitaire, dePour un syndicalisme autogestionnaire, un syndicat étudiant directement membre de la CFDT, qui veut rénover la réflexion sur l'enseignement supérieur.

Secrétaire générale de la CFDT

Sa progression est relativement rapide : après avoir adhéré à 22 ans en 1969, elle devient dix-neuf ans après secrétaire générale adjointe de la CFDT dès 1988, à 41 ans, puis secrétaire générale le 20 octobre 1992. Selon le Canard enchaîné, elle organise alors la passation de pouvoirs qui conduit à la démission de son prédécesseur Jean Kaspar[réf. nécessaire]. En 1995, elle est mise en minorité par la base de la CFDT, alors que son opposition lui reproche un bourrage des urnes3.

À l'Unedic elle a été présidente du conseil (1992 à 1994), secrétaire du conseil d'administration (1994 à 1996) et présidente du conseil d'administration (1996 à 1998).

Elle engage la CFDT sur la voie d'un syndicalisme « partenaire » à l’allemande. Contestée à l’intérieur de la CFDT en raison de son attitude jugée excessivement complaisante à l'égard du patronat, ses détracteurs la surnomment « la tsarine ». Lors d’un congrès houleux en 1995, une majorité de congressistes (52 %) estiment que le bureau national qu’elle dirige « n’a pas rempli le mandat qu’attendaient les syndicats ». C'est la première fois dans l'histoire de la CFDT que la direction est ouvertement désavouée par les adhérents4.

Lors d'une manifestation le 24 novembre 1994, elle doit évacuer le cortège, mise en cause pour ses prises de positions au sein de la centrale5. Pendant la manifestation parisienne de la fonction publique le 17 octobre 1996, elle est vivement prise à partie pour son soutien l'année précédente au planJuppé. Elle est alors accusée de « trahison » par des manifestants. La CFDT connait une vague de départs de militants, qui rejoignent ou créent des syndicats SUD4.

La CFDT devient le partenaire privilégié du Medef dans le cadre de la « Refondation sociale » lancée en 2000 par l’organisation patronale. Elle signe tous les accords, ce que déplore la CGT et FO4.

En 2002, elle ne brigue pas un renouvellement de son mandat lors du congrès confédéral de Nantes, à l'issue duquel François Chérèque lui succède6

Après la CFDT

Elle crée alors Vigeo, société européenne d'évaluation des performances sociales et environnementales des entreprises RSE. Elle est soutenue par de nombreux chefs d'entreprises. Selon le Canard enchaîné, qui reprend le témoignage d'un chef d'entreprise, « Vigeo, c'est pas compliqué, il suffit de payer : tu files 200 000 ou 300 000 balles, on certifie que ta boîte est écolo et sociale, et te voilà peinard »3.

En tant que présidente de Vigeo, elle a repris l'agence ARESE, fondée par Geneviève Férone, première agence de notation sociale en France. En 2015, Nicole Notat est devenue la présidente de Vigeo Eiris, à la suite de la fusion de Vigeo avec l'agence britannique Eiris. Elle est remplacée à la présidence par Sabine Lochmann à compter du 1er janvier 2020, tout en restant à la tête du conseil d'administration1.

En 2005, elle appelle à voter « oui » au référendum sur la Constitution européenne7.

Elle est membre du conseil d'orientation du think tank En Temps Réel. Elle a aussi participé à quelques travaux de la Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité (Halde).

Elle est membre du club Le Siècle dont elle a assuré la présidence du 1er janvier 2011 au 31 décembre 20138 et est désormais membre de son conseil d'administration9.

Nicole Notat a été désignée par le Conseil européen membre du groupe de réflexion sur l'avenir de l'Europe présidé par Felipe Gonzalez et rattaché auConseil européen. Le groupe a pour mission de proposer au Conseil européen de mars 2010 une feuille de route stratégique pour l'Europe à l'horizon 2020-2030.

Elle était membre du conseil d'administration de la Coface (Compagnie française d'assurance pour le commerce extérieur) et du conseil de surveillancedu Monde S.A.

Depuis novembre 2011, elle est médiatrice dans le cadre de la mise en place des nouveaux horaires par la SNCF et RFF.

En janvier 2013, elle devient la chef de file du groupe de travail « Promouvoir et valoriser l'entrepreneuriat responsable » des futures assises de l'entrepreneuriat, sous l'égide de la ministre Fleur Pellerin10.

En 2013, un dirigeant de l'Union des industries et métiers de la métallurgie l'accuse d'avoir accepté une enveloppe de 60 000 euros3.

Elle soutient dès le premier tour Emmanuel Macron lors de l'élection présidentielle de 20174,7.

Le 9 mars 2018, elle remet avec le patron de Michelin Jean-Dominique Senard un rapport sur le rôle de l'entreprise dans la société française au ministre de l'Économie Bruno Le Maire11.

Le 21 mars, elle est nommée par la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, et le ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, déléguée française à l'Organisation internationale du travail (OIT)12. Le 14 mai, le ministère du Travail indique cependant que Nicole Notat renonce à représenter la France à l'OIT, en raison de « risques d’interférence potentiels entre son activité professionnelle et la fonction de représentante »13.

Elle est nommée en mai 2020 par le gouvernement à la tête du « Ségur de la santé », qui doit proposer des solutions pour mettre fin à la « paupérisation » des personnels soignants4.

Début avril 2022, à quelques semaines de l'élection présidentielle, elle appelle à voter pour Emmanuel Macron, vantant « sa stature d'homme d'État » et« son engagement européen »14.

Je referme le volet de cet aparté.

 

Petit florilège de dessins humoristiques sur et autour de Philippe Martinez..

26 décembre 2019..embûche de noël..

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17 décembre 2017..ticketckette..

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22 mai 2018..Marche ou grève..

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Le 9 décembre 2019..

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Nous tiendrons jusqu’au retrait” de la réforme des retraites, prévient dans un entretien au Journal du Dimanchepublié ce 8 décembre, le secrétaire général de la CGTPhilippe Martinez, en soulignant que “si enlisement il y a, c’est le gouvernement qui l’aura décidé”. Au quatrième jour d’un mouvement social qui a fait descendre plus de 800.000 personnes dans la rue jeudi et fortement perturbé le trafic SNCF et RATP, le responsable syndical estime que “la balle est dans le camp du gouvernement”.

Alors qu’une deuxième grande journée de grèves et manifestations est prévue mardi, et que certaines voix à la CGT en évoquent déjà une troisième pour jeudi, le dirigeant cégétiste l’assure: “Nous tiendrons jusqu’au retrait”. “En 1995, au début de la première manifestation, le Premier ministre Alain Juppé avait dit que jamais il ne retirerait son projet. Les choses évoluent vite. Et la colère est grandeLe gouvernement devrait être attentif”, estime-t-il. En 1995, face à la forte mobilisation contre la réforme des retraites et face aux grèves, Alain Juppé a fini par faire marche arrière et ne plus toucher à l’âge de départ en retraite des régimes spéciaux. A noter qu’Alain Juppé est le mentor d’Edouard Philippe.

Pour Philippe Martinez, “il n’y a rien de bon” dans le régime universel par points voulu par l’exécutif. Selon lui, il faut “conserver” le système actuel, “le meilleur du monde”, et “l’améliorer”. “Le principe de notre système c’est ‘je paye selon mes moyens, je reçois selon mes besoins”, alors que “le projet du gouvernement” c’est ‘un euro cotisé offrira les mêmes droits pour tous. Donc celui qui ne peut pas cotiser, même si ce n’est pas de sa faute, touchera moins que les autres!”, critique-t-il.

Et si le Premier ministre Edouard Philippe annonçait mercredi, en détaillant la réforme, une transition sur dix ou quinze ans entre les régimes actuels et le futur système? “Ce sera non”, répond le numéro un de la CGT. “Je ne veux pas que nos petits-enfants nous disent: ‘tu as pu partir à tel âge, mais en contrepartie, tu as sacrifié ma retraite’”. Le dirigeant cégétiste souhaite que le chef du gouvernement “entende la colère”, “qu’il remette les compteurs à zéro et qu’il applique vraiment l’acte II”, basé sur davantage de concertation, annoncé par Emmanuel Macron en avril dernier en réponse à la crise des “gilets jaunes”.

Macron défie les syndicats et le patronat !

Réformes. Macron bouscule les syndicats... et le patronat

 

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16 décembre 2019..il est cocu le chef d'hagard..

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14 décembre 2019..Citoyens bourrons les urnes !..

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1er mai 2019..L'Union fait la force..

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24 octobre 2017..Le président pasteurise..

(C'était au sujet de l'augmentation du prix du beurre..)

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6 juillet 2016..La Loi travail est votée..

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1er janvier 2020..La grève du Japon.

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Rappelez vous..

Il suffit de travailler pour se payer un costard !

DÉRAPAGE EMMANUEL MACRON : « LA MEILLEURE FAÇON DE SE PAYER UN COSTARD, C'EST DE TRAVAILLER »

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Lors d’un déplacement dans le village de Lunel dans l'Hérault ce vendredi 27 mai, le ministre de l'Économie,  interpellé par des grévistes,  a perdu son sang-froid.

Il était venu dans l'Hérault pour lancer la campagne de porte-à-porte de son mouvement En Marche !.  Il avait commencé sa journée auprès des pécheurs d'anguille de l'étang de l'Or, symboles de « la France qui se lève tôt ». Après la petite réflexion bon enfant d’un des pécheurs « On va vous prêter une salopette car avec votre costard à 3000 euros… ça serait con de le salir », le ministre de l'Économie aurait pu se douter que les allusions vestimentaires n’allaient pas s’arrêter là.  

Un peu plus tard, dans les rues de Lunel, en marge d’une rencontre avec les élèves d’une école du numérique visant à «montrer un autre visage» de la ville, tristement célèbre pour ses huit jeunes morts en Syrie, Emmanuel Macron est pris à partie sur la loi travail par un groupe de gévistes. «Je n’ai pas de leçons à recevoir. Si vous ne voulez pas que la France soit bloquée, arrêtez de la bloquer», lance-t-il d’abord aux deux hommes qui lui font face.«Ce qui bloque la France, c’est le 49.3, Monsieur Macron», lui répond-on. 

C’est alors que selon un journaliste de L'Express, un jeune homme aurait lancé au ministre : « Vous avec votre pognon, vous achetez des costards ».

Ce à quoi Macron a répliqué : « Vous n'allez pas me faire peur avec votre t-shirt. La meilleure façon de se payer un costard, c'est de travailler ». 
Une saillie captée par les caméras de BFM TV dont le ministre libéral devrait se souvenir un moment au regard des réactions qu’elle a suscitée sur la toile et des hashtags qu’elle a fait naitre. Après son dérapage sur les ouvrières «illettrées» de chez Gad, voici venu le temps du mépris de l’actif contre les chômeurs.

POLITIQUE DANS LA TÊTE DE PHILIPPE MARTINEZ, PATRON DE LA CGT..

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Alors que le chef de la CGT menace de poursuivre la grève des trains cet été, le Premier ministre, Édouard Philippe, a annoncé qu’il rencontrerait le 7 mai l’intersyndicale, afin de relancer les négociations, interrompues depuis le 19 avril. Mais savez-vous vraiment qui se cache derrière cette moustache ?

Philippe Martinez, c’est d’abord une moustache. Des bacchantes, aussi imposantes que démodées, qui font le bonheur des dessinateurs de presse et des caricaturistes. Qui s’étonnera que le secrétaire général soit surnommé – y compris à la « cégète » – « le Mexicain », « Pépito », « Astérix » ou « Dupont et Dupond » ? Certainement pas l’intéressé. […] Attribut récent, la pilosité de Martinez compense son manque de charisme. Car, contrairement à l’autre homme fort de la gauche, Jean-Luc Mélenchon, Philippe Martinez n’est pas un tribun. Plutôt un homme de réseaux et de dossiers, doublé d’un redoutable apparatchik.

L’austère Philippe Martinez est né un 1er avril (1961). Il a grandi à Rueil-Malmaison (78), de parents d’origine espagnole. Son père était ouvrier et sa mère, femme de ménage. Lors de la guerre d’Espagne (1936-1939), son père s’engage dans les Brigades internationales afin de combattre les franquistes. […]

Dès le lycée, Philippe milite aux jeunesses communistes, puis au PCF. En 1982, il entre comme technicien métallurgiste aux usines Renault de Boulogne-Billancourt, puis au centre de recherches sur les moteurs de Rueil-Malmaison. En 2008, il est élu secrétaire général de la Fédération des travailleurs de la métallurgie (FTMCGT ou, en jargon syndical, la fédé des métallos). […]

En janvier 2015Thierry Lepaon, secrétaire général de la CGT depuis à peine deux ans, est contraint à la démission, carbonisé par les révélations sur les travaux de rénovation de son appartement de fonction (100 000 euros) et son bureau (62 000 euros). Le moine-soldat Martinez, fils d’ouvrier et de partisan, ne cache pas son dégoût. Il exige « plus de rigueur dans l’utilisation des moyens du syndicat, au-delà du seul secrétaire général et au-delà d’un seul dysfonctionnement ».

Lors de la crise de succession qui suit, le chef de la fédé des métallos prépare son sacre. Il dispose de sérieux atouts : une réputation de bosseur et d’intégrité, qu’il pimente d’un solide travail de terrain à l’écoute des sections CGT locales, afin d’attendrir son image d’apparatchik. Par ailleurs, il n’est plus membre du PCF depuis 2002 : une nouveauté à la direction de la confédération, qui peut séduire. Il est donc élu en février 2015 avec 93,4 % des voix, par une CGT empressée de faire oublier le sulfureux Lepaon et son bureau de nabab. […]

Au printemps 2016, Martinez fait de la CGT le premier opposant à la loi travail El Khomri, utilisant tous les moyens à la disposition des fédérations : blocages de raffineries, grèves dans les transports, et même arrêts de centrales nucléaires. Le 26 mai 2016, le syndicat du Livre (FilpacCGT) tente carrément d’imposer aux quotidiens la parution d’une tribune de Martinez contre la loi. Seule L’Humanité l’accepte. En représailles, tous les autres journaux pâtissent d’une grève de la FilpacCGT qui interdit leur diffusion dans les kiosques ce jour-là ! Rien de tout cela n’aura cependant suffi à faire céder François Hollande et son ministre de l’Économie, un certain Emmanuel Macron, principal inspirateur de la loi. Pis, en mars 2017, la CFDT la rivale méprisée – devient le premier syndicat des salariés du privé, devant la centrale de Montreuil.

Cet été, la cégète va-t-elle pourrir vos départs en vacances ? C’est possible, Philippe Martinez n’exclut pas une prolongation estivale de la grève. […]

 

Fait suite une série de vidéos sur youtube pour suivre des dialogues et échanges, plus réalistes que ce que l’on nous met en pâture au travers des médias dont chaînes télévisées, surtout sur..BFM/TV..

(Faire un « copier-coller », pour ensuite..vous m’aurez compris..)

 

[Et où il est parfois bon, non pas de se relire, mais bien d’écouter..attentivement, ce qui se dit, et ce qui est dit..]

17 octobre 2022.

https://www.youtube.com/watch?v=hpUxShNbFcg

Raffineries : le gouvernement "n'a pas pris au sérieux cette grève", dit Philippe Martinez

16 septembre 2022.

https://www.youtube.com/watch?v=62A3hRt08Tk

Philippe Martinez (CGT) : "Le travail est essentiel dans la vie"

[ Cela coule de source..sans travail..pas de rémunération ou revenus et donc pas de vie normale possible, non ?..]

10 septembre 2022.

https://www.youtube.com/watch?v=dUfgUbvCwmU

Martinez #CGT et le ministre Lescure : un face-à-face sans concession à la #fetedelhuma
28 août 2022.
https://www.youtube.com/watch?v=b7e7oJWR2q
"La question des salaires est taboue pour le président de la République" dénonce Philippe Martinez

10 juin 2022.

https://www.youtube.com/watch?v=8bP2rNMhAGA

Philippe Martinez (CGT) : "Aucun retraité ne devrait toucher une pension inférieur au Smic"

6 mai 2022.

https://www.youtube.com/watch?v=VHc2D6Xr4V0

Philippe Martinez : "Quelqu’un qui n’a rien, on va lui demander d’être dans la sobriété ?"

29 avril 2022.

https://www.youtube.com/watch?v=YNoGSmvwD2o

"Il faut minimum 10 %" d'augmentation des fonctionnaires, affirme Philippe Martinez.

13 janvier 2022.

https://www.youtube.com/watch?v=ohDpVWqUZis

Philippe Martinez, comment régler la pénurie de main-d'oeuvre ? | Ça vous regarde - 13/01/2022

2 octobre 2021.

https://www.youtube.com/watch?v=DkDy1eNviWk

Philippe Martinez : "On culpabilise les chômeurs alors que le problème, c'est le manque d'emplois"

Après toutes ces vidéos comme différentes interventions, dialogues et discussions, tout comme pour ce gouvernement et Macron (le roi de la « com »..), tout comme tous nos hommes politiques au travers des médias comme chaînes télévisées, une seule question me revient à l’esprit et me taraude quelque peu :

Mais quand est-ce qu’ils bossent  ces gens-là ???...

Il y a de quoi se poser largement des questions à ce sujet, non ?..

Pour terminer

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Après ça, chacun pourra se faire une idée là-dessus comme sa propre opinion, sachant pertinemment bien que le français est toujours très retord et divergent, pour ne pas dire « controversé » quand à son attitude propre comme pensées face au monde politique, en général, à « la » politique dans son ensemble, comme gouvernements successifs, etc…

 

Le Conseil des ministres..

Le gouvernement « Borne 2 », ou l’échec de la coalition..

Après deux semaines de pourparlers, l’espoir de bâtir une majorité stable avec des députés d’opposition jugés « constructifs » s’étant évanoui, l’exécutif a annoncé un gouvernement sans prise de guerre ni débauchage.

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Emmanuel Macron, Elisabeth Borne et le gouvernement posent pour une photo de groupe après le conseil des ministres dans le parc du palais de l’Elysée, le 4 juillet 2022.JEAN-CLAUDE COUTAUSSE POUR « LE MONDE »

Emmanuel Macron s’accorde un nouveau départ. Mais le chef de l’Etat le fait sur un aveu d’échec. Après quinze jours de pourparlers et de « mains tendues », selon les mots de l’exécutif, l’espoir de bâtir une majorité stable avec les parlementaires d’opposition jugés« constructifs » s’est évanoui. Et, avec lui, a disparu l’idée brièvement caressée de former une coalition. « Il convient de prendre acte de l’absence de volonté des partis de gouvernement de participer à un accord de gouvernement ou à toute forme de coalition », a souligné le président de la République, lundi 4 juillet, dans le propos introductif du conseil des ministres tenu dans l’après-midi.

Après les semaines de flottement qui ont suivi une réélection sans panache face à l’extrême droite et la déconvenue du camp présidentiel aux élections législatives, Emmanuel Macron a traduit cet insuccès par la formation d’un nouveau gouvernement, annoncé un peu plus tôt dans la matinée, sans prise de guerre ni débauchage.

Les quarante-deux membres de la nouvelle équipe, incluant la première ministre, Elisabeth Borne, sont pour la plupart des figures connues de la Macronie. La plus grande surprise étant peut-être la réapparition de Marlène Schiappa, visage hautement médiatique du premier quinquennat, hier chargée de la citoyenneté, désormais de l’économie solidaire et responsable.

Le reste du gouvernement s’assimile en grande partie à un jeu de chaises musicales visant à prendre en compte les défaites des législatives – celles de Brigitte Bourguignon à la santé, d’Amélie de Montchalin à la transition écologique et de Justine Bénin à la mer – en « bouchant les cases », selon les mots d’un conseiller de l’exécutif,« avec des gens à nous », à savoir issus du parti présidentiel, Renaissance, mais aussi de ses alliés, le MoDem, Agir ou Horizons, qui s’étaient estimés déconsidérés dans la première version du gouvernement.

Un remaniement circonscrit à l’entre-soi macronien

Le remaniement fut aussi l’occasion de rectifier certaines erreurs d’appréciation. Olivia Grégoire, à la parole jugée trop libérée, quitte ainsi la fonction de porte-parole du gouvernement pour occuper le ministère des PME ; elle est remplacée par Olivier Véran, ex-ministre de la santé et plus récemment chargé des relations avec le Parlement. Le transfuge du parti Les Républicains (LR) Damien Abad, visé par diverses plaintes pour viols et décrit par la première ministre, Elisabeth Borne, comme « un sujet compliqué » dans un entretien au magazine Elle à paraître mercredi, s’est vu, lui, indiquer la sortie, non sans avoir dénoncé la « calomnie ignoble » dont il s’estime victime.

Macron II

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Le mot de la fin

 

Comme quoi, il n’y a pas que Mr. Emmanuel Walls, ou encore Mme. Anne Hidalgo qui soient d’origine espagnole..en parlant de Philippe Martinez..je ris.

 

 

 

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Commentaires
M
Bonjour Denis,<br /> <br /> je ne savais pas que Martinez avait soutenu macron à ce point là à un moment donné.... <br /> <br /> Tu m'"apprends des choses.<br /> <br /> Bon après-midi,<br /> <br /> Mo
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T
Alors qu'il pensait le micro fermé, Macron avait dit qu' il avait laissé les représentants des syndicats parler, mais qu'il se foutait de ce qu'ils avaient dit !<br /> <br /> Macron est un magouilleur qui signerait un pacte avec le diable si ça lui donnait l' avantage, et toute sa tactique consistait à diaboliser le RN !<br /> <br /> Thiebaut avait dit qu' il fallait voter Hollande, Martinez Macron !<br /> <br /> Le Pcf et la Cgt c' est la même chose, ils ont toujours joué sur la prise d' otages par leurs grèves qui ne s' adresse en fait qu' à des privilégiés, du fonctionnaire invirable jusqu' aux bien payés des raffineries !<br /> <br /> Roussel a le bon raisonnement remettre en place cette loi qui alignait tous les salaires à l' inflation<br /> <br /> Bonne journée<br /> <br /> Amitié
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